Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le samedi, octobre 30, 2010 8 bouteilles à la mer...
Contrairement à Evely, l'Halloween n'est pas ma fête préférée. La preuve? J'ai jeté il y a quelques jours seulement tous les bonbons qu'il nous restait de l'année dernière! Bah, je me dis que les enfants mangent suffisamment de sucreries comme ça... chez les grands-parents ou à la garderie (!?) par exemple. ---

Ma fête à moi, c'est Noël! Et je vous en parlerai dans quelques dodos ici, chez Parentzie. ---

En attendant, si vous le voulez bien, potinons! ---

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Tout le monde en parle...

Le coeur de La mère Michèle saigne
Deuils de bedaines et de bébés naissants

M lance une idée folle (aurez-vous peur de l'attraper par courriel?)
Les petits pas des Muses... s'en viennent à petits pas!

Le petit dernier de Geneviève est né... un accouchement à donner le frisson
Les bonbons préférés des enfants sont...
Un lunch effrayant pour l'Halloween

Grande Dame passe une matinée lugubre
La Maison qui rend Fou

Les mystères de la maternité selon Bizz
Un message d'espoir

C'est effrayant comme Maman à bord fait des liens
Quand la sagesse parle, la jeunesse écoute

Mamanbooh se déguise en Einstein (à en croire ses brillants conseils)
13 commandements pour survivre à l'Halloween

Chez Isa, miam, c'est dégueu (ce titre vous est offert par Maman 3.0)
Cupcakes d'Halloween
(voyez son concours!)

Duel sanglant chez Sophie
Dialogue de sourds (4)

Le mauvais sort de Peccadilles
C'est bon; ne rien faire (ça doit être la sorcière qui passait par là)

Joyeuse Halloween!

Crédits photo: Licence CC Yomi955
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Samedi de... relever le défi créatif de Tchoubi!

Publié par Julie le samedi, octobre 30, 2010 9 bouteilles à la mer...
Il y a quelques jours, Tchoubi lançait un défi créatif à ses lectrices. Elle suggérait d'utiliser le médium de notre choix pour illustrer des petits bonheurs qui mettaient du piquant dans notre quotidien. Date de tombée: 31 octobre (ouf, je suis encore dans les temps!)

Comme plusieurs autres, je réponds à l'appel. Voici donc les moments qui me remplissent d'énergie.




©Julie, tous droits réservés
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Vendredi défi : prendre une pause (la suite)

Publié par Anik le vendredi, octobre 29, 2010 4 bouteilles à la mer...
Comme je l'ai mentionné mercredi, je souhaite prendre une pause. L'idée a suscité bon nombre de réactions. Alors, voilà que j'officialise le tout en me mettant au défi de réussir cette pause. Je commence d'ores et déjà maintenant, puisque ce billet sera somme toute relativement court.

En fait, je compte sur deux éléments pour réussir ma pause.
  • la méditation, que je crois que je vais faire « active », c'est-à-dire en marchant. Il faut que je me fasse à l'idée, je suis une fille de nature active, alors si je peux apprivoiser le vide, c'est en bougeant, je crois. J'arrive à le faire en chantant, avant de m'endormir, mais je veux réussir à le faire systématiquement dans le jour.
  • la respiration. Juste ça, ça fait des miracles. Pourquoi oublie-t-on si souvent de respirer ? Le rythme trop rapide de la vie ?
  • la visualisation. Je veux prendre cette pause pour visualiser ce que je souhaite dans la vie. Chaque matin, chaque fois que l'occasion se présente, je veux avoir des images en moi de ce que l'avenir me réserve de beau, de merveilleux... Et mon petit cahier des pages du matin va devenir, le temps d'un mois, un cahier centré sur l'avenir, sur cette visualisation écrite...

Enfin, pour la fin de semaine, je limite mes activités. Alors que je pensais jouer au badminton ce soir, je vais rester tranquille. En fin de semaine, j'ai les filles. On passera du temps de qualité, certes, mais je crois que je me paierai le luxe d'une sieste en PM, au retour d'une matinée amusante à la maison de quartier, pour la fête d'Halloween. Et samedi soir, je vais potentiellement réfléchir à mes « orientations » et « objectifs » pour mes 35 ans (je sais, ça fait « monde des affaires », comme quand je dis que je règle mes « dossiers » dans la vie, mais je suis ainsi faite)... Bref, un premier week-end pour prendre ça relaxe, même en passant l'Halloween. Pas de presse, le but c'est d'avoir du plaisir.

Sur ce, au plaisir de vous lire, justement !
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J'aime halloween

Publié par Evely le jeudi, octobre 28, 2010 7 bouteilles à la mer...
J’ai toujours aimé l’Halloween. Les déguisements loufoques, l’odeur des citrouilles qui grillent leur lampion, les meutes d’enfants dans les rues qui rient et courent de porte en porte, les décorations lugubres sur les terrains fraîchement raclés et tondus, les sourires que les gens font en voyant un « halloweeneux » fier avec son sac à la main et, bien sûr, les bonbons!

J’ai toujours préparé avec soin mes costumes. J’ai été une clown, une artiste-peintre, une « punkette », un chat, une grande malade et un elfe. J’ai combattu des averses, des grands froids et même de la neige pour pouvoir passer l’Halloween. Avec les années, on m’a fait remarquer que j’étais devenue trop grande pour cogner aux chaumières lumineuses dans la nuit noire de fantômes. C’est en secondaire cinq, avec grande tristesse que Genny et moi avons passé notre dernière Halloween dans les rues hantées de rires enfantins de Châteauguay.

Enfin… c’était vrai jusqu’à l’an dernier.

L’an dernier, j’ai « encitrouillé » mon P’tit Clown. Un joli costume orange avec un chapeau en forme de queue de citrouille. Je lui ai mis un chandail orange pour aller avec le costume et des pantalons bruns pour faire la terre sur laquelle repose la citrouille. P’tit Clown ne semblait pas particulièrement aimer son costume boursoufflé. Le chapeau était encore moins à son goût, mais en voyant sa maman qui sautait de bonheur , il a abdiqué.

