Hohoho! Yéyéyé!

Publié par Julie le mardi, novembre 30, 2010 4 bouteilles à la mer...
Les filles, après cet automne bien rempli, j'ai cru que je n'y arriverais jamais. ---

Mais pourtant, ça y est: je suis arrivée en décembre en même temps que vous toutes! ---

J'adore le mois de décembre. C'est un réel bonheur de cheminer au fil des jours avec mon trio fiesta vers le congé de Noël. À travers les flocons (et le verglas!), aux côtés du sapin plutôt que dans les centres commerciaux, avec les yeux brillants de mes angelots et leur hâte, "j'aime à revoir mes joies d'enfant"!

Pour vous laisser inspirer par le temps des fêtes, je vous invite à faire un détour vers ma récente chronique chez Parentzie. Vous y trouverez 25 activités à faire en famille, dès le 1er décembre. Un original calendrier de l'Avent qui fera patienter petits et grands! En prime, vous aurez même mon BINGO de Noël à imprimer!

Viv(r)e Noël en famille!

Cadeau de Parentzie: commentez la chronique avant le 7 décembre et courez la chance de gagner un des 3 abonnements annuels au webzine
(d'une valeur de 24,95$)!

(L'inscription est toutefois gratuite)

Pour vous laisser aller à vos élans créatifs, parcourez aussi la chronique de M comme maman.

Crédits photo: Licence CC gomattolson
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Le paradoxe du choix...

Publié par Anik le lundi, novembre 29, 2010 5 bouteilles à la mer...
Êtes-vous heureux, heureuse ? Se peut-il qu'un petit quelque chose vous empêche d'être complétement heureux ? (ou plusieurs choses, soyons honnêtes)... Il y a une raison qui nous touche probablement tous, et laissez-moi y venir...

En fin de semaine, j'ai passé un super samedi à lire, mais aussi à écouter des vidéos de conférenciers internationaux vraiment intéressants. Et je suis tombée sur une vidéo « The paradoxe of choice » (avec sous-titres en français ou en anglais, si vous le voulez), qui m'a vraiment plu (en plus de m'avoir fait bien rire... un vingt minutes bien investi)... Barry Schwartz, l'auteur du livre du même nom, présentait le dogme de notre société actuelle : prônons la liberté individuelle en offrant plus de choix... Il est vrai que nous disposons d'une quantité de choix... Que ce soit pour choisir la sorte de vinaigrette de notre salade, les traitements médicaux pour une maladie, l'homme de notre vie, notre choix de carrière... Il y a du choix...

Mais c'est justement un peu le problème. TROP de choix... Ce qui fait que 1) vous prenez souvent un temps fou pour choisir (vous êtes en quelque sorte paralysé) et 2) vous vous dites que le choix que vous avez fait n'est probablement pas le meilleur (parce qu'il y en avait tant d'autres possibles), et vous vous sentez insatisfait de ce que vous avez choisi dans la vie... Parce que, soyons honnêtes encore une fois, vous êtes le seul responsable de vos choix. Vous ne pouvez que vous blâmer vous-même. C'est toute une responsabilité qui nous incombe ainsi, de choisir parmi toutes ces options. Selon des recherches, le fait d'avoir plusieurs choix diminue ainsi la satisfaction du choix.

Suis-je en train de dire qu'il vaudrait mieux avoir moins de choix ? Sincèrement, un peu moins de choix serait bien, ne serait-ce qu'écologiquement, au plan de la consommation. Enfin, il reste que ce qui serait le mieux, c'est de savoir être satisfait de ce que l'on choisit, de notre vie telle qu'elle est, sans pour autant cesser d'agir et de prendre des décisions... Et si dans le fond, le secret du bonheur, c'était de voir le processus (et non le résultat) comme source de bonheur ? Ainsi, le processus décisionnel prendrait une tout autre couleur, puisque c'est le chemin qui importe, pas ce qu'on obtiendra (ou pas). À ce sujet, une autre petite vidéo de Srikumar Rao m'a bien plu...

Sur ce, je vous laisse le choix de commenter, ou non, ce billet... De le commenter en 3 ou 15 phrases. D'y penser pendant 5 ou 15 minutes... D'utiliser tel ou tel mot pour illustrer votre pensée... (et bon, je ne vais pas continuer ainsi, j'en aurais pour 20 minutes). Bonne journée!
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 28, 2010 11 bouteilles à la mer...
Saviez-vous que mes chroniques dominicales sans prétention deviennent un substitut à La Presse du matin pour certaines blogueuses? Voilà qui me met de la pression! ---

Alors j'ai eu l'idée de mettre votre contribution à profit. Je vous donne la parole. Oui, oui! Signez un commentaire sous ma revue de potins en m'indiquant votre billet préféré de la semaine. Le vôtre où celui d'une copine. Celui dont vous êtes le plus fière ou celui d'une autre qui vous a touchée. Servez-vous de cette tribune pour vous faire connaître. Collectionnons les bons billets, et mettons-en plein la vue à celles qui sirotent longuement leur café aux aurores!

Qu'en pensez-vous?

Tout le monde en parle...

---
C'est le temps pour Mère Bordel (c'est la première fois que j'apprends la bonne nouvelle en direct via Twitter)
Pertes des eaux et autres joies...
Brèves de news...

Prune a deux ans et présente ses meilleurs succès
Parce que vous le valez bien...

Maman 3.0 fout la trouille... et avec 9 autres têtes d'affiche
À l'affiche durant le week-end

Isa lance un concours de petits gâteaux (je me lance ou pas?)
Cupcakes à la vanille et aux framboises et livre à gagner

Geneviève O'Gleman offre 10 exemplaires dédicacés de son nouveau livre (je l'ai acheté hier!)
Bonne bouffe en famille

Bizz est accro à son clavier et présente une découverte récente
Une pub en attire une autre

Maman toute croche aurait-elle des envies de bébés?
Si la grossesse vous manque...

Florence-Élyse serait un vrai bon prof
Entendu chez nous

KaroCréations est (presque) prête
(Caro, dans les prochains jours, j'aurais un billet qui t'intéressera beaucoup!)
Check List

Béka passe son message au père Noël
Tourbillon

Mme Cornue en fait autant (non, ce n'est pas une erreur dans mon copier-coller!)
Tourbillon

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC inju
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Julie a un tête-à-tête

Publié par Julie le samedi, novembre 27, 2010 3 bouteilles à la mer...
Je suis allongée dans mon lit. Morphée n'est pas loin. Dans le noir, j'appuie une sixième fois sur "recomposition". Enfin, la voix familière de ma meilleure amie se fait entendre. ---

Julie, soudainement moins endormie - Ici, une revenante. Essaie de deviner qui c'est? ---

Tante V, enthousiaste - Salut, vieille Brebis! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé! ---

Julie, honteuse - Ouin... Ne m'en parle pas. Je ne me rappelais plus de ton numéro... ---

Tante V, curieuse - Du nouveau de ton côté? ---

Julie, blagueuse - Bah... Les vieilles dames d'abord! Comment te sens-tu à une journée de la décrépitude?

Tante V, dont l'habitude est d'avoir une petite déprime la veille de ses anniversaires - Haha! Très drôle!

Julie - Je voulais t'inviter à déjeuner demain pour ta fête, ça te dit?

Tante V - C'est gentil, merci!

Julie - Ça me fait plaisir! Si on ne peut pas manger entre amies une fois par année, je me demande bien où se trouve notre petit bonheur!

Tante V, répétant notre phrase fétiche - Où s'en va notre société? Je te le demande!

Julie - Je te passe les détails, mais j'ai réussi à esquiver ma gang. Quand j'ai d'abord annoncé mon projet de brunch à PapaZen, il a dit "Yé, un repas en famille pour Tante V!". Ensuite, quand j'ai dit aux filles que c'était ta fête, elles voulaient se faufiler aussi. (puis chantonnant un air connu) Mais bref, j'ai eu la bénédiction de tout le monde et nous ne serons que "toi et moi dans le couloir, ta na na naaaa!"

Tante V, poursuivant dans le registre - Raconte-moi ta vie dans le détail, deux ou trois fois.

Julie, résumant - On aura bien du temps demain, mais voici une rapide entrée en matière. Je viens de terminer six semaines de colloques et congrès. J'ai donné des ateliers à 250 enseignants. J'ai eu un malaise au travail cette semaine et j'ai vécu la honte de ma vie quand j'ai vomi dans l'auto de mon collègue. J'essaie de me refaire chummy avec mon elliptique, mais notre relation est compliquée. Notre fée du ménage est venue il y a trois jours, mais plus rien n'y paraît. Frérot prend du pic (puis inspirant) Grrr. PetiteSoeur est en train de décapiter le catalogue de Noël pour choisir tous les jouets qu'elle a déjà. Puis GrandeSoeur, est rendue grande. Ça change une petite fille, la première année. La routine, quoi. Toi?

Tante V, reprenant le concept - Au travail, ça va. J'ai profité du verglas pour prendre une journée de congé. J'ai hâte aux vacances de Noël. Pas de rhume en vue. Je suis allée voir le dernier Harry Potter. Et je sors avec des copines tantôt!

