Le subterfuge

Publié par Evely le jeudi, septembre 29, 2011 3 bouteilles à la mer...
Notre routine matinale de semaine est assez au point. On sort de la maison à une heure jugée respectable selon Superpapa. Le tout commence avec le réveil-matin qui sonne quinze minutes avant le lever. Il s'agit de notre quart d'heure pour se coller et se rendormir l’un dans les bras de l’autre. Quand Superpapa se lève, il ferme la porte de la chambre de P’tit Clown et disparaît dans la salle de bain. Je prends encore cinq minutes avant de commencer à me préparer. Puis, tranquillement, je me mets en branle. Habituellement, P’tit Clown se réveille par le bruit de la douche ou par mes pas dans le corridor, mais parfois j’ai la chance de m’asseoir sur son lit et de doucement lui souhaiter un bon réveil.

Une fois P’tit Clown habillé, c’est Superpapa qui le prend en charge pour le petit déjeuner. Moi, je saute dans la douche. Quand je sors de la salle de bain, mes deux amours aux lèvres pleines de confiture vont se brosser les dents. Après on emballe tout, on s’habille et zoum! on est parti.

La plupart des matins, c’est ce qui se passe. Puis il y a les autres matins. Les matins où P’tit Clown s’est levé du pied gauche. Je dois négocier son habillement. Si j’impose, crise s’en suit. Je ne me laisse pas avoir, mais quand je n’ai pas encore pris mon premier café de la journée, ce n’est pas le moment de me chercher. À table, P’tit Clown fait la bouche fine. Superpapa fait son possible pour qu'il se mette au moins un petit quelque chose sous la dent, sinon ça ira à la collation et ce sera lui le pire. Le brossage de dents devient une opportunité pour faire des grimaces devant le miroir. Évidemment, pas besoin de vous dire que mettre une simple paire de souliers est un défi de maître.

Puis, est arrivé un jouet magique. Un jouet qui veut que P’tit Clown mette tel chandail, qui aime les rôties de Superpapa, qui a des dents blanches et qui attend désespérément que l’on quitte la maison pour faire son dodo dans le lit de P’tit Clown. J’ai nommé, monsieur le dinosaure. P’tit Clown aime que son dinosaure soit content, alors il fait tout ce qui rend heureux le dinosaure. Bon, les goûts du mastodonte sont totalement influencés par Superpapa et moi. Mais gardons ce subterfuge entre nous. Ça ne durera pas et, de toute manière c’est pour de rares matins où P’tit Clown affiche fièrement son terrible two. En attendant, nous sortons de la maison à la même heure respectable que les autres jours et personne ne s’en plaint, pas même le dinosaure.

D’un côté, je me trouve astucieuse d’avoir pensé au dinosaure chéri de P’tit Clown et de l’autre côté je trouve que c’est un peu facile comme méthode pour qu’il suive le rythme matinal. Vu que ce n’est qu’à l’occasion que l’on doit trouver des alternatives pour venir à nos fins, je me dis que ce ne peut pas être entièrement nocif pour le développement de P’tit Clown. Puis, monsieur le dinosaure fait parti du monde merveilleux de P’tit Clown, car voyez-vous si monsieur dinosaure a besoin de dormir le jour, c’est parce qu’il passe ses nuits à protéger la maison.

Crédits photo: Licence CC Y Legrand
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Êtes-vous une éternelle insatisfaite ?

Publié par Anik le mercredi, septembre 28, 2011 4 bouteilles à la mer...
La notion d’équilibre me parle beaucoup ces temps-ci. Demeurer en équilibre s’avère certes tout un exploit, mais cela dépend de ce sur quoi on se concentre, ce sur quoi on marche… Je réalise que pour avancer dans la vie, il faut certes avoir un ou des objectifs. Or, l’insatisfaction chronique s’avère un élément qui nuit grandement à l’équilibre. Comment peut-on avoir envie d’avancer quand tout ce qui nous arrive, tout ce que l’on a, tout ce que l’on est… ce n’est jamais assez ? Comment se sentir en équilibre dans un tel contexte ?

C’est en lisant le livre « L’équilibriste », d’Éric Hubler et Philip Blanc que j’ai pris conscience de cette notion. Certes, au plan matériel, je suis maintenant très satisfaite de ma vie. Je n’ai pas besoin de plus, de mieux… Cela ne veut pas dire que je n’apprécierais pas de plus beaux meubles, une plus belle garde-robe ou une maison plus « class »… Cependant, je suis satisfaite de ce que j’ai. Lorsque je pose un regard sur mes possessions, je suis comblée.

Or, c’est au plan personnel que je m’aperçois que j’ai tendance à l’insatisfaction. Je voudrais être moins prompte à réagir quand mes filles font des choses qui me tapent sur les nerfs. Je voudrais me faire plus confiance et m’estimer davantage pour mieux vivre ma relation de couple sans jamais craindre que mon amoureux me reproche mon comportement. En quelque sorte, j’ai cette tendance à mettre l’accent sur ce qui ne va pas dans mes relations plutôt que sur tous les merveilleux aspects de ces relations. Ma révélation des derniers jours sur le fait que je suis une mère (ni bonne, ni mauvaise) et une amoureuse (ni bonne, ni mauvaise) avec des qualités et des défauts, en relation avec des gens qui ont, eux aussi, des qualités et des défauts, m’aide à devenir plus satisfaite de mon « être », telle que je suis. Car l’insatisfaction chronique, c’est aussi à ce plan, je le réalise. Il me semble que l’équilibre sera beaucoup plus intéressant quand je m’appliquerai à accepter mon être avec satisfaction.

J’ai l’habitude de faire mon journal de la gratitude, quelques soirs par semaine. Je crois que je devrais me consacrer à dire merci pour ce que je suis pour quelque temps… Histoire d’être satisfaite de celle que je suis, de m’estimer davantage et de m’accepter telle que je suis… Mais surtout, histoire d’être plus sensible à mes points forts, et non le contraire. Parce que pour être satisfait, c’est ce qu’il faut faire : regarder ce que l’on a, et non ce que l’on pourrait avoir (sans s’empêcher d’être ouvert à l’amélioration).

Et vous, votre degré de satisfaction, personnel ou matériel, il ressemble à quoi ? Commentez ce billet et courez la chance de remporter votre exemplaire de « L’équilibriste », d’Éric Hubler et Philip Blanc, publié aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : © jwannie
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Les chefs 2011 - La grande finale!

Publié par Julie le mardi, septembre 27, 2011 4 bouteilles à la mer...
Le chronomètre géant indique les dernières secondes de la compétition. Les quatre participantes s’activent pour dresser leurs assiettes à dessert. Les gestes sont rapides et précis. Finiront-elles à temps?

Julie, excitée
– Cinq.


On voit Béka qui dépose des framboises dans son bol et l’accompagne de biscuits.

Julie, fébrile
– Quatre.


Mamanbooh hésite entre lécher sa spatule ou directement goûter son plat du doigt.

Julie, agitée
– Trois.


Gros plan sur Bizz qui essuie ses doigts pleins de sirop d’érable sur son tablier déformé par sa grosse bedaine ronde.


Julie, nerveuse
– Deux.


Solène s’active à mélanger ses fruits en tentant de ne pas trop écrabouiller ses magnifiques fraises du Québec.


Julie, impatiente - Un! C’est terminé. On dépose tout. Mamans, on ne touche plus à rien!