Pour l’occasion, je me suis aussi costumée. En princesse! Une couronne rose, avec une robe rose, des souliers roses et un pashmina mauve (je n’en avais pas de rose). Superpapa riait dans sa barbe du bonbon rose qui voulait se faire passer pour une princesse. Un peu plus et je crois qu’il allait me mettre une étiquette de Pepto-Bismol dans le front. Enfin, nous sommes tous les trois partis à la quête de friandises.

Avec P’tit Clown nous avons cogné à la première porte. Une sorcière et sa fille nous ont ouvert. Je trépignais de bonheur. Elle a mis trois bonbons dans le sac que P’tit Clown lui présentait en haussant le sourcil.

À la deuxième porte, un petit garçon déguisé en monstre s’est mélangé dans son scénario : il a ouvert la porte avant de faire jouer sa musique d’épouvante. Déçu, il a regardé son papa qui avait dû lui dire plusieurs fois de partir la radio avant d’ouvrir la porte. J’ai refermé la porte. J’ai frappé à nouveau. Une musique d’épouvante s’est fait entendre et un petit monstre est venu m’accueillir heureux que tout se soit passé comme prévu. P’tit Clown, quant à lui, présenta son sac sans conviction.

À la troisième porte, une dame nous a ouvert. Elle nous a dévisagés de la tête aux pieds. En nous donnant un seul bonbon, elle nous a demandé: « Yé pas un peu jeune pour passer l’Halloween lui ?». Et elle a refermé sèchement la porte.

Déçue du commentaire, j’ai regardé Superpapa qui avait eu le temps de prendre deux trois photos de sa citrouille et de sa princesse Pepto-Bismol. Nous sommes retournés à la maison. Nous avons mis les bonbons reçus dans le bac que nous avions préparé pour les sorcières, monstres et fantômes qui allaient venir voir à la maison. Nous avons allumé la bougie de notre citrouille et nous avons attendu. Ils sont venus jusqu’il n’y ait plus de bonbons dans le bac. Je n’ai pas dit aux grands qu’ils étaient trop vieux, je n’ai pas dit au huitième Buzz Lightyear et à la dixième Dora qu’ils n’étaient pas originaux. Surtout, je n’ai pas dit aux nouveaux parents qui veulent juste s’amuser et prendre quelques photos, que leur bébé était trop jeune.

Je sais que beaucoup de parents ne fêtent pas la première Halloween de leur bébé. Je sais bien que ça ne sert pas à grand-chose d’aller faire une collecte de bonbons quand bébé ne mange que des purées. Je sais qu’il n’en aura aucun souvenir, sauf pour les photos où sa maman arbore un grand sourire rose et lui, une moue de citrouille. Sauf que, voilà, moi j’aime l’Halloween et sa magie. J’aime que tout le monde soit heureux et s’amuse.

Cette année, nous allons participer à la mascarade de l’Halloween en tant que P’tit Tigre et jeune femme ceinture blanche de karaté. En compagnie de Frisette, de Vieille Copine et de bébé Titi, ce sera encore plus amusant.

Crédits photo: Licence CC J. Star
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Prendre une pause...

Publié par Anik le mercredi, octobre 27, 2010 12 bouteilles à la mer...
J'ai décidé de prendre une pause. Une pause de quoi ? Ce n'est pas clair. Une pause du roulement de ma vie, je crois. En 2010, j'ai eu une année à 100 milles à l'heure... Je me suis séparée, je suis retourner travailler à l'extérieur, j'ai eu un nouvel emploi, je me suis fracturé le pied, j'ai refait une partie de mon sous-sol pour le louer, j'ai eu une nouvelle fréquentation à laquelle j'ai mis fin, je suis devenue mère monoparentale, et j'en passe...


Je pense que je suis mure pour un petit arrêt. Une petite pause pour me recentrer. Quatre semaines où je vais me contenter de vivre, d'être dans le moment présent le plus possible, de profiter des petits plaisirs quotidiens... Et d'apprécier mon célibat, sans chercher à changer la situation.

Je ne sais pas si ce sont mes 35 ans, qui arrivent dans quelques jours, qui me poussent ainsi à faire le vide, à prendre une pause pour me retrouver, mais j'en ai besoin. Je me prépare bientôt à faire mon petit rituel de « brûlage » d'anniversaire.

Pour celles qui sont curieuses, je brûle les éléments que je ne veux plus dans ma vie (défauts, situations...) en les écrivant sur un petit papier que je regarde partir en fumée en le mettant dans la flamme d'une chandelle. L'an passé, je l'ai fait et les résultats sont assez surprenants, je vous dirais...

Enfin, je prends cette pause pour réfléchir à ce que je souhaite, et à ce qui ne correspond plus à ce que je désire dans la vie... Je me sens sereine, ce matin, quant à cette décision de ralentir, de prendre une pause... Vous avez déjà ressenti ce besoin de prendre une pause ? Comme avez-vous profité de cette période ? Comment l'avez-vous géré ? Toute piste est la bienvenue...
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Blogue-réalité "Les chefs" - Partie 4: Encore un p'tit creux?

Publié par Julie le mardi, octobre 26, 2010 6 bouteilles à la mer...
La pause publicitaire se termine et l’animatrice fait un résumé du segment précédent.

Julie, pointant le chronomètre géant – Il y a quelques instants, nous avons ajouté 15 minutes au défi pour en augmenter la difficulté. Rappelons qu’en plus de concevoir – en 30 minutes! - un repas contenant au moins deux légumes et une portion de 450 grammes de viande (poulet ou bœuf haché, à leur choix), les mamans participantes devront penser à une variante pour en garnir leur boîte à lunch.

La caméra fait un plan d’ensemble sur les quatre participantes qui s’activent dans la cuisine.

Julie, poursuivant en se tournant vers Geneviève O’Gleman, nutritionniste et juge de la compétition – Geneviève, toi qui a également rédigé le livre Boîtes à lunch santé vers quelles options originales les mamans pourraient-elles se tourner?

Geneviève –Pour les lunchs, on peut bien sûr repasser les restes tels quels, mais par expérience, ce n’est pas très « vendeur ». L’idéal est de métamorphoser le plat. On part du souper et on recycle les restes pour créer « autre chose ».

Julie, curieuse - As-tu des exemples?

