Comment apprécier l'hiver ?

Publié par Anik le lundi, août 31, 2009 2 bouteilles à la mer...
Oui, je sais, nous sommes en août, dans l'hémisphère Nord, alors c'est l'été présentement. Mais croyez-le ou non, j'ai trouvé une façon d'apprécier l'hiver aujourd'hui.

Je ne sais pas pourquoi, mais l'envie m'a prise de faire le ménage dans les manteaux, mitaines et tuques des filles mercredi dernier. C'était ma soirée de monoparentale, alors je me suis dit : quelle belle façon de passer une soirée estivale chaude et ensoleillée avec les filles! (non, je n'ai pas bu ni pris de drogue au souper... ce doit être mon ovulation qui me fait de l'effet).

Enfin, nous avons essayé les ensembles d'hiver (je commence à en avoir pas mal puisque j'ai trois filles)... Parade de mode et redécouvertes... Les filles étaient aux anges. Au point où mes deux plus vieilles ont gardé des manteaux sur leur dos une partie de la soirée. « On joue à l'hiver, maman ! ». Amusant, mais j'avais chaud pour elles. J'ai rangé la plupart des choses au bon endroit, mis les mitaines, tuques et foulards dans les manches de chaque manteau assorti, bref, tout est bien organisé. Yeah !

Jeudi matin, les filles ont recommencé le même manège (parce qu'imparfaite que je suis, j'avais laissé traîner 3 ensembles). 45 minutes de plaisir sans chicanes(et un quasi-repos pour maman, par le fait même).

En tout cas, quand les premiers froids vont se présenter (à l'improviste, comme toujours, comme si je ne savais pas qu'au Québec, en octobre, il peut faire «frette»(froid, mais un froid désagréable à souhait, chères lectrices françaises), je vais être prête. Et je ne serai pas désemparée devant la première neige non plus.

Alors hiver, je t'attends (mais pas trop vite, tout de même, c'est l'été, ma saison préférée) !
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12 règles pour un sommeil réparateur - ou comment dormir comme un bébé ?

Publié par Anik le dimanche, août 30, 2009 0 bouteilles à la mer...
Je suis fière de moi. Depuis deux semaines, je me lève à 6h00. Jusqu'à tout récemment, je me serais moi-même traité de folle de me lever VOLONTAIREMENT à cette heure, mais à ma grande surprise, j'apprécie le calme du petit matin (comprendre ici, le calme d'une maison où tous les enfants dorment encore).

Avant, je paressais au lit sans pourtant dormir parce que mon mari se lève très tôt et que les oreilles maintenant hyper sensibles de la maman que je suis devenue l'entendaient systématiquement. D'ailleurs, à ce sujet, je ne comprends pas pourquoi mes oreilles sont devenues quasiment bioniques à l'arrivée des enfants, alors que celles de PapaRelax, bizarrement, ne semble plus en mesure d'envoyer un message au cerveau entre 22h30 et 6h30, comme si des travaux nocturnes étaient effectués sur la route de son nerf auditif...

Enfin, revenons à nos moutons (moutons, justement un fabuleux trucs pour s'endormir, vous pouvez aussi compter les orteils de votre famille ou les fois où vous répétez le mot «non» à vos enfants pendant une journée, un mois ou une année, si vous souffrez vraiment d'insomnie). Donc, tout cela pour dire qu'avant, je demeurais au lit, telle un poids mort, jusqu'à ce qu'une de mes filles viennent carrément me botter le derrière (vers 10h00, quand elles mouraient de faim... Ne vous en faites pas, j'exagère et évidemment, elles sont aptes à fouiller dans les armoires depuis leur tout jeune âge, avec les avantages et les inconvévients que cela apporte, mais c'est une autre histoire). Sinon, c'était la sirène stridente et, avouons-le, très agaçante de ma petite dernière, encore dans son lit à barreaux, qui arrivait à me faire descendre péniblement du lit.

Mais maintenant, ces réveils pénibles sont révolus et plutôt que de pester contre mes enfants, je peste contre mon réveil, je pèse sur «snooze» une fois, puis je me lève, le coeur léger...

Il n'en demeure pas moins que pour un sommeil de qualité, quelques trucs peuvent aider. Curieuse ? Allez voir ici pour connaître ces astuces le temps de dire «dodo»...
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Comment endormir Bébé?

Publié par Julie le samedi, août 29, 2009 1 bouteilles à la mer...
Il est très éducatif de faire participer les enfants plus âgés à la routine du dodo de Bébé.

