Le calme... après la tempête?

Publié par Anik le lundi, novembre 30, 2009 9 bouteilles à la mer...
Ce matin, ma pelouse est couverte de neige... La première de l'année. Pour la femme estivale que je suis, cette première neige n'est pas nécessairement une partie de plaisir, un don du ciel... Mais, chose certaine, cette neige m'inspire un petit quiz amusant que je vous propose de réaliser de ce pas :


Êtes-vous calme malgré les tempêtes ? 

Répondez au questionnaire et vous le saurez bien vite...

1. Vous vous levez, un lundi matin, et apercevez la première neige qui recouvre le sol. Quelle est votre réaction ?
a) Vous courrez dehors en bobettes pour lancer votre première boule de neige de l'année sur la maison de votre voisin le plus désagréable (bref, vous êtes aux anges!)
b) Vous sourcillez, mais sachant que les manteaux et accessoires hivernaux sont bien accessibles, vous vous dites que tout ira bien (bref, vous êtes plutôt neutre)
c) Vous cherchez en jurant les mitaines, tuques et bottes d'hiver, au travers des maillots de bain et des sandales que vous n'avez pas encore rangées (bref, vous détestez l'hiver, et il arrive toujours trop tôt).

2. C'est le temps d'habiller les enfants, c'est-à-dire leur mettre tout l'attirail : manteau, salopette, mitaines, tuques, cache-cou... Comment procédez-vous ?
a) Vous habillez les enfants en chantant Jingle Bells, et en 3 minutes, le tour est joué (bref, c'est un pet!)
b) Vous avez un peu de difficulté à rentrer les petits doigts dans les bons trous, à mettre les petits pieds dans les bottes. Vous suez un peu, mais vous y arrivez sans perdre votre calme (bref, c'est un défi que vous pouvez relever)
c) Les enfants pleurent et lancent leurs mitaines et bottes. Après une chaude lutte, quelques menaces ou promesses, vous arrivez finalement à habiller tout le monde. Vous n'avez pas besoin de mettre de manteau tellement vous avez chaud... (bref,  vous comptez combien de jours il reste avant la fin de l'hiver... Plus que 120!!!)

3. Samedi PM. Les enfants réclament d'aller jouer dehors. Que répondez-vous ? 
a) Vous êtes la première habillée. Vous êtes si heureuse que vous faites l'ange au sol... (bref, la neige est votre meilleure amie!)
b) Vous acceptez et vous sortez avec les enfants. Vous les surveillez en songeant à un bon bain chaud (bref, ça va, mais ce n'est pas la joie!)
c) Vous dites aux enfants d'y aller seuls, car vous allez leur préparer un bon chocolat chaud pendant ce temps (moi, sortir dehors ? Jamais!)

4. Il y a eu du verglas pendant la nuit. Une couche dure et épaisse de glace recouvre votre voiture. Comment réagissez-vous lorsque vous sortez pour prendre l'auto ? 
a) Vos biceps sont habitués de déglacer l'auto... Vous vous amusez même à tracer des dessins dans la glace (bref, rien pour vous faire perdre patience)...
b) Vous sortez 5 minutes plus tôt pour faire chauffer le véhicule et vous déglacez avec une mine neutre, en pensant à ce que vous mangerez pour souper.
c) vous maudissez le ciel de vivre au Québec, de mesurer 5 pieds 2 et d'avoir une méga grosse Dodge Caravan à déglacer. Vous sacrez ouvertement et jurez de partir dans le Sud à la première occasion (d'accord, un peu personnel comme exemple, mais choisissez cette réponse si vous préférez vous faire réparer une carie que de déglacez votre véhicule).

Maintenant, faites vos calculs.

Vous avez obtenu une majorité de A.
Vous adorez l'hiver et l'hiver vous adore ! Félicitations, vous venez de remporter 120 jours de température froide et glaciale pendant lesquels vous serez d'un calme à toute épreuve.

Vous avez obtenu une majorité de B.
L'hiver ne vous impressionne pas. Vous passez au travers comme vous faites votre lavage. C'est une obligation, un moment à passer. Mais cela ne vous met dans aucun état en particulier.

Vous avez obtenu une majorité de C.
Vous détestez l'hiver. Cette saison vous fait perdre votre calme à sa seule mention. Toutes les techniques de relaxation sont vaines pour vous aider à apprécier cette saison... Mais ne vous inquiétez pas, IEA est là pour vous aider à passer à travers la saison froide !

N'hésitez pas à partager vos résultats avec nous! A+
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Comment avoir une confiance aveugle en la vie - Épisode 2

Publié par Imparfaite-et-alors le samedi, novembre 28, 2009 7 bouteilles à la mer...
Cette semaine, j'ai mené ma barque en solo... PapaRelax étant à Paris, j'ai assuré seule la gestion de ma PME (Petite Maisonnée d'Enfants). Et ça s'est assez bien passé, sauf mercredi, pour mon 5 à 7... Mais enfin, hier soir, je me suis dit : pourquoi ne pas terminer la semaine en beauté ? Et quoi de plus beau qu'un trio McDo ? Direction : Royaume du Fast-food... L'intention ? Pouvoir lire tranquille dans un environnement serein pendant que mes filles allaient s'amuser dans les grands jeux.

Or, il s'est avéré que ma confiance en la vie était trop élevée... Pourquoi ?

  1. Parce qu'il y avait quelques enfants particulièrement criards dans les jeux... et leurs parents les laissent hurler sans intervenir (ou en leur criant après encore plus fort) - Adieu environnement serein... Je ne pouvais même pas entendre la musique d'ascenseur qui fait une ambiance du tonnerre dans la salle de jeux.
  2. Parce qu'AngeCornue a décidé qu'elle ne voulait pas jouer dans les jeux, mais plutôt rester avec Maman. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai de la difficulté à lire tranquille avec un bambin de presque 2 ans qui grouille sur mes genoux... (et qui veut m'arracher mon livre).

Ainsi donc, c'était tant pis pour la lecture... Je me suis donc dit, de retour à la maison : pourquoi ne pas mettre AngeCornue dans le bain, et lire tranquillement à côté d'elle ?

Et encore une fois, j'ai eu trop confiance en la vie... Pourquoi ?

  1. Parce qu'AngeCornue a la fâcheuse habitude de faire caca après le souper
  2. Parce que je n'ai pas écouté les signaux annonciateurs d'une méga-cargaison :

AngeCornue, enjouée et se tortillant un peu - Caca, caca...

Maman, trop zen - As-tu envie de caca ?

AngeCornue, catégorique - Non. Pas caca... Caca, caca...

Maman, encore zen en confiante - T'es sure bébé? As-tu un caca dans tes fesses ?

AngeCornue, pétant allégrement - Non, pas caca

Maman, voulant désespérément lire son livre et ne se fiant absolument pas à son intuition ou à son expérience de maman de 3 enfants - Il n'y a pas de caca dans tes fesses ?

AngeCornue, convaincante comme un politicien qui fait des promesses électorales - Non, pas caca.

Alors, j'ai continué à lire une ou deux pages, puis j'ai entendu deux ploucs... Hum, son vraiment pas très encourageant... Je m'approche du bain. Et je vois là non pas une, mais 4 grosses crottes bien brunes, d'apparence foireuse...

Maman, un peu paniquée - Bouge pas, je vais chercher un bol!

Ange cornue demeure sur place, jusqu'à ce que je revienne. Me voyant approcher, elle bouge... et pile sur l'une des crottes ! Merde ! C'est le cas de le dire... Le fameux étron s'écrase dans le fond de la baignoire remplie de jouets... Je vais à la pêche pour attraper les autres masses brunes flottantes, puis je ramasse les restes écrasés afin qu'il termine leur vie dans la toilette plutôt que dans une couche...

Ouin, bien décidément, je n'étais pas due pour lire hier...
Ainsi va la vie! Mais je continue de lui faire confiance, aveugle ou pas... ;)
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Correspondance: Les défis d'une maman solo dans un 5 à 7

Publié par Imparfaite-et-alors le jeudi, novembre 26, 2009 5 bouteilles à la mer...
Anik survivra-t-elle au voyage d’affaires de PapaRelax? ---

De : Anik ---
Envoyé : 26 novembre 2009 ---
À : Julie ---
Objet : Les défis d’une maman solo dans un 5 à 7 ---

Salut Julie!

Je suis en plein dans ma semaine monoparentale… Depuis lundi, je gère le fort toute seule… Jusqu'à maintenant, c'était bien. Je n'ai pas lésiné sur les dépenses : petite gardienne lundi (badminton), mardi (souper) et mercredi (encore badminton)… Ce qui m’a permis de me sauver d’une routine du dodo. Mais hier, je t'avoue que mon 5 à 7 m'a un peu fait perdre les pédales…

Défi #1, les incontournables
Philosophe avait un cours de piano à 17h00. Pendant ce temps, j’étais allée faire une balade jusqu'à la SAQ (Société des Alcool du Québec), je n'avais plus de vin pour passer à travers de ma semaine! Hihi! J'exagère un peu, mais tout de même, un bon verre de vin de temps à autre, ça détend! Angecornue s’est débattue comme un diable pour que je ne la mette pas dans le carrosse. Une fois revenues au cours de musique, elle a chialé pour repartir avec tous les livres de la place et j'ai dû lui arracher des mains… Bébé sous le bras, les livres de musique de ma grande dans les mains, deux doudous, ma sacoche et me voilà tentant de descendre les escaliers à pique… J'avais chaud !

Défi #2, le siège d’auto
Arrivée à l'auto, AngeCornue n’a rien voulu savoir de s'asseoir : autre bataille s’est amorcée…

Défi #3, le souper
On est enfin parvenues à la maison. Évidemment, le souper n'était pas prêt, mais j'avais un pâté chinois à réchauffer… J'ai eu de la chance, tout le monde en a mangé ! Mais AngeCornue avait quand même décidé de faire sa difficile à la moitié de l'assiette. Bataille numéro 487 de la journée… Vive le « terrible 2 » !

Défi #4, le tutti quanti
Au travers de tout cela, j'ai préparé le lunch de Philosophe et essuyé les fesses de Dynamite qui criait à tue-tête qu'elle avait fait vous savez quoi… J’ai aussi préparé les desserts, fait bouillir de la cannelle pour parfumer la maison (Philosophe avait fait des œufs à la coque, elle adore! Mais Dieu que ça pue!). J’ai répondu au téléphone, fait la vaisselle et parlé un peu avec une copine. J’ai mis la chaîne BébéTV pour Angecornue puis me suis dit qu'il fallait bien que je lave les enfants… Hummmm… Et que je prépare mes affaires pour le badminton… Et que je réponde à un courriel urgent… Et je me peigne les cheveux (tiens donc, j'avais oublié depuis le matin)… Bref, méchant mercredi…

Alors, la monoparentalité avec un « terrible 2 » et trois enfants, pas jojo… Mes hommages à celles qui y arrivent avec le sourire (ou du moins, un semblant d'équilibre). Mais bon, demain ce sera plus relax… Morale de l'histoire : les cours parascolaires, je prends une pause en janvier. Je cours trop… Tant pis pour la stimulation des enfants, vive la relaxation !

