Les potins du dimanche - Lettre à mon enfant

Publié par Julie le dimanche, octobre 30, 2011 5 bouteilles à la mer...
Celles qui me suivent depuis un moment savent que je suis une passionnée des mots et des beaux textes. J'aime trouver le mot juste, créer des images et polir une phrase jusqu'à ce qu'elle me fasse vibrer.

J'ai pris un certain temps pour répondre à l'invitation de Sophie Rondeau pour son projet Lettre à mon enfant. C'est que je trouvais l'exercice important. J'ai pensé, griffonné, raturé, corrigé, peaufiné et personnalisé mon message pour laisser un message porteur de sens à mon trio. Un peu comme un héritage. Même PapaZen n'a pas parcouru ma lettre.

Bonne nouvelle! Le collectif dirigé par Sophie sera publié à l'automne 2012 aux éditions De Mortagne. Toutes les redevances seront versées à la fondation du Dr Julien. Ce très beau livre publiera 100 lettres de 100 auteurs, dont la moitié sont rédigées par personnalités publiques.

Une grande importance sera accordée à la facture visuelle. Si bien que l'éditeur est à la recherche de photos pour la couverture et l'intérieur de l'ouvrage.

Vous désirez y participer? Tous les détails sont sur la page Facebook dédiée au projet (voir les statuts mis à jour depuis le 20 octobre).

Pour en savoir davantage et courir la chance de participer à ce beau projet

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Tout le monde en parle

Dilemme chez Mamamiiia
Maman, je ne veux pas porter le même costume que l'an dernier!

Bizz file zen juste avant la tempête
Moment de plénitude
Comment survivre au terrible two

Il semble que l'humoriste ait été tué
Martin Petit - Papa pour la vie

GrandeDame suscite la discussion
Out, les photos scolaires?

Béka écrit une description de tâche
Déplacer - Remplir - Vider ... Métier de mère

Juste à temps pour l'Halloween, voici la finale du conte de Maman 3.0, La Belle et KaroCréations
La maison aux citrouilles

Crédits photo: Licence CC J. Paxon Reyes
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Mon petit monstre d’Halloween

Publié par Audrey le samedi, octobre 29, 2011 2 bouteilles à la mer...
J’ai aussi pensé intituler mon billet « Ne fais pas ce que je fais! ». J’avais l’habitude, quand Bébé 1er était encore plus petit, de lui faire des petites grimaces en tirant la langue. Non, mais après tout, on manque vite de mimiques, alors il faut varier!

Je me suis cependant rendu compte récemment qu’il avait commencé à tirer la langue lui aussi quand il veut attirer mon attention ou qu’il est content de voir quelqu’un. OUPS! Bon, la première chose que j’apprends à mon fils, c’est de faire une grimace! Wow! N’empêche que c’est vraiment comique! Alors quand il tire joyeusement la langue à des inconnus, comme à son pédiatre cette semaine, je me permets d’ajouter timidement « Euh, il fait ça quand il aime bien les gens! », suivi de « Rentre ta langue! »…

Dans un autre registre, vocal celui-là, mon héritier apprend de plus en plus à découvrir sa propre voix. Cette semaine, il a commencé à pousser des rugissements dignes d’un ours! Imaginez la scène chez le pédiatre, Bébé 1er qui rugit en tirant la langue! « Ben voyons, c’est évident qu’il vous aime! » C’est sûrement à cause de l’Halloween qui s’en vient…

Sinon, quelle semaine qui s’achève! En quelques jours, on a trouvé une garderie, Bébé 1er a commencé à s’asseoir tout seul, et ce matin j’ai découvert qu’il perçait sa première dent! J’aurai sans doute l’occasion de reparler de tout ça prochainement…

Crédit photo : Licence CC Francois Meehan
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Halloween party – Ou l’art d’être spontanée…

Publié par Anik le vendredi, octobre 28, 2011 2 bouteilles à la mer...
Ce soir, je fais mon premier Halloween Party… En fait, c’est une idée de concept qui m’est venue comme ça, la semaine dernière. Je ne serai pas avec mes filles le grand soir, mais j’avais tout de même envie de souligner l’événement. Alors, spontanément, j’ai invité quelques amies à venir à la maison pour une soirée qui fera plaisir aux enfants et aux mamans…

Aux enfants : parce qu’ils peuvent se déguiser, écouter un dessin animé d’horreur (c’est un bien grand mot, mais on écoutera la Maison monstre ou encore L’affreux Noël de Jack), manger du pop corn et se servir dans le buffet communautaire de cochonneries auquel tout le monde aura participé…

Aux mamans : parce que pendant ce temps-là, nous allons jaser entre mamans, un bon petit verre de vin à la main, en pigeant nous aussi dans le buffet de cochonneries, pendant que nos enfants sont sagement assis devant la télévision, dans l’autre salon…

«C’est-ti-pas » merveilleux, ça ? Et ce qui est encore plus fantastique, c’est que les gens que j’ai invités ont spontanément dit oui, sans problème… J’adore les gens qui ont cette aisance à dire oui ou non quand on les invite, sans s’empêtrer dans les fleurs de leur horaire ou de leurs excuses…

Sur ce, bon week-end d’Halloween! D'autres idées pour fêter ?
 
Crédit photo : © Paranoid Black Jack
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Le petit philosophe

Publié par Evely le jeudi, octobre 27, 2011 1 bouteilles à la mer...
Le petit philosophe. C’est comme ça que mon parrain et ma marraine appellent mon fils de leur lointaine Suisse. Depuis sa naissance, ils reçoivent des photos du bébé qui a mes yeux, la bouche de son papa et tout un caractère bien à lui. Mille et une photo où il fait souvent un air semi-sérieux et rêveur, avec un petit côté taquin complètement assumé.

En fait, un mois après la naissance de mon fils, j’ai commencé à écrire à toute la famille. Je voulais donner des nouvelles, mais de manière originale. Alors, j’ai écrit au nom de mon P’tit Clown. C’était, en fait, lui qui racontait ce qu’il découvrait et ce qu’il pensait. Pendant toute une année, chaque mois il « philosophait » sur la vie et sur ses parents un peu écervelés. La famille a aimé et c’est comme ça que ma marraine ainsi que mon parrain ont baptisé mon fils « le petit philosophe ».

Après la première année, j’ai arrêté cette correspondance. Avec le travail qui reprenait et les mille et une choses que je voulais et devais faire, je n’ai plus trouvé le temps d’écrire de la plume de mon P’tit Clown. Il y a quelques mois cependant, P’tit Clown a tout de même envoyé un courriel à la famille. Il annonçait fièrement que sa maman était enceinte. Il avouait candidement qu’il aimait être le roi. Cependant, son Superpapa ne lui disait que des bonnes choses de la fratrie et que, finalement, il acceptait cette nouvelle créature dans sa vie… tant que cette chose ne pleure pas trop et ne soit pas le centre de l’attention.

Je m’amusais bien à écrire du point de vue d’un petit garçon qui aime autant la vie moi. Aujourd’hui, je ne pourrais plus le faire. P’tit Clown affiche ses préférences, alors je ne peux plus lui inventer des pensées loufoques. Je découvre ce petit caractère qui m’exaspère autant qu’il me charme. Comment pourrais-je essayer de traduire ce que mon P’tit Clown ressent ?