Vous pourriez, par exemple, suggérer que ces derniers expliquent au bébé le comportement nocture attendu et/ou chantent une berceuse pendant que vous donnez le boire.

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Julie, désireuse de mettre fin à une longue description détaillée et enthousiaste de tous les éléments qui composent le dessin offert par sa fille - PetiteSoeur, tu n'expliquerais pas à Frérot ce que font les grands garçons la nuit?

PetiteSoeur, heureuse de se rendre utile qui, j'ignore pourquoi, serre souvent les dents pour parler à son frère - Frérot, les grands garçons ferment les yeux toute la nuit. Et ils rêvent à de belles choses.

Julie, poussant sa chance - Bon, j'espère qu'il va écouter ton conseil "parte" je suis très "fafiguée". Et tu ne lui chanterais pas une jolie chanson pour l'aider à trouver les bras de Morphée ?

PetiteSoeur, flabbergastée - C'est qui? Un "monstre des rêves"?

Moi - Oh non. C'est un beau dieu grec qui fait rêver... Allez, chante une petite berceuse avec ta belle voix douce... (parce que tous n'ont pas la chance de dormir aussi dur que toi...)

PetiteSoeur qui s'exécute fièrement , avec un timide balancement de fesses en guise de chorégraphie - Au clair de la luuune... j'ai pété dans l'eau... ça faisait des buuuuulles... c'était rigolo...

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Puisque PetiteSoeur a une relation particulière avec ses bruits corporels, je me plais à penser que les pouvoirs soporifiques de cette berceuse méritent que vous testiez la formule.
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Comment se chicaner à 4 heures du matin?

Publié par Julie le mercredi, août 26, 2009 2 bouteilles à la mer...
Pfft.
Ce n'est pas ce que vous croyez. PapaZen ne fréquente pas d'endroits douteux et ce n'est pas mon habitude de l'attendre de pied ferme passé minuit.

Non. Si vous voulez vous engueuler aux petites heures du matin, c'est vraiment facile: il s'agit de nous "emprunter" Frérot pour quelques nuits. (Je vous jure que ça nous ferait plaisir!)

Vous aurez tous les ingrédients pour "tester" votre couple parce que, pour un minimum de trois nuits consécutives :
  • vous aurez un bébé de 10 mois qui se réveille la nuit en hurlant, et ce, plus souvent qu'un nouveau-né
  • vous aurez un joli bébé dodu qui, visiblement, ne manque de rien au niveau alimentaire qui dévore tout biberon qu'on lui présente
  • vous atteindrez la limite de décibels permise par votre système auditif, celle juste avant de péter votre coche
  • vous émettrez un certain nombre d'hypothèses quant aux sources du malaise dudit dodu (malheureusement, elles ne vous mèneront qu'à questionner vos habiletés parentales)
  • vous arriverez, malgré vous, à jurer comme une charretière (à 4 heures du matin!) devant les efforts de votre homme à "discuter" de la "bonne" intervention à faire (je m'excuse Pitou!)
Pour finalement, faire des liens entre les causes suivantes:
Fièvre + humeur maussade + refus de manger + pleurs déchaînés =
LA PREMIÈRE DENT

J'ai honte d'avouer qu'après 3 enfants (et la poussée de 40 dents de lait quand même!) on n'ait pas été plus vites de "comprenure".

Nous nous sommes faits avoir comme des débutants. IEA ?
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Parfait maïs pour mamans imparfaites...

Publié par Anik le mardi, août 25, 2009 2 bouteilles à la mer...
Sauver du temps, toujours agréable, non ?

Avec la saison du maïs qui bat son plein, que diriez-vous de les faire cuire en une minute 20, top chrono ?

Il suffit d'amener à ébullition 1 cm d'eau dans une marmite, puis d'y déposer les épis. Après 70 secondes, on tourne de bord pour un autre 70 secondes, et voilà le travail. Des épis succulents à souhaits.

Merci à Moments de maman pour l'inspiration...
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Correspondance : Une rentrée scolaire sur les chapeaux de roue !

Publié par Anik le lundi, août 24, 2009 0 bouteilles à la mer...
De : Anik ---
Envoyé : 23 août 2009 ---
À : Julie ---
Objet : Une rentrée scolaire sur les chapeaux de roue ! ---

Salut Julie! ---

Ces jours-ci, je suis nostalgique. Il y a un an, je vivais ma première rentrée scolaire en tant que parent.
Et toute une rentrée, laisse-moi te dire !

