Vive la relâche !

Publié par Anik le lundi, février 28, 2011 1 bouteilles à la mer...
Lundi matin... Habituellement, je suis sur les routes à 7h15... Mais ce matin, ce n'est pas nécessaire. C'est la relâche. Pourtant, je vais travailler toute la semaine. En plus de mes 15 heures d'écriture « payante », comme je me plais à les appeler (autrement dit, pour Carrefour éducation, Montréal pour enfant, Destination famille ou d'autres contrats qui arrivent de façon plus ponctuelle), j'ai prévu 12 heures d'écriture créative. 4 heures d'études pour un nouveau projet . 4 heures d'enseignement au collégial. Bon, voilà mes 35 heures...Mais ça ne me pèse pas du tout. C'est comme si le simple fait de travailler chez moi fait en sorte que je perçois mon boulot comme un loisir, un plaisir... un CHOIX conscient et assumé !

Enfin, tout ça pour dire que cette semaine, je deviens casanière et j'aime ça. Je suis bien chez moi ! Et le simple fait de manger à l'heure que je veux ajoute un plus à mon expérience de travail à la maison. En plus, je vais pouvoir me lever à l'heure que je veux chaque jour, sans réveil-matin (wow! le summum de la liberté!). Évidemment, comme je n'ai pas les filles, je vais tout de même aller jouer au badminton deux fois (vous ne pourrez pas dire que je ne suis pas sortie).

Ça me rappelle mon année 2009, avant de me séparer. J'avais la chance de travailler uniquement à la maison. Évidemment, mon salaire ne faisait envie à personne, mais bon Dieu que j'étais heureuse de ce que je faisais, de la liberté que j'avais, de la créativité que je pouvais chaque jour mettre en branle.

Et j'avoue que cette relâche me donne envie de revenir travailler uniquement à la maison, ou du moins comme travailleur autonome seulement (mis à part pour l'enseignement au collégial, que je perçois comme un loisir beaucoup plus qu'un travail, mais si je dois me plier à un « employeur », j'y tiens à ce boulot!). Plus je vieillis, plus je m'aperçois que c'est à mon compte que je me sens le mieux. Et que la liberté, le plaisir et la créativité sont les ingrédients nécessaires à mon bonheur professionnel.

Si j'avais assez de courage, je crois que je balancerais mes obligations de travail à l'extérieur par la fenêtre et que je reviendrais travailler chez moi. Écrire, c'est vraiment ma passion, tout comme aider les gens et leur enseigner (cependant, je préfère le mot «entraîner») mais avec une clientèle adulte. Décidément, moi qui vais bientôt fêter mon premier anniversaire de séparation (Dieu que le temps passe vite!), j'ai l'impression que le mois de mars génère en moi des envies de changements. Je veux me rapprocher de ma vie rêvée, voilà tout ! Il me faut simplement m'assurer d'avoir assez de revenus pour payer mes dépenses courantes et mon hypothèque... Comment y arriver ? Je pose la question pour que la vie m'apporte les réponses!

Je songe à tout cela, je demande à l'univers de m'ouvrir des portes... Je suis mûre pour de nouveaux défis professionnels et créatifs !
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, février 27, 2011 5 bouteilles à la mer...
Un potin perso avant les potins nationaux et internationaux.

Ça me démange: il me faut faire de la place! Notre sous-sol est rempli de cossins, de jouets et de trucs qui ne servent plus. Et pourtant, je rêve d'un endroit confortable pour passer du bon temps en famille.

Aux grands maux, les grands remèdes! Je viens d'entreprendre le plus grand ménage de tous les temps. Je dis "JE" parce que mieux vaut que mon trio ne soit pas témoin de la disparition de leurs bébelles. Tout comme Maman 3.0, je me suis débarrassée de plusieurs livres en trop. J'ai aussi donné sur les PAC une mini-chaîne brisée. Pas bête, la fille: j'ai choisi un étudiant en électronique qui est aussi parti avec notre micro-ondes et notre lecteur de DVD, tous deux mystérieusement décédés avant les Fêtes.

Je suis tout énervée juste à penser à la suite!!

Pour celles qui, comme moi, sont atteintes de la grave fièvre du ménage du printemps, je vous invite à parcourir mes 4 trucs chez Parentzie.


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Tout le monde en parle...

Caroline dit merci (une suggestion appréciée d'Isabelle)
Ces petites choses qui changent tout

Isabelle réunit les conditions avant de commencer
Parfois, il faut forcer les choses

Chez Belle-Maman, petit ventre deviendra grand!
Les plans

La Belle trouve des raccourcis
Rentabiliser ses déplacements

Karo propose une idée brico pour la relâche
Et si on fabriquait un signet?

Patrick ne pense pas qu'il y a quelque chose de plus pur que les réflexions d'un enfant (découvert via le fil Twitter de Sophie, qui blogue ici et )
Cet instant précis

Neuf (ou plutôt onze) blogueurs racontent leurs visions
La (dé)socialisation des jeunes parents

Je me demande si Bizz passera son examen
Testez vos connaissances

Christine s'interroge
L'avenir de Mamamiiia en réflexion

Mes plus belles pensées pour Camille (et pour son Auguste qui veille sur sa petite soeur)
Philippine

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Bonne relâche à celles qui y sont!

Pour ma part, cette belle semaine est déjà derrière.

Crédits photo: Licence CC Rakka
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Comment s'inspirer de la politique pour persévérer ?

Publié par Anik le samedi, février 26, 2011 1 bouteilles à la mer...
Récemment, j'ai vécu un revers... En fait, une situation que j'aurais souhaité régler rapidement me demandera de mettre ma patience à l'épreuve... J'ai ainsi dû faire face à un NON... Pas un non catégorique, toutefois... Juste un « non, pas pour le moment ».

Et je me suis mise à penser à René Lévesque... En 1980, lors de la victoire du NON (à 59,44%) au référendum, il s'adressait aux Québécois en ces mots « Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de me dire : à la prochaine fois ! »

Je me suis amusée à écouter le discours de ce grand politicien de notre histoire provinciale, et j'avoue que j'ai été touchée de son message... J'en retire des éléments importants... Lévesque se dit serein du résultat, même si ça fait mal, et garde espoir, tout comme moi face à mon revers momentané. Un objectif aussi légitime et noble, dit-il, ne peut qu'être atteint... Aussi, je me dis que si mon objectif personnel m'apparaît noble et légitime, si j'ai confiance, bien je ne pourrai que l'atteindre...

Alors, la prochaine fois qu'on vous dira NON... Pensez à Lévesque et demeurez zen... Avec de l'espoir, si votre objectif vous tient à coeur, vous finirez par y arriver... Je sais bien que le référendum n'a pas passé en 1995 non plus, mais le résultat était tout de même meilleur, et presque à égalité entre le OUI (49,42%) et le NON (50,48%).

Enfin, tout cela pour dire qu'il ne faut jamais se décourager devant un non. La plupart des grands de ce monde ont vécu bon nombre d'échecs, de difficultés... et ce qui les démarque des autres, c'est que jamais, ils ne se sont laissés abattre. Comme disait une copine : il n'y a pas d'échec, que du feed-back... Et ces retroactions en l'apparence négatives pavent la voie du succès.

Je vous laisse sur ce discours, somme toute très émouvant.

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La vie est une boîte de chocolat...

Publié par Anik le vendredi, février 25, 2011 1 bouteilles à la mer...
Vous vous souvenez de ce film, Forrest Gump ? Un vieux film de 1994, avec Tom Hanks. Je m'en souviens, parce que c'est le film que je suis allée voir au cinéma quand j'ai commencé à sortir avec celui qui fut mon amoureux pendant ma période universitaire... Il m'avait invité à aller au cinéma, et comme on vient d'une tout petite ville, bien c'était le seul film à l'affiche...

« Forrest Gump... Tu parles d'un titre bizarre ! Ça ne doit pas être bien fameux, ce film ! » Voilà ce que je m'étais dit à l'époque, mais bon, comme j'avais envie de passer la soirée en compagnie de Jean et de concrétiser ce « dossier », bien j'avais accepté l'invitation.

Et finalement, à ma très grande surprise, le film avait été tout simplement savoureux... Comme une boîte de chocolats belges. Je crois que l'un des éléments qui ont fait que j'ai adoré ce film (je me souviens avoir fait des efforts monstres, à la fin, pour ne pas pleurer comme une madeleine devant celui qui était devenu mon chum, par un simple toucher de mains (j'étais très prude, à l'époque, hihi!)), c'est que justement, je n'avais aucune attente envers mon expérience cinématographique.

Hier, il m'est arrivé quelque chose de semblable... Alors que je devais passer la soirée avec une copine pour travailler à un projet, ma journée a pris une tournure imprévue... Copine-en-amour m'indique qu'elle préfèrerait passer la soirée avec son nouveau chum (que je lui ai gracieusement trouvé, en bonne match-maker que je suis... Ça faisait un moment que je n'avais joué l'entremetteuse, mais j'ai toujours le flair!). J'étais un peu déçue pour ma soirée, mais enfin... Finalement, sur l'heure du dîner, me vient une autre offre que je n'avais pas vu venir... Et j'ai passé une merveilleuse soirée !

Je me suis toujours demandé si dans la vie, vallait mieux avoir une idée très précise de ce que l'on veut, ou ne pas avoir d'attentes et être ouverte à tout... Question de se laisser surprendre par tous les chocolats qui pourraient se présenter dans la boîte de notre destin... Je n'ai pas de réponse.