Dernièrement, je faisais un Skype avec ma marraine et mon parrain. P’tit Clown, qui jouait à mes pieds, était intrigué par les voix qui sortaient de l’ordinateur. Je l’ai assis sur mes genoux pour qu’il voie ces deux personnes qui ont un drôle d’accent chantant. Il les regardait avec sérieux et critique. Les deux Suisses étaient sous le charme de leur « petit philosophe ». Celui-là même qui est l’observateur, le timide, le calculateur. Celui-là qui rit de l’intérieur, mais qui ne voudrait pas qu’on le méprenne pour un P’tit Clown. Sur le coup, je trouvais ça dommage que fiston ne fasse pas de beaux gros sourires, mais en fin de compte, je suis contente qu’ils l’aient vu à l’image qu’ils se sont faite de leur « petit philosophe ».

Un jour, nous irons tous en Suisse et ils découvriront mon fils plaisantin. Ils le découvriront à travers ses propres mots et ses petites manies.

D’ici là, je me demande comment la créature qui grandit dans mon ventre va communiquer avec la famille pour raconter son quotidien. Après tout, ce petit être ne veut en rien copier son grand frère. Ça, je le sais déjà par les maux de cœur et la fatigue que je n’avais pas quand j’étais enceinte de P’tit Clown.

Crédits photo: Licence CC raulua
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Je me fous la paix…

Publié par Anik le mercredi, octobre 26, 2011 4 bouteilles à la mer...
J’ai lu dernièrement le livre Encore plus belle, la vie ! de Christine Michaud. J’avais adoré son premier livre, et ce fut le même coup de cœur pour son second bouquin. ---

J’ai bien aimé l’un de ces chapitres qui, je le crois, vous parlera probablement. « Je me fous la paix. » Avez-vous parfois cette impression qu’une petite voix, fatigante à l’extrême, ne cesse de vous ressasser des choses que pourtant, vous ne devriez pas penser. Et voilà que votre moment présent est gâché !

Faites-vous plaisir, la prochaine fois que ça arrive… dites-vous à vous-même : « Je me fous la paix ! »

Allez, tous en chœur, comme l’a si bien écrit Michaud :

- « Pour toutes les fois où je m’invente des scénarios d’horreur ou j’imagine le pire et je fabule… Je me fous la paix!

- Pour toutes les fois où j’interprète les dires de quelqu’un en supposant qu’il a voulu me blesser… Je me fous la paix!

- Pour toutes les fois où je crois que je n’en fais pas assez… Je me fous la paix.

- Pour toutes les fois où je me perçois comme une victime… Je me fous la paix.

- Pour toutes les fois où je fais des suppositions, où je me jette des mauvais sorts… Je me fous la paix ! »

- Pour toutes les fois où… à vous de compléter ! … Et si vous complétez, vous courez la chance de remporter votre exemplaire du livre de Christine Michaud, publié aux éditions Un monde différent.
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Au clair de la lune

Publié par Julie le mardi, octobre 25, 2011 3 bouteilles à la mer...
L'heure du dodo approchait. Et je voyais bien que Frérot était dangereusement en forme. ---

Julie, d'une voix exagérément enjouée - Frérot, ça va être l'heure du do-do!---

Frérot, riant - Mi non! Pas l'heuw' du do-do! ---

Julie, le chatouillant pour faire diversion - Mais oui! L'heure du do-dooo! ---

Frérot, riant de moins en moins - Bi non!

Julie, prenant un air sérieux - Bien oui! À l'heure qu'il est, H, ton copain de garderie est déjà dans son lit.

Frérot, sentant la soupe chaude - Non, pas déjà dans son lit.

Julie, en rajoutant - Et oui! Et L aussi!

Frérot, pas prêt de se laisser convaincre - Non, pas lui aussi.

Julie, pourtant convaincue - Et tu sais quoi? C aussi, ton éducatrice préférée!

Frérot, renfrogné - Non! C'i pas vrai! Pas C!

Julie, ajoutant la preuve irréfutable - Oh oui! C'est vrai! D'ailleurs, il fait déjà noir dehors! Regarde!

Frérot, à contrecœur se met debout sur le divan et observe attentivement le soleil qui s'assombrit. Quelques secondes s'écoulent avant son constat.

Frérot, catégorique - Non. Fait pas moiw dehors. Y fait brun!

J'avoue que depuis qu'ils sont dans ma vie, mes enfants m'en sortent de toutes les couleurs. Mais celle-là, c'est la première fois!

Crédits photo: Licence CC andosan
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Besoin de constance ou de persévérance ?

Publié par Anik le lundi, octobre 24, 2011 3 bouteilles à la mer...
J’ai trois filles. Trois enfants à la personnalité bien différente, aux comportements bien différents. Chacune a son petit quelque chose qui vient me chercher. Ma plus vieille parle très sèchement à ses sœurs (et parfois à moi aussi). Ma cadette parle fort (pour ne pas dire qu’elle crie quand elle veut gérer un conflit). Mon bébé est une boudeuse… Quand quelque chose ne fait pas son affaire, elle boude, elle chiale… elle fait sa petite crisette et refuse toute solution. Alors, je la laisse bouder et en revenir quand elle est prête, ce qui n’est généralement pas très long, mais qui vient tout de même me chercher.

Or, j’ai décidé que j’avais assez enduré ces comportements. Je me sens l’énergie pour intervenir. Cependant, je suis très consciente que si je souhaite une amélioration véritable, pendant quelques semaines, je devrai être intraitable et cohérente. Il devra y avoir une conséquence à ces gestes CHAQUE fois. Je ne me suis pas cassé le « bicycle » toutefois. Ce sera la même conséquence pour toutes : 5 minutes dans la chambre. Je sais, ce n’est pas une conséquence logique, mais c’est une conséquence qui a l’avantage d’être la même pour mes trois filles, donc pas de sentiment d’injustice chez elles.

Or, je vais avoir besoin d’une bonne dose de persévérance pour arriver à appliquer le tout convenablement. Il est si facile de passer outre, de faire semblant qu’on n’a pas entendu. Vous avez des trucs pour vous armer de patience et de persévérance dans un tel cas ? Avez-vous déjà eu à faire avec ces types de comportement (parler bête, crier pour les conflits ou bouder). Comment avez-vous réglé le tout ?
Crédit photo : ©  geishaboy500
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Les potins du dimanche - Édition du 31 octobre (en avance!)

Publié par Julie le dimanche, octobre 23, 2011 2 bouteilles à la mer...
Pour accompagner votre café, en ce dimanche fristounet, je vous propose deux lectures. ---

Maman 3.0 et moi nous lâchons encore lousses dans notre plus récente aventure Familles en cavale: destination 31 octobre en page 44 du dernier numéro du magazine Montréal pour enfants. ---

De son côté, Anik réfléchit et s'interroge dans L'argent fait-il le bonheur? à la page 6 du même magazine.

Pour parcourir ces deux articles

Bon dimanche!

Crédits photo: ©Montréal pour enfants
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Une voiture pour la petite famille (suite et fin!)