Julie, concluant - Alors, je te laisse sur ces paroles prophétiques pour te laisser te préparer. On se voit demain! (puis empruntant les deux gags qui suivent d'un vieil épisode de Passe-partout) "Demain, c'est ta fête, fête, fête, fêêêteeeee!" J'y pense, je pourrais peut-être te préparer un sac à surprises avec des gugusses-à-toucher-pour-deviner?

Voilà, j'ai une date avec mon amie. Vous savez, celle dont j'oublie le numéro de téléphone même si on se connaît depuis 27 ans...
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Comment être un peu stupide... ou voir le bon côté de la vie !

Publié par Anik le vendredi, novembre 26, 2010 3 bouteilles à la mer...
Ce matin il pleut. En fait, il y a du verglas. À 6h55, je sors de chez moi. Je déglace mon auto sans toutefois sacrer (j'ai dit que je faisais la paix avec l'hiver, et c'est le cas)... Je rentre dans mon véhicule. Ferme la radio. J'ai envie de méditer un peu. Je me rends au boulot sans me presser, car les routes sont mauvaises. Par chance, je travaille à l'envers du trafic, alors ça roule bien.

Bizarrement, sur le chemin de l'école, une fois sur le territoire de la CSSMI, je ne croise pas d'autobus scolaires (alors qu'à Laval, j'en ai croisés). J'arrive tout près de l'école. Les locaux de mes collègues sont tous noirs. Sans exception... Se pourrait-il qu'il n'y ait pas d'école ? Mes doutes se confirment lorsque je pénètre dans l'école. Le service de garde est ouvert, mais pas de travail pour les profs.

J'ai donc une journée de congé... Mais je suis à l'école ! Bon : voici donc la partie où je suis stupide. Je n'ai pas eu l'idée de regarder sur le site de la commission scolaire pour voir. À mon avis, il faisait assez « beau » pour qu'il y ait des classes.

Enfin, deux réactions sont possibles alors que je constate que je me suis déplacées pour rien. Sacrer pour la perte de temps, penser au fait que j'aurais pu me recoucher et profiter davantage de ma journée.
OU
me dire que puisque je suis rendue, bien ça ne sert à rien de sacrer.

J'ai choisi la seconde option. Et comme si je retourne chez moi, bien je suis dans le trafic, bien j'ai décidé de rester à l'école jusqu'à 9h45... Ce qui ne m'empêche pas de faire mes choses. Et pour me « récompenser » de ma bonne attitude, bien je vais aller me payer un cappuccino glacé tantôt, en revenant à la maison. Et voilà le travail ! En plus, cette journée de congé inopinée me permet de m'avancer sur certaine choses, et de prendre ça plus relax en fin de semaine. Alors, tant mieux !

Sur ce, passez une belle journée sous la pluie ou sous le soleil, tout dépendant où vous êtes !
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There is no place like home

Publié par Evely le jeudi, novembre 25, 2010 3 bouteilles à la mer...
J’ai grandi sur la Rive-Sud de Montréal. C’était dans une petite ville de pêcheur sur le bord du lac Saint-Louis. Ma ville était en fait une longue rue qui avait quelques rangs logés en haut du boulevard. Nous avions deux dépanneurs, une église et une mairie. Les maisons de pêcheurs cohabitaient avec des maisons luxueuses de riches qui se reposent à la campagne. Notre maison était entre ces deux mondes. La maison des travailleurs venus s’établir en banlieue pour élever leurs enfants.

J’allais à l’école à Châteauguay. La banlieue par excellence. Celle qui est mise en valeur dans Elvis Gratton. Tous les jeunes de Châteauguay reconnaissent le boulevard d’Anjou dans la fameuse scène avec la fille qui fait du pouce. Même la maison d’Elvis est un détour à faire en arrière du boulevard Saint-Jean-Baptiste. C’est une ville tout américaine, mais qui regorge de beaux coins insoupçonnés aux premiers abords. La rivière traverse la ville pour que les saules aient une place fraîche où pousser loin du centre d’achat et des commerces.

Comme la plupart des jeunes de la Rive-Sud, j’ai été au cégep et j’ai travaillé à Montréal. La grande Métropole éblouie par son multiculturalisme, son night life et son ouverture sur la culture. J’ai fêté dans ses rues jusqu’aux petites heures. Je me suis perdue dans ses musées et j’ai magasiné à m’en faire des ampoules de vitrines en vitrines. J’ai pris le rythme pressé et sérieux des gens d’affaires, le côté bohème des artistes et les saveurs des quatre coins du monde que l’on retrouve.

Pourtant, je suis partie pour Québec. Les poches vides, les rêves collés à la peau et le goût de l’aventure dans la bouche. Ma soif de connaissance m’a amenée à l’Université Laval et mon goût pour l’histoire m’a trimbalée le long de la terrasse Dufferin. Je me suis installée dans le quartier le plus pauvre et dangereux de la ville. Évidemment, quand on n’a pas le sou et qu’on ne connaît pas la place, on fait des choix comme ça. Au fils des ans, j’ai déménagé dans différents quartiers de la ville que j’ai découverte à chaque fois avec grande surprise, comme si la ville se révélait tranquillement à moi. Je continuais, qu’en même, à me dire qu’une fois mes études finies, je reviendrais à Montréal.

Sauf que je suis tombée amoureuse. Non, ce n’était pas avec Superpapa et non, ce n’était pas avec un autre prétendant. Je suis tombée en amour avec la ville de Québec. Ça faisait quatre ans qu’elle me courtisait avec ses plaines, avec son festival d’été, son carnaval, avec sa rue Saint-Jean et ses centres d’achats, avec ses gens accueillant et beaucoup plus ouvert que ce que l’on dit. Ça faisait quatre ans que je disais à Québec que j’en aime une autre. Une ville connue de par le monde comme étant la capitale de l’humour, des festivals et des restaurants pour tous les goûts. Mais, tout vient à point à qui sait attendre et la ville de Québec a volé mon cœur. Depuis je vis une belle aventure et ma ville me fait vivre toutes ses activités et tous ses événements. Le matin quand la ville se réveille, elle me promet d’être mon chez-moi tant que je participe à sa vie. Elle et moi nous nous connaissons maintenant depuis 14 ans et pourtant elle ne cesse pas de me surprendre et de me charmer.

Pour moi, c’est comme Dorothée l’a dit dans le Magicien d'Oz « There is no place like home ».
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Le père Noël derrière les barreaux: la mère reste calme

Publié par Julie le mardi, novembre 23, 2010 10 bouteilles à la mer...
Mère Noël s’emmitoufla dans son manteau en poils de rennes pour se rendre à l’igloo de police. Au royaume du bonhomme hiver, il fallait s’habiller chaudement! En glissant ses mains dans les poches pour y trouver ses mitaines, elle fronça les sourcils. Ses doigts potelés venaient de toucher un bout de papier. C’était une lettre… et c’était l’écriture du père Noël.



Ma très chère mère Noël,
Ne vous inquiétez surtout pas si je dois m’absEnter quelque temps. VoyeZ-vous, les enfants du monde courent un danger. Vite! Il me faut Régler tout ça avant le 24 décembre. HOhoho! Je crains que ce ne sera pas un cadeaU
L’odeur de vos biscuits Géants me manque déjà.
Votre bedonnant, pEtit Papa Noël
P.-S. Quand vous descendrez du ciel, assurez-vous que mon ami est bien en sécurité. Surtout, n’oubliez pas son petit soulier.

Un long frisson parcourut Mère Noël. Derrière ses lunettes en demi-lunes, ses yeux habituellement rieurs étaient maintenant remplis de points d’interrogation. Son regard divagua sur le village tout blanc et les grands sapins verts. Qu’est-ce que tout cela pouvait bien vouloir dire?

Quel mystère! De toute sa vie, père Noël n’avait écrit que des listes de prénoms d’enfants sages. Jamais il ne lui avait écrit une lettre (et on ne parle même pas d’un simple mot d’amour!). Jamais père Noël n’avait quitté son atelier (c’était tout juste s’il avait pu se libérer pour la naissance de leur divin enfant!)… Jamais il ne prenait un petit caribou en regardant un match de la NoëLNH avec un ami… Jamais…

Soudain, mère Noël comprit que son époux lui avait envoyé un message codé. Il fallait qu’elle comprenne son langage masculin pour aider les enfants du monde entier. Ce serait probablement du gâteau, mais il fallait faire vite!

Mère Noël relut la missive en remuant les lèvres. Adepte des jeux de lettres et de mots croisés, elle ne mit pas beaucoup de temps avant de résoudre l’énigme.

Oui, mère Noël savait où elle devait aller. Elle prit son chapeau, sa canne et son foulard, prête à affronter le climat nordique. Vive le vent d’hiver!

En claquant la porte, les clochettes du joyeux temps des Fêtes tintèrent. Elle avait un rôle très important dans cette affaire. Elle sentit son cœur qui battait, au rythme de ses pas… Pom. Pom. Pom.

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Être un modèle...

Publié par Anik le lundi, novembre 22, 2010 2 bouteilles à la mer...
Lorsqu'on devient parent, c'est fou la quantité de choses que l'on voudrait apprendre à notre enfant... On voudrait qu'il développe un tas de belles valeurs, on voudrait qu'il développe une foule de connaissances et d'habiletés. Bref, on voudrait qu'il soit un petit être accompli et heureux... Or, on constate bien assez vite qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, qu'on a une dose d'énergie qui n'est pas illimitée et que l'argent ne pousse pas dans les arbres.

