Merci... Merci...Merci ! Ouf ! Reouf!

Publié par Anik le vendredi, août 31, 2012 3 bouteilles à la mer...
Pas toujours évident de relativiser les problèmes. Mais quand un exterminateur revient chez toi à 6 ou 7 reprises pour tenter d'exterminer un nid d'abeilles qui est situé DANS les murs intérieurs de la maison, mais sans qu'on sache vraiment où, que ces indésirables loctaires rentrent vis-à-vis l'entrée électrique de la maison et qu'il y a des CRISS de bestioles qui sortent à l'intérieur par on ne sait pas trop où, bien... je bizzz.... pour faire un mauvais jeu de mots avec le sons de ces affreux insectes... Je me sens vraiment dépassée par la situation, incompétente...

Mais quand l'exterminateur en question finit par défoncer tes murs et trouver un nid de plus de deux pieds de longs, comportant plus de 700 abeilles, et qu'il enlève le tout... Je me sens soulagée. D'accord, la facture qui va avec me soulage le portefeuille d'une manière que je n'apprécie guère, mais mon esprit est VRAIMENT soulagé!

Alors, merci... merci... merci... ouf... et re-ouf...

Crédit photo : antaean
Lire la suite...

Comment faire de votre fils un homme à marier ? (Ou pourquoi votre belle-mère a-t-elle failli?)

Publié par Anik le jeudi, août 30, 2012 2 bouteilles à la mer...
Votre chum ne fait pas le lavage parce qu'il ne sait supposément pas où son les boutons ? Il passe l'aspirateur seulement si c'est une année bissextile ? Mis à part quelques spécialités culinaires, comme le Kraft Dinner, le steak au BBQ ou les grilled-cheese, il ne sait pas cuisiner. Vous êtes découragée et vous pestez contre la belle-mère (évidemment, tout est toujours de la faute des mères !). Pourquoi a-t-elle tout fait à la place de son garçon ?

En fait, je crois que là n'est peut-être pas le problème... Vous avez bien essayé d'apprendre à votre mec comment faire un homme de ménage de lui-même sans grand succès. C'est que les neurones mâles, après un certain âge, ne sont plus en mesure de tracer des voies pour réaliser ce type d'apprentissage. Il est trop tard ! Alors, quand vous aurez un fils, de grâce, faites comme sur la photo... et prenez-vous y tôt pour l'apprentissage du ménage. Votre future brue vous en remerciera !

Alors, quand débutez-vous l'apprentissage de votre fiston ?


Crédit photo : molito66 et Marie-Jeanne :-) (merci Marie!)
Lire la suite...

Comment j'ai mis mon pire ennemi K.O.

Publié par Anik le mercredi, août 29, 2012 3 bouteilles à la mer...
Il y a quelques temps, j'ai remporté l'un de mes plus difficiles combats. Un combat sans merci, quasi éternel. En fait, du plus loin que je me souvienne, cela a toujours été une lutte quotidienne. Chaque matin. Inlassablement. Je devais lutter... Pourtant, cet ennemi n'avait pas ma taille, loin de là. Mais il me narguait sans relâche. Impassible, mais omniprésent. J'ai tenté à plusieurs reprises de le mettre hors de combat, mais c'était impossible... Oui, je l'avoue, il m'était impossible de me défaire de cette foutue habitude de peser sur le bouton snooze à plusieurs reprises, le matin.

Le résultat était plutôt catastrophique dans mon échelle de stress. Avec trois enfants, le matin, quand on est monoparentale de surcroît, on court après le temps. Lever tout ce beau monde, superviser la préparation des lunchs et vérifier l'hygiène de chacune, faire le suivi des devoirs (parce que je travaille de soir) et m'assurer que tout le monde se retrouve à temps à l'arrêt d'autobus ou à la garderie, c'était un feu roulant. Surtout sachant que je me levais à la dernière seconde et qu'il me restait tout juste le temps de faire tout cela... à la course !

Un jour, mon chum me demande « Mais pourquoi ne te lèves-tu pas plus tôt ? » Venant d'un lève-tôt chronique, la question exige une réponse claire :

- Parce que je ne suis pas capable ! Je souffre de snoozite aigue...