Geneviève - Par exemple, le soir on part d’une poitrine de poulet, avec accompagnement de riz et de légumes. Pour le lunch, on coupe le poulet en dés, on l’ajoute au reste de riz, on ajoute du maïs surgelé, 1 poivron rouge en dés et des épices cajun et voilà une salade de riz cajun qui n’a rien à voir avec le souper de la veille. C’est mon truc pour réinventer les boîtes à lunch sans se donner trop de trouble... J'ai hâte de voir comment les filles se débrouilleront...

Julie, se déplaçant justement pour recueillir les impressions de Maman 3.0 – Maman 3.0, ce défi supplémentaire t’a-t-il déstabilisée?

Maman 3.0 qui se dispute avec les ustensiles – Je mentirais si je disais non…

Julie, un peu surprise de cette franchise – Quelles sont tes idées pour composer ta boîte à lunch aujourd’hui? Quel raccourci prendras-tu?

Maman 3.0 – Je n’en ai aucune, mais c’est très bon réchauffé! Je n’ai d’autre choix que de le mettre tel quel dans la boîte à lunch avec un petit mot rigolo pour faire oublier mon manque d’imagination…

Julie, allant interroger Nancy – Nancy, crois-tu que le fait que ton fils dîne à l’école chaque midi te permette de surmonter cette difficulté plus aisément?

Nancy, s’activant franchement – J’imagine que je ne suis pas trop mal pour la boîte à lunch, car mon fils boude le service de repas chaud à la cafétéria de son école! C’est bon signe, non? Et le soir j'ai toujours droit à un : « Merci maman pour ce midi, c'était bon! ». Par contre, je dois avouer que j'aimerais bien un midi de break!

Julie, salivant – Quel est le lunch préféré de ton fils et t’en inspireras-tu aujourd’hui?

Nancy, souriant - Mon fils aime tout alors cette partie est trop facile pour moi! Cette fois je vais m’inspirer de mon surplus de sauce béchamel, ajouter du fromage parmesan et je vais napper mes pâtes. Si elles veulent bien cuire!

Julie allant s’enquérir des impressions de Prune – Dis-moi, Prune, qu'en est-il de la tradition de la boîte à lunch en France?

Prune, heureuse de nous informer – La boîte à lunch ne se fait pas en France… Ici c’est cantine tous les jours si on le souhaite… et donc la journée continue pour les affreux! Et si d’aventures je décidais de garder quelques crapouilles à midi, c’est toujours à ce moment là qu’il est bon de faire passer quelques légumes… d’où la préparation d’un vrai repas à la french !!!

Julie, enviant presque ce mode de vie – Alors la cantine s'occupe de tout, et les sacs sont plus légers! C'est complètement différent...

Prune, semble-t-il pourra relaxer pour le reste du défi – Je préfère l’idée du "goûter-dîner" du dimanche soir… Le principe est de ne jamais avoir à cuisiner le dernier soir du week-end d’où cette formule toute simple… et c’est à ce moment là que je leur fais le coup des « restes »… une bonne petite marinade de poulet planquée dans une crêpe mexicaine, le tout au micro-ondes… les restes du bon gâteau préparé dans le week-end, un yaourt un verre de lait et le tour est joué… je n’ai pas cuisiné, ni The One et les crapouilles sont ravies…

Julie, poursuivant son interrogatoire – Claudie, avec trois enfants, comment réussis-tu à relever le défi des boîtes à lunch?

Claudie – Tu sais, je déteste les boîtes à lunch! Je préfère accueillir mes enfants et des copains chez moi pour le dîner. Pour relever le défi, je cuisine en double la veille ou le midi! Bien oui… chez nous, on mange deux fois le même repas le soir et le midi! Je sauve le temps de préparation, tout de même!

Julie – Comment vas-tu apprêter tes restes pour relever le défi d’aujourd’hui?

Claudie, astucieuse - En fait, je m’arrange toujours pour ne pas avoir de restes car je calcule les portions du dîner et souper en conséquence. Si j’en ai trop fait (ça arrive!), je mets les reste dans un plat de lunch au congélateur pour mon mari. S’il y a une portion familiale de trop, hop au congélateur en format famille!

Julie, ayant terminé sa tournée et se dirigeant vers Geneviève – Quelles astuces utilises-tu toi-même pour ne pas tomber dans le créneau « boîte à lunch monotone »?

Geneviève – Un bon truc consiste à servir une plus petite portion du plat principal et de miser sur les accompagnements pour dynamiser la boîte à lunch. Des crudités, des cubes de fromage, des craquelins, des fruits, des marinades comme des petits cornichons… les enfants adorent grignoter des ingrédients en pièces détachées.

Julie - Je t'approuve! Mais je t'avoue bien candidement que je n'osais pas le faire!

GenevièvePourtant, c'est si simple! Pour briser la monotonie, on peut aussi miser sur un lunch le plus coloré possible. On s’assure de varier les ingrédients pour obtenir le plus grand nombre de couleurs différentes. Des poivrons jaunes, des tomates cerise rouges, des concombres verts…

Julie, constatant avec surprise qu’il ne reste que très peu de temps au chronomètre – Oh la la! Il est temps déjà temps de faire le décompte! Les participantes auront-elles le temps de dresser leurs plats et de garnir leur boîte à lunch?

C’est ce que vous saurez, après la pause!

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Rapido Presto de la nutritionniste Geneviève O’Gleman, commentez ce billet en répondant à la question suivante :

Quelles sont vos astuces pour varier le contenu des boîtes à lunch?

Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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C'est pas ma faute!

Publié par Anik le lundi, octobre 25, 2010 7 bouteilles à la mer...
Je ne sais pas pourquoi, mais ma petite AngeCornue, 2 ans et 3/4, dit parfois cette phrase : « C'est pas ma faute ! ». Comme ça, sans que ce soit vraiment pertinent... C'est pas sa faute. Ce matin, ça me fait réfléchir que la notion de mettre la faute sur les autres, de ne pas prendre notre entière responsabilité dans la vie, on apprend ça jeune.

Or, dans les faits, n'est-on pas toujours COMPLÈTEMENT responsable de notre façon de percevoir les choses ? Oui, on peut toujours dire que les autres ont mal agi, qu'ils n'ont pas été à la hauteur, que c'est eux qui ont commencé. Mais on demeure toujours libre de choisir, de faire confiance ou de voir le bon côté des choses. Pourquoi, alors, est-ce si difficile de ne se concentrer que sur soi ? De ne pas attendre des autres qu'ils agissent selon ce que l'on voudrait qu'ils fassent ?

