Comment élucider les grands mystères?

Publié par Julie le mercredi, mars 31, 2010 6 bouteilles à la mer...
Facile! Il suffit de retourner la question à votre enfant, quand vous ne savez absolument pas quoi répondre. ---

Laissez-moi vous mettre en contexte. ---

Les rituels du dodo sont des moments magiques en compagnie de PetiteSoeur. Elle se laisse aller à ses divagations enfantines et j'apprends beaucoup sur ses façons de penser. ---

Maintenant, je sais qu'on fait de la soupe avec les personnes mortes (tiens, il faudrait peut-être que je suggère cette recette à Nancy...). Je sais aussi que je suis une femme exceptionnelle à ses yeux parce que je cours toute la journée. Je sais aussi qu'elle m'aime gros comme une porte...

Bien imaginez-vous donc que, cette semaine, j'ai appris comment arrivait le printemps. Oui, oui, le printemps! Elle m'a expliqué tout cela, en long et en large, d'une manière scientifique qui désarmerait assurément Monsieur Réponse.

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PetiteSoeur, toute collée contre moi - Maman, c'est Pâques hein bientôt?

Julie - Oui, ma puce. Dans quelques dodos.

PetiteSoeur - Et Pâques, c'est au printemps, hein maman?

Julie - Oui, tu as raison.

PetiteSoeur - Le sais-tu, toi, comment il arrive le printemps?

Julie, hésitant à développer sur les rotations de la Terre et de sa position rapport au Soleil - Hum. C'est une grande question. Toi, le sais-tu?

PetiteSoeur, fière - Oui. Je le sais.

Julie - Bien raconte.

PetiteSoeur, gesticulant avec ses mains pour bien mimer la scène - À l'été, il y a du gazon. (une main pour la pelouse). À l'automne, il y a encore du gazon mais il y a des feuilles par-dessus. (une deuxième main par-dessus, pour les feuilles d'automne)

Julie - Jusque là, je suis bien. Je t'écoute.

PetiteSoeur, patiente - Après, bien c'est la neige qui tombe. Sur le gazon. ET sur les feuilles. Mets ta main par-dessus, maman.

Julie, mettant sa main - Comme ça?

PetiteSoeur - Oui, comme ça.

Julie ne se doutant pas de ce qui va suivre - Et après?

PetiteSoeur - Bien, c'est facile. Après c'est le printemps. Donc le gazon "retombe" par-dessus la neige. Prends ton autre main, maman.

Julie, pas trop sûre - Euh... je la mets où?

PetiteSoeur, découragée par tant d'ignorance - Bien, par-dessus ton autre main. La neige, quoi?

Julie, comprenant la logique à toute épreuve - Ah! C'est comme un sandwich, tu veux dire? On ajoute une couche à chaque saison...

PetiteSoeur, satisfaite - Ouais. Comme un sandwich. C'est "pécial" hein, maman? J'ai compris tout ça toute seule!

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Oui, très spécial. Et d'ici quelques années, on ne verra plus à travers les fenêtres!

Quand vos enfants vous demandent de leur expliquer un grand mystère, retournez-leur la question. Les hypothèses les plus farfelues sont les meilleurs souvenirs. En avez-vous?
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Comment changer de vie l'espace de quelques jours?

Publié par Julie le mardi, mars 30, 2010 4 bouteilles à la mer...
Pour moi, la semaine précédant Pâques évoque, bien sûr, l'anticipation du long congé en famille, mais aussi le colloque de l'AQUOPS.

Pour tous ceux qui oeuvrent dans le domaine de l'éducation et des nouvelles technologies au Québec, c'est le colloque auquel il faut assister (si vous y êtes, venez me faire coucou!). Trois jours d'activités et de rencontres entre partenaires. Trois jours pour faire le plein de nouvelles idées et connaître les nouveautés de la dernière année.

Mais c'est aussi:
  • deux nuits toute seule dans une chambre d'hôtel propre, rangée et silencieuse
  • trois jours où il n'y a pas à se soucier de la préparation des repas, du ménage, de la lessive et des chicanes fraternelles.
Bref, un séjour dans un hôtel pour le boulot (ou la chasse à l'ours pour Mamanbooh), c'est LE BONHEUR pour une maman. C'est une pause bien méritée à travers le tourbillon de la vie familiale.

Ma mère m'a déjà fait une confidence. Elle m'a dit que ce qui lui avait manqué le plus depuis qu'elle s'était mariée et qu'elle avait eu des enfants, c'était de ne jamais être toute seule. Cette déclaration sage, je ne l'avais pas vraiment comprise au moment où elle me l'a faite. Toutefois, je dois me rendre à l'évidence: j'ai maintenant bien intégré cette vérité depuis la venue de mes enfants!

Ces moments de solitude sont tellement hauts dans mon échelle de bonheur qu'il m'arrive même, au grand désespoir de certains collègues qui rigolent encore, de commettre l'imMÈREfection d'amener mon propre lunch et de le manger toute seule dans ma chambre d'hôtel! Pouvez-vous imaginer mon extase à manger des craquelins et du fromage en contemplant la vue du château Frontenac pendant que Frérot ne grimpe pas sur moi, que PetiteSoeur ne rechigne pas sur le contenu de son assiette et que GrandeSoeur n'oublie pas de ramasser son couvert?

Le silence absolu. Le sommeil ininterrompu. La sainte paix. Le sommet de la pyramide de Maslow...
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Comment passer le dimanche le plus agréable?

Publié par Julie le dimanche, mars 28, 2010 5 bouteilles à la mer...
Je vous disais cette semaine que je me cassais beaucoup trop la tête pour choisir ce qui me tente vraiment. Que devrais-je faire exactement? Qu'est-ce qui me fait réellement plaisir? Comment ai-je envie de vivre ma vie? Quels choix devrais-je faire aujourd'hui pour y arriver?

Je suis une fille de type concret. Il me faut savoir qui, quoi, quand, pourquoi et comment avant de prendre une direction. Mon juge fait son travail avant même que je me sois permis de rêver.

Mais il arrive des événements qui, une fois de temps en temps, me frappent de plein fouet. Qui m'incitent à comprendre l'urgence de vivre et à profiter des petits plaisirs du quotidien. Des événements qui me bouleversent au point de me dire: "Merde, qu'est-ce que j'attends?".

C'est arrivé cette semaine. C'est qu'une maman de mon entourage est décédée des suites d'un problème de santé récemment diagnostiqué. C'est devenu grave du jour au lendemain. Les médecins ont traité et pensé que ça y était. Elle avait repris sa routine et était très fière d'avoir eu tant de courage. Puis, mardi matin, elle a eu un malaise. Puis pouf! Tout était terminé avant l'heure du dîner.

Même si je n'avais que croisé cette dame à quelques reprises, elle était suffisamment proche de moi pour que je ressente la peine des gens qui l'appréciaient et que je présume le désespoir de son conjoint et de ses enfants. Pour que je me demande: "Si ça avait été mon tour ce matin, quel aurais-été la dernière image que j'aurais laissée à ma petite famille?".

Comment passer le dimanche le plus agréable, donc? Il s'agit de se demander, à l'occasion: "Et si c'était le dernier, comment je choisirais de le passer?"

Je vous souhaite de faire de dimanche, votre dimanche. Que ferez-vous?
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Samedi de... prendre congé!

Publié par Julie le samedi, mars 27, 2010 1 bouteilles à la mer...
Hier, j'ai commis une grande imMÈREfection. ---

J'ai pris congé.---

CONGÉ.---

Un peu de fatigue. Du sommeil à rattraper. Le besoin de faire une pause et d'avoir un espace à moi en dehors du tourbillon familial. Le désir de ne pas voir ma pile de vaisselle et de vêtements à plier. Le désir de mettre mes idées en veilleuse quelques heures. Le désir de passer quelques heures sur une île déserte.

Au menu:
  • ramassage éclair du salon pour respirer dans un îlot de tranquillité agréable à l'oeil;
  • marche jusqu'à la sandwicherie du coin pour simple bonheur de déguster une bonne soupe chaude préparée par quelqu'un d'autre que moi;
  • visionnement d'un film choisi par moi, parce que, personnellement, j'avais envie de le voir toute seule et en solitaire depuis longtemps;
  • sieste avec la couverture la plus douce de la maison (tellement confortable que j'ai failli ne pas entendre le retour de l'autobus de GrandeSoeur).
Je pense me fixer un prochain vendredi de congé très bientôt à mon horaire. Vous?
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Merci d'avance

Publié par Anik le vendredi, mars 26, 2010 7 bouteilles à la mer...
Cette semaine, je vous propose un exercice de gratitude du futur… Plutôt que d’exprimer de la gratitude pour des événements passés, je vous invite à exprimer à l’avance votre gratitude pour quelque chose que vous voulez voir se concrétiser dans votre vie, afin que vous puissiez faire ce qui vous tente réellement. Le but de cet exercice est simple : en remerciant ainsi, vous exprimez votre foi en la réalisant de votre souhait. Évidemment, vous devez avoir véritablement confiance.

Pour ma part, je tiens à exprimer ma gratitude pour ceci :

Je suis heureuse d’obtenir mon congé à temps partiel à 60 % de tâche pour mon retour en classe en août. Je suis satisfaite de cette organisation de mon travail qui me permet d’atteindre l’équilibre que je souhaite entre ma vie familiale, ma vie d’enseignante et ma vie d’écrivaine. Grâce à ce congé, mes semaines sont agréables et me permettent d’avancer à un rythme qui me convient.

Et tant qu’à y être, et pour faire un peu d’humour, je tiens à dire merci pour le merveilleux été chaud et sec qui s’en vient. Je pourrai en profiter pour prendre l’air tous les jours et pour m’amuser à ma guise sous le soleil (sur ce coup, je vous demande votre aide… Il faudrait être plusieurs à exprimer cette gratitude à Dame nature. Il paraît qu’elle est dure d’oreille, au Québec)…

Et bon, je pousse ma luck : je suis aussi remplie de gratitude pour le beau mec qui entrera bientôt dans ma vie. Amusant, intelligent, admirable, bien nanti (dans tous les sens, hihi!), sportif, non-fumeur, dynamique, créatif, indépendant, et pourquoi pas plus encore... Si vous le connaissez, faites-moi signe ! ;-)

Alors, quelle sera votre gratitude du futur ?
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Mais qu'est-ce qui me tente, au juste?