Mais bon, mise au défi, je réagis... Si bien que je me suis mise à me lever 30 minutes avant mes filles. Et bien, oh miracle, je viens de me couper de tout le stress matinal que j'avais auparavant. Si simple, si efficace...

Cependant, le plus beau dans l'histoire, c'est ce que ça m'a tellement plu de me sentir relaxe le matin, que depuis cet essai, j'ai adopté cette méthode... et je ne snooze plus ! Guérie ! Alors, la rentrée scolaire et ses matins, c'est de la petite bière, maintenant... Et vous, quel est votre truc pour ne pas avoir envie de « snoozer » ou pour avoir des réveils agréables ?

Crédit photo : By truebluetitan
Lire la suite...

Comment clouer le bec à son mec en une phrase !

Publié par Anik le mardi, août 28, 2012 0 bouteilles à la mer...


Avez-vous l'impression que votr chéri doute de l'ampleur de votre tâche de mère ? Qu'il songe, en son for intérieur, que vous ne faites pas TANT de choses que cela. Que vos journées à la maison avec vos chérubins ne sont que douceur et sérénité ? Si cela vous est déjà arrivé, vous auriez intérêt à user de l'astuce très simple de la dame de cette photo. Voici :

Chéri, à son retour du travail : Mais merde, qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Madame, toujours zen grâce à son café salvateur : « T'as l'impression que je ne fais rien de mes journées pendaut que TU travailles... Bien aujourd'hui, en effet, j'ai fait comme tu penses : je n'ai RIEN fait ! »

Crédit photo : Heath Robbins
Lire la suite...

Comment faire travailler les neurones de vos enfants sans que ça paraisse ?

Publié par Anik le dimanche, août 26, 2012 0 bouteilles à la mer...
Votre cerveau surchauffe avec tout ce qu'il y a à gérer avec la rentrée scolaire ? Vous êtes anxieux ou anxieuse juste à l'idée des foutus devoirs et leçons à superviser ? Et si je vous disais que stimuler l'intelligence de vos enfants (et la vôtre, par le fait-même!), ça peut être simple et amusant, et ne prendre que quelques minutes par jour ?

Dans la dernière édition de la revue Montréal pour enfants, je vous divulgue un tas de petits exercices de 5 minutes qui « boosteront » le cerveau de vos jeunes. Ils n'y verront que du feu... Sceptique sur le résultat ?

Sachez que, comme l'a dit Einstein, « le génie, c’est 5 % de talent et 95 % de transpiration. » Des études récentes sur les enfants prodigues vont dans le même sens que ce qu’exprimait Einstein. Ceux qui développent un talent n’ont pas nécessairement au départ de prédispositions particulières. Cependant, ils ont tous un point en commun : l’entraînement intensif. De là à dire qu’on peut exceller en tout, il y a un pas. Sans le franchir, on peut tout de même conclure une chose : tout entraînement permet une amélioration.

Ainsi, si vous souhaitez que les résultats scolaires de votre enfant grimpent en flèche (à défaut de vos placements REER, pour cela, je n’ai malheureusement pas la solution), pourquoi ne pas commencer un entraînement de cerveau en bonne et due forme ? Quelques minutes par jour pourront suffire, et vous pourrez même en profiter pour échauffer votre propre esprit par la même occasion.

N'hésitez pas à lire mon article, en page 8 de la revue Montréal pour enfants. Julie y signe également un article sur le Parc des Îles de Boucherville, en page 52.
Ne t’inquiète pas si tu as des difficultés en maths, je peux t’assurer que les miennes sont bien plus importantes.

— Albert Einstein

Crédit photo : lapolab
Lire la suite...

Comment rendre le lavage plus intéressant... et gratuit!

Publié par Anik le samedi, août 25, 2012 1 bouteilles à la mer...
Parfois, à voir l'état de mes filles lorsqu'elles reviennent de l'école, je me demande vraiment ce qu'elles y font... Font-elles des combats de boue pour comparer la masse volumique de la terre sèche de la « bouette » ? Combattent-elles le syndrome de la feuille blanche en rédigeant d'abord sur leur chandail ? Testent-elles les couleurs de la peinture pour faire des suites logiques qui se combinent avec la couleur de leur pantalon ?

