Boucle d'or et les trois ours

Publié par Julie le mardi, janvier 31, 2012 2 bouteilles à la mer...
Ça nous a déjà coûté trois peluches, à PapaZen et moi, pour sauver la face du père Noël. Un ours blanc, un ours beige et un ours brun, soit un toutou pour chacun des trois enfants.

Frérot avait à peine un an lorsqu'elles sont entrées dans nos vies. Il les a pourtant adoptées toutes les trois. Impossible pour ses ainées de penser les approcher, encore moins les adopter. Il dort avec ses toutous, les habille parfois et en a même "sacrifié" un pour les dodos à la garderie.

Au début, les trois ours de notre Boucle d'Or se prénommaient Nunu. Puis au fil des mois, deux d'entre eux ont été rebaptisés Brun et Banon. Cette semaine, ses fidèles camarades ont encore changé de prénom. Gourmand de nature, je le soupçonne de s'être inspiré de ses rôties préférées...

Brun, s'appelle maintenant Cochonat.
Beige, s'appelle maintenant Caramel.
Et Blanc... Margarine!

Quand nous avons pouffé de rire à l'annonce de cette heureuse nouvelle, il semblait plutôt gêné. "Ci pas drôle!", s'est offusqué le papa en herbe.

Crédits photo: Licence CC lunchboxreed
Lire la suite...

Potins reportés...

Publié par Julie le dimanche, janvier 29, 2012 4 bouteilles à la mer...
... pour cause de catinage-de-nièce-en-visite! ---

Bon dimanche! ---

Crédits photo: Licence CC Javier.Delgado Esteban
Lire la suite...

Un moment de pur bonheur

Publié par Evely le jeudi, janvier 26, 2012 4 bouteilles à la mer...
C’est un dimanche. P’tit Clown veut jouer avec son train de bois. Il est allé dans sa chambre, a sorti son coffre rouge et a commencé à construire le long chemin de fer sinueux dans sa chambre. Il aime beaucoup jouer avec son train. Il y a toujours un bonhomme méchant et des gentils. Il y a toujours un wagon méchant et des wagons gentils. Habituellement, le méchant finit par aller dans le coin et réfléchit à ce qu’il a fait. Superpapa fait la cuisine. Il popote joyeusement les repas de la semaine en écoutant la radio. Moi, je suis dans la salle à manger. Le nez bien collé à mon écran d’ordinateur en train d’analyser nos dépenses budgétaires. Mon oreille s’étire pour écouter les histoires que P’tit Clown invente dans sa chambre. Régulièrement, je jette un œil pour m’assurer que tout va bien quand il devient trop tranquille.

À un moment donné, P’tit Clown ferme sa porte.

- P’tit Clown ouvre ta porte.

- Pourquoi maman

- Pour que je te voie, aller ouvre ta porte sinon tu seras obligé de jouer dans la salle à manger

- Okay, mais pas plus que ça.

La porte s’entrouvre de moitié. Juste assez pour que je voie ce qui se passe et assez pour que P’tit Clown puisse nous oublier. Je n’ai pas peur de le laisser seul dans sa chambre. P’tit Clown n’a jamais mis des jouets dans sa bouche. Dans ses propres mots « C’est dégueulasse ». Il ne met pas les doigts dans les prises de courant et ne déplace pas ce qu’il n’a pas le droit de toucher, même dans sa chambre. Il a toujours été comme ça et si pendant le temps des Fêtes, il a une fois branché toutes les lumières de Noël lui même, il ne l’a plus refait quand on lui a dit que ce sont les grandes personnes qui font ça et pas les enfants. Je me souviens que quand il a commencé à se promener à quatre pattes, j’ai acheté des bidules pour bloquer les portes de la cuisine et de la salle de bain. Bref, pour chaque porte où l’on trouve des produits dangereux. Nous oublions toujours de les barrer. P’tit Clown, quant à lui, va toujours s’assurer qu’elles sont barrées et si elles ne le sont pas il me dit joyeusement :

- Maman, il faut barrer les tiroirs de la cuisine

- Euh, merci, c’est vrai.

La lumière du jour baisse tranquillement sur ce dimanche hivernal. P’tit Clown imagine son monde ferroviaire, Superpapa parfume la maison de légumes grillés et de viandes épicées et moi, je pianote sur mon clavier. Pendant un instant, je me suis souvenue combien j’aimais jouer seule dans ma chambre pendant que mes parents s’affairaient ailleurs. Je fermais la porte, je sortais mes poupées et j’imaginais des mondes incroyables dans lesquels une poupée de chiffon devenait une fée intrépide dans une jungle inhospitalière. Je jouais pendant des heures, jusqu’à ce que ma maman vienne me dire que le souper est servi bien après que le soleil se soit couché.

Un sourire se peint sur mon visage alors que je finis l’analyse de notre budget. Non pas parce que j’ai fini le travail, mais parce que P’tit Clown joue seul comme un grand dans sa chambre avec la porte juste assez ouverte pour que je le surveille, mais assez fermée pour qu’il soit grand. Du coin de l’œil, je le vois heureux comme un roi. Je me suis sentie privilégiée à cet instant de vivre un moment de pure simplicité et pur de bonheur. Depuis que je sais que je voulais une famille, ce moment familial est un de ceux qui me faisaient rêver. C’est chouette de l’apprécier et de le voir aussi beau que je l’imaginais.

Crédit photo: Licence CC 64k.be
Lire la suite...

Un petit mot qui change tout...

Publié par Anik le mercredi, janvier 25, 2012 5 bouteilles à la mer...
Parfois, ce que l’on peut écrire aux autres, dans un courriel, sur Facebook… ça fait son chemin. Dans son roman « Lettre à un ami malheureux », Marc Fisher décide d’écrire à son ami qui est dans un état mental lamentable (alors que pourtant, il a tout pour lui dans la vie) afin de le remettre sur le piton. Une longue lettre, en fait plusieurs lettres… qui font réfléchir, qui tente de remonter le moral de l’ami en question.

J’ai beaucoup aimé ce roman. À peine 2 jours et je l’avais terminé. Hier, c’était moi qui étais malheureuse d’avoir passé mes récentes journées à régler des problèmes et des bugs (dans mon travail de rédaction, avec l’activation de mon nouveau cellulaire, dans mon horaire de garde avec mon ex, et même avec ma petite gardienne qui s’est endormie dans le bus en direction de chez moi, ce qui fait qu’elle est arrivée 40 minutes en retard alors que je devais déjà être partie au travail, sans compter les foutus poux que je vérifie pendant une heure chaque matin pour être certaine qu’ils sont bien partis)… Bien, sans que je l’aie demandé, j’ai reçu ma lettre à une amie déprimée… Mon chum m’avait tout simplement envoyé un petit courriel en revenant lui aussi de sa soirée d’enseignement, comportant ces simples mots :

« T’es la meilleure… Je t’aime… ».
Ça m’a touchée… Et ça a mis un baume sur ma journée… Juste ça.

