Samedi... de rester!

Publié par Julie le samedi, juillet 31, 2010 6 bouteilles à la mer...
Tête-à-tête avec Frérot aujourd’hui.
PapaZen est parti avec les filles pour une partie de pêche.
Il y a un grand vent sur Rimouski. Je suis partie avec un gobelet contenant de n’eau et une petite collation. J’ai pris deux vestes chaudes et suis allée lui présenter le fleuve.

Je confirme. À 21 mois, les bébés savent d’instinct ce que des générations de bambins, enfants, hommes et femmes ont fait avant eux. Dès son arrivée sur la grève, il s’est assis pour prendre une poignée de sable dans une main et une poignée de cailloux dans l’autre. Avec un sourire de bonheur légèrement compromis par les fruits secs mâchonnés, il a laissé s’égrener sa précieuse trouvaille à manière d’un sablier. Imperturbable, il a répété son manège avec un plaisir renouvelé à chaque essai.



Pour quadrupler son potentiel de sensations tactiles, je lui ai enlevé ses sandales. Il a piétiné le sol avec ses pieds avant de tenter de nettoyer grossièrement ses orteils en les frottant avec ses mains potelées. C’est alors qu’il a trouvé une branche pâle et toute polie par les vagues et qu’il a entrepris de dessiner dans le sable.




Un moment de pur bonheur que j’aimerais bien reproduire à volonté. Pour moi, le fleuve, c’est l’espace et c’est la vie. Ça ne s’explique pas avec des mots. Ça se vit.

En ce moment, je suis seule dans la maison de mes parents et je pianote sur mon clavier tous les détails ce de souvenir heureux. Je viens tout juste de coucher mon petit homme avec son biberon de lait, plaisir liquide qu’il savoure les yeux mi-fermés, sans savoir qu’il devra s’en passer dans quelques jours à son entrée en garderie. C’est le silence complet pendant qu’il est au pays des rêves. Dehors, le vent fait bruisser les feuilles et le carillon du voisin. J’imagine ma petite sœur qui, à 800 mètres d’ici, peut faire la sieste sur sa balançoire au son du bruit des vagues.

Je respire. J’ai de l’espace. J’ai du temps.
Et j’ai les larmes aux yeux juste à penser qu’il me faut retourner courir et étouffer à Montréal dans 48 heures.
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Comment suivre son instinct?

Publié par Julie le jeudi, juillet 29, 2010 12 bouteilles à la mer...
En fait, si vous le savez, je serais très heureuse de connaître la méthodologie qui a fonctionné pour vous!

Il me semble vous avoir déjà confié tout cela il y a quelque temps. Il me semble bien vous avoir dit que je sens qu’un vent de changement m’est nécessaire et qu’il me faut de nouveaux repères. Mais il me semble aussi vous avoir dit que si je sais exactement ce que je ne veux plus, je ne sais pas vraiment (ou vraiment pas!) ce qui me tente au juste.

J’ai bien quelques éléments de réponse. J’ai bien quelques instants de folie où je me dis qu’il n’y a qu’à faire le saut et à régler les deux ou trois détails déstabilisants au fur et à mesure qu’ils se présenteront. Mais j’hésite. J’aimerais avoir la vue d’ensemble avant de passer à l’action. J’aimerais avoir la certitude de faire le bon choix avant d’entraîner toute ma petite famille dans cette nouvelle aventure. Sauf qu’en attendant… bien… il ne se passe rien.

J’attends sans doute l’occasion du siècle et je me laisse porter, rongée par le doute. Suis-je prête à relever de nouveaux défis? Suis-je prête à retrouver mes racines et à m’endormir chaque soir au son des vagues? Avons-nous vraiment besoin de passer par cette étape pour retrouver un rythme de vie qui nous convient? Y aurait-il un autre compromis? Ce choix de vie sera-t-il toujours le bon pour notre famille dans 10 ou 15 ans d’ici?

Je sais que certaines se laissent porter au jour le jour, profitant avec satisfaction de chaque instant. Je sais que d’autres font le saut dès qu’elles étouffent dans leur inconfort. Moi, vous l’avez sans doute deviné, je suis de celles qui analysent tous les scénarios, qu’ils soient plausibles ou non, quand vient le temps d’effectuer un changement. Quand je suis excitée par un projet, je l’analyse sous toutes ses coutures. Je l’observe. Je le retourne longtemps dans tous les sens. Ma réflexion pour le coordonner avec le plus d’éléments possibles est tellement complexe que je crois que même Einstein en serait impressionné. Puis, le momentum passe. Et en attendant, il ne se passe rien.

Je peux vous nommer toutes les bonnes raisons pour garder notre vie au beau fixe. J’en trouverai certainement plusieurs dans un effort très peu considérable. Est-ce si difficile de suivre son instinct?
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Une étoile s’éteint

Publié par Evely le mercredi, juillet 28, 2010 6 bouteilles à la mer...
Quand j’étais petite une amie à ma maman nous gardait à l’occasion. Quand ma gardienne habituelle ne pouvait pas, quand ses sœurs ne pouvaient pas non plus, alors on faisait tout le chemin de Léry à Sainte-Martine et on pouvait coucher là. Ce qui était génial, car l’amie de ma maman avait une fille qui avait tout juste un an de moins que moi, alors on s’amusait pendant toute la soirée.

J’aimais aller chez Yolande. Sa maison était la plus belle des maisons que j’avais vues. Il y avait de grosses poutres de bois qui sortaient des plafonds. Il y avait de la tapisserie avec de petites fleurs comme l’on voit sur la porcelaine chinoise. Il y avait un mur garni des étagères sur lesquelles il y avait un million de livres. Il y avait un bain sur pattes et une peau de mouton au pied du lit. Il y avait plein de détails qui faisaient de cette maison une maison de poupée grandeur nature.

Yolande était douce avec des yeux brillants. Elle nous racontait plein d’histoires avec sa voix qui faisait de petits bruits aigus à la fin des phrases. Elle avait toujours les joues roses. Je ne sais pas pourquoi - et je me le suis souvent demandé- mais elle avait toujours les joues roses. En plus de sa fille, elle avait un garçon. Il était timide et jouait juste un peu avec nous. Il était le premier garçon adopté que j’ai rencontré et si ce n’était pas de son teint basané, je ne l’aurais jamais su tellement l’amour planait dans cette maison. Il y avait aussi Laurent. Un grand barbu qui adorait sa petite famille. Ses yeux brillaient autant que ceux de Yolande. Lui avait une grosse voix qui roule les r, mais il n’utilisait jamais sa grosse voix pour faire peur, juste pour faire rire. Avec les années, on se faisait moins garder chez eux. Les occasions se faisaient plus rares de voir nos amis, mais ils étaient toujours là dans leur rang à Sainte-Martine.

Yolande était professeur et en cinquième secondaire, j’ai fait exprès de prendre le cours d’histoire du monde en option pour qu’elle soit mon enseignante. J’aime beaucoup l’histoire, mais je savais que si Yolande était mon professeur, l’histoire en serait encore plus intéressante. C’est, il faut le dire, que cette dame belge à vécu en Afrique, en Europe et en Amérique. L’histoire c’est une passion chez elle et elle l'a transmise à des générations d’adolescents qui ont passé sur ses bancs d’école. Je me souviens encore qu’en avant de moi, il y avait Sophie, à côté, il y avait Véro et en avant de Véro, il y avait Stéphanie. À nous quatre, nous dérangions un peu ses cours avec notre potinage. Elle nous avait surnommé le "club de thé". C’était mon cours préféré, j’avais toujours hâte qu’elle nous raconte ses anecdotes à travers la matière à apprendre.

Quand je suis partie étudier à Québec, j’ai eu la surprise de ma vie quand j’ai croisé la fille de Yolande dans un pub. Elle aussi étudiait à l’Université Laval. Nous avons un peu repris contact, mais ça n’a pas duré, faute de temps. Et probablement aussi parce que nous n’étions plus les deux petites filles qui faisaient des spectacles de poupées pour Yolande et Laurent.

Un jour, il y a quelques années de ça, ma maman m’a téléphoné. Yolande avait le cancer. Elle allait faire de la chimio. J’étais triste. Cette amie de ma maman, que je considère aussi comme une amie était malade. Elle a combattu comme une lionne aux joues roses. Elle et Laurent en ont profité pour faire des beaux voyages entre les traitements. Sa fille lui a offert le plaisir d’être grand-maman. Chose qu’elle a particulièrement apprécié. Il y a maintenant trois ans, maman et moi étions allées la voir à Sainte-Martine. C’est là que Yolande m’avait fait des confidences sur le bonheur de voir le visage de sa petite fille et de voir des coins du monde qu’elle rêvait de voir depuis si longtemps. Depuis, elle a des hauts et des bas. Puis un peu plus de bas. Et dernièrement ma maman m’a dit que la fin s’approchait tranquillement.

