Il y a des jours comme ça

Publié par Evely le jeudi, septembre 30, 2010 6 bouteilles à la mer...
Il y a de ces journées où l’on se demande si l’on a fait le bon choix. Il y a de ces semaines où l’on ne comprend pas pourquoi on s’en met autant sur les épaules. La semaine passée était une de ces semaines et le lundi était une de ces journées.

La semaine à commencé sous la pluie comme la précédente. Ma motivation pour faire du vélo-boulot était à zéro, mais j’ai tout de même enfourché ma bécane et je suis arrivée détrempée au travail. La journée a été aussi longue et douloureuse qu’elle s’annonçait et pour combler le tout une réunion qui devait finir à 16h s’est étalée jusqu’à 16h50. J’ai vite sauté sur mon vélo et je me suis dépêchée.

C’est que P’tit Clown se couche à 19h. C’est que si je pars du travail à 17h j’arrive chez moi vers 17h30, plus ma douche qui est nécessaire, car le retour à la maison est en ascension continuelle, je ne peux prendre mon fiston dans mes bras que vers 18h, puis vers 18h30 on commence le rituel du dodo. J’avais les larmes aux yeux en pédalant vers la maison. Même pas une heure, ce n’est pas juste. Et si j’avais pris l’autobus, je serais arrivée à la maison à 18h30. Non, ce n’est pas juste.

De plus, ce soir-là, j’avais un souper d’anniversaire pour Nini. J’ai donc quitté la maison à 18h30 pour aller cueillir Vieille copine et Frisette au passage. La soirée s’est avérée un franc succès, mais Vvieille copine était un peu dans le même état. Son retour aux études se passe bien, mais prise dans le trafic, elle a hâte de retrouver son bébé Titou. Après la soirée nous avons longuement parlé de ce sentiment de dépassement qui nous hante. Un effet de la rentrée probablement, mais nos cœurs de mamans en souffrent un peu.

Le reste de ma semaine est planifié au quart de tour et bien que je dispose de la fin de semaine seule avec P’tit Clown, j’ai l’impression que ce sera incomplet sans Superpapa.

Superpapa s’en va célébrer sa testostérone avec ses potes dans un chalet. Ça fait dix ans que les gars se suivent et ils vont fêter ça. Ils se sont connus jeunes, pour la plupart célibataires et insouciants et maintenant ils sont des papas devenus responsables. Le temps d’une fin de semaine bien méritée, ils vont se la couler douce et faire des trucs de gars comme boire de la bière, jouer au poker et sentir l’homme à plein nez (quand les filles sont pas là, les odeurs sortent).

Cette semaine-là, je n’étais pas une famille. Il me manquait toujours un de mes membres. Cette semaine-là, j’avais deux souper, un 5 à 7, du travail après le travail et des réunions et des échéanciers. Cette semaine-là, chaque journée aurait dû durer 30 heures et je me demande pourquoi j’en fais autant.

Pour mon confort, pour celui de ma famille, pour ma carrière, pour mon estime de moi, parce que c’est ça aussi la vie, parce que si j’avais tout ce temps dont je rêve, je dirais que je voudrais faire de quoi et être dans le jus.

À l’automne, j’ai toujours cent mille projets que je commence ou que je veux commencer. Le travail reprend de plus belle, le trafic devient plus dense, les soupers entre amis se font plus fréquents pour contrer le temps froid qui s’installe. À l’automne, je me remets en question et je repars à neuf, à l’automne je suis positive et je vois des possibilités dans tous les coins, mais des fois, des fois il y a des jours comme ça, il y a des semaines comme ça qui essoufflent. Par chance elles sont rares, par chance elles se fondent dans le reste de la vie, mais aussi par chance, elles existent...

En jasant avec Vieille copine je me rendais compte que cette semaine m’envoyait un signal d’alarme. N’en fais pas trop, prend du temps pour toi, prend soin de ta famille, admets qui tu es et respecte tes limites et surtout arrête de croire que tu es seule à vivre ça.

La semaine d’après, je commençais le karaté à raison de deux soirs par semaine. Les cours de natation le samedi matin avec P’tit Clown, le tireur de joints qui venait finir le travail et ensuite la peinture, les soupers avec les copains et pleins d’activités à droite et à gauche. J’ai confiance que je vais trouver mon juste milieu. Ça ne devrait pas être trop difficile, mon juste milieu ,c’est quand j’ai Superpapa et P’tit Clown jouent avec moi et qu’on se court après pour faire rire en oubliant de faire le ménage, l’épicerie, le lavage pour au moins quelques heures.
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Comment parler maternité quand on n'a pas d'enfant ?

Publié par Anik le mercredi, septembre 29, 2010 5 bouteilles à la mer...
Je viens de réaliser qu'on est mercredi. Or, le mercredi, c'est ma journée billet de blogue... Mais cette semaine, je n'ai pas d'enfants. Je suis célibataire, libre et, je dois l'avouer, bien contente de l'être... En discutant des orientations du blogue avec Julie et Evely en septembre, nous avions convenu que j'essaierai de produire des billets qui touchent les mamans, qu'elles soient en couple ou non...

Mais sincèrement, je m'aperçois que je manque d'inspiration pour un contenu familial la semaine où je n'ai pas d'enfants. C'est comme si j'avais carrément deux vies... Et mes deux vies sont très bien découpées. Quand je suis maman, je suis maman. Mais quand je n'ai pas les enfants ici, je suis seule et c'est comme si mes enfants appartenaient à une autre galaxie, un monde parallèle en quelque sorte. Et je deviens, le vendredi à 15h00, une célibataire sans soucis dont l'horaire va au gré du vent. La transformation est instantanée dès que je remets les pieds dans la maison vide. Il faut dire que mes filles, à mon image et celle de leur père, ne sont pas des ennuyeuses. Elles ne m'appellent pas, ni ne m'écrivent. Et même scénario quand je les ai : pas de contact avec Papa. Pas parce qu'on l'interdit. Loin de là. Elles n'en ressentent pas le besoin.

Alors, cette semaine, la célibataire qui est à votre écran n'a rien à dire de familial. Mais je serais curieuse de savoir ce qui vous brancherait comme lectures du mercredi... Un peu d'humour ironique, les détails salés de ma vie sexuelle débridée de nouvelle célibataire (héhé, j'exagère un peu, mais je pourrais devenir l'équivalent féminin d'Homme cherche femme... désespérément.), je ne sais trop ? Une liste de questions sans réponses ?

Enfin, je vais cogiter là-dessus, mais sincèrement, je dois avouer que d'être mère à temps partiel, ça change la perspective de la vie, mais pas négativement. Deux expériences de vie pour le prix d'une...
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Entrevue Web: Les devoirs, une question de routine?

Publié par Julie le mardi, septembre 28, 2010 0 bouteilles à la mer...
Vos enfants refusent-ils de faire leurs devoirs comme ils refusent de prendre leur bain? Qu'à cela ne tienne! Sandrine Faust, la directrice générale du populaire service d'aide aux devoirs Allô prof, énumère plusieurs astuces qui relèvent du gros bon sens.

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Julie
La semaine dernière, nous avons discuté de l'importance de l'attitude des parents envers les devoirs et de celle de la communication avec l'enseignant de son enfant.

Sandrine, enchaînant - Et aujourd'hui, nous parlerons de la routine à instaurer avec les enfants.

Julie - Encore faut-il trouver le rituel qui convient à notre famille. As-tu des idées de ce que nous pourrions essayer pour trouver notre manière de faire?

Sandrine – Le rituel, ou la routine comme on l’appelle dans le milieu de l’éducation, est la base du succès de la période de devoirs. Les enfants vivent généralement assez mal l’instabilité. C’est tout bête, mais le fait de fixer un horaire de réalisation des devoirs – et de s’y tenir – rassure l’enfant.

Julie, n'osant lui confier qu'elle fait lire les étiquettes-mots de sa fille, 2 ou 3 minutes par-ci par-là quand ça adonne - Hon...

Sandrine, passionnée – L'élève sera plus motivé à faire un travail, même s’il ne lui plaît pas, en sachant à l’avance sa durée (sache que l’achat d’une petite minuterie peut faire des merveilles!). Un autre bon truc, c’est d’impliquer son enfant. Aimerait-il mieux faire ses devoirs tout de suite en revenant de l’école, un peu avant le souper ou un peu après? Préfère-t-il s’installer dans sa chambre, sur la table de la salle à manger ou ailleurs?

Julie, se rappelant un truc évoqué par une collègue de Sandrine - Tu sais que je pense faire fabriquer et décorer un isoloir en carton à GrandeSoeur? Je crois que ça la motiverait à travailler tranquille sans être dérangée par les petits et grands éclats de PetiteSoeur et de Frérot...