Sur ce, a+

Anik

Julie répond à Anik

De : Julie
Envoyé : 26 novembre 2009
À : Anik
Objet : RE : Les défis d’une maman solo dans un 5 à 7

Mes hommages, Anik.

Serais-tu en train de perdre tes gains en zénitude? Ouf! Ce n’est pas simple mais il faut respirer par le nez sans quoi tu risques de mettre tes trois filles dans une boîte pour un aller-simple, direction Paris. C’est PapaRelax qui serait vachement surpris!

C’est drôle, j’ai aussi volé en solo lundi et hier soir. Le même scénario se répétera samedi. PapaZen est fort occupé ces temps-ci. Un match important du Canadien au Centre Bell (quel homme résiste à cela?). Un comité de parents (devrais-je bientôt l’appeler PapaZélé?). Et un souper de pool de hockey (à chacun ses loisirs!)…Tout finit par s'équilibrer: j'ai pris plusieurs "Air lousses *" pour le travail et IEA dernièrement, c'est à son tour maintenant!

Bien que chaque matin de cette semaine, j’ai pris les nerfs parce que notre routine allait tout croche, chaque soir où j’étais seule, tout s’est passé sans anicroche.

Soir 1. Camping au salon sur un matelas pneumatique. On s’est endormies toutes les trois bien collées. J’ai poussé l’audace jusqu’à faire un premier « Lundi merci » avec elles!

Soir 2. Barbotage du trio dans le bain avec de la mousse. On a pris un dessert fruité et ils ont fait des jeux libres au salon.

Soir 3. Soirée cinéma-pyjama? Chocolat chaud? Je sens que je vais filer pour une activité bien relax. Et je prendrai une sangria à notre succès en repensant à l’entrevue radio que tu donneras pour IEA vendredi matin.

Inspire. Expire. Je t’envoie des ondes.

Julie

P-S. Les cours de danse des filles sont annulés depuis plusieurs semaines en raison d’une grève à la ville. On est tellement plus zen depuis qu’on ne court plus pour y aller. Moi aussi, je me questionne sur la pertinence des activités culturelles dans notre horaire familial…
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Comment prouver sa «zénitude» ?

Publié par Anik le lundi, novembre 23, 2009 10 bouteilles à la mer...
Ça y est ! Anik imparfaite a entamé d'autres procédures judiciaires dernièrement... En effet, elle poursuit un journaliste effronté ayant osé affirmer, dans un journal à potin, qu'elle n'était pas calme... Lundi matin, 8h30, les deux partis s'affrontent dans une bataille qui s'annonce sans merci... Anik imparfaite, malgré sa déconfiture lors de sa dernière présence en cours contre le fameux Snooze, est confiante de remporter cette fois-ci.

Le juge invite l'avocat d'Anik à faire l'entrée en la matière.

Avocat sympathique (mais fort coûteux) - Juge Plus-que-parfait, mesdames, messieurs du jury, ma cliente, Anik imparfaite, poursuit Journaliste Véreux pour diffamation. En effet, Véreux a affirmé, dans un article du journal Écho Artiste, que, et je cite : « Anik imparfaite ne maîtrise aucunement son calme. Elle grimpe dans les rideaux pour un oui ou pour un non. » Or, Anik imparfaite est maintenant d'un calme exemplaire qui mérite d'être reconnu. Ma cliente exige donc que Journaliste Véreux se rétracte et que des dommages et intérêts soient versés.

Juge Plus-que-parfait, d'une neutralité à faire peur - Très bien. J'invite donc l'avocat de la défense à interroger madame Anik Imparfaite, afin de déterminer si madame est bel et bien aussi calme qu'elle l'entend...

Avocat de la défense, avec un air sournois - Madame Anik, le 6 novembre dernier, ne vous êtes-vous pas présentée à la clinique sans rendez-vous pour attendre plus de deux heures afin de voir le médecin ?

Anik, d'un calme exemplaire - Oui, tout à fait.

Avocat de la défense, sûr de lui - On connaît votre impatience légendaire...

Juge Plus-que-parfait - Avocat de la défense, veuillez vous en tenir aux faits et éviter les jugements sur la personnalité de madame Anik.

Avocat de la défense, savourant à l'avance son point, sachant de source sûre qu'Anik déteste attendre chez le médecin - Dites-moi, comment avez-vous réagi à cette longue attente ?

Anik imparfaite, toujours aussi calme - Eh bien! J'ai amené mon petit kit de survie pour distraire AngeCornue, et j'ai discuté avec de sympathiques femmes... J'ai même laissé passer une dame devant moi. L'attente a été agréable, je le jure.

Avocat de la défense, un peu moins fendant mais ayant plus d'un tour dans son sac - Madame Anik, vous avez affirmé publiquement, lors d'une de vos soirées de badminton, avoir pilé dans une substance fécale. Comment avez-vous réagi lors de cet événement ?

Anik imparfaite, souriant au souvenir de cette anecdote juteuse, c'est le cas de le dire... - Oui, la semaine dernière AngeCornue a décidé de faire « caca », pardonnez-moi l'expression, après être sortie du bain, mais tout juste avant que je ne lui mette une nouvelle couche... Je l'avoue, je me suis quand même exclamée « Oh! merde ! » en voyant le petit tas en question sur le plancher de la salle de bain, mais j'ai vite repris mes esprits... Je suis allée porter AngeCornue à sa chambre pour lui essuyer le popotin et lui mettre une couche. Mais en sortant de la chambre, j'ai pilé dans quelque chose de chaud et de mou... C'est qu'AngeCornue avait un restant de sa précieuse livraison entre les fesses et que ce petit colis gisait par terre, camouflé sur mon plancher brun... Je ne l'ai pas vu, et j'ai pilé dedans, pieds nus...

Avocat tout aussi véreux que le journaliste qu'il représente, savourant sa victoire - Et comment avez-vous réagi, à ce moment ?

Anik, heureuse de ce qu'elle s'apprête à affirmer - Eh bien, cher avocat, je me suis tout simplement essuyée en me disant que je gagnerais sûrement mes parties de badminton de la soirée, comme j'avais de la merde...


Avocat, un peu déconfit, mais sortant sa dernière carte du jeu - Et ce week-end, après votre première présence au Salon du livre, n'est-il pas vrai que vous avez mangé au McDonald's ? Que s'est-il passé ?

Anik, l'estomac à l'envers mais les papilles salivant au souvenir de ce repas - Oui, Julie, sa famille et moi sommes allés au McDo, à Montréal. J'ai choisi une file, et comme à mon habitude, j'ai pris la pire d'entre elles. Le caissier, qui ne va sûrement pas mourir d'une crise cardiaque, je peux vous le garantir, a pris 35 minutes pour servir 6 clients. Je suis donc demeurée de 14h10 à 14h45 en attente pour recevoir mon fameux trio...

Avocat, certain de tenir la victoire entre ses mains - Et quelle fut votre réaction, madame Anik ?

Anik, fière d'elle-même - Bien, c'est certain qu'il m'est venu à l'esprit d'aller carrément derrière le comptoir pour donner un coup de main (ou de pied) au jeune caissier. Vous savez, j'ai déjà travaillé dans un McDo durant ma jeunesse... Mais je suis demeurée d'un calme exemplaire et j'en ai profité pour discuter avec une sympathique cliente qui était devant moi dans la file, et avec PapaZen, toujours aussi zen...

Avocat, plutôt déçu de sa performance, mais se consolant en pensant à l'énormité de ses gages pour cette poursuite - Très bien, je n'ai pas d'autres questions.

Juge-Plus-que-Parfait - Très bien, alors je demanderais au jury de délibérer.

Les membres du jury se lèvent et reviennent à peine quelques minutes plus tard dans la salle d'audience.

Juge-Plus-que-Parfait - Quel est le verdict ?

Membre du jury - Nous déclarons Journaliste Véreux coupable de diffamation. Il est clair que Madame Anik Imparfaite est de plus en plus calme... Bien que quelques-unes de ses remarques laissent penser qu'elle pourrait s'impatienter, nous considérons que ses réactions relèvent davantage du calme que de l'impatience la plus chronique.

Juge-Plus-que-Parfait, très sérieux - Je condamne donc Journaliste Véreux à se rétracter dans un nouvel article. Et je le condamne à verser la somme de 240 $ à Anik imparfaite, que celle-ci devra utiliser pour payer trois massages aux pierres chaudes, question de garder ses bonnes habitudes de calme et de temps pour elle.

Anik Imparfaite jubile ! En plus d'être fière de son calme, elle pourra se payer du bon temps !
La vie est belle, surtout quand on se débarrasse, lentement mais sûrement, de ses travers...

Quels sont les travers contre lesquels vous luttez, présentement ou depuis longtemps ? Partagez si ça vous dit!
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Comment savoir si votre enfant fait de la fièvre?

Publié par Julie le dimanche, novembre 22, 2009 11 bouteilles à la mer...
Après la saison des allergies, c'est la saison des rhumes. Après les rhumes, c'est autour de la saison de la grippe. À l'école ou à la garderie, les microbes se livrent à leur activité favorite: faire ami ami avec vos petits trésors.

Pour ma part, j'oublie toujours une foule de trucs. Je n'ai pas la mémoire photographique d'Anik, ni sa mémoire des chiffres. Je n'ai pas la mémoire des capitales ou des trajets en voiture comme PapaZen. Je n'ai pas la mémoire de mon propre horaire (alors imaginez celui des autres!). Je n'ai pas la mémoire des dates, des combinaisons de cadenas ni des numéros de téléphone. Et je ne me rappelle jamais quel temps il faisait hier (imaginez alors mon habileté à en discourir au téléphone!). Par contre, j'ai bien quelques connaissances de base utiles dans la vie de tous les jours comme: les noms de toutes les personnes que je peux consulter quand j'ai une question, les raccourcis clavier, les quatre groupes alimentaires et les numéros des crayons Prismacolor (!? rien à faire, c'est très bien ancré) .

Comment savoir si votre enfant fait de la fièvre, donc? J'y viens, j'y viens.