Publié par Audrey le samedi, octobre 22, 2011 0 bouteilles à la mer...
Il y a deux semaines, je vous racontais que nous pensions changer de voiture pour mieux accommoder les besoins de notre désormais vie à trois. J’ai compris, à vos réactions et à nos recherches, que LA voiture familiale parfaite n’existe pas.

C’est beaucoup une question de goût, auquel on ajoute le côté pratique et le budget, pour finalement essayer plusieurs modèles et se dire qu’aucun ne convient vraiment…

Trop ci, trop ça, pas assez ci, pas assez ça. Oh celui-ci est génial, mais il nous faudrait notre propre puits de pétrole pour le faire fonctionner. Oh celui-là serait merveilleux, mais as-tu vu le prix?!?

- Et celui là-bas? Je le trouve parfait, moi!

- Ben moi je ne l’aime pas. (C’est mon petit côté Schtroumpf grognon qui ressort.)

Hmm. Puis on cherche des solutions dans le budget. Papa 1er a une savoureuse tendance à relativiser les mensualités en « nombre de bouteilles de vin » qu’on pourrait acheter! C’est vrai que ça donne une bonne idée, mais ça me décourage de planifier en fonction de ce qu’on ne pourra plus se permettre…

Et en plus, on a un cabanon à construire l’été prochain. Et nos deux voitures sont vieilles, usées, mais elles roulent très bien encore.

Voilà le consensus: elle n’est pas pour cette année, la nouvelle voiture.

Cela dit, je continue à placer chaque mois dans un compte à part un montant qui s’approche d’une mensualité convenable. Certains appelleraient ça « payer sans en profiter », moi j’appelle ça un petit coussin gonflable (haha)! Il amortira le choc lorsque le moment sera venu.

Alors on s’en reparle l’an prochain, ou avant si le sujet refait surface (ce qui se pourrait très bien!).

Crédit photo : Licence CC philiphubs
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Les joies de la monoparentalité – Ou comment se démerder en toute sérénité ?

Publié par Anik le vendredi, octobre 21, 2011 3 bouteilles à la mer...
En route vers la sérénité ?
Retard, estomac dans les talons, chaleur, émotions… Ça vous fait penser à quoi ? Non, je ne suis pas enceinte, j’ai juste eu un lundi soir plutôt particulier… qui m’a fait vivre les « joies » de la monoparentalité.

Ce soir-là, je travaillais au Collège LaSalle, au centre-ville de Montréal. Comme c’était ma semaine avec enfants, je devais faire garder mon trio. Règle générale, ma petite gardienne prend le bus de son école secondaire et je vais la chercher au coin du Boulevard des Laurentides.

16h06. Je l’attends, comme à l’habitude. Son bus arrive. Elle n’est pas dans le bus.

OK, pas de panique, elle sera dans le prochain. 16h11. Un autre bus, mais pas de gardienne à l’intérieur. Ok, un peu de panique, mais si peu. Je retourne chez moi puisque mes deux autres filles vont arriver en autobus de leur école et quelqu’un doit les accueillir.

16h14. J’appelle la mère de la gardienne. Elle n’a pas de nouvelles de sa fille et celle-ci n’a pas laissé de message sur son répondeur m’indiquant qu’elle a raté son bus. Où est-elle ??? Quelque part à Laval, mais pas chez elle ni chez moi.

Le mode solution entre en branle : qu’est-ce que je fais… 16h23. Trouve deux trois solutions de rechange, cherche la gardienne. Trouve deux trois solutions : amener mes enfants au Collège (jusqu’à 23h!!!), aller les porter chez une amie. Toujours pas de gardienne.

16h37. La mère de la gardienne m’appelle : sa fille est à l’arrêt de bus. 16h44. Mes filles arrivent de leur autobus. 16h46. Tout le monde dans l’auto, on va chercher la gardienne. 16h50. La gardienne m’explique qu’elle a été retenue par erreur à l’école et que l’éducatrice ne la croyait pas quand elle lui a dit qu’elle devait partir (!!!, pourtant, c’est une élève très polie et sérieuse). Tout le monde revient. 16h56. Je retourne dans mon auto, direction métro Cartier.

17h10. Métro Cartier « DOU-DOU-DOU…En raison d’un incident, le service sur la ligne orange en direction Côte Vertu est au ralenti. » Ne manquait plus que ça!

En temps normal, j’aurais été stressée, en maudit… Je ne sais pas ce que j’ai, mais j’ai géré le tout avec calme… 17h50. Et je suis finalement arrivée au collège, en prenant soin d’acheter une pointe de pizza sur Ste-Catherine (parce qu’avec toutes ces péripéties, j’ai oublié mon lunch chez moi)…

23h30. Je rentre chez moi. Tout le monde dort. Moi aussi, je suis due…

Morale de cette histoire : si votre mère ou votre chum ne demeure pas près de chez vous, vous êtes mieux d’être débrouillarde ou d’avoir une bonne étoile pour vous sortir de la %$%?## quand ça arrive.

Crédit photo : ©  Félix Polesello
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Une bougie de plus

Publié par Evely le jeudi, octobre 20, 2011 2 bouteilles à la mer...

Je viens de souffler une bougie de plus. Comme pour signifier qu’il m'en reste une de moins à consumer. Je ne suis pas friande de mon anniversaire. En fait, j’aime bien le souligner par un petit souper, mais je n’aime pas les quatre cheveux blancs de plus et la raideur dans mon dos qui se forge une place un peu plus avec le temps.

Je me souviens que toute gamine, j’aimais vieillir. J’avais tellement hâte de devenir adulte. Je me voyais à dix-huit ans, cheveux dans le vent, cahier d’université sous le bras et des connaissances académiques à clouer le bec aux plus « p’tits Joe connaissant » qui existent.

Une fois rendue à dix-huit ans, je n’ai plus voulu vieillir. C’était le top. Jusqu’à vingt-cinq ans, c’était la belle période, même si je déprimais dans ma solitude de célibataire et d’universitaire crève-faim. C’était la liberté et l’indépendance. C’était la beauté et la coquinerie. Je ne voulais plus vieillir. C’était trop chouette d’être jeune.

Après est venu l’âge adulte. Le vrai. J’aime tout de cet âge. La famille que l’on construit, la carrière qui progresse, les choix qui commencent à être plus sage, mais je n’aime pas les cheveux blancs. Le corps qui devient plus lourd, les années qui s’accumulent en souvenir plutôt qu’en possibilités à développer.

Cette année, je suis un peu entre les deux. Je sens que j’ai tout ce que j’ai toujours voulu. Que ma vie est celle que je voulais et en même temps je veux rester jeune. Redevenir gamine l’espace d’un instant pour me rendre compte que je n’avais pas à m’inquiéter.

Je suis à un an du côté obscur de la trentaine. Un an jusqu’à ce que commence le décompte vers la quarantaine. On a bien beau dire que la quarantaine c’est la nouvelle trentaine, je ne suis pas d’accord. La quarantaine, c’est la quarantaine, tout comme trente-quatre ans, c’est trente-quatre ans. Ça veut dire qu’un lendemain de veille c’est douloureux, ça veut dire qu’une nuit blanche ce n’est pas un rave, mais de l’insomnie. Ça veut dire que le bonheur est dans le retour à la maison quand on sait qu’on passera la soirée avec nos amours. Ça veut dire qu’on a l’âge pour faire ce qu’on veut en bonne conscience. Ça veut dire qu’on est en contrôle de notre vie. Bref, il y a autant de points positifs que négatifs, mais ça ne change pas que trente-quatre ans ce n’est pas vingt-quatre ans et mon plus si lointain quarante n’est pas le nouveau trente.