En femme organisée que je suis, j’avais tout préparé d’avance : le petit sac de Philosophe, les effets scolaires identifiés, les vêtements de saison, la boîte à lunch, la collation santé… Le matin de la rentrée, pour que je puisse partir la tête bien tranquille vers l’école avec ma grande, PapaRelax est allé reconduire Dynamite et AngeCornue à la garderie.

Je suis plus qu’en avance, mais nous montons dans la voiture en direction école. Je pars, toute heureuse, avec ma Philosophe bien fière de commencer enfin l’école. Je n’ai pas fait 3 coins de rue qu’un automobiliste me fait de grands signes affolés. Je baisse ma fenêtre et il me dit : « Madame, vous avez une crevaison sur votre pneu arrière ».

Merde. Merde. Merde et remerde (notez ici un adoucissement certain des mots qui m’étaient alors passés par la tête). Je ne pouvais pas croire que Philosophe allait arriver en retard à sa première journée d’école. La femme en moi toujours ponctuelle hurlait d’horreur. La mère culpabilisait déjà à l’idée du traumatisme que ma fille allait vivre en entrant la dernière dans sa classe sous les yeux moqueurs des autres parents et enfants.

Je retourne chez moi comme je peux malgré mon pneu qui fait un bruit bizarre et je m’imagine l’entendre éclater sans plus de cérémonie. Mais le fameux pneu a la décence de nous supporter jusqu’à la maison. Ouf ! Je me rue à l’intérieur et l’espace d’un instant, j’analyse la situation. La radine en moi, habituée de contrôler toutes les dépenses, s’offusque du fait que l’école soit située à 5 km de chez moi et que la seule solution assez rapide pour les parcourir soit le taxi. Ce dernier arrive à la maison et nous pénétrons ensuite dans la cour d’école au son de la cloche. C’était moins une !

Morale de l’histoire : lors de la rentrée scolaire, vaut toujours mieux prévoir beaucoup de temps pour se préparer, on ne sait jamais ce qui peut arriver… Et garder son calme extérieur (pour le calme intérieur, j’avoue qu’on repassera)… Grâce à cette technique, Philosophe est demeurée calme malgré les tourments et a entamé son parcours scolaire dans la bonne humeur…

J’ai hâte que tu me racontes ta rentrée !

Anik

P.-S. La rentrée est dans 4 jours. Je te jure, au jour R, je me lève à 5h45 et je vais vérifier mes pneus. Et mon compresseur est déjà dans la voiture, juste au cas…


Julie répond à Anik

De : Julie
Envoyé : 24 août 2009
À : Anik
Objet : RE : Une rentrée sur les chapeaux de roue !

Allô Anik,

De mon côté aussi, c’est la nostalgie. Entends-tu la musique triste en sourdine ?

Ici, c’est la rentrée pour tous. Le changement de rythme nous attend tous les cinq. Juste à y penser, j’ai des papillons dans le ventre.

Frérot fait son entrée en garderie. Jusqu’à maintenant, nous touchons du bois car ça se passe bien.

  • PetiteSoeur reprend le chemin de sa garderie après un congé de plusieurs semaines. Elle retrouvera enfin ses copines « papérées ».
  • GrandeSoeur entre en maternelle. Elle pourra enfin faire des bricolages ailleurs qu’à la maison.
  • Je reprends le boulot après un congé de maternité d’un an. Je pourrai enfin me démener dans des activités autres que le ménage et donner mon opinion sur des sujets différents de « Maman, est-ce que j’ai assez mangé tu crois ?... Est-ce que je devrais mettre un pansement sur mon bobo ? ».
  • PapaZen débute une nouvelle année scolaire avec ses élèves. Il pourra enfin se pousser un peu de nous et répondre à des questions d'orthographe compliquées comme "Monsieur, l'adrénaline, ça s'écrit bien "la drine à Line"?

Cinq personnes. Cinq endroits différents. Cinq nouveautés qui vont demander un temps d’adaptation à chacun de nous. Ouf ! J’espère que nous serons encore « parlables » !

Pour adoucir un peu la coupure, nous avons fait une fête avec des amis dimanche. C’était notre traditionnelle épluchette de blé d’Inde pour célébrer la rentrée. Une vingtaine d’adultes, une dizaine d’enfants. Le prétexte parfait pour se réunir et échanger les potins. Les enfants barbotent, jouent, courent et lâchent leur fou avant le changement de rythme. Savent-ils ce qui les attend ?

J’ai toujours le cafard avant les gros changements. Pourrais-je me rendre jusqu’à jeudi sans qu'une grosse « marde » coule sur ma joue (récent lapsus de PetiteSoeur) ?