J’espère la revoir encore une fois. Ses yeux brillants et passionnés. J’aimerais lui présenter mon P’tit Clown. Elle rira tellement de voir qu’il est comme moi. Petit caractère, petit blagueur. J’espère qu’elle sait à quel point elle m’a touchée aux fils des ans. Sa douceur, sa candeur, sa joie de vivre. Il y a des gens comme ça qui font partie de notre vie, qui ont eu un rôle important et qui nous marque. Souvent, quand ce sont des gens de notre enfance, nous perdons le contact, mais pas le sentiment de proximité. Je pense beaucoup à elle et à sa famille. Pour moi, elle fait partie de ma famille. Ce billet est ma manière bien modeste de lui faire hommage.
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Comment survivre à un long trajet en voiture avec les enfants?

Publié par Julie le mardi, juillet 27, 2010 9 bouteilles à la mer...
GrandeSoeur, blasée - Maman, est-ce qu'on arrive bientôt?

Julie, se voulant volontairement évasive- Pas vraiment.

PetiteSoeur, impatiente - Mais, Papa, c'est long!

PapaZen, faisant preuve de psychologie et renvoyant la question - Tu trouves?

PetiteSoeur, implorante - Mais, est-ce qu'on peut avoir une petite émission?

GrandeSoeur, levant les yeux au ciel - Une longue, tu veux dire...

Julie, appliquant religieusement le principe de l'ignorance intentionnelle pour éviter un débat musclé au sujet du choix du film et la contorsion s'en suivant pour démarrer le DVD avec la minuscule manette, introuvable d'ailleurs - ...

PetiteSoeur, suppliant - J'ai envie... est-ce qu'on va pouvoir arrêter bientôt?

Julie, découragée- Mais c'est que tu viens d'y aller, ma puce!

PetiteSoeur, tentant le tout pour le tout - Est-ce qu'on peut prendre une petite collation, alors?

Frérot - Ouin!!!

Pendant que Julie soupira bruyamment, PapaZen monta le son de la musique des Petites Tounes et entama son concert.

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Cette douce litanie vous est familière? Pour ma part, je l'anticipais le matin de notre départ pour la Gaspésie. Les paysages étant à couper le souffle (ou à tirer les larmes, c'est selon votre niveau de sensibilité), je ne souhaitais vraiment pas recourir au DVD portatif pour apprécier la balade.

C'est sous la douche, en passant en revue mentalement les articles qu'on aurait pu avoir oubliés, qu'un éclair de génie me frappa. C'est ainsi que le premier Bingo Gaspésie fut conçu dans les minutes qui suivirent. (Maman 3.0, tu m'excuseras, je pense la faire breveter avant nos napperons éducatifs, il y a de ces occasions qu'on ne peut pas manquer...)



Vingt-cinq items à trouver tout au long du parcours. Agrémentés de pictogrammes (que voulez-vous, on ne sort pas si facilement l'enseignante qui sommeille en nous!). Au moins deux personnes doivent avoir aperçu l'objet en question afin de pouvoir le cocher.

Curieusement, trois items n'ont pu être biffés...
  • La niche à chien (c'est à croire que ces animaux de compagnie ont évolué au point de modifier leur habitat...)
  • Le sac à dos rouge (cette couleur n'a pas la cote cette année en comparaison avec le brun...)
  • Le "pouceux" (d'après nos observations, ce moyen de transport bohème est de moins en moins utilisé...)
Heureuse d'être de retour!
Bien que le bord de mer soit psychologiquement difficile à remplacer par un clavier!
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La garde partagée : dures constatations...

Publié par Anik le lundi, juillet 26, 2010 8 bouteilles à la mer...
Bon, je viens de me faire presque engueuler au téléphone en tentant de prendre un rendez-vous chez la pédiatre en tenant compte de mon horaire de garde partagée et de mon horaire de travail... La réceptionniste trouvait que c'était long de mettre la main sur une date qui aille...

Mis à part cela, j'ai eu un choc en fin de semaine. J'ai retrouvé les filles, après 7 jours de séparation. Je pensais qu'une semaine de tranquillité aurait eu un effet bénéfique sur ma patience... Mais il semblerait que non. Les mêmes choses me tapent sur les nerfs, et j'ai besoin de retrouver ma bulle à 20h00 en soirée. J'ai passé beaucoup de temps avec les filles, Nouvelle Flamme et ses deux garçons... Petit week-end à sept... Bien que le temps ait passé vite et agréablement, ma solitude m'a manquée. Dimanche soir, les filles étaient au lit à 20h00, parce que MAMAN était fatiguée (mais elles aussi, tout de même, car nous avons profité de plein air tout le week-end).

Parfois, je me demande comment il se fait que je ne m'ennuie pas de mes enfants ? C'est comme si le manque d'espace personnel créé en sept ans de maternité était si grand, que cela me prendrait quelques semaines, voire des mois, sans enfants pour arriver à réajuster mon besoin famille/temps perso... Je suis peut-être (sûrement) égoïste, mais c'est comme cela... Suis-je la seule à avoir besoin d'une si grosse bulle ?

Et que dire du travail ? Ces jours-ci, je n'ai aucune motivation. C'est l'été et je voudrais me pogner le derrière bien comme il faut, mais je sais bien que j'ai une hypothèque à payer et des obligations financières et professionnelles... On peut toujours rêver ! Je voudrais passer la semaine à écrire mon roman. Ça serait super... J'ai presque le goût de le faire... Juste pour voir... J'ai déjà 65 pages d'écrites... Savez-vous quoi ? Je pense que je vais le faire... Une semaine intensive d'écriture, un peu comme le Nanowrino (c'est tout croche) de Sahée. Question de me libérer l'esprit. Alors, ce matin, je termine ma planification pour le collège mercredi soir (je n'ai pas le choix), puis je m'y mets en PM et pour le reste de la semaine. Voilà!

C'est fou ce que ça fait du bien d'écrire... Sincèrement, avant même de commencer ce billet, il y a 5 minutes, j'étais déprimée de ma semaine, je ne savais pas où me lancer, et voilà que cette idée surgit de nulle part. Alors, je vais libérer ma créativité ! Libérer la romancière cachée en moi... Je suis motivée, soudainement !
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Samedi... d'avoir de la chance!

Publié par Julie le samedi, juillet 24, 2010 8 bouteilles à la mer...
{ce moment} - Un rituel initié par Soule mama et suivi par des blogueuses telles que M comme maman et Mamanbooh. Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial ou extraordinaire. Un moment à capturer pour le savourer et le garder dans nos souvenirs.




©Julie
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Vendredi merci : merci décousu...

Publié par Anik le vendredi, juillet 23, 2010 7 bouteilles à la mer...
Ce matin, j'ai le goût de faire un vendredi merci décousu. C'est-à-dire que j'ai simplement le goût de faire la liste de 10 choses pour lesquelles je dis merci, et qui me viennent comme ça, sans me censurer...

Alors, je dis merci :
  1. pour mon plus qu'agréable réveil matinal : une belle grasse matinée
  2. pour mon amie Martine, qui est toujours là pour moi et dont je vais m'ennuyer pendant sa semaine de vacances
  3. pour les excellentes côtes levées mangées hier et pour l'entrée de pain/fromage/cidre de glace que nous avons dégustées dans la piscine au soleil...
  4. pour ma maison en ordre et à mon image
  5. pour les fleurs qui sont partout dans ma cour
  6. pour la magnifique journée qui s'annonce
  7. pour les nouveaux vêtements pas chers que je me suis achetés hier, pendant une agréable séance de magasinage en solo où j'ai d'ailleurs croisé deux magasineuses qui m'ont fait bien rire avec leurs propos ironiques mais amusés sur l'amour et la minceur...
  8. pour la semaine sans enfants où mes filles ne semblent pas avoir été vraiment dérangées par mon absence (elles m'ont envoyé un petit courriel pour me dire qu'elles s'ennuyaient un peu, mais sans plus).
  9. pour avoir évité les poux (il y a en eu à la garderie ou au camp de jour) : PapaRelax a dû se débrouiller seul avec une nouvelle maison et trois filles qui ont des poux. Je lui lève mon chapeau, car il a su rester zen dans tout cela. Je n'aurais pas été si zen, je crois.
  10. Pour toutes les possibilités que la vie offre... Parce que la vie est belle et pleine de surprises...