Cette année en soufflant ma bougie qui se consume plus rapidement que moi, je me suis rendu compte d’une chose. J’ai l’âge que je mérite. Je n’ai pas hâte de vieillir, mais je suis heureuse d’avoir vécu. Par chance ma coiffeuse s’occupe de cacher mes cheveux blancs et je m’occupe de rester vibrante et énergique. En fin de compte, l’âge c’est dans le cœur et la tête, pas sur les marques que le temps laisse sur la peau et dans les os.

Crédit photo @ Will Clayton -
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L'équilibriste - La gagnante!

Publié par Anik le mercredi, octobre 19, 2011 1 bouteilles à la mer...
Menez-vous une vie équilibrée ? C’est ce que vous avez peut-être constaté – ou non – lors de la lecture de mes trois derniers billets sur l’équilibre, inspirée de ma lecture du livre « L’équilibriste », de Éric Hubler et Philip Blanc, publié aux éditions Un monde différent.


J’y ai abordé les concepts de :

Et la gagnante est Marie-Noël… Envoie-nous un courriel à la-mere-est-calme@hotmail.fr pour nous fournir tes coordonnées et recevoir ton bouquin!
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Un muffin avec ça?

Publié par Julie le mardi, octobre 18, 2011 7 bouteilles à la mer...
Avant le dodo de nuit, Frérot et moi nous régalons. Chaque soir, on passe un court moment ensemble dans la pénombre. Chaque soir est une fête, car c'est le temps... des muffins! ---

Notre rituel est tout simple. Pour lui faire un massage apaisant, je fais semblant de lui cuisiner des petits gâteaux sur le bedon. Une pluie fine avec les doigts en éventail pour la farine ou le sucre. Des index qui pointent ici et là pour les pépites de chocolat. Le côté de la main pour couper les fruits, au choix du chef. Et nous mélangeons entre chaque ingrédient en faisant de grands cercles autour du nombril.

Pour finir, on frotte pour imiter la chaleur du four. Et on se bécote pour goûter notre délice!

Frérot est aux anges. Et moi je trouve que ça termine vraiment bien les journées.

Crédits photo: Licence CC devlon duthie
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Le bout de l'épuration...

Publié par Anik le lundi, octobre 17, 2011 6 bouteilles à la mer...
J'ai fait un ménage intense en fin de semaine. Deux jours de rangement, déplacement de meubles, dons d'objets de bébé à une copine enceinte et à ma voisine, dons d'autres objets pour des oeuvres de charité. Bref, un sacré bon ménage. En fait, je n'ai même pas fini. J'en ai encore pour une partie de la journée. Mais bon Dieu, ça fait du bien !

D'habitude, je suis fatiguée et un peu exaspérée après une dizaine d'heures de ménage. Mais en fin de semaine, j'ai gardé le moral. En fait, j'ai fait mon ménage sans me presser et je me suis permis de laisser des choses à la traîne dimanche soir pour continuer le lendemain. Donc, pas d'«écoeurantite».

En parlant avec mon amie Edith, hier soir, j'ai en plus bien ri.

- J'ai fait un super ménage. J'ai vidé pas mal !
- T'as pas fini d'épurer ? Il me semble que ça fait des années que tu épures...

Et elle a bien raison, je dois l'admettre en riant de moi-même. Il fauti dire que je suis une ancienne « accumuleuse » de stock. Alors, oui, je l'avoue, ça doit bien faire 5 ans au moins que je vide ma maison et au moins deux ans que je ne magasine à peu près plus. Le processus est long, toutefois chaque chose qui sort me fait du bien. Et comme en fin de semaine, je n'avais de pitié pour aucun objet, j'en ai profité. J'espère que cet état d'esprit va continuer. J'ai l'espoir un peu fou (mais pas tant que ça) de mettre ma maison « à ma main » d'ici la fin de décembre. Il me restera seulement le garage, au printemps ! 

Suffit d'appliquer cette règle d'or : tout objet qui n'apporte plus de bonheur doit quitter les lieux ! Vous y arrivez ?

Crédit photo : ©  emilydickinsonridesabmx
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Les potins du dimanche - Bel automne

Publié par Julie le dimanche, octobre 16, 2011 6 bouteilles à la mer...
Voilà maintenant quatre semaines que j'ai commencé ma nouvelle vie. Vraiment, j'en suis très heureuse. Mon nouveau boulot est juste assez nouveau pour que je ressente un petit thrill et juste assez connu pour que j'avance avec confiance.

Plus jamais d'embouteillages ni de levers à 4h30 pour battre le trafic. Des bons collègues. Un réseau riche. Des dossiers vraiment intéressants. Beaucoup plus de temps. Une belle énergie.

Je vous dis: cet automne est parfait pour moi!

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Rencontre

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Catherine finit-elle ses assiettes?
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Nancy a le plat réconfortant pour les journées d'automne
Délicieux ragoût à la mijoteuse


Crédits photo: Licence CC bitzcell
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Le 7e « moisversaire » de Bébé 1er

Publié par Audrey le samedi, octobre 15, 2011 2 bouteilles à la mer...
Ça fait déjà sept mois. Sept mois que tu es sorti de mon ventre rond et que tu occupes ma vie tout entière. Sept mois pas toujours faciles, mais que je ne troquerais même pas contre de longues vacances au soleil… Cher Bébé 1er, tu me ramènes à l’essentiel et tu me fais le plus grand bien. Aujourd’hui j’ai le goût de t’écrire juste pour qu’un jour, tu puisses lire cela!

Chaque nouvelle découverte, chaque nouvelle étape, chaque nouveau son, chaque nouvelle mimique que tu fais m’apportent une grande fierté. J’ai parfois l’impression que je redécouvre la vie grâce à toi. Tout prend une si grande importance à tes yeux. La moindre nouvelle texture, couleur, saveur… Tu apprends à une vitesse folle et un rien t’émerveille!

L’un de mes moments préférés est lorsque nous nous arrêtons ensemble devant un miroir. Tu t’enthousiasmes alors comme si tu y voyais une superstar accompagnée d’un autre beau petit bébé! Tu es si adorable! Et aussi, j’adore quand nous nous regardons et échangeons de grands rires sans autre raison que de s’amuser ensemble.

Tu es né dans un monde technologique et tu n’y échapperas pas. C’est étonnant comme déjà, tu sembles avoir compris qu’il faut poser devant la caméra numérique et qu’on y verra ensuite une image. Tu sais aussi que lorsque j’ouvre mon ordinateur, il y a des chances que tu puisses y apercevoir un dessin animé!

Et pourtant, rien ne semble te plaire plus qu’une balade tranquille en plein air ou un moment assis dans le gazon à regarder les voitures et les gens passer!

