Quand trop, c'est comme pas assez...

Publié par Anik le vendredi, juin 29, 2012 2 bouteilles à la mer...
Hier, j'avais une journée plus que remplie avec mes 3 enfants et mon beau-fils...

9h00 Saut en chute libre chez Sky Venture tout près de chez moi à Laval. Dose de « thrill » : 11/10

11h00 Petite saucette d'amusement chez Funtropolis (j'ai adoré leur nouveau cinéma 4D, c'est comme à Walt Disney, mais en drôlement plus près de chez moi!), sans compter le jeu de combat de lumière (mesdames, vous cherchez une façon de perdre des calories avec vos enfants, c'est l'exercice idéal!) . Dose de plaisir : 11 / 10

12h30 Contravention pour vitesse sur Curé-Labelle. Dose de frustration : 11/10

12h50 Arrivée au Collège Montmorency pour mon cours de l'après-midi en techniques d'éducation à l'enfance (cause de la vitesse excessive précédente) avec mon quatuor, le lunch du midi sous le bras. Dose de stress : 11 / 10 (mais une fois installé, dose de plaisir : 11 / 10, car j'adore enseigner).

17h00 : Conduire dans le traffic pour se rendre à Montréal et trouver un stationnement au centre-ville. Dose de pognage de nerfs : 11/10...

17h45 : Arrivée au Collège Lasalle pour un autre cours collégial. Dose de gourmandise (car mes élèves devaient simuler l'animation d'une collation ou d'un dîner) : 11/10.

21h45 : Retour à Laval et dodo des enfants. Dose de fatigue : 11/10.

Morale de l'histoire : je remplis trop mes journées !
Mais aujourd'hui, ouf, je suis en congé!

Bonne journée à vous !
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Le bon choix

Publié par Evely le jeudi, juin 28, 2012 3 bouteilles à la mer...
Nos choix définissent qui l’on devient, qui l’on est. Quand j’ai fini mon cégep, je me suis inscrite dans deux universités. L’UQAM en histoire de l’art et à l’Université Laval pour faire un BAC multidisciplinaire. Au grand dam de ma maman, j’ai choisi Québec. Elle ne voyait pas ce que ce BAC m’apporterait. En plus, il fallait que je sois complètement financièrement indépendante et que je paie mon appartement alors qu'à Montréal, j’avais un toit et des amis. Elle disait aussi que la métropole offrait plus de possibilités d’emplois. Elle avait raison, le BAC ne m’a servi à rien. Et bien que je lui aie dit que je reviendrais une fois mes études terminées, je ne suis jamais revenue.

À la fin de mes études, j’avais encore des choses à prouver, alors je suis restée. Puis je suis tombée amoureuse et finalement je me suis retrouvée avec une carrière qui n’a rien à voir avec l’art, mais qui me comble. J'ai aussi une petite famille qui me comble encore plus.

Cependant, il m’arrive de me demander ce que ma vie aurait été si j’étais restée. Serais-je devenue professeure d’histoire de l’art comme je le souhaitais ? Est-ce que j’aurais des enfants et un amoureux aussi bien que ceux que j’ai ? Est-ce que j’aurais gardé contact avec mes copines ? Est-ce que j’aurais voyagé davantage ? Évidemment, je ne le saurai jamais. Et je n’ai pas de regrets face à ce choix. J’ai des regrets face à bien d’autres, mais pas celui-là. Au contraire, je pense qu’au bout du compte, c’est le meilleur choix que j’ai fait. Bon, j’ai eu des années sombres pour me rendre jusqu’ici. J’étais déprimée et esseulée. Je n’avais pas le sou et j'avais peu de confiance en mes moyens. Il y a à peine dix ans de ça, j’aurais ri d’incrédulité si on m’avait dit qu’à 35 ans je vivrais le parfait bonheur.

Probablement que ma vie n’aurait été ni meilleure, ni pire si j’étais restée à Montréal. Je serais assurément une version très similaire de moi en ce moment. Il reste que je suis contente d’avoir fait le « mauvais choix ». Je dis le mauvais choix, car c’était un choix pour ma carrière et ces études n’ont pas abouti comme je l’imaginais.

Parfois, je m’assois sur ma galerie. À la place de regarder les étoiles dans le ciel ou le jardin qui renait avec l’été, je regarde au travers de ma porte-patio. Je regarde ma petite table à café dans la cuisine et la salle à manger juste en arrière. Je regarde mes bibliothèques pleines de livres avec ses deux étagères réservées aux livres des enfants et aux jouets. Je vois chaque meuble et leur histoire. La table que Padou m’a donnée, les chaises IKEA qui m’ont causé une rage à assembler. Le tapis que maman m’a offert parce que le plancher d’un de mes appartements était horrible et les figurines de Buzz et de Woody qui trainent sur le plancher. Je regarde le mur que je voudrais repeindre et la céramique de la cuisine qui est faite tout croche par le bricoleur amateur qu’est Superpapa. Alors que je vois ma vie dans cette petite maison de Schtroumpf, je me rends compte combien mes choix ont défini qui je suis aujourd’hui.