Ainsi donc, on est vite mis devant ce fait : il faudra faire des choix... Établir nos priorités éducatives...

Or, il y a vraiment BEAUCOUP de choix. Ne serait-ce qu'en guise de valeurs à promouvoir. Quelles sont les valeurs sur lesquelles on veut insister ? Évidemment, en étant un modèle soi-même, on aide nos enfants à suivre nos traces (les bonnes comme les mauvaises, malheureusement), mais il n'en demeure pas moins que parfois, j'ai l'impression que notre modélisation n'est pas palpable pour les enfants...

Je vous donne un exemple. Depuis un moment, le courage et la persévérance sont des valeurs qui prennent davantage de place dans ma vie. J'ose de plus en plus sortir de ma zone de confort et je persévère malgré les difficultés, mais cela arrive surtout à des moments où les enfants ne sont pas présents. Ainsi donc, je ne suis pas certaine de bien transmettre ces valeurs à mes filles. La gratitude fait aussi de plus en plus partie de ma vie, mais c'est surtout intérieurement, et dans mes écrits de fin de soirée, que je la vis... Le plaisir, aussi...

J'en arrive ainsi à me demander si je ne devrais pas, consciemment, décider de véhiculer, par la parole, des croyances qui vont dans le sens de ces valeurs... Genre «Quand on veut, on peut!», «La vie est un cadeau, chaque jour a quelque chose à nous offrir.», «Quand on sait clairement ce que l'on veut, rien n'est impossible.» «Oser est le meilleur moyen de réussir.» « On récolte ce que l'on sème.»

Enfin, vous voyez le topo... Quand je repense à mon enfance, il me semble que certaines phrases que ma mère répétait me sont entrées dans la tête, pour en ressortir difficilement... Et ce ne sont pas toujours des croyances utiles ou agréables. Par exemple : «On ne peut pas tout avoir dans la vie.» «Il faut travailler avant de s'amuser.» Le travail, l'efficacité, le sens des responsabilités ont été ancrés en moi sans que la notion de plaisir soit présente. J'ai dû travailler beaucoup pour laisser le plaisir prendre la place devant le travail, à mon grand bonheur...

Tout cela pour dire que je me demande s'il ne serait pas utile d'avoir en tête 2-3 valeurs primordiales pour les inculquer de façon plus consciente à nos enfants... Et c'est la même chose en classe... La semaine dernière, j'ai travaillé la notion de gentillesse avec mes élèves du préscolaire, par de petits jeux et gestes de gentillesse. Ce fut deux belles journées, que j'ai grandement appréciées. Au point où je me suis dit que je devrais cibler 2-3 valeurs qui me semblent essentielles pour faire de mes jeunes des personnes épanouies, et créer une ambiance de classe agréable. En réfléchissant, j'ai choisi : la gentillesse, la persévérance et le calme. J'aurais pu ajouter la confiance, le respect, le partage... Mais à quelque part, ces valeurs s'intègrent bien aux trois premières (quand on est gentil, on est respectueux et on partage... quand on persévère, on a confiance en ses capacités). Enfin, je vais tenter de diriger mes causeries et mes observations dans le sens de ces trois valeurs, et faire ressortir les actes qui en sont de bons exemples, question d'encourager les enfants à poser ce types de gestes... On verra ce que cela donne, et je vais tenter de faire pareil à la maison...

Sur ce, back to work... ;-)
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 21, 2010 4 bouteilles à la mer...
Avant de potiner, voici notre fou-rire d'hier. ---

PapaZen engouffre un bol de céréales avant de partir pour une activité parascolaire en soirée (lire je reste à la la maison avec les enfants, dont 2 font de la fièvre, le frigo est vide, la maison est bordélique... yé!).

PapaZen - Merci de m'avoir laissé dormir un petit "quinze", ça me permettra de ne pas leur bailler au visage...

Julie - Bah, merci à toi de de les avoir gelées ce matin en attendant deux heures dehors à la clinique d'urgence...

PapaZen - J'ai quand même bien dormi... malgré le fait que je me suis fait réveillé deux fois...

Julie, toujours heureuse de contredire - Un peu normal... tu t'en endormi sur le divan...

PapaZen, toujours heureux de préciser - Je me suis fait réveiller par Frérot qui lançait ses "vetures" sur le mur pour attirer l'attention...

Julie - Ouin, j'étais pas contente...

PapaZen, se retenant pour ne pas rire - Et je me suis fait réveillé par ma blonde qui, je ne sais pas pourquoi, essayait tant bien que mal de rentrer mes pieds dans son c--!

Julie, ne s'excusant même pas - T'avais juste à aller dormir à l'étage. J'avais besoin du divan moi aussi! (puis marmonnant) J'avais besoin de cette place... précisément... et ça adonne que tes pieds y étaient, alors!

PapaZen, passant à l'attaque - On sait bien...

Julie essayant de garder son sérieux sachant son argumentation est plutôt faible - Oui, j'étais très occupée...

PapaZen, n'en croyant pas ses oreilles- Très occupée?

Julie, feignant d'être vexée - Ben quoi! J'ai presque fini de voler pour trouver les 80 i, le jour, au crépuscule et à la nuit au Wii Sport Resort! Si j'ai pas droit à mon petit bonheur moi aussi, je me demande bien ce qu'il me reste!

PapaZen, souriant en coin - Si tu le dis... Mais franchement, je me disais "Merde, elle va finir par aller s'asseoir ailleurs que sur mes pieds! C'est pas le confort absolu!". (puis mimant les guillemets avec ses doigts) Et c'est à ce moment précis que tu t'es assise encore plus "confortablement".

Julie, pouffant - Et tu sais quoi?

PapaZen, incrédule - Non?

Julie, ayant de la difficulté à dévoiler ses pensées parce que trop crampée - Ça doit être à ce moment précis que je me suis dit "Si je peux me percher assez mal sur ses torrieux de grands pieds... si je peux être assez lourde, il va peut-être aller dormir ailleurs et me laisser jouer ma partie tranquille, merde!"

Voilà. C'est dit. Il ne me reste plus qu'à faire éclater tous les ballons blancs maintenant!

===

Tout le monde en parle...

Prune se sent (presque) plus légère
Peau de vache...

Marâtre a-t-elle eu son bébé?
À l'agenda cette semaine... rien (je lui emprunterais bien son agenda, moi...)

Chez Anne-Marie, on discute coloriage et couleur de peau
Ne suivez pas le chemin jaune...

Catherine s'en paie 46
Mets interdits

Valérie tire des leçons
Lutte à finir

Tchoubi prend le temps (wow!)
Peinturer la fierté

Bizz a un fond de primate en elle (et de la salive antibactérienne!)
Honte à moi

Chez Maman toute croche: n'en jetez plus la couche est pleine!
Travailler à domicile en tant que maman (ou l'art de s'occuper d'un bébé en travaillant...)

Peccadilles célèbre
4

Je ne vous conseille pas d'aller dire à Fruit de m(è)r(e) qu'elle a du pouvoir sur ses glandes surrénales foetales!
41 semaines et 1 jour... puis deux

Bon dimanche!
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SOS, j'écoute

Publié par Julie le samedi, novembre 20, 2010 4 bouteilles à la mer...
PapaZen fait le plein. Je reste avec mon trio fiesta dans la voiture. ---

PetiteSoeur - Maman, voudrais-tu mettre de la musique svp? ---

Julie, perdue dans ses pensées, songeant à Dieu ne sait quel épisode de la présente saison de son feuilleton à petit budget et se demandant si elle devrait écrire à MonDieu.com - Hum... quoi? (puis réentendant les paroles tout justes prononcées) Mais bien sûr, ma puce.

Frérot, dans une imitation parfaite de Mousseline - Zique, zique!

GrandeSoeur - Papa a laissé son disque. Tu veux le faire jouer?

Julie, distraite - Quel disque?

PetiteSoeur - Le disque "de le" monsieur et de la madame qui chantent.

Julie n'en voyant pourtant qu'un seul et se rappelant les vertus pédagogiques de l'album en question - Bon d'accord.

GrandeSoeur - Je voudrais la 8. C'est ma préférée.

Julie, appuyant machinalement sur play - Voilà, c'est fait.

La musique commence. Il s'agit de la chanson Avalanche de Tricot Machine. Elle a pourtant joué plusieurs fois, mais c'est uniquement ce matin-là que je porte attention aux paroles...

"Des fois, il y a les fleurs du tapis qui cherchent rienqu'à t'enfarger (...)
Des fois, il y a des moments précis où tout se met à débouler (...)
C'est dur de rester de bout pendant que tout s'effondre (...)
C'est dur de faire son sac quand ton coeur veut rester (...)
C'est dur de dire "Je t'aime" quand plus personne t'écoute"

Je suis envahie par un sentiment trouble, comme je le suis toujours devant un vrai bon texte. Un texte qui me ressemble et que j'aurais aimé écrire pour y rajouter les quelques détails qui manquent pour que ce soit une vraie copie d'une de mes tranches de vie.

Aux dernières notes, un silence se fait entendre. Je médite, sous le choc. Les enfants sont silencieux. Frérot ne trouve rien de mieux à dire que "Encowe" et PapaZen interrompt ce moment particulier en ouvrant la portière et en se rasseyant derrière le volant.