Êtes-vous capable de faire votre liste de 10 mercis en 2 minutes ? (sinon, mettons 5)
Bonne journée à vous !
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Comment faire du ménage dans sa vie ?

Publié par Anik le mercredi, juillet 21, 2010 6 bouteilles à la mer...
PapaRelax est parti samedi. Les filles aussi, pour une semaine. Samedi, quand je suis revenue ici, ma salle à dîner était vide. Mon garage était à moitié vide. Ma maison m'implorait de la remettre à l'ordre. Ou plutôt est-ce moi qui l'implorait de me laisser la remettre à ma main. Qu'importe. J'ai pénétré dans ma grande maison, vide de tout occupant sauf moi, puis j'ai commencé le ménage. La balayeuse, le nettoyage des planchers.
Ainsi, j'ai épuré toutes mes pièces, qui sont exemptes de meubles superflus et comportent leur lot d'espace de rangement carrément vides. Bref, ma maison semble deux fois plus grande. On y respire tellement bien.

Mais j'ai en parallèle ressenti le besoin de me départir de ce qui empêchait mon esprit d'être épuré. Parce que je l'avoue, depuis que je suis toute petite, j'ai toujours eu l'impression d'en avoir trop dans la tête ou sur les épaules. Des tas de projets simultanés et une liste de tâches qui ne finit plus, entre autres... Des envies de créativité, trois enfants, un amoureux, une vie sociale, des sports, de la méditation, quatre emplois, et j'en passe...

J'ai toujours su que cette semaine allait être particulière. Je l'ai attendue depuis longtemps, cette semaine où PapaRelax allait partir. Le 17 juillet, pour moi, c'était le début d'une nouvelle vie. Ma renaissance. Et je n'ai pas le goût de traîner dans cette vie ce qui ne vient pas me chercher profondément, ce qui n'est pas en accord avec la nouvelle moi. Alors, j'ai pris certaines décisions professionnelles et personnelles et j'ai mis des projets et des gens de côté. Je sais que ces décisions ne feront ou ne font pas l'affaire de ceux qui sont concernés, mais je ne veux plus me mentir à moi-même et continuer à porter dans mon esprit un poids trop lourd. Je veux passer mon temps à faire des projets significatifs pour moi, avec des gens significatifs pour moi...

Moins d'éléments dans ma vie, mais une meilleure qualité de vie.
En 2010, je vis la vie que j'ai envie de vivre... C'est ce que j'avais écrit sur ma roue de vie créatrice, en décembre 2009. Et j'avais aussi collé : « Me débarasser de tout ce qui ne contribue pas ou plus à mon bonheur ». Se désemcombrer... Faire le ménage... C'était une section de ma roue de vie en soi. Bien voilà, c'est chose faite. Je suis fière d'avoir eu le courage d'aller au bout de ce que je veux, malgré tout.

Et votre ménage d'esprit, il avance ?
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Comment faire ses pages du matin ?

Publié par Anik le mardi, juillet 20, 2010 16 bouteilles à la mer...
C'est La Belle qui en parlait il y a un moment (il faudra que tu me dises si tu as continué le programme...) : les pages du matin, du livre Libérez votre créativité. Marcia Pilote en fait aussi mention dans son livre La vie comme je l'aime, dont je viens de terminer le second volume.

Le fait est que j'ai le goût d'écrire ces pages du matin. Le principe ? Foutre sur 3 pages, au réveil, toutes nos pensées, même si elles sont incongrues, décousues ou sans intérêt apparent. Le but : se rapprocher de soi, être plus créative et mieux se connaître... Un genre de méditation active...

Je m'étais toujours dit qu'avec des enfants, faire les pages du matin était mission impossible, à moins de me lever à 5h30. Mais maintenant que je suis monoparentale et donc, seule une semaine sur deux, il me semble que je n'ai plus de raison de ne pas les faire. Oui, une semaine sur deux, je vais probablement mettre mon réveil-matin 30 minutes plus tôt, mais ce n'est pas grave, car je pense que j'en tirerais un bénéfice certain. Je veux essayer au moins 1 mois! Une fois l'habitude acquise, je suppose que je ne pourrai plus m'en passer.

Je vais associer le tout avec un petit 15 minutes de méditation. Ne penser à rien, ou peut-être à un mot-clé comme PAIX ou SÉRÉNITÉ. Faire le vide avant le tourbillon de la journée... Et recommencer mon sport quotidien comme il se doit (j'ai sauté plusieurs jours).

Alors, je le dis ici solennellement : je m'engage à faire mes pages du matin et ma méditation matinale chaque jour. Mes enfants et mon chum ne seront pas une entrave à cette habitude. Je vous tiens au courant de l'évolution... Et vous, vous avez des habitudes qui s'apparentent aux pages du matin ou à la méditation matinale ? Des trucs pour rendre tout cela agréable et facile ?

Sur ce, bonne journée!
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Qui jouera dehors en famille au Québec?

Publié par Julie le lundi, juillet 19, 2010 5 bouteilles à la mer...
Pour celles qui ne sont pas encore parties en vacances et qui ont commenté nos entrevues avec le biologiste Michel Leboeuf, c'est le temps de vous croiser les doigts!

Serez-vous l'une des deux chanceuses qui exploreront la province avec son excellent guide Famille Nature dans votre sac à dos? Préparez vos épuisettes, jumelles et bottes de pluie, c'est ce matin que ça se passe!

Voici la main chanceuse de Frérot...


qui mélange le tout et fixe son choix sur...



et...


Bravo les filles! Écrivez-nous votre adresse postale en privé à l'adresse inscrite sur notre page d'accueil.

Quant à moi, c'est ce matin que je pars pour la Gaspésie avec ma gang pour mettre en pratique ses suggestions! Ce sera donc le silence radio pour moi.

Je serai de retour dans quelques jours. Je vous laisse entre les bonnes mains d'Anik et d'Evely.
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, juillet 18, 2010 2 bouteilles à la mer...
Voilà, on y est.
Pour celles qui n'ont jamais lu comment ça se passe à la maison quand on plie bagages pour les vacances, je vous invite à relire cette tranche de vie croustillante.

Entre 5 valises et LA liste de bagages perpétuelle, (gracieuseté de Julie pour pimenter vos discussions de couple) PapaZen et moi tenterons de garder notre calme et de mettre tout notre petit monde dans la voiture avant le dîner.

Je n'arriverai malheureusement pas à potiner ce matin... quoique... j'ai bien quelques minutes avant que les enfants ne se réveillent! J'arrête au premier de leur mouvement, d'accord?

Mamamiiia avance sûrement
L'événement "Belles à bloguer" aura lieu le 4 décembre 2010

Grande Dame fait des cachettes
Dissimuler

Grenouille verte "travaille" à fabriquer de beaux souvenirs de vacances
La valse des valises

M a une petite faiblesse et met un de ses enfants en punition
Entendu chez la famille O.M.E.G.A.

Anne-Marie veut simplifier son été
Désorganisez l'été

La mère Michèle vit à fond sans compter les égratignures
Confort existentiel

Valérie tient de longs discours avec son bébé passé minuit
Dialogue de nuit

Mélissa apprend un nouveau mot de vocabulaire
Traduction

Contrairement à mon habitude, je n'ai pas eu le temps de leur écrire un petit mot pour dire à ces blogueuses que j'avais comméré à leur sujet. Si vous commentez leurs billets, dites-leur que je l'ai fait. Un potin en attire un autre...

Crédits photo: Licence CC Bookchen
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Vendredi merci : merci ancienne vie !

Publié par Anik le vendredi, juillet 16, 2010 5 bouteilles à la mer...
Aujourd'hui, je termine une phase de ma vie... Je ne sais pas c'est la «combientième», mais c'est potentiellement la plus importante que j'aie vécue jusqu'à présent que je termine aujourd'hui. Une phase qui aura duré 12 ans. Ma première vie de couple d'adulte, avec des responsabilités, une maison et trois enfants, le début de ma carrière...

Au cours de ces années, j'ai forgé ma personnalité. Je me suis découverte. J'ai acquis un tas d'habiletés. J'ai appris à gérer une maison, à être efficace, à m'occuper d'une petite famille. J'ai appris à prendre du temps pour moi. J'ai appris à identifier mes priorités. Toutes ces années m'ont amenée à me poser des questions, à me définir en fonction de ce que je voulais vraiment et non en fonction de ce que la société préconise.