Publié par Julie le mercredi, mars 24, 2010 11 bouteilles à la mer...
À la demande générale, voici un second épisode du célèbre feuilleton Julie chez sa psy. ---

Psy - Un beau bonjour, Julie. Dites-moi, comment allez-vous aujourd'hui?

Julie, soupirant - Pfft...

Psy, soulevant le sourcil - ...

Julie, ne sachant pas par où commencer - Vous savez... Bien, c'est comme si... Voyez-vous... Zut... je crois que c'est que je me pose beaucoup de questions. J'esquisse des scénarios qui sont toujours incomplets. Mais je ne sais pas quelle décision prendre. J'aimerais qu'on choisisse pour moi... vous savez... la bonne voie... la bonne chose à faire...

Psy - Comment sauriez-vous que ce serait la bonne option?

Julie, embêtée - Sincèrement, je ne sais pas. Mais au moins, j'en finirais de me questionner et je passerais à l'action. J'ai plusieurs décisions à prendre en ce moment et je paralyse. Je procrastine, je déblaie le terrain, je cherche, je mets la table, je me prépare...

Psy - Mais vous ne sautez pas.

Julie, approuvant - Non... J'en suis à me demander ce qui me tente vraiment. Et je repars pour un autre round de questionnements existentiels, je pèse les pour et les contre, je tergiverse...

Psy, perplexe - Avez-vous des exemples?

Julie - J'en ai des tonnes. Mais prenons celui-ci: ma copine Anik a lancé un défi cette semaine. Il s'agit de faire des trucs qui nous tentent vraiment, en faisant fi du regard et des pensées des autres.

Psy, pas plus éclairée - Et...?

Julie - Bien, je ne sais pas ce qui me tente vraiment...

Psy - Vraiment?

Julie - Oui, vraiment. J'ai envie d'un peu de tout mais de rien en particulier. C'est insupportable. Je m'énerve moi-même...

Psy - Dites-moi ce qui vous a animé, dernièrement.

Julie, n'ayant pas besoin de fouiller dans sa mémoire - Bien, quand j'écris, quand j'ai un projet créateur... bien ça m'anime, ça m'énergise. Ça bout à l'intérieur. C'est incontrôlable. C'est grisant. J'en perds la notion du temps.

Psy - Bien...

Julie, déchantant - Mais au lieu de me lancer, vous savez ce que je fais? Bien dès que j'ai du temps, je me trouve n'importe quoi de banal à faire au lieu de m'y mettre. Par exemple, je fais le ménage de tous les placards de la maison. Je jette, je donne, je vends. Je fais même le ménage de mes fichiers photos. Faut le faire!!!

Psy, souriant en coin - Tiens, tiens...

Julie, ne comprenant rien à rien - ...

Psy - Saviez-vous que la plupart des artistes et des créateurs ont des rituels pour démarrer leur période de création? Saviez-vous que le besoin de créer de l'espace et de faire du ménage est un préambule à leur long processus créateur?

Julie, comprenant presque tout - Vous voulez dire que mon "trouble" est documenté quelque part? Ça par exemple! Je fais tout ça parce que je me prépare? Si vous saviez à quel point c'est insupportable d'être sur le point de créer, d'être sur le point d'effectuer un changement et de ne pas savoir comment s'y prendre exactement encore...

Psy - Peut-être, mais ça fait partie du processus... Vous disiez que vous aviez plein d'autres exemples...

Julie, encore sous le choc de la précédente révélation - Ça me tenterait beaucoup d'être plus patiente avec les enfants, mais dès que le niveau de décibels augmente un peu... dès que Frérot se met à tirer mes pantalons en pleurant pendant que je cuisine... dès que GrandeSoeur vient me demander pour la centième fois si son agencement de jaune et de mauve est réussi sur son dessin de Pâques... dès que PetiteSoeur menace de déménager parce qu'elle ne veut pas prendre son bain... bien, je pète ma coche.

Psy - Ce que j'entends, c'est que vous les aimez vos enfants, mais que parfois, ça va trop vite dans la maison. Tout n'est pas parfait, tout le temps, non? Une autre maman m'a déjà dit qu'elle avait parfois envie de les passer par la fenêtre, et qu'elle regrettait de n'habiter qu'au premier étage...

Julie, visualisant la métaphore - Ça ressemble à ça... Sauf qu'en ce moment, j'utilise la stratégie des Télétubbies pour Frérot (saviez-vous à quel point je suis désemparée que cette émission ne passe plus à la télé??!!) et celle de "allez donc jouer dehors les filles!".

Psy - Voilà. Exprimez-vos besoins quand vous ne voulez que l'ambiance soit plus calme ou laissez-les s'occuper. Si on on revient à votre point de départ, pour trouver ce qui vous plaît vraiment, je vous dirais que vous faites fausse route en vous questionnant de midi à quatorze heures.

Julie - Pourquoi?

Psy - Dans ma tête, c'est plutôt clair. La réponse ne doit pas être cherchée: elle doit venir spontanément.

Julie, pas certaine de pouvoir y arriver - Ich...

Psy - C'est là votre principale difficulté! Il faut mettre votre juge dehors! Il vous faut rêver sans savoir si ou comment ça va se réaliser...

Julie, toujours sceptique - Comment faire pour ne pas me tromper? Pour ne pas être déçue?

Psy, très patiente - Même-les-meilleures-choses-nous-déçoivent-par-moment. Vous avez deux choix: risquer de réussir ou de vivre avec les "J'aurais-donc-dû"...

Julie, méditant - ...

Psy - Une fois que vous saurez vers quoi vous voulez aller, je suis certaine que vous vous direz "Je suis trop débordée-fatiguée-occupée pour m'y mettre aujourd'hui". Il s'agira alors de vous dire qu'il faut "faire autrement" pour trouver de la place pour ces projets. Et c'est là votre principale force: trouver des solutions créatives pour arriver à vos fins. Souvent, on ne regarde pas au bon endroit pour trouver les arrangements ou les façons de s'y prendre...

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Le savez-vous, ce qui vous tente, au juste?
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Le scoop d'Anik enfin révélé...

Publié par Anik le mardi, mars 23, 2010 15 bouteilles à la mer...
Je vous ai dit hier que je vous révèlerais ce que j'ai fait pour faire ce qui me tente... C'est une grosse décision. Longuement mûrie. Et remûrie... et pas seulement par moi, mais par PapaRelax aussi. Nous avons analysé le pour et le contre, élaboré des solutions puis tenté de les mettre en pratique. Puis constaté que ça ne fonctionnait pas et qu'il fallait se rendre à l'évidence : nous allons nous séparer.

Je ne vous dis pas cela avec amertume, non. La réflexion, très longue, m'a menée à cette certitude que mon instinct, lui, me chuchotait depuis un bon moment déjà. Évidemment, la réorganisation familiale et financière risque de ne pas être une partie de plaisir, mais au bout du compte, nous espérons que nous serons plus heureux, et notre famille aussi, chacun de notre côté.

Alors, nous avons écouté notre petite voix intérieure et, d'un commun accord, avons mis un terme à notre relation. Les enfants ne le savent pas encore, mais nous les aviserons dès qu'une date de déménagement sera fixée.

2010 sera une grosse année. Une année de défi, certes, mais une année où je tenterais de faire ce qui me tente, et de vivre la vie que j'ai réellement envie de vivre. Ça ne veut pas dire que je n'ai pas la chienne, mais je fonce
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C'est un départ pour la semaine « Je-fais-ce-qui-me-tente »!

Publié par Anik le lundi, mars 22, 2010 5 bouteilles à la mer...
Vous sentez-vous d'attaque ? Avez-vous réfléchi à ce que vous feriez (et aussi, à ce que vous ne ferez surtout pas) pour honorer le défi de cette première semaine IEA de l'égoïsme... Mesdames, c'est le temps de penser à vous. Alors, ne vous faites pas prendre de court et faites une liste...

Je me prête à l'exercice...

Cette semaine, je vais :
  • manger de bons repas et cuisiner ce qui me tente (c'est-à-dire, faire fi des personnes qui sont trop difficiles dans la maison)
  • avoir du plaisir tous les jours
  • avancer quotidiennement mon roman
  • prendre des bains de soleil dans le spa
  • faire de nouvelles rencontres intéressantes et oser aller vers les autres
  • voir la vie du bon côté
  • dire non à ce qui ne me tente pas
C'est assez sommaire, mais je pense que c'est déjà pas mal.
Mais surtout, voici ce qui ne viendra pas gâcher ma semaine :
  • je ne m'emporterai pas après les enfants : ma semaine sera vécue dans le calme.
  • le stress : je vais prendre mon temps, prendre le temps de vivre
  • l'attente : je ne vais attendre après personne pour quoi que ce soit.
En tout cas, j'ai bien hâte de voir comment se déroulera la semaine. Et j'aurai un bon scoop (que dis-je, un scoop à vous jeter par terre) sur quelque chose que j'ai fait en fin de semaine pour justement, faire ce qui me tente... Je vous laisse mariner et essayer de trouver... (ah, quelle est méchante, cette fille!) Allez, vous pouvez suppositez (du verbe suppositoire :-D ici...)
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Dimanche... qu'est-ce qu'on mange?

Publié par Julie le dimanche, mars 21, 2010 3 bouteilles à la mer...
En ce dimanche matin, je vous présente quelques-uns des sites que je fréquente pour nourrir mon inspiration.

Légende d'automne
Voici le blogue de cette sympathique Nancy qui, par ses talents en photographie et ses recettes simples, vous fera assurément gargouiller. Ses succulentes recettes sont regroupées en une vingtaine de catégories dont "bon matin", "fast-food chaumière", "recettes cochonnes" et "hop, à la mijoteuse".

Le festin enchanté de Cru-Cru
Ce site du ministère de la Santé et des Service sociaux suggère une vingtaine de "sculptures" réalisées à l'aide de légumes frais. Parions que ces clowns, lapins et hérissons impressionneront vos enfants (et les empêcheront enfin de bouder les légumes de leur assiette).