Je manque encore terriblement confiance en moi. Je suis toujours aussi anxieuse. J’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur. J’ai toujours l’impression que j’ai quelque chose à prouver. Sauf, que je suis devenue une maman et une femme qui a une carrière florissante. Mais je suis aussi l’amoureuse de Superpapa et je suis heureuse d’avoir eu mes moments de noirceur pour atteindre ce moment-ci qui me semble si proche de la perfection.

Chaque jour, de nouveaux choix me définissent. Je dois leur faire face. Je sais que celui qui a été le plus gros et qui aurait pu être le pire des choix en est devenu le meilleur. Alors quels que soient les choix que je ferai désormais, je sais, sans l’ombre d’un doute, qu’ils m’amèneront là où je dois aller pour être heureuse.

Crédit photo:  © Evely
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Un modèle de bonheur...

Publié par Anik le mercredi, juin 27, 2012 1 bouteilles à la mer...
En guise de bonheur, chacun est unique. Dans le livre " Et si on choisisait d'être heureux ", de Nicholas Gaitan, l'auteur analyse, entre autres, la vision du bonheur de certaines célébrités, dont Einstein, Walt Disney, Albert Camus, Katharine Hepburn et le dalaï-lama...

Alors que pour l'un, la science est source de bonheur, pour un autre c'est le détachement qui est source de bonheur... Si vous aviez à choisir un modèle de bonheur parmi les célébrités, qui choisiriez-vous ? Pourquoi ?

Personnellement, je choisirai peut-être Mark Fisher, un auteur québécois que j'ai eu l'occasion de voir en conférence. Il semble tellement zen (il faut dire qu'il écrit dans le domaine de la croissance personnelle, aussi), mais surtout satisfait de sa vie. Un peu bohème... En fait : libre !

Et puis, qui avez-vous choisi ? En partageant votre choix et la raison qui le motive, vous courez la chance de remporter votre exemplaire de " Et si on choisisait d'être heureux ", publié aux éditions Un monde différent.

P.-S. Regardez les raisons qui vous ont poussé à choisir la personne que vous avez identifiée. Ce que vous admirez dans sa capacité au bonheur est présent (ou du moins, latent) chez vous ! À vous de le développer...

Crédit photo : © rkleine
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Familles en cavale: Direction la Ronde!

Publié par Julie le mardi, juin 26, 2012 0 bouteilles à la mer...
Depuis plus d’un an, mon amie Nathalie et moi rédigeons une chronique à quatre mains dans le magazine Montréal pour enfants. Voici notre plus récente. Bonne lecture!

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« Emmène-nous à la Ronde, la Ronde, la Rondeeeee...»

Cela faisait des semaines que les enfants chantonnaient la célèbre ritournelle comme un message subliminal manquant de subtilité. N’en pouvant plus de ce harcèlement auditif et avant de perdre complètement la boule, Maman 3.0 et LaMèreCalme fixèrent une date une bonne fois pour toutes : le lendemain!

Maman 3.0, prévoyante : Mais il va d’abord falloir procéder à la mesure officielle.

GrandeSœur et Fiston 3.1 s’avancèrent avec assurance sous le ruban à mesurer. Oui, ils pourront grimper dans les manèges «pour les moyens». Beaucoup moins sûres d’elles, PetiteSœur et Mademoiselle 3.2 choisirent d’affronter l’épreuve, main dans la main.

Maman 3.0, mesurant sa fille, pince sans rire : Hum, juste un poil sous la ligne.

Mademoiselle 3.2, la mine déconfite : Mais maman, j’ai mangé tous mes légumes et bu tout mon lait. Ce n’est pas juste! Mesure-moi encore pour être certaine! On a seulement à aller au magasin acheter des souliers avec des grosses semelles.


LaMèreCalme, avec un clin d’oeil : Tes chaussures habituelles devraient faire l’affaire.

Ne prenant pas de risque, PetiteSœur s'installa... sur la pointe des pieds!


LaMèreCalme, d’un air faussement sévère : Tut tut tuttt! Les talons par terre!

Boudeuse, la petite s’exécuta avant de découvrir qu’elle dépassait par trois cheveux la limite réglementaire!

PetiteSœur, soulagée : Fiouf, je ne serai pas obligée de rester à la maison avec Frérot!

Le lendemain, les deux mères entrèrent avec quatre enfants surexcités dans le parc d’attractions. Le roulement des montagnes russes et les cris de la foule n’arrivaient pas à couvrir leur cacophonie. Deux mousses tiraient sur les vêtements de LaMèreCalme dans des directions opposées. Deux minis réclamaient des manèges différents. Un beau chaos.


