Souvent, lorsqu’ils sont petits, les enfants font des crises pour ne pas laisser les parents partir. Quand ils sentent que maman et papa se préparent à faire une escapade baby free », ils se mettent à chialer, à faire les difficiles, à être de mauvais poil et même à faire la danse du bacon. P’tit Clown n’est pas différent, bien qu’il choisisse des moyens convaincants pour tenter de nous garder à la maison.
Il y a quelques semaines, Superpapa et moi étions très excités d’aller au spectacle de U2. Nos valises étaient faites, les plans pour éviter la cohue de Montréal étaient prêts et ma maman était folle de joie d’avoir son petit fils à elle toute seule pour la soirée.
La veille du spectacle, alors que j’essayais de peine et de misère à me concentrer au travail, l’éducatrice de P’tit Clown m’appelle. « Il fait 40 degrés de fièvre et ne bouge pas ». C’était Superpapa qui avait l’auto et il est tout de suite parti chercher fiston malade. À la maison, Superpapa m’a rappelée pour me dire que la fièvre ne tombait pas malgré le médicament. Si bien qu’à mon retour à la maison, nous avons décidé d’aller à la clinique. La médecin qui haussait les yeux en apprenant que ça ne faisait pas 24 heures que P’tit Clown faisait de la fièvre l’a examiné. À peine lui a-t-elle regardé dans la bouche qu’elle a diagnostiqué une bonne grosse amygdalite.
Médicaments à la main, nous sommes repartis à la maison. Je me suis demandé si je devrais rester à Québec avec P’tit Clown malade. Finalement, je me suis laissé convaincre (par carrément tout le monde qui m’entourait en me disant que je DEVAIS y aller) que nous devions tous les trois nous rendre à Montréal et que ma maman va prendrait grand soin d’un P’tit Clown malade.
Au travail, le matin du départ, j’ai reçu un appel de Superpapa qui finalisait les préparatifs à la maison. « Vraiment, il ne veut pas qu’on y aille. Il a manqué une marche dans l’escalier, mais je l’ai rattrapé à temps. » Petit malin!!! Nous sommes partis comme prévu et c’était le bon choix : non seulement le spectacle était au-delà de nos attentes, mais le lendemain nous avions une fête de famille dans la région. P’tit Clown a fêté comme un vrai petit diable ne sentant plus la maladie en lui. Nous sommes revenus à Québec, les trois avec le sourire.
Morale de l’histoire :
C’est très correct d’être une mère poule qui se laisse manipuler par un petit de deux ans, mais c’est important d’accepter le conseil des autres et de se laisser aller… surtout quand ça fait deux ans qu’on attend l’événement du siècle !
Crédit photo : © Xavier Tremblay
Il y a 1 jour
4 bouteilles à la mer...:
Le p'tit vlimeux, comme dirait ma grand-mère!
Ici, je m'inspire des tentatives de manipulation de Bébé fille pour obtenir ce que je veux. Ainsi, quand elle refuse de s'asseoir dans la voiture pour aller à la garderie, je monte moi-même à bord et lui dit aurevoir, la laissant en plan dans notre cour. Résultats fort concluants! héhé...
Bravo d'avoir suivi le conseil des autres et d'être allée voir ce spectacle!
Imagines si tu étais restée à la maison et qu'il t'avait fait le show du petit homme finalement super en forme... je ne suis pas certaine que tu aurais apprécié ;)
Bravo! Ce n'est pas toujours facile de se séparer de son enfant malade (même si c'est notre maman qui en prendra soin)...
Le spectacle était à la hauteur de tes espérence j'espère!!!
Coudonc! Qu'est-ce qu'ils leur apprennent à la garderie? Ce n'est pas un cours débutant, ça :-D
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