Alors, la prochaine fois que vous constaterez que quelqu’un file un mauvais coton, vous lui enverrez un petit mot ? Vous l’avez déjà fait ou en avez bénéficié… Partagez et courez la chance de remporter votre exemplaire du roman de Marc Fisher, publié aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : Léoo
Lire la suite...

Émotions autour de La guerre des tuques

Publié par Julie le mardi, janvier 24, 2012 2 bouteilles à la mer...
Comme toute bonne famille qui se respecte, nous avons visionné La guerre des tuques pendant le temps des fêtes.

Les filles, s'installant - Yé! Une soirée cinéma!

Frérot, faisant des liens - É qu'on va prendre un cocholat chaud, Maman?

Le film commence, personne ne portant de commentaires sur la mode de l'époque. Comme si tous ces vêtements de ma jeunesse avaient faisait aussi partie de leur garde-robe.

Le fort les a grandement impressionnées, et surtout le fait que les jeunes guerriers pouvaient prendre la collation à l'intérieur. GrandeSoeur en a rêvé pendant des jours, dessinant une demi-douzaine de variations sur le thème.

Puis vint la célèbre séquence de l'encre dans les balles de neige ou encore celle où Sophie "a de la neige là" et Chicoine "un trou dans sa mitaine".

PetiteSoeur, n'y comprenant rien - Pourquoi, il dit ça? Est-ce qu'ils sont amis maintenant, maman?

GrandeSoeur, rougissant - Bien non, PetiteSoeur, ils ne sont pas juste des amis!

Cela ne l'aida guère à comprendre l'intrigue amoureuse, mais nous sommes passés aux prochaines scènes.

Ce qui devait arriver arriva. GrandeSoeur a vendu le punch final.

GrandeSoeur, probablement pour se réconforter - Dire que le chien va mourir tantôt...

PetiteSoeur, inquiète
- Non, le chien ne va pas mourir, hein, maman?

Julie, sentant que la blessure était peut-être encore trop fraiche pour le choix de film - Oui, ma puce. C'est ce qui va mettre la fin à la guerre.

GrandeSoeur, en rajoutant - Bien oui. Le fort va s'écrouler et tomber sur le chien. Je l'ai vu à l'école.

Tristement, vint donc la mort du chien. La grosse Cléo a ravivé les souvenirs de notre belle Inès. PetiteSoeur a pleuré à nouveau toutes les larmes de son corps dans son lit le soir venu. Elle s'est endormie, épuisée, en serrant son toutou. L'histoire ne dit pas si GrandeSoeur a fait de même, car je suis restée longtemps auprès de la cadette.

Une chose est certaine, leurs toutous sont à l'effigie de notre bête brune. L'un porte sa médaille, l'autre son foulard de toilettage. Deux souvenirs concrets de son passage auprès d'elles.

Crédits photo: Licence CC diluvienne
Lire la suite...

L’hiver, difficile pour la motivation ?

Publié par Anik le lundi, janvier 23, 2012 1 bouteilles à la mer...
Depuis quelques mois, je m’entraîne… En réalité, je fais des cours. Voulant à tout prix me faciliter la vie et m’assurer d’une certaine rigueur, j’ai choisi un Énergie Cardio près de chez moi, à 1 minute d’auto… Et même quand je suis chez mon copain, 7 minutes de course et je suis rendue au gym… (ne me parlez pas de prendre l’auto… trouver un stationnement sur le Plateau Mont-Royal, c’est un sport TROP extrême!).

Enfin, depuis novembre, j’ai été très disciplinée. Mais la semaine dernière, j’avoue que le climat québécois m’a drôlement découragée! Lundi, j’avais du badminton… Déglaçage pas trop long… OK. J’assume. Mais mardi, déneiger et surtout, DÉGLACER l’auto pour affronter des routes exécrables ou pire, faire du jogging ou de la marche sur des trottoirs en glace ou encore lorsqu’il vente et qu’il fait -15 degrés… Bof! Et re-bof! Je ne me suis pas rendue au gym. Mercredi, on gelait et il ventait sur le Plateau… Alors, le jogging ou l’auto ne me tentaient pas. Et quand je suis revenue à Laval, jeudi, mon véhicule, que je n’avais pas pris depuis plusieurs jours, était tellement glacé que même après 30 minutes de réchauffement, je n’étais venue à bout que de la moitié de l’épaisse couche de glace qui la recouvrait…
Enfin, tout ça pour dire que je trouve souvent que l’hiver en soi est un sport extrême… Alors, comment se motiver pour sortir et bouger ? En fait, je crois qu’il y a deux solutions :

1) S’organiser pour sortir non seulement pour le sport, mais aussi pour autre chose par le fait même (une commission, le boulot, aller chercher les enfants…)

2) Se récompenser pour ses efforts. Pourquoi, après la séance de sport, ne pas ensuite aller se chercher un bon café chaud ? Ou se promettre un bon bain chaud au retour du sport ? Bref, faire de l’entraînement une suite de traditions… Un combo sport-récompense qui nous motivera doublement pendant la saison hivernale.

Personnellement, un bon latté chaud à la vanille et je suis aux anges… Alors, la prochaine fois qu’il fait une température de « bip », je me paie la traite après l’entraînement !

Crédit photo : © Carl_C
Lire la suite...

Les potins du dimanche - La déco. Point.

Publié par Julie le dimanche, janvier 22, 2012 3 bouteilles à la mer...
PetiteSoeur, en feu - Maman, j'ai fait cinq dessins. Un pour mon professeur et quatre pour mes amis. Tu veux m'aider à écrire un mot pour chacun? ---

Julie, s'emparant d'un crayon - Bien sûr. ---

PetiteSoeur, articulant son message - Bon. Je commence. "Bon-jour, ma-da-me L." ---

Julie, notant - Oui, ensuite? ---

PetiteSoeur - "Comment ça va..."

Julie, s'appliquant avec le feutre - C'est noté.

PetiteSoeur, poursuivant - "Aujourd'hui".

Julie, embêtée - Euh... "Comment ça va aujourd'hui? ou "Comment ça va? Aujourd'hui...".

PetiteSoeur, sure d'elle - C'est "Comment ça va aujourd'hui?".

Julie, levant le sourcil - Ce n'est plus possible, ma puce. Regarde. J'ai mis le point d'interrogation. La phrase est finie. Il faut en commencer une autre...

PetiteSoeur, innocemment - Et on ne peut pas mettre le mot "aujourd'hui" après le point de décoration?

Julie, la prenant au mot - Non, à moins que tu ne veuilles le barbouiller. À ce moment-là, ce ne sera plus vraiment une belle décoration...