LaMèreCalme, levant la main pour prendre la parole : Et si on commençait par la Grande Roue. C’est un incontournable!

Les enfants firent front commun. Avides de sensations fortes, ils refusaient d’entamer la journée par un « manège de grand-mère ».

Maman 3.0, aussi survoltée que les petits : Le Grand Carrousel, tant qu’à y être?

GrandeSœur, pacifique : Et si on choisissait un manège à tour de rôle?

Maman 3.0 : Adopté à l’unanimité!

Fiston 3.1, complétant : Règle numéro 1, on accepte le manège suggéré par les autres sans rouspéter. Règle numéro 2, je commence! Les autos tamponneuses, ça vous dit?

Trépignant de bonheur, le groupe fit la file. GrandeSoeur et Fiston 3.1 prirent place dans une voiture rouge McQueen. Maman 3.0 et LaMèreCalme grimpèrent avec entrain dans deux voitures roses avec leurs princesses. Bing! Bang! Boum! Chacun prit plaisir à surprendre les autres « automobilistes ». Enfin, presque...

Mademoiselle 3.2, geignant : Maman, les autres n’arrêtent pas de nous foncer dedans!

Maman 3.0, concentrée à rattraper la bagnole de son fils : Mais c’est le but du jeu ma chérie!


Mademoiselle 3.2, se ruant vers la sortie en replaçant ses bouclettes : Bien moi, ce n’est pas ça mon jeu!

Fiston 3.1, la grondant : N’oublie pas la règle numéro 1. Sinon, je peux choisir pour toi... le Bateau Pirate est juste à côté d’ici...

Mademoiselle 3.2, du tac au tac : Tu n’es même pas assez grand!

PetiteSœur, profitant du tumulte : Moi, j’aimerais aller au Condor! C’est par là. (puis fière de ses 112 cm) Je crois qu’il est juste assez épeurant pour ma taille!

Maman 3.0 dut se mordre les lèvres pour ne pas enfreindre la première règle. C’est qu’elle avait encore en mémoire sa dernière expérience dans le fameux Condor dont la charnière émet un son sinistre. Son sourire coincé ne perturba pas la joyeuse équipée lorsque celle-ci s’envola dans des grincements inquiétants.

Mademoiselle 3.2 : C’est à mon tour de choisir maintenant! J’aimerais aller au Disco Ronde!

GrandeSœur, satisfaite : C’est drôle! C’est justement le manège que j’avais en tête!

LaMèreCalme, qui avait sa dose de tournis après le Condor, réprima une plainte et quémanda du regard une intervention à Maman 3.0 qui se contenta d’un haussement d’épaules résigné.

En se dirigeant vers ce manège tourbillonnant, les enfants furent sollicités pour différents jeux d’adresse. Les yeux grands de désir pour des peluches pratiquement plus grandes que nature, ils avaient bien envie de mettre leurs talents à l’épreuve.

Maman 3.0, ferme : Désolée, mais nous allons devoir garder nos sous pour le dîner.


PetiteSœur : Justement, j’ai faim!

Après avoir tournoyé dans les airs, le petit groupe se dirigea donc vers les kiosques de restauration rapide et ingéra de la nourriture graisseuse et hors de prix sous l’œil envieux des goélands.

Une fois la panse bien remplie, LaMèreCalme décréta que c’était à son tour de choisir.

LaMèreCalme : Manège de grand-mère autant que vous voulez, on va dans la Grande Roue. Je refuse qu’on aille se faire brasser au risque de voir réapparaître votre dîner à la sortie du manège.


Maman 3.0, s’épongeant le front : En espérant qu’on aura une petite brise en haut. Il fait une de ces chaleurs aujourd’hui!

LaMèreCalme, cartésienne : Les 60 % de probabilités d’averse ont découragé des visiteurs, mais il semble que miss Météo se soit encore trompée...

Maman 3.0 : Je ne comprends pas qu’un parc d’attractions placardé de publicités mur à mur ne soit pas parvenu à se faire commanditer des parasols pour ses files d’attente.

GrandeSœur, avec entrain : On devrait faire la Pitoune après.

Maman 3.0, dérogeant à la règle : Le Splash plutôt, on sera davantage mouillés. En plus, c’est plus près!

LaMèreCalme allait rappeler sa copine à l’ordre, mais abandonna en voyant la réaction joyeuse (et unanime!) des enfants. Après avoir dévalé la chute d’eau, Maman 3.0 regretta toutefois son enthousiasme. LaMèreCalme lui fit remarquer, sourire en coin, que son chandail blanc détrempé dévoilait son soutien-gorge à pois.

À la fin de la journée, après que tout le monde fut sec depuis longtemps, c’est avec des marmots épuisés que les deux mères rentrèrent à la maison.

Fiston 3.1 : On revient demain?