Sandrine, toujours enthousiaste – Tant mieux si cette suggestion t'a inspirée! Aussi, questionne-la sur la récompense qu'elle aimerait avoir après un travail bien accompli. On parle ici de petites gâteries toutes simples comme manger un fruit, aller jouer avec des amis, jouer une partie de UNO (ça, c’est gagnant avec ma fille et par ricochet c’est gagnant pour moi) – des gâteries comme nous, adultes, nous offrons lorsque nous sommes fiers de ce que nous avons fait. En impliquant l’enfant, on use de psychologie inverse : il accepte de facto l’obligation de faire ses devoirs en échange de l’importance et de l’autonomie qu’on lui donne.

Julie – Selon ton expérience, quelles sont les principales difficultés que rencontrent les parents lors de la période de devoirs et leçons?

Sandrine, d'une traite – Garder la tête froide devant les devoirs, c’est déjà tout un défi parce que ça chauffe souvent! On voudrait qu’ils soient bien faits, mais la vie étant ce qu’elle est de nos jours, on a peu de temps, on a eu une grosse journée, notre enfant est peut-être inscrit à une foule d’autres activités et, en plus, l’enseignant semble utiliser un langage et des méthodes venues d’une autre planète et qui n’ont rien à voir avec ce que l’on a appris enfant…

Julie - Quels conseils leur donnerais-tu?

Sandrine - Devant ces difficultés additionnées à la pression qu’on se met sur les épaules et dont je parlais tout à l'heure, il faut d’abord prendre une grande respiration, puis se rappeler que s’il y a une routine et une bonne ambiance, l’enfant fait son travail avec plus d’enthousiasme et plus rapidement, et qu’il est inutile d’obstiner son enfant sur les méthodes d’apprentissage et les démarches de résolution de problème. Primo, l’expérience nous montre à Allô prof que neuf fois sur dix, c’est l’enfant qui a raison, et secondo, c’est beaucoup plus efficace et moins mêlant pour l’enfant de communiquer gratuitement avec Allô prof où des enseignants vont donner des explications avec la méthode et le vocabulaire qu’il a vus en classe.

Julie – Toujours selon ton expérience, quelles sont les principales difficultés que rencontrent les élèves lors de la période de devoirs et leçons?

Sandrine – Les enfants peuvent être réticents à faire leurs devoirs un peu comme ils refuseront de prendre leur bain. C’est la difficulté classique de se lancer dans une nouvelle activité.

Julie, que l'exemple fait sourire - Excellente métaphore! Quels conseils leur donnerais-tu?

Sandrine – La routine aide certainement à la surmonter. Quoi dire à l’enfant dans cette situation? Que le plus tôt il se mettra dans ses devoirs, le plus vite il aura terminé (et vite, on sort la minuterie!). Que c’est lui-même qui a décidé de l’heure et du lieu pour la réalisation de son travail.

Julie, résumant - On le responsabilise le plus tôt possible, donc.

Sandrine, approuvant – Il peut aussi arriver que l’enfant développe avec le temps des complexes devant le travail scolaire. Il s’imagine que c’est particulièrement difficile pour lui, voire qu’il n’est pas capable d’accomplir la tâche. Pas toujours facile de lui faire lever les bras quand ils sont baissés. C’est bon de lui dire qu’il est normal de rencontrer des difficultés et que nous en rencontrons tous. Par exemple, quand il a appris à marcher, quand il a appris à faire du vélo, au début, il tombait souvent. L’apprentissage, ce n’est pas forcément plaisant ou valorisant. C’est ce qu’on arrive à faire après coup avec les apprentissages qui donne un sens aux efforts fournis et aux embûches qu’on a surmontées. Même très jeunes, les enfants comprennent cela.

Julie – Les élèves du primaire donnent-ils des coups de fil chez Allô prof?

Sandrine, heureuse de nous présenter le travail accompli en coulisse par son équipe d'enseignants – En général, les enfants commencent à appeler par eux-mêmes – et le font avec beaucoup de fierté! – à partir de la 3e année, donc vers 8 ans.

Julie, se rappelant la fois où un parent avait téléphoné chez Allô prof, sans doute en totale confiance avec les professionnels qui y travaillent, pour demander ce qu'il devrait faire avec l'ampoule de son frigo qui ne s'allumait plus – As-tu une anecdote à nous raconter?

Sandrine - Ma petite fille Anaïs a appelé Allô prof la première fois à 5 ans pour demander quel animal était le plus fort entre le requin et le crocodile. C’est tout un apprentissage pour une jeune enfant de 5 ans que d’être capable de formuler une question à un étranger et en plus au téléphone! Je crois qu’elle n’a pas trop compris la réponse, mais un grand pas vers l’autonomie était franchi. La maman était très fière! Les enfants d’aujourd’hui sont bien dégourdis, mais ils ont aussi gardé leur belle candeur.

Julie, franchement impressionnée par l'audace de sa fille et plutôt embêtée par la réponse qu'elle n'aurait su donner à cette question - Wow!

Sandrine, passionnée par son métier - Ce n'est pas tout! Chaque année, des élèves appellent et demandent spontanément s’ils peuvent parler à Mme Louise ou à Mme Caroline, enfin à leur enseignante, pensant que forcément, elle travaille à Allô prof. Nous avons aussi des enfants qui disent avoir oublié leur manuel sur leur bureau de classe et demandent si on peut aller le chercher pour leur lire la question donnée en devoir… comme si Allô prof était situé dans leur école!

Julie, souriant - C'est donc que vous avez su créer un service personnel malgré la distance... Ça me rappelle la fois où votre équipe tout entière avait applaudi un élève à l'autre bout de la ligne pour sa belle performance à un examen. Franchement, il fallait le faire!

Sandrine, en rajoutant - Mais un exemple qui m’a bien charmée, c’est un élève qui arrive dans la cyberclasse d’un enseignant (l’équivalent du service téléphonique, sauf que cela se passe sur Internet, avec à l’écran un tableau interactif que voient et l’enseignant et l’élève). L’élève est en 3e année, ce qui est quand même assez jeune pour utiliser les cyberclasses. Il s’adresse à l’enseignant (Simon) en lui disant qu’il est allé sur le site d’Allô prof pour la première fois et qu’il a vu le chien (Chopin, notre mascotte). Et il demande à Simon : « Mais vous, est-ce que vous êtes un humain? »

Julie, rigolant pour cette belle anecdote et se rappelant l'odorant chien de Sandrine, élu mascotte des services d'Allô prof - J'ai encore d'autres questions à te poser... et comme j'avais oublié que tu avais autant de jasette, je propose qu'on se donne rendez-vous la semaine prochaine, même jour, même heure!

Sandrine, faisant résonner son rire qui la caractérise si bien - J'y serai!

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Entrevue Web: Réinventer les devoirs et leçons, selon Allô prof

Publié par Julie le mardi, septembre 28, 2010 3 bouteilles à la mer...
Je ne saurais vous mentir. Notre parfaite recette miracle n'est pas encore tout à fait au point. Les devoirs et leçons ne sont pas encore intégrés de façon si harmonieuse à notre horaire familial que nous en frôlons l'euphorie... Mais, nous cheminons!

La routine. S'il y a un truc que je retiens principalement de mon entrevue de la semaine dernière avec Sandrine Faust, directrice générale d'Allô prof, c'est celui-là. Jusqu'à la semaine dernière, PapaZen et moi improvisions quelques petites minutes de pratique d'écriture dans le coin d'une feuille alors que GrandeSoeur dessinait ou de lecture des étiquettes mots pendant qu'elle enfilait son manteau. Voilà qu'on fait maintenant tout aussi vite, mais probablement tellement mieux!

Ce qu'il nous manque encore cependant, ce sont des trucs pour rendre le tout attrayant et amusant. Dynamique et explosive comme pas deux, Sandrine ne manque jamais d'inspiration!

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Julie - Sandrine, j'imagine que ton énergie est aussi contagieuse au moment des devoirs et leçons... Ce matin, j'ai vraiment besoin d'apprendre à mettre un peu de couleur dans notre routine pour rivaliser avec notre nouvelle amie Wii.

Sandrine, qui me confiait être à son troisième café - Je te dirai tout!

Julie, toujours motivée à optimiser le moindre espace-temps
– À la fin d’une longue journée de travail, grande est la tentation de couper court dans la période de devoirs et leçons… voire même de souffler quelques réponses pour que ça aille un brin plus vite. Je sais que, chez Allô prof, vous ne « donnez jamais la réponse ».

Sandrine - Ça c'est vrai! Et c'est un art qui s'apprend!

Julie - Connais-tu des stratégies pour motiver les enfants à trouver eux-mêmes la solution?

Sandrine - Dans la section "Trucs et conseils", on propose plusieurs stratégies sur le site Allô prof. Je vais t’en suggérer une particulièrement efficace pour les petits du primaire: inverser les rôles!

Julie, surprise - Tiens! Je n'y aurais jamais pensé à celle-là!