PetiteSoeur, vraiment déçue - Hon. Dommage...

===
Tout le monde en parle

Quatre vidéos glanées au fil de ma veille technologique des dernières semaines
La procrastination
L'écrivain
Organizing the Bookcase
Comment recycler les chemises de son mec?

Un coup de pouce pour Mamanbooh
Ma cause: vos votes!

Mes meilleures pensées pour la famille de Charles-Antoine
Vie de papa: vidéo hommage

Ça bouge chez Bizz
Quand la routine bascule

Un nouveau blogue à suivre, auquel participe Je veux 1 bébé
Mange ta soupe, ça fait grandir!

Une tite soupe chez Nancy
Chu plate

Des questions de Daisy que je me pose souvent
Ma maison - comment ranger ?

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC alexanderdrachmann
Lire la suite...

« Meman » pour la vie

Publié par Audrey le samedi, janvier 21, 2012 2 bouteilles à la mer...
« Attends, tu vas comprendre plus tard c’est quoi! ». Combien de fois ma mère m’a dit ça quand j’étais jeune… Maintenant que je suis maman à mon tour, il ne se passe pas une journée sans que je me dise « ah, là je comprends… »! Comme je vous le disais la semaine dernière, Bébé 1er vit son premier gros rhume.

Visite chez le pédiatre mardi. Après 16 jours de morve et de toux, une maman s’inquiète. Est-ce que tout est normal? Après l’examen de la gorge, des oreilles, des poumons, des yeux croûtés, le verdict : tout est normal, ce n’est qu’un gros rhume qui va passer. Même que le docteur a cru bon (hmpf!) de me dire « ah ça fait juste 16 jours qu’il est malade? » grrrr. C’est qu’il est rude le rhume, cette année.

Bon donc toujours est-il qu’après tant de temps à partager des microbes, j’ai fini par l’attraper moi aussi. Par contre, il s’est manifesté sous la forme d’un tracteur qui m’a écrasée en moins de deux. Probablement plus une grippe. Donc nous voilà tous les deux cette semaine à se relancer sur qui tousse le plus et qui mouche le plus. Chic, hein?

Et c’est dans ce temps-là qu’on s’ennuie de sa meman. Je suis chanceuse, la mienne est en congé les vendredis et elle est venue nous « garder » tous les deux cette semaine. Ça fait plaisir à Ti-Lou et ça me permet de lâcher prise côté vigilance. Et comme je sais qu’elle lit toutes mes chroniques, j’en profite pour lui dire : « merci, meman! »

Crédit photo : Licence CC Ning J
Lire la suite...

Calvaire de $@&%#?@!**!* bip ! bip !! BIP !!!!!!!!!!!!!!

Publié par Anik le vendredi, janvier 20, 2012 3 bouteilles à la mer...
Mauvais Karma, vous connaissez ? Un téléroman qui passait à Radio-Canada la saison passée. Bien mon mauvais karma à moi, il vient de se représenter… Je pensais tout cela à jamais derrière moi. Mais non. Je me retiens de sacrer. Je tente de rester zen. J’ai sollicité mes anges gardiens, ma grand-mère défunte et les vibrations de l’univers à la rescousse, car… deux de mes filles ont des poux… ENCORE… En 2010, j’avais vécu l’enfer à cause de ces petites bestioles. Lavande dans les cheveux, cheveux toujours attachés pour aller à l’école, je me croyais maintenant à l’abri de ce fléau. Mais non. Mon ex m’envoie un message mercredi soir pour m’annoncer la BONNE nouvelle…

Et là, bien gère le tout. Conséquence : je vais devoir me lever une heure plus tôt pour le prochain mois, histoire de faire un check-up constant de mes 3 filles. Je vous jure, il y a des jours où j’aurais aimé avoir un trio de garçons. Mais bon, je peux aussi me convertir à l’islamisme… Avec un foulard sur la tête, ça prend des poux drôlement obstinés pour s’infiltrer. D’autres solutions ?
Lire la suite...

Ces parents qui me touchent

Publié par Evely le jeudi, janvier 19, 2012 7 bouteilles à la mer...
J'ai reçu le Châtelaine par la poste au début janvier. Je feuillette les pages quand je tombe sur cette photo d’un couple qui tient dans leurs mains un toutou girafe. Ils sourient à la caméra et semblent en paix et heureux. Je lis le début du reportage. Ça disait un truc dans le genre : "Ces parents qui reviennent de l’hôpital les mains vides". J’ai fermé la revue. Je n’ai pas le cœur de lire leurs histoires. Autant que ça me touche profondément quand un parent perd son enfant, autant que là, enceinte, je n’arrive pas à lire ce reportage.

Je ne veux pas savoir que l’on survit à la perte de son enfant. Je ne veux pas imaginer la bassinette vide au retour de l’hôpital. Je vois trop bien tous ces préparatifs qui ne servent plus. Tous ces petits morceaux de linge qu’on a tendrement lavés, pliés et que personne ne portera. Je ne veux pas savoir que le nom de l’enfant était choisi. Ça me fait trop mal.

Est-ce que cela vient du fait que je suis enceinte ? Que je sens mon P’tit Singe me donner des coups dans le ventre, que j’ai choisi la peinture pour sa chambre, qu’on parle de lui comme s’il était déjà là ? Probablement, mais aussi parce que je trouve ça trop cruel et trop injuste. On désire un enfant bien avant sa conception. L’idée monte en nous, nous charme et nous envahit tout doucement. Puis ce moment où les deux lignes se font sur le bâton. La joie démesurée que nous ressentons dans la salle de bain. Et l’annonce que nous faisons à la famille, aux amis, au monde entier comme si personne auparavant n’avait vécu un aussi grandiose moment. Et là, tout perdre. Perdre son enfant.

J’ai suivi et pleuré l’histoire d’Anne-Marie Lecomte. Il y a moins d’un an, son fils s’est enlevé la vie. J’ai pensé à mon P’tit Clown tout plein de vie du haut de ses deux ans. Je me suis dit que son fils devait être comme ça lui aussi à deux ans. Je me suis dit que la vie est fragile. Que si on a la santé physique, on n’est pas pour autant invincible. Je l’ai lu alors qu’elle criait son mal. Son enfant qui n’est plus et elle qui doit continuer. C’est trop cruel et trop injuste.

J’ai une copine qui a fait une fausse couche. Elle était à son premier trimestre, mais elle en a souffert. Elle a refusé de nous voir pendant son deuil. C’est qu’on est trois filles enceintes de notre deuxième. Nous avons toutes les bedons ronds. Toutes à ne parler que de ça. Quand elle a eu le courage de nous dire qu’elle n’avait pas la force de nous voir, j’ai fondu en larmes. Je la comprends. Peu importe à quel trimestre qu’elle était, elle avait son petit bébé et elle l’a perdu. J’aurais été comme elle, je le sais.