Je me disais aujourd'hui que tous les gens qui nous entourent, tous les événements que nous vivons font de nous celle que nous sommes. Je pourrais voir mes 12 dernières années comme un échec, puisque je me sépare et que ma famille est à jamais modifiée de sa forme initiale. Je pourrais voir ces 12 années comme une perte de temps. Je pourrais être déçue de ne pas avoir été assez « intelligente » pour réussir du premier coup. Mais non. Je suis toujours jeune, j'ai en théorie la vie devant moi. Vingt-quatre heures par jour pour tirer parti de mon vécu pour me diriger vers la vie que je souhaite vivre, celle qui correspond à mon image.

Malgré tout, ces douze années ont été relativement douces avec moi. Elles m'ont aidée à me poser les bonnes questions, à oser poser les bons gestes et à être enfin en paix avec moi-même... Et comme dirait la publicité : «ça n'a pas de prix»...

Aujourd'hui, je dîne avec mon ex et je veux lui dire sincèrement merci de m'avoir épaulée et aidée à évoluer. Oui, nous avons pris un chemin différent et fait bon nombre d'erreurs qui auront été fatales pour notre couple, mais j'ai confiance que nous aurons appris de cette expérience et que nos futures relations de couple seront plus harmonieuses...

À jamais, nous demeurerons les parents de nos trois filles, donc nous formerons toujours une équipe. Mais je remercie d'avance la vie, car j'ai la conviction que nous arriverons toujours à être conciliants l'un envers l'autre, pour le bien-être de nos filles.

Je lève mon verre virtuel à mon ancienne vie. Et je le lève doublement à ma nouvelle vie qui commence demain!
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Comment partir pour les vacances?

Publié par Julie le jeudi, juillet 15, 2010 6 bouteilles à la mer...

Avant-dernière journée au bureau. Tout le monde s'active à clore ses dossiers avant les vacances. J'en fais autant, en mettant la touche finale à un rapport sur lequel je travaille depuis quelques semaines. Pendant ce temps, mon collègue A. papillonne d'un Tweet et d'une tâche à l'autre.

Julie, enfin satisfaite - Ça y est! J'ai terminé! Cinq années de travail résumées en 30 pages...

A., enthousiaste - Bravo! C'est important de laisser des traces.

Julie, venant de peser sur "envoyer" - Ouf! Je viens de l'expédier. Je peux enfin passer à un autre appel!

A. préoccupé à bizouner sur son clavier - ...

Julie, se levant soudainement tellement son esprit est léger - Bon! Je me prépare pour les vacances!

A., surpris- Là, maintenant?

Julie, motivée - Oui, maintenant! T'es pas au courant?

A., d'un air ahuri et arrêtant de pitonner - Au courant de quoi?

Julie, s'emparant de notes éparses, sur un ton de confidence - Ça a l'air que chaque jour, avant de quitter le bureau, on devrait laisser notre surface de travail comme si on partait le lendemain pour les vacances...

A. intéressé, pivotant sur sa chaise - Qui dit ça? A-t-on reçu un courriel sur le sujet?

Julie, occupée à déterminer le caractère important d'un post-it oublié - Je ne m'en rappelle plus... Mais probablement Linda Sauvé, une auteure que j'aime bien qui écrit sur l'organisation...

A., sage devant l'éternel, les mains derrière la tête, regardant l'état de mon bureau - Il te faudrait relire quelques passages...

Julie, regardant à son tour l'état du sien et faisant un clin d'oeil - Je pourrais t'amener son livre, si tu veux... C'est très instructif...

A., ne comprenant toujours pas mon inspiration soudaine - Mais pourquoi tu fais ça aujourd'hui?

Julie, mettant à jour ses processus mentaux complexes - Supposons, que les grands sages de ce monde suggèrent de faire le ménage à chaque jour de son bureau, comme si on partait en vacances le lendemain... Et supposons que je ne le fais jamais, par paresse, imperfection ou manque de temps... Tu ne crois pas que je gagnerais des points si je faisais mon ménage pour vrai, la veille de mon départ pour les vraies vacances?

A., souriant et retournant à sa tâche en cours - Tu peux toujours espérer!

Julie, regardant sa pile de chemises à reclasser - Je pense faire un code de couleur pour les chemises qui contiennent des infos communes... Mauve pour le matériel des partenaires... Jaune pour les colloques... Orange pour...

A., n'écoutant déjà plus - Ça c'est bien les filles!

===
J'ai jeté mon post-it de même que plusieurs feuilles volantes. J'ai remis une pile de chemises dans la bibliothèque et j'ai poussé mon idée pour mon code de couleur... Et j'ai même affiché la légende pour que mon collègue y comprenne quelque chose.

Bon, je suis prête pour les vacances!
Gaspésie, me voici!

Crédits photo: (licence CC) Andrew*
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Trois petits pas qui vont loin...

Publié par Evely le mercredi, juillet 14, 2010 10 bouteilles à la mer...
Trois petits pas et tout commence. Trois petits pas et la vie s’ouvre devant soi.

Le premier pas est une affirmation. Je suis !!! Un encrage si l’on veut. Ce pas est celui qui entraîne les deux autres sur le chemin que l’on a tracé.

Le deuxième pas est une perte de certitude. Il est chancelant. On n’est plus trop certain de la manière dont se fera le transfert de poids. Les bras cherchent un appui pour ne pas tomber. Le regret de s’être lancé probablement trop tôt s’empare de nous.

Le troisième pas est la foi aveugle. Maintenant que l’on est suspendu dans le vide, il ne reste plus rien qu’une chose à faire : avancer. Si on se pète la gueule, on se la pètera, mais sinon on va se lover dans les bras douillets de la réussite.

Trois petits pas, c’est ce que mon fils a fait la semaine dernière. Cette semaine, il en a fait quatre, puis il a décidé que c’était assez pour l’instant. "Prenez-moi la main" semble-t-il dire avec ses doigts levés dans les airs. Cependant, il le sait (et nous le savons!), c’est parti! Il a fait ses trois premiers pas. Et tout le monde ne manque pas de nous dire "Attention, vous aurez misère à le suivre tellement il ira vite et partout ce petit fougueux!".

J’ai fait ces mêmes trois pas quand j’ai changé de travail, il y a deux mois de ça. Je les ai faits aussi quand on a acheté la maison, il y a presque deux ans. Et, surtout, je les ai faits quand j’ai laissé Superpapa me séduire à gros coups de clichés judicieusement joués par lui.

La vie est ainsi faite à coup de trois petits pas. Une affirmation, une crainte et un envol. On ne sait jamais si le troisième pas nous mènera à bon port, mais on sait qu’on doit le faire. On doit cheminer, car il n’y a plus rien de bon pour nous sur place. Ça faisait longtemps que l’on y pensait. Il fallait faire un changement, il faut prendre une décision, il faut sentir que l’on est encore là bien vivant. Puis le poids du monde se retrouve sur nos épaules. Sommes-nous assez fort pour nos propres ambitions? Et si l’on échouait? Et si les autres se rendaient compte qu’on ne sait pas vraiment ce que l’on fait? Après tout ces « et si ?», il ne nous reste que le « et pourquoi pas? » (celui que j’aime tant, celui que je disais lorsque je tenais mon blogue Et pourquoi pas Evely). Go! On l’affronte notre Goliath, notre rêve inassouvi, notre ambition cachée, notre changement qui changera tout pour le meilleur comme pour le pire.

Je sais, vous vous attendez que je vous annonce une grande nouvelle suite à cette métaphore... Mais non: je n’ai rien de spécial à annoncer. Rien, sauf que je jasais avec un copain qui vient de se démarrer son entreprise après avoir fait trois pas dans le vide remplis de foi. Rien, sauf que je lis comme vous les aventures et mésaventures d’Anik qui a fait trois pas depuis quelques mois. Rien sauf que mon P’tit Clown marche depuis peu. Je n’annonce rien sauf mon admiration pour ces personnes et beaucoup d’autres qui m’entourent et que je vois qui font ces changements bien réfléchis mais épeurants. Une copine reprend ses études, un autre recommence sa vie de célibataire après 11 ans de vie de couple, un employeur qui m’a fait confiance et m’a engagée malgré le peu d’expérience que j’ai…

Je n’annonce rien sauf que je réalise dernièrement que la vie est toujours parsemée de trois petits pas qui nous mènent loin et parfois à des endroits que l’on n’aurait même pas pu imaginer. Trois petits pas et tout change à tout jamais.
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Entrevue Web: Tout le monde dehors avec Michel Leboeuf!

Publié par Julie le lundi, juillet 12, 2010 6 bouteilles à la mer...
Les gens continuent d'affluer au Centre Laval, ce lieu touristique quatre saisons des plus fréquentés. C’est ici que l'auteur du livre Famille nature, jouer dehors au Québec et moi nous sommes donné rendez-vous virtuel. Dans ce paysage urbain où circulent des passants pressés, Michel Leboeuf réussira-t-il à créer ce contraste déstabilisant qui vous donnera le goût de profiter du plein air estival?