Sandrine, poursuivant - Le parent devient l’élève et l'enfant, l’enseignant. On appelle ça chez nous « jouer au prof ». Les jeunes adorent! (puis faisant un clin d'oeil) Bien entendu, essaie de ne pas être une élève trop douée pour donner la chance à ton enfant de bien t’expliquer ce qu’il faut faire… voire même de te souffler les réponses!

Julie, anticipant le caractère redondant des prochaines leçons – Les fameux jeux d’additions et de soustractions… As-tu des idées pour varier la méthode?

Sandrine - Oh que oui! C’est bon d’avoir plusieurs stratégies parce que chaque enfant a une méthode qui fonctionne mieux pour lui. Par exemple, tu peux jouer au jeu de cartes « la bataille » sous forme d’additions. Le premier qui dit la somme des cartes retournées remporte les cartes. Tu peux faire la même chose pour les soustractions. On sépare alors les cartes en deux piles, une comprenant l’as (1) au 5, l’autre le 6 au 10, et on doit soustraire la carte retournée plus petite de la carte retournée plus grande.

Julie - Hon... On jouait aux cartes, mais c'était pas mal plus plate que ça!

Sandrine - Tu peux aussi faire un trajet dans la maison où l’on avance d’un pas à chaque bonne réponse (idéalement, la course se fait avec au moins deux participants). Il y aussi la partie de bingo additions ou soustractions (au lieu de dire « B 7 », on dit « B 4 + 3 » ou « B 9 – 2 »).

Julie, ébahie par l'originalité du jeu de bingo - As-tu des trucs plus technos?

Sandrine - Bien quin! Ces jeux ne sont qu’un début, car avec l’ordinateur, une autre grande porte s’ouvre… Des jeux comme Météormath ou FinLapin, que l’on trouve sur le site Internet Allô prof, font des miracles. Ma fille est d’ailleurs devenue une experte des additions et soustractions grâce au jeu FinLapin. Les enfants en raffolent et on doit même limiter le temps que nos enfants passent à réciter leurs tables. C’est le monde à l’envers!

Julie – As-tu des variantes pour étudier les mots de vocabulaire?

Sandrine – Autre bonne question! Comme les opérations en mathématiques, l’acquisition de vocabulaire est super importante à l’apprentissage des premières années d’école. Une variante intéressante aux stratégies habituelles consiste à utiliser l’outil de vocabulaire qui se trouve sur le site Allô prof. Les jeunes aiment utiliser l’ordinateur et l’outil leur permet en même temps d’apprendre les touches du clavier. Cette activité se termine avec l’attribution d’un superbe autocollant virtuel que le jeune reçoit à la fin de sa dictée, lorsqu’elle est parfaite.

Julie – Je n'avais pas vu la section des exercices sur votre site, c'est une bonne idée!

Sandrine - Un autre truc qui fonctionne très bien avec certains enfants : le parent écrit les mots de vocabulaire à apprendre avec des fautes et demande à son enfant de corriger la dictée (avec un stylo rouge, bien sûr!).

Bien sûr! Mais il fallait y penser!

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Poux, hiboux, choux, genoux, toux...

Publié par Anik le lundi, septembre 27, 2010 1 bouteilles à la mer...
Oui, je sais, le mot "toux" n'a pas rapport dans la liste, mais la semaine dernière, ce sont les poux et la toux des trois filles qui ont teinté ma semaine, d'où la souplesse exigée...

Sincèrement, ce fut un baptême de monoparentalité vraiment particulier... J'aurais vraiment aimé avoir ma mère tout proche, plutôt qu'à 250 km de distance. Mais bon, je me suis organisée... Et je suis passée à travers ma semaine en modifiant mes priorités, en allant à l'essentiel, soit les soins aux filles et l'hygiène de la maison.

Et cette semaine, bien je relaxe. J'ai passé le flambeau à PapaRelax. Je vous avoue que vendredi matin, en allant porter les filles à la garderie et à l'école, j'étais soulagée... Je savais que je pourrais enfin dormir, prendre du temps pour moi, manger quand bon me semble... Bref, cela allait être le juste retour du balancier.

Et cela me fait réaliser une chose : on tente souvent d'avoir un équilibre dans la journée : avoir du temps de qualité en famille, en couple, en solo, au travail, faire du sport, bien manger (et la liste pourrait s'allonger : ménage, amis, etc.). Mais est-ce qu'on s'entend pour dire que tout cela dans une même journée, ça fait beaucoup ?

Et si on visait l'équilibre sur une semaine, ou même sur un mois ? Il y a des jours où les priorités seront la famille, d'autres où le couple sera à l'honneur. Des jours où on fera du temps supplémentaire au boulot ou des jours où on se défoncera dans les loisirs ou le sport. Mais au bout du compte, est-ce qu'on a une impression d'équilibre dans notre semaine, notre mois ou même notre année ?

Pour ma part, l'équilibre se crée sur deux semaines... Une où la famille est plus centrale, avec une touche de boulot et de temps pour soi, tout de même. Et une semaine où c'est le temps pour soi qui devient prioritaire, avec les loisirs, couplés d'une petite dose d'entretien ménager et de travail (je suis de moins en moins centrée sur le boulot, malgré mes 35 heures par semaine). Et la vie de couple? Bien ça viendra bien assez vite, j'ai confiance...

Et votre équilibre, vous l'atteignez comment ? (mais je devrais peut-être plutôt poser la question : avez-vous l'impression de l'avoir atteint ? Parce qu'on s'entend que ce n'est pas toujours facile!)
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, septembre 26, 2010 9 bouteilles à la mer...
Heureusement... ---

Heureusement qu'il y a des valeurs sures sur lesquelles je peux toujours compter. Heureusement qu'à travers ce qui va tout croche en ce moment, il y a ma petite vie qui continue gaiement son erre d'aller. ---

Il y a Frérot avec qui je joue aux cartes mots chaque jour juste pour le plaisir de l'entendre prononcer joliment des mots nouveaux, à sa manière. Zou, c'est un bizou, pesson un poisson, bénaneuh et pameuh ses deux fruits préférés. Il y a mon indépendante de GrandeSoeur qui a commencé à me faire tout plein de câlins avant de partir pour l'école et quand elle en revient. Il y a PetiteSoeur qui sautille d'un pied à l'autre, les yeux pétillants, pour me présenter son bricolage de pameuh fait à la garderie ou encore devant les dizaines de moules à gâteaux qu'il est possible de louer en prévision de la fête de sa soeur aînée. Il y a aussi les zous virtuels que PapaZen m'envoie à l'occasion par courriel et tout le temps que je passerai en sa PapaZen cette semaine (vive le cocooning des 3 soirées cinéma-pyjama à venir, huste tous les deux!). Il y a aussi ces petits et grands projets d'écriture ici et là qui, même si mon horaire déborde, me semblent plus importants que tout le reste.

Oui, à travers la tempête, je repense à mon équipée, à mes forces et à l'ambiance de notre maison, et je me dis "Vivement qu'on y soit!". Cette semaine, je me concentre là-dessus. Et je lâche prise sur tout le reste!

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Toute le monde en parle...

La Belle est déclarée coupable
La culpabilité

Maman bobo est une pouffiasse (c'est elle qui le dit!)
Il est où?

C'est la fête chez M
À toi mon grand garçon...


Légio, le conjoint de La mère Joie, se fait désirer...
Prude homme
Un début de soirée chaud chaud chaud

Maman 3.0: 1. Minis: 0.
Miam... c'est dégueu!


Pour la Mère Michèle, c'est le jour de la marmotte
Chaque septembre nous ramène...

Prune, à quelque part, elle aime ça!
Grève


Moi qui pensais que Grande Dame était LA Sage avec un grand S, voyez comme elle en passe des petites vites
La vérité

Catherine est prête pour l'émission Les Chefs!
Sos cuisine!
(et voici un autre de ses délicieux billets que je découvre sur le tard)
Énigme lumineuse

Maman à bord lance le surplus par-dessus bord!
Vêtements et aspirations: l'heure du grand ménage!


Bizz dépeint un des pires cauchemars des mamans
Le secret est dans le pourboire


Karine dévoile tout ce qu'on doit savoir pour faciliter la période des devoirs et leçons
Les devoirs, ça sert à quoi?
Un bon coin d'étude en 5 points
(parcourez aussi notre entrevue avec la directrice d'Allô prof et soyez aux aguets pour la seconde partie)

Ginie donne des nouvelles
Montagnes russes

Madeleine cède sa place
Je t'ai raconté cette histoire, Annie?

Étolane réfléchit sur la mode des gazouillis
Du côté de Twitterville


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Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC code poet
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Samedi de... savoir quoi faire!