Grâce au congé de maternité que nous avons la chance d’avoir, je peux apprécier tout cela. Pourtant, je sais qu'il est déjà temps de te trouver une garderie et penser à réintégrer le travail. Vais-je trouver l’endroit idéal où tu pourras t’épanouir et où je te saurai en toute sécurité? On dirait que je ne mets pas trop d’énergie dans mes recherches… peut-être est-ce inconsciemment pour reporter ce moment?

Bon moisversaire, Bébé 1er!

Crédits photo: Licence CC vikisuzan
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Vivez-vous dans la réalité ou fiction ?

Publié par Anik le vendredi, octobre 14, 2011 4 bouteilles à la mer...
Cet été, alors que j'étais en vacances, j'ai écouté un petit bonhomme qui parlait avec ma fille cadette. Au cours de la discussion, le petit garçon, d'à peine 6 ou 7 ans, dit :

- Oui, mais dans la vraie vie...

Dans la vraie vie ! Quelle espression particulière ! Comme s'il y avait une vraie et une fausse vie. Le pire dans tout ça, c'est que comme adulte, on utilise souvent cette expression pour se dire que rationnellement, la vie ne peut pas être si amusante ou si merveilleuse que ça. Dans la vraie vie, il faut travailler fort. Dans la vraie vie, on ne peut pas espérer être libre ou trouver un amour qui nous jette par terre tellement il est sincère. Dans la vraie vie, on ne peut pas voyager trois fois par année...

Enfin, on se met plein de limites dans notre tête parce que dans la vraie vie, ce n'est pas supposé être comme ça. Mais qui a dit que la vraie vie devait être pleine de compromis ? Et si la vraie vie, justement, c'était celle où nous sommes pleinement heureux, la majorité du temps ?

Crédit photo : © krystian_o
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Couche-tard et lève-tôt

Publié par Evely le jeudi, octobre 13, 2011 4 bouteilles à la mer...
Il est l’heure de se coucher. Je le sais l’horloge grand-mère peste les vingt-deux heures. Elle me gronde.

- Quoi tu es encore debout ! Pourtant tu es claquée. Encore plus maintenant avec ton petit bébé dans le ventre, alors pourquoi ne vas-tu pas te reposer ?

Elle a raison, mais je me trouve un petit truc à terminer et oups dans le temps de le dire, il est rendu très tard, trop tard. Demain, je serai fatiguée. Remarquez, je ne suis pas fatiguée toute la journée, mais je vais manquer de gaz vers la fin de la journée et je vais demander à Superpapa si c’est correct que je fasse une sieste en arrivant du travail.

Le pire, c’est que je ne le fais pas par exprès. Tous les matins, je me lève avec la ferme intention de me coucher tôt. Aussi tôt que Superpapa. C’est un vrai couche-tôt. Il combat le plus longtemps possible pour passer du temps avec moi, mais alors que la soirée se consume, ses paupières se font lourdes. Puis il me quitte pour les draps frais qui le réquisitionnent depuis que le soleil s’est couché. Je le regarde envieuse, mais nullement endormie. Alors je me dis:

– Et si j’écrivais un petit billet, ou si j’écoutais un peu de télé, ou si je me faisais les ongles…

Bref toutes les excuses sont bonnes.

J’ai souvent essayé de me coucher tôt. J’y arrive pour quelque temps, puis le naturel revient au galop. C’est comme ça chaque fois… et même enceinte alors que je tombe de fatigue plus vite qu’une goutte de pluie dans une marre, je n’arrive pas à me coucher.

Je tiens ce terrible fardeau de ma chère maman. Petite, je me souviens combien tard elle se couchait. Des fois, bien après minuit. Bon, à l’époque, elle était serveuse dans un restaurant et elle rentrait tardivement. Cependant, je me souviens que même dans ses jours de congé, elle se couchait tard. D’ailleurs, elle le fait encore. Et si je suis en visite chez elle, je l’accompagne jusqu’aux petites heures avec une partie de scrabble.

Le pire dans tout ça c’est que je ne suis pas une lève-tard pour autant. Dès que j’ai plus ou moins six heures de sommeil, je me réveille. La fin de semaine, quand c’est mon tour de faire la grasse matinée, je n’arrive pas à dépasser les neuf heures.

Pauvre de moi !!! Bon, je taquine un peu. Je me plains, mais pas trop. C’est surtout en ce moment que je trouve ça difficile avec la grossesse.

Je me souviens que gamine, j’étais "incouchable". Je n’aimais pas l’idée que le monde continue à tourner pendant que je dormais. Je voulais tout voir, entendre et comprendre. Je savais que mes parents n’allaient pas se coucher en même temps que moi et, qu’immanquablement, il allait se passer quelque chose alors que je dormirais. Je combattais tellement mon heure de dodo que finalement ma maman me laissait me coucher en même temps que mon grand frère grano. Je crois qu’il trouvait ça injuste. Sauf que je crois qu’en fin de compte, ma maman me comprenait.

Je devrais aller me coucher, demain c’est une grosse journée, sauf que je n’y arrive pas. L’horloge grand-mère me gronde les vingt-deux heures trente. Elle a sûrement raison, je serais mieux sous les draps que Superpapa a réchauffé à gros coups de ronflement.

Crédit photo: Licence CC Annetta
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L'oeuf ou la poule : les rêves ou les capacités ?

Publié par Anik le mercredi, octobre 12, 2011 7 bouteilles à la mer...
Je lisais l’Équilibriste dernièrement, et une question que posait l’un des personnages m’a vraiment fait réfléchir. Je vous la pose :
« Pensez-vous devoir raisonner en fonction de vos capacités actuelles pour définir vos ambitions ? Ou plutôt en fonction de vos ambitions, donc de vos rêves, pour y adapter vos capacités ? »

Pour ma part, je crois que nous avons souvent tendance à raisonner en fonction de nos capacités actuelles. À titre d’exemple, depuis que je suis toute petite, j’ai toujours voulu publier un roman. Or, je considérais que je n’avais ni la créativité ni le talent pour y arriver. Ainsi, je limitais mes ambitions. Un jour, pourtant, j’ai décidé de me lancer. Et je me suis mise à écrire. Résultat : j’ai terminé un roman dont je suis fière qui sera publié chez De Mortagne au printemps 2012. Et voilà, j’ai adapté mes capacités à mes rêves. Et je suis maintenant en train d’écrire mon second roman. Je constate que je me suis améliorée, que c’est plus facile. Cependant, si je n’avais pas tenté une première expérience, je n’aurais jamais atteint mes ambitions.

Y a-t-il des rêves que vous caressez et que vous croyez impossibles à réaliser à cause de vos capacités ? Et si vous essayiez, juste pour voir ? Après tout, le pire qui peut arriver, c’est que vous ne réussissiez pas, mais comme dit Anthony Robbins : « Il n’y a pas d’échec, que des résultats. »

N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courez la chance de remporter votre exemplaire de L’équilibriste, publié aux éditions Un monde différent. Le tirage est mercredi prochain.

Crédit photo : © evris28
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Mots d'église, épisode #2

Publié par Julie le mardi, octobre 11, 2011 2 bouteilles à la mer...
Je courais comme une poule sans tête ce matin-là. Nouvelle routine matinale oblige. Celle du genre "pas encore au point". Du haut des escaliers, je donnais quelques ordres instructions à suivre pendant que, d'une main, je me cachais un bouton d'adolescente sorti de je ne sais où et, de l'autre, tentait de me replacer un frisou rebelle.