Julie, résumant la première partie de l'entretien – Michel, la semaine dernière tu nous a donné plusieurs trucs pour faciliter la logistique des vacances en famille. Cette semaine, j'ai orienté mes questions sur les activités extérieures....

Michel, d'attaque – Je suis prêt à vous donner la piqûre!

Julie, prenant son rôle d'intervieweuse au sérieux et le ton d'une lectrice de nouvelles – Les jeunes d’aujourd’hui souffriraient d’un « déficit de nature ». Selon toi, y a-t-il un risque sérieux à les exposer à une « surdose de nature »?

Michel, prenant ce danger très au sérieux – NON !!! Nous nous sommes lentement déconnectés de la nature. Nous vivons de plus en plus dans les villes. En banlieue, les terrains vagues où poussaient jadis des fleurs «sauvages» disparaissent de plus en plus.

Julie, regardant justement un ado blasé qui pitonne activement sur son téléphone cellulaire– Mais quels sont ces avantages pour leur bien-être et leur développement?

Michel, catégorique – Il faut que les jeunes jouent dehors : c’est physiquement sain de brûler des calories en plein air, et ça exerce aussi leur jugement, ça les prépare à jauger les risques de certaines situations, ça les incite à la réflexion, à la découverte quoi!

Julie, croisant maintenant le regard satisfait d'un couple de jeunes parents qui sortent d’un magasin de jouets, les bras chargés de paquets – Pourtant, certains parents ne jurent que par les activités et les jeux dits « éducatifs ». Que réponds-tu à ceux qui disent que jouer dehors est banal?

Michel, faisant appel à son expertise de vulgarisateur scientifique – Nous sommes une civilisation qui fonctionne avec seulement deux dimensions (la lecture sur le papier, dans les manuels scolaires, au tableau noir ou à l’écran d’ordi ne font appel qu’à deux dimensions), mais nous avons émergé, comme primate, en utilisant les trois dimensions (longueur, largeur, profondeur).

Julie, toujours à l'affût d'idées concrètes - Comment transpose-t-on ce principe dans les jeux extérieurs?

Michel, ne manquant jamais d'exemples - Les apprentissages les plus profitables se font en 3D. Construire une cabane dans un arbre est beaucoup plus formateur pour des enfants que n’importe quel jeu vidéo (en fausse 3D) ou même que le plus éducatif des jeux. Tu sais quoi? Pour les enfants, le simple fait de se préparer à une expédition est excitant et formateur! Sortir les bottes de caoutchouc; dénicher le filet, l'épuisette et les bocaux pour capturer des spécimens fait déjà partie de l'aventure!

Julie, observant une fillette ouvrir fièrement son parapluie de princesse avant de sortir du centre d’achats – Plusieurs personnes ont le sentiment que leurs vacances "tombent à l'eau" quand le temps est pluvieux. Quelles sont tes activités nature préférées pour les jours de pluie?

Michel – Pour ma part, je trouve que les jours de pluie sont souvent les plus intéressants! On peut dénicher plus souvent des salamandres sous les pierres quand il pleut. Et les odeurs de la litière forestière sont multipliées par cent quand il pleut. En fait, jouer dehors sous la pluie chaude de l’été fera partie des plus beaux souvenirs de vacances ! Suffit d’être bien chaussé et bien vêtu.

Julie, pensant à ses deux princesses à la maison – Mes deux filles sont parfois un peu douillettes. Il arrive qu’elles me disent qu’elles ne savent pas quoi faire si elles vont jouer dehors. Quels sont tes trucs pour alimenter leur plaisir?

Michel, souriant – Monter son premier herbier est souvent une expérience amusante pour les fillettes. Et nul besoin d’aller loin! Cueillir tige et fleur des environs, préparer le pressage, le séchage et l’étiquetage (quand c’est possible d’identifier les plantes, mais sinon, ce n’est pas si grave): voilà un véritable scrapbooking nature qui saura les occuper pour un bon moment! Et qui sait, peut-être l’activité sera-t-elle prélude à de plus grandes expéditions botaniques?

Julie, satisfaite de cette idée qui tombera dans les cordes de ses deux filles – Hum! Effectivement, ça me semble une activité toute simple à faire autour de la maison et sans rouler une heure! Mes artistes seront certainement ravies d'entamer ce genre de projet! Nous voilà déjà à la conclusion...

Michel – Je t'écoute...

Julie – Le ciel est bleu, le père est calme quand…

Michel – Quand les enfants jouent dehors, et papa aussi!

Julie – La croisière s’amuse quand…

Michel – Les enfants rappliquent avec une nouvelle bestiole dans un bocal ou ont été témoins d’un phénomène naturel nouveau pour eux (ils ont trouvé un cocon, ont vu une femelle oiseau nourrir ses oisillons, etc.).

Julie – Sur mon île déserte, j’apporte…

Michel – un guide d’identification d’insectes.

Julie – Notre plus belle expédition en famille…

Michel
– Explorer les trésors d’une plage (coquillage, algues, organismes marins morts sur le rivage, etc.). On ne s’en lasse jamais, même nous comme adultes.

Julie – Une expédition en famille qui est tombée à l’eau…

Michel
– La visite prévue d’une grotte (ma fille s’est découvert un petit côté claustrophobe)…

Julie, désolée de cet incident
– Quand mes enfants me disent « Papa, je ne sais pas quoi faire», je…

Michel
– Je les envoie dehors, habituellement, après 15 minutes, la nature se charge de les émerveiller toute seule… Quand il ne se passe rien, je leur lance un défi : qui peut trouver et me rapporter une feuille de chêne le plus vite possible?

Julie
– Ma région touristique préférée…

Michel
– Manicouagan et Duplessis (Côte-Nord), car ce sont les plus sauvages!

Julie, pensant qu'elle n'a jamais visité cette région non plus!
– Mon paysage préféré au Québec…

Michel
– Les dunes des îles de la Madeleine.

Julie, approuvant avec nostalgie
– En Gaspésie, je suggère à Julie et à sa famille de... (mes filles ont 4 ans et 7 ans)...

Michel, du tac au tac – Une visite à Exploramer (un centre qui met en valeur la biodiversité marine du golfe du Saint-Laurent et organise toutes sortes d'activités de vulgarisation pour la famille ; promenade découverte sur la plage, expédition en zodiac en mer, etc.). Et une expédition dans la réserve faunique de Matane pour observer les orignaux (c'est dans cette réserve de la SEPAQ qu'on observe la plus grande densité de ce cervidé au QUébec). Encore ici, on y organise des activités familiales de belle qualité.Cet été en famille, nous…

Julie, toute énervée juste à y penser – Cet été, nous...

Michel – … irons voir les baleines dans les environs de Tadoussac. Il existe quelques bons sites où, de la côte, nous pouvons observer les baleines plus près que sur les bateaux de croisière (chers et pas toujours respectueux des animaux qu’ils poursuivent).

Julie – Michel, je te souhaite à toi et à ta famille le même plaisir que j’ai eu à parcourir ton livre et à préparer cette entrevue!

Michel
– Merci. Tu sais, même si ça semble facile pour moi, comme tout parent, c’est toujours un défi d’être en compétition d’intérêt avec Télétoon, Internet et Mario le plombier!

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D'ici vendredi 16 juillet 23h:
Dites-nous quelle est votre région touristique préférée pour les vacances en famille et une activité qui a été un succès pour votre petit monde. Vous courrez la chance de gagner un des deux livres Famille Nature de Michel Leboeuf!


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Pour lire la première partie de l'entrevue
Pour en savoir davantage sur Michel Leboeuf
Pour en savoir davantage sur son livre Famille nature, jouer dehors au Québec

Crédits photo: Éditions Michel Quintin
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, juillet 11, 2010 6 bouteilles à la mer...
Les filles, j'y suis presque!

Je suis à trois jours de mes vacances!

Le fleuve m'appelle. J'ai tellement hâte de le retrouver... Et encore plus avec la chaleur étouffante des derniers jours!

D'ici là, il paraît que...

Anik et Julie organisent un beach party le 5 août prochain
Party de blagueuses (euh... blogueuses!)

Anik et Julie vont bientôt se commettre
Chut! Travaux intellectuels en cours

Annie se pose Les Grandes Questions qui interpellent toutes les mamans
Le bonheur

La pas très méchante belle-mère part en lune de miel
Lune de miel

Muriel arrive à immortaliser les petits moments tout simples
Juin 2010 c'était...