Sos Cuisine *
Il s'agit de s'inscrire sur ce site pour recevoir gratuitement, chaque semaine, un courriel intitulé "Votre menu de la semaine est prêt". Indiquez le nombre de personnes qui composent votre famille, vos préférences alimentaires (si vous êtes végétariens, par exemple, ou si vous ne mangez pas de poisson) et vous recevrez une sélection de recettes simples, adaptée à vos besoins et reliées aux spéciaux des circulaires. Avouez- que ça sonne bien!

Dossier spécial: La cuisine des enfants / Coup de pouce *
Ce dossier regroupe une dizaine d'articles qui fournissent des astuces pour diversifier la boîte à lunch et pour cuisiner avec les enfants. De plus, en vous inscrivant au bulletin gratuit, vous recevrez dans votre boîte de courriel: un article vedette (souvent relié à la cuisine), des recettes coups de coeur et un menu de la semaine.

Les chefs tocs, La cuisine pour tous
L'intention des auteures de ce site est de "préparer de bons repas qui ne demandent pas de passer sa journée aux fourneaux pour ensuite être mangés en deux minutes". Elles ont choisi de regrouper en un seul lieu les recettes simples, faciles et délicieuses et de les partager, espérant ainsi se débrouiller sans avoir à "téléphoner à leur mère". Les chefs tocs, c'est aussi un lieu de partage pour les éducatrices en garderie qui désirent préparer des repas maison (au lieu de les faire venir du traiteur). Elles peuvent ouvrir un espace Web ($) afin de déposer les recettes qui ont un succès monstre auprès des petits.

Metro.ca *
Consultez les idées de recettes en les classant par ordre de popularité: vous obtiendrez les plus délicieuses! Plus de 600 recettes pour le BBQ, plus d'une centaine pour les enfants et plus de 1000 express sauront vous régaler. Contrairement à d'autres compagnies, nul besoin de se procurer le produit commercial suggéré pour réussir votre plat. Miam!

Guide thématique Mars: le mois de la nutrition / Carrefour éducation
Consultez le pour faire le plein d'images reliées à la nutrition.

Guide thématique L'alimentation en quelques clics / Carrefour éducation
Visitez plusieurs sites documentaires validés, dont quelques-uns qui sauront intéresser vos enfants.

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Quels sont vos sites coups de coeur?
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Samedi... de ne pas manger

Publié par Anik le samedi, mars 20, 2010 6 bouteilles à la mer...
Je vous entends crier ! Quoi, Anik n'a pas le goût de manger ? Mais ce n'est pas normal. Et vous n'avez pas tort, car je suis une gourmande qui se respecte habituellement. Mais ce matin, AngeCornue a la gastro. Qu'elle a d'ailleurs attrapé de sa grande soeur (je prie secrètement pour que Dynamite soit épargnée, et je ne suis pas inquiète pour moi...). Alors, assister quelqu'un qui vomit, ce n'est pas ce qui donne le plus le goût de manger.

En tout cas, disons que j'ai attendu un peu pour prendre ma gaufre fraise-banane-chocolat, que je déguste en écrivant ce billet.

Mais, le fait est que j'ai aussi perdu (en fait, mis en veilleuse) mon envie de manger des chips pratiquement à tous les soirs. Comme je ne fais plus de sport, pied fracturé oblige, bien je n'ai pas faim en soirée. Et comme la meilleure façon de conserver son poids naturel est d'écouter ses signaux de faim et de satiété, bien je me vois dans l'obligation de mettre un terme à ma collation de soirée pour 4 semaines... ARGHHHH!!! Tant qu'à faire pitié, je pense faire une pause de vin aussi... Je pense que j'ai besoin de faire le vide... pour mieux repartir dans 4 semaines.

À propos des signaux de faim et de satiété, vous pouvez lire l'excellent livre Manger - un livre anti-régime, pro-mincuer et pro-gourmandise, de Guylaine Guèvrement et Marie-Claude Lortie. Ce fut une révélation pour moi. Comment être mince (en fait, avoir son poids naturel, qui varie d'une à l'autre, mais qui n'est jamais énorme) sans efforts, voilà une question à laquelle répond le livre.
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Vendredi merci : merci chance dans la malchance...

Publié par Anik le vendredi, mars 19, 2010 8 bouteilles à la mer...
Titre un peu bizarre, je vous l'accorde. Mais vous comprendrez pourquoi. Cette semaine, je veux dire merci à la chance que je vis dans ma malchance. Je m'explique. Je me suis fracturé le pied en jouant à Dance Dance Revolution sur le tapis de danse de la Play Station. Oui, c'est un sport extrême, au mode expert, vous ne saviez pas ? hihi

J'en ai pour 4 semaines à porter une botte d'immobilisation. Pour moi qui a l'habitude de courir pratiquement quand je marche et de faire du sport tous les jours, c'est difficile. Mais, voici comment j'ai de la chance dans ma malchance :
  • J'ai dû me présenter à l'urgence pour faire vérifier mon pied (c'était la procédure). Je pensais y passer 14 heures, puisque je n'étais pas en danger de mort, mais croyez-le ou non, je suis ressortie de là en 50 minutes !!! VRAIMENT !
  • Le lendemain, j'ai attendu 1h40 à la clinique d'orthopédie, MAIS (car il y a un mais), le médecin était pas mal « cute » (pour les copines françaises, il était à craquer)... Et je le revois dans 4 semaines... hihi!
  • J'ai décidé il y a une semaine de commencer l'écriture d'un roman. Comme je ne fais plus de sport en soirée, bien l'occasion est rêvée pour y travailler sérieusement. J'ai déjà 28 pages d'écrites en une semaine... Et ce loisir me plaît beaucoup.
  • Évidemment, je me dois aussi de souligner que j'ai la santé, malgré ce pied. À l'hôpital, on voit des gens pas mal ammochés. Et mon pied va s'en remettre, juste à temps pour l'été.
Alors, merci chance dans ma malchance !
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Le pouvoir du gras

Publié par Anik le jeudi, mars 18, 2010 2 bouteilles à la mer...
Vous êtes vous déjà demandé ce qui mène le monde ? L’argent, le pouvoir, le sexe ? Non, ce n’est rien de tout cela… Selon le célèbre Rogatien de Taxi 022, ce serait une envie de chier… parce qu’on arrête tout quand ça presse… J’avais bien ri en entendant ça, mais je propose une seconde réponse à cette fameuse question. Et si ce qui menait le monde, c’était le gras ?

Rien qu’à voir la grosseur de l’Américain moyen (et du Canadien aussi, bien que nous n’ayons pas encore atteint le degré d’obésité de nos voisins du Sud), on pourrait effectivement penser que le gras possède un pouvoir particulier, loin devant sexe, pouvoir et argent…

Après tout, comment résister à l’appel de la friture, de la malbouffe et des sucreries? Mardi, j’ai d’ailleurs constater que le pouvoir du gras s’étend à toutes les couches de la société, et aux gens de tous âges (d’accord, ma constatation n’est pas si générale, mais tout de même). Laissez-moi vous raconter.

J’ai eu une grosse matinée de travail, mardi matin, physiquement exigeante. À 12h30, alors que mon heure de dîner venait de commencer et qu’aucun lunch ne m’attendait dans le frigo (pour être franche, je n’avais pas le goût de manger les restes de mon repas végé de lundi, que je voulais garder pour mercredi), je me suis dit : «C’est mardi, pourquoi ne pas prendre une petit 2 du mardi chez Kentucky ?» Pour 2,79$, on obtient 2 morceaux de poulet pané et une frite… Et tant qu’à y être pour 1,99$, je pouvais changer la frite pour une poutine, ce que j’ai fait.

Alors, je suis revenue à la maison pour déguster mon festin de gras. C’était bon. C’était lourd pour l’estomac. Mais ça faisait du bien.

Quand PapaRelax est revenu après le travail, je n’avais rien préparé pour lui (j’avais l’intention de souper plus tard, et lui soupait avec ses copains car il faisait une soirée de jeux à la maison). Quand il a vu mes déchets de Kentucky, il s’est exclamé :

- T’as mangé du Kentucky !!!

- Bien oui, c’est en spécial le mardi.

- Ah, t’es chanceuse ! (pauvre petit, il fait tellement pitié, lui qui mange du resto religieusement tous les vendredis midis pendant que je « déguste » un potage maison aux légumes…)

- T’as juste à dire à Carlos ou à Dao d’en apporter en s’en venant ici.

- Oui, c’est une bonne idée…

Le gras avait commencé à exercer son pouvoir.

Les amis de PapaRelax sont arrivés vers 19h30, alors que les filles n’étaient pas encore couchées (je me pratique pour la semaine « Je-fais-ce-qui-me-tente », je n’avais pas le goût de les coucher à 19h15, elles étaient tranquilles et je travaillais à l’ordi). Quand l’odeur du gras a pénétré dans la maison, comme par magie, tout le monde s’est rué dans la salle à manger. Moi la première, qui avait pourtant eu ma dose de Kentucky le midi, j’ai pigé allégrement dans les frites et le poulet pop corn. Et les filles aussi…

Cinq minutes plus tard, AngeCornue était en crise pour ne pas aller se coucher, parce qu’elle voulait continuer à manger. Gras 1, dodo 0.

Mais bon, je suis allée border les filles, sans prendre la peine de lire un livre (il était trop tard, je n’avais pas le goût… 2e pratique pour la semaine qui arrive).

Puis, je suis retournée rôder près de la table, avant que mon mari et ses acolytes ne mangent tout. Trop tard, il ne restait rien pour moi… :-( Mais les boys avaient une discussion intéressante sur la sexualité après bébé.

Carlos, nouveau papa depuis 1 mois, s’exprimait ainsi (ou à peu près, disons traduction libre):
- Ma blonde m’a dit qu’après 3 mois, ce serait correct pour retrouver une vie sexuelle normale.

Anik, s’esclaffant - Ha, ha! Fais-toi un nœud dedans pour au moins 6 mois. Et ça, c’est si tu es chanceux. Un an, ce serait plus près de la réalité. Et ça, c’est si elle ne retombe pas enceinte trop vite…

PapaRelax, exaspéré – Franchement, arrête donc de dire ça…

Anik, toujours de bonne humeur et faisant allusion à sa vie de couple – Avec une attitude comme ça, tu n’en auras sûrement pas ce soir…

Ami célibataire – De toute façon, manger autant de gras, c’est comme faire du sexe, ça remplace la libido.