Cependant, j'avoue que j'aurais parfois envie de me laisser aller au gré des surprises de la vie... Et de voir simplement ce qu'elle met sur ma route. En fait, il faut peut-être simplement aussi savoir ce que l'on veut (i.e. passer une belle soirée, par exemple), mais ne pas s'attarder au comment... La vie se charge de trouver la meilleure manière de nous faire atteindre nos buts... Il faut toutefois savoir sauter sur les occasions que la vie nous présente pour atteindre nos buts... En ce sens, nous devons poser les actions que notre instinct ou la vie nous dicte, mais ne pas virer fou avec ça... Ne pas être trop pressé... (arghhh... tout un défi pour moi). Du moins, je crois... Suis-je mûre pour cela ? Avancer à un rythme régulier mais pas trop rapide et me laisser guider par la vie ? Peut-être... Enfin, ça donne souvent de très bons résultats.

Je vous laisse sur le fameux extrait de la boîte de chocolat, de Forrest Gump...

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Le 400 mètres

Publié par Evely le jeudi, février 24, 2011 0 bouteilles à la mer...
Avez-vous déjà regardé le 400 mètres aux Olympiques ? Les athlètes s’étirent longuement avant le départ. Ils marchent autour du départ, penchent la tête à droite, puis à gauche, s’étirent les bras dans les airs, prennent leur jambe et la ramènent à leurs fesses. Ils font pareil pour l’autre jambe, simulent un départ et sautillent sur place.

Puis, on entend le premier coup de sifflet pour qu’ils prennent leur place sur le départ. Ils mettent les mains par terre, lèvent les fesses bien haut, le genou effleure à peine le sol, l’autre jambe est tendue, les pieds souples, le regard vers la piste.

Ils imaginent le départ, se voient courir tout le tour de la piste, le vent dans le visage, dépassant les adversaires. Ils anticipent les obstacles, les risques et les déconcentrations. On sent la fébrilité dans leur position d’attente. Sur le bout des doigts, l’oreille aiguisée comme un couteau Suisse, prêts à bondir au bruit du sifflet.

C’est comme ça que je me sens depuis le début de l’année. Dans cette position sur la ligne de départ, prête, n’attendant qu’un « go » pour me lancer vers… vers… vers, mais vers quoi enfin ?!

J’ai cette impression d’être sur le bout de ma chaise et que le ciel m’enverra un signe concret de la destination où je dois aller. Bon. Je ne crois pas vraiment que le ciel tient la clef de mon futur. Je tiens la clef de mon futur, mais je ne sais juste pas où elle est même si, pourtant, je sais que je vais l’utiliser bientôt.

C’est une drôle de sensation, comme si un changement immense se produire. Et je sens que c’est quelque chose de positif. En fait, c’est la même sensation que lorsqu’on sent qu’on a oublié quelque chose, mais on ne sait pas quoi… sauf que c’est une bonne impression remplie de positivisme, d’espoir, de rêves et de projets.

Alors, je fais comme les athlètes et je visualise. Je vois mon parcours, j’anticipe les barrières, j’imagine le vent qui soufflera dans le dos et j’ai le goût de foncer. Je me prépare en imaginant l’évolution de ma carrière, en adoptant un meilleur régime de vie, en écoutant ce que mon corps me dit, en m’occupant de ma famille. Indépendamment de cette sensation qui s’est logée dans mes entrailles, je me dis que dans le fond, ma préparation peut seulement être bénéfique à long terme.

Je sens que mon univers est en mouvance et je ne veux pas manquer une occasion qui pourrait être celle que j’attends depuis si longtemps. Mais qu’est-ce que j’attends au juste ? Je pourrais facilement énumérer mes ambitions, mes rêves et mes projets, mais est-ce que cela définirait vraiment ce que j’attends? Cette sensation dont je vous parle est encore plus profonde. Elle est l’essence de ma vie. Ce qui me drive et ce qui me donne espoir.

Un ami a perdu cette sensation il y a quelque temps. Il s’est suicidé. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est vraiment venu me chercher. J’étais triste et je ne comprenais pas. Il était trop jeune, plein de possibilités, plein de vie... même si la vie se cachait sous sa douleur. Trop souvent on oublie que nous sommes les bâtisseurs de notre propre destin et pensons plutôt que nous sommes, en fait, des esclaves dans notre propre vie. Depuis le début de l’année, je cherche à comprendre ce brûlement que j’ai dans le ventre et, à la suite du décès de mon ami, j’en suis venue à une conclusion.

Ce n’est peut-être pas un immense changement qui va m’arriver. En fait, peut-être qu'il ne se passera rien. Il y a de bonnes chances que la vie suive son cours en faisant des petites vagues, mais en étant généralement paisible comme un ruisseau. Cette sensation que j’ai, c’est le goût pour la vie. J’aime la vie. J’aime imaginer la suite de ma vie et philosopher sur le passé. J’aime avoir le vent dans le visage, dépassant mes propres anticipations et mes attentes. J’aime les obstacles, les déconcentrations et les adversaires. J’aime les alliés, les encouragements et les joies des victoires petites et grandes.

J’ai commencé à écrire ce texte au début janvier. Je n’arrivais qu’à faire une ou deux phrases à la fois et je me demandais toujours ce que je cherchais tant. Je me demandais ce qu’est cette sensation d’anticipation positive. Tranquillement, j’ajoutais un peu au texte ici et là en enlevant ceci et cela puis quand j’ai su pour mon ami, je n’y suis plus revenue. Le cœur n’y était pas.

Quelques semaines se sont écoulées, j’ai rouvert mon texte et voici la dernière phrase que j’avais écrite « Mais qu’est-ce que j’attends au juste ? ». Ma seule réponse était: rien. Rien d’autre que la suite. J’espère avoir des beaux mandats au travail, suivre des formations, avoir plus de temps avec P’tit Clown, tomber enceinte, avoir plus d’argent, être moins stressée, être plus en forme, voir grandir ma famille, être toujours amoureuse de Superpapa. Mais dans les faits, je n’attends rien. Rien d’autre que ma vie continue quelque soit mon futur. Et surtout que je sache l’apprécier, même quand rien ne va et que cette sensation dans mes entrailles diminue un peu ou beaucoup, car elle reviendra pour me garder mordue de la vie.

Crédits photo: Licence CC rowens27
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Comment organiser les voyages à l'étranger? Les trucs de Newton!

Publié par Julie le mercredi, février 23, 2011 1 bouteilles à la mer...
Hier, Newton nous partageait ses astuces pour mieux planifier les voyages et rendre le transport en avion plus agréable avec les enfants. Aujourd'hui, elle révèle ses trucs pour faciliter les séjours à l'hôtel et pour la trousse de premiers soins.

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Julie, jouant dans le cliché
- Newton, après avoir visité le Mexique en famille, avec vos sacs à dos, j'imagine que tu as plus d'un tour dans ton sac pour faciliter les voyages à l'étranger?

Newton, souriante - C'est l'expérience qui rentre, ma chère!

Julie, néophyte - Je n'ai séjourné qu'une seule fois avec mes trois enfants à l'hôtel. Et c'était pour une seule nuit... à Québec ! Que devrais-je savoir?

Newton, émettant sa première suggestion - Je suis formelle: toujours, toujours, toujours prendre un hôtel avec piscine quand cela est possible. C'est plus agréable pour tout le monde! L'air climatisé est aussi un très bon investissement pour éviter de se faire réveiller par les marmots qui ont trop chaud!

Julie, pourtant pas très portée sur la baignade - Je prends des notes! Ensuite?

Newton, prévenante - Le couvre-feu! Dans les grandes villes, il est préférable de rentrer tôt à l'hôtel pour éviter les dangers de la pénombre, car il est peu recommandable de s'y promener tard le soir. On évite les problèmes comme il se peut!

Julie, s'imaginant mal avec son troupeau déambuler à noirceur - Très sage. Quels critères as-tu en tête au moment de faire tes réservations?

Newton, pratico-pratique - La plupart du temps, nous réservons la veille pour la prochaine nuit dans la ville à venir. Nous le faisons habituellement à partir des cafés Internet. Ils sont présents même dans les plus petits endroits et à peu de frais! Les sites d'Expedia.ca et de Tripadvisor.com nous ont souvent été bien utiles pour voir quelques photos et avoir un aperçu des commentaires des voyageurs sur l'endroit.

Julie, de nature extra-prévoyante - Comment éviter les pépins? Comment voyager en toute sécurité avec ses enfants?

Newton - Comme tu le sais peut-être, je suis infirmière. Tu devrais voir ma trousse de premiers soins!

Julie, souriant - Je ne demande pas mieux! Que nous proposes-tu?

Newton, déformation professionnelle oblige
- Assurez-vous de bien connaître les vaccins nécessaires à votre départ. Prévoyez un rendez-vous chez votre médecin de famille ou au CLSC à la clinique santé-voyage. Il peut y avoir des délais pour la prise de rendez-vous. C'est donc à prévoir. Faites prescrire des antibiotiques à large spectre à chacun des membres de la famille. Ils pourraient vous être d'une grande utilité en cas de malaise, de la fameuse tourista, de symptômes grippaux et ainsi vous éviter une visite à l'hôpital à l'étranger. Les chances sont faibles qu'ils vous soient utiles, mais durant mon dernier voyage, mon fils a été malade et a été sur pieds en 3 jours!

Julie, charmée d'autant de précaution - Wow!