Tout va bien aller… tout va bien aller…

Julie

P.-S. PetiteSoeur prend très à cœur la rentrée scolaire de son aînée. Elle imagine déjà comment cela se passera lorsque ce sera son tour. « Je « pourrai-tu » amener une photo de Papa et Maman dans ma poche pour penser à vous pendant la journée ? »
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Comment soutenir ses enfants dans l'atteinte de leurs objectifs?

Publié par Julie le vendredi, août 21, 2009 1 bouteilles à la mer...
  1. Il faut d'abord et avant tout que l'objectif vienne d'eux. C'est même impératif.
  2. Puis, il faut se retenir de ne pas pouffer de rire lorsqu'ils nous énoncent leur objectif.
  3. Enfin, il faut montrer de l'intérêt tout au long de leur ascension vers le succès.

PetiteSoeur, avalant goulument ses "Flouts Loups" - Maman?

Julie, ne se doutant pas de la révélation-choc qui va suivre - Oui?

PetiteSoeur, contemplative - Moi, "o-a-dui", j'ai "cécidé" quelque chose d'important.

Julie, impatiente de savoir - Quoi donc, ma puce?

PetiteSoeur - J'ai "cécidé" de "pu" péter.

Julie, qui tente du mieux qu'elle peut d'honorer le point #2 - Ah bon... c'est une bonne idée. J'espère que tu vas réussir... Comme ça tu n'auras plus besoin de t'excuser à tes petites copines de garderie...

PetiteSoeur, réjouie - Ouais. Ça va être "pécial".

Le lendemain...

Julie, qui prend son rôle de mère très au sérieux en tentant de réaliser le point #3 - Et puis, ma poule, comment ça va dans ta résolution?

PetiteSoeur - Hein?

Julie - Tu avais pris une décision importante hier...

PetiteSoeur, yeux ébahis - Hein?

Julie, pour enlever tout soupçon de culpabilité - Ce n'est pas grave si tu as oublié. Ça arrive parfois quand on a 3 ans... Mais viens ici que je te chatouille, toi!!!

PetiteSoeur, éclatant d'un rire sonore... accompagné d'un pet que l'on pourrait qualifier du même épithète - Hihihi... prout, prout, prout!!!

Julie, feignant l'indignation - PetiteSoeur, il me semblait que tu avais décidé de ne plus péter!!!

PetiteSoeur - Ah oui... j'ai oublié... Un autre jour "pat-être"...
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Comment faire la paix avec son maillot de bain?

Publié par Julie le mercredi, août 19, 2009 0 bouteilles à la mer...
Une journée d'été à la plage de Dieppe.
La déconfiture totale juste à l'idée d'enfiler mon maillot de bain.
Le conseil de PapaZen, positif né, pour me remonter le moral:
"Julie, tu as juste à regarder les derrières plus larges et plus moches que le tien. Tu vas voir, c'est super facile!"

Pour ne pas s'en faire avec la vie, les hommes ont souvent raison!

Voici donc le début d'un cheminement pour faire la paix avec les traces laissées par ses grossesses.

  1. Il faut d'abord se rendre sur une plage (idéalement où vous ne connaissez personne, car l'apprentissage est plus formateur).
  2. Évitez de vous installer près d'un groupe d'adolescentes qui se pavanent devant leur groupe d'amis.
  3. Faites l'effort d'observer les spécimens de votre groupe d'âge et de votre condition. Asseyez-vous donc près de jeunes enfants pour observer les mères qui sont inévitablement dans les parages.
  4. Mettez vos verres solaires pour ne pas qu'on remarque que vous faites un exercice d'observation des plus libérateurs.
  5. Demandez-vous objectivement si échangeriez votre corps contre celui que vous êtes en train d'observer.
  6. Tirez vos propres conclusions!
Voici les miennes.
Lors de mon expérience sociologique, j'en ai vu de toutes les sortes et, en m'attardant un peu, j'ai remarqué qu'elles sont rares les femmes qui obtiennent la note de passage.

Première observation: le ventre
Celles qui osent le bikini ont toutes un minimum de deux plis si elles se penchent en avant pour ramasser un tube de crème solaire. Ce constat est aussi valable pour les adolescentes, mais avec au moins un pli en moins. Je n'ai vu aucune femme avec les abdominaux de Britney Spears.Ce qui est un excellent remontant pour le moral.

Deuxième observation: les fesses
La cellulite est un véritable fléau. Il arrive souvent que l'on puisse se consoler en se disant "Au moins, quand j'avais son âge, mes jambes étaient plus belles que les siennes". Il reste donc à maîtriser les meilleures techniques pour s'asseoir sans que ces replis disgracieux ne paraissent.