Pourquoi avoir confiance est-il si difficile, alors que de ne pas faire confiance se fait les deux doigts dans le nez ? Pourquoi la plupart des gens ont tendance à dire qu'il ne faut pas trop faire confiance ? Que le monde est rempli de gens non fiables ? A-t-on tendance à exagérer ou le monde est-il réellement un endroit où on ne peut faire confiance à personne ? Je suppose que notre instinct peut très bien nous dire si l'on peut faire confiance à quelqu'un, mais j'ai l'impression que notre autre petite voix (celle qui est souvent négative), vient souvent brouiller les cartes.

Avoir confiance ou non, telle est la question...
Je me demande juste quelle est la réponse... Définitivement, ce matin, j'ai plein de questions, mais peu de réponses... Je souhaite votre éclairage avisé...
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, octobre 24, 2010 10 bouteilles à la mer...
Avant de potiner, je tenais à vous dire que ça y est! Je viens d'entamer une collaboration avec le tout nouveau webzine Parentzie. Voici ma première chronique: Ma chère enfant, c'est à ton tour, de te laisser parler d'amour! ---

Vous y trouverez plusieurs suggestions d'idées et de liens pour préparer une fête dont vos enfants se souviendront longtemps. Le thème, les invitations, les cadeaux, le repas, les jeux et les sacs à surprises (!?), autant d'éléments à agencer de façon simple et créative. Prendre le temps, hip, hip, hip hourra!


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Tout le monde en parle...

Bleu Vanille s'occupe pendant les matchs de hockey
Boo!

Ouch, pauvre Bizz!
Ça sent la rupture

Daniel fait frissonner
Rebrousser paupières

La marâtre trouvera certainement l'équilibre entre la femme de carrière et Martha Stewart (Bon congé, Marâtre! Profite de chaque minute!)
"Congé" de maternité

Mamanbooh tient là une excellente idée pour renipper vos cucurbitacées
Comme M. Patate!

Evely a été choisie
Billets coup de coeur, novembre 2010

Lime Citron rit jaune
Défi couleur sur Scraptus (wow, belle idée!)

Sara procrastine, pourtant elle persévère dans son défi
Prisonnières
365 photos en 365 jours - bis

Enfin, Tchoubi lance un défi créatif (date de tombée 31 octobre!)
1000 Awsome Things... + Défi créatif #1

M y répond avec le brio qu'on lui connait
Le bonheur, c'est aussi...

Et moi je présenterai ma création en réponse au défi de Tchoubi samedi prochain!

Bon dimanche!
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Samedi de... filer techno!

Publié par Julie le samedi, octobre 23, 2010 8 bouteilles à la mer...
Julie, arrivant du travail - Allô les poules! Allô mon poulet1 ---

Le joyeux trio, accourant l'accueillir - Mamaaaan! ---

Julie, s'accroupissant pour donner des bisous - Bonne fin de semaine, mes chéris! ---

Le joyeux trio, repartant déjà vaquer à leurs "activités personnelles" - Oui!!! ---

Julie, révélant un argument massue - J'ai une surprise pour vous! ---

GrandeSoeur s'en revenant, tentée - C'est quoi? ---

PetiteSoeur s'en revenant, sautillant - Qu'est-ce que c'est?

Frérot - ...

Tous se taisent pendant que Julie extirpe un curieux objet de son sac. Il ne suffit que de quelques secondes avant qu'ils ne s'attablent tous devant la mystérieuse surprise.

©Regards admiratifs. "Ho! Ha!"

C'est ainsi qu'ils ont fait la connaissance du iPad. Je l'avais emprunté à mon bureau pour la fin de semaine. Ils l'ont manipulé facilement, comme s'ils étaient nés avec en même temps que leur peluche.

Il faut dire que l'ordinateur fait partie de notre vie quotidienne et que les technologies éducatives sont au centre de ma vie professionnelle. Ils ont donc fait "ami ami" assez tôt avec la souris et le clavier...

Toutefois, je vous confie que leur intérêt a décliné assez rapidement...

Voyez-vous le iPad n'accepte pas l'affichage des sites utilisant la technologie Flash. Or, tous leurs sites préférés utilisés sont programmés à l'aide de cette technologie.

PetiteSoeur, emballée - Yé! Je peux jouer à Zéphir?

Julie, tapant l'adresse, parcourant le message d'erreur et n'en croyant pas ses yeux - Hum, non. Désolée les filles.

GrandeSoeur, proposant un autre site - Alors, allons jouer à Fin Lapin. Je voudrais pratiquer mes additions et gagner des Lapinos dollars pour ma lapine.

Julie, heureuse de la suggestion - Bien sûr... (puis parcourant à nouveau le même message d'erreur) Zut... Ça alors!

GrandeSoeur, déçue - Dommage. TocTocToc, peut-être?

Julie, essayant de demeurer joviale en visitant leur troisième suggestion - Ich... non...

PetiteSoeur, s'apprêtant à descendre de sa chaise en soupirant - Il ne marche pas très bien ton nouvel ordirateur, maman.

Julie, tentant le tout pour le tout en invoquant les bonnes grâces de feu sa grand-mère qui avait quand même vu un vieux Pentium avant de s'éteindre - L'ONF, peut-être?

Bingo!

©Un quatrième essai, peut-être?

Quels sont vos sites préférés de vos enfants?
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Le boisé

Publié par Evely le jeudi, octobre 21, 2010 6 bouteilles à la mer...
Quand j’étais petite, nous avions un boisé en arrière de chez moi. Ma maman avait fait des sentiers pour que l’on puisse se promener. Mon frère et moi avions fait une cabane avec ce que nous trouvions sur notre chemin. En avant de la cabane, il y avait une grosse pierre qui était presque aussi grande que moi et qui avait la forme d’un éléphant.