Julie, très fort - Frérot, va faire ton pipi, s'il te plaît. Les filles, avez-vous lavé vos lunettes et brossé vos dents?

Frérot, terrible two en puissance - Non, pas tout de suit'.

Les filles, comme si elles entendaient la commande pour la première fois (de leur vie!) - Euh... non, pas encore!

S'ensuivit un branle-bas de combat au premier étage. Vous savez, celui du style: où sont mes chaussures? Qui a pris le dentifrice? Maman, as-tu pensé à ma collation? Faut-il mettre une veste aujourd'hui? Non, pas fèmer la téné tout suit', j'ai dit!

J'extrapole les paroles de mon trio, car, à vrai dire, je n'écoutais pas vraiment. J'étais si absorbée dans mes pensées, sans doute distraite par mon nouveau boulot, la splendeur de mon chum ayant quitté pour le travail ou le prochain épisode de Dexter. J'étais si absorbée, dis-je, que je n'ai pas entendu cette autre "pratique de gros mots" de mon fils.

PetiteSoeur, criant au meurtre - Maman! Frérot a dit un mauvais mot!

Julie, voulant éviter à tout prix une séance de petit coin et l'inévitable crise s'en suivant - Es-tu certaine? Moi, je n'ai rien entendu.

PetiteSoeur - Oui!

Julie, quand même curieuse de connaître l'étendue du répertoire biblique de son benjamin - Quel mot c'était?

PetiteSoeur, criant toujours - Je ne peux pas te le dire! Il va le répéter! Je vais venir te le dire à l'oreille, parce que c'est un mot d'église. (puis escaladant les marches et chuchotant d'une manière caricaturale en articulant clairement). Il a dit "calvince".

Pouah!
C******, c'est moi. C'est ma faute.
Mais calvince, nada. Cette fois, c'est PapaZen le coupable!

Crédits photo: Licence CC chipgriffin
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Les potins du dimanche - Think big!

Publié par Julie le dimanche, octobre 09, 2011 4 bouteilles à la mer...
Depuis que j'ai commencé mon nouveau boulot, c'est moi qui ai hérité du dossier "transport scolaire". Ce matin-là, j'ai décidé d'amener Frérot à l'école des filles plutôt que de le reconduire à la garderie d'abord.

Julie, voulant pepper sa gang - Qui vient à l'école avec moi?

Les filles, jouant le jeux - Moi!

Frérot, plus lent sur la réplique - Moi!

GrandeSoeur, taquinant - Meuh non, Frérot! Tu es bien trop petit pour venir à l'école!

Frérot, lui lançant un regard noir - Non, moi pas pétit!

PetiteSoeur, en rajoutant - Mais oui, Frérot! Tu es beaucoup plus petit que moi.

Frérot, insulté - Non, moi pas trop pétit pour aller à l'école! Moi gros!

Vous connaissez le dicton: dans les gros pots les meilleurs onguents!

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Tout le monde en parle...

Sylvia Galipeau cite le révolutionnaire disparu
Et vous, que voulez-vous que vos enfants retiennent de Steve Jobs?

M partage son site de référence préféré pour bricoler
La fibre maternelle et créative de ma poulette

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À découvrir: un coup de pouce de Maman 3.0

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Jour de photo...

Attachement paternel chez JeVeux1bébé
Comment va le chat?

La Marâtre respire
Délestage

Folie familiale hebdomadaire chez Catherine
Vendredi magique

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC rosipaw
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Une voiture pour la petite famille

Publié par Audrey le samedi, octobre 08, 2011 3 bouteilles à la mer...
Avant l’arrivée de Bébé 1er, jeune couple sans enfant, nous savourions le fait de n’avoir aucun paiement de voiture. Nos deux rutilantes bagnoles (hmm hmm!) étaient payées. Nous étions riches! Mais voilà, l’instinct de protection se manifestant, nous devons nous rendre à l’évidence… Il faudra changer l’un des véhicules pour avoir plus d’espace et de sécurité! Quelle saga!

Pourquoi changer l’une de nos rutilantes bagnoles? Premièrement, ma Ferrari date de 10 ans, commence à rouiller, et manque cruellement d’espace. Vous devinerez que Ferrari n’est que son surnom dû à sa couleur, rouge! C’est toujours une rigolade de voir Papa 1er les genoux dans le front quand il s’installe du côté passager, avec le siège de poupon de Bébé 1er derrière lui qui le pousse au maximum… De son côté, la fabuleuse Cadillac de Papa 1er est âgée d'un respectable 8 ans et des poussières et approche les 400 000 km à l’odomètre. C’est le plus petit modèle de la plus petite voiture, bref, bien économique, mais sans plus!

Donc, devant cette évidence, nous sommes obligés (ohhhhnnnn!) de penser à changer de voiture. Les discussions vont bon train.

- « L’idéal serait une minivan, pour prévoir tout de suite la future famille », plaide Papa 1er.
- « Nooooooooon! », réponds-je.
- « Alors dans ce cas, une belle familiale avec bancs en cuir et toit ouvrant! », s’essaie Papa 1er.

Oh et zut, moi je voulais un beau petit VUS un peu sport… Juste pour ne pas montrer tout de suite qu’on aura bientôt besoin d’un bus scolaire pour transporter « le nécessaire » sur la route des vacances…! Papa 1er argumente en faveur d’une voiture qu’on aimera vraiment, je contre-rouspète pour une qui sera très économique tout en offrant de l’espace… Verra-t-on la lumière?

Bah, mon petit doigt me dit que comme c’est Papa 1er qui risque de payer la plus grande partie, c’est lui qui aura le dernier mot. Peut-être pourrai-je choisir la couleur…!

Des avis, des sagas, des précautions à prendre vous croyez?

Crédits photo: Licence CC Satish Krishnamurthy
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Stratégies pour une vie équilibrée ?

Publié par Anik le vendredi, octobre 07, 2011 4 bouteilles à la mer...
Si vous aviez à demeurer en équilibre sur un fil, quelle serait votre stratégie ?


Regarder vers l’avant et avancer, en constant mouvement… Dans la vie, c’est la même chose, selon le livre L’équilibriste, publié chez Un monde différent. Et je réalise qu’en effet, un certain mouvement demeure toujours nécessaire. Du moins, pour moi. J’ai besoin d’avoir de nouveaux projets, défis. J’ai besoin que ça bouge, que les choses évoluent ou changent. Je suis à l’aise dans la mouvance, l’instabilité, la variété.

Je me rappelle un contrat que j’ai eu en enseignement. Je devais prendre des élèves de différents groupes. Pas de local, pas de bureau. Je traînais mon sac : c’était mon bureau portatif. Et je travaillais avec les élèves dans les couloirs de l’école. La directrice me trouvait souple de m’ajuster ainsi. Or, cela ne me demandait pas d’efforts. Je ne suis pas amatrice de stabilité. Toutefois, je vais mettre un bémol. J’ai enfin stabilisé mes amours, et ça me fait le plus grand bien. Ça me donne l’énergie de bouger ailleurs.