Newton, poursuivant - La trousse devrait contenir des antihistaminiques en comprimés et en crème, du Tylenol, de l'Advil, du désinfectant en tampons (la chlorexidine désinfecte autant que l'alcool sans l'effet de ''brûlure"), des pansements, du bandage, une pince à épiler, un ciseau à bouts ronds (pour passer les douanes), de l'aloès en gel ou du Solarcaine (pour les coups de soleil), des diachylons de toutes les grandeurs, des antinauséeux, des antidiarrhéiques, des pastilles pour la gorge, un thermomètre et votre médication usuelle accompagnée de vos prescriptions.

Julie, surprise de cette longue énumération - Ouf! Une femme informée en vaut deux! J'imagine que tu connais plusieurs autres conseils!

Newton, jamais prise au dépourvu - Pour voyager en sécurité, il faut un plan d'urgence et il faut bien organiser notre temps. On s'en parle dans quelques jours?

Julie, invitante- Tu es la bienvenue!

Crédits photo: Licence CC Slowtron
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Comment organiser les voyages en avion avec les enfants? Les trucs de Newton!

Publié par Julie le mardi, février 22, 2011 5 bouteilles à la mer...
Relâche scolaire rime de plus en plus avec voyage. Nombreux sont ceux qui s'envolent vers une destination vacances en famille. Les chanceux! ---

Newton, du blogue La chute de la pomme, est une maman de 2 enfants et une voyageuse dans l'âme. Avec ses enfants de 7 et 11 ans, elle a vécu des heures et des heures de "plaisirs" routiers et aériens en parcourant divers coins du Canada et des États-Unis. Elle a même peaufiné ses techniques lors d'un voyage sac à dos de 3 semaines en famille au Mexique!

Elle vous partage ici quelques trucs qui seront fort utiles aux familles qui s'évadent au soleil.
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Julie, enthousiaste - Newton, juste avant Noël, tu nous as partagé tes astuces pour faciliter les longs trajets en voiture. Merci d'avoir accepté notre invitation pour placoter "avion" à l'occasion de la semaine de relâche!

Newton, souriante - Tout le plaisir est pour moi! Ça me fera rêver de la chaleur pendant les gros froids de l'hiver...

Julie - Mais voyager avec les enfants à l'étranger peut être source d'inquiétude. Tu ne trouves pas?

Newton, acquiesçant - C'est vrai. Pour certains, cela peut sembler bien compliqué. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, il n'est pas nécessairement plus compliqué de voyager en sac à dos avec les enfants qu'entre adultes.

Julie - Alors, par où commence-t-on?

Newton, assurée - Il faut bien organiser les trajets en avion et penser aux mesures de sécurité. Par exemple, avant le départ, il est préférable de préparer les enfants au voyage. Je propose quelques repas typiques, des photos et des vidéos de l'endroit où vous allez pour mettre toute la famille dans l'ambiance,

Julie, trouvant l'exercice rigolo et pensant s'y adonner même si sa famille ne voyage pas - Bonne idée!

Newton, poursuivant - Peu importe l'âge des enfants, parlez-leur des coutumes, de la langue, de la faune et de l'environnement dans lequel ils seront trempés. Le choc sera moins grand et l'excitation à son comble. Hors du tout inclus, les repas, les traditions, les épices deviennent source de découvertes et d'ensoleillement de chaque journée.

Julie, rêvant - Bien!

Newton, prévoyante - Discutez avec eux du long trajet en avion, des longues marches, des longs trajets entre chaque ville. Il est primordial qu'ils sachent à quoi s'attendre et qu'il peut y avoir des longueurs.

Julie, pratique - Y a-t-il d'autres trucs à connaître pour bien planifier le voyage?

Newton, expérimentée - Il est nécessaire de se procurer un ou deux guides de voyages pertinents pour nous aider dans la recherche d'endroits à visiter, d'hôtel et de restaurants qui correspondront à notre budget. Plusieurs sites touristiques sont gratuits certaines journées et fermés à d'autres.

Julie, curieuse - Fais-tu ta planification avec ton homme ou tu impliques les enfants?

Newton - Je préfère demander aux enfants leur avis. Ils sont capables de faire des choix entre plusieurs activités intéressantes. Ainsi, ils auront l'impression de participer à la préparation.

Julie, résumant - On a choisi la destination, on a préparé, on a fait participer les enfants. Maintenant, on part! Quels sont tes trucs pour l'avion?

Newton, commençant par le début - Il faut préparer un bagage à main pour chaque enfant. Un peu comme en voiture, celui-ci devrait contenir leur jouet préféré, doudou, toutou, petite couverture, livres, cahier à dessin ainsi que quelques collations autorisées par la compagnie d'aviation. Rappelez-vous: exit les contenants de plus de 100 ml. De toute façon, les enfants ont du plaisir à appeler l'agent de bord pour avoir une boisson.

Julie, se remémorant s'être récemment fait saisir son dangereux tube de dentifrice et avoir attiré tous les soupçons avec son produit coiffant pour les cheveux - Ensuite, j'imagine qu'on se croise les doigts pour qu'ils soient sages?

Newton, riant - En avion, il y a toujours les films qui sont présentés, mais ils sont souvent en anglais. Cela n'a pourtant jamais semblé déranger mes enfants! L'hypnotisme de la télé gagne toujours: elle n'a pas de barrière de langue!

Julie, espiègle - Je suis certaine que tu ne te fies pas uniquement aux films qui seront présentés...

Newton, prévoyante - J'aime bien acheter un carnet de voyage pour mes enfants. C'est un beau cadeau à offrir. La compagnie Ulysse a trois modèles de journal de voyage pour les enfants. Amusants et colorés, on peut commencer à les annoter avant le départ. Ils sont disponibles un peu partout en librairie. Que de plaisir et d'économie de chicane nous avons eus à les remplir chaque soir et pendant les longues heures de bus.

Julie qui, pédagogue, vient curieusement d'en acheter un pour ses prochaines vacances aux Îles-de-la-Madeleine - Tiens donc! Drôle de coïncidence! Je suis tombée sur celui des vacances à la mer vendredi dernier! Un atout dans les bagages pour sûr!

Newton sera aussi de passage sur notre île demain. Des trucs pour faciliter les séjours à l'hôtel et des consignes de sécurité vous seront divulgués!

Crédits photo: Licence CC Ma1974
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Comment faire cesser les pleurs et les bobos en 3 secondes ?

Publié par Anik le lundi, février 21, 2011 6 bouteilles à la mer...
J'ai récemment fait une découverte hyper intéressante en lisant un livre sur la PNL (programmation neuro-linguistique). En fait, l'auteur parlait du fait que notre physiologie influence grandement notre état d'esprit. Essayez simplement d'être en « beau maudit » en ayant un sourire éclatant au visage, et vous comprendrez bien vite de quoi je veux parler...

Enfin, le fait est que l'auteur expliquait que, lorsqu'on regarde par en haut, bref lorsqu'on lève les yeux au ciel, il est physiologiquement impossible (ou très difficile) de pleurer. Alors, j'ai fait une petite expérience. Dans ma classe de maternelle, j'ai quelques élèves « sensibles »... Un petit, entre autres, pleurait souvent parce qu'il se faisait des bobos en s'accrochant ou en trébuchant un peu partout. Vint le moment ou le petit, à son habitude, se mit à pleurer en classe parce qu'il avait mal... Je suis allée le voir et je lu ai simplement dit : « Regarde ma main », en mettant ma main devant lui, au dessus de sa tête. Il n'avait autre choix que de regarder vers le haut... En même temps, je lui ai dit : « Respire »... Et j'ai répété, respirant profondément moi aussi « Respire et regarde ma main ! »... Miracle, il a cessé de pleurer, alors que pourtant, il pleurait à chaudes larmes...

J'ai refait ce même manège à plusieurs reprises, avec différents élèves. Ça marche ! C'en est presque incroyable. Et ce qui est le plus drole, c'est que la semaine dernière, alors que le même petit garçon s'est mis à pleurer pour un autre bobo, un petit élève est arrivé à côté de lui avant moi, a mis sa main dans les airs et a dit « Regarde ma main. Respire! » J'ai trouvé ça tellement charmant. Les enfants apprennent par l'exemple, c'est le cas de le dire.

J'ai fait une tentative avec ma fille de 3 ans, et elle n'a pas voulu regarder ma main... C'est le seul bug de cette technique. Il faut que la personne veuille bien regarder par en haut... Mais avec des enfants plus vieux, c'est un charme... Je suppose qu'on peut aussi utiliser ce truc pour nous-mêmes, pour s'empêcher de pleurer comme une madeleine à côté de notre chum à la fin d'un film particulièrement émouvant alors qu'on ne veut pas avoir l'air d'une moumoune... ;-) À voir !
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, février 20, 2011 6 bouteilles à la mer...
Et non... pas d'anecdote personnelle et croustillante ce matin! À défaut, voici quelques potins pour vos lectures du dimanche! ---

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Tout le monde en parle...

Une belle pensée
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La Belle souffle ses bougies ---
2e bloguanniversaire!

Une boîte à la fois pour Mamanbooh ---
Nous voici, nous voilà!

Il y a de l'amour dans l'air! ---

Maman 3.0 se fait courtiser, la chanceuse
La grande demande

Chez Bizz, depuis l'arrivée de Bébé fille, l'amour c'est...
L'amour au quotidien

Anne-Marie n'a pas tout prévu... et c'est merveilleux
Faire des bébés

Pour vos boîtes à lunch

Une douceur proposée par Nancy
Muffins coups de coeur

Une belle variante de Martine
Pâté chinois presque normal

Folies d'enfants


Chez Béka, une petite gastro avec ça ?
Goinfres

Règles de vie 101 chez Valérie
Interdit de... quoi donc?