Anik, ne trouvant rien d’intelligent à dire et voulant faire un peu d’humour – Ça doit être pour ça que j’ai voulu manger du gras après avoir vu mon amant, ce matin… question de continuer à avoir la libido bien allumée.

Ah, le gras… Mais bon, comme ma libido était bien en forme et qu’il ne restait plus de gras pour que je soupe (oui, oui, j’aurais osé manger deux fois du Kentucky dans la même journée), bien je me suis concocté un bon souper comme moi seule sait les faire : un bol de chips, de la trempette jalapeno et un grand verre de boisson gazeuse. Et un peu de croustade de pomme en guise de dessert. Le tout en écoutant C.A., question d’assouvir mon besoin de sexualité, parce que cette émission en parle toujours pas mal, et de susciter le plaisir de mes sens (je parle du sens du goût, ici, n’allez pas vous faire d’autres idées).

Alors, selon vous, le gras a-t-il vraiment du pouvoir ? En a-t-il sur vous ? Savez-vous résister à la tentation ?
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Je fais ce qui me tente. Point à la ligne. Et vous?

Publié par Anik le mercredi, mars 17, 2010 11 bouteilles à la mer...
J'adore discuter avec ma copine Edith. Nos conversations portent sur la vie en général. Nous nous questionnons, nous essayons de trouver des solutions à nos problèmes, nous chialons à nos heures (évidemment), nous fabulons sur un avenir incertain... Bref, nous jasons et c'est bien agréable. La semaine passée, alors que nous nous plaignions sur deux trois éléments qui nous tapaient sur les nerfs, la discussion a dérapé dans une drôle de direction.

Pourquoi fait-on des activités qui ne nous tentent pas ? Pourquoi endurons-nous des gens, des circonstances ou des tâches qui, clairement, ne nous apportent rien ? Pourquoi laissons-nous notre liberté être entravée par tout cela, alors que ça ne correspond pas à notre moi profond, à nos besoins, à notre instinct ?

Parmi les réponses plausibles à ces questions :
  • parce qu'on a peur de dire non et de décevoir
  • par habitude
  • par qu'on ne sait pas vraiment ce qu'on veut
  • parce qu'on a peur des conséquences, ou qu'elles sont moins dérangeantes ce que l'on s'impose...
Vous avez d'autres réponses ?

En tout cas, en réfléchissant à tout cela, Edith et moi avons eu une idée bien amusante, mais qui représente tout un défi : passer une semaine en ne faisant que ce qui nous tente. Point à la ligne. À la limite, vous pouvez aussi faire ce qui est neutre et ne vous dérange pas, bien que cela ne vous apporte rien de plaisant. Mais vous n'avez pas le droit de faire ce qui vous rebute, ce qui ne vous tente pas, ce que votre instinct ou votre petite voix vous hurle de ne pas faire.

  • On vous fait une invitation et vous n'avez pas le goût ? Vous dites NON.
  • Les enfants refusent de manger ce que vous leur servez ? Vous lâchez prise et vous ne leur offrez rien d'autre. Tant pis pour eux.
  • Votre patron vous demande de faire du temps supplémentaire. Vous dites que vous n'êtes pas disponible.
  • Votre conjoint veut organiser une soirée de gars à la maison. Vous dites oui, mais vous en profitez pour négocier une soirée tranquille pour vous en contrepartie, parce que vous gagnez nettement au change.
Bref, chaque fois que vous vous apprêtez à poser une action, vous devez vous demander si ça vous tente vraiment. Et ne la faire que si c'est le cas...

Et ce défi, Edith et moi vous le lançons pour la semaine du 22 au 28 mars... Alors, planifiez déjà vos activités afin que rien d'emmerdant ne vienne bousiller votre semaine et la réussite de votre défi.

Que celles qui osent relever le défi commentent ce billet! Allez, je gage que vous avez peur ! Un peu de courage ! Ça risque d'être intéressant et de nous en révéler beaucoup sur notre gestion de la vie...
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Entrevue Web: La nutritionniste Geneviève O'Gleman nous révèle des trucs parfaits

Publié par Julie le mardi, mars 16, 2010 20 bouteilles à la mer...
D'accord. D'accord. ---

Puisque vous avez été nombreuses à parcourir la première partie de cette entrevue Web avec Geneviève O'Gleman... ---

Puisque vous avez envie de participer au concours pour gagner votre exemplaire dédicacé de Rapido Presto ou Boîtes à lunch santé... (À votre choix! Les détails sont à la fin de l'entrevue) ---

Après, l'entrée servie hier, voici la pièce de résistance de cette entrevue: les recettes pour contourner les péchés mignons. Nous conclurons l'entretien par un dessert tout léger: les imperfections de notre parfaite nutritionniste.

La table est mise.

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Julie, prête à se confesser - Après avoir discuté des bonnes habitudes et attitudes à table de nos enfants, j'aimerais que l'on discute de celles des parents... M'enfin, de leurs petits faux plis... M'enfin, à tout le moins des miens et ceux d'Anik!

Geneviève, prête à tout - Je t'écoute!

Julie - Les frites sont mon péché mignon. Au restaurant, quand on me demande si je veux des frites, une pomme de terre ou four ou des légumes, c'est à peine si je laisse le temps à la serveuse de terminer sa phrase. As-tu une recette santé qui me permette d’en manger sans trop m’en faire?

Geneviève, ayant décidément réponse à tout - Tu sais Julie, une frite moyenne (de McDo par exemple) contient l’équivalent de 4 à 5 cuillères à thé de beurre… Et souvent, les restos mettent une montagne de frites dans l’assiette ! C’est bien correct de manger des frites de temps en temps pour le plaisir. Tout est une question de fréquence. Plusieurs restos acceptent de faire des assiettes moitié frites-moitié salade. Tu peux aussi te dire qu’une fois sur deux, tu prends l’accompagnement de frites. Mais encore mieux, pour satisfaire ton envie de frites, je te propose d’essayer ma recette maison. Il suffit de tailler 6 pommes de terre en bâtonnets. Dans un bol, ajouter les bâtonnets, 15 ml d’huile et 10 ml de moutarde de Dijon. Mélanger pour bien enrober les bâtonnets puis déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Cuire au four 20 minutes à 400 degrés F. Ajouter quelques minutes à broil pour dorer. Saupoudrer de sel ou d’épices cajun et servir. C’est assez pour une famille de 5, comme la tienne et celle d’Anik.

Julie, prenant des notes - Oh la la. C'est tout simple, en plus! Je me vois déjà les faire au BBQ!

Geneviève - Plus d'excuses pour toi. Le McDo n'a qu'à bien se tenir! Et puis je suis sûre que tu aimerais aussi ma recette de « Légumes-racine grillés à l’ail et au romarin » de mon premier livre Les meilleures recettes anti-cancer.

Julie, ravie d'ajouter un livre de recettes de plus dans sa bibliothèque - Tiens! Je ne le connaissais pas celui-là! Je note la référence! Maintenant, je t'en pose une plus corsée pour Anik. Bien qu'elle n'ait aucune poignée d'amour, elle ne peut pas se passer des chips. Elle les achète même en gros format au Costco et les mange pratiquement toute seule avec sa trempette au jalapeno. As-tu une recette santé qui lui permette de s’adonner à son vice sans une once de culpabilité?

Geneviève - Elle peut essayer les « Chips de patate douce » de mon premier livre Les meilleures recettes anti-cancer. Ou encore les « Pointes de tortillas croustillantes » de mon livre Boîtes à lunch santé.

Julie, se remémorant lesdites pointes croustillantes goûtées à une fête d'amis l'an dernier - Hum, j'ai eu le coup de foudre pour cette recette. Surprenant! Tortillas mexicaines badigeonnées de blanc d’œuf et saupoudrées

Geneviève - Hop! Quelques minutes au four! Pas de chichis mais beaucoup de goût!

Julie, curieuse d'investiguer le sujet des patates pilées avec une experte - Pendant que j'y pense... Tu n'aurais pas une recette de patates pilées pour le bénéfice de nos lectrices?

Geneviève, qui avait visiblement parcouru le fameux billet des pommes de terre - Et je n'en reviens pas que tu ne savais pas ÇA à propos des patates pilées... voyons ! (C'est une blague, j'ai trouvé ton billet très drôle). Je n'ai pas de recette de patates pilées en tant que tel, mais le duo patate et céleri rave a beaucoup de succès chez nous. On ajoute souvent du fromage suisse à la toute fin. Ça fond, c'est délicieux et tout le monde autour de la table est heureux.

Julie, satisfaite
- Wow, merci! (puis, soudainement honteuse) Je vais te faire une confidence totalement imparfaite: en tant que bonne mère, j'ai réussi à faire adopter le pain brun à toute ma famille... mais je n'en mange même pas moi-même! Devrais-je m’en faire si j’aime vraiment manger du pain blanc et des pâtes alimentaires ordinaires?

Geneviève - Ne t'inquiète pas, tu es une bonne mère quand même! Le pain blanc ou les pâtes blanches ne sont pas mauvais. Leur principale faiblesse, c’est qu’ils sont pauvres en fibres alimentaires. Donc, si on s’en tient à ça, il faut faire plus d’effort pour aller chercher les fibres ailleurs. Ça veut dire plus de légumes, plus de fruits, plus de légumineuses. Aucun aliment n’est indispensable pour être en santé. Il s’agit de faire des choix.

En passant, si tu n’es pas fan de légumineuses, je te mets au défi d’essayer la trempette aux haricots blancs et au pesto (Boîtes à lunch santé, page 200). Très simple à faire, c’est délicieux avec les pointes de tortillas croustillantes. Tu m’en donneras des nouvelles.

Julie, pas forte forte sur la légumineuse, pas très attirée par le fruit non plus mais au moins très assidue sur le légume - Je me sens (presque) déjà mieux! Fiou! Ça me redonne un peu de pep pour te cuisiner un peu ;-) Es-tu prête pour des questions en rafale? Des questions à réponse brève, à la "Geneviève- est-elle-parfaite-un-peu-beaucoup-passionnément-à-la-folie"?