Alors l’équilibre, c’est de bouger dans certains domaines pour en garder d’autres stables, je suppose. Quand tout bouge, on se sent en déséquilibre, mais quand RIEN ne bouge, on finit par tomber aussi, à cause de l’inertie.

Je crois que dans le fond, c’est mon travail qui est ma source de mouvance, ainsi que mes enfants. Mais mes amours, eux, sont ma source de stabilité. Et vous, comment jouez-vous avec votre équilibre ? Commentez ce billet et courez la chance de remporter votre exemplaire de l’Équilibriste, aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : © mhobl
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Et si je te le demandais

Publié par Evely le jeudi, octobre 06, 2011 5 bouteilles à la mer...
- Et si on se mariait ? On le ferait pour nous. Pas pour les enfants, pas pour la famille, pas pour la fiscalité ou l’église. On le ferait pour nous.

- C’est comme si on était déjà mariés, puisqu’on a des enfants...

- Pas vraiment... C’est vrai qu’au moment où on a conçu ces petits êtres, on s’est entendu pour dire que dans le pire des cas, on n’aurait pas le choix d’être civils l’un envers l’autre. Sauf que les seuls que j’ai « mariés » en les mettant au monde, c’est mon fils et mon bébé à venir. C’est à eux que j’ai promis me dévouer. C’est pour mes enfants que je vais me battre envers et contre tous et non pas pour leur père. Bien sûr, vu que je cherche à offrir le meilleur pour mes enfants, je cherche à leur offrir un environnement familial stable et heureux. Et si on se mariait ? Si on célébrait notre amour avec notre famille et nos amis. Si on criait au bout de nos cordes vocales qu’on s’aime plus que ce qu’on imaginait possible...

- C’est parce que nos parents aimeraient ça.

- Pas vraiment. Je me fous de ce qu’ils souhaitent. Je veux être celle que tu choisis tous les jours. Je veux porter la bague que tu as choisie pour moi. Ce que tes parents veulent, ce que ma famille veut, ne m’importe pas. Tu es ma famille, celle que je construis morceau par morceau.

- Et si on se mariait ? Si tout le monde participait. Si les cousines faisaient les décorations, si ton pote faisait le maestro de la soirée et si mon frère marchait avec moi jusqu’à toi. Que dirais-tu si à la place des cadeaux, on leur demande juste de participer à la création de cet événement? Qu’ils se sentent aussi impliqués que toi envers moi et que moi envers toi.

- C’est parce que, par la loi, on serait égal si jamais ça tournait au vinaigre...

- Pas vraiment. Je suis bien trop fière pour ça. Tu le sais bien, j’aime payer ma partie et je n’aime pas être dépendante de quiconque. De toute manière, ça ne tournera pas au vinaigre. Quand la vie nous testera, on lui fera un pied de nez en se battant pour être heureux comme on le fait si bien d’habitude. Et si on se mariait ? Si malgré toutes mes craintes, on prenait cette chance. Si on défiait les statistiques. Si on faisait comme dans la chanson de Brel et qu’on devenait des vieux qui sont laids et qui s’attendent pour mourir.

- Ce n’est pas toi qui ne voulais pas te marier ?

- Pas vraiment. En fait, ce n’est pas vrai, tu as raison. Je ne voulais rien savoir du mariage, puis je t’ai rencontré et ma vision a tout doucement changée. C’est toi qui me fais croire que ça en vaut la peine. C’est toi que je vois avec moi, promettant d’être là pour le meilleur et pour le pire. Je ne veux pas me marier, sauf avec toi. Avec toi je le veux. Et si on se mariait ? Si chaque fois que je me réveillerais je sentais ton odeur? Si chaque fois que je pleure c’était dans tes bras? Si mon doigt portait une petite bague discrète qui raconte notre amour?

- Ce n’est pas un peu de la vente sous pression tout ça ?

- Pas vraiment. Je veux que tu me maries pour toi. Je veux que ce soit toi qui en as autant envie que moi, sinon ne me le demande pas. Je te raconte depuis longtemps toutes mes raisons pour qu’on se marie, mais je veux seulement qu’on se marie si tu le veux sans autre raison que les tiennes.

- Tu sais bien que si je t’épousais c’est parce que moi aussi je ne veux plus jamais me réveiller sans toi… Et si on se mariait ?



- Oui! Bien sûr que oui!


Crédit photo @ aburt
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Les « bip » de lunchs…

Publié par Anik le mercredi, octobre 05, 2011 6 bouteilles à la mer...
Hier matin, j’ai vécu un tournant dans ma vie… Je préparais les lunchs de mes filles. J’avais oublié, la veille, de faire décongeler l’une des 150 portions de pâté chinois, soupe ou potage que j’ai préparées en septembre pour avoir la paix au moins six semaines… J’ai donc choisi mon option « sauve-la-vie » : un pain tortillas badigeonné de fromage à la crème et de confiture que je roule et que je sers en rouleau ou en format « sushis ». Alors que je préparais le tout, mon aînée (8 ans et demi) arrive près de moi et me dit :

- Qu’est-ce que tu as mis dans le tortillas ?

- Fromage à la crème et confiture.

- Pas encore ! C’est pas bon !

En l’espace d’un instant, la fumée m’est montée aux oreilles… Encore une critique sur ma cuisine (parce que ça arrive souvent de sa part, presque à tous les repas, je dirais). Là, je n’en pouvais plus, je lui ai répondu :

- Bien, à partir de maintenant, ma fille, tu vas les faire toi-même tes lunchs !

- Ok, d’abord.

Et là voilà qui s’est concocté son propre lunch. Ça a dû lui prendre 10 minutes. Mais elle l’a fait. Je me sentais un peu « cheap », mais en même temps, je me dis qu’elle est capable de le faire. Toutefois, je me questionne. Devrais-je la laisser faire toujours ses lunchs ? On dirait qu’une partie de moi se dit que je devrais la chouchouter encore un peu. Or, l’autonomie est une valeur importante pour moi et je constate qu’elle est capable de le faire. Ce serait peut-être lui rendre service que de la laisser aller, et en choisissant son lunch, elle va devenir plus consciente de ses choix alimentaires. Je ne sais pas. Son autobus passe tellement tard, elle a le temps de le faire. Mais je ne sais pas. J’ai aussi l’impression qu’on fait trop de choses à la place des jeunes d’aujourd’hui. Ils m’apparaissent moins débrouillards que notre génération au même âge. Cependant, mes souvenirs sont peut-être biaisés. Que pensez-vous de tout cela ? À quel âge vont enfants ont-ils (ou vont-ils) commencé à faire leur lunch ?

Crédit photo : © elasticcamel
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Rien qu'à voir...

Publié par Julie le mardi, octobre 04, 2011 7 bouteilles à la mer...
Dès que nous avons franchi le pas de la porte de la maison que nous avions loué aux Îles-de-la-Madeleine, nous savions que nos vacances seraient parfaites. ---

Rien qu'à voir, on voyait bien. Les pièces étaient lumineuses. Il y avait juste ce qu'il faut d'accessoires. Le décor était chaleureux. Le soleil se couchait devant nos yeux dans la verrière. Et les plages étaient à portée de gougounes. C'était un appel au calme et à la créativité. ---
©La verrière où il fait bon s'étendre

La propriétaire de la maison, une artiste-peintre professionnelle, avait établi son atelier juste à côté de la maison. Mes filles ont salivé et elles ont espéré toute la semaine qu'elles soient invitées à le visiter. Leur souhait a été exaucé.