Les enfants en chœur : Oui! Emmène-nous à la Ronde, la Ronde, la Rondeeeee...

Misère...
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Les potins du dimanche - En beauté

Publié par Julie le dimanche, juin 24, 2012 3 bouteilles à la mer...
Les vacances commencent en beauté. J'en étais à savourer la perspective d'un congé de 67 jours de boites à lunch quand les filles sont revenues de l'école en souriant. Chacune avait reçu un méritas lors de la grande fête de fin d'année! Un pour les performances académiques, un autre pour la personnalité. Elles sont chouettes mes poulettes.

Dans les coulisses de mon nouveau livre

La mauvaise réputation


Dys comme... disparition

À lire (avec les enfants) les pieds dans l'eau 

Il me manque quelqu'un

Rosé aux fraises des champs

Brochettes 61

Vous aimez les bleuets? (et pourquoi pas avec des tites fraises!)

Journal d'été

Cartoons from the Issue 

Bonnes vacances!

Crédits photos : © Julie



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Le club des beaux sourires...

Publié par Anik le vendredi, juin 22, 2012 0 bouteilles à la mer...
Ma fille a vécu une grosse déception pendant sa maternelle, qu'elle termine aujourd'hui-même... Contrairement à la plupart des ses petits amis... elle n'a pas perdu de dents ! Or, son enseignante a fait quelque chose que j'ai trouvé « cute à mort » : elle lui a remis un certificat du « Club des beaux sourires ».

J'avoue que la pilule passe beaucoup mieux ainsi ! Chapeau à Chantal, la prof de ma fille! ;-)

(PS Il faudrait bien que je lui en demande un pour moi aussi, après tout j'ai encore deux dents de bébé, à mon grand désarroi).

Crédit photo : © parl
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Et si on choisissait d'être heureux ?

Publié par Anik le mercredi, juin 20, 2012 3 bouteilles à la mer...
Avez-vous choisi votre bonheur ? Récemment, j'ai lu deux livres sur le bonheur... Opération Bonheur, un roman qui raconte la quête du bonheur d'une écrivaine new yorkaise, puis « Et si on choisissait d'être heureux ? »...

La question du bonheur s'avère très populaire. En fait, je pense qu'il n'est pas faux de dire que le bonheur constitue l'objectif ultime de tous les humains. Or, le bonheur est un choix. Ce choix s'exprime de maintes façons :
1) en définissant ce qu'est le bonheur (ce qui implique une bonne connaissance de soi).
2) en posant des actions qui nous rapprochent ou nous éloignent de cette définition...

Avez-vous déjà établi votre définition du bonheur de façon très claire ? J'avoue que malgré mes réflexions, je ne crois pas avoir précisé le tout, bien que je sache pertinemment quelles sont les valeurs qui le favorisent. En fait, en réfléchissant à la question, j'avais l'impression de faire des choix sur un menu à la carte... Et voici ce que j'ai choisi :
Je vis un maximum de bonheur quand je me sens libre, calme (ce qui est facilité quand je me sens au-dessus de mes affaires), en forme et énergique, que j'éprouve de la gratitude et que je suis bien entourée (quoique le contraste solitude/vie sociale me soit nécessaire pour apprécier au maximum les contacts sociaux).
Au second plan, j'aime me sentir efficace, créative, humoristique, séduisante, intelligente, jolie...
Essentiellement, pour moi, le bonheur est donc une question d'attitude, d'être... Cependant, je réalise que la liste est longue... quoique rien ne m'oblige à me sentir tout ça en même temps...

Par ailleurs, certaines activités contribuent au développement de ces attitudes : mes loisirs (lecture, écriture et sport, essentiellement), ma vie sociale (couple, amis, famille), mes moments de relaxation, ma gourmandise (toujours un moment de gratitude), mon travail (pour me sentir énergique et à mes affaires, en plus de bien entourée par mes étudiantes), et faire de l'argent (pour me sentir libre et à mes affaires).

Et vous, quelle est votre définition ? En la partageant ici, vous courez la chance de remporter votre exemplaire de Et si on choisissait d'être heureux ?, de Nicholas Gaitan, publié aux éditions Un monde différent.



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Grosse patate

Publié par Julie le mardi, juin 19, 2012 5 bouteilles à la mer...
Le téléphone sonne. Le principal intéressé répond.

Mon père - Hello!

Julie - Allô papa! Bonne fête des Pères!

Mon père - Merci bien, ma fille. (et sans plus tarder) Comment vont les enfants?

Julie - On va tous bien, je te remercie. Toi?

Mon père - Oh, ça va (et en tant que fan numéro un du seul garçon de la famille) Et mon ti Frérot, lui, comment il va?

Julie - Bah. Il est dans un ti boutte plate.

Mon père, intéressé - Comment ça?