Je me souviens toutes les nuits où je suis allée voir si P’tit Clown respirait alors qu’il n’était qu’un poupon. Je détestais la marche entre ma chambre et la sienne. Au beau milieu de la nuit, j'imaginais le pire parce qu’il dormait depuis longtemps. Très longtemps, trop longtemps. Chaque fois que je voyais son torse se bomber sous sa respiration, je pensais à ces parents qui eux n’ont pas eu cette chance.

La vie est fragile. Je la sens dans mon ventre qui fait tout pour se créer et être forte. Je n’ai pas lu le reportage de ces parents sans bébé. Je n’ai pas besoin de le lire, car je souffre pour eux. Je sais qu’ils ont trouvé un moyen pour continuer et avancer. C’est ce qu’on ferait tous, mais je ne veux pas le vivre, je ne veux pas savoir qu’on survit à ça.

P.-S. Ne vous en faites pas. Je sais que ce que j’écris n’est pas de mon usuel jojo, mais je voulais vous partager cette réflexion. Elle est avec moi depuis la naissance de P’tit Clown, elle me garde en alerte et elle me rappelle la chance que j’ai. Elle me pousse à profiter de ma vie et des vies de tous ceux qui m’entourent.

Crédit photo: Licence CC bzhmatth
Lire la suite...

Le jeu de la concentration…

Publié par Anik le mercredi, janvier 18, 2012 4 bouteilles à la mer...
Ces temps-ci, je ressens le besoin de diminuer mon rythme intérieur. Or, je ne tiens pas à perdre les avantages de ma vitesse. Ainsi, je me suis dit que je n’avais qu’à troquer cette rapidité accrue contre davantage de concentration. Ne trouvez-vous pas que quand nous sommes très concentrés, les choses sont bien exécutées à une vitesse déconcertante ?

Cherchant un moyen d’améliorer ma concentration, j’ai pu vérifier la maxime « Quand on cherche, on trouve. » En effet, c’est dans le livre de Marc Fisher, « Lettre à un ami malheureux » que j’ai déniché récemment un élément de réponse à ma question. Ce dernier y propose un exercice d’une simplicité désarmante, mais d’une efficacité redoutable.

Il suffit de fixer un point, n’importe lequel, pendant le plus longtemps possible sans cligner des yeux. Faire le focus, se concentrer sur cet unique point. Et chaque jour, répéter l’exercice pour améliorer son temps et sa concentration. Les effets se feront ressentir à d’autres moments, quand la concentration sera requise. Et voilà le travail !

Ça vous dit d’essayer ? Sinon, vous avez d’autres astuces pour améliorer la concentration ? Tous ceux qui commentent ce billet courent la chance de remporter leur exemplaire du livre de Marc Fischer, publié aux éditions Un monde différent. Bonne chance !
Lire la suite...

Sous la neige, je rêve de l'été!

Publié par Julie le mardi, janvier 17, 2012 0 bouteilles à la mer...
«Veuillez ne pas faire semblant de boucler votre ceinture. Bouclez-la pour vrai, car nous traversons une zone de turbulences. Tenez bon: dans six mois, vous profiterez pleinement de vos vacances estivales en famille.»

High five! Notre échange de maisons est conclu. Le hasard a déterminé notre destination. Plus nous lisons à son sujet, plus elle nous plaît!

Les filles sont dans le coup et font des trois minutes du peuple pour accumuler des "air-voyage". Cela leur a permis d'obtenir leur passeport et, avec un peu de persévérance, leur permettra aussi de se procurer leur billet d'entrée à Disney Paris. Au menu pour agrémenter notre expédition: l'exploration d'une cité médiévale, le farniente sur la plus belle plage d'Europe (dit-on!) et la visite de châteaux.

Ouais, encore une fois cette année, sous la neige, je rêve de l'été!

Crédits photo: Licence CC Stéfan
Lire la suite...

La visualisation, magique ?

Publié par Anik le lundi, janvier 16, 2012 0 bouteilles à la mer...
J’avais de la formation en hypnose la semaine dernière. Nous avons beaucoup parlé de visualisation… L’imagination est plus forte que la volonté.

Et c’est tellement vrai. Avez-vous déjà pensé à quelque chose, imaginé fortement pour voir ensuite cette chose se réaliser ? Pour ma part, souvent ! Cependant, je trouve que je n’en profite pas assez souvent. Alors, qu’est-ce que j’attends ? Je ne sais pas trop. Alors, je m’y mets ! C’est fou ce qu’un petit 5 minutes par jour (et saisir les opportunités d’action qui se présentent ou qu’on génère nous-mêmes, évidemment) peut occasionner.

Laissez aller votre imagination ! Et si vous ne savez pas comment, le livre de Shanti Gawain sur la visualisation créatrice est fantastique !

P.-S. Si vous visualisez votre corps de rêve et du poids qui s’envole pour ne plus jamais revenir… bien sachez que l’opportunité d’action est ici. À vous de la saisir immédiatement : contactez-moi pour bénéficier d’un coaching-minceur qui vous fera dire adieu à vos livres en trop sans régime, sans restriction et avec plaisir, grâce à l’hypnose et à un programme personnalisé comportant une foule de petits trucs amusants et un livre de lecture en prime. Notez que ce programme peut être effectué à distance.
Crédit photo : HNBD
Lire la suite...

Les potins du dimanche - La page blanche

Publié par Julie le dimanche, janvier 15, 2012 5 bouteilles à la mer...
Le vide. La panne. Les idées qui fuient. Les mots qui manquent. L'envie d'écrire qui n'est plus toujours au rendez-vous.

Ça vous arrive?
On force ou on laisse aller?
On arrête ou on continue?

===

Tout le monde en parle...

Bizz est en feu
Le sexe après l'accouchement
Le bonheur porte une couche

Michèle se souvient
Babysitting

Silvia Galipeau questionne
La fin de la petite gardienne

http://www.la-mere-est-calme.com/2012/01/les-potins-du-dimanche_11.html

M fait le bilan
Byebye 2011, bonjour 2012!

Grande Dame aurait donc dû
Rouler

Tchoubi et Mamanbooh aussi ont choisi
Le mot phare / Bienvenue 2012
Et hop! Voici mon mot phare

Solène et Sophie publient
100 trucs pour les parents d'enfants de 6 à 12 ans

Originale, Claudia!
Jeux créatifs avec les blocs LEGO

Mon coup de coeur cette semaine: cette bonne idée de Daisy qui arrive à point dans mes réflexions du moment
Un calendrier: une phrase par jour

Crédits photo: Licence CC betizuka
Lire la suite...

Bébé 1er a sa première grippe d’homme!