Je ne sais trop. Comme ancien prof de maternelle et comme maman, je sais bien que les enfants se salissent bien souvent dans notre dos, comme si la fée des taches passait soudainement... Cependant, j'ai une bonne nouvelle pour vous... La fée des rabais passe pour les mamans, cette semaine. Alors, si vous voulez une bouteille du nouveau détergent Arm & Hammer format régulier totalement gratuitement, allez tout simplement télécharger votre coupon ici, entre le 23 et le 30 août. Vous le recevrez en dix jours puis n'aurez qu'à passer à l'épicerie réclamer votre bouteille gratuite, à l'achat d'une seconde du même format !
Lire la suite...

Opération minceur

Publié par Anik le vendredi, août 24, 2012 3 bouteilles à la mer...
C'est déjà la rentrée... Pour nos enfants, c'est la rentrée scolaire, mais pour nous, c'est le temps de voir si on rentre encore dans nos jeans ! ;-) Si vous êtes comme moi, l'été est peut-être source d'excès : petit verre de rosée, crème glacée et autres gâteries estivales. L'heure du retour à la réalité a sonné...

Cependant, nul besoin d'en faire un drame. Loin de là, je vous propose plutôt d'en faire une aventure. Sur mon autre blogue, je lance la semaine prochaine « L'opération minceur ». De qossé ? C'est simple, je vais vous dévoiler quatre astuces simples qui risquent, au minimum, de rehausser votre « zénitude » et votre santé... Au mieux, de vous faire perdre quelques kilos, et ce, sans souffrir ni vous priver. Temps requis : 15 à 30 minutes par jour, par plus (et même pas d'affilé!).

Par ailleurs, en participant sur le blogue, vous risquez de remporter un prix fort intéressant : quatre séances d'hypnose gratuites, d'une valeur de 340$ plus taxes, à mon bureau ou à distance. Vous ne voulez pas le prix pour vous, mais vous avez envie de participer ? Parfait, j'hypnotiserai votre conjoint pour qu'il ait une envie irrépressible de faire le ménage... ;-)

Blague à part, je vous convie à l'opération. Plus nous serons nombreux à participer et à nous encourager, plus la motivation risque d'être présente. Et je vous apprendrai plusieurs astuces simples qui risquent de devenir des habitudes saines et durables... Alors, vous participez ? Inscrivez-vous gratuitement, dès maintenant. C'est ici que ça se passe !
Lire la suite...

Mon dernier billet

Publié par Evely le jeudi, août 23, 2012 9 bouteilles à la mer...
Devrais-je continuer à blogger ?

J’ai commence à blogger en 2009. J’étais dans une période noire et seule qui se nomme post-partum. Je me voyais comme étant une mauvaise mère. Je croyais que c’était plus facile, que j’allais être à la hauteur, mais ce n’était pas le cas. J’étais imparfaite. Avec du temps sur les mains pendant les siestes de P’tit clown, j’ai découvert les mamans bloggeuses. Mais encore plus, j’ai découvert que je n’étais pas seule. Que l’on était toutes un peu brouillon. Que l’on se remettait toutes en question et que l’on doute toutes de nos capacités. J’ai pu m’exprimer, dire qui je suis et ce que je ressens. J’ai pu sortir de ma solitude et de mon post-partum.

J’ai continué accompagnée d’Anik et Julie. Carte blanche les jeudis, je me laissais aller au gré de mes inspirations maternelles. Toujours plein de remises en question, mais aussi mes moments cocasses et mes moments douillets. Tout ce qui me trottait dans la tête, y passait.

Alors, nous y voilà. Aujourd’hui, le manque d’inspiration me vient. Est-ce que j’ai tout dit ? Bien sûr que non. J’ai plein d’idées qui cogitent et mes coqs font des siennes alors j’en aurais à raconter, mais est-ce que j’ai encore le goût de me raconter ? La vérité, c’est que ce n’est pas facile de délaisser le monde des mamans bloggeuses. Elles sont intéressantes, elles sont comiques, elles ont des opinions et des visions qui valent leur pesant d’or. Je lis souvent sans commenter. Je lis en ayant l’impression que je vous connais toujours un peu plus et que vous me connaissez encore un peu plus aussi.