PetiteSoeur - C'est vrai, ça hein?

PapaZen, alerte - C'est vrai, quoi?

Julie, songeant encore et toujours - ...

PetiteSoeur - C'est vrai que c'est dur de dire "Je t'aime" quand personne "y" t'écoute, hein?

Julie, sortant de son mutisme - Tu trouves?

PetiteSoeur, cherchant ses mots - Ben oui, parce la personne... ben, elle "entend" rien.

PapaZen, écarquillant les yeux à ces propos profonds et tournant la clé dans le contact - Ça, s'est sur.

À bien y penser, j'ai dit plein de mots doux à mon trio dernièrement. Mais je suis tellement pris dans un tourbillon qu'elles ne m'ont pas dit "Je t'aime" dernièrement. À moins que je n'aie pas entendu...

Crédits photo: ©GrandeSoeur
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Une pause qui finit bien...

Publié par Anik le vendredi, novembre 19, 2010 0 bouteilles à la mer...
À la fin d'octobre, je vous annonçais en grande pompe que je prenais une pause. Un temps d'arrêt... Parfois, la vie fait en sorte de mettre en place les éléments nécessaires pour que l'on arrive à nos fins... La vie a été généreuse avec moi, car aujourd'hui, pour ma dernière ligne droite de pause, je «dispause» de 16 jours sans enfants (outre une série de rendez-vous chez le dentiste le 30). Seize jours...

Je n'ai jamais eu autant de temps en solo. Honnêtement, ça me fait grand plaisir... C'est comme le principe des vacances, quand on part une semaine seulement, on n'a pas le temps de décrocher que c'est déjà fini. En ayant 16 jours devant moi, il ne fait aucun doute que je vais vraiment décrocher (je suis d'ailleurs très curieuse de constater l'effet de ces 16 jours sur moi).

Je vais aussi prendre des jours OFF de travail autonome lors de la dernière semaine (en attendant, je mets les bouchées doubles, mais l'idée d'avoir plusieurs jours sans écriture obligatoire, à la fin de ma pause, me motive à travailler un peu plus pour le moment). Faire du sport, de l'écriture, de la lecture...

Mais surtout, avoir du temps pour prendre du recul, ne faire que ce que dictent mes envies, profiter de la vie... Car je vais en profiter pour intégrer une petite escapade touristique à ces jours tranquilles. Ne pas être à la maison, l'espace d'un instant, sera bénéfique à ma réflexion, je crois. On dirait qu'ailleurs, tout devient plus clair... Il suffit de se promener dans un autre univers pour constater ce que l'on veut faire du nôtre, on dirait... Je traîne mes petits cahiers avec moi, ils me seront salutaires.

Enfin, je dis merci d'avance (me voilà un brin nostalogique de mes anciens vendredis merci, quoi que l'exercice de la gratitude fasse maintenant partie de ma vie pratiquement tous les soirs), pour ces 16 jours qui, je le sens, je le sais, seront un tournant important dans ma vie...
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T'es comme ta mère

Publié par Evely le jeudi, novembre 18, 2010 4 bouteilles à la mer...
Je me suis fait couper les cheveux récemment. J’ai maintenant une petite frange qui s’arrête à mes sourcils. Mes cheveux sont courts et j’essaie de les garder droits et lisses. Comme Mamanbooh, j’ai une tignasse naturellement voluptueuse et qui a du caractère. Mon cheveu ondule et se fait rebelle. Cette nouvelle coupe me demande d’entretenir et d’apprivoiser les ardeurs de ma chevelure. Quand j’arrive à battre mon volume naturel, mes cheveux font une coupe carrée un peu du style des années folles.

Depuis que j’ai cette coupe de cheveux, on me dit que je ressemble à Mia Wallace dans Pulp Fiction, Amélie Poulin ou Cléopâtre. C’est en fait Superpapa qui a fait la comparaison qui lui a valu une attaque en bonne et due forme. Il m’a dit « tu ressembles à ta mère ». Je l'ai mis K.O. en deux temps trois mouvements. Puisque j'ai reçu la même comparaison de quelques membres de ma famille, je n’ai plus eu le choix de l’admettre: je ressemble à ma maman.

Les petites pommettes prédominantes, le nez qui pointe vers le haut, les yeux en amandes et la forme arrondie du visage. Je suis en fait, un portrait de ma maman. Mais en un peu plus ronde, beaucoup plus jeune et avec des cheveux bruns électriques plutôt que noirs intenses et raides.

J’ai toujours trouvé que ma maman est une belle femme. Fière et avec du style. J'aurais dû être flattée de la comparaison, mais soyons franches, personne ne veut ressembler à sa mère. Pourquoi ? Parce que c’est notre mère justement. On connaît nos parents sous tous les angles. Et certains de ces angles ressemblent un peu trop à nos propres défauts. Bien sûr, quand il s’agit de leurs qualités, nous les portons fièrement. Nous disons à qui veut l’entendre que c’est notre éducation, nos valeurs et notre héritage qui ont permis d’être une bonne personne que tout le monde adore.

Sauf que nous revenons souvent à ces défauts que nous critiquons ouvertement à nos parents. Comme c’est horrible quand on se rend compte que l’on fait quelque chose exactement comme notre mère. Le pire, c’est quand quelqu’un d’autre s’en rend compte. Indéniablement, nous sommes comme nos parents et cela inclut leurs pires torts. Autant qu’à l’adolescence, j'ai juré ne pas être aussi rétrograde; autant j'ai promis être une maman cool et ouverte d’esprit; autant j'entends la voix de ma propre mère dans ma bouche quand je donne une consigne à un P’tit Clown coquin comme pas un.

Quand Superpapa, s’est remis de la prise de l’ours que je lui ai faite pour la comparaison, il m’a dit que c’était un compliment. Je sais que c’est un compliment et c’en est tout un. Ma maman est retournée sur les bancs d’école à 45 ans. Elle travaille encore aujourd’hui alors que ses amies sont toutes à la retraite (et elle le fait par plaisir et par amour du travail bien fait). Elle est venue au Canada à 19 ans alors qu’elle ne connaissait ni l’anglais, ni le français. Elle a voyagé dans le monde par amour de la vie et de la découverte, et elle s’est donnée corps et âme pour ses deux petits fauteurs de trouble qui sont fiers d’elle et heureux d’être ses enfants. C’est vrai que ma maman a des défauts et que souvent je me chicane avec elle pour des riens. C’est vrai que je m’inquiète beaucoup trop pour elle et elle pour moi, mais le fait est qu’elle est un des êtres les plus précieux dans ma vie.

Je veux bien lui ressembler. J’ai ses pommettes, j’ai son caractère et certaines de ces manies, mais je veux surtout lui faire honneur en étant moi avec ma tignasse, ma maladresse et mon originalité.

Crédits photo: Licence CC striatic
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Scoop!

Publié par Julie le mercredi, novembre 17, 2010 3 bouteilles à la mer...
De: Maman 3.0
Date: 11 septembre 2010
À: Julie
Sujet: Joyeux Noël :-)

Salut Julie,

J’ai eu une idée cette nuit (oui, je sais, je pense trop :-)). Je voudrais, avec 3 ou 4 autres blogueuses, écrire un conte de Noël collectif. Pour le style, j’irais vers quelque chose de rigolo, mais qui peut quand même être lu à des enfants.

J’écris le début, une autre écrit la suite et ainsi de suite... Le conte serait publié à raison d’une partie par semaine en novembre et décembre, sur le blogue de chacune.

Embarquerais-tu? Tu es la première à qui j’en parle. Qu’est-ce que tu en penses?

A+

Nath

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De: Julie
Date: 11 septembre 2010
À: Maman 3.0
Sujet: Re: Joyeux Noël :-)


Allô Nathalie,

J’embarque, c'est sûr pour ton conte de Noël! C’est une chouette idée! Et tu te prends suffisamment d’avance :-D

Merci d'avoir pensé à moi!

Julie, qui pense parfois beaucoup trop aussi

Ps. J'ai hâte de savoir qui seront les autres!!!

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De: Maman 3.0
Date: 15 novembre 2010
À: Quelques destinataires secrets
Sujet: Conte de Noël

Bonjour tout le monde,

Bonne nouvelle! Le conte de Noël est terminé. Croyez-le ou non, l'honneur de tout le monde est sauf!

Voici la première partie : Le père Noël derrière les barreaux

On se donne rendez-vous chaque semaine jusqu'au 21 décembre.

Joyeux Noël! :-D

Nathalie

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Crédits photo: ©Fanie Grégoire
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Comment on fait les bébés?

Publié par Julie le mardi, novembre 16, 2010 3 bouteilles à la mer...
Les enfants sont à table en train de manger leur collation. ---

Julie - Les filles, savez-vous quoi? Il y a la maman de S qui va avoir un bébé. C'est chouette, hein? ---

GrandeSoeur, polie, hochant la tête - Mmmm, hum? ---

PetiteSoeur, "exquitée" et y allant d'une hypothèse farfelue - Oh oui! Et elle va s'appeler S, elle aussi? ---

GrandeSoeur, philosophant - PetiteSoeur, deux soeurs ne peuvent pas avoir le même nom... Ça ferait trop bizarre...

Julie, poursuivant - Et il y a Tante L qui a envie d'avoir un bébé aussi.