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Partagez ici un billet que vous avez aimé cette semaine!

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC N-ino
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1 mouton, 2 moutons, 3 moutons... 100 cossins!

Publié par Julie le samedi, février 19, 2011 5 bouteilles à la mer...
C'est la routine du dodo. Je rentre dans la chambre de PetiteSoeur pour la border. Le coup d'oeil est désespérant: malgré les défis des trois minutes du peuple quasi quotidiens, il y a des babioles partout. ---

Julie, découragée - PetiteSoeur! Que s'est-il passé dans ta chambre?---

PetiteSoeur, plaidant l'innocence - Bien quoi? ---

Julie, énumérant - Tes vêtements sont pêle-mêle... il doit y avoir vingt toutous par terre... ta tête de lit, ton rebord de fenêtre et ta table sont pleines de cossins! (puis tentant le tout pour le tout) Comment pourras-tu faire de beaux rêves dans tout ce bazar?

PetiteSoeur, soupirant, d'un air faussement indigné - Ce n'est pas de ma faute, maman!

Julie, surprise - Ah bon...

PetiteSoeur, sincère - C'est de la faute à tout le monde!

Julie, prête à bondir en raison de cet argument peu convaincant, mais tentant l'empathie - Pauvre PetiteSoeur... C'est vrai, ça?

PetiteSoeur, d'un air gêné - C'est tout le monde qui me donne TOUTES ces choses... Même si je n'ai pas besoin de tout ça, c'est impoli de dire non...

Julie, estomaquée - Ah bien, oui...

PetiteSoeur, chuchotant - Et bientôt, ce sera encore pire...

Julie, levant le sourcil - Et pourquoi ça?

PetiteSoeur, gesticulant des mains - Et oui! Car ce sera bientôt ma fête! (puis souriant franchement) Et je recevrai plein de nouveaux cadeaux! Il me faudra bien trouver de la place pour ranger tout ça. Hein, maman?

Julie, "impressionnée" par cette "grandeur d'âme" - "Ranger" est un bien grand mot... Voilà qui nous fait une belle jambe!

Crédits photo: Licence CC theloushe
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Les journées rallongent... Yes !

Publié par Anik le vendredi, février 18, 2011 2 bouteilles à la mer...
Hier, il faisait particulièrement beau... Un petit bruit m'a vraiment plu : le son de la neige qui fond et qui dégoutte du toit... Un magnifique soleil... Ouf, on était seulement le 17 février, mais ça sentait le printemps. Déjà, le fait qu'il ne fasse plus noir à 17h00, c'est tellement encourageant... Un peu plus puis j'allais «garrocher» de la neige dans la rue pour faire diminuer mon banc de neige... (bon, elle est folle! je me garde ça pour le mois de mars, c'est l'une de mes activités préférées en revenant du travail avec les filles, hihi !)

Bon, j'exagère un peu, mais cet aperçu de « pré-printemps » me fait vraiment du bien. Je sens que je vais bientôt revivre, même si l'hiver n'a pas été très pénible et que, ma foi, il a passé déjà drôlement vite. Dans un mois, le printemps sera à nos portes... Un mois et demi, et c'est avril qui apparaitra... C'est peut-être parce que j'ai eu une grosse année, mais je fonde beaucoup d'espoir en ce printemps 2011... Ça fera un an que je serai séparée, j'aurai vécu BEAUCOUP de choses, et j'ai l'intuition qu'enfin, au printemps 2011, je pourrai respirer, me reposer... Que mes dossiers seront réglés. Et que d'autres projets seront entamés (j'ai ma petite idée!)...

Vous avez ce genre d'intuition, parfois ? Et cette sensation de revivre au printemps, ça vous parle ? On dirait que plus la neige fond, plus je me sens légère (comme si j'avais de la neige sur les épaules, en quelque sorte). Vivement le vrai printemps, mais en attendant, amusez-vous à écouter ce clip de cette excellente chanson de François Pérusse. Ça vous mettra de bonne humeur, je vous le garantis !

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Une confiance aveugle

Publié par Evely le jeudi, février 17, 2011 5 bouteilles à la mer...
Je suis une éternelle positive. Bon, il y a des fois que je ne sais pas trop comment je vais faire pour me sortir du pétrin, mais d’aussi loin que je peux me le rappeler, j’ai toujours eu une confiance aveugle en l’avenir.

Je me souviens que, déjà toute petite, les yeux tournés vers l’horizon et le cœur bombé, je savais que j’allais obtenir ce dont je rêvais plus que tout au monde. Je voulais être une maman, avoir un amoureux qui se tiendrait fièrement à mes côtés, avoir une carrière et faire des voyages en Afrique. Je ne savais pas comment le vilain petit canard que j’étais allait faire, mais je savais que ce serait ça ma vie.

Et j’avais raison.

À l’université, je n’avais pas un rond. Vieille copine peut vous le dire, je portais une tuque, des bas et des mitaines au lit pour rester au chaud. Je me permettais un vrai souper avec un vrai morceau de viande qu’une fois par semaine. Mon épicerie était minimale, mais tout de même nutritive. Pourtant, je savais qu’un jour, j’aurais une belle petite maison et que les sacrifices que je faisais à ce moment allaient porter fruit.

Et j’avais raison (même si finalement je ne travaille pas dans le domaine des arts et de la culture malgré mon BAC en art.)

Alors que Superpapa me courtisait, je restais distante de peur qu’il me blesse. La journée où je l’ai laissé entrer dans mon cœur, je suis restée craintive, mais je savais qu’en fin de compte, je vivrais le grand amour. Que ce soit avec lui ou avec un autre, je ne savais pas, mais il était sur mon parcours et je devais lui donner sa chance. Je l’ai compris, malgré mon entêtement initial à vouloir me surprotéger. Finalement, c’est avec lui que je veux devenir vieille et laide.

Et j’avais raison: dès mon plus jeune âge, je savais qu’un jour je le rencontrerais… sans savoir que c’était lui.

J’ai une confiance aveugle dans l’avenir, car jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours eu raison d’avoir confiance. Il y a eu bien des moments qui m’ont fait douter. Il y a eu bien de mes larmes qui imploraient des signes d’y croire encore. Il y a bien eu beaucoup de douleur pour arriver à tout ce bonheur. Éternelle insatisfaite que je suis, je savais que, même si j’atteignais les buts que je m’étais fixés, j’aurais toujours plus de chemin à faire, plus d’ambitions et plus de rêves.

Aujourd’hui, je peux vous dire que je rêve d’un deuxième enfant et un emploi qui mélange le domaine des arts, de la culture et de la gestion. Je dois admettre que je rêve à une grande maison rustique intergénérationnelle pour que ma maman vienne avec nous quand elle sera prête. Je souhaite que l’amour que Superpapa et moi continue à croître, que mes amitiés, mes réalisations, mes entreprises continuent à prendre de l’expansion par leur qualité, que l’argent ne soit plus un mal de tête et que le plaisir de découvrir chaque jour un peu plus cette vie, me transporte et me fasse grandir… et je sais que j’ai raison d’avoir confiance que tout ça se réalisera.

Je suis consciente que tout n’arrivera pas comme je le demande (sinon Superpapa aurait le physique de George Clooney et moi de Liv Taylor!). Chaque chose se placera tranquillement à sa place. Quand je regarderai ma vie, je pourrai dire que c’était exactement de ça que j’avais besoin, comme aujourd’hui je peux le faire par rapport à mon passé.

J’ai une confiance aveugle en l’avenir, parce que dans le fond, nous sommes les architectes de nos vies et que bien qu’il y ait mille et une choses qu’on ne contrôle pas, bien que chaque tuile du plafond peut nous tomber sur la tête, nous sommes les seuls qui peuvent remonter nos manches, nettoyer le dégât et en profiter pour faire un puits de lumière.

Crédits photo: Licence CC anjan58
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Rebelle sans direction...

Publié par Anik le mercredi, février 16, 2011 0 bouteilles à la mer...
Depuis ma tendre enfance, il me semble que j'ai toujours su vers quoi je me dirigeai... Ma mère m'a élevée, je crois, à toujours planifier, à savoir ou je m'en allais... J'étais en 1re année, que je savais déjà que j'allais faire mes sciences pures, que j'allais fréquenter à l'Université Laval, que j'allais me marier un jour, avoir 3 enfants, une maison, une carrière...


Alors, j'ai écouté ma mère (en bonne fille que je suis)... Et j'ai suivi cette direction. Je me suis toutefois rebellée une première fois, changeant mon inscription en sciences pures pour suivre le DEC en sciences humaines avec maths... (ah, ma mère était déçue!)... Et je me suis rebellée une seconde fois en allant à l'Université de Montréal plutôt qu'à l'Université Laval, me retrouvant ainsi à 2h45min de route de chez moi plutôt que 1h15min... (ah, Maman était TRÈS déçue, encore une fois, surtout que ça me faisait une belle défaite pour ne pas aller chez elle la fin de semaine)...

Mais ensuite, j'ai écouté la voie de la raison... Carrière, maison, mariage, 3 enfants...

Puis la rebelle est revenue... Divorce... Ma mère était TRÈS TRÈS déçue... La première divorcée de la famille, la honte !