Mais toute bonne chose à une fin. Est-ce que je devrais arrêter ? Pour l’instant, je crois que oui. J’ai l’impression depuis un certain temps que je me répète plus souvent qu’autrement. Signe que le chemin qu’il me reste à faire est peut-être plus personnel ou simplement que j’ai passé par-dessus une bonne part de mes angoisses.

Julie me demandait ce qui me poussait à continuer. Bien que je ne crois pas être une bloggeuse hors-paire qui trouve toujours les bons mots et qui permet de faire de grandes réflexions, je lui ai répondu que j’espère à chaque fois au moins avoir donné un rayon de soleil à au moins un de mes lecteurs. J’imagine une nouvelle maman un peu perdue, comme je l’étais il y a trois ans et demi, qui me lit et qui se dit « Tiens, elle aussi vit ça. Je ne suis pas seule ».

Cela dit, aujourd’hui je tire ma révérence.  Aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai presque peur de le faire. Je vais m’ennuyer de vous écrire et de lire vos commentaires. Mais toute bonne chose à une fin. De plus je me dis, que c’est peut-être aussi le signe que quelque chose de nouveau va commencer pour moi. Je ne sais pas quoi pour l’instant, mais j’ai confiance.

Dernièrement je disais à Superpapa que j’espère que l’on vit notre vie au maximum et que nous ne sommes pas juste là à la regarder passer. J’ai toujours voulu ma petite famille, ma petite carrière et ma petite maison. J’ai tout ce que j’ai voulu. J’en profite et j’adore ma vie. Je reste la même fille anxieuse et tout légèrement névrosée, mais aussi pleine d’humour et d’autodérision.  Alors que je fête mes trente cinq ans, je réalise que je suis la même petite fille rêveuse, mais que mes rêves ont évolué. Maintenant, je rêve de voir mes fils grandir et devenir de beaux jeunes hommes en santé et sains. Je rêve de devenir une professionnelle accomplie. Et je rêve d’être toujours à la hauteur du merveilleux Superpapa qui m’accompagne.

Merci pour tout, merci pour vos commentaires et pour votre support.

Evelyne
Lire la suite...

Comment bien rater ses vacances ?

Publié par Anik le mercredi, août 22, 2012 0 bouteilles à la mer...
Vous êtes sur le point de terminer vos vacances et vous avez l'impression de ne pas en avoir assez profité ? Jetez un coup d'oeil à ce sketch de Florence Foresti et vous serez vite convaincue qu'il y a pire que vous ? Rires garantis... Six minutes bien investies, je vous jure !

Lire la suite...

Comment vivre de vraies vacances ?

Publié par Anik le lundi, août 20, 2012 3 bouteilles à la mer...
Cet été, j'ai développé un nouvel art : potentiellement aussi compliqué que l'origami, mais plus simple que l'art de se mettre les pieds dans les plats. Je ne croyais pas y arriver. En fait, on m'avait même confirmé que je n'avais pas le pré-requis absolu, parce que je travaille à l'année (comme rédactrice et comme prof au cégep, aux adultes (donc pas de congé de grève)).

Je pensais donc que je n'y arriverais jamais. L'art de prendre de vraies vacances, c'était hors de ma portée. Chose impossible, mirage absolu... Un peu comme quand on imagine un homme qui ferait ferait l'épicerie sans rien oublier sur la liste et qui connaîtrait par coeur le prix des meilleurs spéciaux en alimentation. On en a entendu parler, mais on n'en a jamais vu... Dans mon cas, prendre de vraies vacances frôlait la légende urbaine, car depuis que j'ai 16 ans, j'ai toujours travaillé l'été.

Cependant, cette année, c'en était assez. J'étais plus mure qu'une banae qu'on aurait laissé traîner sur le comptoir et que les enfants ne veulent pas manger parce que la peau est noire (même si on sait très bien que l'intérieur est encore correct, mais ça, nos petits choux n'en ont rien à cirer). Mure pour des vraies vacances.

