Connaissez-vous des gens sur le point de se marier ? L’air tout heureux (enfin, surtout chez la fille, le gars a toujours un peu peur de perdre sa liberté du jour au lendemain), si vous leur posez la question « À combien estimes-tu tes chances de divorcer ? », la plupart des futurs mariés vous répondront : zéro (ou presque) ! Comment se fait-il, alors, que plus de 40% des couples divorcent ? Est-ce simplement parce que ces gens sont nuls en maths et en probabilité ?
En fait, il y a une autre réponse plus logique. En écoutant une conférence du site TED.COM, une neurologue, Tali Sharot, affirmait que le cerveau humain possède tout simplement « un biais positif » qui fait en sorte qu’on sous-estime nos chances de subir des malheurs… (quoique dans certains cas, le divorce soit synonyme de bonheur retrouvé)
Pratique pour ne pas sombrer dans la dépression, cette tendance à minimiser les malheurs possibles fait toutefois en sorte qu’on peut penser que quoi que nous fassions, quoi qu’il arrive, notre couple survivra… On peut ne faire l’amour que les mois qui finissent par « bre », décider que le « mou » est la norme en guise de tenue vestimentaire à la maison, se chicaner pour les mêmes stupidités encore et encore… et penser que tout ira bien… Or, rien n’est plus sûr ! On tombe à peu près tous dans le piège de prendre l’autre pour acquis, à un niveau variable.
Alors, je vous pose la question à 1 million de dollars : « Connaissant les statistiques, quelle est la probabilité que votre couple ne tienne pas la route toute la vie ? » Oserez-vous répondre à cette question ? J’avoue que j’ai presque peur de dire « 40% », comme si ça allait me porter malheur…
Enfin, j’ai aussi une autre question plus facile : « Quel est votre astuce pour éviter de prendre votre conjoint pour acquis ? » Le meilleur truc remporte une sortie de couple pour deux au Ritz! (malheureusement, je blague là-dessus!)
Un second mariage, après un divorce, est la victoire de l'espoir sur l'expérience... ;-)
Crédit photo : DrJohnBullas
2 bouteilles à la mer...:
La photo du gâteau est trop drôle!!!
Tu vois moi spontanément avant de voir le texte j'ai misé sur 50% car on est deux sur le ''bâteau''. Je l'ai calculé comme un projet visant implication de chacun. Pourtant j'ai fait mes sciences au Cegep ;)
De ne prendre rien pour acquis et je suis incapable de ''toffer'' un malaise ou un conflit plus de 24 hres hiihi!!! alors pas le choix de se mettre en mode solutions. Vouloir notre bien-être ensemble et individuellement (je pense que lorsque l'on est bien avec soi, que l'on a accepté de travailler sur ''l'être'' on est d'autant plus disponible au succès à deux...on devient des aimants et non des amants)
compte tenu que nous avons deux enfants en bas âges (donc la période la plus difficile pour un couple), qu'on a plus de sept ans de vie commune, que l'on essaye autant comme autant de se faire des moments à nous, que l'on ne se chicane pas vraiment, mais qu'on accepte de ne pas être d'accord, je dirais que nos chances de réussite sont bonnes.
On se marie l'an prochain. Évidemment ça ne vient pas avec une garantie, mais si on n'a pas une vision positive de notre futur à deux, alors mieux vaudrait pas se marier. J'ai toujours dit à mon conjoint qu'il y a deux choses qu'il ne faut jamais négliger dans un couple : le sexe et la communication. Il s'agit pas de parler que de choses sérieuses comme nos responsabilités, mais de pouvoir parler de tout et de rien sans se censuré. Cette été nous étions assis dehors en plein nuit à regarder les étoiles. Nous avons parler de philosophie, de rêves, de petits tracas que l'on a et de nous. Une conversation qui ressemble aux toutes premières conversations que l'on a quand on commence à se fréquenter. Une conversation où les heures passent et on ne les voient pas. Je pense que c'est un des éléments important pour le succès d'un couple. Comme dit Brel, être vieux sans être adulte. En gros être un vieux couple, tout en étant encore comme un jeune couple.
Pour ce qui est de ne pas prendre mon conjoint pour acquis, c'est assez facile. Je le respecte. Il me complète. Il est la troisième moitié de mon cerveau. Quand je le vois, je me dis que c'est un être incroyable qui se donne vraiment pour sa famille et ça c'est de l'or. Il a beaucoup changé depuis que je le connais et j'ai beaucoup changé depuis nos début, mais c'est cette évolution commune qui m'empêche de le prendre pour acquis. On évolue ensemble par choix et on se complète par choix. Pour chaque défaut, il m'offre deux qualités, alors il est assez génial. Je pense que pour ne pas le prendre pour acquis, je reste réaliste en me disant que l'on vit bien ensemble, et que je suis chanceuse qu'il accepte mes petits travers car ce n'est pas tous les gars qui me laisserais être Gère-mène et légèrement névrosée à la fois. De mon côté je le laisse être spontané à outrance et anxieux à souhait. Bref, on est nous-même l'un envers l'autre
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