Considérant toutes ces informations peu flatteuses sur la qualité de ma mémoire, comment voulez-vous que je me rappelle à quel degré précisément, Celsius ou Fahrenheit, dans les foufounes, sous les aisselles ou dans la bouche, mes enfants font vraiment de la température?

Oui, "comment?" me demanderez-vous? Car c'est beaucoup trop d'informations pour moi.

Habituellement, lorsque mes enfants vomissent partout, qu'ils toussent à déranger le voisin, qu'ils se plaignent de maux de ventre ou que pend à leur nez une longue coulisse verdâtre, je donne un coup de fil à mes beaux-parents, tous deux infirmiers. Je leur donne le chiffre exact sur le thermomètre, où je l'ai placé et ils me disent ce que je dois faire. Toutefois, cette semaine, la crise a dû survenir trop tôt en matinée, je n'ai pas pu les joindre. Devant mon insuccès à les questionner une énième fois sur le même sujet, j'ai décidé d'utiliser mes vieux réflexes de questionner Google.

Qui m'a répondu? Tout d'abord le Collège des médecins de famille du Canada avec des illustrations datant des années 50 et détaillant "certaines suggestions sur la façon de prendre la température de votre enfant" (trop explicite pour moi, quand même!). Mais comme j'avais besoin du degré, je me suis tournée vers le CHEO, un hôpital pour enfants affilié à l'université d'Ottawa en Ontario.

Et que m'a-t-on répondu? Le DEGRÉ précis! En fait, les degrés car, je ne sais pas par chez vous, mais mes enfants ont leurs "endroits" fétiches pour faire prendre leur température! Foufounes, aisselles, bouche. Celcius, Fahrenheit. Tous les degrés y étaient! En prime, je sais maintenant qu'il y a une fièvre basse, moyenne et élevée. Et même auquel de ces trois types de fièvre il faut administrer le médicament.

Si j'avais su cette information plus tôt, j'aurais assurément fait une réponse plus intelligente à PapaZen lorsqu'il m'a demandé:
  • - Es-tu certaine qu'elle ne fait pas de fièvre, GrandeSoeur? Je n'ai pas envie d'attendre six heures à la clinique médicale d'urgence pour me faire dire que je devrais aller à la clinique de grippe...
  • - Ben non, mon pitou, tu vois, elle n'est même pas chaude. Pourquoi ils t'enverraient à la clinique de grippe?

Je vous promets que si vous gardez cette page dans vos favoris, vous, vos enfants et votre couple se porteront mieux!
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Comment succomber à la tentation?

Publié par Imparfaite-et-alors le jeudi, novembre 19, 2009 7 bouteilles à la mer...
Vous voulez développer vos petites imMÈREfections? Vous êtes de celles qui attendent depuis plusieurs semaines la sortie du livre Imparfaite, et alors? pour découvrir les trucs qui vous permettront de tourner les coins ronds? Vous vous demandez quelle est, au juste, la différence entre notre blogue et notre bouquin?

Notre billet d'aujourd'hui saura vous réjouir car il vous en présente un extrait!

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Comment faire un mea culpa?

Publié par Julie le mardi, novembre 17, 2009 9 bouteilles à la mer...
Je vous ai fait ma confession un peu plus tôt cette semaine. Maintenant, il est trop tard pour me défiler... même si ce n'est pas l'envie qui manque.

Le pire, c'est que j'ai honte pour vrai. J'ai rougi dès que j'ai pris conscience de ma première phôte. Et je suis passée au bourgogne quand PapaZen m'a souligné la seconde.

Je cesse de vous faire languir et je me dévoile... ouch. Je vous jure que ça fait mal!

Voyez-vous, depuis que j'ai appris à former mes lettres, j'ai toujours trouvé important de bien communiquer et d'écrire sans faute. À l'école, je me tournais les pouces dans les dictées. Je me débarrassais aussi d'un seul coup de toutes les pages d'homophones et de conjugaisons des cahiers d'exercices. Je maîtrise la grammaire mieux que la moyenne. Je restructure assez facilement les textes de mes collègues pour mieux faire passer leur message. J'ai du plaisir à lire toutes les suggestions d'Antidote, mon logiciel préféré. Je peaufine jusqu'à trouver le mot juste (imaginez le désespoir d'Anik!). Bref, l'écriture et les exercices de style me passionnent... depuis longtemps!

Couplez tout cela avec mes tendances perfectionnistes sur lesquelles vous savez maintenant à peu près tout, et vous pourrez probablement (et assez aisément!) imaginer ma déconfiture, lorsque j'ai vu de mes yeux vu, ces deux coquilles ignobles imprimées en 4000 exemplaires!

Si on dit qu'il n'arrive rien pour rien. Je me dis qu'il doit y avoir une raison. Mais je vous avoue qu'elle m'échappe à ce jour. Comment se fait-il que ces deux fautes aient échappé au travail consciencieux d'une bonne réviseure linguistique, à celui de ma soeur qui a relu notre document en entier, à mes yeux de lynx et la vigilance d'Anik (qui, je vous le rappelle, s'est exprimée comme une charretière en disant "@#$?&*, comment ça a pu arriver Julie?") ? Mystère et boule de gomme!

Voici donc ma confession libellée à la IEA? :
Le 19 octobre 2009, très exactement, j'ai été imparfaite (et je ne suis vraiment pas fière de l'être), j'ai appuyé trop vite sur "envoyer" et j'ai expédié un courriel à Anik contenant deux phôtes magistrales (et pourtant soulignées en ROUGE dans mon logiciel de traitement de texte!). Un mois plus tard, je vous partage donc cet apprentissage dont je me serais bien passé: quand je cherche les bons mots pour dire merci, j'en perds mon français! IEA?

Me pardonnerez-vous?
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Comment commander une vie parfaite ?

Publié par Imparfaite-et-alors le mardi, novembre 17, 2009 6 bouteilles à la mer...
J’ai reçu, fin octobre, un nouveau catalogue de produits. Pour la femme que je suis qui déteste le magasinage, c’était une fort belle occasion de me gâter. Comme c’était mon anniversaire, début novembre, l’occasion m’apparaissait encore plus idéale. Alors, j’ai composé le 1-800-POU-RMOI, et voici ce qui s’est passé.

Service à la clientèle, voix féminine et enrouée (sûrement un début de grippe A…)
– Bonjour, mon nom est Pierrette, comment puis-je vous aider ?

Anik imparfaite, enjouée – Oui, je voudrais placer une commande.

Pierrette, à peine sympathique – Très bien, je vous écoute.

Anik, feuilletant le catalogue – Oui, alors je souhaite le produit C145-6. Il s’agit d’une journée de relaxation.

Pierrette
– Oui, quelle grandeur ?

Anik, sentant qu’elle exagère un peu – Je vais prendre grandeur 6 (pour 6 heures).

Pierrette
– Et quelle option souhaitez-vous : seule ou accompagnée ?

Anik, enthousiaste – Je veux une journée tranquille, seule avec moi-même.

Pierrette, expéditive – Très bien, c’est noté. Autre chose ?

Anik – Oui, je prendrai le R2240-7 : soirée de fête au restaurant.

Pierrette – Très bien, souhaitez-vous des options ?

Anik, assurée – Oui, je vais en prendre 3 : la G16 (petite Gardienne de 16 ans), la C2 (couple d’amis qui nous accompagne) et la V75 (vin en masse pour arroser la soirée).

Pierrette, notant le tout avec soin – Le prochain article ?

Anik, somme toute raisonnable – Cela va être tout…

Pierrette, sortant ses munitions de vendeuse – Cette semaine, la décoration de chambre est en promotion. Pour la modique somme de 249,95 $, vous aurez un nouveau nid douillet.

Anik, impossible à faire flancher – Non, je vous remercie, PapaRelax s’en est déjà occupé.

Pierrette, pas le moins du monde affectée – Très bien, alors le premier article vous sera livré le 6 novembre, et le second, le 7 novembre…

Je raccroche, heureuse de ce que j’ai commandé. Rien de mieux que soi-même pour s’assurer d’un anniversaire bien réussi.

______________________________
Le 5 novembre arriva… Plus qu’un dodo et j’allais recevoir ma livraison… Malheureusement, il semblerait qu’il y a ait eu un problème à la livraison, parce que :
  • Le 6 novembre, AngeCornue était fiévreuse (depuis la veille au soir) et j’ai passé ma journée de relaxation à la clinique, puis à m’occuper de bébé… En guise de relaxation, je me suis tapé une sieste de 2 heures (parce que je n’avais guère dormi de la nuit).
  • Le 7 novembre, j’ai annulé mon souper de fête au resto, parce que non pas une, mais deux de mes filles étaient malades…
En @$?#$!, j’ai appelé le service à la clientèle du catalogue 1-800-POU-RMOI, très fâchée…

Service à la clientèle
– Ici Pierrette, comment puis-je vous aider ?

Anik, d’attaque – Oui, j’ai commandé dernièrement les produits C145-6 et R2240-7. Or, je ne les ai pas reçus…

Pierrette, feignant d’être touchée – Je suis vraiment désolée, madame. Souhaitez-vous que je vous les réachemine ?

Anik
– Bien, comme ma fête est passée maintenant, il est un peu tard… Franchement, quelle idée de m’envoyer la H1N1 pour mon anniversaire ! Vous savez, madame, ma fête a été totalement gâchée !

Pierrette, sur le point de se laisser émouvoir - Laissez-moi réparer notre erreur. Je vous offre en cadeau un trois pour un : vous aurez droit à 3 jours de relaxation livrés à temps pour un long week-end… Je vous offre également un massage aux pierres chaudes pour la semaine prochaine. Est-ce que cela vous satisfait ?

Anik, heureuse de la tournure des événements – Oui, mais assurez-vous de ne pas faire d’erreur à la livraison, cette fois-ci…

Pierrette, confiante – Non, vous recevrez la livraison pour le vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22. Et le massage, pour le 26.

Anik, un sourire satisfait aux lèvres – Merci Pierrette, et inutile de me vendre vos serviettes ou vos oreillers en promotion, je suis déjà bien équipée!

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Ah, je vais me reprendre… Je ne vous dis pas tout de suite ce que je ferai ce week-end… Mais sachez que je reprends mon vendredi perdu cette semaine… Et je me permets une petite gâterie avec Julie samedi... et dimanche! Vous en saurez d'ailleurs bientôt davantage...