Et là, pratiquement un an après ma séparation (Seigneur, que le temps file!), je n'ai plus de direction. Plus de grande ligne, puisque j'ai tout accompli les « essentiels » de la vie... Bien sur, j'ai des projets d'écriture et je veux vivre une vie de couple qui réussisse, cette fois-ci... Je veux garder la forme, avoir des loisirs, passer du temps avec mes amies, m'améliorer comme mère de famille, élargir mes horizons professionnels...

Mais mon « plan stratégique » est beaucoup plus flou... Comme si j'étais un peu plus centrée sur le présent, certes, mais surtout comme si j'avais appris que les plans, ce n'est jamais comme prévu... Il y a toujours des surprises (bonnes comme mauvaises)...

Alors, j'en suis à me demander si je devrais « laisser les choses aller » ou « avoir un plan d'action »... J'ai toujours été du type 2, mais avec l'âgé, je ne sais plus à quel point c'est pertinent... Une partie de moi me dit que si je laisse les choses aller, je n'accomplirais pas grand-chose. Mais d'un autre côté, est-ce si important d'accomplir ou le bonheur du moment présent devrait-il être ce qui prime ??? Si, à chaque instant, je vais mon possible pour faire ce dont j'ai envie, le résultat ne peut qu'être positif, non ?
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Trop subtiles les bobettes?

Publié par Julie le mardi, février 15, 2011 8 bouteilles à la mer...
Frérot a très exactement 27 mois. Et, comme tous les bambins de 2 ans et des poussières, il n'en a rien à faire qu'on lui vante les avantages d'utiliser le pot pour soulager ses petits besoins.

Cette semaine, j'ai décidé d'arrêter d'en parler. Inutile de lui casser les oreilles (et le derrière!) avec ça... Il sera prêt quand il sera prêt. C'est tout. Rien ne sert d'en faire tout un plat.

Sauf que... quand même... vous avouerez que... à 27 mois... c'est le temps de commencer à y penser. Et quand même, à 27 mois, on commence à apprécier un certain sens de l'humour...

J'ai opté pour une stratégie ludo-éducative... un jeu de rôle sérieux... bref, je n'ai pas pu m'en empêcher.

Voici Brun et Ballon, les compagnons fidèles de Frérot. Il posent fièrement pour vous en sous-vêtements. Sexy et poilus, vous ne trouvez pas?
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Comment avoir une vie de couple satisfaisante ?

Publié par Anik le lundi, février 14, 2011 7 bouteilles à la mer...
Bonne Saint-Valentin à tous ! Et puis, ça va la vie de couple ?
Pour ma part, en cette journée de l'amour avec un grand A, je me questionne sur les ingrédients qui peuvent favoriser la vie de couple... Comme vous le savez, je suis maintenant monoparentale... J'en suis à reconstruire ma vision du couple.

Je discutais dernièrement avec une partenaire de badminton, début cinquantaine, qui vivait en couple « reconstitué » depuis 11 ans... Elle me disait que pendant 8 ans, son nouveau conjoint et elle avaient fait « maison à part », puisqu'ils ne voulaient pas faire subir la famille recomposée à leurs enfants respectifs... Ainsi donc, ils se voyaient davantage quand les enfants n'étaient pas là, et elle me disait se sentir toujours un peu en vacances lorsqu'elle allait chez son copain...

Moi qui pensais, lorsque je me suis séparée, vouloir à tout prix revivre sous le même toit qu'un homme, plus ça va, et plus je me dis que la proximité est probablement beaucoup plus une source de conflit et une façon de tuer le désir qu'autre chose... Voir les bobettes sales de l'autre, s'obstiner sur les tâches ménagères, gérer l'éducation « recomposée » des enfants... Que de façons de gâcher la sauce !

Or, en ayant chacun son chez soi, et en gérant sa petite famille en solo (ce qui n'empêche tout de même pas des sorties en famille élargie, de temps à autre), il me semble que ça fait en sorte qu'on est toujours content de voir l'autre, et qu'on apprécie davantage sa présence lorsqu'on le voit... Le désir demeure plus fort... C'est en quelque sorte une relation amant-amante avec un petit + et un aspect, disons, plus légal ... On se fréquente, on a du plaisir ensemble, mais pas trop d'obligations...

Les statistiques disent que seulement 20 % des couples sont heureux... Je crois que c'est assez représentatif de la réalité. Est-ce un trop-plein de proximité qui tue l'amour et le désir ? Peut-être aussi le manque de temps de qualité à deux à cause des enfants ? Quels seraient, selon vous, la meilleure solution ou le secret du succès pour s'assurer que le désir demeure dans un couple avec ou sans enfants ?
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, février 13, 2011 5 bouteilles à la mer...
Avant de potiner, laissez-moi partager une bonne nouvelle à nos lectrices françaises. Notre livre, Imparfaite, et alors? est désormais distribué de votre côté de l'océan! Trouvez-le au coût de 16€ en librairie.

Pour vous faire une idée, consultez des extraits, notre revue de presse, ce feuillet promotionnel ou cette publicité récente, conçue spécialement pour l'Europe!

Un petit cadeau de St-Valentin qui se prend bien!

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Tout le monde en parle...

Marâtre n'écrit pas
Les jours se suivent...

M suggère les pinceaux en fin de semaine (elle a déjà dit que ça se lave bien, comme elle dit toujours vrai, je vais la croire!)
Inspiration matinale

Il semble que, de mémoire, Maman 3.0 est la blogueuse qui reçoit le plus de messages de sympathie (ou sympathiques, c'est selon!)
Mort subite

Pour la St-Valentin, JeVeux1Bébé a les arguments qu'il faut (tout en images!)
La recette miracle pour le convaincre
Et pour celles qui n'auraient pas vu les photos de Adèle Enersen, elle les rassemble ici!

Après "Ici, maintenant", Florence-Élyse lance une nouvelle tradition
Dans mon iPod (nouveau rituel)

Valérie vit d'espoir (et nourrit ses hallucinations)
Corvée en progrès

JulieJulie partage une réflexion qui est tout à fait d'actualité
En manque d'anonymat

Une maman à Istanbul aura bientôt la tête de l'emploi
Une maman bientôt chauve

Une petite idée chouette trouvée par Mariemic
Pour les mamans

Enfin, le 20 février, Solène lance son nouveau livre! Y serez-vous?
Allégories pour petits et grands défis de la vie

Partagez ici votre billet préféré de la semaine, le vôtre ou celui d'une autre!

Bonne St-Valentin!
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Tous dans le même bateau

Publié par Julie le samedi, février 12, 2011 2 bouteilles à la mer...
Jeudi après-midi, je suis partie un peu plus tôt du bureau. J'ai poussé un grand soupir de contentement juste à penser que j'allais passer une soirée tranquille avec mon trio. J'avais hâte de passer du temps en tête-à-tête avec mes enfants, alors que PapaZen était en rencontre de parents. J'avais envie de rattraper le temps pour les nuits où je dors à des centaines de kilomètres.

"Un n'aut?". Frérot a souri pendant tout le temps que je lui ai lu ses 4 livres. Je commence les phrases et il les complète. Pas de pleurs lorsque j'ai quitté sa chambre. Juste un "bye bye, ze t'aim'". Les filles se sont faufilées dans notre grand lit où elles se sont endormies en peu de temps après leur histoire.

J'ai mis de la musique douce pour tout ce petit monde. Je suis descendue dans le salon. Je me suis assise dans la pénombre. J'ai regardé dehors. Et j'ai pensé.

À tout et à rien. Les pensées défilaient dans ma tête à un rythme insensé. Elles s'enchaînaient sans logique.

J'ai pensé à K qui m'écrivait récemment qu'elle ne se retrouve plus dans ses pensées confuses et qu'elle ne sait plus ce qu'elle veut. Elle dit qu'elle est épuisée, mais qu'elle se sent trop coupable de se reposer une fois pour toutes (et qu'il faut vraiment être une mère pour réagir comme ça!).

J'ai pensé à P qui énumérait "Pas le temps pour la procrastination ici : je bosse, je dors, je roule, je vole, j'apprends, je bouffe, j'enseigne, je capote...".

J'ai pensé à I qui m'a confié s'être retenue de pleurer sur le plancher lorsqu'elle a annoncé à ses enfants qu'elle se séparait.

J'ai aussi pensé à J et à N qui ont perdu leur maman dernièrement. L'une me confiait sereinement qu'elle avait eu l'occasion de dire tout ce que l'on tait parfois, lorsqu'on a peu conscience du temps qui reste ou qui fuit. L'autre qui, bien que sa mère lui manque énormément, remerciait son chum et ses enfants de la ramener à ce qui est important.

Quand on y pense, on a chacun nos petits (et grands!) trucs qui nous chicotent. Il y a bien quelques variantes, mais dans le fond, ça revient souvent au même: une fois qu'on choisit de surmonter notre épreuve, on choisit ensuite nos ressources pour la surmonter.

J'ai une belle mosaïque devant moi. J'ai commencé à placer les morceaux. Je n'ai pas encore mon portrait d'ensemble, mais ça commence à prendre forme.

Vive 2011!

Crédits photo: Licence CC itsbooyer
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La loi de Murphy, version famille...