Troisième observation: les vergetures
Malheureusement, je n'ai vu aucune femme qui ait osé exhibé ses vergetures de grossesse. Remarquez qu'il s'agissait probablement des femmes qui portaient un maillot long. Elles sont plus rares. Et leur maillot plus laid.

Quatrième observation: les maillots
En faisant l'effort de trouver un maillot avec des motifs colorés, plusieurs arrivaient à distraire l'attention sur ce qu'elles auraient probablement aimé cacher!

Cinquième observation: la nourriture
C'est toujours une consolation de voir cette dame, qui est loin d'avoir un corps de rêve, manger des frites au su et au vu de tous. On se dit, à tort ou à raison, que son alimentation y est certainement pour quelque chose. Mais on se réjouit encore plus de voir cette belle adolescente toute mince s'empiffrer d'une crêpe suivie d'une crème glacée. On se dit, de fort mauvaise foi, peut-être, que son alimentation y sera certainement pour quelque chose... dans quelques années!
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Comment réussir ses patates pilées à tout coup?

Publié par Julie le lundi, août 17, 2009 2 bouteilles à la mer...
(Anik, la Reine des pommes de terre, ce billet n'est pas pour toi)

Je le sais bien, les patates pilées, ce n'est pas bien bien compliqué. Des patates. Du beurre. Du lait. Assaisonnement au choix du chef. Sauf que, pour une raison obscure et de façon purement aléatoire, il arrive que je reçoive cette critique naïve et enfantine fort peu constructive:

- Maman, pourquoi il y a des "mottons" dans tes patates?

Or, j'ai enfin trouvé la réponse, tout à fait par hasard cet été. Le problème, ce n'est pas la cuisson. Ce n'est pas non plus le type de pomme de terre. Et ce n'est pas non plus le navet, la carotte ou la patate douce qu'on a ajouté pour faire un peu plus de vitamines. Non, la source du problème, c'est tout bonnement la personne qui manie le pilon (j'avoue que ce serait tentant de faire porter le blâme à PapaZen mais ce n'est pas le cas).

Le Secret des patates à la texture parfaite, avec un grand S, c'est MamieImparfaite qui a cru bon de me le confier dernièrement. Pourquoi avoir attendu 34 ans pour partager cette recette familiale? Je l'ignore. Peut-être simplement a-t-elle voulu diminuer mon anxiété lorsque j'ai fait une quantité démesurée de purée pour Frérot avant de partir en vacances cet été.

Julie, s'affairant à préparer des cubes de purée congelée pour nourrir tout un camp de jour - Maman, tu me prêtes le lait 3,25% svp?

MamieImparfaite, supervisant chaque opération qui se trame dans sa cuisine - Pour quoi faire?

Julie - Pour la purée de Frérot.

MamieImparfaite, serviable - Le voici...

Julie s'apprêtant à se mettre à l'oeuvre - Merci.

MamieImparfaite dont, pourtant, une des grandes qualités est de ne jamais formuler un conseil sans qu'on lui demande - Tu ne vas pas mettre ton lait dedans MAINTENANT, dis?

Julie - Euh... Maintenant ou plus tard, quelle est la différence?

MamieImparfaite, scandalisée et s'emparant machinalement de l'outil servant à écrabouiller les tubercules - Mais ça fait toute la différence! Tu vas rater tes patates. Il faut TOUJOURS piler comme il faut ses patates AVANT d'ajouter les autres ingrédients! Sinon tes filles vont se plaindre des mottons. Elles ont sûrement dû déja te le dire, non? Tu ne savais pas ça?

NON. Je ne savais pas ÇA. Je peux comprendre le jargon d'un programmeur quand il me parle. Je peux encore dessiner mieux que GrandeSoeur. Je peux suivre une classe avancée de danse moderne. Je maîtrise assez bien les techniques pour bien réussir ses viandes sur le BBQ. Mais NON. Je ne savais pas ÇA.

J'avoue. Je dois avoir 20 livres de recettes à la maison que j'ai lus minutieusement. Mais jamais je n'ai lu l'ombre d'un passage sur la manière de piler correctement les pommes de terre pour qu'elles soient "motton free". Je ne suis même pas certaine que Ricardo en ait déjà parlé tellement c'est un sujet tabou.

Mais bon, une mère imparfaite avertie en vaut deux... et la technique infaillible se transmettra de génération en génération!
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Confession de vacances...