Mon frère et moi avions passé des étés entiers à jouer dans notre boisé. Nous restions là jusqu’à la tombée de la nuit. Parfois, nous jouions séparément, mais souvent, nous passions du temps ensemble dans notre cabane qui n’avait pas vraiment de murs. Nous cherchions toujours du matériel pour améliorer notre cabane. Le garage Texaco, qui était de l’autre côté du boisé, nous fournissait beaucoup à leur insu. C’est que pour se débarrasser de leurs vieilles affaires, ils les jetaient dans notre boisé. Nous allions souvent voir ce qu’ils jetaient et nous en profitions pour ramasser les bouteilles de bière afin de les échanger contre des friandises au dépanneur. Nous avions donc un fauteuil en cuir dans notre cabane qui était l’ancien banc arrière d’une voiture. Nous avions des enjoliveurs qui nous servaient de décoration et une vieille boîte en bois qui était notre table. C’était le paradis.

Le printemps, je cueillais des fleurs. Probablement des pissenlits, car je savais que je n’avais pas le droit de toucher aux platebandes de maman. Je les mettais autour de la cabane et de ma roche. Mon frère nous préparait des sandwichs à la confiture et au beurre d’arachide et nous allions les manger sur notre divan de cuir sous les chants des oiseaux et les rayons de soleil. Les petits voisins venaient nous rendre visite, mais c’était vraiment notre coin à nous.

Quand j’y allais seule, j’enfourchais ma roche et je m’imaginais dans un safari sur le dos de mon éléphant. Je rencontrais des indigènes. Mon éléphant-roche courait plus vite que les lions affamés. Je me perdais dans des jungles aux bruits étranges, mais je retrouvais toujours mon chemin quand ma maman disait qu’il fallait rentrer pour souper.

Plus tard, jeune fille romantique, je me promenais dans les sentiers dans l’automne orangé. J’imaginais mon prince qui me faisait la cour sous les arbres perdant doucement leurs feuilles au gré du vent.

Quand j’ai quitté la maison à 19 ans, j’ai refait un dernier tour dans notre boisé. Les sentiers étaient presque impraticables. Nous avions délaissé ce lieu qui était réservé à l’enfance et à l’imaginaire. J’ai retrouvé l’éléphant-roche qui dans le fond avait juste l’air d’une grosse roche parmi les arbres. Quand j’ai quitté la maison de ma maman, c’est un des souvenirs que j’ai gardés avec moi.

Hier soir, P’tit Clown jouait avec les Little people que sa marraine lui a offerts. Il se parlait en faisant des « granse pati bye bye allo dodo pas dodo bisou brasaka ». Il était concentré dans son monde imaginaire. Je le regardais en souriant, mais avec un pincement de mélancolie. Mon vieux boisé me hantait. J’aurais voulu offrir à P’tit Clown un boisé où des histoires pourraient voir le jour. Je sais bien qu’il trouvera le moyen de voguer dans des mondes imaginaires à sa manière. Et je sais bien que, s’il est comme moi, ça ne lui prendra pas grand-chose pour faire des histoires aussi fantastiques qu’invraisemblables. De le voir jouer, je n’ai pu m’empêcher de penser à quel point il aurait aimé mon boisé.

Crédits photo: Licence CC Istargazer

Ce billet a été nommé Coup de coeur par Parenzie.
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L'estime de soi au féminin...

Publié par Anik le mercredi, octobre 20, 2010 4 bouteilles à la mer...
Ça vous arrive de vous trouver moche ? De vous regarder dans le miroir et de faire la grimace. De vous demander si vous pouvez séduire encore malgré vos presque 35 ans ? (non, non, rien de personnel, hihi!)

Ma mère a fait du mieux qu'elle a pu pour m'aider à bâtir une bonne estime de moi, du moins je suppose. J'ai confiance en moi dans certains domaines. Mes capacités sportives et intellectuelles, mon efficacité, ma capacité d'agir et de réagir rapidement. Mais dans d'autres domaines, je l'avoue, j'ai encore des croûtes à manger.

Ce n'est qu'à 33 ans que j'ai commencé à apprécier vraiment mon corps. Et malgré tout, je demeure incapable de m'aimer sur une photo. Mon célibat travaille mon estime de moi « en bébitte » (pour éviter ici un gros mot moins joli). Une mère monoparentale de 34 ans, avec trois enfants en bas âge, disons que c'est pas très gagnant. Pourtant, rationnellement, je suis convaincue d'être une femme super. Mais émotivement, il m'arrive souvent de ne pas me croire moi-même quand j'essaie de m'envoyer des messages d'estime. Ça me prend le regard des autres, ça me prend des succès concrets pour me prouver que j'ai vraiment de la valeur... C'est dommage...

Et mes trois filles, dans tout cela ? Vais-je être en mesure de leur donner confiance en elle ? En leurs capacités, mais aussi en leur beauté ? Parce que soyons sincères, aimer son corps, c'est important pour se sentir bien dans sa peau. Aimer son corps avec ses petites imperfections, mais aussi apprécier ses aspects les plus séduisants et qui font de nous un être unique.

Récemment, j'ai reçu une invitation à une session sur l'estime de soi des filles. Une belle activité mère-fille(s) à laquelle je ne peux pas encore assister, parce que mes filles sont trop jeunes. Mais j'ai pensé que certaines d'entre vous pourraient être intéressées. C'est gratuit, et il y a même un petit lunch (pour les gourmandes, c'est un argument vendeur). C'est une initiative de Dove. Pour en savoir plus sur cette activité qui a lieu samedi le 23 octobre prochain à Montréal, et qui s'adresse aux filles de 8 à 13 ans ainsi qu'aux femmes, cliquez ici.

Et vous, quel est votre opinion ou votre vécu sur l'estime de soi au féminin ?
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Blogue-réalité "Les chefs" - Partie 3: La boîte à lunch!

Publié par Julie le mardi, octobre 19, 2010 10 bouteilles à la mer...
La pause publicitaire prend fin. Les téléspectateurs attendent patiemment le 3e segment de l'émission.

Julie, discutant toujours avec Geneviève
, la juge invitée de l'émission - Rappelons, à celles et ceux qui viennent de se joindre à nous, où nous en sommes dans ce défi.

Geneviève, télégénique - Il y a beaucoup d'action dans la cuisine. Les 4 participantes s'apprêtent à inventer un plat pour toute leur petite famille et à le cuisiner en 30 minutes. Au choix, 450 grammes de volaille désossée ou de boeuf haché.

Julie, complétant - Jusqu'à maintenant, en plus de la demi-heure allouée, nos concurrentes n'ont qu'une seule contrainte: intégrer au moins deux légumes à leur plat.