Et, comme j’aime bien ajouter des morales à mes histoires, bien voici celle qui accompagne ce récit :

Ne laissez jamais les imprévus vous empêcher d’avoir du temps pour vous… Si votre horaire est soudainement chargé de négatif, il n’en tient qu’à vous que ce soit momentané… Prenez une bonne respiration, plongez, puis vous referez surface bien assez vite… Suffit de ne pas se laisser abattre et de garder le sourire, non ?
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Confession d'une perfectionniste

Publié par Julie le dimanche, novembre 15, 2009 8 bouteilles à la mer...
Pour clore cette semaine sur le thème de l'imMÈREfection, je vous partagerai cet événement récent qui me tracasse depuis qu'il est survenu. J'ai longtemps hésité. Je me suis demandé ce que je devais faire. Garder le tout pour moi ou partager le secret? Je me demande encore lequel serait moins lourd à porter.

J'ai honte. J'ai commis l'irréparable. L'impardonnable.

Je me suis investie corps et âme dans mon projet de vie. Et je me suis fait avoir comme une débutante. J'ai tout gâché en commettant cette faute.

Tous mes amis seront surpris de ma bévue. Et c'est bien ce qui fait mon désespoir. Je suis consciencieuse et minutieuse. J'ai une rigueur sans pareil. Et pourtant, je suis humaine et j'ai eu un moment de faiblesse. Non seulement, je n'ai pas commis une faute. J'en ai commis deux! Et la même journée! Où avais-je la tête? J'ai craqué sous la pression. Je suis allée trop vite... Je n'ai pas réfléchi. Ce n'est pas moi...

PapaZen est atterré. "Je vais prendre le temps de digérer la chose. Mais je t'avoue que ce n'est pas fort..."

Mes filles me questionnent et ne comprennent pas les conséquences de mon acte.

Même sous les effluves paradisiaques de son sent-bon de la bonne humeur, Anik a été tellement surprise de ma révélation qu'elle a dit: "@#$?&*, comment ça a pu arriver Julie? Ça ne te ressemble tellement pas!"

Ma mère est sous le choc. Elle dit que ce n'est pas comme ça qu'elle m'a élevée.

Et pour couronner le tout, hier ma soeur y est allé d'un très peu empathique "Ouch, la soeur. Ça fait mal ça... Pourquoi ne m'as-tu pas demandé mon aide?".

Maintenant que je sais qu'il est trop tard et que je ne peux plus rien y changer, je suis remplie de remords. Les gens autour de moi le sauront. Je serai étiquetée. Jugée. Mais il me faut l'assumer.

Bien que j'aimerais retourner en arrière pour faire autrement, je vous demande si vous saurez faire preuve d'indulgence. Voire me pardonner. Je demeure une femme honnête, bien qu'imparfaite.

Voilà. Il fallait que je vous le dise. J'ai envie de vous laisser spéculer pendant un jour ou deux. Tiens, jusqu'au 17 novembre, jour où notre livre sera disponible en librairie et jour où ce que je veux cacher ne pourra plus être dissimulé. Peut-être m'attribuerez-vous des erreurs plus graves que celles que j'ai véritablement commises? Si c'est le cas, ça me remontera le moral...
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Comment être soi-même malgré tout ?

Publié par Anik le dimanche, novembre 15, 2009 5 bouteilles à la mer...
Cette semaine, une partie de mon véritable moi a enfin refait surface... Depuis deux ans, cette partie de moi étouffait... Mais je ne passais pas à l'acte, je me contentais de constater mon mal-être... N'ayez crainte, ce n'est pas si effroyable que cela paraît... Je ne suis ni affectée d'une double-personnalité, ni schizophrène... C'est simplement que depuis que je suis déménagée ici, en 2007, j'endurais une chambre à coucher beige (que je me plaisais à appeler beige malade) qui me faisait un effet vraiment bizarre. Chaque fois que j'entrais dans la pièce, je me sentais comme « pas à ma place », en désaccord avec moi-même, en quelque sorte. C'était comme si je dormais dans la chambre de quelqu'un d'autre (un peu le cas, considérant que c'est l'ancienne proprio qui avait choisi la couleur).

Mais je n'arrivais pas à me brancher sur la couleur à adopter. Voyez-vous, c'est que j'adore le rouge... Ça me stimule. Mais lisez tous les magazines de déco, et vous verrez que cette couleur est fortement déconseillée pour une chambre, car elle n'est pas propice à la relaxation. Alors, j'essayais de trouver une autre option, même si dans le fond de moi, c'est cette couleur qui me branchait.

Après de 2 ans de tergiversations, j'ai finalement lâché prise. Essayons le rouge, puis au pire, on repeinturera après... Alors, un beau rouge profond sur 3 murs, et un orange brûlé sur un mur... Résultat de la métamorphose : J'ADORE !

Maintenant, quand j'entre dans ma chambre, je me sens dans mon élément. Je me sens chez moi. Je me sens MOI ! Je suis contente de l'avoir fait...

Et cela m'amène à me poser quelques questions...

Pourquoi passer tant de temps à réfléchir plutôt qu'agir ? Pourquoi la peur de faire le mauvais choix est-elle si paralysante... Ne vaut-il pas mieux choisir que de garder un statuo quo insatisfaisant ?

Pourquoi ne pas écouter plus souvent sa petite voix intérieure, celle qui sait si bien ce qui est bon pour nous ?

Je me donne comme défi d'oser davantage, de passer à l'acte. Après tout, n'êtes-vous pas fière de vous quand vous posez une geste qui vous a demandé un certain effort ou qui n'est peut-être pas conforme à ce qui « devrait » être fait, mais dont les résultats sont concluants pour vous ?
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Comment avoir un caractère de !%$%?@ mais améliorer le tout ?

Publié par Anik le samedi, novembre 14, 2009 10 bouteilles à la mer...
Cette semaine, mes filles m'ont fait deux remarques qui, en plus de m'avoir fait vraiment rire, m'ont fait réfléchir à ce qu'elles perçoivent de mon caractère...

En faisant une promenade avec Dyamite, la petite me dit : « Tu sais maman, je t'aime toujours, même quand tu es tannée. »

Et Philosophe m'a offert pour mon anniversaire, la semaine passée, un « sent-bon » qu'elle a fabriqué et qui trône sur mon bureau. Elle m'a confié, candidement : « Hum... c'est vraiment une bonne idée que je t'aie donné ce sent-bon, tu ris beaucoup plus cette semaine ! »

C'est vrai que je suis particulièrement de bonne humeur, cette semaine...
Ce doit être le changement d'âge... Je suis transformée... et presque pas tannée... une patience d'ange (ou presque), c'est incroyable...

Je vais toucher du bois virtuel...
Et le moral, ça va de votre côté ?
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Naviguer sur le Web : le syndrome de la superwoman

Publié par Imparfaite-et-alors le samedi, novembre 14, 2009 3 bouteilles à la mer...
"Oui, oui, Anik, je me charge du Détour dans le Web imparfait de cette semaine. Ça va être facile!" ---

Je pensais que le syndrome de la superwoman était un concept très répandu dans les rayons de la bibliothèque virtuelle de ce cher Google... Et il me faut vous avouer que j'ai même dû patiner lorsque, pour inspirer GrandeSoeur à faire son dessin de cette semaine, j'ai tapé "Superwoman" dans Google images. (faites le test... vous verrez!).

Ne craignez rien, vous êtes entre bonnes mains. J'ai trouvé quelques trucs consistants. Bon... d'accord, un seul. Mais il est trrrrèèèèèès consistant.

www.stephaniemilot.com/E-BOOK.pdf
Une confériencière donne accès gratuitement à du matériel de formation. Dans ce document PDF, vous trouverez une foultitude de grandes questions qui activeront votre matière grise. (Anik, c'est vraiment ton genre...) Vous prenez vous pour Superwoman? C'est ce que l'exercice vous permettra de découvrir...
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Comment filer "cheap"?

Publié par Julie le jeudi, novembre 12, 2009 10 bouteilles à la mer...
Après avoir couru en tous sens pour optimiser chaque minute de notre temps depuis mon retour au travail; après avoir organisé notre horaire familial avec des algorithmes compliqués qui arriveraient à émouvoir notre comptable, j'avais sincèrement l'impression que PapaZen et moi faisions de notre mieux.

Malgré tout cela, il y a ma culpabilité qui réussit à atteindre des sommets encore plus élevés que notre montage de lessive. Quand ça? Quand la gardienne pense bien faire en nous confiant "J'ai remarqué que Frérot est le premier arrivé à la garderie le matin et un des derniers partis en fin de journée. Vous savez, c'est une grosse journée pour un bébé..."

Pour dire vrai, ça m'a tracassé toute la fin de semaine. La SuperWoman en moi a beau avoir la ferme conviction que nous faisons notre possible avec les contraintes que nous avons, elle s'est dit qu'on pourrait peut-être faire encore un peu plus. Ça me déchire d'aller porter les enfants si tôt au service de garde de l'école ou à la garderie mais, en même temps, je ne vois pas comment nous pourrions faire autrement. Je vous fais grâce de toutes les équations mathématiques que j'ai griffonnées, mais voici les (deux) grandes lignes de l'argumentaire que je n'ai pas fait à l'éducatrice de Frérot.
  • PapaZen travaille dès 7h30 le matin. Il a besoin d'un minimum de 8 heures pour faire la "run de lait" avec les 3 enfants qui doivent être reconduits à 3 endroits différents et enseigner des règles de grammaire toute la journée à ses élèves.
  • De mon côté, je me lève déjà à 4h45 et j'ai besoin d'un minimum de 10 heures pour: me rendre au boulot, coordonner un site Internet et revenir du travail.(qu'est-ce que vous voulez? il semble que j'aime ça compliqué...)
Souvent, même, je vous dirais que je réalise à quel point je suis chanceuse de partager la vie de PapaZen car il m'arriverait plus souvent qu'à mon tour de payer la pénalité pour les minutes de retard, si j'étais maman monoparentale. (cela dit, mes hommages à celles qui réussissent cet exploit).

Bref, même si j'étais contrariée du constat bien intentionné de l'éducatrice de Frérot, le doute s'est immiscé dans mon esprit. Et j'en suis venue à coucher sur papier un arbre de décision fort complexe. Je me suis dit que, peut-être, on pourrait, avec plus de bonne volonté, tel jour améliorer ce truc-ci et, tel autre, améliorer ce truc-là. Ainsi, Frérot pourrait passer quelques minutes de plus par jour à nous regarder préparer les repas où à faire du ménage...