Publié par Anik le dimanche, août 16, 2009 0 bouteilles à la mer...
Dimanche soir. Je viens de terminer une soirée intense de cuisine (mais une partie de mes repas de la semaine va se préparer le temps de dire « réchauffer au micro-ondes» et « va chercher ta bavette, bébé... »). Surtout, je viens de terminer 4 semaines intensives de vie familiale.

Au bilan :
1) Ma bulle est inexistante (c'est quoi ça, de l'intimité?).
2) Ma patience est semblable au mercure du Québec la moitié de l'année, c'est-à-dire aux alentours de 0.
3) La maison est sale et sens dessus dessous.

mais tout de même...
4) Mon teint n'a jamais été si bronzé (on a joué dehors en masse).
5) J'ai perdu 2 livres (ça fait bouger, 3 enfants...).
6) Les enfants sont heureux de leurs vacances.

Mais j'ai une confession à faire...
Je suis vraiment contente que la garderie reprenne demain (et que ma grande soit partie chez sa grand-mère se faire « gater pourrir » pour une semaine), parce que je vais pouvoir relaxer en travaillant et retrouver ma bulle...

Ah, le bonheur de travailler dans le calme et le silence...
D'autres parents heureux de la rentrée scolaire qui approche ?

P.-S. Mes hommages aux mères à la maison et aux éducatrices en milieu familial. Je vous admire de passer tant de temps à la maison avec des enfants...
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Comment assister, impassible, à une importante leçon de vie ?

Publié par Julie le samedi, août 15, 2009 0 bouteilles à la mer...
L'heure du dîner et du souper, chez nous, c'est l'heure de pointe. Avec trois enfants, le trafic est intense. Or, ce midi, les demandes fusent partout. J'ai rapidement la broue dans le toupet et la patience dans le fond de culottes (comme le dit si bien MamieImparfaite).

Julie, ajustant son vocabulaire comme elle peut et souhaitant tenir sa marmaille occupée - Les filles? Ça vous dit de "déshabiller" les blés d'Inde?

PetiteSoeur et GrandeSoeur, euphoriques - Ouiiiii!!!!! C'est TROP chouette!!!!

Je les installe sur le patio avec les 6 légumes en question me disant que, peu m'importait de l'état dudit patio après le strip tease des épis. Le but: finir de préparer le dîner avant que Frérot ne s'autodéguste.

PetiteSoeur, s'affairant sérieusement à la tâche - "TaSoeur"? Les tiens sont ici. Les miens sont là. On ne va pas les mélanger "parte" je veux "déplucher" les miens toute seule.

GrandeSoeur, avec des airs de grande fille qui rentre à la maternelle - Voyons, PetiteSoeur, on ne dit pas "déplucher". On dit "é-plu-cher". "Dé-plu-cher", c'est quand on remet les feuilles. Là, on les enlève!

PetiteSoeur, qui se ne laisse pas démonter pour si peu - Ah.

Moi, avouons-le impressionnée par ce bel exemple de métalangage - ...

Qu'auriez-vous dit? Je vous le demande. C'était tout de même cute comme tentative de leçon de vocabulaire, non? Et puis j'étais toujours obsédée par mon but ultime: finir de préparer le dîner avant que Frérot ne meure de faim. Peu m'importait que le patio ne soit recouvert feuilles, en autant que les blés d'Inde dépluchés ou épluchés (c'est comme vous le sentez) soient mis dans le chaudron au plus vite.
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Comment ne pas écrire sur son blogue?

Publié par Julie le vendredi, août 14, 2009 0 bouteilles à la mer...
Rien de plus facile.

1) Il faut avoir un truc important et de longue haleine à faire.

2) Il faut être un brin perfectionniste.

Concernant ce truc qui a mobilisé toute mon attention depuis les vacances (depuis juin, en fait... ou encore depuis janvier, c'est selon!), il s'agit du manuscrit d'Imparfaite, et alors? Pour faire une histoire courte, Anik et moi avons finalisé notre (brillant) concept en janvier et pondu nos premiers jets. En avril, nous mettions en ligne ce blogue (original). En juin, nous soumettions un (très beau) synopsis à trois éditeurs, pensant que nous aurions (naïvement) 6 mois devant nous pour "rédigeoter" avant d'avoir une réponse (polie). Moins d'une semaine plus tard, nous recevions une réponse positive nous demandant de remettre la suite au plus vite. Je ne sais pas si vous savez, mais écrire 7 chapitres d'un (excellent) bouquin en 3 semaines quand on est atteinte (sévèrement) du point #2, ce n'est pas de la tarte! Alors, pfft! Ma participation active sur ce blogue a été (malheureusement) compromise.