Publié par Julie le samedi, septembre 25, 2010 8 bouteilles à la mer...
C'est drôle parce que j'avais complètement oublié cette idée farfelue. Je l'avais eue un jour que GrandeSoeur tournait en rond ne sachant pas comment occuper ses dix doigts. Pourtant, PetiteSoeur en a fait bon usage dernièrement et je m'étais promis "Tiens, il faudrait que j'en parle aux filles!". ---

Or ce matin, je n'ai plus d'excuses. Figurez-vous qu'Igor est venu faire un tour dans notre salle de jeu avant de jeter son triste et dévastateur dévolu sur Terre-Neuve. Signe du destin: en remettant un peu d'ordre dans le bazar de mon trio Fiesta, j'ai dépoussiéré leur fameuse boîte "J'sais-pas-quoi-faire!". ---

Il s'agit d'une boîte toute simple que je m'étais procurée alors que je souhaitais (encore!) organiser mon espace de travail à la maison. Puisque ma tentative avait (encore!) échoué, il m'avait fait plaisir de l'offrir à GrandeSoeur comme boîte à idées.


Voyez-vous, elle raffole du concept d'"activités personnelles" depuis qu'elle a 3 ou 4 ans. Elle aime avoir beaucoup de temps libre devant elle pour l'occuper comme elle l'entend. Entre vous et moi, je l'ai déjà surprise aux aurores d'un matin d'hiver à dessiner dans la pénombre de la cuisine alors que nous étions tous au lit. "Je fais mon "activité personnelle", maman. Je ne voulais pas vous réveiller." m'avait-elle dit banalement en poursuivant minutieusement son oeuvre.

À 5 ans, GrandeSoeur a conçu la boîte "J'sais-pas-quoi-faire". À l'intérieur se trouve une douzaine de billets tous dessinés par elle-même (je soupçonne toutefois qu'Igor en ait éparpillé quelques-uns). Sur chacun d'eux se trouve une activité qu'elle affectionne particulièrement comme:

jouer au château de princesses

prendre une collation

jouer aux blocs

aller jouer dehors

jouer avec Frérot

jouer avec PetiteSoeur

jouer aux déguisements

La règle était simple, quand elle manquait d'inspiration pour ses jeux libres, elle pigeait dans la boîte pour pimenter sa journée.

Parfois, je me dis que je devrais m'en faire une juste pour moi ;-)
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Vendredi défi : souplesse...

Publié par Anik le vendredi, septembre 24, 2010 4 bouteilles à la mer...
Il y a deux semaines, j'ai décidé d'entreprendre un singulier défi : celui de me concentrer sur une valeur ou un concept chaque semaine, question de voir ce que cela donne...

J'avais d'abord choisi la confiance, puis, pour la semaine dernière, la souplesse. Ai-je réussi à être souple cette semaine ? Comme jamais! Et j'en remercie les poux qui ont envahi les têtes de mes filles... hihi!

En effet, ces foutus poux ont nécessité une fabuleuse dose de souplesse de ma part...
  • Mon petit horaire habituel et ma routine ont été complètement ébranlés. J'ai dû me lever à 5h30 du matin pour avoir le temps de vérifier les trois têtes et partir à 6h50... J'ai mis de côté les devoirs, qui seront plutôt effectués en fin de semaine, pour avoir le temps de faire d'autres éPOUration de poux en fin de journée.
  • J'ai été souple en acceptant sans rechigner que le chemin vers l'école, sur lequel on effectue présentement des travaux, me fasse arriver plus tard qu'à l'habitude au travail.
  • Lors d'une discussion avec un ami, j'ai été souple en proposant quelques compromis qui pourraient faire l'affaire des deux et en n'insistant pas auprès de lui pour qu'il prenne une décision sur le champ.
  • En classe, j'ai réorganisé mon horaire avec souplesse comme l'orthophoniste m'a annoncé en matinée qu'elle voulait venir en classe l'après-midi même...
  • Je me suis permis de la souplesse dans mon horaire de travail... Je me suis octroyé le droit de faire une petite sieste en plein après-midi mercredi, parce que mon corps le réclamait (difficile semaine, les trois filles toussent beaucoup, en plus des poux, et je me fais souvent réveiller). Je vais me reprendre samedi pour les heures d'écriture que je n'ai pas faites.
Bref, je pense que j'ai bien vécu ma souplesse cette semaine... Me reste à pratiquer à faire le grand écart, mais ça, je le fais au badminton (technique de jeu un peu bizarre, mais ça fonctionne très bien pour rattraper les volants qui tombent un peu loin, ce genre d'étirement)...

Et la confiance de la semaine dernière, je la garde en tête... Je l'ai d'ailleurs bien vécu cette semaine... Et je vous laisse d'ailleurs sur le mot d'ordre pour le nouveau défi de la semaine qui commence aujourd'hui : le sourire... Cette semaine, je tente de sourire le plus possible : à mes proches, mes élèves, aux étrangers que je croise, toute seule chez moi, au badminton, qu'importe! SOURIRE!

En terminant, pour réinvestir la notion de confiance (mon petit côté prof ici, qui veut s'assurer que les apprentissages perdurent), je vous propose cette chanson que j'adore pour avoir confiance... Suffit de la chanter et vous serez de bonne humeur et confiant, je vous jure...

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Je doute encore

Publié par Evely le jeudi, septembre 23, 2010 6 bouteilles à la mer...
Je le dis depuis déjà quelque temps. Je trouve, personnellement, que la maternité (et la paternité, bref la parentalité) se définit pas des dilemmes-de-contrastes-continuels. À chaque instant, un doute nous s’empare de nous. Ça commence dans les talons, mais ça ne prend pas de temps pour que ça nous talonne dans la tête.

En fin de semaine, je prenais une marche "pousse-pousse" avec deux copines. Pour l'une, C'est le retour aux études alors que son bébé commencera la garderie. Pour l'autre, c'est le retour au travail en janvier et, du même souffle, son bébé commencera à son tour la garderie. Quand ma copine étudiante me parle de ses journées, je me revois un an auparavant.

Le matin, on est contente d’aller porter Bébé à la garderie. À nous le monde et tous ses secrets! Les deux mains libres, rien n’est à notre épreuve. Une fois Bébé déposé chez la gardienne, une impression de vide, de néant. La vie est tellement plus belle avec notre chérubin dans les bras. Une fois au travail (ou à l'université), l’ambition vient nous chercher et on fonce alors la tête baissée... jusqu'à ce que notre fond d’écran, la photo dans notre portefeuille, les petites chaussettes de rechanges dans le fond de notre sac viennent nous rappeler qu’il nous attend impatiemment. Après une larme ou un gros soupir, le reste de la journée semble être une torture. L’heure du retour sonne et c’est à toute vitesse que nous filons vers la garderie. « Tassez-vous, mon bébé me réclame et je le réclame autant! ». Puis, on ralentit le pas pour profiter des derniers instants de la journée où nos bras sont libres. Arrivés à la maison, on concocte rapidement un souper santé pour pouvoir jouer le plus longtemps possible avec notre petit cœur avant le rituel du bain. Finalement, alors que ses yeux sont alourdis, Bébé s’endort. On se dit « enfin un peu de temps pour moi !». Pourtant, avant d'aller rejoindre le lit nous-mêmes, on se permet un dernier coup d’œil dans la chambre de Bébé. On se rend alors compte qu’on a hâte au lendemain pour voir les petits sourires de Junior. Une fois la tête sur l’oreiller, nos rêves dérivent vers de possibles exploits dans notre carrière et des jeux loufoques avec notre petit prince.

C’est assez pour se demander si on n’est pas victime de schizophrénie. Je blague évidemment, mais il reste que c’est assez contradictoire somme toute. Mon autre copine se trouve dans une tout autre situation qui me rappelle aussi beaucoup de souvenirs.

Alors que la fin de mon congé de maternité approchait, je me questionnais de plus en plus sur mes choix professionnels. Je voulais plus et mieux. Je voulais un poste plus adapté à ma nouvelle réalité et, en même temps, plus de défis. Je voulais être mieux payée et davantage reconnue. Je voulais être plus proche de ce que je rêvais de faire depuis tellement longtemps, mais aussi complètement différent de ce que je faisais. Bref, une belle petite remise en question. J’ai repris le boulot avec de bonnes intentions: performer et persévérer dans mon emploi en mettant de côté mes "caprices professionnels". Finalement, au bout de six mois j’ai changé de boulot, même si je suis restée dans un poste qui ressemble presque en tout à celui que j’avais. La grande différence, c’est que je me sens plus appréciée et que je sens que je peux avancer professionnellement. Je garde en tête le « job » de rêve dans mon domaine de prédilection, mais je me dis que je suis encore en mode apprentissage et expérience. Bref, j’ajoute des cordes à mon arc pour que, lorsque j'attaquerai, je vaincrai!