Je me suis donc mise au défi de me développer l'art du pognange de derrière. Drastique, j'ai élaboré mon plan de match infaillible :
- prendre deux semaines de vacances en Europe sans connection Internet.
- reporter mes cours du collégial pour ces deux semaines.
- prendre un congé total de rédaction pour l'été.

Et voilà ! Ça a fait du bien (à l'âme, du moins, mais moins au portefeuille). Le seul problème... c'est qu'on s'habitue à en faire moins, à dormir le matin et à paresser.... En fait, j'ai si bien réussi que maintenant, il me faut développer une autre forme d'art : retourner à la vraie routine du boulot sans déprimer...

Ou plutôt, trouver une réponse à cette épineuse question : « Comment se botter le derrière à nouveau sans que ça fasse mal ? :-) »

Vous avez une réponse ?
Lire la suite...

Les vacances... finalement

Publié par Evely le jeudi, août 09, 2012 0 bouteilles à la mer...
Nous sommes officiellement en vacances. Bon, vous allez me dire que je suis en congé de maternité, alors je suis en vacances depuis trios mois déjà. Sauf que, comme vous le savez, un congé de maternité, ce n’est pas des vacances. C’est une période où l’on s’oublie un peu pour donner son maximum à un boss exigeant et impatient qui se nomme bébé. Loin de moi l’idée de m’en plaindre, j’apprécie le fait de ne pas avoir de stress professionnel. Ça fait du bien d’être à la maison, ne pas porter de maquillage, de ne pas courir d’une réunion à l’autre et surtout ne pas rendre de comptes à personne. Cela dit, c’est les vacances pour six semaines. Et oui, six semaines! Superpapa prendra son congé parental plus ses semaines de vacances. De longues vacances cette année!

J’ai préparé une liste d’activités que l’on peut faire. Nous allons voir l’exposition de Star Wars à Montréal et celle de Samourai à Québec ainsi que l’exposition navale pour P’tit Clown qui aime les bateaux. Nous allons visiter un vignoble à St-Bruno et un sur l’île d’Orléans. Nous allons faire un pique-nique au parc de l’escarpement, où il y a des jeux d’eaux. Nous allons visiter une ferme avec des petits animaux à nourrir et à flatter. Puis nous allons nous promener dans les rues enchanteresses du Vieux-Québec. J’ai proposé à Superpapa que nous fassions, autant que possible, nos sorties le matin. De toute manière, nous nous levons tôt pour donner le premier boire. Comme ça nous pourrons revenir à la maison en début d’après-midi, coucher les enfants pour la sieste et profiter d’un moment de couple tranquille sous le soleil. Après tout, depuis trois mois, les moments de couple se font plus rares.

Il y a quelques semaines, mes beaux-parents et Superpapa m’ont fait toute une surprise. Ils m’ont dit qu’ils prendraient les enfants, le temps d’une fin de semaine pendant que Superpapa et moi partirons à Tadoussac en escapade amoureuse. Je ne suis jamais allée à Tadoussac et depuis que je connais Superpapa, on se dit qu’on devrait y aller. Je me suis empressée de nous trouver une petite auberge et une croisière en zodiac pour voir les baleines. Cette petite surprise m’a vraiment fait plaisir. Ce sont mes vacances dans nos vacances dans mon congé de maternité. Bref, un moment juste pour moi et Superpapa.

Je lisais un reportage sur les vacances. Selon ce que le journaliste disait, nous n’avons pas assez de vacances. Nous devrions avoir un mois pendant l’été et deux semaines pendant l’hiver (une à Noël et une pour la relâche). Toujours selon ce qu’il disait, des études démontraient que notre productivité s’en porterait mieux et que le taux d’absentéisme diminuerait tout comme le taux de burn out et de dépression. Le reportage soulignait que la créativité des travailleurs, leur implication au travail et même l’estime de soi seraient en hausse si les vacances étaient plus longues. Enfin, je ne sais pas le bien fondé de ces études, mais je trouve que ce ne serait pas bête. Une des choses qui me plaît particulièrement dans nos six semaines de vacances est que je sais que Superpapa décrochera vraiment de son travail. Il pourra vraiment profiter de ce moment et de ses garçons et ça c’est le mieux que l’on peut demander.