Le quatuor dépose ustensiles, serviettes et chaudrons. Elles arborent un sourire satisfait.

Julie, empathique et jouant dans le cliché – Mesdames, ouf! C’était tout un tour de force! Rapidité, doigté et créativité ont été parmi les ingrédients de votre succès. Voyons voir ce qu’en pensera notre juge, la nutritionniste Geneviève O’Gleman.

Toute souriante, Geneviève fait son entrée.


Geneviève, s’adressant à
Solène – Après nous avoir servi des minibrochettes de tomates et bocconcini et des boucles aux épinards et champignons gratinées, voilà que tu nous sers une
salade de melons et petits fruits. Que retiens-tu de ton expérience d’aujourd’hui?

Solène
– Qu’il ne suffit parfois que d’un peu de créativité pour inventer nos propres classiques familiaux.


© Solène

Geneviève goûte, prend des notes et remercie la participante.

Geneviève se dirigeant vers
Bizz – Après avoir cuisiné une salade colorée pour bébé affamé et des tagliatelles multifonctions aux courgettes et à la menthe, tu as préparé une salade de fruits frais à la cardamome. Es-tu satisfaite de ta performance aujourd’hui?

Bizz
– J’ai fait ça comme une championne! C’est sûr qu’avec tout ce stress, combiné au poids de Bébé Fiston sur mes organes, j’aurai des brûlements d’estomac toute la soirée, mais bon, le jeu en vaut la chandelle!

© Bizz

Geneviève, impartiale, prend quelques bouchées avant de remercier la participante.

Geneviève questionnant Mamanbooh
– Mamanbooh, tu as préparé une mousse aux framboises après avoir cuisiné une trempette arc-en-ciel et des spaghettinis au pesto et prosciutto. Quel aspect positif retiens-tu de ta participation à ce défi culinaire?


Mamanbooh, blaguant
– L’effet entraînant du groupe, j’ai le goût d’essayer toutes les recettes et surtout, de cuisiner. Vous faites quoi demain?

© Mamanbooh

Geneviève, professionnelle, goûte, note et félicite Mamanbooh.


Geneviève poursuivant son chemin vers Béka
– Béka, tu as cuisiné un guacamole rafraîchissant et des coquilles aux poivrons rôtis et feta. Pour le dessert, tu as opté pour un sorbet à la compote de fruits. Dans l’ensemble, comment ça s’est passé pour toi aujourd’hui?

Béka
– J’étais bien contente d’avoir suffisamment d’ingrédients pour pouvoir improviser comme je le fais à la maison.

© Béka

Julie, sentant la fin de la compétition amicale approcher – Je tiens à vous remercier de vous être prêtées au jeu. Vos recettes sauront certainement en inspirer plus d’une! Mais, mesdames, l’heure de vérité est venue. Geneviève est prête à donner son verdict.

Alignées devant la table où se trouve Geneviève, les quatre participantes attendent nerveusement.

Julie, tenant l’enveloppe contenant le nom de la personne gagnante – Ce défi a présenté maints rebondissements, du début à la fin. Vous pouvez être fières de vous.

Julie décachète l'enveloppe délicatement, tentant de cacher son émotion en parcourant le contenu.

Julie, poursuivant - Mamanbooh a remporté le défi “entrée” grâce à la simplicité et la variété présentes dans son plat de crudités multicolores. Ensuite, Bizz a mérité les honneurs avec ses tagliatelles multifonctions aux courgettes et à la menthe, à la fois savoureuses et rusées. Maintenant, pour le dessert....

L’attente est interminable, les mamans se regardent, intriguées.

Julie, clamant - Nous avons deux mamans à égalité !


Geneviève, expliquant sa décision
- C’est grâce au recyclage des fruits trop murs en un sorbet délectable que Béka a remporté le défi “dessert”. Et c’est grâce aux multiples couleurs et saveurs présentes dans sa salade parfumée que Solène mérite aussi de remporter le défi. Bravo à toutes les mamans ! Vous êtes la preuve qu’on peut réussir à offrir à notre famille des recettes savoureuses et équilibrées, même un soir de semaine !

Les 4 participantes se félicitent et se font l’accolade pendant que le générique défile.

Julie, concluant
– Sachez, chers téléspectateurs que les recettes de chacune des participantes seront disponibles sur leur site Web respectif. D’ici à ce que vous les testiez auprès des membres du jury de votre famille, laissez-nous vos commentaires! L'an prochain, serez-vous des nôtres à la troisième saison de ce "blogue réalité"?


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Ce billet a été écrit à 12 mains! (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Merci à Béka, Mamanbooh, Bizz, Solène et Geneviève de m'avoir suivie dans cette folie!

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Les potins du dimanche - Voler de ses propres ailes

Publié par Julie le dimanche, septembre 25, 2011 0 bouteilles à la mer...
Julie - T'en rappelles-tu PetiteSoeur, quand tu voulais t'en aller toute seule dans un autre pays parce que tu étais fâchée contre nous?

PetiteSoeur, les sourcils relevés - Non. J'ai dit ça, moi?

Julie, se remémorant cette époque révolue où il lui arrivait d'en péter une bonne (et je ne parle pas de sa résolution!) - Hé oui! Tu voulais déménager chez ta copine "Nannabelle" pour ne plus nous voir! Un peu plus et tu faisais venir les déménageurs!

PetiteSoeur, s'excusant - Oh, je devais être petite dans ce temps-là...

Julie, renchérissant - C'est vrai. Tu as grandi maintenant.

PetiteSoeur, l'air grave - Et pourtant, je ne veux pas grandir...

Julie, surprise - Ah non?

PetiteSoeur, mélancolique - Non, parce que quand je serai adulte, il faudra que je change de maison. Et je ne pourrai plus vous voir tous les jours...

PapaZen, surpris - Mais tu pourras venir manger à la maison avec nous ou amener ta poche de lavage...

PetiteSoeur, soupirant - Je sais. Mais dans ce temps-là, plus rien ne sera pareil!

Que c'est vrai, ma puce!

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Tout le monde en parle...


Prune se fourvoie
Lapsus révélateur... ou pas...

Entendu chez Grande-Dame
Le Joyeux Barbu

Une recette de Nancy pour vos soirs de semaines
Un grand jour...

Parfaitement d'accord avec Gaga
Le plus beau cadeau pour les parents...

Ed s'en est sortie!
Petites graines

Qui aime Maternit-Ann la suit!
Allons-y!

Avant-dernier billet de Sophilosophik (snif!)
À la recherche du temps perdu

Je me retrouve dans les paroles de la Mère Michèle
Tu sais que tu as une grosse famille quand...

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC ahhyeah
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J’ai 367 mois!

Publié par Audrey le samedi, septembre 24, 2011 0 bouteilles à la mer...
Ça, c’est un des trucs que, n’étant pas encore maman, je ne comprenais pas. J’étais toujours bouche bée quand, après avoir demandé l’âge d’un petit chou à sa maman, elle me répondait quelque chose du genre « il a 19 mois! ».

Dix-neuf mois?!? Je suis censée savoir combien vieux ça fait ça? Oui, ça en fait des mois, mais disons en âge humain, ça ressemble à quoi? Et me voilà en train de compter dans ma tête… Bon 12 mois = 1 an, plus 7, oh, il a donc un peu plus d’un an et demi!

Et moi j’ai 367 mois, et vlan! Compte ça pour voir!