Geneviève, faisant un clin d'oeil complice - Parions toutefois que ça va se compliquer très bientôt...

Julie, observant attentivement Nancy, auteure d'un populaire blogue de cuisine - On voit justement Nancy qui farfouille dans le réfrigérateur… Peut-être lui manque-t-il un ingrédient? Le contenant de lait qu’elle secoue semble vide…

Geneviève, optimiste - Mais Nancy ne se laisse pas décourager pour autant! On la voit qui s’empare plutôt d’un bouillon de poulet. Elle nous confiait justement avoir l’habitude de manquer d’un ingrédient parce qu’elle lisait trop vite les recettes...

Julie, sensible – Mais voilà que c’est au tour de Maman 3.0, notre journaliste de métier, de se faire voler ses poivrons par les minis affamés. Mais heureusement, elle négocie habillement et réussi à obtenir ce qui reste des poivrons en échange de minis carottes!

Geneviève, observatrice – Jamais deux sans trois! Voilà Prune, notre maman de 4 enfants (et demi!), qui a les mains pleines de marinade...

Julie – ... et qui hésite sans doute entre intervenir façon "mère parfaite" ou "mère occupée et légèrement excédée" alors que les affreux décident de s'étriper à coup de lampe torche! Au moment où elle entend les "armes" lancées violemment à la tête de l'ennemi, elle les colle devant Tom et Jerry, le temps de quelques épisodes. Hop! Le tour est joué!

Geneviève - Voyons voir du côté de Claudie, notre spécialiste en conciliation travail-famille, qui … n’est plus dans sa cuisine! Elle est partie voir chez quels voisins sont rendus ses enfants. Le plat continue à mijoter tranquillement pendant ce temps. Espérons qu’il y ait suffisamment de liquide dans sa recette pour se le permettre avant que tout ne colle au fond !

Julie, tirant des conclusions – On remarque que toutes les participantes ont utilisé la poêle sur la cuisinière. Est-ce la meilleure idée lorsqu’on veut faire vite et bien?

Geneviève – La cuisson à feu vif représente une bonne façon de sauver du temps. En supposant qu’on passe 10 minutes à planifier et couper les ingrédients et qu’on doit se garder 5 minutes pour dresser le plat, il ne reste que 15 minutes pour la cuisson proprement dite. Alors, il faut que ça saute ! Les sautés, la cuisson au wok, les grillades sont de bonnes options, mais il ne faut pas oublier la cuisson sous le gril (à broil). C’est parfait pour cuire des brochettes, des filets de poisson et même des poitrines de poulet, à condition qu’elles soient coupées sur l’épaisseur. J’adore utiliser le broil, c’est rapide et ça fait changement.

Julie, enchaînant – Et bien! J'espère qu'elles penseront à tous tes bons conseils quand je leur annoncerai dans une minute d'une difficulté supplémentaire...

Geneviève - Voyons voir comment elles s'en tireront!

Julie traverse le salon et fait un retour dans la cuisine. Le chronomètre s'arrête subitement à l'annonce de cette grande nouvelle.

Julie, gravement – Les filles, vous vous débrouillez fort bien! La preuve : il reste peu de minutes au chrono et vos préparatifs vont bon train. Toutefois, on me demande de vous faire part d’une difficulté supplémentaire pour la réussite de votre défi…

Essoufflées et la mine déconfite, les quatre participantes écoutent attentivement. On sent la tension qui les gagne.

Julie, poursuivant – Nous ajouterons 15 minutes au chronomètre. Le but? Apprêter les restes de votre succulent repas en une variante délicieuse pour la boîte à lunch. Vous pouvez y ajouter les ingrédients de votre choix qui sont au garde-manger.

Comment les concurrentes s’en sortiront-elles? Seront-elles découragées par ce défi supplémentaire? Arriveront-elles à garnir les assiettes pour les membres de leur famille et à remplir la boîte à lunch?

C’est ce que vous saurez, après la pause!

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Rapido Presto de la nutritionniste Geneviève O’Gleman, commentez ce billet en répondant à la question suivante :

Quelles sont vos astuces pour varier le contenu des boîtes à lunch?

Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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Êtes-vous méchamment gentil ou gentille ?

Publié par Anik le lundi, octobre 18, 2010 2 bouteilles à la mer...
Saviez-vous que le 13 novembre prochain, ce sera la Journée mondiale de la gentillesse ? Eh oui! Il existe une telle journée. Je furetais sur le Web à la recherche d'informations à ce sujet quand je suis tombée sur le concept du groupe des « Méchamment gentils ». Et j'ai eu le goût de démarrer un tel groupe ici sur le blogue.
J'espère que vous participerez !

Le principe est simple. Il suffit d'envoyer un courriel à une, deux, trois ou même plus de personnes. Ce courriel contiendra ceci :

« Cher (X),

Tu es invité(e) à faire partie du groupe des méchamment gentils ! Pour y être admis(e), rien de plus simple, seulement un peu de temps à investir (oui, je sais, c'est ça qui est méchant!)

Envoie à une personne de ton choix (ou plusieurs) un courriel où tu auras recopié cette consigne. Puis, fais suivre cette introduction par une ou quelques phrases qui expriment à ton destinataire une chose gentille à son égard. Ce peut être une qualité, une habileté particulière, un remerciement ou toute autre chose qui pourrait faire plaisir à la personne qui recevra ton courriel. Cette personne devra ensuite, si elle souhaite faire partie du groupe, envoyer à son tour un courriel de gentillesse en recopiant la consigne, et ainsi de suite... Et voilà une excellente façon de propager la gentillesse partout. D'ailleurs, savais-tu que ça paie, d'être gentil ? Si tu n'en es pas convaincu(e), lis ce dossier de la revue Psychologies.com. Et le 13 novembre prochain, n'oublie pas de célébrer la Journée mondiale de la gentillesse...