Ma copine qui recommence en janvier a le goût de changer son emploi du tout au tout, mais je crois qu’un peu comme moi, elle ne sait pas vraiment pourquoi elle changerait. Ces deux copines me font réaliser que la maternité demande de faire fréquemment ces remises en question. Que les dilemmes-de-contrastes-continuels font partie de la maternité/paternité. On dit souvent qu’avec des enfants, on ne voit pas le temps passer. Je me demande si ce n’est pas un peu pour cela qu’on sent fortement les éléments qui détonnent se frotter contre nous. Je m’investis de plus en plus au travail et dans l’écriture comme si j’avais peur que la venue éventuelle de Bébé2 me fasse encore une fois douter. C’est un peu comme si je voulais ancrer mes bases pour être certaine qu’elles ne partiront pas au vent de ma dualité grandissante.

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Crédits photo: Licence CC Helico
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À bas les attentes !

Publié par Anik le mercredi, septembre 22, 2010 6 bouteilles à la mer...
J'ai remarqué un fait bizarre depuis que je suis monoparentale... Un fait vraiment bizarre... Ça s'est produit 10 fois il y a deux semaines, et c'est en train de se reproduire encore 10 fois cette semaine...

Mais de quoi parle-t-elle, vous dites-vous ? D'un tic nerveux qui me pousse à siffler du Joe Dassin à des moments innoportuns ? De l'envie de danser une gigue irlandaise dans ma cuisine parce que je sais que je vais manger un bon repas ? Des mes envies sexuelles non comblées qui reviennent me hanter (ça y est, encore une allusion au sexe... décidément, le célibat frappe fort! héhé!)... Vous n'y êtes pas du tout !

Non, ce qui est arrivé 10 fois, il y a deux semaines avec les filles, c'est que j'ai constaté que, sans homme dans la maison, ma routine matinale et ma routine du 5 à 7 fonctionnaient tout aussi bien, même potentiellement plus vite encore... Le secret ??? Vous voulez que je vous révèle le secret de cette efficacité incroyable ? Je n'attends plus après personne ! Je suis la seule responsable, donc ça va à mon rythme, personne dans mes jambes...

Je me rappelle mes 5 à 7 quand PapaRelax était à la maison. Il s'occupait des enfants pendant que je faisais la vaiselle et les lunchs, LENTEMENT... C'était en quelque sorte un moment de relaxation pour moi... Je réfléchissais devant l'évier, parlait au téléphone... Bref, j'étirais la sauce pour relaxer... Et à 20h00, bien le temps pour soi commençait...

Quand je suis devenue monoparentale, j'ai pensé que mon temps libre allait devoir débuter plus tard. Après tout, j'avais le repas à concocter, les devoirs à gérer, les bains, les lunchs, la vaisselle... Mais j'ai établi ma routine, avec des heures assez précises (c'est mon dada... 17h00 on mange, 17h30, je fais la vaisselle et les filles jouent ou écoutent la télé, 18h00, ce sont les devoirs, 18h30 on joue ensemble. 19h00, le bain, 19h30, dodo et massage. 20h00 : maman est en solo!). Quand même, j'essaie d'être souple dans l'horaire, mais ces grandes lignes m'aident à être efficace. Et comme je n'attends après personne, bien ça avance bien.

C'est au point où je me dis que, pour celles qui vivent en couple, deux stratégies pourraient rendre le 5 à 7 vraiment efficace et agréable :

1) Tout faire tout seul (chacun son tour) : donc on n'embarque sur les plates-bandes de l'autre, et l'un des deux a du temps libre entre 18h et 19h, par exemple...
OU
2) Déterminer clairement qui fait quoi, et s'y tenir... De cette manière, on n'a jamais d'attentes nom comblées envers le conjoint, et le couple roule mieux...

Le secret est dans l'absence d'attente... Ou les attentes très claires et réalistes, il semblerait...

Et vous, votre stratégie pour un 5 à 7 ou un matin sans chichis ?
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Les meilleurs trucs d'aide aux devoirs, selon Allô prof!

Publié par Julie le mardi, septembre 21, 2010 4 bouteilles à la mer...
Il est 16h30. Frérot a faim et tourne autour du ouvre sans arrêt le réfrigérateur. PetiteSoeur a envie de jouer à un jeu « pas toute seule ». PapaZen s’active à faire un peu de ménage. Quant à moi, après une bonne heure de trafic, je tente de rester calme en préparant un souper santé et rapide. C’est alors que GrandeSoeur fait son entrée dans la cuisine avec son petit sac à dos rempli. La première année, j’oubliais, c’est la première année...

Je ne sais pas encore comment nous allons intégrer les devoirs et leçons à notre routine qui me semble déjà (sur)chargée. Je suis enseignante de formation, je sais donc à quel point un climat harmonieux est important pour l’apprentissage… mais je ne sais pas encore quelle sera la recette qui fonctionnera pour nous. C’est tout nouveau pour moi.

J’ai exposé mes deux ou trois petites angoisses à mon amie Sandrine qui est passée par là l’an dernier. Il me faut aussi vous dire que ses conseils sont d’autant plus précieux, car elle s’y connaît plutôt bien dans le domaine! C’est que madame Faust est la directrice générale de l’organisme Allô prof, un service professionnel et gratuit d’aide aux devoirs qui vient en aide à des dizaines de milliers de jeunes chaque année au Québec.

Voici donc ses meilleurs trucs pour rendre plus agréable la période des devoirs et leçons.
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Julie, amicale – Sandrine, il fut un temps où, entre Cornemuse et Macaroni, nous discutions bedaine et blues postnatal à la cafétéria de Télé-Québec. Maintenant, nous en sommes à discuter devoirs et leçons! Bienvenue sur notre blogue!

Sandrine, souriante – C’est vrai qu’il y a de la suite dans nos conversations… et qu’on ne rajeunit pas! En tout cas, merci pour cette invitation sur ton blogue!

Julie, prête à entrer dans le feu de l'action – C’est ma seconde rentrée scolaire en tant que parent. Mais c’est la première où nous aurons à gérer les devoirs et leçons. Par où devrions-nous commencer pour amoindrir le choc?

Sandrine, colorée comme à son habitude – Julie, aimes-tu recevoir de la visite impromptue?

Julie, pensant vite à... puis, non, je ne vous dis pas qui! - De temps en temps peut-être...

Sandrine, énergique - Mais certainement pas tous les jours! Imagine: la visite sonne à ta porte et s’invite chez toi, généralement un peu avant ou un peu après l’heure du souper… en plein quand ce n’est pas le moment. C’est parfois l’effet que peuvent nous donner les devoirs lorsqu’ils débarquent dans notre maisonnée...

Julie, anticipant la suite - Donc, notre attitude de parent à l'égard de la perception des devoirs et leçons est très importante...

Sandrine, approuvant - Si l’enseignant donne du travail après l’école, il faut qu’il soit intégré à la routine le plus simplement et naturellement du monde. Les enfants ressentent et partagent l’attitude de leurs parents. S’ils ont l’impression que les devoirs sont comme des intrus, qu’ils dérangent, qu’on a hâte de les voir repartir hors de la maison pour enclencher le sprint du dodo des enfants et pour respirer, ils vont très vite devenir rébarbatifs à leur réalisation.

Julie, toujours désireuse de bien faire – L’année scolaire est encore jeune et j’aimerais bien qu’on établisse de bonnes bases pour la période des devoirs et leçons. Quels sont tes meilleurs trucs pour développer de bonnes habitudes?

Sandrine – C’est tout d’abord une excellente idée d’adopter de bonnes habitudes tôt dans l’année scolaire. Et puisqu’il vaut mieux commencer avec le commencement, je te dirais que la communication avec l’enseignant est super importante, particulièrement en début d’année. Il faut que les parents sachent quelles sont les attentes de l’enseignant. Ça aide les parents de savoir quand l’enseignant donne habituellement des devoirs; et si, par exemple, il les donne tous le lundi, à quel rythme il s’attend à ce qu’on les réalise à la maison.

Julie - Voilà qui est fait pour nous: nous avons rencontré l'enseignante de GrandeSoeur cette semaine!

Sandrine, enchaînant - Une autre question est pertinente pour amortir le « complexe de la perfection » : l’enseignant souhaite-t-il vraiment recevoir le lendemain un devoir sans erreurs? Le parent doit se rappeler que son rôle est d’accompagner son enfant, pas de se substituer à lui ou encore à l’enseignant. En réalité, l’école, c’est un lieu où on apprend beaucoup grâce aux erreurs que l’on commet, puis que l’on corrige. De plus, les erreurs donnent une bonne idée à l’enseignant si son élève a bien compris ou bien s’il devrait réviser la notion.

Julie, toujours victime de sa "perfectionnite" chronique - C'est vrai que c'est une autre façon de voir les choses...

Sandrine, ajoutant un conseil qui se colle à sa personnalité flamboyante - Enfin, je te dirais qu’il est toujours bon se rappeler qu’on apprend et qu’on retient beaucoup mieux l’information dans le plaisir. Instaurer une ambiance agréable, faire des blagues, s’amuser avec les concepts à travailler dans les devoirs, c’est gagnant! Il y a toutes sortes de trucs pour apprendre des notions scolaires de manière plaisante et originale. On en trouve entre autres sur le site Allô prof.