GrandeSoeur, intéressée - C'est vrai?

Julie, acquiesçant - C'est vrai! Et il y a la maman de É qui m'a dit qu'elle aimerait bien un petit frère ou une petite soeur pour lui.

PetiteSoeur, réfléchissant intensément - ...

GrandeSoeur, renchérissant - Et il y a peut-être Tante C qui aimerait avoir un premier bébé, hein?

Julie, hochant la tête - Oui, sûrement.

Frérot, impassible à ces discussions concernant de futurs congénères, engloutissant une cuillerée de "campotte" après l'autre - ...

PetiteSoeur, n'en pouvant plus - Comment ça se fait maman?

Julie, curieuse - Comment ça se fait, que quoi?

PetiteSoeur, mystérieuse - Que tout le monde pense à faire des bébés sauf toi?

Julie, ouvrant grand les yeux parce que déjà bien embêtée par le dilemme - ...

PetiteSoeur, un éclair de génie traversant son regard - Mais je le sais!!

Julie, sentant qu'une grande révélation suivra - Ah oui?

PetiteSoeur, mettant un doigt sur sa bouche, comme pour dire un secret et baissant le ton - Il faudrait que tu tombes amoureuse de papa!

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Voilà, vous savez tout! C'est comme ça qu'on fait les bébés.

Crédits photo: Licence CC kton25
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Ralentir le rythme en bougeant plus ??? Tout à fait !

Publié par Anik le lundi, novembre 15, 2010 3 bouteilles à la mer...
Depuis un moment, vous avez certainement remarqué que ralentir le rythme est une préoccupation constante (disons, un objectif constant, le mot préoccupation ayant une connotation négative). Que ce soit par le fait de prendre une pause de ma vie de plusieurs semaines (en diminuant les réalisations et les obligations), ou encore en me lançant des défis comme marcher moins vite, j'ai sans cesse en tête l'idée de ralentir...

Et c'est avec bonheur que je constate que ça marche ! Ça commence à entrer dans mon cerveau, à se traduire dans mes gestes !!! Mon naturel rapide est en train de laisser un peu de place à une «plus-tout-jeune» femme (j'exagère, mais mon anniversaire récent me fait me sentir plus sage, tout de même) beaucoup plus relaxe et apte à profiter du moment présent.

Cette semaine, je lisais « L'art de la gentillesse » de Piero Ferrucci (que je vous recommande chaudement. Agréable à lire, et met en relief une foule de belles valeurs grâce à des réflexions pertinentes et bien illustrées par des exemples touchants de la vie quotidienne). Un moment donné, je réalise que je suis en train de respirer profondément... sans en avoir consciemment décidé ainsi... My God! Je commence à être vraiment relaxe... Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que de respirer profondément, ça ne vient pas naturellement... J'ai l'impression que la plupart des gens ont la mauvaise habitude de mal respirer.

Enfin, en m'en revenant du Parc d'Oka hier, pendant les quelque trente minutes du trajet, je me suis amusée à respirer, encore... Ça faisait du bien. Et sur la plage, en me promenant avec les filles, Caro l'Ergo et sa petite famille... Et j'ai respiré en allant à la bibliothèque samedi matin, en marchant en famille... Puis, en lisant après avoir mangé un trio Big Mac chez McDo samedi midi, pendant que mes plus vieilles jouaient dans les glissades et qu'AngeCornue lisait avec moi. Puis, j'ai encore pris le temps de respirer pendant que je poussais Dynamite sur la balançoire, au parc...

Bref, on a bougé pas mal en fin de semaine, mais à un rythme lent, qui m'a permis de respirer dans le sens propre comme figuré du terme... Il n'y avait pas de presse (si bien que notre escapade à pied bibliothèque-McDo-parc du quartier a duré de 9h30 à 14h15, et que l'escapade au Parc d'Oka a duré de 10h30 à 15h00). Disons que ça occupe bien des journées en monoparentale... Et que ça m'aide à ralentir mon rythme.

D'ailleurs, le fameux rythme... Je lisais à ce sujet dans le livre sur la gentillesse... N'est-ce pas être gentil que de respecter le rythme des autres ? J'ai cette petite (toute petite, hihi!) tendance à pousser un peu les autres dans le derrière pour qu'ils aillent plus vite... Mais je me débarasse tranquillement de cette mauvaise habitude. Et je les laisse aller... Après tout, je peux bien aller à la vitesse que je veux, et eux aussi... Personne ne m'oblige à attendre après qui que ce soit... (ok, pour les enfants quand il faut aller les reconduire à la garderie, un peu moins vrai, mais tout de même, il y a moyen de ne pas attendre).

Enfin, je suis un peu décousue ici, mais ça doit être mon rythme plus lent qui influence ainsi mon cerveau... Bon début de semaine à vous tous ! Je vous souhaite de respecter votre rythme ! (Et je me souhaite de continuer à ralentir le mien.)
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 14, 2010 10 bouteilles à la mer...
Julie monte sur la scène des pour recevoir le trophée. ---

Julie, tentant de cacher sa nervosité derrière le lutrin
- hum... hum... (puis parlant un peu plus fort dans le micro) Avant de potiner, permettez-moi de remercier toutes celles qui ont contribué au succès de la première "blogue-réalité" Les chefs. ---

Les personnes présentes dans la salle applaudissent chaleureusement.

Julie, poursuivant sur sa lancée - Le but de ce défi était d'illustrer, que même si les journées sont remplies, on peut cuisiner simplement et dans le plaisir pour sa petite famille.

La caméra fait un plan sur les participantes, en robe de soirée, assises dans la salle.

Julie, prenant un peu plus d'assurance
- Merci à Maman 3.0 qui a réussi à faire saliver les enfants (et leur faire manger des légumes!) grâce à sa recette de kranchounne-poulet. Merci à Nancy qui nous en a mis plein la vue avec ses ramequins maison sauce au poulet. Merci à Claudie, notre coach en organisation familiale, qui a su allier bon goût et "vide-frigo" avec sa macédoine au boeuf. Merci aussi à Prune qui a marié des ingrédients simples en un mélange épatant avec sa marinade de poulet façon crapouilles.

Les spectateurs saluent la débrouillardise des participantes avec des applaudissements soutenus.

Julie, s'apprêtant à annoncer le nom de la personne gagnante - Je tiens également à remercier notre juge invitée, la nutritionniste Geneviève O'Gleman, qui nous a fait part de maintes stratégies et conseils pour cuisiner vite et bien! D'ailleurs, une des mamans qui a assisté à cette "blogue-réalité" aura la chance d'obtenir plusieurs autres trucs pour cuisiner Rapido Presto, en gagnant son populaire livre de recettes santé du même nom. Il s'agit de KaroCréations!

La pause publicitaire commence pendant que tout le monde en parle...

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Geneviève flotte et vous invite à faire de la bonne bouffe en famille (on dirait Noël un mois d'avance)
En avant-première...

La marâtre vit le moment le plus excitant de la grossesse (mais ce n'est que mon avis!)
Une dernière fin de semaine sans enfants

Sophie dit "prête-moi ta plume, pour écrire un mot"
Gros projet

Martine rame contre le courant
Idée-cadeau: offrir une heure pour Noël

Bonne nuit, Mère Michèle
Sommeil, quand je te fuis

Sophie en met plein la vue à sa visite gynécologique
Madame, montrez ce sein

Mélissa organise son monde
Deux trucs pratiques pour sauver du temps

Evyzamora commence en beauté ses emplettes du temps des fêtes
Égoïste!

Maternit-Ann fait preuve de dévouement (et sa fille d'un altruisme épatant)
Salade

Madeleine a "pogné la twist" pour les boîtes à lunch
Libre. Je suis liiiiiiiibre!

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Bon dimanche!

Crédits photo: © Éditions La Semaine
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Pain gourmand... pour famille cochonne

Publié par Julie le vendredi, novembre 12, 2010 3 bouteilles à la mer...
NDLR: Ce billet est largement inspiré du "style-à-la-Nancy"... Qu'est-ce que vous voulez? J'ai uniquement animé le défi Les chefs, moi, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de vous montrer ce que j'avais dans le ventre! ---

Mes filles et moi mettons souvent les mains à la pâte pour nous sucrer le bec. Croustades, muffins, poudings, gâteaux et tartes, nommez-les! Nous avons fait plusieurs essais et, heureusement, très peu d'erreurs! ---

C'est au cours de mes pérégrinations pour mes potins du dimanche que je suis tombée sur le site des Gourmandises d'Isa, et son concours de baguettes. Puisqu'Isa promettait un "résultat assez bluffant", il ne nous en pas fallu davantage pour nous laisser tenter. ---

Voici tous les avantages de cette recette...

  1. Elle se fait avec des ingrédients sans flafla. Farine, levure, sel, eau.

  2. C'est un vrai jeu d'enfant.

  3. Il est impossible de rater la présentation. (Bien que PetiteSoeur affichait un air confiant, je vous avoue que j'étais sceptique vu l'allure suspecte de notre baguette "à peine taponnée". Jugez vous-même de cette métamorphose à l'aide de ces photos "avant" et "après".)