Publié par Anik le vendredi, février 11, 2011 2 bouteilles à la mer...
Vous connaissez la loi de Murphy ? Cette foutue loi qui indique, entre autres, que si on échappe une rôtie beurrée, elle tombera forcément du côté beurré... Cette loi m'inspire toute une série de questionnements existentiels... Aurez-vous des réponses à mes questions ? Ou d'autres questions existentielles à partager ?
  • Pourquoi, quand on fait du lavage, les enfants (et le conjoint) laissent toujours leurs bas en petit moton? (et pourquoi je ne me donne même pas la peine de défaire les motons en question?)
  • Pourquoi, quand l'école appelle à la maison pour nous dire que notre enfant est malade, on a toujours une réunion ou une obligation que l'on ne PEUT pas remettre ?
  • Pourquoi plus on se force pour faire un repas élaboré, moins il y a de chances que nos enfants le mangent? (Et pourquoi le Kraft Dinner et les grilled-chesse sont-ils toujours aussi appréciés ?)
  • Pourquoi, quand un objet poussiéreux depuis des lustres est soudainement utilisé par un de nos enfants, ses frères et soeurs ont subitement TRÈS envie de l'utiliser ?
  • Pourquoi nos enfants sont toujours hyper sages chez les autres, mais qu'ils passent leur temps à s'énerver et à se chicaner chez nous?
  • Pourquoi les bébés font-ils leur caca tout juste après qu'on les ait entièrement habillés pour sortir dehors l'hiver ?
  • Pourquoi un bébé qui dort profondément dans nos bras se réveille-t-il toujours quand on ose le déposer dans son lit ?
  • Pourquoi les enfants sont-ils soudainement silencieux quand ils font des conneries, alors qu'on ne réussit jamais à les faire taire autrement  ?
  • Pourquoi, chaque fois qu'un couple veut faire l'amour, bébé se réveille soudainement en braillant?
  • Pourquoi ma mère ne m'a jamais dit tout ce que ça impliquait de devenir parent ? (ça doit constituer sa petite vengeance personnelle). ;-)
P.-S. Puisque Julie parlait de sa grand-mère cette semaine, je me permets de souligner l'anniversaire de la mienne, qui aurait eu 97 ans aujourd'hui !
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Déjà deux ans

Publié par Evely le jeudi, février 10, 2011 0 bouteilles à la mer...

Il y a deux ans que nos vies ont changé à tout jamais. Alors que la sueur perlait sur mon front, alors que Superpapa se demandait comment faire pour m’aider dans ce moment inoubliable, un petit être s’apprêtait à chambouler nos existences.

Je me souviens de ses petits doigts ridés. Je me demandais comment j’allais faire pour lui couper les ongles. Je me souviens de ses cris stridents, qui résonnaient partout dans l’aile de la maternité. Je me souviens de ce sentiment de dépassement devant cette petite chose mauve qui dormait au creux de mon bras. Son nombril torturé, ses cheveux collés et gluants, ses cacas verts. Pourtant, il était tellement beau et parfait.

Un an est passé presque trop vite (et pourtant, parfois pas assez vite!). Trop vite parce que ce petit être grandissait rapidement: la première fois qu’il s’est tourné, les premières purées, le premier mot, les premiers sourires. Pas assez vite, car j’avais le cœur en blues et que je m’inquiétais plus qu’à l’ordinaire: pourquoi il ne marchait pas encore, il buvait trop, il ne dormait pas assez. J’étais fatiguée, j’étais esseulée, j’avais hâte de comprendre ses besoins et les miens.

Nous avons célébré cette première année avec les grands-parents tout fiers de leur petit-fils. Une petite fête juste pour lui avec un gâteau dont il ne voulait pas. Suivi d’une pluie de beaux cadeaux faisant plein de bruits pour garder son intérêt ainsi que pour développer sa motricité et ses connaissances. Il s’était endormi bien vite après une journée où tous autour de lui avaient trépidé de joie. Le petit prince avait grandi bien malgré moi... Pourtant, j’avais déjà hâte au lendemain.

La deuxième année a été des plus merveilleuses. Ce minuscule bébé est devenu un petit garçon. Du caractère tout le tour de la tête, de l’humour à faire rire les plus sérieux et de l’amour à en revendre. Nous avons vu ses premiers pas, ses premières phrases, ses premières danses du bacon et ses bisous doux et sucrés. Cette petite personne qui a ses préférences, qui veut comprendre et qui veut grandir. Ce grand bébé qui fait des crises insoupçonnées quand on lui coupe les ongles.

Aujourd’hui, il y a deux ans que mon P’tit Clown a émis ses premiers cris. Je me souviens de son corps qui frissonnait et qui s’est calmé sur mon ventre vide. Je me souviens des larmes de Superpapa qui n’avait plus de mots, ni de force. Je me souviens que je voguais de plaisir, de joie, de peur et d’amour. Je me souviens qu’il faisait froid dehors en ce 13 février 2009. Presque pour contrer l’irrévérencieux hiver. Alors que la nature hibernait chichement sous son manteau glacial, nous lui faisions un pied de nez en célébrant la vie, la naissance, la famille. Depuis et pour longtemps encore, il y a une journée, juste avant celle des amoureux qui brille de mille feux, qui se parfume de chaleur, qui explose en couleurs et en rires. Cette journée est celle où mon fils a goûté pour la première fois à l’existence.

P’tit Clown c’est ton anniversaire. Tu es un petit garçon plein de vie qui remplit les nôtres. Tu es tant aimé. Tu es mon monstre parfait, mon ange cornu, mon mini Superpapa, mais surtout tu es mon fils, mon grand amour, ma petite tendresse, mon chaton mignon. Je te vois déjà, courir avec tes copains, lire tes livres, faire des dessins pour Superpapa et moi. Je te revois dans le berceau, roucoulant le matin, découvrant tes mains. Mon P’tit Clown tu es mon présent, merci à toi d’être dans ma vie, d’être ma vie.

Crédits photo: Licence CC pillowhead design
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Les enfants et la techno...

Publié par Anik le mercredi, février 09, 2011 0 bouteilles à la mer...
En fin de semaine, ma petite dernière voulait écouter la télévision dans ma chambre... Y trône une télé 27 pouces, écran cathodique... Quand je l'ai achetée, en 1998, c'était une grosse télévision. Ce qui se faisait de plus gros, je crois... Je m'étais gâtée, puisque la télévision que j'avais auparavant, dans mon appartement tout près de l'université était... un écran 13 pouces... avec des oreilles de lapin pour tenter de syntoniser les chaines gratuites, comme Radio-Canada, TVA et Télé-Québec...

En fait, tout ça pour dire que ma télévision 27 pouces, je la trouve encore « grosse », même si mon autre télévision est une 61 pouces qui date de 2002... Et quand je me souviens de ma jeunesse, avec notre télévision 21 pouces et même pas de vidéo, bien je me trouve chanceuse d'avoir cette méga télévision et mon enregistreur DVD... Mais je n'avais réalisé que ma vision de la technologie pouvait être à ce point différente de celle de mes enfants, quand j'ai entendu ma fille me dire : « Elle est belle, ta PETITE télé, maman ! »...

Pour elle, une télévision 27 pouces est une petite télé ! Je l'ai bien ri ! Ouais, définitivement, mes filles sont élevées dans un luxe que je ne peux pas du tout comparer à mon enfance. Grosse télé, ordinateur, piscine, spa, télé dans l'auto, consoles de jeux, Nintendo DS... Je me demande comment cela va les influencer. Vont-elles être plus blasées que nous, une fois adultes ? Vont-elles apprécier autant leur luxe futur ?

Pour ma part, je me considère choyée... Il y a peu de choses que je voudrais que je ne possède pas déjà. En fait, des vêtements plus « class » me tenteraient et peut-être des meubles plus jolis (quoique les enfants risqueraient de les abimer, et c'est ce qui me dit que de toute manière, vaut mieux garder mes vieux meubles pour quelques années encore). Mais ce sont des besoins pas très criants. Je m'en passe très bien...

Enfin, notre enfance « matérielle » et celle de nos enfants est bien différente. Mais les enfants en sont-ils plus heureux aujourd'hui ? Je ne crois pas... Et vous ?
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Les signes visibles de l'âge

Publié par Julie le mardi, février 08, 2011 12 bouteilles à la mer...
Nous sommes en train de souper. La discussion va bon train. ---

Julie, soupirant - Vous savez, aujourd'hui c'est la fête de ma grand-maman. ---

Les filles, qui ne l'ont jamais vue - Oh... ---

Julie, nostalgique - Elle aurait eu 103 ans... ---

GrandeSoeur, curieuse - Comment tu sais que c'est sa fête? ---

Julie, faisant des liens - Sa fête est la même journée depuis plus de 100 ans. (puis souriant) Je le sais, c'est tout. Je m'en rappelle, quand même! ---

PetiteSoeur, silencieuse - ...

GrandeSoeur, remettant les événements en perspective - Elle est morte il y a 7 ans, hein, maman?

Julie, perdue dans ses souvenirs - Oui, ma puce...

PetiteSoeur, cogitant - ...

GrandeSoeur, complétant l'historique - Et j'étais dans ton ventre, hein, maman?

Julie - Tu avais 38 semaines tout juste. J'avais une belle bedaine... Elle est partie et toi tu arrivais! Un peu plus et tu venais au monde à Rimouski...

PetiteSoeur, prenant enfin la parole - Maman?

Julie, se tournant vers la cadette, pressentant une grande vérité - Oui?

PetiteSoeur, osant candidement sa question - ... Cent-trois ans... est-ce que c'est plus vieux que papa, ça?

PapaZen et moi avons pouffé. Nous avons dû rire pendant deux minutes sans pouvoir nous arrêter. Pauvre PetiteSoeur, elle était gênée de sa question tellement nous étions pliés en deux, incapables de reprendre notre souffle.

Mais j'imagine que dans son coin de paradis, ma petite grand-maman souriait en veillant sur nous.
..