Julie - Je n'en suis pas étonnée. Il s'agit d'un excellent site! Sandrine, on se redonne rendez-vous pour d'autres astuces?

Sandrine - Assurément!

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Quels sont vos trucs pour intégrer harmonieusement les devoirs et les leçons à votre routine familiale?

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Pour consulter d'autres trucs de Sandrine
Accédez aux services gratuits de l'équipe d'Allô prof (voyez leurs capsules vidéo et les exercices dans le menu de gauche!)
Consultez leur bibliothèque virtuelle (leurs meilleures façons d'expliquer les notions difficiles!)
Joignez leur groupe Facebook
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Deux outils de recherche spécialement conçus pour soutenir les élèves dans leurs travaux scolaires:

Crédits photo: © Moi, GrandeSoeur pratique sa première dictée
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La patience, enfin une vertu ?

Publié par Anik le lundi, septembre 20, 2010 12 bouteilles à la mer...
Il y a quelques semaines, je me demandais si la patience était une vertu ? Chose certaine, je suis mise à l'épreuve de ce côté en 2010... Je vous disais aussi, dans ce même billet, que la minutie et les détails, ce n'est pas moi... Bref, même si je résiste encore et toujours contre l'envahisseur, tel le petit village gaulois contre les méchants Romains, l'Univers conspire pour que je cesse de résister à la patience, et que je devienne patiente une fois pour toute...

En fin de semaine, ma patience a été mise à rude épreuve... J'ai passé des heures (littéralement, plus d'une dizaine d'heures), à une tâche des plus minutieuses. Des plus fastidieuses... Des plus emmerdantes... J'ai...

J'ai... (je n'ose pas le dire)

J'ai... enlevé des lentes de poux sur la tête de mes trois filles... Je vous jure, je voulais mourir (pour le corps, sincèrement, c'est fatigant, car on maintient une position qui devient inconfortable) . C'était long, long, long... Et j'avais l'impression que je n'en verrai jamais le bout (et en effet, il me reste encore des vérifications quotidiennes à faire...).

Ordinairement, j'aurais sacré, pesté, chialé toute la journée... Mais munie de mon thé vert (je sens Mamanbooh qui rit, ici!), de musique ou de la télévision, je me suis attelée à la tâche sans rien dire, en profitant pour respirer et pour avoir l'esprit égaré à de belles images, de beaux projets... Je l'avoue, j'ai tout de même un peu pété ma coche en parlant à ma mère, à 250 km de chez moi. Je l'avoue, je me suis sentie seule et sans ressources... Si l'école appelle, je devrai quitter ma classe et me rendre la chercher. Je n'ai personne qui puisse me rendre ce type de service. Enfin, pour me calmer, je suis allée teindre mon patio (ce qui était prévu depuis 1 semaine et que je ne voulais pas reporter, car le bois n'est pas protégé) en écoutant de la musique. Puis, retour aux poux, l'esprit léger... (ou l'esprit dérangé, je ne sais trop).

Alors, je pense que je mérite ici d'affirmer, haut et fort, que JE SUIS EN TRAIN DE DEVENIR PATIENTE!!! (C'était plus fort que moi, je devais le mettre en caractère gras et majuscule). Eh oui! La patience commence à pénétrer dans le château-fort de mon impatience, pourtant un bastion important de ma personnalité. Comme quoi, tout est possible dans la vie! Tout est possible!

Quelle sera ma prochaine bataille ??? Hum... Je pense que je vais commence par m'assurer que le territoire maintenant occupé par la patience ne retombe pas aux mains de l'ennemi... Ce sera une préoccupation de tous les jours, mais j'ai confiance !

Et vous, des batailles en cours ?
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, septembre 19, 2010 10 bouteilles à la mer...
Laissez-moi vous raconter cette anecdote avant de vous énumérer les billets qui ont retenu mon attention cette semaine. ---

Toute petite famille roule en voiture en direction du centre commercial dans le but de se procurer (encore!) les 2 ou 3 articles qui manquent pour passer un automne bien au chic et bien au chaud.
Joue en sourdine, une chanson récente de Tricot Machine que PetiteSoeur a beaucoup de plaisir à fredonner. ---

"Si tu penses, à peu près comme je pense: on peut faire un bout ensemble
Si je danse, à peu près comme tu danses: on peut faire un bout ensemble
L'amitié se transforme en amour de temps en temps

On raconte même que c'est comme ça qu'on fait des enfants..."


PetiteSoeur, songeuse
- Papa? Est-ce qu'il faut se parler pour faire des bébés?

PapaZen, tout aussi songeur - Pas nécessairement, ma puce.

PetiteSoeur, insatisfaite de cette réponse évasive - Est-ce qu'il faut chanter ou danser alors?

PapaZen, se retenant pour ne pas rire - Non plus.

PetiteSoeur, insatiable - Comment on fait alors?

PapaZen, espérant peut-être s'en tirer à l'aide de la stratégie-jeu-télévisé "Pouvez-vous répéter la question, svp?" - Comment on fait quoi?

PetiteSoeur, pas bête quand même - Comment on fait les bébés, voyons!

Julie, riant intérieurement "Envoye, mon homme, patine!" - ...

PapaZen, se raclant la gorge - Bien, il s'agit d'être amoureux...

PetiteSoeur, buvant ses paroles - ...

Julie, se disant "Mon chum, tu t'arrêtes, ici, et tu vois la suite!" - ...

PapaZen, voulant meubler le silence - Et quand on est amoureux, on se donne des bisous...

PetiteSoeur, toujours muette - ...

Julie, avec une bulle en forme de nuage au dessus de la tête "C'est beau, Petou. On n'en donne jamais plus que le client en demande. Elle n'a que 4 ans quand même!" - ...

PapaZen, voulant probablement être bien certain de réussir sa première leçon sexuelle - Bien, c'est ça, ma puce. Les bébés, ce sont les amoureux qui les font...

PetiteSoeur, regardant toujours par la fenêtre, rêveuse - Papa? Voudrais-tu monter le son de la musique? Je n'entends rien et je voudrais chanter!

PapaZen fut estomaqué de l'issue imprévisible de la discussion. Dans sa carrière d'enseignant, c'était probablement une première: sa fille, bonne élève, avait mis fin à son scénario pédagogique sans qu'il ne le décide lui-même.

Pendant ce temps, j'étais morte de rire. Et je me suis bien gardé d'avouer que, dans mon for intérieur, j'avais raison. (Eh oui, une fois de plus! On répond à une question à la fois, sans détails superflus sinon on risque de se trouver dans de beaux draps!) IEA?

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Tout le monde en parle...

Martine commente sa lecture
Une mère normale qui témoigne

Dure journée pour Belle-Maman
La journée où j'aurais donc dû rester couchée

Nancy suggère une soupe réconfortante pour l'automne (et hop, dans ma boîte à lunch!)
Un mot de Donalda...

Anne-Marie a bien fait d'y croire encore
Passeport pour l'amour

Florence-Élyse a attendu que la porte s'ouvre
Oui.

Des lunettes pour le fils de grenouille verte (que ça me rappelle la fois où j'ai eu le coeur brisé pour GrandeSoeur!)
Optométriste, dentiste et compagnie...

Lime Citron me donne le goût de m'y remettre...
Décidément...

Maman à bord se pose les bonnes questions (et vous?)
Des journées comme aujourd'hui

Un rituel sur mesure pour le fils d'Annie
Top là

Mamanbooh vous défie
Le défi est dans le sac!

La marâtre me rappelle des souvenirs... (les points 2 et 6 sont vrais pour moi...)
Bedaine et STM

Bizz me fait vivre un drôle de sentiment de déjà vu...
Pourquoi je dois apprendre à contrôler mes pensées
La recette parfaite

C'est le trop-plein d'émotions chez Mère Bordel
200 jours
Ma mère tricote comme en 1976...

On devrait toutes écouter Mélissa
2 moyens simples pour garder votre couple vivant
3 erreurs qui peuvent détruire votre couple

Sophie est une mère et une conjointe attentionnée... la plupart du temps
Zen en toutes circonstances

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Crédits photo: Licence CC Frippy
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Samedi de... réussir une entrevue d'embauche!

Publié par Julie le samedi, septembre 18, 2010 13 bouteilles à la mer...
Julie fait son entrée dans la salle où se trouvent déjà trois personnes. Tout aussi nerveuse que lors de son passage à Arcand ou le matin de sa césarienne, elle observe attentivement qui l'interrogera. La première, une grande jeune femme mince semble la plus sérieuse et la plus âgée. La seconde, un peu plus jeune, a des yeux pétillants derrière les lunettes qui reposent au bout de son nez. À leur droite se tient un petit homme frisé et costaud qui, bien que souriant, semble peu bavard.