Pascal, le papa bédéiste qui blogue sur sa vie familiale, donne une entrevue sympathique
Urbania

Sara poursuit son défi 365 photos en 365 jours (suivez le lien dans son billet pour voir ses 17 premières photos!)
Macro

Newton s'apprête à relever 20 jours de solitude familiale... peut-être y trouvera-t-elle les réponses espérées à ses questionnements existentiels
Périple à quatre
Dilemme

Anik a empêché Maryse de dormir avec ses idées
101 choses à faire en 1001 jours

Jaime connaît tous les trucs pour survivre à la canicule
Découverte de la semaine: Trucs et sites pour nous aider en cette semaine de canicule

C'est la fin du congé de maternité pour Catellina
Retour au travail
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Vendredi merci : merci semaine chaude

Publié par Anik le vendredi, juillet 09, 2010 9 bouteilles à la mer...
Depuis plusieurs jours, au Québec, il faut chaud. CHAUD. On parle de plus de 30-35 degrés, humide, donc une température ressentie de plus de 40, je crois...

Alors que plusieurs pensent à l'hiver avec nostalgie, voire désespoir, moi je suis comblée... « On sait bien, t'as l'air climatisé ! », me diront certains. Mais je la tiens à 28 degrés, juste pour dire qu'on a une impression de fraîcheur quand on rentre... « On sait bien, t'as une piscine !», me diront d'autres...

Oui, j'ai la chance d'avoir une piscine et l'air climatisé, et je dis évidemment merci pour cela. Mais malgré tout, j'apprécie la chaleur. Il y a eu des moments, cette semaine, où j'ai été carrément toute trempée, tellement j'avais chaud. Mais j'aime ça. Je vais dire comme une pure étrangère qui m'a parlé cette semaine dans un café, s'étonnant du fait qu'à 40 degrés au Centre-ville de Montréal, des gens dégustent un café CHAUD!, la transpiration, ça élimine les toxines ! Elle m'a bien fait rire, cette sympathique dame, en me disant que la seule chose pour laquelle elle aurait aimé avoir l'air climatisé, c'est pour faire l'amour!

Enfin, j'ai passé une semaine sous la chaleur fantastique. L'été comme je l'aime !

Merci, chaude semaine !
Et vous, contente de votre semaine ou « échaudée » ?
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Comment survire à une canicule sans péter les plombs ?

Publié par Anik le jeudi, juillet 08, 2010 2 bouteilles à la mer...
(Ce billet est signé par Evely)

Cette semaine, tout le monde y allait de ses trucs, même MétéoMédia en a profité pour en faire la question du jour. Quels sont vos trucs maison pour rester frais et dispo ? Superpapa et moi écoutions les trucs complètement affalés sur notre divan, nous étions suintants, lâches et assoiffés. Je me suis rendu compte que nos trucs faisaient partie de la majorité et qu’on n’était pas si mal. J’aurais bien voulu prendre quelques nouveaux trucs, mais rien n’est ressorti comme un cube de glace dans le dos. Hum, un cube de glace dans le dos, ce serait tellement bon.

Nous allons tous les soirs faire un tour dans un magasin/quincaillerie/pharmacie/S.A.Q/épicerie pour être à l’air conditionné avec P’tit Clown. Il nous manque du lait, on y va en famille et on fait le tour de toutes les allées. Est-ce qu’on a un bidule-truc-machin pour la chose là-bas ? Non! Vite, la petite tribu se retrouve au centre d’achats. De toute manière, les planchers parfaits des commerces sont un bon terrain d’entrainement pour les pas incertains de P’tit Clown.

Quand je reviens du travail, je dégouline de sueur (eh oui, j’y vais qu’en même en vélo) alors je saute dans une douche fraîche presque froide. P’tit Clown a le droit à un bain frais avant son dodo et Superpapa qui a fait du tennis presque tous les soirs cette semaine en fait de même. Nous sommes propres, propres, propres et frais pendant un bon cinq minutes après le bain.

Nous avons opté l’économie de lumières dans la maison, sauf si on est dans la pièce. Ça chauffe ces petites ampoules-là! Bon le problème de ce truc est que nous avons tous les rideaux et stores de tirés, alors on y voit pas grand-chose, mais ce n’est pas grave parce qu’on est aussi dans la semaine de resto pour ne pas ouvrir le four et ne pas faire de vaisselle pour ne pas partir le lave-vaisselle. J’aime particulièrement ce truc-là. Sushis, sandwiches et salades ma pâtisserie, petits plats chinois, pizza et ce vendredi, souper chez belle-maman et beau-papa.

Nous passons la majorité de notre temps dans le sous-sol ou sur notre balcon à l’ombre. Le sous-sol a cette humidité et cette fraîcheur de sous terre. Le seul hic, c’est que c’est un vrai chantier. Nous avons fait notre terrasse l’an passé et sans le savoir ou y avoir pensé, nous l’avons fait dans un coin qui est à l’ombre à partir de 14h30. Donc, le soir, c’est un coin de rêve où l’air passe librement.

Finalement, nous avons fait une dizaine de magasins pour trouver des ventilateurs sur pied, car notre ventilateur de plafond dans le passage ne fournit pas. Hélas, nous sommes revenus bredouilles. Enfin, jusqu’à ce que le grand-papa de Superpapa nous en passe un, car la maison de retraite où il reste est conditionnée. Bref, deux ventilateurs pour la chambre de P’tit Clown et un pour la notre. Nous aurions bien emménagé tous les trois dans notre sous-sol pour dormir, mais nous sommes en pleine rénovation, alors on ne peut pas pour l’instant, sauf si on dort dans des boîtes entre les outils.

Mais le meilleur truc, bien que ça ne rafraichit pas vraiment, c’est se dire que chaque jour on est plus résistant à la chaleur. On s’habitue tranquillement. Chaque soir, je me dis que ce sera mieux que le soir d’avant (même si ce n’est pas vrai). Chaque matin je me dis que dans quelques jours ce sera fini. N’allez pas croire que je ne me plains pas de la chaleur, bien ssssssssssssssûr que je me plains, mais je suis de loin beaucoup plus un tempérament été que hivers. Hélas je ne peux pas en dire autant de Superpapa qui est né avec deux skis alpins aux pieds. Je me souviens que l’an passé, nous avions l’air conditionné et que P’tit Clown ne supportait pas la chaleur. Il devenait P'tit Diable. Cette année il est contraint à s’habituer… comme nous.
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Entrevue Web: Le biologiste Michel Leboeuf vous invite à prendre l'air!

Publié par Julie le mercredi, juillet 07, 2010 15 bouteilles à la mer...
L’été… le soleil… les enfants… les vacances… la nature… la vraie vie!

Je vous disais dernièrement que j’étais déçue à l’idée de ne pas avoir réussi à échanger notre maison avec une famille pour cet été… que nos plans étaient à l’eau, que sans « ce petit quelque chose de spécial », il allait être difficile de « changer le mal de place »… Bref, le désespoir féminin absolu.

Bien, tout ça, c’était avant que mon amie Karine, auteure des Dragouilles, me parle du récent livre de Michel Leboeuf : Famille nature, Jouer dehors au Québec. (Je vois déjà Caro l’ergo s’extasier devant le sujet et Seb Haton réserver son vol Paris-Montréal…)

L’auteur est papa à temps plein, biologiste et vulgarisateur scientifique. Il a parcouru le Québec pour mettre en lumière les meilleures activités qu’il a expérimentées avec ses enfants. Les photographies sont superbes. Les encadrés « sous la loupe » et les activités découvertes permettent de pimenter les sorties (et de vous improviser G.O. en deux temps, trois mouvements!). Voyez-vous, après ma période d’abattement, je suis maintenant trèèèss motivée à faire découvrir la Gaspésie aux enfants, voire même à explorer les coins méconnus de ma propre région touristique.

Pour vous mettre dans le ton, j’ai convié Michel dans lieu touristique fort fréquenté de la banlieue nord de Montréal : j’ai nommé le Carrefour Laval. C’est ici que, à travers les éléments typiques du paysage urbain de la région, nous avons créé le contraste déstabilisant qui vous donnera le goût de profiter du plein air estival.

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Julie, souriante – Bonjour Michel! Bienvenue à bord de notre croisière estivale!

Michel, sympathique – Bonjour Julie, j’embarque avec plaisir!

Julie, prête pour les vacances – Tu sais, ton livre est tombé à point sur ma table de chevet! J’ai compris qu’il est inutile de partir au bout du monde pour passer des vacances agréables. Pourquoi avoir choisi de mettre en vedette les sites exceptionnels du Québec à explorer en famille?