Crédits photo: ©Probablement moi, vers 10 ans. À cette époque, je n'avais pas encore que ma grand-mère était atteinte d'Alzheimer.
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Décrocher... se reposer...

Publié par Anik le lundi, février 07, 2011 2 bouteilles à la mer...
En fin de semaine, j'ai décroché pas mal... Mais j'ai dormi aussi... Je l'avoue, je suis crevée... Disons que depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois (depuis ma séparation ???), je roule à 100 miles à l'heure... J'ai la chance d'avoir une énergie assez exceptionnelle... Je dors relativement peu et je demeure en forme. Mais de temps à autres, mon corps me parle et il me dit : prends ça relax, couche-toi donc de bonne heure (ou fais une sieste d'après-midi)... Là, je constate qu'il est en train de me parler...

Je suis mûre pour une petite semaine plus tranquille (même si je n'ai pas résisté à me réserver une petite gardienne pour aller jouer au badminton ce soir)... Même si mercredi soir, je vais enseigner et rentrer à la maison tout juste avant minuit... Même si je vais rejouer au badminton vendredi soir... Bon, mardi et jeudi, je serai tranquille... C'est mon objectif de la semaine, que j'espère atteindre. On dirait que toutes les fois où je me dis : « Ce soir, je vais me coucher de bonne heure », je finis toujours par me coucher à mon heure habituelle et tardive quand même... Pareil pour vous ?

Enfin,  je me donne aussi comme objectif de ralentir le rythme cette semaine. En fin de semaine, j'ai somme toute assez bien réussi... Ça me fait tellement de bien de sentir que je suis calme et que rien ne presse... C'est pour cela que j'apprécie les fins de semaine, avec ou sans enfants... Du décrochage à son meilleur ! Vous avez bien décroché, de votre côté ?
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Quand dimanche rime avec potinage - Sous la neige, je rêve de l'été!

Publié par Julie le dimanche, février 06, 2011 6 bouteilles à la mer...
Permettez-moi une parenthèse personnelle avant de vous partager mes lectures de la semaine. C'est que j'ai jugé, après cette semaine sous la neige, que c'était le meilleur moment de régler le dossier "vacances d'été".

Le matin de la tempête, plusieurs vols étaient annulés, mais le petit avion d'une trentaine de passagers qui me menait en Abitibi s'est envolé malgré tout ce bazar (et a atterri sous un soleil radieux!). À mon retour, j'ai dû me rendre à l'évidence: je n'avais d'autre choix que de dégager ma voiture laissée à l'aéroport armée de mon simple balai à neige...

Malgré 75 raisons d'aimer l'hiver, je me suis surprise à rêver de plages de sable, de fleuve et de grands espaces. Google m'a suggéré les Îles-de-la-Madeleine. Je l'ai écouté. Je nous ai trouvé une jolie maison au milieu d'un pré fleuri qui accueillera toute notre petite famille au mois d'août.

De puis, je me surprends à rêver de chapeaux d'été, de crème solaire et de sable entre les orteils. Et j'ai aussi une petite pensée pour ma grand-maman qui aurait eu 103 ans aujourd'hui...

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Tout le monde en parle...

Prune pète sa coche
Le coup du téléphone...

M a des moutons en liberté sur son plancher, et alors?
Les deux pieds dans ma vie

Grande Dame aime écrire
La main

Sylvia vous demande si vous vous reconnaissez
90 minutes de temps libre par jour

Oh la la que j'aime cette idée de Tchoubi (qui fête ses 4 ans!)!
Les billets doux de St-Valentin + enveloppe

Bizz reçoit une drôle de lettre
Quand Bébé fille s'en mêle

Bleu vanille propose tout ce qu'il faut pour bricoler en famille
Tutoriels pour la St-Valentin

Peccadilles fait ses premiers pas avec... Prezi
Le jugement

Mylen ne sonnait jamais pour rappeler les infirmières
Pourquoi j'ai opté pour l'allaitement

Martine accompagne sa fille dans toutes les étapes d'un projet qui la fait vibrer
Mémo-hiver: un jeu de mémoire bien particulier

Dans 5 jours, c'est un nouveau départ pour Mamanbooh
3 ans et 9 dodos

Partagez ici un billet que vous avez lu (ou écrit!) cette semaine!

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC Olivier Bataille
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La chimie... au laboratoire de l'amour et de l'amitié !

Publié par Anik le vendredi, février 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
Cette semaine, je n’avais pas d’enfants. J’avoue que j’apprécie beaucoup la tranquillité ainsi ressentie, cette liberté aussi de faire les activités qui me tentent… Mercredi, entre autres, j’ai affronté la tempête pour aller travailler au collège, mais j’avais un petit souper bien agréable auparavant…


En fait, j’ai soupé avec la CP du collège où j’enseigne… Elle m’a fait découvrir la nourriture coréenne, qui était succulente soit dit en passant. J’adore faire de nouvelles rencontres dans ce genre…On s'était vues pour la première fois à son bureau pour le travail, il y a quelques semaines, puis on a eu envie, simplement, d'aller souper... J'adore les gens faciles d'approche ainsi ! Il me semble que parfois, on croise sur notre chemin des gens comme ça avec qui on sent qu’on peut être soi-même, sans frioriture et sans jugement. Ça clique du premier coup et on se sent à l’aise, c’est vraiment super !

Je réfléchissais récemment à la chimie… D’ailleurs, nous en parlions elle et moi pendant le souper… Cette chimie si essentielle lorsqu’on veut former un couple… Cette chimie que l’on ne contrôle aucunement. Parfois, un étranger peut être pratiquement en symbiose avec nous… Le courant passe du premier coup… Parfois, c’est un peu plus long… J’ai tout de même tendance à penser qu’en amour, vaut mieux une bonne, voire excellente, chimie de départ… Pas au point de nécessiter un coup de foudre, mais un petit « choc » tout de même. Qu’en pensez-vous ? Comment ça s’est passé pour vous ? Début intense, ou petit chemin qui va loin, avec une appréciation grandissant lentement mais sûrement ?
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Comment on a brisé notre P'tit Clown

Publié par Evely le jeudi, février 03, 2011 11 bouteilles à la mer...
Les petits accidents font des gros bobos, mais pas toujours juste à ceux qui ont mal. Les accidents ont des effets surprenants. Ils nous permettent de découvrir en nous des forces insoupçonnées. Il y a un peu plus d’un mois, nous nous sommes présentés à l’urgence en pensant qu'on avait brisé notre P’tit Clown.

C’était un samedi, quelques semaines avant Noël. Nous avions proposé à Vieille Copine de garder son bébé J pendant qu’elle allait au party de Noël de son bureau. Pendant toute la journée, j’avais fait du ménage. Le lendemain c’était LA journée où j’allais faire le sapin de Noël. Superpapa et moi avions tout fait en un jour : ménage, lavage, épicerie et j’en passe! P’tit Clown nous avait joyeusement accompagnés et même aidé. Vers 15h, Superpapa me propose d’aller prendre ma douche pendant que lui et P’tit Clown iraient à la S.A.Q. Nous allions recevoir Padou à souper, alors il fallait bien l’accueillir avec un bon petit rouge.

Pendant que j’abusais de l’eau chaude pour relaxer, j’ai entendu P’tit Clown et Superpapa rentrer. P’tit Clown pleurait. Je me suis dit qu’après une journée aussi chargée, c’était normal. Superpapa a cogné à la porte de la salle de bain. Il ne fait jamais ça. Il a passé le nez dans le cadre de porte et m’a dit d’une voix tremblante : « Je pense que j’ai vraiment fait mal à P’tit Clown. »

Dans son regard il y avait tellement de peur que je n’ai pas pris le temps de me mettre une serviette autour de la taille. Je suis descendue à la cuisine. P’tit Clown regardait dans le vide. Son visage était pâle et des larmes coulaient sur ses joues. Je me suis approchée de lui. « P’tit Clown, tu as bobo?» Il a répondu oui en faisant un grand signe de tête de haut en bas. En sourdine dans le brouhaha, Superpapa m’expliquait ce qui s’était passé en essayant de contrôler son affolement. J’ai effleuré le bras droit de P’tit Clown qui ne bougeait pas. Il s’est mis à crier. Superpapa à pleurer.

C’était de sa faute disait-il. Superpapa n’arrivait pas à y voir clair. Il tournait en rond et n’arrêtait pas de dire que c’est de sa faute. J’ai pris une grande respiration. « Appelle Padou pour qu’elle vienne tout de suite, ensuite appelle Vieille Copine pour qu’elle sache ce qui se passe. Dis-lui que Padou va garder bébé J jusqu’à notre retour de l’urgence. Je vais m’habiller et on part ».

Superpapa n’arrivait pas à être clair dans ce qu’il disait aux deux filles, mais elles ont à peu près compris la situation. En fait, il n’arrivait même pas à se préparer pour qu’on parte. Je lui criais depuis la chambre à coucher en enfilant mon pantalon : « Couches, gobelet d’eau, barre tendre, suce, toutou… Est-ce que j’ai dit couche? N’oublie pas la carte soleil… Ah non, c’est vrai c’est moi qui l’ai! »

Mon cœur se s’est fendu quand j’ai mis le manteau de P’tit Clown sur son épaule et qu’il criait de douleur. Mon cœur s’est fendu encore plus quand on l’a mis dans son banc d’auto et que ses sanglots résonnaient dans le froid de décembre. Superpapa était rouge et il pleurait. Moi, je suis arrivée à garder une certaine distance. Je me suis assise avec P’tit Clown et je lui caressais la joue tout en disant à Superpapa qu’il est un bon père et que c’était un accident.
Une fois à l’hôpital nous avons vu une première infirmière qui a évalué la gravité de notre cas. La salle d’attente était pleine, même pour un samedi 15h30. Mais, au moment, où je me suis rassise avec P’tit Clown à la suite du triage, une voix dans l’interphone nous a demandé d’aller dans la salle d’examen.