Récemment, j’arrive à la caisse de sortie d’une boutique et la dame devient complètement gaga en voyant Bébé 1er (je la comprends, il est tellement irrésistible…!). Et elle me pose inévitablement la question « quel âge a-t-il? ». La réponse est très simple, il vient d’avoir 6 mois. Et elle me répond, tout sourire, « Ah! La mienne a 23 mois! ». Vingt-trois?? Ça arrête à combien de mois le décompte? Mais elle a tout de suite ajouté « Ça passe tellement vite hein? ». Et là j’ai compris.

J’ai compris que tant qu’on compte en mois, notre bébé reste tout petit à nos yeux. Il reste ce petit poupon tout chaud qui a besoin de tant d’amour et qui aime tellement sa maman! On veut alors qu’il reste toujours tout petit (mais qu’il fasse ses nuits, quand même!), alors on compte en mois…

J’imagine que c’est pour ça! Des confirmations?

Crédits photo: Licence CC missbeckyfay
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Les chefs 2011 - Épisode 4

Publié par Julie le mardi, septembre 20, 2011 1 bouteilles à la mer...
La pause publicitaire se termine. ---

Julie, pointant le chronomètre géant – Mamans, on dépose tout! C’est terminé. ---

La caméra fait un plan d’ensemble sur les quatre participantes essoufflées, mais visiblement satisfaites de leur prestation. ---

Julie, résumant le segment précédent - Mesdames, vous avez cuisiné chacune une entrée laquelle a été dégustée par la juge invitée à cette compétition, Geneviève O'Gleman. J’espère que vous ne serez pas déçues si je vous annonce que votre appétissant plat de pâtes subira le même sort.

Les participantes, nerveuses, écoutent attentivement les commentaires de la juge.

Geneviève – Hummm.... on dirait que les mamans commencent à avoir de la broue dans le toupet ! Elles ont réussi à faire le plat dans les temps, mais j’aurais aimé voir plus de légumes et plus de couleurs. Même si leur entrée proposait déjà des légumes, c’est bon que le tiers du plat principal soit aussi “représenté” par les légumes. Et si possible, de plusieurs couleurs, formes et textures. Si fiston n’aime pas les courgettes, il pourra se rabattre sur les poivrons ou vice-versa. Lorsqu’on manque de temps, on peut opter pour des légumes surgelés ou encore prévoir le coup et couper des légumes le week-end pour prendre de l’avance. Plus les enfants “voient” des légumes, plus il y a de chances que ceux-ci se retrouvent dans leur bedon, un jour. La clé, présenter sans forcer ! J’ai tout de même une mention spéciale pour Bizz, qui a osé ajouter du tofu à ses pâtes. Sa ruse me semble vraiment réussie.

Julie, gravement - Bizz, Béka, Mamanbooh et Solène, nous espérons toutes qu’il vous reste suffisamment d’énergie pour entamer le dernier volet de cette compétition. Celui-ci consiste à contenter notre petite dent sucrée. Vous devrez inventer une recette de dessert à base de fruits, laquelle sera aimée de tous les membres de votre famille... et de notre juge!

Après un signal de départ, les participantes se mettent au travail sans tarder.

Julie, se déplaçant justement pour recueillir les impressions de Mamanbooh –
Mamanbooh, le thème du dessert t’inspire-t-il?

Mamanbooh qui rêve déjà, les yeux absents – Juste entendre le mot Dessert et je suis déjà inspirée! Si on ajoute FRUITS, alors que je viens de déménager dans une belle région qui en fait la fière récolte, les idées tourbillonnent...

Julie
Que peux-tu nous dire pour nous faire saliver?

Mamanbooh J’hésite entre utiliser les petits fruits, cueillis cet été, ou les pommes de saison. Je sucrerai avec du miel ou sirop d’érable de mon coin? Mmm... Ça va être bon!

Julie, allant interroger Bizz Bizz, Bébé2 a-t-il un petit goût de sucré aujourd’hui?

Bizz qui martèle au pilon des graines de cardamome Bébé Fiston a toujours une petite envie de sucré, au grand désespoir de mes hanches! Ça, c’est sans compter Bébé fille qui réclame son dû de ‘colat après chaque repas.

Julie Que lui prépareras-tu pour qu’ils fassent des cabrioles de bonheur?

Bizz - Un dessert fruité, épicé, sucré, peaufiné au gré des années.... aucun risque, donc, que mes goûts alimentaires de femme enceinte ne me fassent créer un dessert étrange!

Julie, allant s’enquérir des impressions de Béka Béka, les desserts ont-ils la cote chez toi?

Béka qui tente d’assembler le robot culinaire Évidemment les enfants aiment bien les desserts. Mais pas n’importe quoi! Une n’aime pas les desserts à base de chocolat et les aliments trop sucrés... mais se gave de chocolat à Pâques (!!?!), une autre déteste la crème fouettée et les fruits, et la plus vieille est une véritable bébitte à sucre.

Julie Qu’as-tu envie de préparer aujourd’hui?

Béka – Comme elles s’entendent toutes pour les desserts glacés, je me propose de faire un sorbet aux fruits rapide.

Julie, poursuivant son interrogatoire Solène, ta famille raffole-t-elle des desserts?

Solène qui jongle avec deux prunes et une pomme– Mes enfants sont justement plus du type “desserts fruités”. Ils ont bien entendu une petite dent sucrée, mais dès qu’il y a des fruits sur la table, que ce soit aux collations ou au dessert, ils adorent!

Julie Quels fruits mettras-tu à l’honneur aujourd’hui dans ta création?

Solène - Les cantaloups, les bleuets et les framboises. Vive les fruits colorés!

Julie, ayant terminé sa tournée et se dirigeant vers Geneviève Que penses-tu de l’ajout de fruits dans les desserts?

Geneviève Je suis toujours partante lorsqu’on me propose des façons trippantes de servir les fruits. Une banane pour dessert, c’est un peu ordinaire. Une crème faite de banane surgelée et de yogourt à la vanille, simplement fouettée au robot, c’est drôlement plus appétissant. Alors go pour les desserts fruités séduisants. Bonne popote à la brigade de mamans !

Julie, constatant avec surprise qu’il ne reste que très peu de temps au chronomètreOh la la! Il est temps déjà temps de faire le décompte! Les participantes réussiront-elles à terminer leur dessert?

C’est ce que vous saurez, après la pause!

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Ce billet a été écrit à 12 mains! (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Merci à Béka, Mamanbooh, Bizz, Solène et Geneviève de m'avoir suivie dans cette folie!

Voyez nos quatre concurrentes en coulisses:

Les impressions de Mamanbooh
Les impressions de Solène
Les impressions de Béka
Les impressions de Bizz

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Pour "voir" la grande finale


Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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Les potins du dimanche - Droit devant!