Michel, passionné – Parce que même si nous n’habitons pas un pays situé sous les Tropiques, le Québec, en raison de sa grande étendue et de sa topographie variée, est étonnamment riche de diversités animale et végétale et de milieux naturels fantastiques. C’est une richesse que nous nous devons de montrer à nos enfants!

Julie, voyant un papa sortir d’un magasin sportif avec une tente toute neuve – Plusieurs familles s’apprêtent à envahir les terrains de camping. Quels sont tes conseils pour profiter au maximum de cette aventure?

Michel, simple – D'abord, il faut 1) pleinement profiter de cette immersion nature, par tous les sens (et le faire remarquer aux enfants). C’est par les odeurs (faire sentir les mousses, les fleurs, les troncs d’arbres, etc.), les sons (faire remarquer aux enfants le bruit des grillons) ou le toucher (la peau de la grenouille est fraîche et douce) qu’on favorise le contact avec la nature et que les expériences nouvelles se transforment en souvenirs (et en apprentissages).

Julie, pensant tout haut – Tiens, je n'aurais pas pensé verbaliser toutes ces observations à voix haute pour que les enfants en prennent conscience...

Michel, poursuivant avec logique – Ensuite, il faut 2) planifier les activités de découverte en nature en fonction de l’âge des enfants. Ça a l’air simple dit comme ça, mais c’est fondamental.

Julie, curieuse – As-tu des exemples qui te viennent en tête?

Michel, loin d'être pris au dépourvu - Par exemple, il ne faut pas essayer de faire de l’observation d’oiseaux avec des 4-7 ans ; cette activité nécessite de la patience, une grande capacité de réaction et d’analyse (on ne voit souvent l’oiseau convoité que durant quelques secondes). Elle convient davantage à des enfants de 9 ans et plus. Par contre, avec de plus jeunes, l’observation et la chasse aux insectes (papillons, chenilles, coléoptères, fourmis, etc.) est parfaite : ces animaux sont à leur hauteur et ils y en a des milliers, partout.

Julie, pensant à son amour des araignées puis souriant - Je crois que je vais laisser mes filles partir à la chasse aux bestioles et les regarder de loin...

Michel - Justement, enfin : 3) il faut laisser les enfants se «désorganiser» eux-mêmes, laissez-les explorer les environs sans contrainte (bien sûr en surveillant à distance) et en se salissant : ils vous reviendront vite avec une collection de pierres fabuleuses, des plumes d’oiseaux, un nid abandonné ou quelque bestiole au creux de leurs mains.

Julie, soulagée de recevoir la bénédiction d'un expert puis portant son regard sur un enfant qui, fatigué de marcher, s’assoit par terre au milieu de l’allée bondée – Quels sont tes meilleurs trucs pour faciliter les randonnées avec les enfants (et en profiter)?

Michel, qui en a vu d'autres – De les rendre ludiques : il suffit de transformer une banale randonnée en chasse au trésor avec indices (et des items préalablement cachés le long du sentier par papa ou maman) ou de s’imaginer être un groupe de chevaliers médiévaux dans une sombre forêt à la recherche de la princesse X, Y ou Z…

Julie, ébahie – Parmi les 200 activités répertoriées dans ton guide, quelles sont les deux ou trois pour lesquelles toi et ta famille gardez un bon souvenir?

Michel, heureux de partager ses coups de coeur – Une des toutes premières, c’est de contempler les pierres de la toute petite plage rocheuse du moulin Fisk, dans le village de Crabtree (Lanaudière) ; un endroit où on peut dénicher et contempler plusieurs fossiles fascinants qui remontent à des millions d’années.

Julie, prenant la résolution de corner le coin de la page résumant cette activité – Génial, c'est ma région touristique!

Michel, poursuivant – Ensuite, dans la catégorie des plus grands sites, il y a le parc national du Canada de la Mauricie : lacs cristallins, plages sécuritaires, paysages sont typiques des Laurentides au nord du fleuve etc.

Julie, avouant honteusement – Et dire que ce n'est pas très loin de chez moi...

Michel – Enfin, il y a le parc de la gorge de Coaticook (en Estrie) : on peut marcher sur un des plus longs ponts piétonniers du monde, descendre dans le canyon et longer la rivière, les enfants peuvent aussi s’initier à l’équitation, bref un menu très varié et un site enchanteur.

Julie, déçue de sa performance - Décidément, trois en trois! (puis contemplant un bébé et un bambin assis dans une poussette double ) As-tu des suggestions de sorties pour les parents de jeunes enfants?

Michel, jamais à court d'idées – Les sites gérés par l’État (parcs et réserves fauniques de la SEPAQ) ont, la plupart du temps des installations qui facilitent l’accès aux familles avec de très jeunes enfants (par exemple, de très courts sentiers, sans pente, faciles à marcher même pour les bambins). Ils y ont aussi aménagé, par exemple, des modules de jeux pour délier les petites jambes.

Julie – Ce qui ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde puisque nous allons camper en Gaspésie en famille! Comment adapter une escapade réservée aux plus grands lorsqu’on a un bébé qui ne peut pas suivre le reste de la famille?

Michel, renchérissant - Si on fait du camping, on pourra également, le temps d’une journée, séparer la famille ; maman partant avec les plus vieux pour une longue randonnée ; papa restant au campement et jouant dans le sable avec bébé...

Julie, hésitant - Toutefois, il est tellement plus intéressant de rester groupés!

Michel - À ce moment, dis-toi que la plage, en général, demeure le lieu naturel le plus familial qui soit! Attention cependant: certains parents aventureux n’hésitent pas à amener avec eux un jeune bambin dans une expédition costaude, avec des moins de 4 ans. Mais il faut éviter le canot, la longue randonnée et l’exploration de grottes : trop de risques, trop d’inquiétudes.

Julie, observant l’air ennuyé de tous ces gens qui font des courses comme des automates – Quelles sont les activités coups de cœur que tu aimes répéter chaque année avec ta famille?

Michel – L’observation (et la chasse) aux papillons. On court après eux, on les attrape, on les contemple, on essaie de les identifier, et on les relâche. Pour ce faire, n’importe quel champ fait l’affaire, tant qu’il y a des fleurs. Observer la vie de l’étang (par une randonnée en canot) est aussi un grand classique chez nous.

Julie, enchantée par toutes ces suggestions – Michel, j'ai plein d'autres questions pour toi. J'aimerais que tu nous partages ta piqûre pour jouer dehors!

Michel– J'y répondrai avec plaisir!

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Dites-nous quels sont vos trucs pour faciliter vos expéditions en camping avec vos enfants. En plus d'outiller Julie pour son très proche voyage, vous courrez la chance de gagner un des deux livres Famille Nature de Michel Leboeuf!

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Pour en savoir davantage sur Michel Leboeuf
Pour en savoir davantage sur son livre Famille nature, jouer dehors au Québec

Crédits photo: Éditions Michel Quintin
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Comment savoir qu'on a besoin de vacances?

Publié par Julie le lundi, juillet 05, 2010 6 bouteilles à la mer...


C'est simple, c'est quand on ne prend plus le temps de se parler.

Anik et moi battons présentement les records du monde des courriels expéditifs.

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De : Julie ---
Envoyé : 29 juin 2010, 12:35 ---
À : Anik ---
Objet : Vacances du blogue ? ---

Salut,

Je prends deux minutes sur mon heure de dîner...

Il y a quelques blogueuses qui annoncent qu'elles prendront ça cool cet été.

Tu penses quoi du mode cool?

Julie

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De : Anik
Envoyé : 29 juin 2010, 14:01
À : Julie
Objet : Re: Vacances du blogue ?
(remarquez qu'on prend même plus la peine de se saluer)

Oui, c’est bien.
Je suis pour le mode cool. J'applique religieusement le principe. Je sors d'ailleurs de la piscine...
Une formule allégée et sans obligations me conviendrait parfaitement.
On pourrait expliquer chacune pourquoi on a besoin de vacances.
Et sur ce quoi on souhaite orienter notre réflexion estivale personnelle et de blogueuse…

À+

Anik

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De : Julie ---
Envoyé : 30 juin 2010, 7:42 ---
À : Anik ---
Objet :Re: Re: Vacances du blogue ? ---

Je rédige un rapport des 5 dernières années. Le travail est long et laborieux. Je pense demander la péridurale sous peu...

Ok. On réduit la cadence.

Julie

P.-S. Ne te sens pas obligée de me parler de piscine.

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De : Anik
Envoyé : 30 juin 2010, 11:11
À : Julie
Objet : Re: Re: Re: Vacances du blogue ?

J’ai déjà fait un texte un peu orienté sur mon besoin de vacances le 24, sans parler des vacances du blogue, toutefois.