On se plaint toujours de l’attente dans les urgences. J’y ai moi-même passé plus de 6 heures pour une douleur aiguë au pied un an plutôt. Sauf que, je vous le dis, je vous le jure, rien n’est pire que de se faire appeler en salle d’examen quand on vient à peine d’arriver. Quand on marche dans le corridor qui mène à la pièce et que l’on réalise que l’on a passé devant le gars qui a un doigt dans un bol de glace, la madame avec un sac à sa bouche qui sent le vomi, le petit garçon qui pleure en continu depuis des heures et tous les autres que l’on a pas eu le temps de remarquer, on se rend compte que notre cas est une vraie urgence et que le P’tit Clown qui sanglote silencieusement dans nos bras souffre vraiment beaucoup.

Superpapa a expliqué au médecin qu’il avait voulu aider P’tit Clown à monter la marche de béton qui est devant la porte d’entrée en lui tenant le bras, mais que P’tit Clown avait manqué son élan et que son bras avait craqué. J’avais des frissons en imaginant la scène…

Superpapa avait des grosses larmes dans ses yeux. P’tit Clown se lovait tant bien que mal dans mes bras et le médecin nous souriait avec un petit air moqueur. « Vous lui avez disloqué le coude, c’est le - Bras de la gardienne- » qu’il nous dit tranquillement. Il semblerait que c’est une chose commune, mais très douloureuse. L’adulte tire l’enfant alors que l’enfant va dans l’autre sens et pock!, le coude se disloque.

Il a pris le bras de P’tit Clown qui est devenu aussitôt rouge comme une tomate. Il l’a tourné dans tous les sens dont certains que normalement le bras ne tourne pas. P’tit Clown criait de toutes ses forces et qui frissonnait contre moi de douleur. J’ai finalement senti un tonck dans son bras de P’tit Clown. Le médecin nous dit qu’il reviendrait dans dix minutes, mais que tout était beau. Il nous a fait un autre grand sourire.

P’tit Clown me collait très fort. Très tranquillement sa petite main droite s’est mise à bouger, puis il la levée jusqu’à mon visage. Il souriait. Superpapa a commencé à se calmer. On avait réparé notre P’tit Clown. Il n’était plus brisé. Un peu fragilisé, beaucoup chaviré, mais raccommodé!

Normalement, je perds la tête quand il arrive quelque chose à P’tit Clown. Normalement, j’aurais pleuré et paniqué. Normalement c’est Superpapa qui m’aurait raisonnée en me disant que je suis une bonne maman. Cette fois, ça a été le contraire. Je me suis surprise à rester stoïque devant la situation et à ne pas paniquer même si je voyais déjà P’tit Clown en plâtre pour le temps des Fêtes. Superpapa avait besoin de moi, P’tit Clown avait besoin de moi, alors je me suis présentée au bâton pour mon équipe.

Sur le chemin du retour, j’ai regardé Superpapa qui avait retrouvé son calme. Je lui ai dit « Tu vois, c’est pour ça que nous allons bien ensemble. Quand il y en a un qui panique, l’autre se montre fort. Je suis contente d’avoir été forte ce soir pour toi et P’tit Clown et je sais que tu le seras pour moi quand j’en aurais besoin ».

Superpapa me l’a confirmé, mais m’a demandé tout de même de ne pas faire exprès.

Crédits photo: Licence CC RambergMediaImages
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Le jour de la marmotte...

Publié par Anik le mercredi, février 02, 2011 4 bouteilles à la mer...
Vous savez que le 2 février est le jour de la marmotte ? Avez-vous déjà vu ce sympathique film de 1993 ? C'est l'histoire d'un journaliste au caractère un peu revêche qui effectue un reportage sur le jour de la marmotte. Le lendemain matin, à son réveil dans sa chambre d'hôtel, il réalise que c'est encore le 2 février... Et ainsi de suite pendant des mois... Chaque matin, c'est le même scénario. Il croise les mêmes personnes et revit encore et encore la même journée... Il finit toutefois par en profiter et faire bon nombre d'apprentissages intéressants... Enfin, un petit film fort sympathique à regarder...

Parfois, j'ai moi-même l'impression de vivre le jour de la marmotte... Réveil à 5h55, petite routine avec les enfants, départ à 6h55, direction école et garderie, toujours sur la même route... Routine à l'école, avec les mêmes élèves, le même horaire, les mêmes collègues... Puis retour à la même heure, 5 à 7, dodo... Bref, les jours se suivent et se ressemblent parfois beaucoup.

En fait, j'aimerais bien vivre le jour de la marmotte, mais de grâce, un samedi plutôt qu'un mercredi ! Ça ne serait pas merveilleux de toujours être en congé, de toujours pouvoir être libre d'organiser sa journée ?

Imaginez-vous tout le temps dont on disposerait, sans avoir à travailler ? J'en profiterais pour faire plus de sport, développer mon art culinaire, lire des tas de livres, sûrement écouter quelques séries de télé, écrire des romans, voir mes amis, passer des soirées romantiques, faire de petites escapades, etc.

En fait, je réalise que je ferais ce que je fais déjà, mais plus souvent, tout simplement... Agréable constat : ma vie est déjà remplie de ce que j'aime, et j'ai déjà du temps pour le faire. Et puis, je suppose que si j'avais trop de temps pour faire ces activités, elles deviendraient moins attirantes ou enivrantes... Mais je ne suis pas certaine de cette supposition. Peut-on vraiment se tanner de ce qui nous passionne en guise d'activités ? Quand vous songez à vos passions passées, versus vos passions actuelles, sont-elles les mêmes ?

Pour ma part, tout ce que j'ai énuméré plus haut a constamment été une source de plaisir pour moi, que ce soit il y a 20 ans ou maintenant... On ne change pas vraiment, il faut croire... On devient simplement meilleur avec l'âge ! Et plus apte, je crois, à apprécier la vie !

Sur ce, bon jour de la marmotte... Plus que 6 semaines d'hiver ! (soupir de soulagement!)
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Journal créatif, version agenda!

Publié par Julie le mardi, février 01, 2011 12 bouteilles à la mer...
Si vous suivez un peu ce qui se trame du côté de M (comme Muses et comme Maman), vous savez sans doute qu'elle a toujours près d'elle son journal créatif. Il s'agit d'un cahier dans lequel on consigne nos pensées, nos projets et nos inspirations. C'est un lieu de création personnelle pour se laisser aller à nos élans artistiques.

J'en ai commencé un lors de la retraite que j'ai faite avec elle. Depuis, je ne prends pas assez souvent la peine de me faire plaisir et de le feuilleter. Je l'ai ouvert en août dernier, pendant un après-midi tranquille avec PetiteSoeur. Je l'ai aussi ouvert en décembre, pendant la journée de création chez Anik.

Vous serez heureuses de savoir que j'ai augmenté ma moyenne, car j'y ai travaillé en janvier aussi! Puisque j'avais besoin d'un outil pour gagner du temps, j'ai choisi de faire d'une pierre deux coups.

Tout d'abord, j'ai ouvert une grande page blanche et j'ai réfléchi à mes 12 prochains mois. J'ai écrit 2011 au centre de la page, puis j'ai jeté mes idées au crayon de mine tout autour pour pouvoir déplacer mes idées facilement.



Cinq grandes sphères ont pris forme: MOI, mon environnement, ma famille, mes relations, mon orientation professionnelle.

Ensuite, je me suis fait une carte de temps (concept de Julie Morgenstern, Gérez votre temps, vivez pleinement). Mon objectif était de faire de la place, chaque semaine, pour les activités qui étaient importantes pour moi. En faisant des actions quotidiennes pour atteindre mes buts, je me concentre sur l'essentiel. Et j'évite d'être essoufflée d'avoir couru partout sans m'être attardée sur l'important.

Puis, je me suis attaquée à la tâche la plus difficile: faire rentrer tout cela dans mon agenda! J'ai tracé un horaire type dans un document et j'ai joué avec les couleurs! Mes cinq grandes sphères ont hérité d'une teinte particulière, et je me suis débrouillée pour que mon horaire ait un semblant d'équilibre. Ce faisant, je limite les moments de perte de temps à régler des urgences qui n'en sont pas vraiment.

Enfin, je me suis acheté un carnet que j'ai séparé en deux.
En première partie, mon horaire, imprimé, collé et annoté.

En deuxième partie, mes listes (concept de Dominique Loreau, L'art des listes). Cette forme d'écriture est un journal intime express!


C'est-y pas beau ça?
  • Chaque jour, j'ai du temps pour créer: écrire, cuisiner.
  • Chaque jour, j'ai du temps pour moi: prendre congé, faire une sieste, faire de l'exercice.
  • Chaque semaine, j'ai du temps pour ma vie professionnelle: mettre l'accent sur le réseautage et le développement professionnel
  • Chaque semaine, j'ai du temps pour mon environnement: épurer la maison et participer aux trois minutes du peuple
  • Chaque jour, j'ai du temps pour la famille et mon chum.
Me voilà outillée pour avancer à mon rythme en me concentrant sur mes priorités.
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