©L'atelier qui fait rêver

Les murs de "la maison grise" étaient tapissés d'œuvres d'art, ce qui a grandement impressionné mes filles. Inspirées, elles ont rempli plusieurs pages de leur cahier de créativité et ont inventé, ma foi, des rythmes mélodieux au piano. Même Frérot et moi nous sommes laissé prendre au jeu.

©Inspiration à volonté

© Composition libre intitulée "La pluie, le soleil, la pluie, le soleil et l'arc-en-ciel!"

Je pourrais dire qu'on se sentait comme chez nous. Sauf que, chez nous, ça ne ressemble pas à "la maison des Îles". Chacun d'entre nous laisse transparaître sa personnalité dans sa façon d'étendre ses babioles ici et là. Nous avons des tas de cossins qui nous empêchent de mieux profiter des objets qui comptent vraiment pour nous.

Mes filles adorent dessiner. Mais leur salle de jeux est tellement embourbée qu'il n'y a plus de place pour déposer une feuille et crayonner (ça, c'est quand elles trouvent un crayon dans tout ce bazar). Rien qu'à voir, on ne voit plus rien.

Samedi matin, j'ai pris mon mal en patience et quatre heures de mon temps. Mon défi: organiser la salle de jeux comme une classe de maternelle. Un sac-poubelle et deux bacs de récupération, plus tard, il y avait une place pour chaque objet et chaque objet était (presque) à sa place.

Ouf! Je respire mieux... À quand les autres pièces?


©Un grand coin atelier pour mes petits artistes (je vous fais grâce de la photo "avant" la métamorphose)

Crédits photo: © Moi
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Vos règles doivent-elles être suivies ?

Publié par Anik le lundi, octobre 03, 2011 2 bouteilles à la mer...
J’avais une formation selon l’approche émotivo-relationnelle en fin de semaine, fort intéressante. Nous avons parlé d’un tas d’émotions, dont la colère (souvent reliée à la frustration). Or, quand nous demandons à nos enfants de faire ou de se comporter selon nos règles et qu’ils ne s’y conforment pas, l’occasion est servie sur un plateau d’argent de ressentir de la frustration.

Or, qui a dit que nos enfants (et le conjoint aussi), devaient se plier à nos exigences ?

« Il faut que mes enfants fassent… XYZ! » Ah oui ? Vraiment ? Qui a dit ça ? « Dieu-la-mère ? » (Vous êtes supposée vous reconnaître un peu, ici, ;-)

Ne serait-il pas plus juste de dire « Je préfère que mes enfants agissent de telle ou telle manière ». Cela ne serait-il pas aussi moins frustrant ? Moins émotivant impliquant?

Évidemment, cela ne veut pas dire que vos règles n’ont pas leur raison d’être. Qu’elles ne doivent pas générer de conséquences si elles ne sont pas suivies… Parce que si vos enfants ne sont pas obligés de suive vos règles, la constatation magnifique qui vient avec ça, c’est que vous non plus, vous n’êtes pas obligée de tout faire, dans la maison… Ça enlève de la pression, non ?
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Les potins du dimanche - Plus tard, je serai...

Publié par Julie le samedi, octobre 01, 2011 4 bouteilles à la mer...
Pendant une sortie en tête à tête avec ma plus jeune fille, nous discutons des métiers. ---

PetiteSoeur, curieuse - Maman, quel métier voulais-tu faire quand tu étais petite? ---

Julie, surprise - Quand j'étais en maternelle? ---

PetiteSoeur, sérieuse - Oui. ---

Julie, se retenant de ne pas rire - Tu veux la vraie réponse? ---

PetiteSoeur - Oui.

Julie, lâchant le morceau - Je voulais être fleuriste. ---

PetiteSoeur - Hon...

Julie - C'est spécial, hein? Moi qui n'ai pas le pouce vert du tout.

PetiteSoeur, sage - Non. C'est vrai. Tes pouces sont beiges. On ne devient pas toujours qui on veut, hein maman ?

Julie, en profitant pour faire une suggestion positive - Mais on peut être tout ce qu'on veut, ma puce. Il suffit de choisir son rêve.

PetiteSoeur - Bien non, maman. Même papa n'a pas réalisé le sien...

Julie, perplexe - Ah non? Il a un beau métier, papa.

PetiteSoeur - Je sais bien. Mais lui, il voulait être clown quand il était petit. Il me l'a déjà dit.

Julie, pince-sans-rire - Pauvre papa. C'est triste. Il a complètement raté sa vocation.

PetiteSoeur - Moi, je trouve qu'il a quand même réussi. Bien à moitié, en tout cas...

Julie, sentant que le meilleur est à venir - Ah oui, tu crois?

PetiteSoeur, affirmative - Oh oui! Moi, je trouve qu'il en fait déjà pas mal des niaiseries!

C'est quoi le dicton déjà? La vérité sort de la bouche des enfants?

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Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC Brendan O's
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T’as full pas rap!

Publié par Audrey le samedi, octobre 01, 2011 2 bouteilles à la mer...
Le pire, c’est que je ne sais pas si cette expression est encore utilisée chez les jeunes ou si elle date déjà du « vieux temps »! Enfin bref, il y a quelques jours, j’ai vécu une situation qui m’a rappelé pourquoi je n’avais jamais vraiment été attirée par les jeunes enfants. En fait, je l’avoue, il y a un certain âge où ils me laissent complètement indifférente, à moins que je les connaisse bien.

Nous marchions tranquillement dans une rue avoisinante, en essayant de garder Bébé 1er éveillé un peu plus tard avant d’aller au lit (hé oui, nous espérions bien naïvement que ça l’aiderait à dormir plus tard…). Nous avons croisé des voisins qui ont deux enfants, l’un en poussette, et une fillette un peu plus vieille, juste assez pour « je pousse mon propre carrosse avec un toutou dedans ».

Depuis que je suis maman, j’ai senti un regain d’intérêt pour les enfants. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai tenté de socialiser avec cette jeune demoiselle. Je lui ai dit d’un ton enjoué « Wow, il est beau ton poney! ». ERREUR IMMONDE! TOTALE CATASTROPHE! Elle me regarde d’un air complètement dégoûté et me répond bien sèchement « C’pas un poney, c’t’un ch’val! » et se retourne pour poursuivre son chemin.

Et vlan, dans les dents! Je sais bien qu’elle n’a pas fait exprès, que sa réponse n’était pas préméditée, qu’elle est trop jeune pour penser à la façon dont je pourrais percevoir son ton, bref tout ça. En plus, pour ceux qui me connaissent, s’il y en a une qui sait différencier un poney d’un cheval, c’est bien moi! Ça m’a rappelé que je n’étais pas très à l’aise avec cette désarmante sincérité des tout-petits.

Si j’avais été sa mère, je pense que je me serais excusée auprès de la voisine, ou j’aurais ajouté quelque chose de rigolo pour dédramatiser. Non?

Crédits photo: Licence CC o5corn
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