Forte de ma nouvelle résolution, la première journée où j'ai réorganisé notre routine (et désorganisé mon horaire) pour que le petit passe un peu plus de temps avec moi, il m'est arrivé deux choses curieuses:
  1. Même si Frérot était pratiquement (encore) le seul enfant quand il est entré dans la garderie et qu'il en est sorti, il ne semblait pas plus perturbé (ou heureux) pour autant.
  2. Par contre, j'ai eu droit à une grande déception de PetiteSoeur. Les yeux pleins d'eau et la moue boudeuse, elle m'a dit "Mais maman! Tu arrives trop vite. Je n'ai même pas eu le temps de jouer dehors avec mes amis!"
Non, mais quel dilemme, vraiment!
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Comment faire vacciner sa famille en 7 étapes?

Publié par Julie le mercredi, novembre 11, 2009 7 bouteilles à la mer...
Acte 1, mi-octobre
LE DOUTE


Julie – On parle partout de la grippe H1N1 et des vaccins… Qu’est-ce que t’en penses toi?

PapaZen, lisant son journal – Je pense qu’on se fait tous vacciner…

Julie – Ah…

PapaZen, tournant sa page – Tu ne penses pas?

Julie – Non, je ne suis pas certaine. Ce n’est que la grippe après tout… Donner un vaccin qui n’a pas véritablement été testé… je suis loin d’être sûre…

PapaZen, rationnel – Ton argument ne tient pas. Chaque année, ils concoctent le vaccin pour la grippe de cette année. Ils n’ont jamais le temps de le tester…

Julie – Oui, mais il me semble que ça va trop vite et qu’il y a des risques d’erreur. Seulement le tiers des québécois prévoient se faire vacciner…

PapaZen – Bien moi, je dis qu’on devrait le faire…

Julie – Pourquoi?

PapaZen, tournant sa page – Pour la responsabilité sociale, tiens! …C’est vrai, le Canadien joue ce soir.

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Acte 2, fin octobre
L’ANGOISSE

Les filles, euphoriques – Maman!!! Tu es revenue!

Julie – Oui, c’était chouette ma réunion à Québec et j’ai pu dormir loooonnnnggttemps dans ma chambre d’hôtel!

PapaZen – Smack. Smack.

Julie – Je suis toute énervée… En conduisant, j’écoutais la radio. Un petit garçon de 13 ans est mort en Ontario. La grippe. Trente-six heures, tout était fini. Il est décédé dans les bras de son père. J’en ai des frissons.

PapaZen – Ouais, c’est pas drôle…

Julie – Si c’était pour créer la panique, c’est réussi. Je freak. On vac-ci-ne. J’ai une semaine de fou pour faire changement. J’sais même pas où il faut prendre les informations. Toi, le sais-tu?

PapaZen – Euh non.

GrandeSoeur – Tousse. Tousse. Tousse.

Julie – Ah non! Il ne manquait plus rien que ça! Tousse dans ton coude, ma puce, ok? C’est important.

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Acte 3, début novembre
L’INDIGNATION

PapaZen, parlant au téléphone avec ses parents et s’emportant tout à coup – C’est épouvantable. Laissez-moi vous dire que la station de télévision X et le journal Y font un très mauvais job!!! C’est de la propagande! Ils font exprès pour présenter des cas vécus pour créer un état de choc. Après ça, ils titrent en gros « Du calme!!! ». Ils sont imbéciles.

Julie, inquiète, après qu’il ait raccroché –Moi, j’angoisse carrément. Sais-tu où il faut se présenter pour recevoir des doses?

PapaZen – Euh non… Mais svp, ne bois pas dans mon verre.

Julie – Franchement! Je te signale qu’avec ce qui s’est passé entre nous ce matin, on a pas mal fait l’échange complet de nos microbes respectifs.

PapaZen, plongeant dans ses souvenirs – Hon… Je n’avais pas pensé à ça...

GrandeSoeur – Tousse. Tousse. Tousse. Maman, j’ai mal au ventre. Et regarde mes mains, elles sont toutes rouges...

Julie – Non, non, ma puce. Tu n’as pas mal au ventre. Pour tes mains, je vais te donner de la crème douce car elles sont irritées parce qu'on les lave trop souvent…Regarde, tu ne fais pas de fièvre. Ta toux va partir bientôt. C'est la grande forme, non?

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Acte 4, 7 novembre
LA PATIENCE

Julie, répondant au téléphone – Allô!

Ami – Salut Julie. Peux-tu confirmer à PapaZen que je serai chez vous à 4h00 demain matin pour aller faire la file pour avoir des coupons de vaccination?

Julie, reconnaissante – Merci! Je voyais ça comme une montagne. Je suis contente que vous y alliez tous les deux.

Ami – Pas de quoi!

À 4h00 du matin, PapaZen et Ami s’en vont faire la file avec leurs deux chaises de camping. Ils reviennent quelques heures plus tard, transis et affamés.

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Acte 5, 8 novembre en avant-midi
LA PRATIQUE GÉNÉRALE

Julie ayant attendu jusqu’à la dernière minute pour annoncer la terrible nouvelle – Les filles, c’est aujourd’hui que ça se passe.

Les filles, en chœur – Quoi donc?

Julie – Vous savez, il y a plein de petits amis qui sont malades en ce moment. Alors on va aller se faire donner une petite piqûre…

PetiteSoeur, confiante – Ah bon.

GrandeSoeur, affolée – J’AI PEUR!!!

Julie – Ma puce. Même AngeCornue et Dynamite ont attrapé la petite maladie. Tu ne voudrais pas être malade toi aussi, hein?

GrandeSoeur, désespérée – Non, mais ça me fait peur, maman.

Julie – Je le sais. C’est normal. Je n’aime pas les piqûres non plus. Mais on va se pratiquer et faire semblant, d’accord?

GrandeSoeur, à peine rassurée – OK.

Julie, munie d’une aiguille à repriser (!!), d’un tampon absorbé d’alcool se met à l’œuvre dans un jeu de rôle digne d’une école de théâtre – Bonjour ma petite demoiselle. Vous venez pour le vaccin.

PetiteSoeur, ravie – Ouais!!!

GrandeSoeur, tétanisée – Mouii…

Julie, modifiant sa voix – Alors, voici comment ça va se passer. Je vais nettoyer votre peau, comme ça. Ça va être froid. Puis vous allez regarder devant. Je vais pincer votre bras, puis dire «1, 2, 3 ça pique». En même temps, vous allez prendre une grande respiration et je vais vous piquer. Prêtes?

PetiteSoeur, souriante Ouais!!!

GrandeSoeur, effrayée – Mouii…

Julie – Un, deux, trois. Ça pique. C’est ça, respirez mesdemoiselles. C’est tout! On échange les rôles maintenant.

PetiteSoeur, enjouée – Ouais!!!

GrandeSoeur, à peine plus calme – Mouii…

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Acte 6, 8 novembre en après-midi
LA REPRÉSENTATION

Notre famille de 5 est entrée dans l’auditorium de l’hôpital où le maître de la cérémonie annonçait au micro le nom des familles à se mériter le privilège d’avoir des enfants grognons pendant 24h.

Julie – PapaZen, as-tu lu ça? Regarde la liste de tous les effets secondaires… Ça me donne la chair de poule.

PapaZen – Voyons, calme-toi. Ça va bien aller.

Julie – Paralysie Machin. Une chance sur un million… Ça a l’air grave.

PapaZen – Calme-toi. Tout va bien aller. Bon, c’est notre tour.

Infirmière – Bonjour!

Julie – Bonjour madame. Nous sommes prêts. (puis chuchotant) Mais je vous avoue que notre grande est plutôt nerveuse.

Infirmière – Merci de me l’avoir dit. Je vais commencer par elle et tenter de la rassurer.

GrandeSoeur, essayant de prendre sur elle et essuyant rageusement ses larmes derrière ses lunettes – Mais, maman, j’ai peur!!!

Julie, s’assoyant avec GrandeSoeur sur ses genoux – Je sais ma puce. Mais on va faire exactement comme on a pratiqué, d’accord?

Infirmière – GrandeSoeur, tu vas regarder maman dans les yeux. Puis à trois, tu vas souffler dans son toupet. Après ce sera tout. D’accord?

GrandeSoeur, les yeux pleins de larmes mais acquiesçant bravement – Moui…

Infirmière – Un, deux, trois, ça pique.

GrandeSoeur, respirant comme si elle allait accoucher – Fff. Fffff.

GrandeSoeur, yeux ébahis devant le spectacle de la maîtrise de sa soeur et ne tenant plus en place – À mon tour maintenant!!

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Acte 7, 8 novembre en après-midi
LA TOUCHE FINALE

PapaZen – Les filles, Frérot, je suis fier de vous!

Julie, tellement soulagée que tout cela soit derrière décidant d’utiliser le bon vieux truc d’Anik pour inciter sa progéniture à se dépasser Bravo les filles! Maman va vous donner des petits bonbons!

Les filles, dansant de joie – Ouais!!!

Frérot, n’y comprenant rien, surtout quand tous les enfants des alentours sont en larmes –

Julie, respirant librement à l'idée de ne pas attraper cette saloperie de grippe – Ça y est PapaZen. On peut recommencer à s’échanger nos ustensiles. On peut arrêter de se laver les mains. On peut même cracher par terre si on veut. Nous sommes immunisés!
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Julie passe au bistouri, comme elle l'avait promis

Publié par Julie le mardi, novembre 10, 2009 11 bouteilles à la mer...
À l’hôpital, autour d'une grande table ronde, les chirurgiens discutent du cas de Julie imparfaite, la désormais célèbre héroïne de la série IEA's Anatomy.---


Dr Webber – Voici notre prochain cas. Il s’agit d’une femme de 34 ans, mère de trois enfants et professionnelle. Atteinte du syndrome de la Superwoman, elle est admise de son plein gré. Dr Sheperd, vos recommandations?

Dr Sheperd – Merci Monsieur. Ma spécialité étant la neurochirurgie, je vous fais part de mes observations cliniques. La patiente est visiblement une femme très intelligente. À prime abord, son cerveau fonctionne très bien. J’estime que les difficultés de madame pourraient être reliées à des fonctions cérébrales trop actives. Les électro-encéphalogrammes démontrent que son cerveau travaille trop, de jour comme de nuit. Il faudrait le mettre au repos un certain temps afin de diminuer la charge émotive et le niveau de stress.

Dr Webber – Merci. Dre Torres, quelles sont vos observations?

Dre Torres – Au niveau orthopédique, la patiente a des membres en parfait état de marche. Au niveau physiologique, ses mains sont en bonne santé et ne l’empêchent en rien de faire cliqueter son clavier pour son blogue ou le site qu’elle coordonne. Ses membres supérieurs sont aussi pleinement fonctionnels. Cela lui permet de prendre ses enfants dans ses bras et de passer la balayeuse. Toutefois, je remarque que ses membres inférieurs sont légèrement atrophiés. Cette patiente aurait tout avantage à faire un peu plus d’exercices. Mon diagnostic : reprendre sa vie en main, cesser une fois pour toute d’en avoir plein les bras et prendre son pied.