Publié par Julie le dimanche, septembre 18, 2011 1 bouteilles à la mer...
Jamais je n'ai travaillé aussi vite aussi longtemps. J'ai voulu bien faire. J'ai voulu terminer en beauté. Mon défi était de taille: clore 10 années de travail en 6 jours top chrono. ---

Pincement au coeur. J'ai signé mon dernier éditorial dans l'infolettre mensuelle de Carrefour éducation. J'ai trié quelque 2000 courriels. J'ai salué nos partenaires et garni mon carnet de contact. J'ai jeté des tas de documents remplis d'idées désormais désuètes et classé tous les autres qui demeuraient dignes d'intérêt. J'ai dessiné ma vision d'avenir pour le projet que j'ai vu naître et grandir. J'ai ajusté les priorités en croisant les doigts pour que tout aille pour le mieux. J'ai lu avec attention (et émotion!) tous les bons mots qu'on m'a écrits pour mon départ, me félicitant de m'être retenue de les lire devant public. "Le moins qu'il reste de place pour écrire dans une carte, le plus que l'on voit que la personne était appréciée", m'a-t-on signé. J'ai remercié mes collègues pour chaque vœu de succès. Et je me suis effondrée comme une petite fille quand il m'a fallu dire un dernier au revoir à A, mon mentor durant toute cette décennie remplie de projets ambitieux.

Fébrilité. Je tourne la page et je regarde droit devant. Avec mon bagage de compétences et mes contacts, je fonce vers la nouveauté. J'ai hâte. Je suis prête. C'est le défi que j'attendais. Anik ne sait pas que derrière sa banale question "Que vas-tu faire de tout ce temps qui se libèrera pour toi cet automne?", mon cerveau et mon cœur se sont emballés en songeant à tous ces projets qui m'animent que je n'ai jamais pris le temps de réaliser. Du coup, j'ai sorti à nouveau mon cahier créatif, version agenda.

Bon vent... droit devant!
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Crédits photo: © Moi, "Mon trio sur la butte à Mounette aux Îles-de-la-Madeleine"
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« Haute couture » pour bébé!

Publié par Audrey le samedi, septembre 17, 2011 2 bouteilles à la mer...
Avez-vous déjà vécu la frustration d’essayer des vêtements de marques un peu plus huppées que ce que vous vous permettez d’habitude et de constater que vous devriez prendre deux tailles plus grandes qu’habituellement pour qu’ils vous fassent? On dirait que les grandes marques ne sont que pour les femmes au corps de mannequin. C’est toujours un peu décourageant de voir que cette magnifique paire de jeans ou ce divin chemisier nous demande de nous abaisser à monter de deux tailles… Je ne sais pas pour vous, mais moi c’est suffisant pour me faire changer d’idée!

Quand vient le temps de choisir les vêtements de Bébé 1er, je dois dire que je suis choyée. J’ouvre les énormes boîtes léguées par Belle-Cousine et je me régale de ses choix qui correspondent exactement à mes goûts! Je prends soin de classer les morceaux selon leur taille, conservant à portée de main seulement ceux qui vont à Bébé 1er.

J’avais justement quelques magnifiques ensembles que je pourrais qualifier de « griffés », dont l’étiquette indiquait la taille 9 mois. J’ai patiemment attendu le jour où je pourrais faire parader mon bébé. Quand le moment est venu, j’ai rangé tous les morceaux « 6 mois » et sorti les 9 et 12 mois. Bébé 1er flotte un peu dedans, mais au moins les manches sont assez longues!

À notre première sortie digne de ce nom, c’est avec enthousiasme que je lui ai enfilé lesdits vêtements griffés. Malheureusement, l’enthousiasme s’est vite dissipé quand j’ai constaté qu’ils étaient déjà serrés et qu’ils ne lui feraient pas très longtemps…

Zut et snif et rezut! Ils me font le coup même pour le bébé! Incroyable! Bien contente de ne pas avoir acheté ces vêtements de ma poche! À noter pour celles qui ne le savaient pas!

Crédits photo: Licence CC Artshooter
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La beauté en deux mots... ma vie

Publié par Evely le jeudi, septembre 15, 2011 1 bouteilles à la mer...
Quoi de plus difficile à définir que la beauté? Quoi de plus personnel aussi? Évidemment, je ne me trouve pas belle. Je me trouve standard, voire oubliable. Qu’à cela ne tienne, Superpapa me trouve magnifique. Il aime particulièrement mes petites pommettes qui surplombent mes joues. Il aime mon regard espiègle et ma féminité. D’un autre côté, je le comprends. Quand je le regarde, je vois tant de belles choses, tant de détails qui me font craquer qu’il se demande parfois si je ne parle pas d’un autre homme.

Selon des spécialistes de l’esthétisme, la beauté physique se définirait en grande partie par la symétrie du visage. Je ne sais pas. C’est peut-être vrai, mais aussi beau que doit être un visage parfaitement symétrique et lisse, autant que personnellement, j’aime les particularités spécifiques et uniques dans un visage. Je craque pour ces gens qui on un œil un peu plus petit que l’autre, surtout en riant. J’adore les pattes d’oies qui font leur nid dans le coin de l’œil. J’aime les taches de rousseur qui vivent en monarques sur les joues (et sur le reste du corps à découvrir). J’adore les plissements du front qui réfléchit en vague. J’aime la barbe pas vraiment faite. Un visage symétrique peut même offrir toutes ces particularités qui me plaisent, mais est-ce que la même chaleur va s’en dégager ?

Est-ce que la beauté est un moment ? Ce moment quand mon P’tit Clown me saute dans les bras en me donnant mille et un bisous. Est-ce que c’est chaque fois que les yeux de Superpapa me chuchotent silencieusement qu’il m’aime encore plus qu’au premier jour? Est-ce que c’est de sentir la vie qui prend forme dans notre ventre et les neuf mois d’attente pour que cette vie devienne assez forte et grande pour se joindre à nous? Est-ce que c’est tous ces lieux et ces gens qui ont laissé des empruntes dans ma tête et dans mon cœur?

D’un point de vue plastique, la beauté est la conclusion d’une recherche sur l’esthétisme, un don de soi, une expression de soi et d’un goût pour l’avant garde, c’est le résultat d’un labeur. Des œuvres bien exécutées, mais sans émotions tombent souvent plus dans le kitch populaire que dans la beauté artistique. Une peinture où l’artiste se met à nu provoque plus de beauté qu’une image hyperréaliste et froide.

La beauté nous habite tous, pourtant nous avons tant de misère à voir notre propre beauté. Comment convaincre le vilain petit canard qu’en lui un cygne grandit? Un jour, j’ai croisé une jeune femme qui n’était pas vraiment belle. Elle m’a confié qu’à tous les matins, devant le miroir elle se trouvait une chose de beau chez elle, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Elle m’a dit qu’elle y croyait et que, même même elle était la seule à voir sa beauté, elle se trouvait belle. Bien sûr, elle enviait toutes les autres filles, mais elle se trouvait quand même belle à sa manière. Je l’ai trouvé charmante.

Nous n’avons pas les mêmes critères de beauté et, la plupart du temps, on se laisse influencer sur ce qui est socialement indiqué comme étant beau. Les tendances sont belles, les modes sont la beauté, les canons prédéfinis sont beaux. En fait, nous nous laissons dominer par ces barèmes, car en fin de compte, personne ne s’entend sur ce qui est le summum de beauté.

Mon summum de beauté, c’est ma vie. Ça peut paraître égoïste, mais dans ma vie il y a des gens incroyables qui me touchent profondément. Il y a des souvenirs qui me font encore grandir et il y a un futur qui est tout à découvrir et à construire. Je ne peux pas m’empêcher de voir l’ultime beauté dans la vie. Reste qu’on est responsable de ce qu’on en fait ou de ce qu’on n’en fait pas. Et le mystérieux et charismatique futur imprévisible ne peut que séduire les jeunes femmes aux pommettes prédominantes comme moi.

Crédits photo : © mike r bake
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Que dites-vous de mal à votre sujet ?