Julie, soupirant - Bien, après la période des mots de toilette, c'est le temps des insultes. Il se trouve bien drôle à nous traiter de grosse patate.

Mon père, crampé - Môman! Hihi! Frérot traite tout le monde de grosse patate!!!

Julie, découragée - C'est ça. Nous autres aussi, on a ri la première fois. Puis est vite venu le petit coin pour le faire réfléchir.

Mon père, pas philosophe pour deux sous - Bien, ce n'est pas bien bien grave.

Julie, tenant au principe - Les filles deviennent rapidement insultées. Et c'est plutôt impoli d'envoyer ça en pleine gueule à sa mère. Non?

Mon père - Bien, tu vas voir, ça va passer! Quand nous l'amènes-tu?

Julie - Au début juillet. J'espère que ça va lui passer avant d'aller vous le porter!

Mon père - Ça ne nous fait pas peur, à moi pis ta mère. Je lui dirai des insultes aussi, tu vas voir!

Julie, doutant du succès de la méthode -  N'en rajoute pas, veux-tu?

Mon père - On trouvera bien une solution.

Julie, pédagogue - Bien en attendant, on a décrété la Journée des mots gentils. Je pense qu'il fait un effort. Et il me stool ses copains de garderie qui disent "eh toi, gros pipi" pour se déculpabiliser.

Mon père, rigolant - Cré Frérot!  Et tu nous l'amènes combien de temps déjà?

Julie, banalement - On avait dit à peu près deux semaines. C'est qu'on part 12 jours en France avec les filles.

Mon père, redescendant probablement sur terre - Douze jours!

Julie, confirmant - C'est ça! J'espère que vous n'aurez pas besoin de lui trouver un ti coin pour réfléchir!

Mon père - Euh...

Julie, rigolant à son tour - C'est moi ou c'est soudainement un peu moins mignon son petit vice?

Crédits photo: Licence CC cuorhome
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De maxi à mini...

Publié par Anik le lundi, juin 18, 2012 4 bouteilles à la mer...
J'ai changé de véhicule récemment. Je n'en pouvais plus des factures d'essence de ma grosse minivan. Si je suis ravie de mes économies de carburant depuis, je suis moins à l'aise avec les conflits que le peu d'espace du véhicule génère chez mon trio, qui partage la banquette arrière...

En fin de semaine, je suis donc arrivée au chalet de mon chum les nerfs à vif, après avoir entendu 90 minutes de chialage par qu'une bouge, que l'autre n'a pas de place, qu'elles ne veulent pas de partager la foutue DS, etc.

Dites-moi, si vous avez un petit véhicule, comment gérez-vous les conflits de proximité ? Y a-t-il des moyens miracles pour des voyages paisibles sans devoir faire le clown comme parent pour divertir la galerie ?

Crédit photo : © freeformkatia
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Nous sommes chanceux

Publié par Evely le jeudi, juin 14, 2012 2 bouteilles à la mer...
Nous venons de passer une petite période difficile. Bébé Singe a été hospitalisé pendant quatre jours. C’était tellement dur de le voir branché au soluté. C’était tellement stressant de ne pas savoir ce qu’il a. Enfin, tout est bien qui finit bien. Il nous reste un petit test le 19 juin et on pourra mettre tout ça derrière nous. 

Lors de notre séjour à l’hôpital, je me suis promenée dans l’aile des 0-3 ans longue durée. C’est là que nous avions notre chambre. J’ai vu des tous petits qui étaient là depuis beaucoup plus longtemps que nous. J’ai vu des enfants avec des maladies bien pires que ce qu’un enfant devrait vivre. Ça me faisait mal de voir ça, de voir les poussettes devant les portes des chambres, de voir les mobiles au-dessus des couchettes et d’entendre ces petites voix qui rêvent de jouer plutôt que de se reposer. Nous savions que ce que Bébé Singe avait n’était pas si grave que ça. Que la raison de notre hospitalisation était plus par prévention que par nécessité. Chaque fois que Bébé Singe se réveillait, je me disais que l’on était tout de même terriblement chanceux.

Les chambres au CHUL/Mère-enfant ne sont pas privées, alors nous avions un petit garçon de trois ans et sa maman qui partageaient les lieux avec nous. Elle me racontait qu’elle venait de Beauce et qu’à l’hôpital là-bas, ce n’est pas comme ici. Elle était contente d’être ici malgré la distance, malgré que son mari ne puisse pas prendre le relai quand elle est trop fatiguée et malgré qu’à la maison cinq autres enfants l’attendent. Je me suis dit que l’on est chanceux que l’hôpital n'ait été qu’à quinze minutes de chez nous, que Superpapa ait pu faire les jours pendant que je dormais dans mon lit et que j'ai fait les nuits pendant qu’il se reposait à la maison. Je me suis dit que c’est génial d’avoir un centre spécialisé proche et que l’on ne doive pas aller à Montréal pour voir des spécialistes. En plus, nous avons les grands-parents à dix minutes de chez nous, alors on savait que P’tit Clown était entre de bonne main, qu’il ne manquait de rien et qu’on avait la chance d’aller le voir avant et après notre quart à l’hôpital.