  4. Tout a été mangé en un temps record. Voyez ce client satisfait.



  5. Ces baguettes sont très santé, particulièrement si on les accompagne d'un potage aux légumes. (Par contre, elles le deviennent un peu moins lorsqu'accompagnées de fromage riche et onctueux, voire de beurre. Repus, mes invités en témoignent, en empruntant la cette citation de Jean-Thomas Jobin "Avoir su tantôt, je ne me serais pas autant "garroché" dans le pain".)

Finalement, pour un "résultat assez bluffant", c'est ttrrrèèèès réussi. Après un seul essai, je vous assure que cette recette se mérite une bonne place dans le cartable-perso-qui-frise-le-zèle.

Note à l'intention de Mamanbooh (au cas où l'idée de venir subtiliser mon livre personnel de grands classiques culinaires pourrait tourner à l'obsession): La recette se trouve ici, mais elle provient de ce livre...

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Vendredi défi : un défi ridicule...

Publié par Anik le vendredi, novembre 12, 2010 7 bouteilles à la mer...
J'étais dehors et je marchais pour aller déposer une partie de mon matériel scolaire à mon véhicule, sur mon heure de dîner. Il faisait froid, peut-être 5 ou 6 degrés Celcius, mais le soleil plombait. Je n'avais pas mis mon manteau. Mon chandail à manches courtes, une petite jupe et des bas-collants, voilà ce que je portais... Ma première réaction a été de marcher rapidement vers ma voiture.

En fait, ce n'est même pas une réaction, mais un réflexe. Car, 99,9% du temps, je marche vite. VITE. TRÈS VITE. Tous ceux qui me connaissent doivent rire en lisant ceci, parce que sincèrement, je ne connais personne qui marche aussi vite. Mais ce n'est pas seulement la marche que je fais vite. Vous devriez me voir taper sur le clavier, conduire, faire l'épicerie, ... Je fais tout rapidement, depuis que je suis haute comme trois pommes. C'est mon état naturel.

Or, il me semble qu'après 35 ans de course, je serais mure pour autre chose... Ralentir le rythme... Car je remarque que les jours où je diminue la cadence (ça arrive, mais c'est rare), je me sens mieux. Plus calme, plus sereine... Je suis plus dans mon moment présent, aussi.

Mais une partie de moi me dit que si je ralentis, je vais en quelque sorte perdre mon « essence »... Un peu comme si je devenais une autre personne. La vitesse, c'est en quelque sorte ma marque de commerce. Comme faire deux choses en même temps et avoir toujours mille et une choses ou projets à faire. Et puis si je faisais un gros doigt d'honneur à la réalisation de soi ? Si je prenais juste le temps de respirer, d'aller moins vite ?

Et si je commençais juste par marcher plus lentement, pour voir quel effet ça fait ? Ça peut vous paraître ridicule (et ce l'est), mais pour moi, c'est un défi qui mérite que je m'y arrête (arrête... dans les deux sens du terme...). Vais-je y arriver ? Vous avez une idée de petite récompense que je pourrais m'octroyer pour me récompenser (sans que ça ne me coûte un sous) ?

Et vous, un défi ridicule que vous aimeriez vous lancer à vous-même ?
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La maison de Schtroumpfs

Publié par Evely le jeudi, novembre 11, 2010 5 bouteilles à la mer...
Il y a trois ans, Superpapa et moi envisagions de nous acheter une maison. Un samedi, je furetais sur Internet distraitement et j’ai vu une jolie petite maisonnette en rangée. Superpapa, encore un peu réticent, s’est laissé séduire par la photo. Nous avons pris un rendez-vous et sommes allés visiter la résidence.

Elle était belle cette petite demeure sur trois étages. Nous avons pesé le pour et le contre, et le contre et le pour. Nous avons finalement fait une offre, les mains tremblantes à l’idée de s’endetter pour longtemps. Les propriétaires, nous on gentiment rencontré pour nous dire qu’ils refusaient notre offre. Ils nous ont expliqué qu'un autre couple avait offert mieux et qu'ils avaient senti notre hésitation. « Prenez votre temps et vous trouverez LA bonne maison pour y élever votre future famille ».

C’était en septembre 2007. Et ils avaient raison.

À la suite de cette expérience impulsive, mais formatrice, nous avons décidé d’attendre encore un peu. Nous avons pris le temps de rencontrer notre conseiller hypothécaire et avons fait nos budgets. Un soir de janvier 2008, alors que la neige tombait sur le balcon de notre appartement, nous nous sommes amusés à regarder les maisons en vente sur les différents sites. On s’est alors rendu compte que, non seulement on désirait véritablement une maison, mais que nous étions prêts à faire ce pas de géant.

C’est à ce moment que Superpapa et moi sommes devenus enquêteurs en herbe de la vente de maisons. J’étais à l’affût des nouvelles pancartes à vendre tandis que Superpapa relevait tous les détails des fiches de descriptions. Nous faisons équipe avec une agente qui avait des signes de dollars dans les yeux. Soir après soir, semaine après semaine nous visitions des maisons. Trop petites, sous-sol pas fini, du tapis partout, pas de terrain, trop loin… rien ne nous rappelait notre premier coup de cœur. Je commençais à me dire qu’un condo en ville pourrait faire l’affaire, Superpapa se demandait si on ne devrait pas se faire construire. Malgré le fait que notre budget nous dirigeait invariablement vers des jumelés ou des maisons en rangées, on continuait à rêvasser à une maison seule avec ses trois clôtures qui nous sépareraient de nos voisins.

Un soir, Superpapa m’avait fait remarquer une petite maison unifamiliale qu’on n’avait pas encore visitée. Elle ne m’inspirait pas. Pourtant, les trois chambres étaient sur le même étage, comme je le voulais. Pourtant, c’était une maison seule, isolée des voisins. Pourtant, elle n’aurait pas pu être mieux située... Superpapa insistait. C’était rare que Superpapa réclamait une visite, habituellement c’était moi qui, malgré les défauts évidents, disais qu’on devrait donner une chance à des maisons plus douteuses les unes que les autres. Étant donné qu’on avait déjà une visite dans ce coin et étant donné que ce coup-ci, c’était Superpapa qui poussait, nous sommes allés la voir cette maison à paliers.

C’était l’hiver où les bancs de neige étaient plus hauts que les maisons. Nous n'avons donc pas vu la façade avant de vraiment être devant la porte. Les volets bleus des deux fenêtres se démarquaient sur la brique grise de l’entrée. Il y avait deux petits thuyas d'Occident de chaque côté de la maison. Une dame nous a ouvert la porte. J’avais à peine mis le bout de mon orteil dans l’entrée que je me sentais chez moi. Superpapa me lançait des regards qui m’ont vite fait comprendre que je n’étais pas seule à avoir ce sentiment familier. La maison était petite. Les chambres étaient petites. Le sous-sol était étroit et la cuisine était petite elle aussi, mais c’était chez nous!

Bien que la propriétaire avait refusé toutes les offres jusque-là, la nôtre a été acceptée. Je me souviens que je me demandais même si tous nos meubles allaient rentrer. Comment faire pour passer d’un appartement si grand à une petite maison de… de… soyons francs, de Schtroumpfs.

Bien que nous avons acheté la maison au début de l’an 2008, ce n’est qu’en novembre que nous avons pu emménager. Entre l’achat et la prise de possession, je suis tombée enceinte de P’tit Clown. Quand notre notaire nous a remis les clés, nous étions déjà une famille en construction.

Depuis, nous avons fait un patio, refait la céramique de la cuisine, changé la porte d’entrée agrandi le sous-sol, ajouté une porte patio, changé le système de chauffage, semé du gazon, peinturé à la grandeur et posé une haie de cèdres. Nous devons aussi changer les fenêtres, investir dans les luminaires, refaire de la peinture, sceller une fissure dans le demi-sous-sol, vernir le patio, refaire le plancher de la salle à manger en bois franc, sabler et vernir les volets, finaliser le sous-sol en faisant un plancher de bois flottant ainsi qu’un plafond et faire traiter le gazon.

J’ai en tête d’éventuellement refaire les divisions de la chambre de P’tit Clown et de la chambre d’Harry Potter (c’est que la troisième chambre est tellement petite que je lui ai donné le nom de l’apprenti sorcier, alors on veut l’agrandir un peu). J'aimerais aussi refaire les comptoirs et armoires de la cuisine en faisant une plus grande ouverture sur la salle à manger. Bien sûr, il faudrait refaire les marches ainsi que la rampe et faire une toilette dans le sous-sol.

Parfois, quand je pense à toutes les rénovations que nous voulons faire, je ne vois plus le bout. Ni financièrement, ni en temps investi. Cette petite maison demande beaucoup d’entretien et d’investissements. Sauf, que la question se pose: est-ce que c’est en vain? Est-ce que c’est plus de maux de tête et d’argent flambé que de confort et de rentabilité ?

Comme Superpapa le dit souvent : ce sont les « joies » d’être propriétaire. Dans ces temps-là, je m’assois dans les marches et je regarde P’tit Clown qui joue aux Little People dans la salle à manger et Superpapa qui prépare le souper dans la mini cuisine. Je me rends compte que tout cela vaut vraiment la peine, car cette maison respire au rythme de notre famille, elle porte notre odeur, notre couleur, nos aspirations et que comme, nous elle a besoin d’un peu de polissage et d’amour, mais elle est très chaleureuse et agréable.