Geneviève, faisant le signe de chasser un moustique invisible - Oh! Je suis loin d’être parfaite ! Dans mes équipes de travail, je suis souvent la seule nutritionniste. Au début, tout le monde m’observe aux repas. Ils réalisent vite que je n’impose à personne la perfection. Une frite de temps en temps, ça ne fait pas de mal...

Julie, se disant que "qu'une frite de temps en temps" serait déjà un bon pas vers une résolution santé - Commençons! (puis pensant au grand dilemme d'Anik)- Question 1: En famille, mangez-vous devant la télé?

Geneviève - Oui, ça nous arrive. Ce n’est pas une habitude, mais bien un petit spécial qu’on fait de temps en temps. Honnêtement, j’aime tellement mieux quand on s’assoie à table, ensemble, télé éteinte, et qu’on jase de nos journées… on dirait que tout goûte meilleur.

Julie - Question 2. Attention, elle est difficile: as-tu toujours le temps de préparer ton bouillon de poulet maison?

Geneviève, sérieuse - Oui.

Julie - Euh... vraiment?

Geneviève, pouffant - Entre deux heures et trois heures du matin, oui! Sans blague, on se met beaucoup de pression… Je serai toujours là pour défendre la cuisine maison, mais pas pour imposer que tout soit fait maison. L’industrie alimentaire est capable du meilleur comme du pire. Un bon bouillon, dont la liste d’ingrédients ressemble à ce que j’aurais fait à la maison, sans agent de conservation ni trop de sel, on en en trouve. Ce sont des bons alliés.

Julie, soulagée - Question 3: quel est ton plus grand échec culinaire?

Geneviève, réflexive - HUMMMM… il y a tant de choix… lequel choisir?

Julie, pensant un instant qu'elle est en train de s'en faire passer une - ...

Geneviève - J’ai commencé à rater des recettes vers l’âge de 10 ans. Vingt ans ans plus tard, je rate encore des recettes. Faut dire que mon métier de nutritionniste / auteure de livres de recettes fait que j’invente des recettes à l’année. Il y en a que je réussis du premier coup, d’autres que je dois travailler et retravailler. En cuisine, comme ailleurs, il faut apprendre de nos échecs. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Comment corriger ? Si vous voulez vraiment savoir quel a été l’échec le plus monumental de ma carrière, allez lire la page 12 de mon livre Rapido Presto

Julie, se remémorant vaguement une anecdote concernant une soupe - Question #4 : ton homme sait-il cuisiner?

Geneviève - Oh oui ! Et il le fait très bien ! Il est plus audacieux que moi, il improvise et peut marier des ingrédients que je n’aurais pas osé combiner. Pourtant, il savait à peine cuisiner il y a 10 ans. Je n’y suis pour rien, ou presque. Il est curieux et il aime inventer… Je plains mes copines qui doivent assumer seules la préparation des repas, soir après soir. On n’a pas toujours le goût de cuisiner, moi incluse. Un break, c’est toujours bienvenu.

Julie, n'osant pas lui demander si elle arrive à ne pas superviser chacun de ses faits et gestes - Il m'arrive d'acheter la paix avec des Whippet et Anik avec des bonbons. Question #5: as-tu déjà acheté la paix en offrant à ta fille des sucreries?

Geneviève - Honnêtement, non. Ma fille a droit aux bonbons à la maison. Elle a son petit pot dans le garde-manger. Toutefois, elle sait « comment » manger des bonbons : pas tous les jours, un à la fois, elle le déguste… À la maison, tous les desserts sont sur le même pied d’égalité. Un soir, c’est un bonbon ? Le lendemain, elle doit choisir autre chose. Il lui reste encore des bonbons de l’Halloween et, avant la St-Valentin, j’ai dû jeter les petits cœurs reçus l’an dernier.

Julie - Question 6: quel est ton péché mignon, à toi?

Geneviève - Le chocolat ! J’adoooooooooooore le chocolat. Mais pas n’importe lequel. Du vrai bon chocolat noir. Pas trop amer, un peu sucré. Riche, onctueux. Je n’aime pas le chocolat au lait et je suis incapable de manger du chocolat blanc. Je peux facilement me passer de dessert. Sauf lorsqu’il s’agit d’un dessert au chocolat noir !

Julie - Pour conclure, la question 7: enceinte, quelles étaient tes envies?

Geneviève - Enceinte, je n’avais aucun mérite : j’avais des rages de fruits. Je n'en ai jamais mangé autant! Je pouvais engloutir un ananas ou un melon en une soirée. Mes copines se moquaient beaucoup de moi. Ça prend bien une nutritionniste pour avoir des rages de fruits. Tout ce qui était gras, lourd, sucré me tombait sur le cœur. J’ai une amie qui, enceinte, avait des rages de fudge… je n’ai pas besoin de vous dire qu’elle était très jalouse de mes rages de fruits !

Julie, pensant avec nostalgie à ses rages d'amandes enrobées de chocolat pendant ses 3 grossesses - Jalouse? J'sais pas! Écoute Geneviève, ce fut un réel plaisir! Ça te tenterait de revenir pour répondre à nos questions?

Geneviève - Tout le plaisir serait pour moi. Poids santé, barbecue, boîtes à lunch... Ce ne sont pas les occasions qui manquent!

Julie - Alors, on se reprend dans quelques semaines! Merci mille fois!
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Pour participer au tirage et gagner votre copie dédicacée de Rapido Presto ou de Boîtes à lunch santé... (à votre choix!), ajoutez votre commentaire à la fin de ce billet en nous racontant brièvement:
  • si votre homme sait cuisiner ou
  • si vous lui laisser de la place dans la cuisine ou
  • sa spécialité culinaire...
Nous recueillerons les commentaires jusqu'à le vendredi 19 mars, 23h00.

Au plaisir de vous lire!

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Pour consulter le site de Geneviève O'Gleman (et mettre en pratique le conseil de la semaine)
Pour en savoir davantage sur son livre Rapido Presto (et vous en sortir haut la main les soirs de semaine!)
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La nutritionniste Geneviève O'Gleman révèle ses meilleurs trucs aux lectrices d'Imparfaite, et alors?

Publié par Julie le lundi, mars 15, 2010 3 bouteilles à la mer...
Sur les bons conseils de mon amie ImparfaiteNaturelle, je me suis dernièrement procuré le livre Rapido presto de la nutritionniste Geneviève O’Gleman. Toutes les recettes qu’on y présente se cuisinent en 30 minutes, top chrono. Croyez-moi, ce concept se conjugue plutôt bien avec le rôle de maman !

Au dernier Salon du livre de Montréal, quand nous avons lancé notre livre, Anik et moi avons découvert notre côté groupie. Nous avons donc profité de notre statut d’auteures à succès pour commencer notre collection de dédicaces. Celle de Geneviève en faisait partie. Tout comme celle de Dominique Demers, de Josée Lavigueur et de Mère Indigne.

Voilà-ti-pas qu’après avoir vécu un bon moment de déprime, après avoir constaté :
j'en suis venue à l'évidente conclusion: j’avais besoin de trucs.

Anik, pas diable mieux :
(Ne m’en veux pas chère Anik, j’ai perçu ton appel à l'aide).

Sensible, j’en ai déduit que vous aviez sans doute vous aussi bon nombre de questions existentielles en lien avec l’alimentation.
Fûtée, j’ai pensé que Geneviève O’Gleman pourrait assurément nous faire part de ses bons conseils.
Généreuse, je vous offre ici ses réponses à mes nombreuses questions dans une entrevue à la IEA?.

Voici donc la première partie de cette délicieuse entrevue.
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Julie, hyper excitée à l'idée que Geneviève accepte de répondre à toutes ses questions imparfaites - Bonjour Geneviève! Je suis toute excitée que tu prennes le temps de répondre à toutes mes questions imparfaites!

Geneviève, disponible malgré des journées de travail chargées - Tout le plaisir est pour moi! Je vais tenter de répondre spontanément à toutes tes questions amusantes et déculpabilisantes. J'en profite pour te dire que je viens de parcourir votre blogue, je le trouve très sympathique! Je me suis même déjà abonnée à votre fil RSS!

Julie, ravie - Merci pour tes bons mots! Dire que dans deux semaines, Anik et moi fêterons son premier anniversaire.. Bravo à toi aussi pour ton Rapido Presto. Mon exemplaire n'est pas encore tout taché de sauce, mais il s'en vient bien!

Geneviève, passionnée - Cent-cinquante recettes. Vite faites. Bien faites. Simples, elles sont prêtes en moins de temps qu'il n'en faut pour se faire livrer une pizza!

Julie, comblée -Pour ma part, j'ai eu plusieurs coups de coeur! Et j'ai particulièrement aimé la section des 60 idées en 5 minutes! Vingt entrées, vingt accompagnement, vingt desserts! (puis parcourant sa looonnnnggguuuee liste de questions et essayant de choisir les plus teintées d'imMÈREfection) Es-tu prête pour mes questions désarmantes?

Geneviève, dynamique - Oui!

Julie, dévoilant timidement un de ses grands défis - Je rencontre des difficultés (souvent) (beaucoup!) à faire aimer les légumes à mes enfants. À part de leur fredonner cette chanson de mon enfance (qui fait pourtant un malheur!) ou de donner des sobriquets au titre de mes recettes, as-tu d'autres idées?

Geneviève, sensée - Chez nous, les légumes n’ont pas de statut particulier. Ils sont toujours là dans l’assiette, à tous les repas, aux côtés des autres aliments. Il y a toujours 2 ou 3 légumes différents dans l’assiette.

Julie, surprise - C'est vrai? Autant?

Geneviève, inventive - Oui! Je varie les formes et les méthodes de cuisson. Crudités avec un burger, salsa fraîche avec un poisson, salade avec une brochette, légumes dans un sauté, légumes dans une sauce pour pâtes, en accompagnement d’une viande, en soupe, en potage, dans du riz…

Julie, salivant et rêvant presque de se faire inviter - J'avoue que ça a l'air tentant...

Geneviève - Il devrait y en avoir pour tous les goûts mais le truc ultime, c'est de ne pas insister. Notre responsabilité est de mettre les légumes dans l’assiette, mais pas jusque dans la bouche de notre famille ! Comme parents, on doit donner l’exemple et encourager à goûter. Mais sans partir en croisade. Pour ma part, il m'arrive de laisser des légumes dans mon assiette quand je n’ai plus faim. C’est normal que ma fille le fasse aussi, non?