Publié par Anik le mercredi, septembre 14, 2011 8 bouteilles à la mer...
Avez-vous déjà pris un moment pour observer ce que vous dites à vitre sujet ? Évidemment, mis à part affirmer que vous êtes belle, fine et intelligente, vous avez sûrement des propos parfois moins élogieux à votre égard.

Quel dommage que de se dénigrer ainsi… Dommage ? Peut-être pas tant que cela, parce que ce que nous disons de négatif à propos de nous constitue souvent nos meilleures excuses pour ne pas avancer ou mal nous comporter dans la vie…

« Je suis incapable d’être ponctuelle, j’ai toujours été comme ça. » Quelle belle façon d’excuser tous vos retards…

« Je n’arrive pas à bien écrire; mes profs de français m’ont toujours dit que mon écriture était incompréhensible ». Et voilà que vous évitez de pousser vos études…

« Je manque d’organisation, ma mère était bordélique… » Quelle belle excuse pour ne pas entretenir votre logis.

Marshall Goldsmith expliquait cette habitude ainsi, dans son livre L’ultime échelon : « La fréquence à laquelle j’entends des gens brillants s’autodénigrer délibérément est étonnante. C’est un art subtil parce qu’en fait, ils se stéréotypent eux-mêmes comme des gens impatients, colériques ou désorganisés, et ils utilisent ces stéréotypes pour s’excuser d’avoir adopté un comportement autrement inexcusable. »

Avez-vous pensé que ça peut ainsi être TRÈS pratique de s’autodénigrer ? Ça nous évite de faire des efforts pour nous améliorer, car en théorie, c’est peine perdue.

Personnellement, ce que dis le plus souvent, c’est que je suis impatiente. En quoi ça me sert ? Ça m’évite de travailler sur ma patience, car je n’ai pas envie d’attendre dans la vie. Et tant que je continuerai de dire que je suis impatiente, il est certain que je ne m’améliorerai pas… Et cette impatience, elle fait en sorte que je réalise les choses vite (donc, que j’en fais plus). Ça se traduit même dans ma façon de marcher et de conduire… J’ai tendance à tourner les coins ronds et à ne pas être minutieuse pour deux sous, mais mon impatience me permet d’excuser ce comportement (et d’expliquer à mon chum pourquoi je fais des coulisses en peinturant ses portes d’armoire… ;-) Alors, mon défaut me sert d’excuse… Et pour être franche, je n’ai pas vraiment envie d’être plus patiente. Plus calme, moins réactive… Oui… Mais plus patiente ? Non, je garde mon défaut… Mais j’avoue que j’aurais intérêt à ne plus l’utiliser comme excuse dans certains contextes.

Qu’est-ce que vous dites de mal à votre sujet ? Commentez ce billet et courez la chance de remporter votre exemplaire de De la réussite à l'excellence : L’ultime échelon, de Marshall Goldsmith, publié aux éditions Un monde différent. Tirage la semaine prochaine.

Crédit photo : © tal-fanzine
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Les chefs 2011 - Épisode 3

Publié par Julie le mardi, septembre 13, 2011 2 bouteilles à la mer...
La pause publicitaire prend fin. Les téléspectateurs attendent impatiemment le 3e segment de l'émission.

Julie, discutant avec Geneviève O'Gleman, la juge invitée de l'émission - Rappelons, à celles et ceux qui viennent de se joindre à nous, où nous en sommes dans ce défi.

Geneviève, résumant - La table est mise pour les quatre participantes. Elles ont concocté chacune une entrée pour les membres de leur famille. En quinze minutes, top chrono!

Julie - Geneviève, les quatre entrées sont devant toi. Nous sommes prêtes à écouter tes commentaires.

Geneviève, enthousiaste - Ce sont quatre entrées très colorées ! Parfaites pour stimuler les sens des petits, elles sauront les faire patienter pendant que les parents sont aux fourneaux. J’ai un coup de cœur pour la trempette arc-en-ciel de Mamanbooh. Elle peut même être préparée à l’avance et sortie du frigo lorsque tout le monde entre à la maison affamé. C’est vraiment mon genre d’entrée ! Elle peut rapidement devenir un classique et être réinterprétée selon les légumes disponibles dans le frigo. Parions que les tomates jaunes et les carottes rouges feront jaser la maisonnée !

Julie, excitée - Maintenant que nous avons tous l’eau à la bouche, apprêtons-nous à annoncer aux aspirantes-chefs la seconde partie ce de défi!

Julie s’adresse aux participantes. Prêtes à tout pour se démarquer, elles attendent les consignes derrière leur comptoir immaculé.

Julie, sérieuse - Mamans, voici votre prochain défi. Vous trouverez les ingrédients mystères dans le panier qui se trouve dans votre armoire. Il contient des légumes frais cultivés par le groupe des fermiers de famille. Il contient également des pâtes alimentaires sèches et aux formes variées. Vous devrez apprêter les pâtes et au moins un légume de votre choix, selon votre touche personnelle et au goût de votre famille.

Geneviève, poursuivant - Longues ou courtes, en sauce, en sauté ou en salade, chaudes ou froides, vous avez carte blanche pour votre plat de pâtes! Un, deux et trois, c’est parti!

Julie et Geneviève observent et commentent les moindres gestes des participantes.

Julie - On voit justement Bizz qui cherche frénétiquement la menthe au fond du frigo, dans une position qui semble fort inconfortable vu l’ampleur de son ventre.

Geneviève, optimiste - Mais elle ne se laisse pas décourager pour autant! On la voit qui lève la tête, repère son bébé gambadant gaiement avec le bouquet vert et odorant à la main, l’attrape et lui refile un crayon et du papier avant que ne retentisse la crise pré terrible two.

Julie, sensible – Mais voilà que c’est au tour de Solène de se demander où elle a bien pu ranger les épinards dans le fouillis de son frigo. Mais heureusement, elle les déniche finalement, nulle part ailleurs que dans le tiroir à fromages!

Geneviève, observatrice – Jamais deux sans trois! Voilà Mamanbooh qui vient juste de remarquer qu’elle avait oublié de mettre le couvercle sur son mélangeur. Ouf! Elle l’échappe belle en se rattrapant à la dernière seconde, des gouttes de sueur perlant sur son front.

Julie - Voyons voir du côté de Béka, notre maman de trois princesses qui se bat avec l’ouvre-boîte... c’est digne d’Elvis Gratton et sa chaise de plage..

Geneviève – ... pour finalement retourner la boîte d'olives pour constater qu’il y a un anneau pour l'ouvrir sur le couvercle!

Julie, amoureuse des pâtes – Geneviève, les pâtes sont très prisées auprès des enfants et des ados. Comment introduire de la nouveauté?

Geneviève – Puisque les enfants adorent les pâtes, on peut en profiter pour les jumeler à un aliment qu’ils aiment moins. Ma fille n’est pas une grande fan d’oignons et de courgettes, mais dans une sauce tomate, ça passe. Le but, c’est de conserver un équilibre dans le repas. S’il n’y a que des pâtes dans l’assiette, ce n’est pas très nourrissant. On devrait retrouver en quantités égales les pâtes, les légumes et une source de protéine, que ce soit une viande, une volaille, un poisson, un fruit de mer ou encore des légumineuses ou du tofu. C’est dans la sauce tomate que j’ai commencé à servir des lentilles à ma famille et chez moi, le tofu dans la lasagne, ça passe beaucoup mieux qu’ailleurs. Il faut donc oser servir des pâtes “rusées” !