Publié par Audrey le samedi, janvier 14, 2012 1 bouteilles à la mer...
Mon Bébé 1er a un gros, gros rhume. Il morve, il tousse, il chiale. Oui oui, une vraie grippe d’homme! Pour moi, ce sont les premières instances de la question : consulter ou ne pas consulter?

Pendant les fêtes, un virus peu sympathique, le VRS, a circulé à la garderie. Une petite fille a dû être hospitalisée. Deux fois plutôt qu’une! Évidemment, ça a déclenché une panique dans mon petit cœur à cette annonce, mais une petite recherche m’a appris que la grande majorité des enfants de moins de 3 ans l’auront eu, sans développer de symptômes graves. Donc, juste un vilain rhume.

Ça fait 2 semaines que mon pauvre chaton - ti-lou - lapin tousse et mouche. J’ai été confrontée ce matin à la question : je consulte ou je ne consulte pas? Mais mon expérience du système de santé ne me pousse pas vers la consultation. Mon médecin de famille ne voit pas les bébés, la clinique à côté de chez nous prend juste les inscrits, mais juste quelques demi-journées par semaine (et pas le vendredi!), la clinique pédiatrique qui est fermée le vendredi (il ne faut vraiment pas être malade les vendredis!) et les urgences qui sont engorgées… hmm! Ça fait se demander si c’est vraiment nécessaire de consulter!

Heureusement, j’ai une amie pharmacienne qui m’a suggéré quelques trucs qui semblent aller jusqu’à maintenant. Par exemple, sur la bouteille d’acétaminophène, c’est écrit de ne pas donner en prévention. Oui, mais je fais comment pour savoir si mon bébé a mal quelque part? Alors on va en donner pour voir si ça semble l’aider, même s’il ne fait pas de fièvre. Aussi, on va abuser de la solution saline pour le nez. J’en mettais de temps en temps, mais pas régulièrement. Et finalement, probablement le meilleur remède, une journée de congé de la garderie pour rester collé-collé avec maman. Le repos va lui faire le plus grand bien.

Et moi je me gâte, puisque, paraît-il et je le vis, c’est le seul moment où nos petites boules d’énergie se laissent bercer et câliner sans trop rouspéter…

Crédit photo : Licence CC Jeremy Austin
Lire la suite...

Les joies de la monoparentalité hivernale

Publié par Anik le vendredi, janvier 13, 2012 5 bouteilles à la mer...
En général, la monoparentalité ne me cause pas de problème. Je m’organise facilement. Tout va bien. Mais quand :

1) J’ai une formation de 2 jours à Montréal
2) J’ai les filles
3) Le papa est en Europe
4) Il y a une méga tempête de neige…

Euh… Bien la monoparentalité peut peser…

J’ai dû partir de ma formation à 15h30 (donc une heure d’avance) pour arriver à la garderie en milieu familial à 17h00 (heure précise de la fermeture), puis me rendre à l’école chercher les 2 autres. Ensuite, j’ai utilisé mon cerveau pour le plan de match du lendemain.

1) Scénario possible : pas d’école (alors qu’est-ce que je fous avec ma formation ?) Solution : demander à ma voisine de garder… check!

2) Scénario obligatoire : prendre les transports en commun, car je reste à Montréal pour le week-end et je ne veux pas stationner mon auto dans les rues du Plateau à travers l’opération déneigement. Donc, bus à 7h24 au coin de la rue… Obligation d’aller porter mes filles à deux services de garde qui ouvrent à 7h00, donc demande à l’éducatrice en MF si elle peut accueillir ma plus jeune à 6h55, histoire que je revienne de ma tournée du quartier à temps, surtout si les conditions routières sont merdiques… En cas de ratage d’autobus : marcher 10 minutes pour en prendre un autre sur le Boulevard… L’autobus à Montréal est à 8h37, à Laurier… Si je le rate : aviser ma formatrice que je risque d’être en retard… Sinon, possibilité de prendre l’auto de mon chum (mais prévoir temps pour déglacer et déneiger… et prévoir trafic aussi)…

Enfin, disons que j’aurais aimé avoir un conjoint, ce matin… pour qu’il aille porter les filles à la garderie. En plus, c’est mon ex-belle-mère qui reprend mes filles, donc courriel aux profs et service de garde pour aviser… Bref, hier soir, j’ai planifié mon départ matinal. Mais bon, assise au chaud dans le bus, je suis en train de rédiger ce billet que je mettrai en ligne à mon arrivée à l’école, prévue pour… 8h57 selon l’horaire des bus ! J’arriverai donc 3 minutes d’avance, en étant partie de chez moi à 6h45 !

Vive l’hiver ! Vive la monoparentalité ! Vive Montréal! ;-)

P.-S. 9h06, je m’asseois dans ma formation avec un café. Yes!

Crédit photo : Melinda Taber
Lire la suite...

Quand ça change, tout change un peu aussi

Publié par Evely le jeudi, janvier 12, 2012 0 bouteilles à la mer...
Je fais partie de ces gens qui croient que la routine offre une sécurité aux enfants. Je pense, tout de même, qu’il est important de briser la routine afin que l’enfant voie qu’il y a plus qu’une manière de faire les choses.

Personnellement, je vois dans la routine une économie de temps. Chacun sait ce qu’il a à faire et l’ordre dans lequel il doit le faire. Le matin, c’est particulièrement vrai. Le soir, à l’heure du dodo, la routine est importante aussi pour le confort (et le réconfort) qu’elle amène.

Évidemment, avec le temps des Fêtes, la routine a foutu le camp et c’était tant mieux. Nous étions tous bien à nous lever à n’importe quelle heure. À être en pyjama si le cœur nous en disait et à manger quand ça nous plaisait. Même la routine du dodo a changé un peu puisque souvent on recevait ou on était invité. P’tit Clown ne semblait pas si perturbé par ces changements. Au contraire, il était heureux qu’il puisse veiller tard. Si tard que l’on sautait l’histoire et la chanson.

Bien sûr, quand le retour à la vie normale s’est fait, nous étions tous contents de retrouver notre routine. Elle nous attentait gentiment, disant presque : « Venez reprendre votre rythme sous mon aile. » Épuisée de la course folle des vacances des Fêtes, elle nous fait du bien avec sa familiarité, sa prévisibilité. P’tit Clown était le premier à lui sauter dans les bras.

En fait, je suis fière de fiston qui s’accommode des changements et qui revient si facilement dans la routine. Je pensais qu’au contraire de moi, il s’adapte et vit bien avec la nouveauté.