La première dame, sérieuse - Julie, merci de vous être présentée ce matin pour cet entretien d'embauche pour un poste important dans notre organisation. Ma consoeur, mon confrère et moi-même sommes heureux d'avoir l'occasion de vous connaître.

Julie, souriant pour faire tomber la pression - Mais, c'est à moi de vous remercier de m'accueillir et de me laisser la chance de me présenter.

La première dame - Si vous le voulez bien, nous allons commencer sans plus tarder. Mes collègues et moi allons nous partager les questions auxquelles je vous invite à répondre de manière claire et concise.

Julie, heureuse de ne pas être branchée sur un détecteur de mensonges - Je suis prête.

La seconde dame, demandant l'impossible d'un air espiègle - Je vais briser la glace en vous demandant de nous parler de votre scolarité et de nous résumer votre parcours en mettant en valeur les compétences qui seraient une valeur ajoutée à notre organisation et en nous donnant des exemples concrets.

Julie, chassant le chat dans sa gorge et repassant mentalement en revue tous les éléments de cette question - J'ai une formation d'enseignante au préscolaire et au primaire. Puisque j'ai toujours aimé écrire, que j'ai une certaine facilité pour la résolution de problèmes et un penchant pour les travaux artistiques, c'était la profession idéale pour moi. Elle mélangeait et intégrait tout cela. D'autant plus que, aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours aimé les enfants...

Les trois interlocuteurs prennent des notes sans pourtant démontrer d'expression faciale.

Julie, déglutissant et poursuivant - J'ai complété ma formation avec un volet en nouvelles technologies. Je travaille dans le domaine depuis. Je peux trouver en un clin d'oeil les meilleurs sites et vidéos qui répondent à tous les goûts. Je connais les outils qui permettent d'organiser vite et bien les activités. Je sais aussi manipuler certains logiciels plus sophistiqués. Entre vous et moi, je fais les plus beaux albums photo grâce à ma minutie pour les retouches.

Les deux interlocutrices ajoutent des coches dans leur tableau. Le troisième semble se demander ce qu'il fait dans la pièce et fait des gribouillis sur la feuille qui se trouve devant lui.

La première dame - Que connaissez-vous de notre organisation?

Julie, finement préparée, ayant appris le tout par coeur - Je sais que vos activités sont variées, mais qu'elles se situent très majoritairement au Québec, dans la région de Montréal. Je sais aussi qu'un développement dans le Bas-St-Laurent ne serait pas pour vous rendre malheureux. Je sais que votre clientèle est très exigeante et a de multiples besoins notamment aux niveaux physique, émotionnel et éducatif.

La deuxième dame, hochant la tête d'un air satisfait - Si vous êtes la candidate sélectionnée, en quoi votre expertise nous serait-elle utile pour répondre aux besoins que vous venez d'énumérer?

Julie, de plus en plus assurée - Je suis une experte chevronnée du Web et plus particulièrement du Web éducatif. Je sais où trouver les ressources les plus pertinentes. Que ce soit des paroles de chansons, des images, des jeux éducatifs, l'adresse d'une femme de ménage, le film à voir ou les activités du quartier, je peux mettre la main sur les meilleures ressources en un temps record. Je me sers également du Web comme source d'inspiration: je me sers des bonnes idées qui circulent pour les mettre à ma main, les adapter à ma personnalité et créer un projet nouveau. Je sais aussi utiliser les différentes fonctionnalités d'applications informatiques pour gérer simultanément plusieurs projets et pour communiquer avec d'autres personnes qui vivent la même réalité.

La première dame, passant du coq à l'âne - Où vous voyez-vous dans cinq ans?

Julie, heureuse d'avoir une question facile - Je veux relever des défis stimulants qui mettront ma créativité à l'honneur.

La deuxième dame - Comment vous décrivent vos collègues actuels?

Julie - On me dit organisée. Je peux coordonner plusieurs événements pour qu'ils entrent parfaitement dans un échéancier. Je peux gérer les priorités et avoir une vue d'ensemble. (puis risquant un cliché en le formulant différemment) On me reconnait aussi un certain zèle: ce n'est jamais tout à fait assez peaufiné, ni original, ni optimal.

L'homme, bougeant sur sa chaine - ...

La deuxième dame, n'y prenant garde - Voici deux qualités qu'on vous reconnait. (puis faisant un clin d'oeil) Si vos collègues avaient à vous trouver des défauts?

Julie - On me dit réfléchie. Il me manque toujours une information avant de passer à l'action. Je suis aussi pointilleuse. Je vois tout ce qui cloche dans une situation. (puis se lâchant lousse) Si vous en voulez un troisième, je suis traîneuse: mon espace de vie est un fouillis permanent.

La deuxième dame
, souriant à cette révélation - Que pensez-vous de la loyauté?

Julie, réfléchissant à l'importance de cette question - Cette valeur est très importante pour moi. Je suis fidèle aux gens et aux projets qui me côtoient de près ou les projets auxquels je crois.
Pour cela, je n'hésite jamais à défendre ceux qui me sont chers si leur avenir est en péril...

La première dame, peut-être un brin sceptique - Nulle ne peut être contre la vertu... Avez-vous un exemple concret?

Julie, évasive - Je suis morte de trouille quand je dois vivre un changement important. Vraiment. Pourtant, je suis ici aujourd'hui...

La première dame, acquiesçant gravement - Nous avons fait le tour de nos questions pour cerner vos compétences à servir les intérêts de notre organisation. De votre côté, avez-vous des questions concernant le poste sur lequel vous avez posé votre candidature?

Julie, sachant qu'il est toujours de bon ton de soulever des interrogations restées sans réponse au cours de l'entretient - Nous n'avons pas abordé l'aspect de la durée du mandat...

L'homme, sortant de son silence - Euh...

La première dame, l'ignorant - Nos besoins sont criants et tout porte à croire qu'il en sera ainsi pour les prochaines années. Nous visons la stabilité. La personne que nous recherchons sera intégrée à notre équipe pour longtemps... voire jusqu'à sa retraite!

Julie, prenant des notes - Justement, s'agit-il d'un travail d'équipe ou plutôt solitaire ?

La deuxième dame - Il s'agit d'un mélange des deux. Vos qualités personnelles et votre capacité à travailler en équipe seront mises à profit chaque jour.

Julie, risquant une question indiscrète - Quelle est votre conception du temps supplémentaire?

La deuxième dame, honnête - Il arrive que notre personnel travaille le soir et la fin de semaine. Toutefois, nous avons revu nos processus et avons opté pour les méthodologies Agiles. Couplé avec l'expérience, ce changement nous permet de vous assurer un minimum de 9 heures de sommeil consécutives par nuit.

Julie, en risquant une autre - Qui sera mon collègue immédiat?

La deuxième dame - Nous pourrons vous en dire davantage si vous êtes retenue. Mais il s'agit d'un homme de la mi-trentaine. (puis faisant un clin d'oeil) Conciliant et assez bel homme. Il travaille au sein de notre organisation depuis plusieurs années.

Julie, impressionnée et poussant sa chance - Si vous me le permettez, j'aimerais poser une dernière question... Votre organisation croîtra-t-elle? De nouvelles recrues viendront-elles rejoindre les rangs de l'équipe actuelle?

La première dame, énigmatique - Il s'agit d'une grande question à laquelle nous ne sommes pas en mesure de répondre maintenant. Seule une boule de cristal pourrait nous éclairer.

La deuxième dame, concluant l'entretien - Je m'engage à vous rappeler d'ici la fin de la semaine. Merci de nous avoir donné la chance de vous connaître un peu mieux. Je vous souhaite la meilleure des chances dans votre parcours.

S'ensuivit un rigoureux échange de poignées de mains et de salutations d'usage.

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Finalement, après avoir tergiversé pendant ce qui m'a paru des années, j'ai eu le privilège d'être sélectionnée pour le poste. Lorsque j'ai appris la bonne nouvelle, j'ai eu la nausée pendant un certain temps. Le changement de vie à prévoir était tellement important que j'en ai eu le vertige, des brûlements d'estomac et des fringales.

Parmi toutes les candidates, c'est moi que GrandeSoeur, PetiteSoeur et Frérot ont choisie pour être leur maman.

On m'avait prévenue, les petits soins et les petits bonheurs occupent la majeure partie de mon temps.

Crédits photo: Licence CC oooh.oooh
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Vendredi défi : confiance !

Publié par Anik le vendredi, septembre 17, 2010 4 bouteilles à la mer...
La semaine dernière, j'ai entamé un nouveau concept du vendredi : le vendredi défi. Pour résumer, il s'agit de choisir une valeur et de la vivre à fond, pendant une semaine, puis de voir ce que ça nous fait comme effet. Pour la première semaine, j'avais choisi la confiance...