Sur ce, voici la gentillesse que j'en envie de partager avec toi :

(Mettre ici les mots gentils à l'intention de votre destinataire) »
Alors, vous participerez ? Je vous envoie d'ores et déjà ma gentillesse de la journée à votre intention :
Chers lecteurs, ça me fait chaud au coeur de savoir que vous me lisez. Et je vous remercie de vos commentaires sur le blogue, qui me font souvent avancer dans ma réflexion et constituent toujours des petits bonheurs dans ma journée...
Voilà, vous pouvez maintenant faire partie du groupe des méchamment gentils... A+
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, octobre 17, 2010 4 bouteilles à la mer...
Avant de vous "potiner ça", laissez-moi vous raconter ma soirée détente de vendredi. PapaZen maniait balles et bâton dans un gymnase. Frérot roupillait avec son Nunu. GrandeSoeur, après avoir confectionné une maisonnette douillette à l'intention de la Fée des dents, attendait patiemment son 7e passage. PetiteSoeur, elle, savourait le privilège de s'endormir dans notre lit. ---

J'ai franchement hésité entre Grey's Anatomy et les bras de Morphée. La divinité grecque l'a emporté facilement, si bien qu'à 21 h, je placotais avec PetiteSoeur sous les couvertures.

PetiteSoeur, curieuse - Maman, c'est qui ta meilleure copine?

Julie, sans hésiter - C'est Tante V, ma puce. C'est mon amie depuis toujours.

PetiteSoeur, intéressée comme une grande - À quel âge vous vous êtes rencontrées?

Julie, calculant - Moi, j'avais 8 ans. Tante V, avait 9 ans.

PetiteSoeur, un peu troublée - Pourtant, maman, elle n'est pas plus grande que toi...

Julie, pédagogue - Je n'ai pas dit qu'elle était plus grande. J'ai dit qu'elle était plus vieille...

PetiteSoeur, perspicace - Pourtant, maman, elle a encore les cheveux noirs...

Julie, craignant qu'une grande vérité ne sorte de la bouche de son enfant - Et alors?

PetiteSoeur, observatrice - Mais toi, maman, tu as les cheveux blancs!

Julie, estomaquée - Tu as remarqué ça, toi?

PetiteSoeur, soupirant de l'évidence - Bien oui! J'ai remarqué quand on a joué à la coiffeuse ensemble! Il te reste quand même un peu de brun... quand même...

Vlan... dans les cheveux!

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Tout le monde en parle...

Prune créerait-elle un traumatisme?
Blig blog blug...

Maman 3.0 nourrit ses enfants sur le bras, et alors?
Les minis y goûtent... et maman aussi...

Catherine G, parfois, ne veut plus de son point
J'aurais voulu être un papa!

Peccadilles fait des "steppettes"
Invicible

DemiJour se perfectionne, s'amuse à écrire et espère secrètement
La sensibilité des blogueurs et des blogueuses

Maman D coure après 2 lièvres à la fois
Ça peut arriver à tout le monde, non?

JulieJulie: on peut sortir une fille de la ville... et on peut sortir la ville de la fille!
Retour sur le passé...

À quarante ans, Daniel comme plusieurs autres, se sent mieux dans sa peau
Aphorisme


BBFlo, membre en règle des menteuses anonymes, est victime de fringales nocturnes
Démasquée

"Dans la forêt des enfants-roi" tient une belle idée!
Parcours de yoga
Tirage Parentzie (avez-vous participé?)

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC AmUniverse
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Samedi de... vous faire attendre...

Publié par Julie le samedi, octobre 16, 2010 7 bouteilles à la mer...
Je vais me payer le luxe d'une petite soirée tranquille, sans clavier ni souris, juste pour le plaisir de décompresser. Saurez-vous m'attendre jusqu'au prochain billet?

© Nunu attendant patiemment le retour de Frérot
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Vendredi défi : ne penser à rien !

Publié par Anik le vendredi, octobre 15, 2010 4 bouteilles à la mer...
La semaine dernière, je me suis lancée un singulier défi qui a suscité bon nombre de réactions : faire un homme de moi (héhé!) et ne penser à rien. Du moins, le plus souvent possible.

Ai-je réussi ? Par moments, oui. La musique m'aide beaucoup à y arriver. Me concentrer sur les chansons, chanter, pour moi c'est ce qui facilite le plus l'atteinte de cet objectif. Je n'ai pas essayé la méditation, quoi que j'aimerais le faire. Remarque, je dis cela, mais dans le fond, si je voulais vraiment, il me semble que je trouverais le temps, non ?

En fait, j'ai l'impression que c'est le sentiment d'échec qui m'empêche de tenter la méditation. Je commence avec un objectif trop élevé, et je me décourage. Tiens donc, et si j'essayais de faire 5 minutes de méditation seulement ? Me reste à fixer un moment routinier pour le faire, question de développer l'habitude. En me levant le matin, puis avant de me coucher le soir, peut-être ? Je vais essayer ces deux moments, et je verrai bien. Au moins, ce sont deux périodes où les enfants dorment, en conséquent je peux aisément le faire... J'allongerais les périodes avec le temps (du moins, celle du soir, parce que je doute de vouloir me lever plus tôt le matin). Ainsi donc, je poursuis mon défi de ne penser à rien.

Cependant, je souhaite aussi me lancer un nouveau défi pour la semaine à venir. Ça peut paraître bizarre, mais je pense que cette semaine, je suis mûre pour une réflexion sur ce que je veux dans la vie, côté amour et vie de couple... Question d'attirer ce que je souhaite et d'envoyer des ondes positives à l'univers... (oui, oui, je sais, je suis ésotérique sur les bords)... Je n'ai pas pris trop le temps de faire cette réflexion, il est probablement temps. Et vous, votre vie de couple, est-elle à l'image de vos espérances, de vos besoins et de votre idéal amoureux ? Moi, je vais réfléchir à tout cela (sauf pendant ma méditation, évidemment)...

Sur ce, passez une belle journée remplie d'amour... Si vous avez la chance d'avoir quelqu'un auprès de vous, j'espère que vous en profitez bien (dans le bon sens du terme, évidemment...).
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Petit dimanche pluvieux

Publié par Evely le jeudi, octobre 14, 2010 7 bouteilles à la mer...
La pluie cogne sur la fenêtre. Mon œil n’est pas encore ouvert, mais mes oreilles perçoivent le bruit lointain des gouttes. Un autre son se distingue de plus en plus clairement au loin. Un gazouillis, non, un petit chant… non c’est mignonne petite question.

- « Maman? »

Le mot est mâchouillé dans les couvertures.

- « Maman? »

Un peu plus affirmé, mais encore imprégné de la nuit.

« Papa? »

On change les paroles, mais la mélodie est la même.