Alors que j’essayais de garder le moral, je me trouvais fortunée d’avoir un conjoint qui en faisait autant pour m’aider. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. Il est là pour moi, il est là pour les enfants et il nous aide tout le temps. Il se donne un mal fou pour notre confort et notre bien-être. Je sais que ma maman n’a jamais eu ça. Mon père était plus que très absent pour elle et nous. J’ai toujours dit que le père de mes enfants serait un bon père, je n’imaginais pas qu’il serait un aussi bon père.

Il y a toujours dans la vie, mille et une choses qui ne vont pas. Certaines plus graves que d’autres, mais il y a aussi toujours mille et une belles choses. Le bonheur se trouve dans ces petites choses quand on sait les apprécier. Bébé Singe a peut-être une malformation au niveau des reins, peut-être que ce n’est rien. Chose certaine, nous sommes chanceux et qu'importe ce à quoi nous devrons faire face, nous aurons la force et l’appui de part et d’autre pour passer à travers. Alors que l’on recevait notre congé de l’hôpital, je me suis dit que la vie est fragile, mais elle est sans borne quand on voit tout ce qu’on a.

Crédit photo © Raphael Goetter
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À se répéter quand vous êtes en maillot, cet été...

Publié par Anik le mercredi, juin 13, 2012 0 bouteilles à la mer...

Mesdames, aimez votre corps que lorsqu'il a une forme parfaite équivaut à aimer vos enfants seulement quand ils se comportent parfaitement...

Alors, et si on donnait un beau gros calin d'amour à ces parties de notre corps qu'on aime moins pour les aimer enfin ? Osez faire la paix avec votre corps ! Je commence le bal avec ce que j'aime le moins de mon corps : mes seins !

« À partir d'aujourd'hui, je considère que j'ai des #$%#@I%$ de beaux seins ! »
Excusez les jurons, il me semble que l'émotion était plus grande ainsi... ;-)
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Bon pour l'âme

Publié par Julie le mardi, juin 12, 2012 0 bouteilles à la mer...
Julie, s'affairant à ranger la cuisine - Les mousses, votre dessert est prêt!


Le trio, en chœur - Ouais!


Julie, prévoyante - Je veux garder la cuisine propre. Prenez vos bols de bleuets-bonne-tite-sauce et hop! Dégustez le tout dehors!


Le trio, satisfait du choix du chef - Ouais!


La dégustation a duré un certain temps. Si bien que j'ai eu un petit moment pour jeter un œil à mes courriels au deuxième étage.


Frérot, criant - Maman?


Julie, concentrée - Oui?


Frérot, gourmand - C'est bon pour la santé, hein, maman?


Julie, distraitement - Oui, oui. C'est bon.


Frérot, persévérant - Maman?


Julie, profitant de son moment de solitude - ...


Frérot, insistant - Maman?


Julie, absorbée - Quoi!!?


Frérot, épicurien - Et c'est bon pour le sucré aussi, hein, maman?

Si Frérot le dit!

Crédits photo: Licence CC Vegan Feast Catering
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Les potins du dimanche

Publié par Julie le dimanche, juin 10, 2012 4 bouteilles à la mer...
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La gagnante de Savourer la vie...

Publié par Anik le vendredi, juin 08, 2012 0 bouteilles à la mer...
Savourer la vie, n'est-ce pas l'objectif ultime de chacun ?
Une de vous pourra la savourer un peu plus, chose certaine...

En effet, QUELQUEPART remporte son exemplaire du ce livre de François Gervais, publiés aux éditions Un monde différent. Chère gagnante, envoie-nous tes coordonnées postales à la-mere-est-calme@hotmail.fr pour recevoir gratuitement ton prix.

Et pour les autres, n'hésitez pas à savourer encore ou pour une première fois les billets inspirés de ce livre :
Comment savourer la vie ?
Vos enfants ont-ils assez de plumes ?
Parce que le temps est précieux

Bonne lecture !
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Je suis heureuse de l’éducation que j’ai reçue

Publié par Evely le jeudi, juin 07, 2012 5 bouteilles à la mer...
Si ma maman était une nouvelle maman aujourd’hui, je pense qu’elle recevrait beaucoup de critiques. Si on lit ce qu’on raconte sur les forums et dans les études, elle ne recevrait pas le prix de la maman de l’année. Et pourtant, moi je serais prête à lui accorder ce prix.