C’est dans cette maison que nous allons construire toute notre famille et en prendre soin sous son toit... qui n'est pas à refaire, lui :o)

Crédits photo : Licence CC momono
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MonDieu.com

Publié par Anik le mercredi, novembre 10, 2010 10 bouteilles à la mer...
(ATTENTION! Le contenu de ce billet pourrait vous laisser croire que je suis folle ou tombée sur la tête... Je préfère vous en avertir!)

Il y a quelque chose quelque chose qui tracasse présentement. Ça me tracasse, mais je n'ai aucun contrôle sur les événements. J'ai fait ce que j'avais à faire, dit ce que j'avais à dire... Et j'en suis à l'étape de décrocher, de lâcher prise... Mais la madame ici présente a bien de la misère à lâcher prise dans sa tête...

Alors, la madame ici présente (oui, encore elle!) :
- analyse et réanalyse la situation ;
- formule et reformule des hypothèses ;
- imagine et réimagine les dénouements possibles (et la panoplie de réactions possibles à tous ces dénouements... ça n'en finit plus!)
- ressasse à l'occasion les « erreurs » du passé (aurait mieux fallu que...)

Imaginez quelques secondes combien de temps peut être investi à ces pensées inutiles, surtout quand on est une femme et que (mal)heureusement, on peut cogiter et faire autre en même temps...

Bref, mon cerveau a grand besoin de lâcher prise... Il me faut faire ma pause en bonne et due forme, mais j'y arrive difficilement.

Alors, hier, alors que mon cerveau surchauffait comme à son habitude et que je cherchais, en femme d'action que je suis, une millième (que dis-je, une dix millième!) solution à mon problème, j'ai eu une idée de génie (lire ici un synonyme d'idée farfelue et un peu débile)...

Et si je déléguais mon dossier problématique (le mot « dossier » étant le petit mot sympathique que j'utilise pour parler de mes problèmes ou de mes défis) ? Si je l'offrais en sous-traitance à des autorités plus compétentes que ma pauvre petite personne ?

De là l'idée farfelue d'envoyer mon fameux dossier problématique à « mon équipe de l'au-delà » (un petit concept qui me vient du livre « La vie comme je l'aime », de Marcia Pilote), ci après affectueusement appelée Mon_Dieu...

Je ne suis pas une adepte de religion. Je ne fréquente pas l'église. Mais j'ai tout de même l'impression que quelque part « en haut » veillent sur nous des entités (nos défunts qui nous sont chers, des anges, Dieu lui-même, qu'importe, je n'ai pas la prétention de savoir...).

Alors, j'ai décidé de leur faire parvenir mon dossier. Mais tant qu'à faire, je voulais pousser l'allégorie jusqu'au bout... Alors, je me suis créée une adresse Hotmail débutant par Mon_Dieu (sur hotmail.ca, parce que d'autres sympathiques personnes avaient eu l'idée de prendre ce courriel dans ses autres dénominations).

Puis, je me suis mise à taper un petit dossier dans mon logiciel de traitement de texte... Un contrat d'engagement de mon équipe de l'au-delà, avec les grandes lignes de la problématique et ce que j'attendais d'elle, de même que l'échéancier et la rémunération pour la finalisation réussie du dossier (à savoir, mon éternelle reconnaissance, hihi! mais ça vaut de l'or) ... Mes droits et devoirs dans tout cela, et surtout, ce que je m'engageais à respecter : c'est-à-dire ne plus me mettre le nez dans ce dossier, puisque je le délègue et que je lâche prise...

Ce fut un exercice d'écriture créative bien amusant, dans lequel je me suis permis plusieurs doses d'humour... Comme quoi la dérision et rire de ses problèmes, ça fait du bien (sincèrement, ça fait réellement du bien de dédramatiser)... Et en même temps, ce fut un bon exercice de synthèse sur ce que je veux, tant au plan des attitudes que des actions ou des « forces » extérieures en jeu, sur lesquelles justement, je ne possède aucun contrôle.

Bref, j'ai passé une petite demi-heure bien ludique, fait rire deux amies, et envoyé par courriel le dossier à Mon_Dieu... Ainsi donc, j'ai délégué... Je m'en lave les mains... Il faut croire que même pour lâcher prise, j'ai besoin d'agir... On ne sortira pas l'action de la fille... ;-)

Et si ça fonctionnait ? Rien à perdre à essayer...

Enfin, dans le pire des cas, cela m'aura permis de faire une folie, c'est-à-dire partager avec vous mon côté ésotérique et franchement bizarre... Quand même, j'avoue que ça me demande un peu de courage (quoi que vous devez commencer à penser qu'en effet, je suis parfois un peu farfelue dans mes approches de la vie).

Je vous tiens au courant... Et si jamais vous avez des dossiers à déléguer, n'hésitez pas à les envoyer à cette adresse courriel mon_dieu sur hotmail.ca (je ne l'écrit pas au complet pour éviter le spam automatique)... Vous n'aurez pas de réponse formelle par écrit, mais l'univers vous répondra sûrement autrement... Suffit d'avoir confiance...

Sur ce, passez une excellente journée! Avec le sourire ! :-) Soit dit en passant, même écrire ce billet me fait du bien... Je sens que je me détache du problème...
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Matins pressés, soirées de party...

Publié par Anik le lundi, novembre 08, 2010 4 bouteilles à la mer...
Je ne sais pas si c'est parce qu'il fait terriblement noir le matin, ou si c'est parce qu'on se lève à 6h00, mais bon Dieu que j'ai de la difficulté à réveiller les filles le matin. Bien, en fait, elles se réveillent, mais elles chialent... Pas toutes les trois... Chacune leur tour. On dirait qu'elles se donnent le mot la veille pour savoir laquelle va chialer à l'aube. Mais j'avoue que ma petite Dynamite, qui s'endort difficilement le soir, ne donne pas sa place (quoi qu'elle demeure dans sa chambre sans chialer, mais fait le party avec AngeCornue, qui ne donnent pas sa place pour s'endormir tard non plus). Quatre ans et demi, puis aucune motivation pour s'habiller le matin. Fucking four! Et puis AngeCornue, 2 ans et 3/4, peine à manger son déjeuner et l'étire jusque dans l'auto... Argggghhh!!

Sans compter les batailles pour les bottes, ou les maintes répétitions : « Mets ton manteau, maman va être en retard » (c'est pas vrai, mais j'aime arriver à l'avance au boulot)... La semaine passée, j'étais vraiment tannée. Écoeurée... Je pensais à cet hiver, quand il faudrait calculer 10 minutes de plus pour l'habillement et déglacer l'automobile... Ouf. Il faut que ce soit plus efficace. J'en ai marre de répéter et de chialer. Puis-je prendre mon café glacé en toute quiétude, le matin ? Vais-je devoir instaurer un système de récompense ?

En fait, je pense que si les filles se couchaient plus tôt (endormies à 19h30, mettons), donc si elles allaient dans leur chambre à 19h00, ce serait mieux. Mais comme on arrive à 17h00 à la maison, ça fait des soirées un peu ennuyantes... En fait, je me dis que je devrais peut-être remettre les lunchs et la vaisselle à 19h30, justement, et prendre du temps pour lire tranquillement avec les filles à 19h00. Après tout, c'est mon activité préférée avec elles (ou les casse-tête. Ne me parlez pas de bricolage!!!). Les petits massages, aussi, que je fais la plupart du temps...

Enfin, des idées pour améliorer les 5 à 7 de soirée et les 6 à 7 matinaux d'une maman monoparentale qui commence à travailler tôt ? Je suis partante !
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 07, 2010 9 bouteilles à la mer...
Petit potin perso avant de passer aux potins nationaux: ça y est, je n'ai plus de bébé. ---

Cette semaine, mon Frérot a eu 2 ans! ---

Il y a deux ans, je troquais le rose bonbon pour le bleu poudre (ce que je n'ai pas cru jusqu'à ce qu'on me le mette sur le ventre). Il y a deux ans, j'avais deux petites filles folles d'accueillir leur petit frère (et à ma stupéfaction, elles le sont toujours!). Il y a deux ans, je tentais le tout pour le tout pour l'AVAC (et j'en étais transportée). Il y a deux ans, il y a eu de grands changements dans ma tête (et depuis, je touche du bois, ça va bien!).

Allez, on file vers une 3e année... et vers vos nouvelles!

Tout le monde en parle...
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Catherine écrit des billets comme je les aime
Dis-moi ce que tu fais, je te dirai qui tu es

Et Maman 3.0 répond qui elle est
Juste une maman

Karo récupère joliment les surplus sucrés de vos petits monstres
Le collier de bonbons
Le collier de bonbons en images

Nancy récupère délicieusement les surplus décoratifs de vos petits vampires
Citrouilles édition 2010 (purée de citrouille)

La marâtre trouve que c'est fou tout ce qu'il y a à faire dans la vie à part travailler
Le mode Ésope

Le père blogue persévère à éduquer son fils à persévérer
Michelle je t'abandonne

Le temps glisse entre les doigts de Mme Cornue qui continue d'avancer
Au pied de l'Everest

Isabelle énumère les petits plaisirs qui lui font du bien
Cohabiter avec la grisaille de novembre

Anne-Marie partage une belle idée
Colorier pour aider

Bizz vit deux gros bonheurs
Je suis tombée dans la marmite de l'amour inconditionnel

Bonne semaine!
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Hop, dans la piscine!