Crédit photo:  © Evely
Lire la suite...

Quand ça tourne mal

Publié par Evely le jeudi, août 02, 2012 1 bouteilles à la mer...
Je suis allée présenter Bébé Singe à mes collègues de travail. Évidemment, ils n’en revenaient pas à quel point il est beau. Pendant les deux heures où nous étions là, Bébé Singe est resté sage et souriant. Il faisait son fier coq devant tous ces nouveaux visages. Il se laissait prendre et riait quand on lui faisait des «  gagaga ». J’avoue que moi-même je faisais la fière.

Une de mes collègues a un fils de vingt ans. Elle prenait Bébé Singe avec plaisir, mais aussi avec nostalgie. « Profites-en » qu’elle me dit avec un trémolo dans la voix. « Ça change en vieillissant et tu les perds ». Elle avait les larmes aux yeux. J’avais le goût de lui dire qu’elle aurait l’occasion de catiner ses petits enfants dans quelques années, mais j’ai vu dans son regard que ça n’allait pas.

Elle m'a raconté que son garçon prenait de la drogue. Pas le petit joint de fin de soirée, la grosse drogue dure. Elle m’a dit qu’il a changé et qu’il est violent et vraiment méchant. Elle et son mari ont été obligés de le mettre à la porte, car ce n’était plus viable et qu’il avait épuisé tous ses chances. Elle m’a dit qu’elle ne savait plus quoi faire, quoi penser et qu’elle vivait dans la peur. Peur qu’il ne retrouve jamais son chemin, peur qu’il leur fasse du mal pour quelques dollars pour la drogue, peur qu’elle soit responsable de tout ça.

Elle m’avait déjà un peu parlé de son fils, mais en l’espace de quelques mois les choses ont vraiment dégénéré. À l’époque, je lui disais que les jeunes ont parfois besoin d’expérimenter. Qu’ils ne finissent pas tous en tant que drogué sans issue. Que, la plupart du temps, c’est une phase. Un rite de passage avant l’âge adulte. Mais là, je voyais bien qu’il ne s’agissait plus d’un rite de passage pour son fils. Je comprenais qu’elle me disait qu’il s’était perdu. Je lui ai demandé allait sa fill. Elle m’a dit qu’elle empruntait les mêmes chemins que son frère et qu’elle ne savait pas comment l’en empêcher.

Cette collègue est une madame pétillante et douce avec une petite tendance à potiner. Elle a une petite vie rangée avec son mari et ils ne font pas de vagues. Alors comment s’est-elle retrouvée avec deux adolescents sur le bord du gouffre ? En en parlant avec Superpapa, on se demandait jusqu’à quel point c’est l’éducation et jusqu’à quel point c’est le caractère des enfants qui fait qu’ils se révoltent aussi fortement. Dieu sait que Superpapa et moi avons tous les deux fait des crises d’adolescence assez salées. Mais jamais nous n’aurions manqué de respect à nos parents. Nous avons effleuré nos limites, mais nous n’avons jamais outrepassé celles-ci. Alors qu’est-ce qui fait que certains le font ?

En bordant P’tit Clown et berçant Bébé Singe, je me suis dit que ma collègue avait raison. Un jour, je vais perdre mes enfants. Ils seront des hommes qui feront leur propre choix et, même si je fais tout en mon pouvoir pour leur donner les outils pour être heureux et se faire une bonne vie, il n’y a aucune garantie que c’est ce qu’ils choisiront. Je ne peux que l’espérer et être là pour eux.

Je souffre pour ma collègue qui a perdu espoir et qui ne peut plus être là pour ses enfants. Ce doit être une chose déchirante pour un parent. Je ne pense pas qu’elle a été une mauvaise mère. J’espère qu’elle ne pense pas ça d’elle-même non plus.

Crédit photo : Licence CC ajfisher.td
Lire la suite...
 

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2010 Designed by Ipietoon Blogger Template Sponsored by Online Shop Vector by Artshare

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2009 Girlymagz is Designed by Bie Girl Vector by Ipietoon | Distributed by Blogger Templates