On prend quoi comme thème ensuite ? Les vacances, justement, l'art de ne rien faire ?
Ce qui nous vient à l'esprit, simplement ? Un peu comme l'été passé, où on était plus anecdotiques ?

P-S. Veux-tu que je te parle de spa à la place? C'est très bon pour faire progresser le travail.

(remarquez qu'on prend même plus la peine de signer non plus)

===

De : Julie
Envoyé : 30 juin 2010, 12:42
À : Anik
Objet : Re: Re: Re: Re: Vacances du blogue ?

D’accord avec tout cela!

L’an dernier, les formules “comment” étaient plutôt passe-partout, légères et loufoques.

On réessaie?

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De : Anik
Envoyé : 1er juillet 2010, 8:01
À : Julie
Objet :Re: Re: Re: Re: Re: Vacances du blogue ?

Ça me va !
Et allons-y pour les "comment" pour la formule allégée.

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De : Julie
Envoyé : 1er juillet 2010, 11:59
À : Anik
Objet : Ton grain de sel avant d'envoyer à Evely?

Voici une planif sommaire en pièce jointe.

On commence quand?

(Remarquez les courriels faisant de plus en plus fi des détails superflus...)

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De : Anik
Envoyé : 2 juillet 2010, 9:08
À : Julie
Objet : Re: Ton grain de sel avant d'envoyer à Evely?

Ça me va!

On commence allégé dre là!

(Pas d'arguments, rien...)

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De : Julie
Envoyé : 2 juillet 2010, 14:38
À : Évely
Cc: Anik
Objet : Planif blogue été

Allô Évely,

Comment vas-tu?

(Ici, notez le retour aux formules cordiales, je prends même la peine de lui poser quelques questions personnelles que j'ai omises ici...)

Voici notre planif de blogues pour les prochaines semaines.

Nous tomberons en mode allégé dès... “dre là” comme dit Anik!

Je dirais un total de 3 à 5 billets par semaine, selon l’inspiration du moment, mais à teneur estivale, sentiment de légèreté et de petits plaisirs. Probablement pas mal tous sur la formule: “Comment... Quelque chose”.

Ça t’inspire?

Julie

Ps. Anik, j’ai oublié de te dire que je pense garder mon potinage du dimanche plutôt régulièrement pendant l’été.

(La cerise sur le sundae: j'ajoute une note destinée à Anik à la fin du courriel histoire de faire plus court... Fort... très fort...)

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Oui, votre joyeuse équipée a besoin de vacances!

Nous vous invitons tout de même à faire un saut sur notre île chaque semaine : de belles surprises vous attendent!

Bon été!

P.-S.
Suivez-nous aussi sur Twitter et Facebook pour ne rien manquer de nos concours!

Crédits photo: Pet_r
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, juillet 04, 2010 3 bouteilles à la mer...
  • Jardinage (j'ai enfin mis en terre le plant que M m'a donné à la retraite créative du 6 juin dernier!)...
  • Parc (où même Frérot a participé à la partie de cachette)...
  • Jeux d'eau et pataugeoire (eh non, pas de piscine pour nous!)...
  • Roupillon pendant celui de Frérot (et pendant que les filles faisaient des colliers de boutons)
  • Essai de deux nouveaux desserts issus du livre de recettes de Geneviève O'Gleman (ils sont santé, ne m'en voulez pas!)...
  • Encouragement de PapaZen à une course de 10 km (où je serai pendant que vous lirez ces lignes)...
voilà comment j'ai passé le temps en fin de semaine!

Du côté des blogueuses, il paraît que...

Anik et Julie organisent un beach party (Avez-vous réservé le 5 août à votre agenda?)
Party de blagueuses (euh... blogueuses!)

Mamanbooh parle plusieurs langues
Polyglotte

Grande Dame joue aux devinettes en plus de participer au potinage de son quartier
Réflexion pré DPG
Suscitez le commérage!

Anne-Marie passe d'importants coups de fil et tient surtout et vraiment à ne pas être dérangée
Le système D!

Nancy, franchement, ne m'aide en rien à mon défi 100 calories
Selon vous

Prune est un peu comme Bridget Jones
Je me disais...

Mélissa est d'une perspicacité
J'ai remarqué...

La marâtre fête en grand (au fait, c'est bleu ou rose?)
La fête en images
Si vous tenez à le savoir

Annie inspire profondément... et tient ses grandes résolutions en cuisine
Maman, je peux t'aider?

Un autre prof se console assez bien finalement
Départ
Pour moi l'été, c'est...

Bon dimanche!
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Samedi de... "pout, pout, pout, que désirez-vous?"

Publié par Julie le samedi, juillet 03, 2010 5 bouteilles à la mer...

Hier, c'était vendredi. Il a fait beau. Il a fait chaud. Et ça sentait les vacances.

Or, après les jeux d'eau auxquels les 3 flots ont participé gaiement, j'avais toutes les défaites que vous pouvez imaginer pour ne pas cuisiner.

PapaZen, au volant de la fourgonnette - Hum... j'ai faim.

Julie, gargouillant - Moi aussi.

PetiteSoeur, en bikini sur sa banquette - Ouais, moi titou.

PapaZen, conduisant très lentement parce qu'il réfléchit - Est-ce que tu penses à ce que je pense?

Julie, perspicace - Hum... ça commence par Saint. Et ça finit par Tubert?

GranceSoeur, devant qui on peut de moins en moins parler en code - Ouais, du poulet!

PetiteSoeur, n'y ayant vu que du feu - Mais maman, on mange tout le temps du poulet! Moi, je voudrais des zot dogs sur le bybecue.

PapaZen, à peine subtil dans le choix de son trajet - C'est dommage PetiteSoeur, mais nous sommes déjà devant le restaurant...

PetiteSoeur, subitement tout énervée en remarquant l'enseigne du coq - Yé! Du resto!

PapaZen se met dans la file pour la commande à l'auto. La voix de la préposée lui demande ce qu'elle peut lui servir.

PapaZen, n'hésitant pas une seconde - Bonjour! Je vais prendre un club viande blanche... (puis à mon intention) Et pour vous autres?

Julie, économique - On va prendre un spécial six. On va partager.

PapaZen, répétant pour la serveuse - Et un repas six filets... (puis débitant sa tirade par habitude) Sauce aux fruits. Salade crémeuse. Pas de boisson.

Julie, écolo - ... et pas d'ustensiles.

PapZen, docile - Pas d'ustensiles... (puis à mon intention) Ma blonde est incapable de les jeter.

La voix de la préposée annonce le montant. PapaZen se dirige vers le guichet.

GrandeSoeur, bourrue - C'est pas juste...

PapaZen et Julie, en choeur - Hein?

GrandeSoeur, visiblement déçue - Vous n'avez même pas commandé de poulet...

PetiteSoeur - ...

PapaZen - ...

Frérot - ...

C'est depuis ce jour que les expressions "club sandwich" et "filets de poitrine" sont apparues dans le dictionnaire de ma fille. Quelle piètre mère je fais: les abécédaires que je lui achetais lorsqu'elle était bébé ne devaient pas être assez détaillés dans la page dédiée aux aliments.

Crédits photo: Steve Snodgrass
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Party de blagueuses (euh... blogueuses!)

Publié par Anik le jeudi, juillet 01, 2010 13 bouteilles à la mer...


Eh non! Ce n'est pas une blague! Je vous propose une petite rencontre de blogueuses sans prétention... D'ailleurs, en imparfaite et paresseuse que je suis, je n'ai même pas la prétention de faire valoir mes "talents" (hum! hum!, bien grand mot) culinaires (quoi qu'un peu, tout de même), car je vous convie, chères blogueuses et lectrices de blogues, à un dîner communautaire. Chacune apporte un petit quelque chose à manger, de quoi boire (avec ou sans alcool, cela dépend des blagues que vous voulez raconter), et le tour est joué ! Enfants bienvenus, évidemment, mais messieurs interdits... (De toute manière, Shaton habite en France).

Au menu de l'après-midi : baignade, potinage et potentielles balade sur la piste cyclable qui borde ma maison, pour celles qui voudraient digérer. Les enfants disposent d'une aire de jeu et d'un carré de sable.

Date : le jeudi 5 août, de 10h00 AM à x (ou jusqu'à ce que mort s'en suive... celle du conjoint resté seul et éploré à la maison, évidemment!!!).

En cas de pluie ou de climat frisquet, le tout sera reporté au mardi 10 août, même heure.

Lieu : à Auteuil, Laval. Je vous fournirai l'adresse et les indications quand vous me confirmerez votre présence par courriel : la-mere-est-calme@hotmail.fr

Julie et moi espérons avoir le plaisir de vous rencontrer.

Crédits photo: Katiew
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