Dr Webber – Merci Dr Torres. Dr Sloan?

Dr Sloan – Je suis chirurgien plastique et je ne vois pas en quoi mes compétences seraient utiles pour le cas de cette patiente. Elle est jeune, en bonne santé et assez jolie malgré ses cheveux blancs. Par contre, puisqu’elle a porté trois enfants et que sa peau ne bénéficie pas d’une élasticité exemplaire, je suggère un léger redrapage au niveau du ventre afin de réduire l’apparence disgracieuse des vergetures qui la complexent. Cela lui permettra assurément d’être mieux dans sa peau.

Dr Webber – Parfait. Dr Hunt?

Dr Hunt – Cette patiente ne semble pas atteinte d’un traumatisme particulier. Et ce, même si elle vit sa vie intensément et que tout lui semble une urgence. Mes recommandations sont simples : puisque cette femme a toutes les prédispositions à prendre les défis au sérieux et a y donner tout ce qu’elle a, elle doit apprendre à en faire moins. Ne pas s’en mettre trop sur les épaules, cesser d’avoir autant de cœur au ventre pour les trucs inutiles, voilà ce qui est important pour elle. Elle réussira ainsi à donner à sa vie un nouveau souffle et un nouveau sens.

Dr Webber – Merci. Dre Robbins?

Dre Robbins – Après analyse de ce dossier, je confirme que cette patiente ressemble à plusieurs parents rencontrés dans mon service pédiatrique. En voulant tout faire, elle n’arrive qu’à faire les choses à moitié, ce qui la plonge dans un état semi-comateux où l'insatisfaction et la culpabilité prennent toute la place. C’est assez typique de la SuperWoman. Je suggère qu’on l’aide à voir clair dans ses priorités. Je suggère qu’on lui donne des trucs pour mieux gérer son temps. Je propose aussi qu’elle apprenne à se centrer sur tous les petits bonheurs qui lui tiennent à cœur. Bref, il lui faut arrêter de se faire de la bile et du mauvais sang.

Dr Webber – Merci, Dr Robbins. Dre Bailey, vous êtes bien silencieuse ce matin. Quelle est votre opinion sur cette patiente ?

Dre Bailey, relisant ses notes et les soulignant d'un grand trait – Voilà. Je suis d’accord avec toutes les opinions exprimées ici par mes confrères et consoeurs. Voici ce que je propose. Tout d’abord, nous ferons une incision ici pour couper dans toutes les fonctions superflues qui, bien qu’elles lui apparaissent vitales, ne lui apportent rien. Ensuite, nous désinfecterons entièrement cette région, ici, afin d’enlever les cellules mortes et celles infectées du germe Perfectius. Une fois ainsi aseptisés, ses organes fonctionneront sainement. Aussi, nous aspirerons toutes les mucosités situées de ce côté afin de débarrasser son système de tous ces parasites inutiles. Enfin, nous passerons le scalpel ici, afin de la dégager de ces masses nuisibles. Cela lui permettra de mieux respirer. Bref, une intervention majeure, maintenant, pour lui donner de nouvelles bases et alléger son futur.

Dr Webber – S’il n’y a pas d’objections, j’autorise l’intervention proposée par Dr Bailey, à la condition formelle que la patiente suive un programme de rééducation complet pour entretenir et entrainer ses nouveaux réflexes.

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Julie relèvera-t-elle ce défi de passer son horaire au bistouri? Quelles considérations médicales pouvez-vous apporter pour compléter son dossier? Lui enverrez-vous des fleurs et vos bons mots?
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Comment prendre une résolution?

Publié par Julie le lundi, novembre 09, 2009 7 bouteilles à la mer...
Il s'agit de dire à tout le monde que vous le ferez. Je m'explique...

Depuis quelques semaines, mon horaire professionnel a été complètement dingue. Anik, me disait à la blague que j'aurais besoin d'un bon deux-trois mois d'adaptation. Ça me paraissait énorme, voire insurmontable, pourtant j'y suis. Le compte est bon. Je suis de retour de congé de maternité depuis maintenant 9 semaines et je n'ai pas encore trouvé l'équilibre idéal entre ma famille, mes besoins personnels et le travail.

Toute la semaine dernière, je me disais: "Regardez-moi bien le Gratitude Friday de cette semaine! J'ai réglé tellement de trucs au boulot que je ne pourrai pas faire autrement que d'être satisfaite de tout ce que j'ai accompli...".

Buzzzzz. Mauvais raisonnement.

Oui. J'ai tellement réglé de trucs au boulot que:
  • j'ai travaillé un peu (ou beaucoup!) chaque jour de dimanche à vendredi dernier;
  • j'ai été absente 2 soirs laissant à PapaZen le soin de gérer les bains, le coucher et la préparation des repas pour les 3 enfants;
  • je n'ai pas donné un seul coup de fil à mes copines, j'ai "parlé" à ma soeur par messagerie instantanée (et même pas en simultané!) et j'ai écourté la seule rencontre improvisée avec une amie parce que j'étais à la course;
  • je n'ai pas fait une seule minute d'activité physique.
ET (honte à moi!), le comble:
  • j'ai raté le premier anniversaire de Frérot;
  • j'ai raté la première rencontre parent-enfant avec l'enseignante de maternelle de GrandeSoeur
parce je ne pouvais déplacer la grande réunion annuelle de la boîte où je travaille (avec des centaines d'invités et de partenaires).

Bref, même si je me suis défoncée pour atteindre mes objectifs professionnels, j'ai fait plein d'affaires toutes croches dans ma vie personnelle, sociale ou familiale. Et je reste avec un arrière-goût de culpabilité...

Alors, comment prendre une résolution? (Ne vous découragez pas, j'y viens!)

Après m'être fait dire plusieurs fois:
"Bravo, Julie! C'était une énorme semaine avec de grands événements que tu attendais depuis longtemps. Il y avait beaucoup de stress à gérer. Tu t'en es bien tirée. Il y a de quoi être fière!"

Je me suis aussi fait dire à quelques reprises:
"Oh la la, Julie! On dirait que tu n'as plus une goutte d'énergie. Tu sembles tellement fatiguée...".

Oui. C'est ça, il s'agit de se lancer un défi devant tout le monde. Il s'agit de s'ouvrir la trappe et de se compromettre. Il s'agit de dire quelque chose comme:
"Regardez-moi bien lundi. Je passe au bistouri!"

Devant leurs yeux ahuris, je n'ai d'autres choix que de passer en mode solution.

À suivre!
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Comment se débarrasser de la déprime ?

Publié par Anik le dimanche, novembre 08, 2009 11 bouteilles à la mer...
Facile ! Il suffit de regarder cette vidéo d'une minute...



Souriez!
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Comment vivre un moment clé de sa vie?

Publié par Anik le samedi, novembre 07, 2009 10 bouteilles à la mer...
Quelques ingrédients simples, à la portée de tous les parents, ou presque, peuvent avoir sur soi un effet surprenant... Voyez comment ces trois ingrédients ont changé ma vie... pour le meilleur !

  1. Une pandémie mondiale de grippe A
  2. Un enfant de moins de 2 ans qui fait de la fièvre et vomit
  3. Un petit guide d'autosoins qui indique que dans ce cas, on doit se présenter DANS LA JOURNÉE à la clinique médicale.

C'est avec ces magnifiques ingrédients que j'ai concocté une nuit de jeudi à vendredi plutôt intense, et un vendredi matin bien rempli... AngeCornue devait voir le médecin, et comme j'ai tendance à aimer tout contrôler, j'ai préféré me présenter bien avant l'ouverture de la clinique pour me consoler du fait qu'à l'ouverture, je passerais rapidement...

Évidemment, constatant que je devais me rendre chez le médecin (et faire des tours de passe-passe pour que mes deux autres filles soient acheminées à bon port par PapaRelax qui, généralement, quitte la maison à 6h AM, et ne connais pas grand chose à la routine matinale), je l'avoue humblement, j'ai passé ma frustration avec des mots que les tendres et pures oreilles de mes enfants ne devraient pas entendre... Ça défoule...

Après, j'ai assemblé, dans un gros sac à dos, mon kit de survie pour passer 2 heures de bonheur intense dans un corridor avec Bébé : livres à profusion pour petite et grande, collations qui ne salissent pas, doudou, biberon, couches, serviettes humides... Et me voilà partie pour l'aventure...

Et c'est là que la transformation a commencé... Sincèrement, je m'attendais à maugréer pendant les deux heures d'attente dans le couloir (je déteste attendre et perdre mon temps)... Mais non, dans le calme et le silence du grand corridor où nous étions seules, AngeCornue et moi avons passé un moment agréable à regarder des livres et à jaser...

Puis, une charmante dame est arrivée et j'ai eu une agréable conversation avec elle pendant que mon ange faisait un petit roupillon dans sa poussette...

Ensuite, j'ai eu un élan de générosité en permettant à une dame de passer avant moi dans la file, alors que j'étais la première...

Un drôle de sentiment m'a envahi : comment pouvais-je être si zen alors que je perdais ma journée de travail et que Bébé était moche ? C'est peut-être mon rituel de la veille qui faisait déjà effet... Où la sagesse acquise parce que je viens de changer d'âge... Je ne sais trop... Mais quand la médecin m'a annoncé que la petite était traitée comme si elle avait le H1N1, puisqu'elle avait certains symptômes, et que je devrais la garder chez moi 7 jours, j'ai à peine bronché... Je me suis dit que je m'organiserais, voilà tout, et que je passerais du temps de qualité avec AngeCornue, dans la mesure de son état...

Et je suis revenue chez moi. J'ai préparé le dîner, couché Bébé et fait moi-même une sieste plutôt que de travailler... Et je suis restée zen...

Est-ce à dire que le point tournant de ma vie est atteint ? Est-ce à dire que le calme intérieur que j'ai si longtemps souhaité m'envahit petit à petit, réellement ? Je l'espère... En tout cas, ma petite AngeCornue, prépare-toi à de beaux calins cette semaine... Maman est là...
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Comment avoir une confiance aveugle en la vie?

Publié par Anik le vendredi, novembre 06, 2009 11 bouteilles à la mer...
Avez-vous déjà fait trop confiance à la vie ? Avez-vous déjà usé de pensée magique en vous imaginant que tout allait bien aller, quand pourtant, un drame affreux se préparait... Ça m'est arrivé mercredi...