Julie, timide d'aborder un autre sujet chaud qui lui a valu plusieurs bonnes discussions avec PapaZen - Mais justement... si elle laisse des aliments dans son assiette ou, pire, si elle touche à peine à son repas, ta fille a-t-elle droit à son dessert?

Geneviève, pleine de bon sens - Oui, bien sûr ! Le dessert n’est pas une récompense ni une punition. C’est la suite du repas et on en prend si on a faim pour en prendre.

Julie, tentant de retenir la leçon - Tu crois donc que c'est indépendant du repas?

Geneviève, poursuivant - Assurément! Je suis certaine que, parfois, tu prends du dessert et que parfois tu n'en prends pas, non? Pour ma part, je décide à chaque repas. Si on en revient à ma fille, je tiens à deux règles simples. Un: elle doit attendre que tout le monde soit rendu au dessert avant de manger le sien. Et elle reste à table avec nous pour jaser. Deux: si elle a mangé du bout des lèvres son plat principal, elle n’aura pas droit à une plus grosse portion de dessert pour combler le manque. Elle n’aura pas plus droit à autre chose une demi-heure après le repas, non plus.

Julie, se remémorant certaines scènes désormais célèbres de PetiteSoeur - Mais ce n'est pas toujours facile à gérer...

Geneviève, acquiesçant - Effectivement, ça peut sembler strict, mais ça doit se faire sans crise et sans chantage. Je crois que lorsque les enfants connaissent les règles du jeu, tout se passe bien. Ma fille nous a aussi testés à quelques reprises. Maintenant elle comprend aussi qu’il y a des soirs où c’est notre repas préféré au menu et d’autres soirs, c’est le repas préféré d’un autre membre de la famille. Chacun son tour… Et du côté des parents, on comprend qu’il y a des soirs où elle a faim et d’autres moins…

Julie, appréciant la logique - Logique! Mais dis-moi, puisque la cuisine est ta passion, comment réussis-tu à partager ce plaisir avec ta fille? Comment s'y prendre pour apprendre à nos enfants à cuisiner?

Geneviève, pratico-pratique - La cuisine n’est pas un territoire réservé aux parents ! On devrait faire une place aux enfants à nos côtés. Un tabouret, un peu de patience et de flexibilité, voilà tout ce que ça prend ! Il faut accepter que ce sera plus long que d’habitude et que la cuisine sera un peu plus sale à la fin. On choisit son moment...

Julie, souriant - On met un frein à nos élans de pédagogue si on a eu une journée infernale?

Geneviève - Si on est épuisée, ou affamée, ce n’est pas le moment. On n’aura pas de patience. Choisissez un moment tranquille sans contrainte de temps. Déléguez des tâches à la mesure de votre enfant. Sortir des ingrédients du garde-manger, mesurer, mélanger, casser un œuf, verser du lait… les enfants sont capables de faire bien des choses lorsqu’on prend le temps de leur expliquer comment faire.

Julie, se remémorant un autre épisode "cocasse" où GrandeSoeur avait tenté de râper du fromage sur le côté de la râpe destiné à la cannelle (et au "bonheur" éprouvé à tout nettoyer) - Oui, une bonne dose de patience. Et une pincée d'humour!

Geneviève - J'espère ne pas provoquer de scandale, mais savais-tu que ma fille savait utiliser un couteau (un vrai) avant de fêter son troisième anniversaire? Toutefois, cela dépend du caractère de l'enfant et cela ne se fait pas fait du jour au lendemain! Un p'tit distrait ou une grande passionnée n'auraient peut-être pas gagné ma confiance si rapidement. Mais ma fille est "grande" malgré ses 5 ans et elle a toujours eu de la facilité à se concentrer. Elle a d’abord utilisé un couteau jouet, ensuite un couteau à pique-nique, ensuite un couteau à beurre et finalement un couteau d’office (couteau à patates). Sous ma supervision, je lui ai montré où placer ses doigts, où regarder, comment placer la lame… je l’ai épaulée et aujourd’hui, je me sens rassurée de savoir qu’elle sait manipuler un couteau. Elle sait que c’est dangereux et que c’est une marque de confiance à son égard. Elle sait qu’elle doit toujours être supervisée d’un adulte lorsqu’elle utilise un couteau... Bref, je pense qu'il faut se faire confiance, y aller avec son instinct de
parent qui connait bien son enfant.

Julie, franchement impressionnée - Je suis franchement impressionnée!

Geneviève - Il faut savoir qu'en interdisant aux enfants de manipuler un couteau, l’effet contraire peut se produire. Les couteaux deviennent si attirants qu’ils voudront les prendre lorsque vous aurez le dos tourné! Cuisiner avec son enfant, c’est comme jouer avec son enfant. On doit lui laisser de la liberté, on doit lui montrer comment faire sans le faire à sa place. Ne pas perdre de vue le plaisir de cuisiner, c’est l’ingrédient principal pour ne pas rater sa recette. Avoir un peu de farine sur le bout du nez, ça fait bien rire les enfants. Et ça crée de bons souvenirs !

Julie - Geneviève, j'ai beaucoup appris à placoter avec toi. Et j'ai une pile d'autres questions pour toi. J'aimerais connaître tes recettes pour contourner mes péchés mignons (et ceux d'Anik!). J'aimerais aussi savoir si la parfaite nutritionniste que tu es se permet quelques imMÈREfections. Seras-tu des nôtres demain pour te prêter au jeu?

Geneviève - Mais certainement! Et nous en profiterons pour parler du tirage!

Julie - Tu me voles les mots de la bouche!

Enfants et légumes? Enfants et desserts? Enfants et apprentissage de la cuisine?
Que pensez-vous de tous ces trucs?

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Une entrevue qui donne faim!

Publié par Anik le samedi, mars 13, 2010 6 bouteilles à la mer...
Je suis une gourmande. Je l'avoue. Je l'assume. Et un blogue que j'ai découvert il y a un moment me fait particulièrement saliver. Des recettes simples mais succulentes, des photos qui donnent envie de se ruer dans la cuisine, mais surtout, une sympathique blogueuse à la personnalité amusante et énergique, voilà les ingrédients qui font le succès du blogue Légende d'autome. Son auteure, Nancy, a accepté avec générosité de partager un brin de son vécu culinaire et familial avec nous. Et son TOP 5 de recettes faciles et savoureuses pour la famille.

Anik, heureuse d'avoir l'occasion de mieux connaître son interlocutrice - Nancy, quel est ton péché mignon en cuisine ?

Nancy, avec un air coquin - Oups !! Me suis-je trompé de questionnaire ?? Je pensais que les questions seraient faciles !! Aie !! Un péché mignon en cuisine !!!!!!! On va dire les poissons et fruits de mer..non ! Non !! Les côtes levées !! Miamm, du bon poulet peut-être ?? Bon, question suivante s.t.p. Anik...

Anik, salivant intérieurement à l'idée des côtes levées - Tes talents culinaires m'impressionnent. Mais, pour que je me sente moins intimidée, dis-moi, quelle est la recette que tu rates toujours ?

Nancy, feignant l'indignation - Pfft !! voyons si je rate quelque chose en cuisine !! Franchement la p'tite, tu me fais chercher loin !! Attends, je vais demander à tit mari.. (suspense intense pendant que tit mari réfléchit) Oh ben !! Je viens de me faire répondre « ton pain » !!!!!!!! Je l'apprends en même temps que vous lol!!!

Anik, riant de bon coeur - Bon, alors je vais te laisser te vanter un peu aussi. Quelle est celle que tu réussis les deux doigts dans le nez ?

Nancy, n'hésitant pas une seconde - Les sauces !! J'adore !! Mes sauces aux fruits de mer ont toujours un méchant succès (sans prétention hi!hi!!).

Anik, le ventre gargouillant déjà - T'arrive-t-il d'en avoir plein le $%#$% de cuisiner et d'aller au resto ? Lequel est ton préféré ?

Nancy, soupirant d'aise - Bon enfin des questions faciles.. plein le $%#$% ?? OUI !!!!!!!!! En fait, ce n'est pas de préparer la popote qui m'exaspère mais plutôt ces deux éléments. Premièrement, le choix du menu. Je m'explique. Moi, j'aime tout et j'adore essayer de nouveaux produits. Tit mari est du genre steak, pétakes pilées et sauce.. Alors, parfois je manque totalement d'inspiration.. Je prépare même souvent deux menus : un pour mes hommes et un pour moi.. Je rêve d'avoir de BONNES suggestions INTÉRESSANTES autre que spagat ou hamburger ;-)

Anik, ne pouvant s'empêcher d'être à 100 % d'accord, mais enviant Nancy de pouvoir faire du spaghetti chez elle (PapaRelax détestant cette si pratique recette) - Oui, et l'autre élément ?

Nancy, soupirant maintenant d'un désespoir apparent - Bien, j'ai développé une maladie dernièrement : écoeurantite aiguë de voir le comptoir toujours plein de vaisselle !!!!! Ma cuisine est comme un éternel chantier de construction !! En cas d'urgence on commande du resto.. Ça soulage l'instant d'une soirée ;-) Je n'ai pas vraiment de resto préféré... Ce qui est vraiment important, par contre, c'est l'ambiance qui doit être chaleureuse et la gentillesse du personnel (Comme moi!! Ben quoi ?? )

Anik, toujours crampée devant l'humour de Nancy - C'est vrai que t'es bien gentille, t'as même pas besoin d'en mettre ! Dis-moi, comment as-tu développé ta passion pour la cuisine ?

Nancy, essayant tant bien que mal d'être sérieuse - Défense de rire, les filles !! Le tout à débuté avec les émissions à la «tivi» en matinée avec Claudette et Marie Josée Taillefer. Je travaillais de soir, alors je me payais la traite en avant du téléviseur avec ma planche à repasser (pas de perte de temps quand même hi!hi!!) Mes premiers livres de recettes : La collection Bon Appétit plus, de Claudette et Marie-Josée Taillefer. J'ai de la suite dans les idées non??

Anik, ne pouvant pas nier cette logique - Oui, pas mal... Et j'admire ton efficacité devant la télé. Continue...