Pourtant c'est dommage car, si ce n'était pas du point #2, vous auriez pu lire des billets (intéressants) reliés à mes réflexions de vacances (bien méritées). J'ai bien des notes un peu partout que j'espère pouvoir relire et vous partager sans qu'elles aient l'air trop déphasées. L'ennui, c'est que j'essaie de réfléchir longuement avant de publier un truc intelligent. Mes mots sont pesés, soignés, choisis... Bref, quand on veut trop bien faire, on ne fait rien!

Enfin, point 3, je me réjouis d'avoir une co-auteure qui rédige plus vite que son ombre, sans quoi je serais encore en train de peaufiner concept, synopsis, blogue et manuscrit! Mais si je tente de voir les choses d'un angle positif, je pourrais affirmer que nos forces se complètent bien.
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Comment stimuler vos enfants à se dépasser en 7 mots

Publié par Anik le jeudi, août 13, 2009 0 bouteilles à la mer...
Comme je passe la semaine avec les enfants sans vraiment travailler, j'essaie de stimuler les enfants.

Aujourd'hui, en plus de faire du ménage dans mes pots de plastique recyclés, ce qui a été un excellent prétexte à construire d'incomparables châteaux (qui a dit qu'il fallait investir de grosses sommes en achat de jouets), j'ai cuisiné avec les filles.

Puis, lorsqu'AngeCornue fut couchée, Dynamite a choisi trois jeux de société, puis un casse-tête de schtroumpfs. Nous avons fait le casse-tête à 2-3 reprises, puis elle voulait (évidemment) le refaire encore. Je ne sais pas où les enfants prennent cette manie d'adorer refaire la même chose encore et encore (cela doit tenir du père qui joue encore et encore au même jeu vidéo depuis un nombre incalculable d'années avec un plaisir toujours renouvelé), mais moi, je préfère le changement. Donc, j'ai dit à Dynamite (avis aux coeurs sensibles, ne lisez pas):

- Refais le casse-tête toute seule, et si tu réussis, Maman va te donner un PETIT bonbon... (les voilà, les 7 mots fatidiques)

Mère imparfaite que je suis, j'ai osé utiliser la nourriture (horreur, les bonbons), pour motiver ma fille à l'action. Ça y est, elle va associer la nourriture aux récompenses pour le reste de sa vie et manger ses émotions...

Enfin, le fait est que je l'ai laissée faire son casse-tête et que 2-3 minutes plus tard, elle l'avait terminé sans rager après les morceaux, ce qui arrive invariablement quand je suis à ses côtés. Alors, elle a eu son petit bonbon.

Quelle piètre pédagogue je fais... Mes leçons sur la motivation intrinsèque n'ont clairement pas porté fruit. Mais je vous le demande, agissez-vous toujours dans le but de vous améliorer et de réussir pour le simple fait de réussir, ou avez-vous parfois (souvent) besoin d'un coup de pouce de l'extérieur pour vous pousser à agir. Un chèque de paie, faire suer sa voisine ou sa collègue ou obtenir quelques minutes supplémentaires de paix dans une journée trop remplie ne sont-ils pas des éléments motivateurs ?

Allez-y : partagez avec nous ce qui vous motive ou ce qui motive vos enfants à agir, même si ce n'est pas très reluisant... Ça nous donnera sûrement des idées discutables en terme de morale (que j'aime cela), mais efficace, il va sans dire...
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Comment avoir une bonne raison de trinquer ?

Publié par Anik le mardi, août 11, 2009 1 bouteilles à la mer...
C'est ma dernière semaine avec les enfants. Hier, j'ai poussé l'imperfection à travailler à l'ordi pendant un bon bout de temps pendant que mes deux plus jeunes s'amusaient ensemble (ma grande Artiste est au camp de jour). Lorsque j'ai eu fini ce que je devais terminer (c'est-à-dire, le manuscrit du livre Imparfaite, et alors ?, dont la préface sera signée par Mère indigne en personne, merci infiniment à madame Allard), je me suis sentie une peu coupable d'avoir laissée les filles à elles-mêmes si longtemps.

Bon, évidemment, l'intention pédagogique de tout cela était de leur apprendre à développer leur créativité pour lutter contre l'ennui et à développer leurs habiletés sociales pour gérer des microconflits entre soeurs (mon Dieu, je devrais faire de l'ordinateur plus souvent...). Sans blague, mon intention était uniquement égoïste et personnelle : finir mon manuscrit pour l'envoyer à l'éditeur.