Les mercredis sont bien occupés ici. Une semaine sur deux, je fais du bénévolat à l'école de ma fille. Et une fois par mois, je l'amène au restaurant. Pas n'importe lequel : celui de l'école hôtelière. Voilà une excellente occasion de découvrir la gastronomie à peu de frais. Cette semaine, j'ai décidé d'amener Philosophe, mais aussi Dynamite... et deux amies, question que le ratio adulte-enfant soient à mon avantage... ;-).

Le hic, c'est qu'on dirait que j'ai oublié que les dîners à cette école s'échelonnent sur 2 heures ou 2 heures trente... Un peu long pour un enfant de 3 ans... surtout quand maman n'a pas allumé que des crayons à colorier ou de petits cahiers auraient pu être pratiques pour passer le temps...

C'est ça, cette confiance aveugle en la vie... Les enfants vieillissent, et on réalise qu'on peut sortir léger... Vite, on perd le réflexe de se demander de quoi on aurait bien besoin pour palier aux mille et un besoins qui pourraient survenir lors de la sortie... On perd, le temps d'un soupir, l'habitude de remplir la mini-van à moitié à chaque sortie avec tout le kit de survie... Mais cette confiance que l'on acquiert nous joue parfois des tours... On s'imagine alors béatement que les enfants peuvent attendre assis bien sagement pendant notre palpitante conversation sur les vertus de l'accouchement naturel avec notre copine.

Et on constate la mine déconfite, et c'est là le drame de la journée, que nos enfants ont toute la «créativité» voulue pour s'occuper :
  • en mettant des miettes dans leur verre d'eau;
  • en renversant une partie de leur soupe à la vue du petit pain chaud qui arrive à table;
  • en lèchant 3 petits « cups » de beurre, au point de manger le bout de papier qui recouvrait le mini contenant;
  • en se couchant sous la table;
  • en coloriant sur la nappe avec le seul stylo que vous aviez dans votre sacoche.
Ah, pourquoi ai-je donc oublié la mère avisée que j'étais ? Celle qui arrivait au resto avec sa remorque de stock de bébé derrière l'auto, et la poussette pleine à craquer...

Morale de l'histoire :

1) ne jamais sous-estimer l'ennui d'un enfant (et m'acheter une foutue grosse sacoche pour y laisser des trucs de divertissement en permanence)

OU

2) ne plus jamais sortir au resto avec les enfants si le service n'est pas rapide ou que le resto n'a pas un coin jeu...
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SuperWoman brise le silence : une entrevue exclusive IEA

Publié par Imparfaite-et-alors le jeudi, novembre 05, 2009 7 bouteilles à la mer...
C’est dans son élégante maison que la sympathique femme nous a accueillies la semaine dernière. L’arôme chocolaté des boissons chaudes et des muffins maison témoignait de ses talents de cuisinière et de son souci de bien recevoir. Son seyant costume deux pièces avait tout pour mettre en valeur ses yeux vifs aux reflets bleutés. Calme. Sérénité. Un parfait samedi matin.

IEA - C’est très aimable à vous de nous recevoir, madame Woman.

SuperWoman, désireuse de créer un climat propice à la confidence – Je vous en prie, appelez-moi Super.

IEA -Vous nous inspirez tellement de respect que nous ne sommes pas certaines de vouloir oser ce diminutif. Vous êtes une légende madame Woman. C’est un honneur pour nous de vous rencontrer.

SuperWoman, flattée – Je vous en prie. Je demeure une femme simple.

IEA - Nous sommes intriguées… Racontez-nous comment ça se passe quand on est l’épouse dévouée d’un homme aussi célèbre et altruiste qu’est monsieur SuperMan.


SuperWoman, rêveuse – « Qui s’assemblent, se ressemblent » dit le fameux dicton. SuperMan est un homme généreux. Il est toujours prêt à aider son prochain. À certains égards, j’étais un peu comme lui… Au début de notre mariage, il voyageait souvent. Comme on se voyait peu, j’aimais rendre chacune de nos retrouvailles encore plus magiques…

IEA - Que c’est romantique!

SuperWoman, un tantinet nostalgique – Je passais des heures à me maquiller, me coiffer et m’habiller afin qu’il me trouve jolie. Je passais beaucoup de temps à m’entraîner pour découper ma silhouette. Je m’arrangeais aussi pour que notre maison brille comme un sou neuf et que notre aménagement paysager soit coquet… Toutes mes amies me disaient que j’étais la femme la plus chanceuse au monde. Elles m’enviaient beaucoup. J’avais beaucoup de temps libres pour les voir et m’adonner à divers projets créateurs.

IEA - Était-ce une vie de rêve pour vous?

SuperWoman, sincère – Ça l’a été, jusqu’au jour où Super et moi avons décidé d’avoir BébéMan et BébéWoman. N’allez pas croire que je n’aime pas mes enfants. Ce n’est pas cela du tout. Super et moi avons vécu 9 mois de bonheur à regarder mon ventre s’arrondir. Nous étions très heureux. Après la naissance des JumeauxMan, Super devait s’absenter régulièrement pour son travail. Je faisais tout en mon possible pour les allaiter, leur préparer des purées maison et les stimuler adéquatement. Pendant un certain temps, j’arrivais à faire mon ménage, étendre mon linge sur la corde, faire des marches quotidiennes, tailler nos arbustes et entretenir le potager. À travers tout cela aussi, je recevais mes amies régulièrement, je m’occupais des courses en plus de quelques activités de bénévolat… Quand Super revenait à la maison après une mission importante, je voulais qu’il soit fier de moi, des jumeaux et de tout ce qu’on avait accompli…

IEA - L’était-il?

SuperWoman, raisonnable – Super était très reconnaissant de ma façon de m’investir dans ma vie familiale. Il me disait souvent que j’étais la meilleure douce moitié du monde. Surtout, n’allez pas croire que le fait qu’il porte un costume si ajusté fait de lui un homme rose. Il est un homme de sa génération qui préfère laisser aux femmes l’éducation des enfants, le ménage et la cuisine. Fidèle à son modèle familial, il pourvoyait à nos besoins financiers. Il s’impliquait peu dans les soins à donner aux enfants et dans l’entretien ménager. Je n’avais pas beaucoup d’aide.

IEA - C’est quand même surprenant d’un homme sur lesquelles plusieurs femmes auraient jeté leur dévolu…

SuperWoman, les yeux fixés au plancher – Tout cela a changé après un de ses longs voyages. Lorsqu’il est arrivé ce soir-là, je ne lui avais pas préparé un repas 5 services comme à mon habitude. Les JumeauxMan étaient chez MamieMan car j’étais épuisée. La maison était sens dessus dessous. Quand je l’ai salué, j’ai vu une inquiétude dans son regard. Puis il m’a dit quelque chose que je n’oublierai jamais « Super, ton costume est déchiré. Que se passe-t-il donc? ».

IEA, remplies de sollicitude – Que lui avez-vous répondu?

SuperWoman, les yeux dans l’eau – « Mon costume est comme moi, Super. Il craque sous la pression! Je n’ai pas une minute à moi pour mes loisirs personnels. Je n’ai plus une minute à moi pour aller m’entraîner et faire fondre toutes ces rondeurs. Je suis seule ici avec les petits pendant que tu aides la Terre entière. Je n’en peux plus de cette vie en apparence parfaite mais qui me vide de toute énergie! Je n’en veux plus de toutes ces choses futiles. J’ai besoin de ton aide, ici et maintenant. Je ne veux plus être SuperWoman, tu m’entends?»

IEA, surprises de cette grande révélation – Et comment a-t-il réagi?

SuperWoman, maintenant plus calme – Il m’avait toujours connue comme étant douce et affable. Cela a été un choc pour lui. Il m’a beaucoup aidé à prendre la vie avec plus de légèreté. Et cela a été une nouvelle vie pour moi et pour les enfants. Mais aussi pour nous deux. J’ai une confidence à vous faire : après cet événement, SuperMan a changé lui aussi. Maintenant, je l’appelle GentleMan.

IEA - Cela semble vous avoir fait le plus grand bien, ce changement de cap?


SuperWoman, les yeux pétillants – Je vous confierai aussi ce secret. Il vient un jour où une femme réalise qu’elle remplit chaque jour son agenda avec des trucs qui n’ont pas réellement d’importance à ses yeux. Et il vaut mieux que ce jour arrive le plus tôt possible dans sa vie pour laisser les espaces blancs qu’elle mérite.


C’est empreinte de cette sagesse que Madame Woman nous a raccompagnées jusqu’à notre voiture. Par ce matin froid d’automne, le vent faisait voleter sa cape rouge derrière elle. Il nous était difficile d’imaginer qu’un jour, elle avait touché le fond pour mieux remonter.
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Correspondance : Superwoman au repos

Publié par Imparfaite-et-alors le mardi, novembre 03, 2009 5 bouteilles à la mer...
Superwoman va-t-elle agiter le drapeau blanc ? Ou trouvera-t-elle la solution pour ne plus ressentir le besoin de performer à tout prix ? ---

De : Julie ---
Envoyé : 2 novembre 2009 ---
À : Anik ---
Objet : Superwoman au repos ---

Allô Anik, ---

AU. SE. COURS.

J’ai repris le boulot, c’était quand… le 8 septembre? Oui, c’est ça. J’ai travaillé, voyons voir… 3 jours fois 8 semaines, ça nous fait bien… 24 jours? Oui, c’est bien ça. Un horaire relax qui me permet de concilier le travail et la famille… Blablabla...

Et pourtant j’ai fait… oh la la! (c’est que je viens de vérifier!), TOUT ÇA d’heures supplémentaires? J'ai dîné à mon bureau. J’ai travaillé un samedi. Je prends mes courriels la fin de semaine. Je cours du mardi au jeudi pour faire rentrer toutes mes priorités dans ma planification utopique. Quand Julie chasse le naturel, il revient au galop!

S. O. S.

J’avais les meilleures intentions du monde. Déléguer. Ne pas m’attarder sur les tâches qui apparaissent urgentes, mais qui ne sont pas importantes. Tourner les coins ronds. Bien établir les priorités et m’y tenir. Ça déborde. N’en jetez plus, la cour est pleine.

MAYDAY

Et quand j’arrive à la maison, il y a les 2000 bricolages des filles qui n’attendent que d’être ramassés (ou mâchouillés par Frérot). Il y a mon bureau de travail qui croule sous les listes de toutes les bonnes idées que nous avons pour IEA. Il y a aussi mon frigo qui ne contient à peu près rien que de la sauce à spaghetti, l’unique repas que j’ai le temps de planifier ces temps-ci (et il y a mon bac de récupération rempli d’emballages de restos rapides). Il y a aussi toutes mes émissions préférées qui attendent bien sagement dans une pile de cassettes vidéo qui s'écroulera probablement avant que j’aie un peu de temps pour les écouter...