Mais en fait, P’tit Clown ressemble à sa maman. La semaine dernière j’ai défait mon sapin de Noël alors que fiston n’était pas à la maison (on s’entend, autant que faire le sapin est plaisant, autant que le défaire est une corvée et je ne voulais pas l’imposer à P’tit Clown). J’en ai profité pour réorganiser la salle à manger. Une chaise à disparue, la table a changer de sens et des meubles ont été déplacés (l’inspiration de la femme enceinte). Quand P’tit Clown est revenu et à vu le changement, il ne l’a pas bien pris. Il a entrepris de tout remettre à sa place. Je lui ai donc expliqué l’avantage d’avoir plus de place pour jouer et qu’avec les meubles comme ça c’est plus joli, mais ça l’avait dérangé. Il n’en a pas soupé le soir. Le lendemain matin, il en parlait encore, expliquant à Superpapa que sa chaise de Buzz lightyear n’était pas à la bonne place.

Je me vois en lui. La stabilité pour contrer l’anxiété et l’insécurité. Enfin, il risque de faire le saut dans quelques semaines quand les nouveaux meubles vont remplacer les anciens. Puis, on a encore la chambre de bébé à faire et finir le rangement du salon. D’un autre côté, je me dis que tous ces petits changements aussi déstabilisants qu’ils peuvent l’être pour lui, risquent de l’aider à se préparer pour la venue de Petit frère. Si je me fie aux coups que je reçois dans le bedon, je risque de pondre une tornade. P’tit Clown est un enfant tranquille. Comme ma maman le dit, c’est un enfant raisonnable qui analyse et réfléchit beaucoup. Une petite tornade risque de le déstabiliser, mais ça, je crois que c’est une bonne chose. Autant que j’aime me voir en lui, autant que je lui souhaite de ne pas devenir un grand anxieux aux tendances TOC.

Crédit photo: Licence CC Ludovic Hirlimann
Lire la suite...

Et la gagnante est...

Publié par Anik le mercredi, janvier 11, 2012 0 bouteilles à la mer...
Qui remporte le fabuleux livre « Le pouvoir » de Rhonda Byrne, publié aux éditions Un monde différent ?
C'est Hélène! Contacte-nous à la-mere-est-calme@hotmail.fr pour nous fournir tes coordonnées postales et recevoir ton prix...

Et si vous n'avez pas gagné, ne manquez tout de même pas de découvrir quelques astuces qui proviennent de ce best-seller :

Faire comme si, une clé dans la vie...
Quelle histoire de votre vie racontez-vous ? (et comment cette histoire vous influence-t-elle?)
Vos désirs sont-ils de simples grains de sable dans l'univers ?
Lire la suite...

Échappé belle

Publié par Julie le mardi, janvier 10, 2012 7 bouteilles à la mer...
Dans le branle-bas de combat, je réalise que j'ai oublié de boucler ma ceinture. Pas de chance, c'est à ce moment qu'une voiture de police passe à côté de la mienne. Le plus discrètement possible, pour ne pas attirer l'attention, j'ai étiré mon bras pour saisir la ceinture de sécurité et la passer jusqu'à ma taille.

Les gyrophares s'allument. Merde.

Je me gare sur le bord de la route. Les trois enfants assis derrière retiennent leur souffle. J'ai été si subtile qu'ils n'ont même pas vu ma manoeuvre.

Policière - Bonjour madame.

Julie, le plus décontractée possible - Bonjour.

Policière, vérifiant si j'ai toujours la main à la taille - Savez-vous pourquoi je vous arrête?

Julie, tentant le tout pour le tout - Ai-je un phare brûlé?

Policière - Non. J'ai cru vous apercevoir en train de boucler votre ceinture.

Julie, les deux mains sur le volant et notant l'hésitation "J'ai dû" - Pourtant, je suis bel et bien attachée. C'est un réflexe acquis depuis longtemps.

La policière doute puis regarde mes trois mousses assis sagement. Personne ne bouge. Et nous sourions tous les quatre.

Quand la policière est repartie vers son véhicule sans rien me demander de plus, je me suis réveillée. À deux heures du matin, j'ai fait le calcul: pas de contravention dans mon rêve et pas de contravention dans la vraie vie. Je viens de sauver deux billets d'infraction et deux fois plus de points d'inaptitude.

Wow! Ça a été une belle nuit!

Crédits photo: Licence CC Julie70
Lire la suite...

La fameuse bulle

Publié par Anik le lundi, janvier 09, 2012 0 bouteilles à la mer...
Avez-vous une bulle ? La mienne, avec 3 enfants, est constamment atteinte. Et le temps des fêtes s'avère un moment crucial pour le pétage de bulle, car on passe plus de temps en famille. Ça m'a donc permis de faire une prise de conscience (il faut dire que mon chum y est aussi pour beaucoup, car il me confronte souvent et c'est tant mieux).

En fait, je chialais que ma bulle n'était pas respectée, mais dans les faits, je n'agissais pas concrètement pour la préserver. Alors, j'ai proposé un petit caucus familial samedi midi. Mes filles et moi avons pris un « drink » ensemble (le classique Shirley Temple servi dans un beau verre) et j'ai exposé ma situation...

À savoir :
  • que j'étais quelqu'un qui aimait avoir du temps pour elle, car je ne suis pas seulement une mère de famille, je suis une femme aussi;
  • que j'avais envie de pouvoir manger en paix sans qu'on m'assaille de demandes ou même de calins alors que j'essaie de savourer le contenu de mon assiette;
  • que je voulais dormir les matins de fins de semaine jusqu'à 8h30 (et que le déjeuner était donc libre-service plutôt que ma responsabilité);
  • que j'étais prête à jouer à un jeu par jour avec chaque enfant, mais pas plus (à moins que ça vienne de moi);
  • que je continuerais de lire et de faire des massages à chacune avant le dodo;
  • que si j'avais à travailler, j'irais le faire dans ma chambre, la porte fermée. Dans ce cas, je ne devrais être dérangée sous aucun prétexte, à moins que ça saigne! ;-)
C'est ça le deal! Avant, les filles ne cessaient de me demander 1001 choses et je disais non la majorité du temps, en me sentant coupable par-dessus le marché. Maintenant, elles savent ce qu'elles peuvent me demander et je ne me sentirai plus coupable de dire non, parce que mes limites sont claires. Bien hâte de voir les résultats à long terme... Enfin, une chose est sûre, après notre réunion familiale, la maison était bizarrement plus calme et j'ai été beaucoup moins sollicitée pour un oui ou un non.

Crédit photo : pixieclipx
Lire la suite...

Les potins du dimanche

Publié par Julie le dimanche, janvier 08, 2012 6 bouteilles à la mer...
À l'automne 2012, paraitra le collectif Lettre à mon enfant coordonné par Sophie Rondeau. J'en avais glissé déjà glissé un mot ici mais je vous invite à vous rendre d'ici le 15 janvier pour lui faire parvenir vos photographies qui pourront l'illustrer!

===
Tout le monde en parle...