Aujourd’hui, on nous dit qu’il ne faut ne pas boire, ne pas fumer, ne pas manger de gras trans, pas de télévision, faire un minimum de trente minutes d’exercices, ne pas laisser bébé pleurer, pas de couches jetables. Il faut allaiter et le plus longtemps possible, choisir des aliments bios et j’en passe. J’en passe.

Maman buvait son verre de vin. Parfois, elle fumait dans la maison. Elle nous laissait écouter la télé et ce, sans supervision. Je me souviens d’avoir écouté Lance et compte autour de l’âge de douze ans. Et on se rappelle qu’il y avait des scènes de cul et de la drogue dans cette série. Par contre, elle ne nous amenait pas dans les fast food.  Je mangeais ma beurrée de Nutella régulièrement. Maman nous laissait pleurer quand on faisait les enfants gâtés et elle nous donnait des biscuits à la collation de seize heures. J’ai même déjà reçu la fessée. Et entre vous et moi, je l’ai mérité. Elle ne nous supervisait pas quand on jouait dehors pendant tout l’été. On rentrait pour le souper et c’était ça l’important. Je n’ai même jamais eu de couvre-feu quand j’étais adolescente. Juste un « préviens-moi de l’endroit où tu vas et appelle-moi s’il y a quelque chose ».  Elle nous donnait des corvées comme passer l’aspirateur et elle nous donnait des sous pour le travail fait.

Ce sont toutes des choses qui sont aujourd’hui discutables. Il y a parmi les méthodes d’éducation de ma maman des choses que je ne ferais pas aujourd’hui. Mais il y en a plein que je fais et que je vais faire comme elle. Elle avait confiance en nous. Elle savait qu’il fallait nous laisser faire pour devenir des personnes automnes et saines. Elle ne savait pas que c’était dangereux de faire dormir un bébé sur le ventre, d’ailleurs tout le monde à son époque faisait dormir les bébés sur le ventre. Elle ne savait pas pour les gras trans. Elle ne se posait pas la question à savoir s’il était mal qu’elle prenne un verre ou qu’elle fume la cigarette. C’était une autre époque. Elle ne savait pas que le soleil pouvait nous être dommageable et qu’elle aurait dû nous crémer de la tête aux pieds plusieurs fois par jour. Et juste pour bien faire, je n’ai jamais eu de coups de soleil de toute mon enfance. Alors ce n’était pas comme si j’étais sensible aux rayons du soleil à première vue.

Souvent, ma maman me dit qu’on a trop d’informations. Je lui réponds que c’est pour le bien-être de nos enfants qu’on en sait autant aujourd’hui. C’est vrai qu’elle me répond, mais parfois ça va dans l’abus. De la surinformation, voire de la désinformation. Elle a raison. Je sais qu’elle a raison, car je suis incapable de faire un grilled cheese à P’tit Clown sans lui donner une bonne portion de légumes à côté. Est-ce que ce serait dramatique s’il sautait ses légumes à un repas ? Elle a raison, parce que je m’assure chaque fois que je mets P’tit Clown en punition qu’il comprenne bien le pourquoi, du comment et qu’il en tire la leçon qui vient avec. Quand elle me mettait en punition, je n’avais pas d’explications. C’était une injustice à mes yeux, mais quelque part en moi, même si je ne savais pas pourquoi, je savais qu’elle avait raison.

Aujourd’hui, il faut faire ça, ci et l’autre. Il faut se remettre en question continuellement. Il faut suivre les livres, mais il faut rester critique. Il faut suivre les dictats, mais pas tous. Et si on ne fait pas tout comme il est dit qu’on devrait le faire, on est une mauvaise mère. Pire, même si on fait tout comme toutes les études dictent et les forums dictent, alors on se fait critiquer. Toujours est-il qu’il ne faut surtout pas faire comme nos parents.

Enfin, c’est la conclusion que j’en tire. Pas le choix, parce que juste à l’énumération de quelques trucs que ma maman faisait, elle semblait tout faire de travers. Ben, je ne suis pas d’accord. Je suis fière de l’éducation que j’ai reçue et de toutes ses failles. Je suis une femme dans la mi-trentaine et je suis saine. Pire encore, j’ai appris de ces lacunes. Je fais du sport, je mange mieux, je garde l’esprit ouvert, je me documente, je m’informe et je me questionne. C’est à croire que ma maman a fait quelque chose de bien, parce que je suis saine et en santé. Bon c’est vrai, je prends mon petit drink, surtout l’été venu.

Parfois quand je vois le flot d’informations que l’on a sur l’éducation des enfants, je me demande si on ne se fait pas plus de tort que de bien (remarquez que je dis bien «qu’on» se fait et non pas qu’on fait plus de tort que de bien «aux enfants»). Je me demande si ce n’est pas un peu comme si on réfutait l’éducation que l’on a eue. Je sais bien que ma maman s’est inspirée de l’éducation que sa maman lui a donnée. Est-ce que c’est si mal que je m’inspire de l’éducation que j’ai reçue ? Est-ce que c’est si mal si j’ai plus confiance aux conseils de ma mère et de ma belle-mère qu’à ceux de médecins spécialisés que je ne connais pas?

