Une des choses que j’aimais particulièrement quand nous étions que Superpapa et moi, c’était la spontanéité du moment. En revenant du travail, alors que le soleil brillait de ses mille feux, Superpapa me lançait un petit regard qui disait « on ne va quand même pas passer la soirée dans l’appartement ». Du coup, je troquais mes habits de travail pour quelque chose de plus léger et on partait. On se promenait, on s’arrêtait sur une terrasse avec une bière et un daiquiri aux fraises. On mangeait, on se promenait et on finissait ça avec une Tutto gelato (si vous venez à Québec, il y a une place spécialisée sur St-Jean et sur Cartier qui est un must). Puis, nonchalamment, on rentrait amoureusement.
Évidemment avec P’tit Clown on a beaucoup perdu de notre spontanéité. C’est normal et c’est très acceptable. Mais je m’ennuie souvent de ces coups de tête qui brisent la routine. C’est un beau luxe qui fait du bien en plein milieu des semaines de travail exigeantes. Maintenant, avec le bain à 19 h, le dodo à 20 h, disons que nous nous sentons restreints dans nos élans.
Enfin, tout ça pour dire que dernièrement, un soir en arrivant à la maison, on se rend compte que la compagnie d’entretien du terrain est passée et nous a laissé l’instruction de ne pas marcher sur notre terrain plein de produits. Nous voulions faire un barbecue ce soir-là. À 26 degrés, c’était inconcevable de rester entre quatre murs. En même temps, nous ne pouvions pas jouer au ballon avec P’tit Clown sur le gazon non plus. Je me suis tournée vers Superpapa et je lui ai dit « Une terrasse, peut-être ? » Cela n’a pris qu’une fraction de seconde pour qu’il me réponde « D’accord, mais on y traine pas non plus ! P’tit Clown a passé la journée dehors et il est fatigué, il se frotte déjà les yeux ». Nous sommes tout de suite partis au restaurant. Coup de chance, malgré une terrasse bien pleine, le serveur nous a trouvé une place.
Dans la chaleur de la soirée qui commençait à nous bercer, Superpapa a chuchoté à l’oreille de P’tit Clown « Ta maman est contente mon gars, crois-moi ». Ouaip, j’étais aux petits oiseaux avec mon mojito, ma salade au canard confit et mes deux amours assis en face de moi qui dégustaient leur plat. Après avoir relaxé, nous sommes rentrés vers 19 h 30, heureux d’avoir relaxé et brisé la routine
Morale de l’histoire : même avec un enfant, la seule chose dont j’ai besoin pour être spontanée comme dans ma folle jeunesse, c’est une bonne excuse… Bon, même pas besoin d’être une bonne excuse, n’importe quelle excuse fait l’affaire et c'est tant mieux !
Crédits photo: skevbo
Il y a 4 jours
3 bouteilles à la mer...:
C'est comme dans plusieurs choses... des excuses c'est plus facile à trouver que d'agir!
Bonne terrasse!
Bravo pour ce moment d'instantanéité avec bébé/jeune enfant car ça fait toujours plus de bien qu'on pense!
La spontanéité c'est toujours agréable! Et plus les enfants vieillissent plus tu peux le faire!
Enregistrer un commentaire