Pour celles qui veulent commencer l'année 2012 de bon pied
Une année pour évoluer

Un autre beau texte de Grande Dame
Le plus

Beau début d'année chez Bizz
Occupée à aimer inconditionnellement

La vérité chez Maternit-Anne
Nue

Tout autour de moi propose
Des outils en vrac pour une année zen et riche

Bbflo a failli s'en faire passer une!
Les bras m'en tombent

Bon dimanche!
Lire la suite...

Quand le caractère se pointe le bout du nez!

Publié par Audrey le samedi, janvier 07, 2012 0 bouteilles à la mer...
Un bébé, c’est génial! C’est rond, rose, doux, ça sent bon (la plupart du temps!), c’est adorable quand ça fait des risettes. Et puis ça grandit, ça découvre ses mains, ses pieds, ça commence à se déplacer. Et puis le caractère commence à ressortir…

Bébé 1er a commencé les épisodes de « danse du bacon » récemment. C’était principalement quand on lui enfilait de son habit de neige. Probablement que le fait d’être coincé comme un bonhomme de neige et de ne plus pouvoir bouger, en plus d’avoir toujours la tuque calée jusqu’au nez, y était pour quelque chose. Maintenant, on a souvent droit à cette crise caractéristique : quand on lui dit « non! » et qu’il est fatigué, quand il n’a pas envie d’aller dans sa chaise haute, qu’il ne veut pas rester dans nos bras, que sa marchette est coincée contre un meuble, etc. On n’a pas d’autre choix que de rester fermes sur nos positions ou bien d’en rire…

Récemment, il a beaucoup été question d’intimidation chez les jeunes dans les médias, et je me demande souvent comment ce sera plus tard, quand mon Bébé 1er sera en âge d’aller à l’école et d’entrer dans cette phase de lutte pour faire sa place parmi les autres. Sera-t-il intimidé? Sera-t-il intimidateur? Ça me préoccupe déjà! Quelle ne fut pas ma surprise l’autre jour, en allant chercher mon Héritier à la garderie, de me faire raconter par sa gardienne que la petite nouvelle a peur de lui! Elle a le même âge que Bébé 1er, mais est probablement deux fois plus menue (c’est qu’il est bien baraqué, mon poupon!). Alors quand il se dresse fièrement devant elle et lui pousse ses grognements primaux en sautillant, elle est terrorisée! Ça y est, mon bébé fait de l’intimidation! (Bon je sais, j’exagère!)

Heureusement, à travers tout cela, notre Bébé 1er est d’un naturel rigoleur et le simple mot « coucou! » le rend heureux comme tout! Un bébé, c’est génial! Même avec son petit caractère…

Crédit photo : Licence CC sean dreilinger
Lire la suite...

Se poser des questions... pour le plaisir de la créativité!

Publié par Anik le vendredi, janvier 06, 2012 3 bouteilles à la mer...
Êtes-vous du genre à vous poser bien des questions ? Moi, oui! Et dans un sens, j’adore ça, parce que se poser des questions, c’est obtenir des réponses ! Cependant, qui a dit que les réponses devaient être raisonnables ? Et si on mettait un brin de folie et de créativité dans nos réponses, peut-être verrait-on la vie autrement ?

C’est l’hypothèse que je fais… Alors, afin de muscler ma créativité et de voir les choses autrement, avec humour, j’ai envie de me poser ici mille et une questions sur un nouveau blogue. N'hésitez pas à venir m'y rendre visite, en plus d'ici. J'espère que vous oserez répondre à mes questions sans avoir peur du ridicule.

Première question : Pourquoi les pères de famille sont-ils sourds ?

Au plaisir !
Lire la suite...

Partir du bon pied ou repartir du bon pied

Publié par Evely le jeudi, janvier 05, 2012 0 bouteilles à la mer...
Partir du bon pied ou repartir du bon pied. C’est le mot d’ordre que je me suis donné pour la nouvelle année. Je vais faire mon possible pour que cette nouvelle année soit remplie de douceur et de joie. Pour ce faire, il me faut une attitude positive. J’avoue que, d’emblée, je suis du genre à voir la coupe à moitié pleine, mais cela ne m’empêche pas d’être une grande anxieuse. Je sais que je vais me rendre à bon port, mais je ne sais pas si la route sera facile ou pleine d’embuches. Alors j’appréhende et je me «surprépare».

Ce n’est pas tant une résolution de début d’année que je prends, mais c’est une continuité dans ma recherche d’équilibre. Je veux continuer ma progression. Partir du bon pied, ça veut dire que je suis déjà en mouvance. Ça veut dire que j’avance et que je bouge. Ça veut dire que c’est moi qui ai le contrôle sur la suite des choses. Repartir du bon pied ça veut dire que j’ai le droit de réajuster le tir. Je progresse, mais il se peut que mes visées changent ou se modifient. Je m’accorde le droit de revisiter ma position et de repartir mieux alignée.

En fait, je ne veux pas faire de résolutions cette année. Je veux faire des souhaits. Je souhaite profiter au maximum de mon congé de maternité. La dernière fois, j’ai fait un postpartum. Je ne peux pas contrôler cet aspect, mais j’espère ne pas en refaire pour vraiment apprécier les premiers mois de la vie de mon deuxième fils. Je me souhaite d’avoir des opportunités de carrières qui sauront attendre mon retour au travail. Je buche fort en ce moment pour laisser ma marque et je souhaite que mes supérieurs s’en rendent compte. J’espère que j’aurais à mon retour la même lancée qu’en ce moment.

Je souhaite aussi des moments en amoureux. Entre le boulot et la vie familiale, on s’est un peu oublié ces derniers temps. Souvent trop fatigués pour se faire une soirée romantique, on s’endort collés sur un film choisi à l’aveuglette. Je pense qu’on doit se retrouver, se redécouvrir et redevenir les deux fous que nous sommes. Nous le méritons et ce congé de maternité risque de nous donner l’opportunité de passer plus de temps ensemble comme on aime tant le faire.

J’ai bien beau dire que je ne veux pas prendre de résolutions cette année, je devrais être plus franche et admettre que j’en fais toujours quelques-unes. Une connaissance me disait dernièrement que, selon elle, il n’y a rien de plus niaiseux que les résolutions puisqu’on ne les respecte jamais. Elle donnait en exemple les centres d’entrainement qui sont pleins le 4 janvier et qui sont déjà vidés le 14 février. Je comprends ce qu’elle veut dire, mais je suis plus du genre à dire : qui n’essaie rien n’a rien.