Nancy, fouillant dans sa mémoire - À l'époque nous étions 6 à la maison,une épicerie par semaine et pas question de retourner au marché (de toute façon pas plus d'argent), alors les belles recettes faciles et très abordables étaient toujours au menu. Disons que la planification des repas étaient un défi à chaque semaine avec mes circulaires et mes coupons rabais ;-) Aujourd'hui même si je peux me permettre des p'tites folleries, j'adore toujours me débrouiller avec ce que j'ai sous la main ;-)

Anik, impressionnée - C'est tout à ton honneur, chère Nancy. Et bien, l'entrevue tire déjà à sa fin. Tu nous partages tes coups de coeur culinaires ?

Nancy, heureuse de partager ses recettes - Alors, pour débuter la journée, je vous suggère les pancakes au babeurre.

Anik - C'est certain qu'on part la journée du bon pied, avec ça !

Nancy - Ensuite, voici une idée facile pour intégrer le p'tit poisson : les croquettes de poisson. Et pourquoi pas un sandwich ?? C'est toujours pratique comme lunch, surtout en version un peu plus originale.

Anik - Hum... Ils sont beaux ces sandwiches, on dirait qu'ils viennent du resto... Ça me donne faim...

Nancy, fière son autre recette - Et voici la sauce préférée de fiston : la sauce rosée.

Anik, salivant à l'idée de sa sauce préférée - T'as fait ça sur des pâtes noires, pour l'Halloween. Il fallait vraiment y penser ! Toujours aussi originale !

Nancy, heureuse du compliment - Et maintenant, une soupe qui parle.

Anik - C'est Julie qui va adorer, elle est fan de soupe !

Nancy, souriante - Wow !! Ma toute première entrevue en cuisine !! Merci Anik !! Je suis vraiment contente d'avoir croisé les plus sympathiques mères imparfaites un jour. Bon ! bon !! je parle encore et y'a plus de questions.. j'ai la paparle facile.. Ch'u d'même moé ;-)

Anik, riant en entendant la phrase fétiche de son interlocutrice - Chère Nancy, ne change surtout pas ! Et encore un gros merci pour cette chaleureuse entrevue et tes bonnes idées de recettes !

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Pour visiter la chaumière de Nancy (et saliver en contemplant ses photographies dignes d'un styliste culinaire!)
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Vendredi merci : merci recettes sauve-la-vie !

Publié par Anik le vendredi, mars 12, 2010 8 bouteilles à la mer...
Pour faire honneur à notre thème de l'alimentation, je dis aujourd'hui merci à quelques recettes ou menus qui me sauvent la vie, parce qu'elles sont faciles à faire, ne nécessitent pas d'ingrédients compliqués et font plaisir à tout le monde (bon, tout le monde ou presque, disons)...

Merci :
  • à la pizza surgelée - mes vendredis sont si simples grâce à toi
  • au traditionnel Kraft Dinner du samedi midi - un repas de moins à se demander ce qu'on mange
  • au poulet rôti au four - un peu d'épices à poulet, 1 heure à 350 degrés F, et le tour est joué ! Et il reste même une petite quantité pour un lunch le lendemain
  • aux potages, en général - une belle façon de ne pas gaspiller mes légumes, et des dîners succulents et santé pour moi... ma découverte de l'année : potage de céleri-rave, poireaux, pommes de terres, avec un soupçon de sirop d'érable au goût et de crème ou lait...
  • aux côtes levées du samedi soir, à la mijoteuse - d'autant plus que ce n'est pas moi qui les fait, alors ça me sauve la vie en titi !
  • au poulet à l'érable - succulent et différent une version québécoise de poulet à l'allure asiatique
  • au poisson en général - pané maison au four, ou cuit au four puis présenté sous forme de poisson-burger, tout le monde mange et ça prend 5 minutes à préparer seulement. En en plus, c'est plein d'oméga-3...
Merci à ces petits menus dont la conception est devenue une seconde nature...

Et vous, quels sont vos recettes ou menus sauve-la-vie ?
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Comment festoyer les soirs de semaine?

Publié par Julie le jeudi, mars 11, 2010 4 bouteilles à la mer...
Il suffit de se planifier des rendez-vous galants. Cette semaine, par exemple, moi j'en ai planifié trois. Tous après le travail. Tous sur l'heure du souper. Et, croyez-moi, avec la venue du printemps, ça fait franchement du bien!

Que voulez-vous? Il est adepte de plein-air et il est toujours partant pour un bon repas. En plus de me rendre de bonne humeur, il me permet d'exprimer ma créativité. Quand j'y pense durant la journée, je me sens euphorique. En plus, les enfants l'adorent. C'est le complice parfait. Il sent bon, et je vous avoue qu'il a pas mal fière allure!

Je sais. Vous salivez d'en savoir davantage. Avec qui Julie a-t-elle ces rendez-vous mystérieux? Qui lui donne cet air de légèreté après le retour du boulot?

Il s'agit de mon BBQ! Avec le retour du beau temps, je suis toute énervée à l'idée de pouvoir l'utiliser à nouveau! C'est un classique. C'est un rituel. C'est synonyme d'été, quoi!

Vous devriez voir PapaZen! Dès que je sors l'allumeur, il coure enfiler ses gougounes et il enroule un foulard autour de son cou. Sitôt qu'il dit: "Laisse, je m'en occupe...", le monde s'arrête de tourner autour de moi. Croyez-moi, c'est le bonheur.

Bref, le dimanche, il n'y a qu'à sortir quelques recettes parmi les meilleures qu'on a testées. La veille, je fais mariner. Et le matin, je laisse en évidence les instructions pour griller les viandes à la perfection. Tous les ingrédients y sont pour faire de PapaZen un cuisinier qui, sincèrement, commence à m'impressionner (surtout quand j'arrive complètement crevée). J'imagine qu'en ces moments d'intense concentration (à régler correctement la minuterie), il connecte son esprit moderne avec celui de ses ancêtres préhistoriques. Je pense qu'il retrouve ses racines. M'enfin... vous voyez l'état dans lequel je suis!

Vous, avez-vous des rendez-vous exotiques prévus avec votre BBQ cette semaine? Vous avez des recettes qui passent le test?

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Voici quelques-unes de nos recettes BBQ préférées
  • Brochettes de veau à la grecque (commentaire familial "très goûteux", fait avec des cubes et servi avec riz et patates grecques, cuisson environ 3 X 2 minutes, chaleur directe)
  • Filet de porc au sirop d'érable (commentaire familial "très bon!" 4 minutes des deux côtés en chaleur directe, environ 8 minutes en chaleur indirecte)
  • Brochettes de poulet à la crème d'érable (commentaire familial "miam, encore de la salade aux fruits!", fait avec des cubes de poulet, 4 minutes des deux côtés, chaleur directe)
  • Quesadillas au poulet et aux oignons caramélisés (commentaire familial "bonne idée les pommes dans le sandwich, maman!" (J'avais légèrement prévu le coup que les oignons ne passeraient pas!), dorer les poitrines badigeonnées de concentré poulet liquide, environ 4 minutes de chaque côté en chaleur directe)
  • Hamburger classique (griller les galettes 5 minutes de chaque côté en chaleur directe)
  • Essayez aussi les sauces et marinades de Nancy "Potter"!
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Comment manger assis?

Publié par Julie le mercredi, mars 10, 2010 9 bouteilles à la mer...
C'est facile, me direz-vous. Il suffit de prendre une chaise, de s'y installer et de manger. ---

Mais il suffit d'avoir au moins un enfant pour que manger assis, tranquillement, sans vous relever devienne mission impossible. ---

J'ai trois enfants. Et j'ai six années d'expérience à manger, la semaine, au moins deux repas par jour en leur compagnie. Et pourtant, c'est encore beeeennnn compliqué. Il y a toujours une demande, il se produit invariablement un incident, il y a forcément une chose qu'on a oubliée.

J'ai fait plusieurs tentatives, mais je ne suis pas encore arrivée à avaler un seul repas sans devoir bouger mes fesses pour répondre à un quelconque besoin.
  • Chaque jour, les filles me demandent ce qu'on mange (et le menu évoqué ne les emballent jamais même si chaque dimanche je leur demande ce qu'elles veulent manger pendant la semaine);
  • Chaque jour, j'avertis les filles que le repas sera bientôt servi (en espérant, naïvement, qu'elles se préparent mentalement à penser descendre tranquillement à la cuisine à leur rythme...);
  • Chaque jour, j'avertis les filles que le repas est servi (constatant bien évidemment, que mon avertissement ne les a pas émues pour deux sous...);
  • Chaque jour, je dois négocier pour que les filles finissent leur activité à l'ordinateur ou aient le temps de voir le contenu de la porte mystère de TocTocToc avant d'arriver à table;
  • Chaque jour, je mets sur la table: une pile d'ustensiles, trois verres de lait pour les enfants, trois assiettes avec les aliments coupés prêts à manger, les condiments.
  • Parfois, je mets le plat principal au centre pour un deuxième service.
  • Souvent, avant de m'asseoir, je leur demande s'il leur manque quelque chose car je n'ai pas l'intention de me relever avant d'avoir fini (et il ne manque jamais rien...)
À mon grand désespoir
  • Souvent, j'ai oublié une débarbouillette humide pour nettoyer mon fils au complet;
  • Souvent, la texture du repas de Frérot a besoin d'un ajustement;
  • Souvent, j'ai oublié ma propre boisson;
  • Souvent, PetiteSoeur soutient qu'elle n'a pas faim (mais elle revient assurément demander son dû pour le dessert);
  • Souvent, je n'ai pas le temps de m'asseoir que GrandeSoeur a déjà fini et est prête pour son dessert!
Au secours! Est-ce pareil chez vous? Nous tenons tous les deux à manger ensemble à la cuisine, sans télé. Quels sont vos trucs?

Remarque imparfaite:
Dans ce billet, l'emploi de la forme féminine n'a d'autre but que d'alléger le texte. Les termes utilisés pour désigner les personnes incluent aussi le masculin. La formule suivante ne serait donc nullement discriminatoire: "PapaZen se relève presque aussi souvent que moi, mais, en échange, il se fait un plaisir de rendre la cuisine Spic and Span après les repas".
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Quand l'appétit va, tout va...