···---···

Cette nuit, je me suis réveillée à 3h33. Quand j’ai commencé à penser à tout ce que j’avais à faire cette semaine, je me suis sentie comme si j’allais faire un spectacle, une entrevue ou une présentation très importante. Tu sais, cette montée d’adrénaline incontrôlable? Cette espèce de vertige? Cette espèce de nausée? Je me suis rendormie puis me suis réveillée une heure plus tard. Même chose.

Ce n’est pas bon ça. Je respire un bon coup. Tout de suite. Je planifie le reste de ma semaine en simplifiant au max. Je respire un autre bon coup. Je plonge jusqu’à vendredi puis je passe en mode solution. Ce n’est pas la vie que je choisis.

Je ne ferai pas long feu si la superwoman en moi s’accommode à la tempête plutôt que de contrôler les événements.

Des conseils?

Julie

Anik répond à Julie

De : Anik
Envoyé : 2 novembre 2009
À : Julie
Objet : RE : Superwoman au repos

Chère superwoman au bord du précipice…

« Ce n’est pas la vie que je choisis.» Wow, cette phrase, je l’ai dite il n’y a pas longtemps… Notre symbiose est à faire peur… Mais tu vois, cette fameuse phrase m’a fait réagir.

Des conseils ? Hum… Malgré le travail à temps partiel, mon humeur est massacrante et j’ai l’impression de courir comme une poule pas de tête, sans prendre le temps de réfléchir vraiment à ce que je fais, même si en apparence, je planifie… En fait, je te dirais que j’aurais peut-être dû conjuguer cette phrase à l’imparfait (hé, hé, mauvais jeu de mots!) Sans blague, j’essaie une nouvelle technique depuis deux semaines qui semble faire ses preuves dans ma course folle (mais pas encore éprouvée par mon comptable, malheureusement). Ma vie coule mieux…

Tu veux savoir ? Bien, je choisis UNE priorité majeure par semaine, et j’ordonne les autres. Ensuite, j’agis en fonction de cette priorité, et je m’occupe du reste SI ça me tente et QUAND ça me tente. C’est certain qu’il y a certains incontournables (la routine du matin et du souper/soir avec les enfants, évidemment), mais disons que de 9h à 16h30, le temps est réparti selon 3 priorités seulement : PLAISIR, TRAVAIL, MÉNAGE.

La semaine passée, j’ai mis le PLAISIR de l’avant. Résultat : un dîner au resto, un facial, un massage aux pierres chaudes, mon fameux vin-fromage, un spa, du temps pour lire, regarder des téléromans et jouer à la DS… À croire que je n’ai rien foutu de la semaine… Mais non, car priorité no 2 : TRAVAIL. Alors, j’ai fait quelques heures sur Carrefour (est-ce assez, patronne ?), finalisé un article pour Montréal pour enfants et un dossier pour Chenelière éducation, travaillé 1 journée et demi sur notre projet… Pas si mal, tout de même, et tout cela, sans me stresser et me pousser moi-même dans le derrière… Priorité no 3 : ménage. Je l’avoue, je n’ai rien fait. Qu’est-ce que j’en conclus : 2 priorités, c’est assez !

Là, tu vas me dire : mais franchement, tu ne peux pas oublier ton ménage!
Tu as raison, avec 3 enfants, ça deviendrait vite hors de contrôle. C’est pourquoi cette semaine, le MÉNAGE est priorité no 1 de mes journées, TRAVAIL no 2 et PLAISIR no 3 (bien que je ne compte pas, comme le ménage, le mettre totalement de côté). Et la semaine prochaine, TRAVAIL sera no 1, potentiellement…

Alors, tant que ma priorité no 1 est accomplie, je me donne une bonne tape sur l’épaule (leçon de vie : ne pas attendre que la valorisation vienne des autres). Accomplir UNE priorité, c’est beaucoup plus facile et moins stressant, non ? Et comme c’est moi qui choisis la priorité de la semaine, j’ai vraiment l’impression de choisir ma vie, et de la vivre en accord avec moi-même.

Et l’équilibre, dans tout cela ? Bien, visons un équilibre mensuel et non quotidien ! Au bout du mois, j’aurai travaillé, écrit, rangé, nettoyé et eu du plaisir pendant mes journées. Et mes soirées et week-end m’auront permis de passer du temps en famille et en couple, en plus de ma petite activité parent-enfant avec les filles ou de mon bénévolat et de mes dîners en tête à tête avec ma grande un mercredi sur deux…. Et j’aurai fait ce que j’ai pu… Après tout, on trouve toujours le temps pour l’important, non?

Anik

P.S. Autres trucs en vrac :

As-tu essayé de n’avoir qu’un seul but par jour au travail, le reste étant considéré comme « bonus facultatif de performance» ? De refuser le temps supplémentaire et de voir comment tu gères tes tâches sachant que ton temps est limité ? (Il est 17h, on ferme!) As-tu déjà tenté d’oublier involontairement ton matériel de travail au bureau ? D’avoir un blanc de mémoire concernant le mot de passe qui te permet de prendre tes courriels du boulot à la maison ? Du temps où j’étais prof, j’ai toujours refusé d’apporter du travail à la maison, et crois-moi, cela faisait en sorte que j’étais 2 fois plus efficace à l’école… Pourquoi ne serait-ce pas pareil pour toi ?
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Êtes-vous imMÈREfectionniste ?

Publié par Imparfaite-et-alors le lundi, novembre 02, 2009 4 bouteilles à la mer...
Alors que les pères ont depuis des lustres compris le concept d’imPÈREfection, nous les femmes, avons souvent du fil à retordre avec ce concept (et peut-être encore davantage lorsque nous devenons mère). Et si nous mettions un néologisme au dictionnaire? Et si l’imMÈREfectionnisme devenait un nouveau terme à intégrer au vocabulaire de notre société?

Évidemment, Le Robert, Larousse et l’Office québécois de la langue française souhaitent une définition étoffée à ce concept. Nous vous proposons de nous aider en partageant votre définition de l’imMÈREfectionnisme.

Pour ma part (Anik), je me suis mise à réfléchir longuement (bon, je l’avoue, pas si longtemps, mais pour l’imparfaite que je suis, passer 15 minutes sur le même sujet, c’est beaucoup), et j’ai fait ressortir certains éléments qui me semblent clés pour arriver à définir l’imMÈREfectionnisme.

Être imMÈREfectionniste, c’est :
  • Être capable d’assumer qui nous sommes et nos choix de vie malgré la société
  • Refuser de se mettre de la pression inutilement
  • Être à l’écoute de soi et de ses besoins même si c’est parfois mal perçu
  • Être heureuse malgré le fait que notre vie n’est pas parfaite
  • Savoir laisser tomber les détails pour aller à l’essentiel (ne pas s’enfarger dans les fleurs du tapis, quoi!)
  • Avoir des qualités ET des défauts qui font de nous la personne unique que nous sommes…
  • C’est accepter que tout n’est pas parfait, accepter de ne pas tout contrôler, savoir lâcher-prise quand c’est le temps…
  • Se laisser porter par la vie, savoir prendre la vie avec un grain de sel et une bonne dose d’humour…
  • Se coucher dans un lit pas fait et dormir d’un sommeil sans tracas, malgré tout
  • Mettre l’accent sur ce qui est vraiment important pour soi (pas pour notre mère, notre conjoint, la société, la voisine...)
  • Être capable d’écouter sa petite voix intérieure, son intuition, et vivre en accord avec soi-même, malgré le regard des autres, malgré les jugements, malgré ce qui est véhiculé par la société…
Quels sont les éléments les plus importants, vous croyez ? J’en ai probablement oublié aussi…
Pour moi, je crois que l’imMÈREfectionnisme passe beaucoup par le lâcher-prise et l’acceptation de ne pas tout contrôler… La vie est imparfaite, et alors ? Soyons heureuses !

J’ai hâte de lire vos définitions ou vos éléments à ajouter à la réflexion. D’ici 2 semaines, nous pourrons en arriver à une définition commune…
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Recette de macédoine au boeuf - Claudie Arsenault

Publié par Julie le dimanche, novembre 01, 2009 2 bouteilles à la mer...
La recette de Claudie pour le défi "Les chefs!"

© Claudie

Voici ma recette!

Quand Julie m'a annoncé le défi, j'avais d'abord pensé à des "burgers pizza au thon", mais comme je devais relever le défi avec du poulet ou du boeuf, j’ai pensé à mon "repas dépanneur" favori. Il est très apprécié lorsque je n’ai pas beaucoup temps devant moi et que je veux passer des restes. Je sais que bien des mamans aiment ce genre de recette! Les enfants en raffolent!

Ce qu'il faut:
  • 450 grammes de boeuf haché
  • légumes coupés en petits cubes
  • Bouillon de poulet
  • Sel et poivre
Ce qu'il faut faire:
  • Mettre la viande hachée dans une poêle antiadhésive.
  • Ajouter les légumes coupés.
  • Couvrir de bouillon de poulet.
  • Saler, poivrer.
  • Porter le tout à ébullition jusqu'à ce que les légumes soient tendres et le liquide évaporé.
Variante pour la boîte à lunch:
  • Glisser dans un fajita ou dans un pain burger à la Sloppy Joe.

Notes de la coach en conciliation travail famille:
Vous pouvez faire cette recette avec les ingrédients que vous avez sous la main. Pour ma part, c'était la veille de l'arrivée du panier bio. Je voulais donc vider les tiroirs de mon frigo au maximum!

Cette recette fonctionne avec tous les légumes qui traînent au frigo, qu'ils soient frais ou déjà cuits! Pour celles qui ne veulent pas manier le couteau, un sac de légumes congelés convient très bien aussi.

Chez nous, les légumes incontournables sont oignons, carottes, pois et maïs, mais on peut ajouter céleris, zucchinis, navets, poivrons verts, pommes de terre ou même betteraves rayées (gracieuseté originale du panier bio!)

J'ai remplacé l'éternel potage par cette recette lorsque le panier bio ne passe pas au complet, c'est un succès. Ça a l'air de rien comme recette, mais c'est à essayer, c'est délicieux!

Oups... En passant, carotte sans le a, ça fait un mot qu’on ne veut pas dans une recette, par chance que je me suis relue!

Claudie Arsenault,
Équilibre Travail Famille Loisirs et Coopérative du Cercle des supermamans
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