Julie, enchaînant – Et bien! Je vois que certaines tiennent instinctivement compte de tes excellentes suggestions!

Les quatre mamans ont chaud, mais se débrouillent fort bien. Le chronomètre affiche déjà la dernière minute. Bizz déchiquète des feuilles de menthe sans aucune pitié pour la pauvre herbe alors que Solène sort son plat du four avec ses mitaines dépareillées. Mamanbooh se dispute avec les minces tranches de prosciutto qui collent ensemble et Béka observe avec attention son plat sous le grill, une minute d’inattention et c’est la carbonisation assurée.

Qu’ont-elles préparé?


© Bizz



© Solène



© Béka

En attendant le prochain épisode, racontez-vous quels sont les plats de pâtes qui remportent un vif succès auprès des petits membres de votre famille!

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Ce billet a été écrit à 12 mains! (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Merci à Béka, Mamanbooh, Bizz, Solène et Geneviève de m'avoir suivie dans cette folie!
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Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés

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Comment assomer ses enfants ?

Publié par Anik le lundi, septembre 12, 2011 2 bouteilles à la mer...
Ne grimpez pas aux barricades ! Je ne parle pas au sens littéral du terme, mais bien au sens figuré, c'est-à-dire les faire dormir comme des bûches pour 12 heures...

Ma petite dernière (3 ans), entre autres, est toujours la dernière endormie, première levée. Or, j'ai commencé à faire des séances de massage poussées avec les filles, juste avant le dodo. Une quinzaine de minutes par enfant, potentiellement 20 pour mes deux plus vieilles (5 et 8 ans). J'utilise de l'huile de pépin de raison (héhé... raisins... si l'huile de raison existait, on voudrait tous masser nos enfants avec pour qu'ils fassent vraiment preuve de raison).

Mais pendant que je masse, je fais des suggestions comme apprises dans ma formation d'hypnose, car l'hypnose est très bénéfique pour les enfants. D'abord, je fais des suggestions qui favorisent la détente. Puis, une fois l'enfant très calme, je fais des suggestions positives (sur l'estime de soi, le développement des talents, le calme, le plaisir d'aller à l'école... qu'importe!). Cela devient un moment privilégié pour inculquer des croyances positives à nos enfants. Vous pouvez même leur raconter des allégories pour qu'ils comprennent de manière détournée certaines choses...

Enfin, après une telle séance, mes filles sont tellement relaxes qu'elles se couchent sans rechigner et s'endorme en le temps de le dire. Que des avantages ! On passe un moment de qualité, elles relaxent (et moi aussi, ça me fait décompresser), elles développent davantage leur confiance en elles et elles dorment comme des bûches ensuite. Wow!

Vous avez déjà essayé ce genre de truc ? Sinon, quelle est votre astuce pour instaurer facilement le sommeil chez vos enfants ?

Crédit photo : © Raul A.
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Les potins du dimanche - On respire!

Publié par Julie le dimanche, septembre 11, 2011 1 bouteilles à la mer...
Avez-vous la broue dans le toupet? La rentrée, le travail, les boîtes à lunch, le retour à la routine? Maman 3.0 et moi avons pris la décision de relaxer... en famille!

Voyez nos dernières tribulations dans le plus récent numéro du magazine Montréal pour enfants.

Familles en cavale: destination studio de yoga! (document PDF, page 52)

Profitez en pour parcourir l'article d'Anik, La programmation neurolinguistique au service de la réussite scolaire ou comment croire au succès (en page 8).

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Tout le monde en parle...


Prune dit yes
Comme tous les ans...

Parions que dans quelques jours, je dormirai comme Mamanbooh
Quand le stress tombe...

Je me plais à relire chaque année ce texte de mon ami Clément chaque année
La fête de la rentrée

Deux références à propos suggérées par Sylvia Galipeau
Au-delà des devoirs et les notes
Appel aux mères: mais comment faites-vous? (Moi j'ai lu, et vous?

Il y a certainement une astuce de mon amie Sandrine qui pourrait vous faciliter la vie
Les meilleurs trucs d'aide aux devoirs, selon Allô prof
Réinventer les devoirs et les leçons

Maman 3.0 met sa tête à prix
Mots d'enfants

Enfants de la Rive-Sud, avez-vous envie de "bijouter" avec Karo
C'est la rentrée

Voici quelques idées pour vos boîtes à lunch
Wrap au poulet et mayo au chipotle, de Geneviève
Salade de pâtes de saumon au fromage de chèvre, de Geneviève

Et quatre idées pour les soirs de semaine
Salade colorée, guacamole rafraîchissant, minibrochettes et trempette arc-en-ciel, des 4 mamans-chefs invitées

Bonne semaine!
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À bas la violence, la faim dans le monde, et les hormones!

Publié par Audrey le samedi, septembre 10, 2011 5 bouteilles à la mer...
Depuis que je suis mère, ma vision de la vie a changé sur d’innombrables aspects, mais il y en a un que je trouve vraiment très difficile à vivre… Avoir les larmes aux yeux à chaque bulletin de nouvelles, ayoye! Mon cœur se serre, le nez me pique, mes yeux s’embrouillent…
Chaque reportage sur la famine en Afrique est un calvaire incroyable à regarder. On y montre immanquablement de jeunes enfants qui souffrent de la faim, sans énergie, les yeux vides. Et je pense à mon petit glouton qui réclame sa bouteille à gorge déployée, petit roi ici. Je me sens si impuissante pour eux…

Y a-t-il vraiment quelque chose qu’on puisse faire, vous et moi, chacun chez nous? J’ai l’impression que même si je faisais don de ma paie au complet, ça ne changerait absolument rien. Je n’ai pas non plus l’âme d’une missionnaire, je n’irai pas participer à la construction d’un puits pour un village défavorisé… Alors je regarde les nouvelles et je renifle.

Avant d’avoir Bébé 1er, bien sûr j’étais touchée par ces situations, mais je vivais dans une bienheureuse insouciance. Puis, tout à coup, voilà ma conscience « sur-éveillée »… Ça doit être la faute aux hormones!

Et je ne parle pas des cas, plus près de chez nous, de violence faite aux enfants… Ça aussi ça me révolte et m’embue facilement la vue. Alors j’essaie de ne pas trop me concentrer sur ces nouvelles, ou bien je change de chaine…

J’imagine que le mieux que je puisse faire est d’aimer mon Bébé 1er (et ceux qui viendront après) et d’en prendre soin du mieux que je peux. Lorsqu’il sera grand, je pourrai lui faire prendre conscience de cette chance que nous avons d’avoir accès si facilement aux ressources de base qui nous permettent de vivre sans soucis, et lui apprendre à quel point l’amour vaut plus que la violence!

Et vous, comment vivez-vous cela?

Crédits photo: Licence CC pinprick
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10 ans après - le 10 septembre...

Publié par Anik le vendredi, septembre 09, 2011 7 bouteilles à la mer...
Non, je ne suis pas trompée de date. Demain, je revivrai les 10 ans du 10 septembre. Parce que la veille du fameux 11 septembre 2001, c'était mon « crash » à moi. Mon pire crash à vie... Ce matin du 10 septembre, 24 heures avant que les tours ne s'écroulent, je perdais mon premier bébé, après 5 mois de grossesse.