Voici une petite anecdote de ce que cela a donné, entre autres :

Vendredi le 10 sept :
J'ai décidé d'avoir confiance en ma capacité à passer une super journée en classe avec mes petits mousses du vendredi, que j'ai vus pour la seconde fois. Le premier vendredi avait été particulier : une fête d'école avec 20 enfants dont je reconnaissais encore à peine le visage et dont il me fallait idéalement me souvenir du prénom; une douzaine d'élèves qui prennaient le bus ou partaient avec les parents, une école où je n'avais jamais mis les pieds... Disons que le défi était assez grand en partant et que je me sentais plus à l'aise dans mon autre école du lundi-mardi... Mais je me suis donné le défi d'avoir confiance, de sourire, de rester zen (thé vert en classe non négociable)... Puis, j'ai réussi! Ce fut une journée fort agréable, avec une dose d'humour et de bonne humeur...

En vrac pour la semaine, je me suis donné comme objectif d'avoir confiance pour (et en turquoise, ai-je réussi?) :
  • de trouver une plaque à cuisson pour remplacer la mienne qui vient de rendre l'âme pas trop chère, de qualité, et RAPIDEMENT (je déteste magasiner!) - J'ai trouvé rapidement (mais #$$@?% que c'est cher!!!)
  • de faire un beau travail pour ma teinture de deck (j'ai eu les conseils d'un expert...) - J'ai bien commencé le travail de préparation, mais il pleut depuis... J'ai confiance qu'il fasse beau en fin de semaine pour que je puisse terminer...
  • de continuer sur ma lancée de calme olympien... Ma grande philosophe m'a chaudement félicité pour notre première semaine de routine entre filles, où j'ai été (je me tape dans le dos, hihi!), une mère d'un calme exemplaire! - je verrai cela ce soir, les filles reviennent... mais j'ai été somme toute très calme (sauf dimanche soir)
  • que la vie me réserve de l'amour, de la joie et du bonheur à profusion. Sincèrement, j'en suis convaincue...
  • que je vais passer la meilleure année scolaire de ma vie (en tant que prof) - Oui, mais il va falloir que je mette mon pied à terre pour la discipline, et que je continue le thé vert.
  • que je vais passer une semaine merveilleuse et que je recevrais une bonne nouvelle que j'attends depuis un moment - en effet, j'ai eu une super semaine surtout depuis lundi, en particulier mardi... Et j'ai reçu cette bonne nouvelle que j'attendais...
  • de passer une très belle fin de semaine en solo, ma première depuis que l'école est recommencée... - Ce fut en effet une excellente fin de semaine, quoi que j'ai eu un dimanche soir plutôt rock and roll en terme de pensées pas trop confiantes sur mon état de célibataire (d'où mon billet publié mercredi, mais que j'avais écrit dimanche soir). Mais j'ai confiance que ce n'est que passager...
Cette semaine, la souplesse sera au rendez-vous... Et Seigneur, sachez que j'en aurai besoin, j'en suis certaine... Si vous êtes curieux ou curieuse de savoir pourquoi, revenez me lire vendredi prochain... Quelques-unes de mes palpitantes aventures vous seront révélées... 

Avez-vous été confiant la semaine dernière ? Relèverez-vous le défi d'être souple pour les sept prochains jours ?
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Ouf, pas évident

Publié par Evely le jeudi, septembre 16, 2010 4 bouteilles à la mer...
Je me rends compte que, jusqu’à maintenant, P’tit Clown était un P’tit Ange. Toutefois, je crains qu'il veuille prendre de l’avance sur son Terrible Wwo. Bon, pour me donner du courage, je me dis que le mélange changement de garderie et mini rhume y est pour quelque chose.

P’tit Clown aime faire les choses par lui-même. Il comprend mal le concept de partage ou de "non-ce-n’est-pas-à-toi". Deux cornes ont poussé sur sa tête. Nous avons des crises pour le déjeuner, pour s’habiller, pour sortir du bain, pour monter les marches, pour descendre les marches, pour être au milieu des marches… Euh, vraiment, elles doivent être magiques mes marches.

Cela dit, quand la crise passe, les cornes se rétractent et il redevient le petit monsieur plaisant qui rit, donne des câlins et nous regarde avec ses yeux amandes et sa tignasse folle châtain-roux. Il vient à pas d’éléphant faire des bisous qui font « smack » et nous raconte tout plein d’histoires qui commencent par « auto » et qui finissent en « wagazabou tinoooooooouuubrebre ».

Ce matin, P’tit Clown s'est réveillé au son de la douche de Superpapa. Je suis allée le voir pour l’habiller. Dans son lit, il m'a regardée, la joue sur le drap et les fesses en l'air. Ses petits yeux brillants m'ont suivie dans la pièce alors que je sortais ses vêtements et que je préparais tout l’équipement sur la table à langer. Quand je suis arrivée à son lit, il s'est retourné vers le mur et m'a dit « encore dodo ». Je suis en admiration devant lui. C’est un truc de grand que de dire « encore dodo ». Je suis arrivée à le convaincre qu’il devrait se lever parce qu’un bon petit déjeuner l’attendait sur la table. Après avoir dit bye bye à la suce (qui elle continue son dodo dans le lit et on ne doit pas la déranger pendant le jour), on a pu aller à la table à langer.

Des moments comme celui-ci, j’en prendrais par milliers (et j’en ai par milliers), Le hic, c’est quand les cornes reviennent. Pas de préavis, elles arrivent à tout moment et le diable se réveille dans un éclat. Superpapa et moi essayons de dompter le diable à coup de « dans le coin et pense à ce que tu viens de faire !!! » et à coup de « tu arrêtes, sinon c’est fini et tu n’en auras plus ». Sauf que, en bonne maman poule, je me demande si c’est bien. Je n’aime pas monter le ton. J’aime encore moins quand Superpapa utilise sa grosse voix. Elle fait peur cette voix. Je n’aime pas qu’on utilise autant le « Non ».

Qu’on se comprenne bien, je ne veux pas d’un enfant roi, je refuse de céder aux caprices (enfin en théorie, parce qu’en pratique je suis moins bonne). Je veux un fils bien élevé, poli et respectueux, mais est-ce qu’on doit déjà commencer son éducation? Il est encore tellement petit. Je sais que la réponse est oui, je sais que c’est pour son bien… et le nôtre. Sauf que, je ne m’attendais pas que ce soit aussi brise-cœur que d’être autoritaire.

Je me dis que tout est une question d’équilibre. Bien malgré moi, je suis le parent qui en laisse passer. Un peu contre son gré, Superpapa est le mâle dominant qui exige que tous tiennent les rangs (j’en mets un peu, mais vous comprenez le principe). C’est dans le balancement des deux que P’tit Clown va pouvoir devenir le jeune homme courtois. Il apprendra probablement que ses petites manies arriveront toujours à me manipuler et il découvrira probablement des moyens de confronter son père et d’en sortir vainqueur. Ouf, c’est pas évident de trouver le bon dosage pour donner la discipline à laquelle on croit. Beaucoup plus facile à dire qu’à faire si vous voulez mon avis.

Crédits photo: Licence CC Estherase
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Ça pourrait être pire!

Publié par Anik le mercredi, septembre 15, 2010 10 bouteilles à la mer...
Mon amie Caro l'Ergo m'a passé ce livre samedi dernier : « Ça pourrait être pire! » de Guy Bourgeois. Je l'ai feuilleté un peu. En fait, j'ai lu le chapitre sur le couple. Pourquoi ? Parce que je vous le dis ici, je ne suis plus en couple avec Nouvelle Flamme. Nous avons décidé de mettre un terme. En fin de semaine passée, j'ai donc été en solo (pas d'enfants, pas de copain) pour la première fois depuis des lustres. J'ai vu Caro et une autre copine, quelques heures. Mais pas de câlins, pas d'affection, personne qui me sert dans ses bras.

Et je trouve ça difficile. Oui, je l'avoue. Je trouve ça difficile. Je me sens « looser »... Je sais que plein de gens vivent bien leur célibat. Pourtant, je ne suis pas ennuyeuse. J'ai été occupée de bord en bord de la fin de semaine. Mais avec personne de vraiment à mes côtés.

Alors, je me suis dit : ça pourrait être pire... Donc, j'ai lu le chapitre de Bourgeois sur le couple. Je vous cite les dernières lignes : « Si vous souhaitez vivre en couple et que vous avez des problèmes de couple, dites-vous que ça pourrait être pire, vous pourriez être seul. »

Merci! Merci de me faire sentir que la pire chose, finalement, c'est d'être seul... J'aurais aimé une petite phrase d'encouragement du genre : « Si vous êtes seul, dites-vous que ça pourrait être pire, la pile de votre vibrateur pourrait être à plat (je me permets une blague de sexe ici, c'est plus fort que moi!) »

Vous avez sûrement mieux comme phrase d'encouragement. SVP, allez-y gaiement ! J'ai besoin d'être encouragée... Et désolée pour le ton négatif ce matin, mais je n'ai pas été capable de me fouetter assez pour être de bonne humeur et sereine...
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