Enfin, comme la culpabilité me rongeait, lorsque j'ai eu terminé, plutôt que de me verser un bon verre de vin et de trinquer avec moi-même (Julie étant chez elle) à notre futur succès, je suis allée voir Dynamite (dont l'énergie se rapproche davantage du nucléaire ces jours-ci, vivement le retour à la garderie et à la routine de dodo automnale) pour lui proposer de faire une activité ensemble.

J'en profite maintenant, car lorsque je serai une auteure célèbre, je n'aurai peut-être plus le temps... ;) Sans blague, on trouve toujours du temps pour ce qui est important, non ? La famille, mais aussi le travail, les loisirs... Mais parfois, l'équilibre se crée dans un laps de temps plus long qu'une simple journée. Ainsi, on profite de l'été pour les loisirs et la famille, et le travail reprend une place plus importante à l'autome, mais au bout du compte, l'année a été équilibrée...

Souhaitons que 2010 soit l'année où le succès littéraire fera partie de notre équation d'équilibre, à Julie et à moi, entre travail, écriture, famille, loisirs et temps pour soi...

Alors, maintenant que PapaRelax est arrivé à la maison et s'occupe du souper, je peux véritablement trinquer au futur succès du livre Imparfaite, et alors ?
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Comment apprécier son chez-soi ?

Publié par Anik le lundi, août 03, 2009 0 bouteilles à la mer...
C'est simple, créez un contraste.

Dans mon cas, j'ai opté pour la location d'un petit appartement sur le bord de la plage. Retenez PETIT, c'est le mot clé, parce qu'en louant à la dernière minute, bien c'est ce que l'on risque de trouver. Il faut croire que j'avais un espoir fou que mon mari s'occupe de planifier les vacances pour avoir attendu ainsi avant de faire des réservations... On peut toujours rêver, surtout quand le monsieur en question adore être au sec et à la climatisation et ne ressent nullement le besoin d'aller ailleurs, encore moins sur une plage.

Bon, revenons au vif du sujet. Pendant ma semaine de vacances, nous avons vécu à 5 dans l'équivalent d'un deux pièces + salle de bain (miniature, il va sans dire). L'ensemble de l'appartement était plus petit que mon salon à lui seul à la maison, alors vous commencez à constater le principe du contraste, je crois...

Les trois filles ont dormi dans le salon de l'appartement, nous empêchant d'écouter la télévision en soirée (une chance que j'ai un enregistreur pour ne pas manquer Beautés désespérées...).

Le comptoir de la cuisine avait 20 centimètres de large. Aucune exagération ici, la vérité toute crue... (ça me fait penser, vous irez voir ce film : idéal pour une sortie estivale en couple ou entre amies). Je devais évidemment faire ma vaisselle au fur et à mesure (surtout que l'on disposait de 6 assiettes, bols et verres et de 2 poêles et 2 chaudrons).

De plus, les heures de gloire de mon matelas étaient définitivement derrière lui (j'ai eu l'impression de dormir penchée sur le côté même si j'étais en théorie sur le dos).

Bref, c'était la vie à sa plus simple expression (d'accord, j'entends les puristes qui me diront que dans une cabane en Afrique, on est moins équipé, mais bon, comparons à ce qui se passe en Occident, voulez-vous ?)...

Avec le contenu de mes valises (donc un pourcentage relativement faible de nos garde-robes) et quelques objets de loisirs (des livres, casse-tête, crayons/papiers, ballon et objets pour jouer dans le sable), nous avons malgré tout passé une semaine fantastique (et Dieu que le ménage se fait vite, dans un 2 1/2).

Alors, pourquoi ai-je besoin d'une grande maison ? Quand je suis revenue ici, j'avais l'impression de vivre dans un immense château (mais tout est relatif, vous devriez voir la grandeur des maisons dans les banlieues de Toronto...). Mais encore là, je ne pense pas que ce soit vraiment la grandeur des pièces qui soit en cause, mais la quantité d'objets que l'on se procure...

Saviez-vous que l'on utilise habituellement seulement 20% de nos possessions, 80 % du temps ? Cela veut dire que la plupart de nos choses (80 %) ne sont utiles que 20% du temps. Alors, pourquoi ne pas s'en défaire ?

Essayez de vous départir de quelques objets, vous verrez comment cela fait du bien. Si vous n'arrivez pas à donner vos objets personnels, faites le tri dans ceux, sûrement trop nombreux, de vos enfants. Idéalement, attendez qu'ils dorment (un peu traitre, mais tellement plus efficace), ou proposez-leur de vendre les jouets qu'ils n'utilisent plus dans une vente de garage, comme la saison bat son plein, et de garder l'argent ainsi amassé pour eux. Cela pourrait être tentant et libérer de l'espace...
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