Je suis revenue chez moi le soir même, littéralement détruite... Et le lendemain, les seins prêts à éclater d'une montée de lait qui ne servirait jamais et qui faisait atrocement mal, alors que j'espérais simplement me changer les idées, je n'avais pour seule distraction que des images d'avion qui détruisent la vie d'un tas de gens, comme j'avais l'impression que la mienne était détruite, anéantie...

Ce fut un difficile automne que l'automne 2001, pour moi. Et chaque fois que le 10 septembre revient au calendrier, je ne peux m'empêcher de penser à Olivier, mon unique garçon, qui aurait eu 10 ans en janvier 2002, si tout c'était bien passé.

Mais vous savez, j'ai l'impression que la vie est bien faite. J'ai maintenant quelqu'un dans ma vie, et il a un fils... né à l'automne 2001... C'est drôle et bizarre à la fois... Je n'ai pas encore rencontré ce jeune garçon, mais déjà, j'ai cette intuition que lui et moi, nous aurons une relation spéciale. Car si je n'ai pas pu être une mère pour Olivier, je serai peut-être une excellente belle-mère pour cet autre jeune garçon... Chose certaine, je lui donnerai le temps de m'apprivoiser, le temps venu... Comme j'ai apprivoisé ma peine, en 2001. Comme on apprivoise à peu près tout, si on s'en donne le temps...

Crédit photo : © Hankplank
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Je n'ai plus besoin de toi

Publié par Evely le jeudi, septembre 08, 2011 11 bouteilles à la mer...
Je ne parle jamais de mon père. C’est normal, il n’y a rien à dire sur ce sujet là. Dernièrement, il a recontacté ma mère pour lui dire qu’il est mourant. Oh, ne vous en faites pas, c’est la cinquième fois en dix ans qu’il est mourant. Je vous épargne les détails, mais en gros, il veut me voir avant de devenir de la chair à vers de terre. Non, non, n’allez pas penser qu’il veut vraiment me voir, il veut juste jouer aux victimes et nous manipuler parce qu’il s’ennuie en ce moment. Vous direz que je suis dure, c’est vrai, mais croyez-moi, le type n’a pas changé en 23 ans. Il le démontre par l’incohérence dans les histoires qu’il nous déverse encore et encore. Hélas, on connaît trop bien le moineau.

Mon père ne se gênait pas pour nous mentir quand nous étions enfants. Selon lui, ça ne dérangeait pas, puisque nous n'étions rien d’autre que des enfants. Mais, les enfants, ça enregistre et même si ça aime inconditionnellement ses parents, ça fait une marque bien profonde dans leur petit cœur.

Mon père me disait ouvertement qu’il ne m’avait jamais voulue, que le fait que je sois une fille faisait qu’il m’aimait moins que mon frère et que j’étais « grosse » (on parle ici du gras de bébé). Selon lui, c’était de bonne guerre, après tout on lui disait de ne pas mentir aux enfants, alors de quoi on se plaint quand finalement il dit la vérité. Mais, les enfants, ça souffre et ça veut absolument plaire à ses parents, alors ça se dénigre autant que le parent peut le faire.

Mon père jouait aux rois dans notre famille. Personne n’avait le droit de dire ou de faire autrement que comme il voulait. Ça aura pris 17 ans à ma mère pour sortir de l’emprise de cet homme. Un combat qui dura encore des années après leur séparation. Comme un enfant, elle était devenue vulnérable et ne croyait plus en ses capacités, mais avec deux adolescents sur les bras, elle a s’est reconstruit pour nous et est devenue une femme forte et indépendante. Les enfants, eux, restent longtemps soumis à toutes les formes d’autorité et oublient qu’ils ont le droit d’être eux-mêmes.

Puis tranquillement, les enfants deviennent des adolescents. Ces adolescents combattent tous leurs démons et souvent portent ces combats jusqu’à l’âge adulte. Ils perdent parfois, parfois ils gagnent, mais ils se sentent finalement vainqueurs quand ils ont refait leur vie avec une famille qu’ils construisent. Un amour véridique, des enfants sains qu’ils éduquent à leur tour et une carrière digne de leur capacité et de leur aspiration. Mais surtout, ils se sentent guéris quand ce parent malsain qui avait pourtant autant de pouvoir sur eux revient et n’a plus de pouvoir du tout.

Je parle de moi ici. Je résume mon histoire qui dure depuis 34 ans et qui a connu des moments forts et des moments noirs, mais si j’écris cela, ce n’est pas pour moi. C’est pour ces enfants mal aimés. Des fois, il ne s’agit pas que le parent soit aussi nocif que le mien, mais juste qu’il oublie que sa priorité est son enfant. Des fois, les cœurs des enfants souffrent parce que leurs parents ne sont plus présents même s’ils ne sont pas volontairement méchants. C’est aux parents de reprendre leur rôle et de se rendre compte que leur bonheur passe aussi par celui de leur enfant. Que leur vie est en partie dans cette petite chose qui a ses propres idées, ses propres rêves et ses propres craintes et qui se déploie devant nous parce qu’à la base nous l’avons créée. Ne l'oublions jamais.

Je n'ai plus besoin de revoir mon père. Il n'a plus de pouvoir sur moi, il ne peut plus m'atteindre. Je ne lui souhaite pas de mal, mais il est maintenant un étranger dans ma vie et je m'en porte mieux. Ceux qui m'entourent me font grandir, famille et amis. Ceux qui m'entourent sont ceux que je garde avec moi et pour qui je déplacerais des montagnes, car ils en valent la peine.

Crédit photo © Biké
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Savez-vous vraiment écouter les autres ?

Publié par Anik le mercredi, septembre 07, 2011 7 bouteilles à la mer...
Avez-vous l’impression que vous écoutez bien les autres ? J’ai l’impression que l’on croit tous, à tort ou à raison, que l’on est capable de bien écouter les autres. Bien, probablement. Cependant, quelle est la différence entre une bonne et une excellente écoute ? En fait, à la lecture du livre L’ultime échelon, de Marshall Goldsmith, publié aux éditions Un monde différent, j’ai constaté qu’une excellente écoute se définit simplement, mais s’avère difficile à pratiquer.


Selon Goldsmith, les gens qui font preuve d’une écoute remarquable ont tous ce don de faire en sorte que leur interlocuteur se sente vraiment spécial, unique. Or, dans une conversation, nous sommes souvent plus occupés à penser à notre prochaine réplique ou à une façon de nous faire valoir qu’à faire réellement attention à l’autre.

Je me demande quel serait le résultat d’une attention véritable à l’autre dans mes conversations… Je m’amuse souvent à parler à des étrangers, dans les lieux publics ou les transports en commun. Toutefois, faire vraiment attention à ce que l’autre dit, de manière totalement concentrée, j’avoue que cela ne m’apparaît pas évident. Ça vous dit de relever le défi, pendant une journée ?

Pour ce faire, Goldsmith fournit quelques astuces :

• Écoutez votre interlocuteur.
• Ne l’interrompez pas.
• Ne terminez pas ses phrases.
• Ne lui dites pas « Je le savais déjà. » (ou pire : « Je te l’avais dit!»)
• Ne vous dites pas d’accord avec lui (même s’il fait votre éloge; contentez-vous de dire « merci »).
• N’utilisez pas les mots « non », « mais » et « cependant ».
• Ne vous laissez pas distraire. Ne laissez pas votre regard errer dans la pièce pendant que votre interlocuteur s’exprimer.
• Participez au dialogue en posant des questions intelligentes qui : a) montrent que vous êtes attentif; b) font évoluer la conversation; et c) incitent votre interlocuteur à parler (pendant que vous écoutez! ;-) )
• Ne tentez pas d’impressionner avec votre intelligence ou votre sens de l’humour. Votre seul but est de l’amener à croire qu’il accomplit quelque chose.