« Papa? »

L’ours à côté de moi bouge gauchement. Je me tourne vers lui. L’ours qui a tenu chaud mon lit pendant toute la nuit. Chaufferette de douillette !!! Il me regarde d’un œil qui ne veut pas voir la lumière du jour.

- « On se paie un luxe ? »

- «Ouais, payons-nous un luxe ».

La moitié des couvertures me revole dessus. L’ours quitte la chambre à pas lourds, mais feutrés. Je m’étire de long en large, de gauche à droite et de haut en bas. Mon corps refuse le réveil imposé. Je place gauchement les oreillers pour faire un petit trou au milieu. L’ours réapparait avec un ourson dans ses pattes confortables. Il le dépose délicatement à côté de moi et se recouche maladroitement dans le lit. Je mets les couvertures duveteuses sur les deux boules de sommeil. Je jette un regard rapide au réveille-matin. Trop tôt pour un dimanche matin. De toute manière, les deux amours viennent de retomber en hibernation matinale.

La pluie continue de faire des chorégraphies dans ma fenêtre sous une musique invisible. Mes paupières paressent devant mes yeux. Une petite main rose joue dans mes cheveux. Une grande main caresse mon bras. Je somnole au rythme du dimanche matin. Je ne pense à rien. À rien, sauf à ce moment. Le petit corps à côté de moi se tourne un peu vers son papa. Un bâillement enfantin, une main qui ne joue plus, mais qui se repose dans mes cheveux. Une grande jambe qui se replace sans conviction. Une grande main qui ne caresse plus mon bras, mais qui l’effleure tendrement. Moi, j’inspire profondément ce moment.

La lumière se fait tranquillement plus présente au travers de la fenêtre. Des voitures bourdonnent au loin. La pluie continue son récital. Ce moment, ce tendre moment. Cet instant, un bel instant tant mérité, tant désiré, tant aimé. Je retombe dans un sommeil comme mes deux amours qui ont la bouche ouverte en sourire béant.

Un doigt minuscule voyage sur mon visage. Il explore ma joue de son bout, il se hisse à ma paupière pour suivre le mouvement de mon œil caché dessous. Le doigt redescend à ma bouche. Il flatte ma lèvre et examine les détails de mon profil. J’ouvre le coin de mon œil. P’tit Clown me sourit à belles dents de lait sans pour autant délaisser son exploration de mon visage. Je me tourne vers lui pour qu’il me voie bien en entier. Superpapa me regarde aussi. Deux paires d’yeux amoureux sont rivées vers moi. P’tit Clown s’assoit dans le lit et se laisse tomber sur Superpapa. Superpapa le chatouille jusqu’à ce que les rires résonnent dans la pièce. La pluie tente de trouver le meilleur angle dans la fenêtre pour nous observer jalousement. P’tit Clown se laisse maintenant tomber sur moi. Je le bécote jusqu’à ce que tous les pores de son corps soient recouverts d’un bisou de maman. Les trois nous sommes ébouriffés, mais ce coup-ci bien réveillés.

-« Alors qui veut des crêpes ? » demande une voix profonde et un peu rauque.

- «Miam miam ? » répond une petite voix affamée.

- « Oui, allons manger, ouste, hors du lit mes deux ours! » dit une maman comblée.

Crédits photo: Licence CC Link_784
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Blogue-réalité "Les chefs" - Partie 2: Le plat principal

Publié par Julie le mardi, octobre 12, 2010 18 bouteilles à la mer...
La pause publicitaire prend fin.

Julie, décrivant la fébrilité des participantes – Les concurrentes s’activent dans la cuisine. Elles rassemblent les ustensiles nécessaires pour leur création culinaire. Nous vous rappelons le défi que les 4 mamans doivent relever. Avec 450 grammes de viande, poitrine de poulet ou bœuf haché, selon leur inspiration du moment, cuisiner une recette en 30 minutes en y intégrant au moins 2 légumes. Allons nous informer auprès d’elles.

Julie s’approche de Maman 3.0 qui s’empare de qui s’empare des couteaux avant que les minis mettent la main dessus. Elle les envoie jouer à la Wii subito presto. Quelle stratégie!

Julie, sur un ton de confidenceMaman 3.0, qu’as-tu choisi comme base pour ta recette?

Maman 3.0 – Le poulet l’a emporté à pile ou face!

Julie, tentant de jeter un oeil sur le carnet de notes de Maman 3.0 – Je t’ai vu griffonner fébrilement tout à l’heure. Ton talent à jouer avec les mots te sert-il à jouer avec les aliments?

Maman 3.0 – Non, juste avec le nom de la recette. Pour l’instant, ça s’appelle un sauté au poulet, mais je vais lui trouver un meilleur nom d’ici la fin de l’émission. D’ailleurs, comme son nom l’indique encore pour le moment, je vais faire sauter mon poulet dans le wok. Ensuite, les légumes vont se joindre à la sauterie. Finalement, tout ce beau monde va se saucer!

Julie, marchant vers une autre concurrente – J’aperçois Prune qui commence à tailler des légumes. Prune, te sens-tu inspirée par ce défi créatif?

Prune - Je me sens surtout inspirée par les goûts culinaires de mes enfants… Comme souvent, j’accommode en douceur, je planque, j’assaisonne, bref je noie le poisson…

Julie, curieuse – Quelle surprise originale nous réserves-tu?

Prune - C’est parti pour une petite marinade rapide de poulet. Pendant ce temps, je préparerai les légumes… Après, hop! Un petit tour dans la poêle!

Julie, se déplaçant vers NancyNancy, quelle piste prévois-tu explorer aujourd’hui?

Nancy, semblant un peu désemparée - Aujourd’hui ma chère Julie, le défi pour moi n’est absolument pas les ingrédients mais plutôt le temps. (puis éclatant de rire) Si je te dis que je peux prendre 35 minutes simplement à la confection d’une boîte à lunch, ça te donne une idée ??

Julie, se lançant alors le défi de ne pas la déranger trop longtemps pour maximiser ses chances de réussite – Poulet ou bœuf haché pour toi?

Nancy, d’une traite - Le poulet! La volaille peut se cuire en peu de temps alors je vais mettre les chances de mon côté. En regardant les ingrédients, j’ai pensé cuisiner une béchamel. