Comment répondre aux questions délicates sur la mort ? (partie 4)

Publié par Julie le samedi, octobre 31, 2009 5 bouteilles à la mer...
Décidément, le sujet est chaud. Ou froid, d'après la saison. À tout le moins, à l'approche de l'Halloween, il est inépuisable.

Aujourd'hui, nous cherchons désespérément le sac de GrandeSoeur. Celui qui sert pour les vêtements d'éducation physique. Celui qui doit être en "petit su" (tissu!). Facile à ouvrir. Et bien identifié. Pfft. Disparu.

Bref, nous cherchons l'item rare à travers tous ceux déjà éparpillés dans la maison.

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Julie, découragée - GrandeSoeur, je ne suis pas contente. Je l'ai cherché partout la semaine dernière et je te l'ai remis. Qu'as-tu fait avec?

GrandeSoeur, pas du tout décontenancée - Je ne sais pas maman.

Julie, abandonnant l'entreprise - Je ne suis pas responsable des sacs perdus et je n'ai pas l'intention de virer à nouveau la maison à l'envers. En attendant, tu devras prendre ce sac réutilisable. Il est en "petit su", il est facile à ouvrir et je vais bien l'identifier...

GrandeSoeur, toujours sage - D'accord, maman.

Julie - Tu peux aussi demander à St-Antoine-de-Padoue de le retrouver...

PetiteSoeur, s'immisçant soudain dans la discussion - Mais maman, il n'est pas MORT, lui?

Julie, voyant le "pattern" qui se dessine et prenant les devants- Euh... oui, ma petite poule. Il est mort. Mais je ne sais pas de QUOI. Je ne sais c'était QUEL jour. Et je ne sais pas j'avais QUEL âge. Tu comprends, ça fait trop longtemps.

PetiteSoeur, passant soudain à une autre étape - Alors GrandeSoeur devra trouver une personne VIVANTE pour l'aider à retrouver son sac. "Saint-Toine-Pa-DuTout", ne peut rien pour elle!!!

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Vous voyez qu'avec un peu de persévérance, on chemine?
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Comment répondre aux questions délicates sur la mort? (partie 3)

Publié par Julie le jeudi, octobre 29, 2009 2 bouteilles à la mer...
Nous sommes dans la voiture. Et nous venons de passer tout près de l'école de dressage pour chiens. -----

Julie - Ici, c'était l'école à Inès lorsqu'elle était un bébé chien. Elle était très intelligente dans ce temps-là... Et elle ne sentait pas encore trop mauvais.

PapaZen - C'était avant que vous ne veniez au monde. Dans le temps où, on ne savait pas comment occuper nos soirées...

PetiteSoeur - Dis-moi les noms des autres chiens que tu as eus maman.

Julie, nostalgique - Il y avait Pirate. Puis Choupette. Ensuite, il y a eu Minou. Puis Mira.

PetiteSoeur, qui reste dans le ton - Mais maintenant, ils sont tous MORTS.

Julie, quand même surprise du changement de sujet - Euh... Bien oui. C'est comme ça.

PetiteSoeur, avide de détails morbides - Ils sont morts de quoi?

Julie - Certains sont morts de leur belle mort...

PetiteSoeur - ...

Julie - Mais la plupart, c'est parce qu'ils ont fait un accident de voiture.

PetiteSoeur - C'est parce qu'ils n'ont pas regardé avant de traverser la rue qu'ils ont eu ces "naccidents"?

Julie, opportuniste, profitant de la situation donner une morale à l'histoire - C'est ça. Il faut faire très attention.

PetiteSoeur, jamais rassasiée - Mais c'était quel jour?

Julie - Quel jour que quoi?

PetiteSoeur - Quel jour qu'ils sont tous MORTS? Chacun des chiens...

Julie - Écoute, chacun a choisi une journée pour aller au paradis des chiens...

PetiteSoeur - Mais tu avais quel âge?

Julie - Disons, 8 ans, 14 ans, 20 ans, puis 27 ans.

PetiteSoeur, satisfaite - Ouf! Tu n'avais pas 3 ans et demi! Comme moi!
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Voilà enfin un heureux dénouement!


©PetiteSoeur
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RIP - Le plus difficile enterrement de ma vie...

Publié par Anik le mercredi, octobre 28, 2009 12 bouteilles à la mer...
Laissez-moi vous raconter l’un des plus tristes enterrements auxquels j’ai assisté, en 2003. Cœurs sensibles, veuillez vous abstenir de lire…
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Un petit groupe entoure le cercueil. Anik imparfaite, en tête de l’attroupement, pleure à chaudes larmes. Elle doit dire adieu à cet être qui a représenté tant pour elle, au fil des années… Elle s’avance devant la foule, pour faire son dernier hommage à cette femme qui entame son dernier voyage et reposera en paix pour l’éternité.

« Je dis aujourd’hui adieu à une femme qui m’a marquée à vie. Rappelons-nous d’elle, chers amis. Elle était si dynamique, si pleine de vie (sanglots…). Évidemment, quand on se lève à 10h00 du matin et qu’on dort paisiblement chaque nuit, ça aide… Elle aimait tellement dormir, c’en était drôle. Elle allait jusqu’à utiliser son réveil pour mettre un terme à ses longues siestes d’après-midi, le week-end…

Elle aimait la propreté et l’ordre. Elle faisait son ménage en deux temps trois mouvements. Ses vêtements étaient toujours propres. Elle cuisinait de bons petits plats que personne ne critiquait. Elle recevait ses amis à coup de repas quatre services. D’ailleurs, elle mangeait ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, tranquillement assise à table ou devant la télévision, sans jamais avoir besoin de peser sur le bouton pause. Elle ne se laissait d’ailleurs interrompre que pour se reverser un peu de vin.

Elle était toujours à l’heure à ses rendez-vous ou à ses sorties entre amis. Il faut dire que quelques minutes lui suffisaient pour se préparer et à se mettre en train… Et c’était la même chose le matin, quand venait le temps de se diriger au boulot.

Elle vivait une vie de couple exemplaire, prenant le temps de faire du sport et des activités avec son chéri chaque semaine. Sa vie sexuelle n’avait pour seul inconvénient que de l’obliger à fermer les fenêtres de sa chambre l’été…

Elle était libre et sans soucis, ayant pour principales responsabilités la gestion de ses finances et de son temps.

Je lui dis aujourd’hui adieu, car je sais que je ne la reverrai jamais…

Elle laisse en deuil l’Anik imparfaite que je suis… Celle qui :
  • considère que de dormir, d’un œil, jusqu’à 8h30 le matin est le comble de la grasse matinée
  • se fait réveiller la nuit par des enfants qui toussent ou qui ont perdu leur suce
  • ne fait plus de siestes d’après-midi par pur plaisir paresseux, mais parce qu’elle est crevée…
  • fait son ménage aux 2-3 semaines, parce que tout est toujours à recommencer, de toute manière
  • a des taches sur ses vêtements parce que de petites bouches ou mains s’y sont frottées
  • cuisine des plats simples qui, malgré tout, suscitent la controverse au sein de sa famille
  • reçoit ses amis en commandant du restaurant, parce qu’elle n’a plus le temps de cuisiner des repas gastronomiques
  • mange à heure fixe et se lève en moyenne 8 fois pendant le repas
  • doit calculer 15 à 30 minutes pour arriver à habiller les enfants et à avoir tout ce qu’il fait en main pour une sortie familiale
  • fait du sport et des sorties en alternance avec son mari, plutôt qu’avec lui
  • doit fermer la porte de sa chambre (et sa bouche) lorsqu’elle « s’amuse » avec son amoureux, question de ne pas réveiller les enfants
  • a tellement de responsabilités qu’elle doit les noter pour ne pas les oublier.

Mais, l’Anik que je suis a aussi trois belles filles qui lui font vivre des moments de bonheur intenses… Elle a trois paires de bras qui l’entourent et lui font des câlins… Trois petites têtes qui n’attendent que moi pour découvrir le monde et rêver…

Et c’est pour cela qu’aujourd’hui, je fais le deuil de toi…

RIP
Ci git
Anik insouciante et sans enfants
1975-2003

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Ça vous arrive de repenser à celle que vous étiez avant d'avoir des enfants ? Elle vous manque, cette femme que vous avez dû enterrer à la naissance de votre premier enfant ? Et que dire de la femme que vous êtes devenue ?

Parfois, j'avoue que, même si le souvenir de qui j'étais avant de devenir mère tend à s'estomper drôlement, j'ai l'impression que le fantôme de cette femme vient me hanter. Une partie de moi aimerait la faire revivre, alors qu'une autre partie de moi se demande sincèrement quel sens aurait ma vie sans mes enfants... Peut-être qu'une petite partie de Oui-ja, de temps à autres, avec Anik insouciante et sans enfants, me ferait le plus grand bien... Faire de la place à cet esprit pour mieux profiter de ma vie de maman le reste du temps ?
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Comment répondre aux questions délicates sur la mort ? (partie 2)

Publié par Julie le mardi, octobre 27, 2009 3 bouteilles à la mer...
Ça ne dérougit pas. Les questions sur la mort sont servies à toutes les sauces. Je me console, Bébé, la fille de Mère Indigne, fait de même.

J'ai quand même appris de ma récente bourde. J'arrive à répondre sérieusement... ou à dévier le sujet.

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Nous sommes à table en train de manger.

GrandeSoeur, fière de ses progrès en anglais - On parlait de Micheal Jackson à la télévision tantôt...

Julie - Qu'est-ce qu'il chantait?

GrandeSoeur - Il ne chantait rien. Ils ont dit son nom dans une émission en anglais... Je pense que c'était un film pour le cinéma...

PetiteSoeur, intéressée - De quoi il est mort, Micheal Scofield?

Julie - Ma puce, Micheal Scofield n'est pas mort. Dieu merci! Ça aurait été jour de deuil national à la maison... C'est Micheal Jackson qui est mort dernièrement. Ils n'ont pas tout à fait la même physionomie...

PetiteSoeur, insistante - Mais pourquoi il est mort?

Julie, ne voulant tout de même pas aborder des détails superflus - Bien, je crois qu'il était très malade...

PetiteSoeur, qui n'en démord pas - Mais c'était quel jour?

Julie, qui n'a tout de même pas gardé ce détail dans sa mémoire à long terme - La journée où notre voisin était bien triste de cette nouvelle.

PetiteSoeur - Ah oui... La journée où il était "crisse*"... "A" m'en rappelle.

Julie - Tu veux d'autre soupe ? C'est moi qui l'ai faite. Je n'ai pas mis de grand-mère dedans.

PetiteSoeur - Non, merci.
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Comment se faire du bien ?

Publié par Anik le lundi, octobre 26, 2009 9 bouteilles à la mer...
Connaissez-vous la recette pour se faire du bien ? Trois ingrédients essentiels :
1) Le plaisir
2) La relaxation
3) L'ingrédient secret...

En fin de semaine, j'ai cuisiné cette recette et Dieu que cela a été agréable. Après 2 semaines de rush pour finaliser le visuel du livre (qui est maintenant à l'impression), j'étais crevée. Alors, je me suis permis un samedi-sans-soucis... Du temps libre à faire des choses plaisantes, un rythme lent et, mon ingrédient secret à moi : aucune obligation de faire quoi que ce soit (même si vous vous doutez bien que ma liste de tâches en attente n'est pas vide pour autant)... Quel est le vôtre ?

Ne rien faire d'obligatoire... Oublier la fameuse phrase « Il faut que ... » Sincèrement, je pense que c'est la phrase que je déteste le plus au monde... Si je m'amuse à faire la liste de ma vie idéale, c'est d'ailleurs potentiellement le 1er élément qui apparaît : dans ma vie idéale, je ne serai jamais obligée de faire quoi que ce soit... Utopique, la petite madame... Oui, je sais, mais il doit bien y avoir des moyens pour diminuer les « il faut que », non ?
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Comment se sentir nulle (sans raison?)

Publié par Anik le samedi, octobre 24, 2009 4 bouteilles à la mer...
Ça vous arrive de vous en vouloir pour quelque chose que vous avez fait concernant les enfants sans que les principaux concernés semblent pourtant s'en formaliser ? Pas claire, cette question? Laissez-moi vous raconter cette petite anecdote et vous comprendrez...

Hier, mes deux plus jeunes recevaient la visite de la sorcière Toutétourdie à la garderie. Or, l'éducatrice ne m'a pas dit à quelle heure la fameuse sorcière arrivait. Je supposais que c'était vers 10h00... Règle générale, je suis toujours à la garderie vers 8h10. Or, ma grande avait une journée pédagogique hier, alors j'avais décidé de prendre mon temps pour partir, ce qui fait que vers 9h15, nous arrivons à la garderie...

J'entre et j'entends une voix magique en train de raconter une histoire. Merde !!! La sorcière est déjà là (et elle n'est pas à la page 1 de l'histoire)... Elle doit y être depuis au moins 15 minutes... (si ce n'est pas plus). En un éclair, je suis envahie de sentiments de culpabilité, de « nullité » et de grande déception. Faut-il être conne pour amener les enfants si tard à la garderie une journée où l'on sait qu'il y a une activité spéciale ? Faut-il être stupide pour ne pas demander l'heure de l'activité ? Bref, je me sens mal.

Mais en même temps, je constate que mes filles sont heureuses de voir la sorcière et qu'aucune des deux n'est en train de se dire : « À cause de ma mère, j'ai raté le début de l'activité ! Mère incompétente, va...» Non, elles vivent dans le moment présent et profitent du plaisir qui est disponible, là, maintenant...

Et elles ont aussi eu du plaisir à la maison, avant de partir, à jouer dans une cabane sous le lit qu'elles ont fabriquées... Ce plaisir est-il moins intense parce qu'il peut être répété plus d'une fois? Peut-on vraiment mesurer le plaisir et le comparer ? Ou devrais-je me dire qu'elles ont eu deux plaisirs plutôt qu'un : la cabane et la sorcière ?

Même si mon côté rationnel me dit que les filles sont contentes, la personne en moi qui voudrait toujours profiter au maximum de la vie ne peut s'empêcher de se dire que c'est poche d'avoir manqué la moitié de l'activité de la sorcière... Au secours ! Quelqu'un peut-il mettre mon cerveau à OFF ? Le faire taire pour de bon ?
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Comment laisser la paresse gagner sur la gourmandise ?

Publié par Anik le jeudi, octobre 22, 2009 5 bouteilles à la mer...
La semaine passée, c'était la Journée internationale de la gourmandise. Avez-vous célébré ? Ici, nous avons pris un singulier souper-déjeuner. Crêpes aux fruits généreusement arrosées de chocolat. AngeCornue en a eu pour son argent : elle était brune d'un bout à l'autre. Son visage, que l'on distinguait difficilement sous une couche de chocolat, n'avait d'égale que sa chevelure encore plus brune qu'à l'habitude, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai donc dû passer un certain temps à effectuer un décrassage préliminaire, question de pouvoir la prendre dans mes bras sans risque pour lui faire subir l'étape numéro 2 de nettoyage : un bain en bonne et due forme.

Or, la semaine est à la gourmandise (on se prépare à l'Halloween, il faut croire), parce que nous avons mangé de la fondue au chocolat hier. Fraises, bananes et raisins étaient au rendez-vous. J'ai évidemment servi des fruits aux filles, mais, me souvenant de l'allure d'AngeCornue lors de la journée de la gourmandise, j'ai volontairement omis de lui tremper ses fruits dans le chocolat.

Eh oui! Ma paresse à l'idée d'un second nettoyage extrême dans la même semaine a été plus forte que mon sentiment de culpabilité à l'idée d'empêcher AngeCornue de profiter des plaisirs gourmands de la vie.

Intérieurement, je priais pour qu'elle ne réclame pas sa juste part de chocolat. Elle a toutefois démontré son intérêt envers cette douce substance brune et sucrée. Ma paresse parlant encore (celle-la même qui me fait répondre oui plutôt que non à certaines requêtes de mes filles, parce que c'est moins compliqué que de commencer une guerre ouverte à coup de canon argumentaire...), je lui ai donné un petit morceau de fraise trempé dans le chocolat, en le déposant directement dans sa bouche pour éviter tout dommage collatéral.

Heureusement, Dieu doit exister, parce qu'elle ne m'a pas demandé d'autres fruits chocolatés. Les fruits natures l'ont satisfaite.

J'en suis donc à l'étape de me demander ce que je vais faire avec les chocolats d'Halloween que ma petite AngeCornue va ramasser cette année, pour son premier Halloween. Devrais-je les manger moi-même ou les réserver jusqu'à ce qu'elle soit capable de manger du chocolat sans baver partout ?

Qui suis-je, que fais-je, que mange-je ? Que de questionnements...
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Comment ne pas dormir (et en passer une petite vite pour se lever plus tard le matin)?

Publié par Julie le mercredi, octobre 21, 2009 7 bouteilles à la mer...
J'ai été plutôt silencieuse ces derniers jours. Il faut dire que j'ai traversé plusieurs journées exceptionnellement chargées toutes joyeusement empilées dans une semaine exceptionnellement remplie. J'ai dû mettre mes beaux principes de côté pour accorder du temps à Imparfaite, et alors? J'ai écourté mon temps de travail pour IEA? J'ai mangé du McDo, des hot dogs, et couché les filles tôt pour IEA? Je suis sorti dans un bar pour IEA? J'ai accordé une entrevue téléphonique à une journaliste pour IEA?

Mais j'ai surtout raccourci mes nuits pour Imparfaite, et alors ?

Ne craignez rien, car mes neurones vont dangereusement bien! Et puisqu'Anik a établi plus tôt cette semaine un parallèle entre le sommeil et le QI, je pense que je m'en sortirai plutôt bien de ce côté.

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Julie et PapaZen dorment paisiblement. Nous sommes aux petites heures du matin.

PapaZen - RRRR... FFFFFllll

Julie - RRRRRR... FFFFlll

Frérot - Mmmmm..

PapaZen - RRRR... FFFFFllll

Julie - rrrr... ffffflll

Frérot - OOOO.... aaaiiii, daa de ddaa di arrreeeuuu

PapaZen - rrrr... fffflll

Julie, maudissant l'Univers à l'idée de se lever - ...

Frérot - pppp eeeee ppp pp p p Papppaaa Papa?

PapaZen, sortant de sa torpeur - ...

Julie, marmonnant - Chéri, ton fils t'appelle. Me suis couchée à minuit hier... ça te dérange si...

PapaZen, ému et euphorique - Wow! J'ai bien entendu? Son premier Papa!!!

Julie, ne feignant même pas - RRRR... FFFFFllll
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Vive Frérot! Grâce à toi je demeurerai intelligente! Et vous tiendrez bientôt un bon livre entre les mains.
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Correspondance: La chasse est ouverte !

Publié par Julie le mercredi, octobre 21, 2009 7 bouteilles à la mer...
Des manifestations surnaturelles chez Anik et Julie? Woooohhhh---

De :
Julie ---
Envoyé : ---
À : Anik ---
Objet : La chasse est ouverte ! ---

Allô Anik, ---

L’Halloween approche. Les bricolages des filles fusent de toutes parts. Et les décorations extérieures brillent par leur absence… Je n’ai pas suffisamment de courage pour les installer… Quant à les enlever, je doute de réussir avant que ce soit le temps pour les décorations de Noël… IEA?

Avec les filles, on parle des peurs, des bestioles, des fantômes. Alors je me suis risquée à leur raconter une expérience de chasse toute particulière, que PapaZen et moi avons eu la (mal)chance de vivre cet été.

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Par une belle effrayante nuit d’été, PapaZen et Julie dormaient à poings fermés, profitant d’une des rares fois où Frérot oublia de demander son boire nocturne. Quand tout à coup, un bruissement d’ailes se fit entendre… Dans un demi-sommeil, Julie ouvrit les yeux, pensant qu’un oiseau roupillait sur le bord de la fenêtre ouverte.

Mais le bruit mystérieux se reproduisit… Un froissement… régulier… à l’intérieur de la maison…

Julie se leva, déterminée anxieuse de trouver l’origine du bruit. Sur la pointe des pieds, elle marcha jusqu’à la mezzanine et écouta… Encore… Toujours…

Julie ouvrit la lumière et scruta l’horizon de sa maison…

VOILÀ! Un volatile d’une couleur indéfinissable suivait le mouvement des pales du ventilateur de plafond. Il tournait en rond sans s’arrêter et faisait (presque) autant de bruit qu’un oiseau rapace.

Julie, à la limite du chuchotement – PapaZen! Réveille-toi, il y a un monstre oiseau dans la maison!

PapaZen, dont les instincts de chasseur continuent de dormir au gaz, même depuis l’histoire de l’araignée - Hmmm…

Julie, se secouant les puces – Vite, il faut le faire sortir! J’ai pas envie qu’il chie partout dans la maison…

PapaZen, toujours au lit, y allant de ses recommandations – Ferme les portes des chambres des enfants. Et, ouvre la fenêtre.

Julie, déjà en train d’improviser un courant d’air – Que crois-tu que je suis en train de faire!

Beding. Bedang. BANG.

PapaZen, toujours au chaud sous les couvertures– L’as-tu eu?

Julie, commençant à s’énerver – Ça ne te ferait pas rien de te lever et de venir m’aider? $%?&*!

PapaZen, en bobettes, se grattant là où vous savez, les yeux dans le même trou, risquant une apparition dans le passage et esquivant l’affreux volatile d’un coup de tête (une scène d'une rare beauté) – Oh, merde!

L’oiseau de malheur ne comprit pas le message. Au lieu de prendre la sortie de secours récemment inaugurée, il descendit voletant de-ci de-là au premier étage. Voilà qui faisait une belle jambe aux deux super héros.

Julie, descendant les escaliers quatre à quatre – Il vient de rentrer dans la salle de jeux. Je l’enferme.

PapaZen, du haut des marches, répétant inlassablement – L’as-tu eu?

Julie, observant l’animal dans sa prison à travers la porte française – Je ne le vois pas. Il faudrait que j’ouvre la lumière. J’entrouvre la porte et la referme.

Et c’est à ce moment, dans cet élair de lumière, que TOUT s’expliqua. La hideuse bête vint s’accrocher au rideau de la porte française et observa Julie quelques instants. En petite boule, recroquevillée, deux crocs…

PapaZen, derrière la chasseuse d’un jour – Yeurk! Une chauve-souris!

Julie, dégoûtée – Ça alors… Elle a dû rentrer par la ventilation brisée dans la salle de bain… Ça fait des mois qu’on doit la réparer…

PapaZen, inquiet, les yeux écarquillés – Qu’est-ce qu’on fait?

Julie, lançant son plan machiavélique en regardant la bête dans les yeux – Tu rentres. Je referme la porte pour ne pas qu’elle se sauve. Tu ouvres le store sans te tromper de bord. Tu soulèves les deux clanches. Tu ouvres la fenêtre au max. Tu enlèves la moustiquaire. Et tu te croises les doigts pour qu'elle sorte… Où vas-tu?

PapaZen, risquant (probablement) une diversion – Bien, je m’en vais m’habiller. Je n’irai pas là-dedans en bedaine…

Pendant que le mâle de la maison chercha sa casquette, son pantalon, son chandail, ses bas et ses gougounes, Julie vit que le monstre s’était tapi dans un coin reculé de la bibliothèque. C’était le moment où jamais…

En bobettes elle-même, elle mit toutes les étapes du plan à exécution. Pendant ces quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, elle se battit avec le store, les clanches, la manivelle et la moustiquaire. En refermant la porte derrière elle, elle essaya de chasser l’image terrifiante de la bestiole qui aurait pu s’accrocher dans ses cheveux.

PapaZen, arrivant à cet instant fatidique, accoutré comme pour aller tondre la pelouse – Je t’ai dit que j’y allais… pourquoi tu ne m’as pas attendu?

Julie, encore sous l’adrénaline – Je crois que ses ultrasons lui ont indiqué la sortie. Elle est partie…

PapaZen, séduisant à souhait – Je vais me coucher. Voilà une bonne chose de réglée! Bonne nuit, ma blonde.

Et c’est ainsi que se termina cette mésaventure. Après analyse, le mammifère était entré par la cheminée et avait trouvé son chemin jusqu’au sous-sol. De là, il avait progressé jusqu’au deuxième étage. Il avait commis son méfait seul. Et il dut avertir tout ses petits copains de ne pas s’aventurer chez nous car il y vivait un terrible épouvantail.

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Ça t’est déjà arrivé une expérience semblable ?

Julie

©GrandeSoeur
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Anik répond à Julie

De : Julie ---
Envoyé : ---
À : Anik ---
Objet : La chasse est ouverte ! ---

Hé, hé !

Tu m'avais déjà parlé de cette fameuse chauve-souris, mais j'avoue que ton récit détaillé m'a bien fait sourire. Définitivement, ton côté masculin est indéniable (alors que PapaZen semble posséder un petit côté féminin. C'est à se demander s'il a pris le temps de se coiffer un peu avant de redescendre pour la chasse à la chauve-souris…) ;-)

Ici, mis à part la chasse aux guêpes dont je suis la championne (c'est fou ce qu'un peu de Raid peut donner comme résultat pour ce type de chasse, surtout quand tes plafonds s'élèvent à 9 ou 10 pieds et que tu en fais à peine 5 (1m50) en hauteur…)

Non, le seul être digne de la fête d'Halloween qui hante peut-être ma maison, c'est ma grand-mère… En fait, il arrive souvent que les lumières de mes encastrés se ferment sans raison, pour rallumer un peu plus tard. Lorsque cela arrive, je suis souvent sous la lumière en question (oui, oui, je sais bien que ça arrive peut-être à d'autres moments, mais bon, laissez-moi mon petit côté ésotérique svp). Dans ce contexte, je me dis que c'est ma grand-mère, morte en 2007 à l'aube de ses 94 ans, qui me salue ou me fait un petit clin d'oeil. Et je m'empresse de lui répondre intérieurement (sinon, PapaRelax, rationnel au possible, pourrait me croire folle).

Je l'adorais, grand-maman Lessard, ou grand-maman Mariette, pour mes filles. Elle avait un de ses caractères, mais en même temps, le sourire toujours au visage. L'esprit allumé. Le regard vif et le sens de la réparti. Mon modèle de vieillesse, quoi. Dommage que ses yeux l'aient obligée à déménager dans un centre de retraite, à 92 ans, parce que je pense qu'elle serait encore des nôtres.

Enfin, c'est avoué, j'ai tendance à penser qu'il y a bel et bien une vie après la mort et que nos chers disparus veillent sur nous. Qui sait, c'est peut-être ta grand-mère qui t'a transmis la force d'évacuer cette méchante chauve-souris ? Ou qui te donne l'énergie de t'occuper de ta progéniture avec le sourire ?

En tout cas, moi j'ai seulement fait la moitié du chemin de ma grand-mère (elle a eu 6 filles alors que j'en ai 3), mais je ne vais pas la prendre en modèle pour cela. De toute manière, elle a toujours eu l'air de se demander pourquoi je voulais «autant» d'enfants ? Nos grands-mères ne l'ont pas eu facile… Mais la vie d'aujourd'hui est-elle plus simple ?

Bon, je m'éparpille… Passe une belle journée avec ton beau mâle chasseur…

A+

Anik
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Comment répondre aux questions délicates sur la mort?

Publié par Julie le mardi, octobre 20, 2009 7 bouteilles à la mer...
J'ignore pourquoi, ces temps-ci PetiteSoeur nous pose beaucoup de questions sur la mort. Toutes les occasions sont propices. Peut-être est-ce en raison de la fête de l'Halloween qui s'annonce.

Voici un exemple survenu la semaine dernière...
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Lors du rituel du dodo, dans notre grand lit.

PetiteSoeur, réflexive - Maman, un jour tu seras grand-mère toi, hein?

Julie, pensant aux jours bénis où elle ne changera plus de couches - Oui, un jour...

PetiteSoeur, poursuivant sa logique - Et moi aussi, je serai grand-mère, hein maman?

Julie - Oui, toi aussi.

PetiteSoeur, soudain macabre - Alors je serai morte. Et tu seras morte.

Julie, essayant de réparer les pots cassés car, les cauchemars, ça arrive vite - Bien non. Pas nécessairement. Regarde Mamie, Grand-maman et Grand-mère, elles sont vivantes. Elles sont en bonne santé.

PetiteSoeur, prise d'un élan d'imagination farfelu - Oui, mais QUAND elles seront mortes, que tu seras morte, que je serai morte et que Frérot sera "morte", on va faire une grande soupe avec!

Julie, en fort mauvaise pédagogue, éclatant de rire - Hein? Mais pourquoi dis-tu cela?

PetiteSoeur, insultée - Pour rien. Bon dodo, Maman.

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Je m'en suis voulu.
L'important n'était pas de savoir POURQUOI elle disait cela, ni même QUI lui avait mis cette idée dans la tête ou encore OÙ elle avait entendu cela.
C'était de ne pas rire de sa remarque. J'en aurais appris beaucoup concernant ses drôles de conceptions cognitives...

© GrandeSoeur
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Comment prédire son avenir ? 1re partie

Publié par Anik le lundi, octobre 19, 2009 8 bouteilles à la mer...
Anik Imparfaite, à l'approche de l'Halloween et de sa fête, se paie une petite visite chez Claire Voyante, une médium ou diseuse de bonne aventure... Appelez-ça comme vous voulez, vous voyez le topo...

Claire, mystérieuse - Bonjourrrrr Anik ! Alors, quels sont les secrets que tu souhaites que je te révèle ?

Anik, plus pragmatique - Bien, je me pose un certain nombre de questions sur mon avenir...

Claire, tentant d'exercer son don de voyance - Tu veux sans doute savoir si tu rencontreras l'homme de ta vie ?

Anik, pas très impressionnée - En fait, j'ai déjà la chance de vivre avec l'homme de ma vie. Non, mes questions sont plus terre à terre, mais elles préoccupent la maman que je suis.

Claire - Ah, tu as des enfants ?

Anik, pensant intérieurement qu'elle aurait bien dû le savoir - Oui, trois filles. Et je t'avoue qu'avec le travail, les projets, la vie de couple, les loisirs l'entretien ménager et tout le reste, je trouve mes semaines un peu trop remplies.

Claire - Je comprends, mais tu veux savoir quoi, au juste ?

Anik, timide - Bien la question va peut-être avoir l'air un peu stupide, mais j'aimerais avoir si je vais un jour réussir à ralentir le rythme, à me calmer et à prendre le temps de respirer ?

Claire, souriante - Très bien, je comprends ta question. Choisis quatre cartes dans mon paquet de tarot et tends-les moi.

Anik, concentrée, tend les cartes.

Claire, elle aussi très concentrée en retournant une carte - La première carte représente ce que tu vis dans le présent. C'est la carte du fou (ou le Mat XXII). Présentement, tu te sens un peu comme lui. Tu t'éparpilles dans tous les sens, tu cours et ta concentration n'est pas à son meilleur.

Anik - hochant la tête - Oui, c'est ça, j'ai l'impression d'avoir trop de priorités... Je n'arrive pas à faire le focus.

Claire, toujours sérieuse et s'emparant de la seconde carte - Celle-ci représente tes pensées. Tu as pigé la carte de l'Ermite (IX). Cela illustre ton côté intellectuel, le fait que tu aimes apprendre, mais aussi, cette carte représente une certaine lenteur. Tu sembles vraiment vouloir ralentir...

Anik, maintenant impressionnée - Tout à fait! Vous avez vu juste.

Claire, sérieuse - La troisième carte représente les influences extérieures. Tu as pigé la carte du Monde (XXI). On voit donc qu'autour de toi, ce ne sont pas les projets et les idées qui manquent. Une vaste gamme de possibilités s'offre à toi, tu as le monde à ta portée.

Anik, soupirant - Oui, mais dans un sens, c'est ça le problème. Comment réussir à me limiter et à faire des choix quand tant d'activités intéressantes sont possible ?

Claire, compréhensive - Nous allons voir avec ta dernière carte si tu réussiras à trouver cette réponse. Tu as pigé la cartes des amoureux (VI). Hum... Cette carte illustre la dualité. Tu dois faire un choix entre deux choses, deux personnes, deux projets, deux priorités... Bref, tu dois choisir. Tu ne peux pas tout avoir ou tout faire.

Anik, désemparée - Alors, je ne suis pas plus avancée ?

Claire, autoritaire - Attends ! Nous allons calculer la résultante de tes cartes, pour pouvoir comprendre ce que tu feras de tout cela. Voyons voir : 22 + 9 + 21 + 6 = 58. 5 + 8 = 13. Treize, c'est la carte de la Mort.

Anik, soudain inquiète - La mort ?

Claire, rassurante - Ne t'en fais pas, c'est une très belle carte. Elle indique tout simplement une transformation. La fin d'une étape ou de quelque chose. Dans ton cas, cette réponse m'apparaît positive. Je crois qu'après avoir tergiversé sur tes priorités et sur le fait d'aller rapidement ou plus lentement, tu finiras par faire le bon choix et arriver au calme et au ralentissement que tu souhaites. L'Anik stressée et rapide mourra en quelque sorte et fera la place à une Anik plus posée, plus calme et plus apte à profiter du moment présent.

Anik, soudainement soulagée - Je comprends. Wow, je suis soulagée de l'apprendre, moi qui croyais que le calme et un rythme plus tranquille étaient hors de ma portée...

Claire, philosophe - Aie confiance, la sagesse vient avec l'âge et si tu souhaites vraiment ralentir, tu trouveras les ressources en toi pour te satisfaire de ce que tu as sans avoir besoin de courir pour atteindre autre chose.

Anik,confiante - Faire confiance, avoir la foi en moi... C'est vrai. Après tout, si je souhaite ralentir, pourquoi n'en serais-je pas capable ?

______________________________
Quelle sera la prochaine question d'Anik ?
Si vous avez des dons de clairvoyance, faites-vos prédictions!

N'hésitez pas non plus à formuler vos (généreux) commentaires généraux sur ce billet, comme toujours... :-)
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Comment se sentir plus intelligente ?

Publié par Anik le dimanche, octobre 18, 2009 7 bouteilles à la mer...
Ça vous arrive de vous dire que vos neurones sont en grève ? Ou parties dans une contrée lointaine ? Ou perdues dans la chambre de votre bébé à cause des trop nombreuses nuits de sommeil écourtées ? Soit dit en passant, il semblerait que le manque sommeil influence véritablement le Q.I. (à la baisse, je le précise, au cas où justement votre Q.I. serait affecté par le manque de sommeil).

Personnellement, je n'ai pas de difficulté à le croire... Cette semaine, j'étais bien fatiguée au point de dire à PapaRelax : « Tu n'as pas assez fait de pogos (ouf, je l'avoue, on a mangé ça il y a quelques jours), 2 pour toi, 2 pour moi, 2 pour Philosophe et 1 pour les deux autres filles, ça fait... euh... Ça fait... euh... 8 et il en manque. » Je recompte les pogos pour m'apercevoir qu'il y en a pourtant 8, alors que j'ai fait deux fois le décompte de manière erronée auparavant. C'est difficile, compter jusqu'à 8. Ça doit être parce que les pogos n'étaient pas placés en ligne ;-), hé, hé... Mais n'ayez crainte, je suis généralement une fille intelligente, d'où ma chevelure brune (je blague...).

Mais tout de même, il y a certaines blondes (et des brunes et des rousses aussi, je vous l'accorde) qui font en sorte que l'on se trouve soudainement très intelligente à la comparaison, comme celle de cette petite vidéo qui dure un peu plus de 3 minutes. À écouter si vous avez besoin d'un petit remontant et de vous détendre ou si vous voulez rire de la grande culture de certains Américains («Quoi, il existe d'autres pays dans le monde que les ÉU?»).



Des femmes intelligentes parmi vous ?
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Comment (ne pas) cacher ses péchés mignons?

Publié par Julie le vendredi, octobre 16, 2009 4 bouteilles à la mer...
En cette première édition de la Journée de la gourmandise, en exclusivité sur Imparfaite, et alors?, laissez-nous nous confesser, PapaZen et moi.

En fait, PapaZen plus que moi. Probablement parce que je suis un peu plus discrète. Ou que j'ai plus de retenue.

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Julie, bordant PetiteSoeur, comme à chaque soir - Alors voilà ma puce. Tu as tout ce qu'il faut pour passer une bonne nuit. Ton toutou, ton bisou et ton câlin. Bon dodo, ma belle.

PetiteSoeur, habituée à étirer le temps - Est-ce que Papa peut venir me coller?

PapaZen - J'arrive, PetiteSoeur. Allez ouste, Maman. Laisse-moi coller cette belle poulette et lui donner plein de bisous!

PetiteSoeur, riant bruyamment à l'avalanche de bisous, puis cessant subitement, un point d'interrogation dans les yeux - Papa?

PapaZen, surpris - Demande-moi ce que tu veux, ma puce. J'ai réponse à tout!

PetiteSoeur, reniflant - Ça sent les "chippes" dans ma chambre!

PapaZen, finalement pas si surpris que son haleine de Doritos l'ait trahi - Tu trouves?

PetiteSoeur, sérieuse - Ouais. Je ne sais pas ce "qui s'est arrivé". Tu le sais, toi?

PapaZen, bien pris qui croyait prendre - Non. Mais je te souhaite bonne nuit.

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C'est là qu'une mère se dit "Bah. PapaZen s'est fait prendre la main dans le sac, et alors? Il fera attention la prochaine fois..."

MAIS NON! Le cerveau masculin est programmé pour effacer ces incidents. De sorte qu'ils peuvent se produire à répétition, dans des situations tout aussi loufoques les unes que les autres.

===

PapaZen, démarrant la voiture, cherchant le poste de radio qu'il faut, farfouillant dans ses poches puis décidant enfin d'embrayer - Tout le monde est la?

Les filles, en choeur - Ouiiii!!!!!!

Julie - Alors, bonne route! Par quelle étape commençons-nous, mon pitou?

PapaZen - Bien, j'avais pensé...

PetiteSoeur, yeux froncés, interrompant l'intense effort de planification de son père - Papa?

PapaZen - Oui, PetiteSoeur?

PetiteSoeur, reniflant - Tu ne trouves pas que ça sent la pâte à "mogueler"?

PapaZen, surpris que son haleine de Juicy Fruit l'ait trahi - Tu trouves?

PetiteSoeur, sérieuse - Ouais. Je ne sais pas ce "qui s'est arrivé". Tu le sais, toi?

PapaZen, bien pris qui croyait prendre - Non. Mais je te souhaite bonne route.

===

Bref, merci de nous avoir laissé confesser nos péchés mignons, à PapaZen et moi.

En fait, plus PapaZen que moi. Probablement parce que je suis un peu plus discrète. Et que je me cache derrière la porte du garde-manger pour engloutir mes biscuits au chocolat... ou que j'attends qu'elles aient fini leur compote de fruits pour me servir un dessert digne de ce nom... ou qu'elles soient couchées pour en manger une deuxième part...
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Comment être embêtée?

Publié par Julie le mercredi, octobre 14, 2009 4 bouteilles à la mer...
Quand on se lève à 4h45 du matin, devrait-on mettre une crème de jour ou de nuit?
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Comment gâter la mère en vous (ou une mère que vous connaissez) ?

Publié par Julie le mardi, octobre 13, 2009 7 bouteilles à la mer...
Pour la chronique littéraire de ce matin, une chroniqueuse de l'émission radio C'est bien parfait le matin présente le blogue Imparfaite, et alors? et le livre du même nom.

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Chroniqueuse, emballée - Anik et Julie, deux nouvelles auteures, lèvent le voile sur les hauts et les bas de la vie de famille. L'imperfection et l'indignité maternelles sont des concepts fort en vogue...

Autres chroniqueurs, acquiesçant - C'est vrai... il n'y a qu'à penser au succès littéraire de Mère Indigne et au blogue des (Z)imparfaites.

Chroniqueuse, volubile - C'est là tout le mérite de ces deux jeunes mères de famille: elles ont réussi à aborder le concept selon un angle nouveau. Quand je les ai interrogées, elles me l'ont d'ailleurs confié clairement. "Pourquoi recommencer ce que d'autres réussissent déjà très bien? Même si nous abordons le même sujet que d'autres, nous nous sommes donné le défi de trouver un style et une approche qui nous caractérisent vraiment."

Animateur - Ont-elles réussi ce tour de force?

Chroniqueuse - Sincèrement, j'en suis épatée. Mais avant de justifier pourquoi je suis conquise, j'aimerais souligner qu'elles sont si imparfaites qu'elles ont mis deux ans à fignoler leur concept. Ce n'est qu'en janvier dernier, enfin satisfaites, qu'elles ont entrepris le processus d'écriture du livre Imparfaite, et alors?. En avril, elles ont lancé le blogue du même nom. En juillet, elles ont déniché leur éditeur...

Autre chroniqueur - Tout porte à croire que 2009 est leur année!

Chroniqueuse, hochant de la tête - Je le pense aussi. L'idée de base de leur livre est tout simplement géniale! Je n'ai rien vu, en librairie, qui ressemble de près ou de loin à leur produit. Et c'est peut-être pour cette raison que Mère indigne en signe la préface...

Animateur - Vraiment?

Chroniqueuse - Les auteures sont confiantes de ne pas copier le concept des autres et elles l'ont prouvé à Caroline Allard, la "maman" de l'heure en lui faisant parcourir les premiers chapitres de leur manuscrit. D'ailleurs, Anik et Julie sont un peu différentes des autres. Ce ne sont pas des "imparfaites naturelles". Pour reprendre leurs propos, ce sont deux "perfectionnistes qui se soignent".

Animateur - J'imagine que ça permet aux lecteurs de leur faire confiance?

Chroniqueuse, frappant son poing sur la table - Bien sûr! Elles sont amies de longue date et leur complicité est mise en évidence dans les différents types de texte qu'elles présentent. Par exemple, pour introduire chacun des onze chapitres de leur livre, elles présentent des extraits réels de courriels qu'elles ont échangés au fil des années et de leurs maternités! Cela donne beaucoup de support au contenu tout en donnant l'impression de s'immiscer dans leur vie...

Autre chroniqueur, visiblement amateur de potins - Intéressant!

Chroniqueuse - Et elles terminent cette douzaine de thèmes - allant de la vie de couple à la gestion du temps, en passant par le temps personnel et la cuisine - par des confidences de mères imparfaites. S'y trouve tout ce que les mères devraient savoir, mais qu'on n'a jamais osé leur dire...

Animateur - Et pour ce qui est entre le début et la fin des chapitres...

Chroniqueuse, un brin espiègle - Il n'y a qu'à attendre la sortie de leur livre prévue en novembre prochain pour connaître cette surprise! Je me risque quand même à vous confier que le style qu'elles ont développé dans les caricatures récemment publiées sur www.imparfaite-et-alors.com/ est mis à l'honneur.

Autre chroniqueur - Vous disiez tout à l'heure que ce blogue est tout récent...

Chroniqueuse - Effectivement, leur vitrine sur le Web célèbre ses six mois d'existence ces jours-ci. Anik et Julie me confiaient que des milliers de visiteuses (et visiteurs!) étaient déjà devenus adeptes de leurs billets publiés quotidiennement. Je vois deux raisons à cette hausse rapide dans les palmarès de blogues. La première, c'est qu'en plus d'être mère de trois enfants chacune, elles oeuvrent toutes deux dans le domaine du Web éducatif et de la rédaction.

Animateur - Voilà qui est tout à leur avantage. Et la seconde raison?

Chroniqueuse, enjouée - Je dois vous avouer que mesdames Routhier et Beaupré écrivent très bien. Elles ont un style vif et souvent humoristique. Elles savent porter un regard amusé sur les petits désagréments de la vie sans jamais tomber dans le ton moralisateur ou le cynisme. Voilà qui me plaît beaucoup.

Autre chroniqueur - Le livre sera-t-il disponbile pour le Salon du livre de Montréal 2009?

Chroniqueuse, enthousiaste - Leur éditeur, Un monde différent, répond par l'affirmative! En plus d'avoir eu une étincelle de génie, ces jeunes auteures ont une bonne étoile qui veille sur elles. Anik et Julie sont ambitieuses, mais elles avouent être les premières surprises du tourbillon rapide dans lequel elles sont entrées. En janvier dernier, jamais elles n'auraient songé que leur projet illustrant le cheminement vers une saine imperfection se bouclerait en moins d'un an. "Nous sommes euphoriques juste à penser que notre livre sera prêt pour le temps des Fêtes".

Autre chroniqueur, conquis - Quelle bonne idée de cadeau de Noël à offrir ! Et même, pourquoi pas comme cadeau de naissance?

Chroniqueuse, savourant la question - Cher collègue, vous me volez les mots de la bouche! C'est d'ailleurs ce que j'achète à ma soeur qui accouchera dans 4 mois. Des heures de plaisir l'attendent. Après tout, Bébé n'est pas le seul à pouvoir être gâté à sa naissance, maman Mérite elle aussi des petites douceurs. Mais que vous soyez une mère expérimentée ou une nouvelle maman, vous adorerez le livre Imparfaite, et alors ? Je vous le garantis !

Animateur - Et comment peut-on se procurer le livre ?

Chroniqueuse, à l'affut des meilleures économies - Vous pouvez évidemment l'acheter en librairie, mais si vous souhaitez encourager les auteures et économiser, vous pouvez commander directement sur leur site Web. Le livre est déjà disponible en pré-commande et vous sera posté en novembre. Procurez-vous votre copie dès maintenant. Bonne lecture !
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Boîte à lunch : connaissez-vous les 4 nouveaux groupes alimentaires ?

Publié par Anik le vendredi, octobre 09, 2009 11 bouteilles à la mer...
COMMUNIQUÉ DE SANTÉ CANADA - Résultats d'une nouvelle recherche dans le domaine de l'alimentation et recommandations pour la constitution d'une boîte à lunch santé.

Santé Canada a financé une recherche sur le contenu des boîtes à lunch des écoliers en faisant appel à une brochette de partenaires du domaine de l'alimentation. Plusieurs parents ont aussi été interrogés. Le but de cette recherche était de déterminer les éléments essentiels à la préparation d'un lunch équilibré. Outre la présence des quatre groupes alimentaires usuels (lait et produits laitiers, fruits et légumes, viande et substituts et produits céréaliers), Santé Canada conclut que quatre nouveaux groupes alimentaires devraient être impérativement ajoutés au contenu de la boîte à lunch.

1)Le groupe anti-allergène
Afin d'éviter les problèmes, tout lunch scolaire devrait contenir des aliments non susceptibles de causer des allergies. L'eau constitue l'élément par excellence de ce groupe, mais tentez de trouver d'autres éléments qui apportent un peu plus d'énergie

2) Le groupe variété
Un lunch agréable nécessite une certaine variété dans le menu quotidien. Notez toutefois que cette variété n'est nullement évaluée en guise de comparaison entre le jour A et B. En ce sens, n'hésitez pas à resservir les mêmes accompagnements à votre enfant chaque jour (jusqu'à la fin de leur scolarité, jusqu'à épuisement des stocks ou jusqu'à une rébellion de la part de l'enfant), si ces derniers touchent les différents groupes alimentaires traditionnels.

3) Le groupe anti-groupe-traditionnel
Pour ajouter une touche de dynamisme au lunch, n'hésitez pas, de temps à autre, à y insérer un élément peu santé. Chocolat, croustilles, biscuits sucrés ou même bonbons (après l'Halloween, voilà une excellente façon de se départir des surplus). Santé Canada insiste sur l'importance de ce groupe pour sensibiliser les jeunes au fait que la modération a bien meilleur goût. Cette mesure a également pour but d'éviter à ces mêmes jeunes de devenir de futurs mangeurs compulsifs de cochonneries, puisque ces aliments non sains ne deviendront pas source de plaisir interdit...

4)Le groupe amour
Sans doute le plus important de ces nouveaux groupes, le groupe amour implique que le parent qui concocte les lunchs le fasse avec sérénité et amour. D'ailleurs, une excellente façon d'introduire ce groupe au lunch est de préparer le lunch en famille, dans l'harmonie la plus totale.

Saurez-vous intégrer ces groupes alimentaires au menu du midi de vos enfants ?
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Comment interpréter les signes (ou les dessins de son enfant)?

Publié par Julie le jeudi, octobre 08, 2009 7 bouteilles à la mer...
Pendant que Béka questionne sa fille sur la venue d'un autre bébé princesse dans la famille, je m'interroge sur les messages subliminaux envoyés par la mienne.

Vous en pensez quoi?

©Ma famille
PetiteSoeur
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Julie chez sa psy

Publié par Imparfaite-et-alors le mardi, octobre 06, 2009 6 bouteilles à la mer...
Je sonne, je rentre et je m’installe confortablement dans le fauteuil de Céline, ma psy, bien décidée à me vider le cœur.

Psy – Un beau bonjour Julie ! Il y a longtemps que nous nous sommes vues. Qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui ?

Julie – Tout d’abord, je voulais vous dire que j’ai beaucoup cheminé depuis la dernière fois. Vous m’avez confirmé que j’étais une fille intelligente, passionnée et créative. Cela m’a motivée à aller de l’avant et à mener à terme un grand projet que je chérissais depuis longtemps. J’ai écrit un livre avec une amie.

Psy – Bravo ! Je suis fière de vos réalisations !

Julie – Mais en ce moment, je retombe dans mes vieilles habitudes. J’ai repris le boulot. Et ma fille a commencé l’école. Les deux autres vont chacun dans leur garderie…

Psy – Et, vous avez le sentiment de devoir tout organiser au quart de tour ?

Julie – Oui et non…

Psy – Vous vous oubliez dans tout cela ?

Julie – Non, ce n’est pas ça non plus ?

Psy, intéressée – Mais qu’est-ce donc ?

Julie, s’emparant de la boîte de mouchoirs – Depuis que j’ai réalisé qu’il me fallait faire au moins 360 lunchs pour la prochaine année scolaire, je trouve la montage trop grosse et je ne sais plus par quel bout commencer !!!

Psy, empathique – Hum… je vois.

Julie – Ma fille n’aime pas la moutarde. Les sandwichs au beurre d’arachides sont interdits à l’école. Le jambon serait néfaste pour la santé… Il y a trop de contraintes. J’ai perdu mes repères. Je ne sais plus quoi faire…

Psy – Vous dites « Je » ne sais plus quoi faire. Êtes-vous responsable de cette situation ? En quoi est-ce à vous plutôt que votre conjoint, PapaZen, de trouver une solution à ce problème ?

Julie, reniflant – Non, non. Ne vous inquiétez pas. Je planifie les menus. PapaZen va à l’épicerie. Je cuisine. PapaZen fait la vaisselle. Je prépare les lunchs. PapaZen reconduit toute notre marmaille au bon endroit.

Psy – N’oubliez pas ce que l’on s’est déjà dit : vous êtes trop créative pour avoir des règles et un cadre aussi rigides. Vous n’en avez pas besoin. Donnez-vous une direction seulement et inventez le chemin pour vous y rendre. Surtout, pas de balises. Pour vous, c’est trop contraignant. Il vous faut plus de liberté pour créer…

Julie, acquiesçant – Je sais. J’essaie de garder cela en tête. Je voulais simplement dire que c’est plutôt bien partagé, les tâches, entre PapaZen et moi. Lui en demander plus, ce serait injuste.

Psy – Qui a dit que vous deviez « lui » en demander plus ? Ou même « vous » en demander plus ? Que voulez-vous exactement ? Qu’est-ce qui ferait votre bonheur ? Demandez-le tout simplement.

Julie, réfléchissant – Bien, j’aimerais avoir des lunchs appétissants et nutritifs sans me casser la tête, vous comprenez ? Ne pas être déçue en ouvrant ma boîte à lunch… avoir envie de manger son contenu… et que ce ne soit plus un fardeau de la préparer à la sauvette…

Psy, déposant son cahier de notes et cherchant dans un tiroir – Je vous propose un exercice pour cette semaine. Voici un sac en papier brun…

Julie, inquiète – Vous n’allez pas me demander de me le mettre sur ma tête pour cacher mes larmes, toujours ?

Psy – Pas du tout. On en a déjà parlé. Il faut au contraire laisser monter vos émotions afin de pouvoir les identifier et les vivre. Je veux que vous partiez avec ce sac et que vous y mettiez ce que vous voulez à l’intérieur concernant la problématique que nous venons de discuter… ou les autres si vous voulez. Une fois le sac à votre goût, il n’y a qu’à l’apporter avec vous !

Julie, sceptique – Vous êtes sûre ?

Psy – Absolument ! Vous ne voulez pas préparer des lunchs à la sauvette ? Vous êtes douée de créativité et d’intelligence, il n’y a qu’à y songer un peu. Vous ne fournirez pas plus d’efforts, mais vous serez soulagée…

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Alors, je suis sortie et j’ai réfléchi. Dans mon sac, j’ai mis une pile de livres de recettes, un budget resto ou repas chaud, un dimanche de popote. Puis j’ai refermé le tout.
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Correspondance : Une folle de moi

Publié par Imparfaite-et-alors le lundi, octobre 05, 2009 8 bouteilles à la mer...
Qu’y a-t-il de pire que de planifier le contenu des boîtes à lunch? Ne pas les planifier, justement! ---

De : Julie ---
Envoyé : 3 octobre 2009 ---
À : Anik ---
Objet : Une folle de moi ---

Salut Anik ! ---

Nomme-les. Je les ai tous ! Gros et petits. Vieux et récents. Tapés à la dactylo ou bien imagés. Je les ai tous pris ce matin et je les ai mis dans mon sac.

La dame de la bibliothèque m’a regardé d’un air suspect quand, à la fin de cette longue transaction, je lui ai refilé mon carton de réservation. « Vous allez prendre aussi tous ces livres sur les boîtes à lunch ? ». « Ouais, pourquoi pas ? J’ai besoin de trucs. »

Les livres de recettes, c’est mon dada. Alors quand je me suis retrouvée dans le pétrin de préparer des boîtes à lunch pour les 10 prochains mois et pour les 15 années à venir, j’ai fait d’une pierre deux coups.

Je suis maintenant équipée de recettes de sandwiches, de salades froides et de desserts pas compliqués. Dans certains livres, il y a même des trucs pour relever le défi sans perdre la boule.

Demain, GrandeSoeur et moi on s’installe et on cuisine nos boîtes à lunch !

Miam, miam !

Julie


Anik répond à Julie


De : Anik
Envoyé : 4 octobre 2009
À : Julie
Objet : RE : Une folle de moi

Salut Julie!

J’ai hâte que tu me transmettes tes meilleures recettes. L’an passé, la préparation des lunchs a été plutôt un casse-tête. Comment faire un lunch :
  1. Sans que l’utilisation du micro-ondes ne soit requise
  2. Qui tolère bien d’être conservé dans un thermos
  3. Qui est relativement bon pour la santé et soutenant
  4. Qui s’accorde aux goûts très pointus de ma Philosophe
  5. Qui soit rapide à préparer
  6. Qui ne contienne aucun aliment allergène
  7. Qui soit présenté dans un emballage écologique

Je l’avoue, l’an passé, Philosophe a mangé pendant plusieurs semaines de la soupe poulet et nouilles 4 jours sur 5. J’étais désemparée, je m’en voulais de lui faire manger toujours la même chose. Mais comme c’était elle qui demandait toujours à manger de la soupe, j’en suis venue à une constatation : les enfants n’ont pas de problème à manger souvent le même repas.

En ayant cette pensée en tête, j’ai attaqué cette année le problème sous l’angle de la préparation de ces lunchs. Fini, dossier réglé. Fin août, j’ai pris 2 après-midis pour cuisiner une méga quantité de soupe au poulet (avec du vrai poulet et des céleris), une méga-méga quantité de pâté chinois, puis une encore plus méga quantité de saucisses de veau et de riz. Résultat : 32 petits lunchs congelés en format individuel et, le plus important, LA PAIX POUR 8 SEMAINES ! (et même plus, si on compte les journées pédagogiques et de congé). Donc Philosophe mange 3 repas différents par semaine (et un qui se répète ou un sandwich, si j’ai ce qu’il faut). Et je ramasse tous les restes du souper pour les lunchs de PapaRelax… Voilà, vous êtes servis !

Je suis bien contente, en tout cas, parce que les lunchs se préparent en un rien de temps. D’accord, je n’ai pas beaucoup de variété, mais Philosophe revient avec une boîte à lunch vide, alors c’est signe qu’elle apprécie !

Anik, la pro des lunchs répétitifs gagnants !
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Comment utiliser (abuser?) de son pouvoir politique ?

Publié par Anik le samedi, octobre 03, 2009 8 bouteilles à la mer...
*** Le réseau LCN diffuse les nouvelles de Laval, 25 juillet 2009***

Marie- Christine, vous êtes en direct de Laval où un terrible ouragan a ravagé le sous-sol d'une maison unifamiliale.

Christine - Oui, Marie, en effet. La salle de bricolage de ce sous-sol est sens dessus dessous. Des crayons, de la colle et des cartons jonchent le sol. De la peinture a été renversée sur la table. Le bac de récupération déborde. Des bricolages à moitié terminés sont éparpillés un peu partout. C'est la désolation.

Marie - Et, qu'arrive-t-il à la salle de jeux ?

Christine - Bien, Marie, ce n'est guère mieux. Des morceaux de casse-tête ont volé au vent. Des vêtements de poupées Barbie et des blocs Lego s'amoncèlent un peu partout. C'est sans compter plusieurs couvertures de bébé, des manettes de jeux vidéo, un ballon, et d'autres jouets. Le sol est devenu une zone dangereuse où on hésite à marcher.

Marie - Quel est le plan d'action pour remettre le sous-sol en état ?

Christine - La mairesse de la place, madame Anik Imparfaite, nous a indiqué que des travaux de reconstruction majeurs étaient mis en chantier. Le sous-sol ne sera toutefois pas accessible d'ici 2014, selon la pancarte qui a été affichée par la mairesse à l'intention des utilisatrices des lieux. Un vent de protestation s'est fait sentir chez ces dernières, mais la mairesse demeure intraitable. À moins que les jeunes ne s'engagent à participer au nettoyage des dégâts de l'ouragan au sous-sol, ils n'auront pas accès à cette zone.

Marie - Quel dommage ! Et du côté de Québec, dites-moi ce qui arrive...

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*** Le réseau LCN diffuse les nouvelles de Laval, 2 octobre 2009***

Marie - Vous avez des nouvelles de la reconstruction du sous-sol de Laval, suite à l'ouragan du 25 juillet dernier ?

Christine - Oui, Marie. Après réflexion et inutilisation des lieux pour deux mois, les jeunes habitants ont décidé de collaborer. Ils participent maintenant à l'entretien du territoire et l'utilisent avec diligence. La mairesse est aux anges ! Un bon dossier de réglé !

Marie - Oui, Christine. Passons maintenant à la météo...
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Comment transformer sa vie pour toujours?

Publié par Julie le vendredi, octobre 02, 2009 3 bouteilles à la mer...
Acte 1. 5 heures du matin. L'alerte ===

Julie, réveillée depuis deux heures - Petou, va falloir que tu appelles ta secrétaire.

PapaQueJeDevineZen, sommeillant - Hein? Je dors. On en parle plus tard, ok?

Julie, roulant péniblement dans le lit - Il va falloir que tu prépares tes grignotines aussi. C'est écrit sur la liste.

PapaQueJeDevineZen, pas plus alerté que ça - Moui. C'est ça. Mais tantôt.

Julie, souffrante mais organisée - Je vais téléphoner à l'hôpital pour être certaine. Toi tu vas déjeûner et tu appelles ta secrétaire pour qu'elle trouve un suppléant. C'est aujourd'hui que ça se passe.

PapaQueJeDevineZen, d'une perspicacité désarmante - Comment ça se fait que tu ne dors pas? On a un rendez-vous aujourd'hui que j'ai oublié?

Julie - Chéri, nous sommes le 2 octobre. C'est LA date qui est prévue au calendrier depuis 9 mois. Et il semble que ta fille honorera sa parole.

PapaQueJeDevineZen, ouvrant enfin l'oeil - Mais il fallait le dire tout de suite! T'es sure? Je vais aller prendre ma douche...

===
Acte 2. 9h00. Le départ.

PapaZen, propre comme un sou neuf, venant tout juste de finir sa valise (!) et conduisant la voiture - Comment te sens-tu?

Julie, sondant ses douleurs internes - J'sais pas. Mes contractions se sont arrêtées.

PapaZen, solidaire - Ah... on y va quand même?

Julie - Oui. C'est aujourd'hui. J'suis sure.

===
Acte 3. 10h00. Le début.

Dr Odette - On a des petites contractions ce matin?

Julie, branchée au moniteur foetal - Des petites? J'ai mal, j'ai mal. J'ai jamais eu mal de même!

Dr Odette, toujours humaine mais factuelle - Les contractions sont d'une intensité de 50. Elles vont monter jusqu'à 125.

Julie, n'ayant vraiment plus besoin de sonder ses douleurs internes - Misère!!! J'ai chaud, j'ai chaud, j'ai jamais eu chaud de même! Je veux du froid dans mes mains, n'importe quoi!

Dr Odette - Ton col se dilate lentement mais il est presque complètement effacé.

PapaZen, ayant visiblement oublié cette leçon du cours prénatal - Euh...

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Acte 4. 12h00. La diète.

Julie, faible, affamée, au bord de la chute de pression - J'ai faim, j'ai faim, j'ai jamais eu faim de même!

Dr Odette - On peut te servir une petite soupe, si tu veux...

PapaZen, solidaire - J'ai faim aussi. Je vais sortir me chercher un truc. Vous en voulez?

Julie et Dr Odette - ...

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Acte 5. 12h30. Les eaux.

PapaZen, repu et tout ce qu'il y a de plus relax - Finalement, je suis sorti et je suis allé au Burger King... Imaginez-vous que j'ai rencontré un de mes élèves qui m'a demandé ce que je faisais là. J'ai dit : "Bah, ma blonde est en train d'accoucher" et... mais qu'est-ce qui s'est passé?

Julie, baignant dans un drôle de liquide - J'ai crevé les eaux. Il y en a partout.

PapaZen, solidaire - Ha... drôle de couleur quand même pour de l'eau...

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Acte 6. 16h00. Le rapprochement.

L'infirmière du nouveau quart de travail - Comment vous sentez-vous?

Julie, barbotant dans le bain tourbillon - J'étais à x cm tantôt (voyez que je me garde une petite gêne pour ces détails intimes). Je prends sur moi. Je prends sur moi. J'ai jamais pris sur moi de même. J'essaie de me calmer. De me dire que Bébée descend à chaque contraction.

L'infirmière, avant de s'éclipser - C'est bien. Quand vous serez prête à sortir du bain, on fera un examen pour voir où vous en êtes.

Julie, respirant chaque contraction
- Je suis bête avec toi mon pitou. Je m'excuse. Mais j'essaie de rester dans ma bulle pour ne pas paniquer. C'est dur.

PapaZen - Je sais... Je sais. Mais tu n'as jamais été bête de même!

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Acte 6. 16h00. Le désespoir.

L'infirmière du nouveau quart de travail - Vous avez gagné un demi-centimètre depuis ce midi.

Julie, dé-cou-ra-gée- Rien que ça! Tout ça pour un pauvre 5 mm. Je n'en peux plus. Je n'ai plus d'énergie. Je ne sais pas combien de temps il me reste. Je veux l'É-PI-DU-RA-LE!!!

PapaZen, motivateur - Je suis sur qu'il te reste de l'énergie. Tu es capable. Je suis avec toi.

Julie, lui lançant un regard noir sans équivoque
- Non, non. On ne se comprend pas. C'EST. LE. BOUT. C'est fini. Je ne suis plus capable.

PapaZen, blessé dans son orgueil de coach - ...

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Acte 7. 19h30. L'entrée en scène.

Dr Odette - Ça y est. Bébée est prête à sortir. Comment te sens-tu?

Julie, analytique - Mon moral est meilleur que tout à l'heure... J'ai même eu le temps de m'assoupir un peu... C'est curieux car j'ai passé toute la journée à attendre ce moment et il me semble que je ne suis pas prête.

Dr Odette - Je peux toucher à sa tête et voir ses cheveux. Ce ne sera probablement pas long.

PapaZen, un peu vert mais se risquant à regarder le trou béant tout de même - Ah, c'est vrai.

L'infirmière, lançant une débarbouillette froide - Papa, allez-vous bien? Vous êtes pâle...

PapaZen, solidaire - Non, non. Ça va!

Dr Odette - Ça y est. Pousse Caroline!

PapaZen, vert et toujours solidaire - Euh... c'est Julie...

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Acte 8. 21h15. La finale.

Bébée, lançant enfin son premier cri, le premier d'une longue série - Ouinnnnnn.

Julie, ouvrant enfin les yeux et sortant de sa bulle - Je veux la voir. Donnez-la moi svp... Mais qu'est-ce qu'ils font tous ici?

Dr Odette, qui en a vu d'autres et faisant du macramée avec mon périnée - L'accouchement a été un peu plus long que prévue car Bébée se présentait en postérieur. Trois ventouses. Un pédiatre. Un gynécologue. Chacun avec leur infirmière. Mais ne t'inquiète pas. Bébée est en pleine forme.

PapaZen, un peu plus rose, les larmes aux yeux - Elle est belle hein? Quel prénom on choisit finalement? Mathilde, Alexandrine ou...

Julie - Qu'est-ce que tu dirais de GrandeSoeur?

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Voilà. Vous savez tout.
C'est depuis le 2 octobre 2003, que ma vie a été transformée pour toujours... et pour le mieux!

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