Et si je risquais d’arriver à tenir une de mes résolutions? C’est certain que si je ne fais pas l’effort, je ne changerai rien à mes habitudes. En terme de résolutions, je veux simplement prendre mieux soin de moi en me couchant plus tôt (résolution récurrente depuis plusieurs années, jamais atteinte), recommencer à faire du sport rapidement après mon accouchement, reprendre contact avec de vieilles amies dont les chemins se sont éloignés du mien, téléphoner plus souvent à mon Frérot grano, développer ma créativité à travers l’écriture, la peinture, le dessin et la photographie et surtout me donner tout entière pour ma famille, car elle se donne tout entière pour moi. Je leur en serai éternellement reconnaissante.

Bref, partir du bon pied, parce qu’en fin de compte, je crois que c’est la meilleure façon de commencer l’année. Repartir du bon pied parce que mon cheminement progresse toujours un peu plus.

Crédit photo: ©Andy Ciordia
Lire la suite...

Tant pis!

Publié par Julie le mardi, janvier 03, 2012 2 bouteilles à la mer...
PetiteSoeur, descendant l'escalier - Maman!? Veux-tu m'aider, s'il te plaît? ---

Julie, interrompant sa folie furieuse de ménage du Nouvel An - Viens, je t'attends.---

PetiteSoeur arrive, tout habillée des vêtements neufs qu'elle a reçus à Noël.---

PetiteSoeur, fière - J'ai roulé les pantalons parce qu'ils étaient trop longs (puis, déçue), mais ils sont encore trop grands. Regarde!---

Julie, se penchant pour ajuster la taille à l'aide de l'élastique et du bouton - Ça s'arrange facilement.---

Pas de chance. Les vêtements neufs n'étaient pas munis du système ingénieux qui permet aux enfants à petites fesses de conserver les pantalons sur leurs plus gros muscles.

Julie, soupirant - Dommage, PetiteSoeur. Je ne peux pas ajuster les pantalons. Mais nous sommes chanceuses: les étiquettes sont encore dessus. Nous pourrons aller au magasin choisir un autre vêtement qui te plait.

PetiteSoeur, se croisant les bras - Ce n'est pas juste. Ce sont mes vêtements neufs. Je les aimais. CE chandail va avec CES pantalons.

Julie - Tu pourras porter le chandail avec n'importe quel pantalon ou jupe. Mais pas avec ce pantalon.

PetiteSoeur, ne pouvant se faire à l'idée - Je pourrais les rouler plus?

Julie, considérant l'incident clos - Donne-moi ton pantalon, on retournera au magasin.

PetiteSoeur, bourrue - Non!

Julie - À moins que tu veuilles que tout le monde voie tes fesses à l'école, il faudra porter autre chose.

PetiteSoeur, bourrassant - Pas grave! Je n'ai même pas d'école aujourd'hui!
Lire la suite...

La santé avant tout… une résolution ?

Publié par Anik le lundi, janvier 02, 2012 9 bouteilles à la mer...
Rappelez-vous quand vous aviez 20 ans… Vous étiez fringante, en forme… Puis, la trentaine est arrivée. C’est fou le nombre de personnes que j’entends dire « Ah, ce n’est plus comme avant. La forme… bah… mais c’est normal que je me sente moins en forme.» (et que je n’ai plus la même « forme » aussi découpée qu’avant!)

Je fais mon avocat du diable… (hihihihi!) C’est normal, oui, si on perd l’habitude de bouger. Ce n’est pas tant une question d’âge que de ce que l’on fait avec notre corps. Si l’on veut garder la forme et la santé, il importe mettre cela en priorité. Parce que des excuses pour ne pas le faire, il y en a des tonnes.

Perso, j’ai décidé de n’avoir aucune excuse cette année. Comment ? Je mets mes séances de sport au crayon surligneur dans mon agenda. C’est la seule chose que je ne peux pas effacer. Alors j’y vais. Un point c’est tout, du lundi au vendredi… Je ne fais pas toujours les mêmes cours : comme je fréquente quatre centres Énergie Cardio (deux près de chez moi et les deux autres près de chez mon copain) et que j’ai mon badminton hebdomadaire, une semaine ne ressemble jamais à l’autre… Mais l’engagement reste le même et les autres tâches et le travail… bien je les fais avec le temps qui reste.

Mais la ligne directrice demeure : pas de spontanéité… Genre : « je vais y aller quand (pour ne pas dire « si» ) ça me tente ! » Non, parce que le vide trouve toujours à se remplir et je sais trop bien qu’au moment venu, j’aurais autre chose à faire. Mine de rien, si on n’a pas la santé, on ne peut profiter du reste ! Alors, en ce temps des fameuses résolutions de la nouvelle année (qui suivent évidemment les excès de la fin de l’année), bien vaut mieux le réaliser tout de suite, non ?

La santé fait-elle partie de vos résolutions ? Ou dans un ordre d’idée plus rigolo, avez-vous fait le vœu de ressembler à Lady Gaga plutôt qu’à Lise Dion année (sans rancune, Lise!)… Après tout, you were not born this way (vos poignées d’amour ne sont pas de naissance!). (P.-S. La chanson commence à 2:30)



Crédit photo : lululemon athletica
Lire la suite...

Les potins du dimanche - Version oups!

Publié par Julie le dimanche, janvier 01, 2012 4 bouteilles à la mer...
Demande spéciale des grands-parents pour Noël, un agrandissement des photos d'école des enfants. Les cadres sont prêts et n'attendent que les jolies frimousses pour remplacer les portraits qui commencent à dater. ---

J'utilise les services Internet de mon magasin préféré. Je rogne les clichés numériques pris par les photographes professionnels invités par l'école et la garderie. Je transforme en mode portrait, je choisis les bons formats et j'envoie.

Je passe chercher le précieux paquet que j'avais fait livré dans mon patelin. On ne sait jamais. Pressée de montrer le tout à ma mère, j'ouvre l'enveloppe à la caisse pour qu'elle observe les sourires de ses trois petits-enfants.

Pour sourire, ils sourient. Mais pour la crotte de nez séchée en format 8 par 10 sous la narine de Frérot, franchement, on repassera!

Imparfaite, et alors!

===
Tout le monde en parle...


Silvia Galipeau demande quelles sont les vôtres
10 résolutions pour être un meilleur parent en 2012

Faut pas abuser chez Prune
Réveil matin...

Isabelle est prête
Une journée de filles pour préparer 2012

Nancy a encore une tite place (et vous?)
Choco-choco

Voyez les 9 étapes de Madeleine
Comment garder sa maison propre pendant le temps des fêtes

"Dans le temps" d'Anne-Marie
Faire un petit (33) tour dans le passé

Mamanbooh sait maintenant tout
Le secret est dans la... doudou

Bonne Année 2012!

Crédits photo: Licence CC Alex Michla
Lire la suite...
 

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2010 Designed by Ipietoon Blogger Template Sponsored by Online Shop Vector by Artshare

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2009 Girlymagz is Designed by Bie Girl Vector by Ipietoon | Distributed by Blogger Templates