Évidemment, il y a des évidences. Pas de cigarettes dans la maison, pas de fast food, bébé dort sur le dos et ainsi de suite. Je ne dis pas que je ne m’informe pas et que je ne suis pas les directives que les études donnent, mais je fais la part des choses . La plupart du temps, je me demande ce que ma maman aurait fait. Alors, en effet, nos enfants ne vont pas dans les restaurants-minute avec nous, mais je sais bien que belle-maman aime y amener P’tit Clown au et c’est parfait comme ça. Pas de tartinade au chocolat au déjeuner, mais c’est au menu quand on fait dodo chez les grands-parents. Les petits luxes c’est important.

De tout cœur, je fais tout pour que mes enfants soient sains physiquement et psychologiquement, mais je ne virais pas folle pour autant. J’ai confiance en l’éducation que j’ai reçue, en celle que Superpapa a reçue. Nous avons les outils pour faire de bons choix indépendamment des études, des forums et des livres sur l’éducation. Alors, merci maman, je pense que tu mérites le prix de la meilleure maman du monde, parce que tu as fait du bon travail et j’en suis la preuve.

Crédits photo: Licence CC Kapitain Kobold
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Êtes-vous la mère que vous auriez cru être ?

Publié par Anik le mercredi, juin 06, 2012 4 bouteilles à la mer...

Qu'en pensez-vous ? ;-)
C'est toujours un certain choc de constater ce que l'on est vraiment comme mère dans la réalité... Ça me rappelle une blague :

Une mère est à l'épicerie et tente tant bien que mal de gérer la crise d'un terrible two qui fait le bacon par terre. Une autre dame sans enfants passe et fait un commentaire laissant sous-entendre qu'ELLE ferait bien mieux pour régler la situation... La mère de répondre :
- Moi aussi, j'étais une bonne mère avant d'avoir des enfants!

Crédit photo : Everydaypeople
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Leçon anatomique

Publié par Julie le mardi, juin 05, 2012 1 bouteilles à la mer...
Routine du dodo avec PetiteSoeur. Après notre discussion habituelle, je lui donne un bisou avant de quitter la chambre. Ses joues sont collantes. ---

Julie, questionnant - Il a fait chaud aujourd'hui. As-tu lavé ton visage quand tu étais dans la douche tout à l'heure?

PetiteSoeur, réfléchissant - Hon. Je crois que j'ai oublié...

Julie, ironique - Hum, on parle d'une douche rapide quand même.

PetiteSoeur, se reprenant - Ouais, mais j'ai lavé mes fesses et tout ce qu'il faut!

Julie - Ouin, une chance. Tes pieds aussi?

PetiteSoeur, satisfaite - Ouais.

Julie, poursuivant - Et tes aisselles?

Et il se passe un je-ne-sais-quoi, une hésitation d'une fraction de seconde qui me fait douter.

Julie, vérifiant - PetiteSoeur, montre-moi où sont tes aisselles.

PetiteSoeur, soudainement gênée - Non, je ne le te dis pas.

Julie, profitant que lesdites aisselles soient justement exposées pour la menacer - Oh oui! Sans quoi je te chatouille jusqu'à demain!

J'ai mis ma menace à exécution. Un beau rire a retenti dans toute la maison.

PetiteSoeur, capitulant sous la torture - Ça y est, ça y est. Ça me revient! (et pointant avec ses doigts) Elles sont ici!

Et c'est à ce moment que j'ai réalisé que, toutes les fois où j'ai demandé à ma fille de se laver les aisselles, elle a lavé ses... chevilles!

Bah. Le dessous des bras ou le dessus des pieds, quelle est la différence?

Crédits photo : Licence CC Melissa


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Fête d'enfants... fatigue de parents ?

Publié par Anik le lundi, juin 04, 2012 5 bouteilles à la mer...
Ma cadette a maintenant presque 6 ans. Hier, nous avons célébré son anniversaire avec les amis de l'école. Sept filles et deux garçons, plus mes deux autres filles et mon beau-fils... Une douzaine d'enfants dans les parages... Bien qu'avec les années, j'aie appris à me faciliter la vie et à réduire au minimum le trouble des fêtes, il n'en demeure pas moins que ça m'épuise...

Le bruit, mais surtout le ramassage qui arrive ensuite, ça me gruge de l'énergie... Et vous, avez-vous trouvé la formule magique pour des fêtes sans chichis ? C'est certain que d'aller ailleurs, c'est cool, mais pour le budget, pas toujours fameux! Enfin, les enfants ont eu du plaisir, c'est ce qui compte ! Et moi, je suis OFF jusqu'à la prochaine fête, en février...

ah.....
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