Publié par Julie le samedi, novembre 06, 2010 3 bouteilles à la mer...
Préambule: Toute ressemblance avec une situation familiale comme celle-ci ne pourrait être que fortuite.

La famille est sur le pas de la porte, prête à partir. Il est 6h30 du matin. La porte est ouverte, l'air froid entre.

GrandeSoeur, remuant tous les vêtements qui se trouvent pêle-mêle dans l'entrée - Maman, ou elle est mon autre mitaine?

Julie, cherchant elle-même son portefeuille - Je ne sais pas... J'ai déjà assez de difficulté à trouver mes propres affaires, alors...

PetiteSoeur, sur le seuil, s'amusant à faire un nuage de fumée en expirant - Brrr... il fait froid. Je pense que mes mitaines sont à la garderie, il m'en faudrait d'autres... (puis refusant les mitaines noires que GrandeSoeur lui tend) Pas celles-là, moi j'en veux des roses!

Julie, vérifiant une quatrième fois dans son sac - Bon, ça y est, je l'ai! Voilà, mon portefeuille.

Petite soeur, se croisant les bras d'un air dramatique pour illustrer son frisson - Maman, j'ai trrrrroooopppp frrrroooid! Il me faut des MI-tai-NES...

Frérot, dans les bras de PapaZen, s'en allant vers la voiture - Itai-neuh! ITai-neuh!

Julie, remettant rageusement tout le matériel vidé à nouveau dans son sac - Les filles, je regrette... J'ai compté toutes les mitaines. Je les ai rangées par paires. J'en ai mis de toutes les couleurs. J'en ai mis plus que moins pour que personne n'en manque. C'est à vous de vous débrouiller. Qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Que je tricote, là, maintenant?

GrandeSoeur - ...

PetiteSoeur - ...

PapaZen, rentrant dans la maison après avoir installé Frérot dans son siège - Brr... Il fait vraiment froid. Vite, ma blonde, ton covoitureur vient d'arriver. (puis se frottant les mains pour les réchauffer)... Au fait, t'aurais pas vu mes mitaines?

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J'ai pensé à mon affaire. Franchement, les filles, vous allez être fières de moi.

J'ai sorti un des 10 paniers à lessive de la maison (bon, j'exagère peut-être un peu).
Je l'ai installé dans l'entrée. Vous savez, juste à côté du panier à tuques et foulards et juste à côté de nos 20 chaussures ? (Bon, cette fois je n'exagère pas. Nous sommes 5. À mon grand désespoir, chaque personne a au moins 2 paires de souliers dans l'entrée. Mon chum chausse du 12. Je vous laisse calculer combien de centimètres carrés il nous reste pour marcher...)


Je disais donc... J'ai présenté ledit panier à ma gang, mais pour dire franchement, ce n'était pas ma meilleure performance à vie.

Julie, telle Sally Tupperware - Je vous présente ce contenant révolutionnaire. Voyez-vous, rien de tel n'existe encore! C'est dire la chance que vous avez de posséder une telle merveille technologique. Il s'agit de "La piscine des amoureux"! (puis applaudissant) Savez-vous pourquoi on l'appelle ainsi?

PetiteSoeur, émerveillée - ...

GrandeSoeur, sceptique - ...

PapaZen, découragé - ...

Frérot, essayant de soulager son mal de dents en mâchouillant baveusement ses doigts"> - ...

Julie, poursuivant malgré cet enthousiasme si peu délirant - Vous ne savez pas? C'est dommage parce que c'est la Fée du ménage qui m'a donné ce truc. Bien, la piscine des amoureux, c'est pour les vêtements qui vont DEUX-PAR-DEUX.

La mitaine de Frérot, plongeant dangereusement - Oui! J'adore les piscines. Hop, je saute!

La 2e mitaine de Frérot, tout aussi téméraire - Je veux plonger avec mon amie!! Plouche!

Le foulard de PetiteSoeur - Oui! Moi aussi! Attention...

La tuque de GrandeSoeur, rabat-joie - Holà, toi, le Fou, c'est interdit, c'est juste pour les amoureux! Il faut être deux pour sauter là-dedans.

Le foulard de PetiteSoeur, piteux - Oups, pardon. Je retourne à ma maison alors...

La tuque de GrandeSoeur - Je rentre avec toi!

Voilà le travail! Les filles ont fini de trier les vêtements dans les paniers en les faisant plonger. Depuis, le matin, ça y va plus rondement. C'est loin d'être parfait, mais je m'en porte mieux!
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Bonne fête à moi!

Publié par Anik le vendredi, novembre 05, 2010 21 bouteilles à la mer...
C'est ma fête aujourd'hui! Je recommence en neuf (et c'est mon année 1 justement, en numérologie, pour ceux que ça intéresse)...

Hier soir, j'ai fait ma séance de brûlage. Douze éléments : voilà ce que j'ai brûlé. Mais je les garde pour moi... Assise seule devant une chandelle, écoutant Hallelujah de Jeff Buckley, j'ai fait mon petit rituel. Ça fait du bien.

Et ce matin, voici la nouvelle moi, version améliorée. Je sais bien, on ne change pas comme cela en une nuit... Mais en fait, pourquoi pas ? En tout cas, je me sens bien ce matin et je me dit encore une fois bonne fête...

Mes 35 ans seront l'année de l'amour et de la confiance... Voilà mes deux thèmes centraux...

Je vous laisse sur cette magnifique chanson que j'adore... (En passant, c'est la toune à la fin de Shrek 1, mais dans une meilleure version).

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Le poids des choix

Publié par Evely le jeudi, novembre 04, 2010 13 bouteilles à la mer...
J’ai peur de ne pas être une bonne maman. J’ai peur que les choix que je fais influencent négativement mon P’tit Clown. Si je suis trop sévère, il deviendra un être frustré et castré. Si je suis trop permissive, il deviendra un égocentrique qui ne respecte rien ni personne. Je n’arrive pas à me raisonner.

Quand j’en parle, j’ai peur du jugement des autres. Si j’explique une situation où j’ai puni P’tit Clown, j’ai l’impression que les lettres du mot "marâtre" s’écrivent sur mon front. Je me sens mal de ne pas permettre de chocolat sauf pour les occasions spéciales, de le mettre dans le coin quand il fait une bêtise ou de ne pas toujours jouer avec lui.

D'un autre côté, je me sens trop permissive par moments et je me dis que j’en fais un enfant-roi. Je l’excuse quand il fait des crises dues à la fatigue et je ris quand il fait le bouffon même si ça veut dire mettre de l’eau partout dans la salle de bain. Je le pardonne quand il dessine sur le plancher ou qu'il fait des faces dans la porte-patio. Je souris quand il fait une danse à la place de ranger. Je le saoule de bizous continuellement et je lui achète des jouets et des livres presque chaque fois que je peux me le permettre. J’ai l’impression que je me soumets à ses caprices.

Je dirais que j’ai souvent l’impression d’être la marâtre et ça me fait vraiment de la peine. Je veux être une bonne maman et faire de bons choix. Je veux être à la hauteur et sentir que mes instincts sont bons. Superpapa me dit souvent que je devrais me calmer. Il m'assure que je fais du bon travail, mais j’ai de la misère à le croire. Comment est-ce que ce peut être du bon travail si je me remets toujours en question?

Ma maman me disait dernièrement que lorsque mon frère et moi étions petits, elle nous chicanait parfois. Après coup, elle venait s’excuser d’avoir été aussi sévère. Il paraît que, même toute petite, je lui disais de ne pas s’en faire et que je serais encore plus sévère avec mes enfants qu’elle l’était envers nous.

Bien que l’anecdote soit adorable (car j’imagine la petite Evely tout caractère parler ainsi à sa mère), j’ai l’impression que je disais vrai. Je pense que je suis vraiment dure envers P’tit Clown. Puis, quand je décide de ne pas l’être, j’ai l’impression qu’il fait ce qu’il veut et me marche dessus. En plus, j’ai l’impression que tout vient en phases: une phase P’tit Ange, une phase P’tit Monstre et sa phase continuelle de P’tit Clown (que j’adore!).

J’imagine bien que ce genre de questionnement est normal. Pourtant, chaque fois que je lis un truc au sujet de l’éducation, je lis le contraire quelques jours plus tard. Ça, c'est sans parler des commentaires sur certains forums et blogues. J’essaie de faire confiance à mes instincts maternels, mais je sens souvent le poids du regard des autres. Et le fait est que j’aime tellement P’tit Clown que je ne voudrais pas lui porter préjudice en étant une maman qui fait des mauvais choix.

Parfois, je me dis que ce sont des relents de mon post-partum qui m’assaillent de remises en question. Je m’en veux d'avoir été incapable d’allaiter. Je m’en veux de ne jamais avoir eu de montée de lait et. Si on en croit certaines sources, aussi bien dire que j’ai empoisonné P’tit Clown avec les préparations lactées. Bon, je ne crois pas avoir empoisonné P’tit Clown, mais je sais que ce n’est pas le meilleur du meilleur que je lui ai donné. Alors, j’ai peur qu’en terme d’éducation, je ne lui donne pas le meilleur du meilleur non plus.

Ouf! Si je ne l’ai pas déjà dit, ce n'est vraiment pas évident l’éducation et le poids de nos choix.
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