Si vous arrivez à faire tout ça, vous dévoilerez un paradoxe flagrant : plus vous considérez votre désir de briller comme faisant partie d’un tout, plus vous brillez aux yeux de votre interlocuteur.

Qu’en pensez-vous ? L’avez-vous déjà constaté ? Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui possède cette habileté ou encore, croyez-vous l’avoir ou vouloir la développer ? Relèverez-vous le défi ?

En commentant ce billet, vous courrez la chance de remporter votre exemplaire du livre L'ultime échelon, des éditions Un monde différent.

Crédit photo : © shareski
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Les chefs 2011 - Épisode 2

Publié par Julie le mardi, septembre 06, 2011 6 bouteilles à la mer...


La pause publicitaire prend fin. ---

Julie, décrivant le branle-bas de combat dans la cuisine – Les concurrentes s’activent pour ce premier défi culinaire. Nous vous rappelons la prouesse que les 4 mamans doivent relever: en quinze minutes, réaliser une entrée qui plaira à leur famille. Sauront-elles faire patienter les estomacs affamés sans les rassasier? Allons nous informer auprès d’elles.

Julie se déplace vers une première participante.

JulieSolène, quelle entrée prépareras-tu pour ta famille?

Solène – Je prépare des petites bouchées à base de tomates cerise, que mes enfants, surtout ma fille, aiment beaucoup!

Julie, curieuse – Habile conteuse que tu es, t’arrive-t-il d’en passer une petite vite à tes enfants en cuisine ?

Solène – Oh oui! Comme j’ai des enfants plutôt résistants à certaines textures, j’adore camoufler au mélangeur du tofu ou des légumineuses dans certaines recettes. C’est un peu comme une allégorie, non? Sauf qu’au lieu de nourrir leur inconscient de solutions aidantes, c’est leurs petits corps en pleine croissance que je nourris un peu plus avec mes cachettes!

Julie, se déculpabilisant d'utiliser cette ruse marche vers une autre concurrente – J’aperçois Béka qui se bat avec le noyau d’un avocat. Béka, l’artiste en toi se sent-elle inspirée par ce défi créatif?

Béka - Tout à fait Julie! Il n’est pas venu le jour où un avocat, je parle du fruit bien sûr, ne m’apportera pas d’inspiration!

Julie, sentant un petit creux – Quelle surprise nous réserves-tu?

Béka - Je prépare...un petit quelque chose à tartiner sur des pointes de pita grillées et délicatement salées.

Julie, salivant – Allons maintenant voir ce que mijote Mamanbooh.

Mamanbooh – Je prépare du foie gras au torchon flambé au... Pfff! Bien non! Si je veux faire quelque chose qui plaira à ma famille (lire mes enfants), cela doit être simple, cru et facile à manger avec les doigts, quitte à ne pas gagner cette étape du défi. Je prendrai donc une grande partie du temps pour parer des légumes et miserai sur une présentation originale.

Julie – J'avoue que la simplicité en cuisine remporte souvent un vif succès!

Mamanbooh – Mais oui, même tes enfants aimeront ça!

Julie, se déplaçant vers Bizz – Bizz, quelle piste prévois-tu explorer aujourd’hui?

Bizz - Je prépare... une entrée rafraîchissante qui mettra de la couleur jusque dans nos cheveux... Enfin si vous avez moins de 2 ans et la fâcheuse habitude de vous salir des pieds à la tête en mangeant!

Julie, se remémorant ses trois grossesses – Enceinte de bébé 2, quelles sont tes fringales préférées?

Bizz - Les trois premiers mois ont été l’enfer, les nausées ont bien failli avoir ma peau. Maintenant que l’appétit est revenu (et le tour de cuisse qui va avec), j’essaie de manger sainement et de contrôler mes fringales. J’opte surtout pour des fruits... que je trempe dans le chocolat, seule dans ma cuisine au beau milieu de la nuit!

Julie, sa tournée terminée, allant retrouver la nutritionniste Geneviève O’Gleman qui observe à l’écart les moindres gestes des participantes – Geneviève, nos participantes te mettent-elles en appétit?

Geneviève – Oh oui ! On voit tout de suite leur souci pour les couleurs et la présentation. C’est un excellent truc pour charmer les petits becs fins. J’ai un penchant pour les entrées à base de légumes, que ce soit des crudités, des petites bouchées, des soupes ou des salades. Avant le souper, les enfants sont affamés et il faut en profiter ! Plus tard pendant le repas principal, ils risquent de chipoter, de devenir “sélectifs”... et de tasser les légumes ! S’ils en ont déjà mangé à l’entrée, on n’en fera pas tout un drame.

Le chronomètre affiche déjà les 60 dernières secondes de ce défi. C’est le sprint chez les quatre mamans participantes. Bizz triche et refile une framboise à sa fille alors que Solène embroche ses dernières tomates. Mamanbooh s’affaire à placer ses crudités dans un ordre particulier et Béka éclabousse du jus de lime partout autour.

Qu’ont-elles concocté?

© Bizz

© Solène


© Béka

En attendant le prochain épisode, racontez-vous quelles sont les entrées qui remportent un vif succès auprès des petits membres de votre famille!

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Ce billet a été écrit à 12 mains! (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Merci à Béka, Mamanbooh, Bizz, Solène et Geneviève de m'avoir suivie dans cette folie!
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Le bonheur est dans la lavande...

Publié par Anik le lundi, septembre 05, 2011 2 bouteilles à la mer...
Vous est-il déjà arrivé de découvrir une astuce intéressante, vraiment simple, mais à laquelle vous n'avez jamais pensé avant que quelqu'un vous le dise ou vous fasse le dessin? Et là, vous vous dites à vous-même : « Je suis vraiment conne de ne pas y avoir pensé avant ? » (l'effet devient pire au fur et à mesure que l'on vieillit, parce qu'on réalise que ça fait des années qu'on aurait pu appliquer le truc en question, mais qu'on vient juste d'allumer).

Ça m'est déjà arrivé souvent, mais entre autres, cette semaine. Je suis allée souper chez une copine. Son mari est un excellent cuisiner. En fin de repas, il m'a servi une tisane agrémentée de lavande fraîche de leur jardin. Hummm. L'arôme était incroyable; le goût, exquis...

J'ai de la lavande dans ma cour arrière depuis des années. Je me mets souvent de la menthe fraîche dans mon thé, mon lui donner une saveur particulière que j'adore. L'odeur de la lavande est l'une de mes préférées. Cependant, je n'ai jamais réalisé que je pouvais mettre de la lavande dans mes infusions...

Je pense que cette découverte va révolutionner mes boissons chaudes matinales... Après le thé vert à la menthe et le café, voilà la lavande qui s'ajoute à mon TOP 3.

Je suppose que je dois pouvoir faire sécher de la lavande pour la conserver pendant l'hiver et arômatiser mes breuvages... Avez-vous des trucs pour un séchage efficace ? Sinon, quelles sont les herbes que vous utilisez pour ajouter de la saveur à vos boissons chaudes ?

Crédit photo : © Cocteau Boy
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