Publié par Anik le mardi, mars 09, 2010 3 bouteilles à la mer...
Vous êtes d'accord ? Quand l'appétit va, tout va ?

Personnellement, j'aurais plutôt tendance à dire que quand mon appétit est à son comble, c'est que je mange mes émotions... Je mange plus de chips quand je suis déprimée... Je me réconforte dans de la nourriture grasse et salée quand je trouve ma vie fade ou sans saveur...

D'un autre côté, en fin de semaine j'étais bien de bonne humeur et j'avais quand même le goût de bien manger. Résultat : une grosse épicerie et un frigo qui déborde de la nourriture saine et variée (enfin, pour la plupart des aliments). Alors, on se concocte de bonnes assiettes, mais j'ai comme l'impression de trop manger, de pêcher par la gourmandise.

Où est-il, le juste milieu entre la gourmandise, manger ses émotions et manger la bonne quantité, point à la ligne? Ne surestime-t-on pas notre appétit ? Après tout, nous ne cultivons plus la terre et ne faisons, pour la plupart, pas de si gros efforts journaliers pour qu'une énorme consommation de nourriture soit justifiée. Je lisais, je ne me souviens plus trop où, que la consommation moyenne des gens en terme de calories ne cesse d'augmenter... Je me demande pourquoi... Trop de choix ? Trop de mauvais choix ? C'est difficile de résister devant tant de bonnes choses, non ?
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Comment réussir ses patates pilées à tout coup? (Partie 2)

Publié par Julie le lundi, mars 08, 2010 2 bouteilles à la mer...
Les copines, je n'y comprends rien. J'ai beau vous raconter plein de trucs qui sortent de l'ordinaire. J'ai beau m'amuser à vous en mettre plein la vue avec des exercices de style. Rien n'y fait: le sujet de mon billet le plus populaire demeure platement "Comment réussir ses patates pilées à tout coup". ---

Afin de conserver l'attention de celles qui auraient tapé sur Google l'expression "patates pilées" (la plus populaire après "imparfaite et alors" dans nos statistiques de fréquentation!), voici donc les ingrédients d'une recette familiale qui a fait ses preuves.

Recette de patates pilées de Mamie:
  • Des pommes de terre bouillies
  • Du beurre
  • Du lait
  • Assaisonnements au goût (consommé de poulet en poudre, sel d'oignon, sel, poivre)
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Le générique d'ouverture se fait entendre. L'animatrice de Tout imparfaitement maman fait son entrée.

Julie, enjouée - Qui dit "mars", dit "mois de la nutrition". À cette occasion, et devant l'intérêt monstre, sur le Web, des trucs pour réussir à la perfection ses pommes de terre pilées, je vous présente donc une invitée toute spéciale à mes yeux. C'est celle qui me répond toujours patiemment chaque fois que je signale le "1-418-j'ai-une-question-d'ordre-culinaire". Il s'agit de ma maman à moi.

Chef Mamie, s'activant dans sa cuisine immaculée - Bonjour, ma fille. Et sache qu'il y aura toujours du service au numéro que tu auras composé!

Julie
- Mamie, pour le bénéfice de nos auditrices, veux-tu nous résumer ton expérience culinaire?

Chef Mamie, alignant un à un ses ingrédients
- Bien, j'ai appris à cuisiner très jeune. Quand vous êtes nées, ta soeur et toi, j'ai fait le choix d'être maman à la maison. Chaque midi, vous pouviez venir manger à la maison, tout comme votre père. Je cuisine trois repas par jour depuis facilement quarante ans!

Julie, nostalgique - Et, je dois vous avouer que sa cuisine est très réconfortante. Je m'ennuie souvent de tes bons petits plats!

Chef Mamie - Il faut croire que j'ai réussi car, tu étais la plus difficile de la famille! Pas de céleri, de tomates, de poissons et de fruits de mer pour toi. Pas d'oignon pour ton père. Vous aviez le nez particulièrement fin, il n'y avait pas moyen de vous passer une petite vite! Et d'ailleurs, il m'est arrivé plus d'une fois de te préparer un deuxième menu...

Julie, rougissant - J'ai honte... Dire que je ne le fais pas pour mes propres enfants!

Chef Mamie - Tu fais bien! Les enfants sont capables de choisir la quantité d'aliments qu'ils veulent manger. Le travail du parent est de choisir ce qu'il mettra sur la table.

Julie, pour en venir au sujet - Et aujourd'hui, sur la table, nous mettrons des patates pilées!

Chef Mamie, aquiesçant - Oui, un classique.

Julie - Mamie, je vais énumérer les ingrédients. Pour chaque étape, tu nous divulgueras tes conseils bienveillants.

Chef Mamie, s'emparant du bol de pommes de terre - Oui, ma fille.

Julie - Il nous faut, évidemment, des pommes de terre.

Chef Mamie, pelant les patates avec SON couteau, aussi habilement qu'avec un économe - Pour les pommes de terre, il faut choisir les rouges à l'épicerie. Ce sont les meilleures. Il faut les peler, les rincer, les couper et les faire bouillir. Mieux vaut faire bouillir plus doucement et plus longtemps. Je ne mets pas de sel car ça les fait noircir.

Julie - Combien de temps?

Chef Mamie, rinçant son couteau dans l'eau savonneuse et mettant sa pomme de terre dans une casserole - Oh, je dis, au minimum, vingt bonnes minutes.

Julie - Par la magie de la télévision, voyez ici nos pommes de terre déjà cuites. Il nous faut maintenant ajouter du beurre.

Chef Mamie - Non, pas tout de suite! Il faut piler les patates avec le pilon AVANT de mettre les autres ingrédients. C'est très important. Sinon, je te l'ai déjà dit, ça fait des mottons et les enfants ne sont pas contents...

Julie, faisant un clin d'oeil - Je voulais m'assurer que tu étais cohérente avec toi-même...

Chef Mamie - Toujours, ma fille. Une fois que c'est bien pilé, on ajoute le beurre.

Julie, s'adressant à l'auditoire - Téléspectatrices, pour la version 2010, nous pouvons mettre de la margarine non hydrogénée, riche en Omega 3.

Chef Mamie, bonne vivante, rangeant le beurre sitôt utilisé - Oui, c'est sûr. Mais du beurre, c'est bien meilleur! Ou alors moitié-moitié. Bah, vous savez, moi j'en mets d'ailleurs un peu plus que la moyenne...

Julie, s'emparant du carton de lait - Ensuite, il faut ajouter du lait... Personnellement, pour changer, j'ai déjà essayé le bouillon de poulet liquide à la place. J'ai aussi déjà essayé la crème pour faire plus onctueux.

Chef Mamie, rangeant le lait au frigo sitôt versé - Et tu sais ce qui donne un bon petit goût aussi?

Julie, perplexe - Non?

Chef Mamie - Je saupoudre un peu de consommé de poulet en poudre.

Julie - C'est drôle, je mets parfois aussi un filet de consommé de poulet liquide concentré...

Chef Mamie, rangeant déjà le consommé - Les grandes cuisinières se rencontrent!

Julie - C'est tout?

Chef Mamie - C'est tout.

Julie, déçue - Il n'y a plus rien d'autre à savoir sur les patates pilées?

Chef Mamie, regardant son comptoir déjà tout propre, peu volubile - Non, j'en ai bien peur.

Julie, intéressée - Et tu n'as pas essayé d'autres variantes? Pour ajouter des vitamines ou un petit goût différent, tu n'as pas d'autres idées?

Chef Mamie, conventionnelle - Non.

Julie, marmonnant entre ses dents - Mais maman, tes patates oranges... le secret?

Chef Mamie - Ah oui! Il faut laisser les pommes de terre entières. Puis, dans la même casserole, il faut déposer des petits dés de navets ou de carottes. Mais vraiment en petits dés, sans quoi, gare aux grumeaux! Vous pouvez aussi ajouter un peu d'oignon émincé, si votre homme les tolère. Il faut faire cuire une bonne heure à feu doux. Et le tour est joué!

Julie, créative - Tu as déjà essayé les patates crémeuses avec du fromage à la crème?

Chef Mamie, fidèle à ses habitudes - Non.

Julie, inventive - Ou celles qui sont plus relevées avec un soupçon de parmesan? Ou encore les patates douces avec un peu de gingembre râpé?

Chef Mamie, faisant une moue suspicieuse en terminant sa purée - Non, plus... Mais j'imagine que ça doit se faire! Tu veux goûter mes patates?

Julie, goûtant la recette classique de son enfance - Oui, maman, ce sont bien les tiennes! Elles sont délicieuses. Pour conclure, peux-tu nous dire comment cuisiner les restes de patates pilées?

Chef Mamie, débrouillarde et ne jetant jamais rien - Il m'arrive de les mettre dans un potage. Ou encore d'en faire des galettes et de les réchauffer à la poêle au petit déjeuner.

Julie, se remémorant cet autre classique -Miam!

Chef Mamie, espiègle - Mais, au pire du pire, je les réchauffe au micro-ondes et je les passe à ton père!

Julie, pouffant - Merci à toi de nous avoir partagé tous ces petits trucs.

Chef Mamie, satisfaite - Tout le plaisir est pour moi!

Julie Imparfaite, concluant - Maintenant que vous connaissez le secret de la purée onctueuse, libre à vous de répéter les traditions familiales qui réconfortent ou d'ajouter votre petite touche selon votre humeur du jour. Essayez l'une ou l'autre des ces variantes. Bon appétit!

Parfaite recette de patates pilées de Mamie
réinventées par sa fille imparfaite:

  • Des pommes de terre bouillies
  • Du beurre (ou de la margarine)
  • Du lait (du bouillon de poulet ou de la crème)
  • Assaisonnements au goût (consommé de poulet en poudre, filet de consommé de poulet liquide concentré et allégé en sel, oignon en poudre, sel, poivre)
  • Une touche de fantaisie au choix du chef (soupçon de parmesan râpé, fromage à la crème, gingembre râpé)
  • Un légume supplémentaire bouilli (oignon émincé, carotte ou navet en dés, patate douce)
  • Variante de Geneviève O'Gleman (duo pomme de terre et céleri rave, avec fromage suisse fondu)
Crédits photo: Licence CC urbanfoodie33
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