Voici la troisième étape de votre démarche pour une saine discipline. C’est une étape qui est très difficile, mais peut-être la plus importante pour réussir à changer vos attitudes néfastes.
Au plan disciplinaire : lâchez prise sur la discipline non essentielle !
Comment ?
Lorsque vous êtes confronté à un problème familial, demandez-vous si c’est réellement votre problème, si cela vous concerne personnellement. Par exemple : votre enfant oublie de faire un devoir. Cela concerne l’enseignant et l’enfant. Vous n’êtes pas obligé de vous fâcher et de punir : l’enseignant le fera. Vous devez toutefois aider votre enfant à développer des stratégies afin qu’il s’organise mieux et évite d’oublier ses devoirs.
Évitez de prendre les choses trop à cœur ou d’être émotionnellement trop impliqué(e). Les émotions teintent vos actions et font souvent agir de façon démesurée ou inappropriée. Regardez les faits et restez calme.
Gardez un objectif en tête : attendre la paix et l’harmonie au sein de votre famille. Il n’est pas question de lutte de pouvoir, de vengeance ou de quoi que ce soit d’autre. Vous voulez tout simplement vivre en harmonie, et cela ne brime en rien votre enfant. Oubliez tout le reste et ne gardez que cet objectif en tête.
Cessez de « jouer » avec votre enfant : les luttes de pouvoir, les menaces, les conséquences qui changent au fil des jours ou qui sont appliquées à moitié si l’enfant proteste, évitez tout cela.
Au plan relationnel : lâchez prise sur les habitudes qui entravent vos relations
Comment ?
Laissez tomber les mille et une attentes que vous avez envers votre famille. Si vous n’avez que peu d’attentes, vous risquez d’être moins déçu(e) ou fâché(e). Ne conservez que les attentes qui vous sont vitales. Vous pouvez aussi décortiquer vos attentes en une série d’attentes plus simples et amener votre enfant à atteindre un objectif à la fois, vers la réussite du comportement attendu final (Exemple : je veux que mon enfant fasse ses devoirs en moins de 30 minutes, mais cela lui prend une heure. Diminuez le temps requis de 5 minutes à la fois, ce sera moins drastique que d’exiger 30 minutes du premier coup).
Laissez tomber la colère. Elle n’est jamais une bonne conseillère. Tentez de réagir avec calme en tout temps, quitte à prendre un temps d’arrêt avant d’intervenir.
Débarrassez-vous de vos mauvaises habitudes ou mauvaises réactions dans vos relations familiales (Ex. : argumenter, crier, blâmer, critiquer, culpabiliser, menacer, etc.).
Rappel des semaines précédentes
Continuez de vous taire et évitez de répéter.
Continuez de prendre du recul face aux situations problématiques.
Note : c’est un véritable défi que de lâcher prise. Mais la réussite de cette étape vous permettra de vous centrer sur l’essentiel et de mieux réagir et agir.
Continuez de dire des choses positives à votre enfant et de lui faire remarquer ce que vous voyez de bien et de beau chez lui.
Soyez à l’écoute véritable de votre enfant.
Passez du temps avec votre enfant pour jouer, discuter.
Impliquez votre enfant dans la vie familiale.
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Au plan disciplinaire : lâchez prise sur la discipline non essentielle !
Comment ?
Lorsque vous êtes confronté à un problème familial, demandez-vous si c’est réellement votre problème, si cela vous concerne personnellement. Par exemple : votre enfant oublie de faire un devoir. Cela concerne l’enseignant et l’enfant. Vous n’êtes pas obligé de vous fâcher et de punir : l’enseignant le fera. Vous devez toutefois aider votre enfant à développer des stratégies afin qu’il s’organise mieux et évite d’oublier ses devoirs.
Évitez de prendre les choses trop à cœur ou d’être émotionnellement trop impliqué(e). Les émotions teintent vos actions et font souvent agir de façon démesurée ou inappropriée. Regardez les faits et restez calme.
Gardez un objectif en tête : attendre la paix et l’harmonie au sein de votre famille. Il n’est pas question de lutte de pouvoir, de vengeance ou de quoi que ce soit d’autre. Vous voulez tout simplement vivre en harmonie, et cela ne brime en rien votre enfant. Oubliez tout le reste et ne gardez que cet objectif en tête.
Cessez de « jouer » avec votre enfant : les luttes de pouvoir, les menaces, les conséquences qui changent au fil des jours ou qui sont appliquées à moitié si l’enfant proteste, évitez tout cela.
Au plan relationnel : lâchez prise sur les habitudes qui entravent vos relations
Comment ?
Laissez tomber les mille et une attentes que vous avez envers votre famille. Si vous n’avez que peu d’attentes, vous risquez d’être moins déçu(e) ou fâché(e). Ne conservez que les attentes qui vous sont vitales. Vous pouvez aussi décortiquer vos attentes en une série d’attentes plus simples et amener votre enfant à atteindre un objectif à la fois, vers la réussite du comportement attendu final (Exemple : je veux que mon enfant fasse ses devoirs en moins de 30 minutes, mais cela lui prend une heure. Diminuez le temps requis de 5 minutes à la fois, ce sera moins drastique que d’exiger 30 minutes du premier coup).
Laissez tomber la colère. Elle n’est jamais une bonne conseillère. Tentez de réagir avec calme en tout temps, quitte à prendre un temps d’arrêt avant d’intervenir.
Débarrassez-vous de vos mauvaises habitudes ou mauvaises réactions dans vos relations familiales (Ex. : argumenter, crier, blâmer, critiquer, culpabiliser, menacer, etc.).
Rappel des semaines précédentes
Continuez de vous taire et évitez de répéter.
Continuez de prendre du recul face aux situations problématiques.
Note : c’est un véritable défi que de lâcher prise. Mais la réussite de cette étape vous permettra de vous centrer sur l’essentiel et de mieux réagir et agir.
Continuez de dire des choses positives à votre enfant et de lui faire remarquer ce que vous voyez de bien et de beau chez lui.
Soyez à l’écoute véritable de votre enfant.
Passez du temps avec votre enfant pour jouer, discuter.
Impliquez votre enfant dans la vie familiale.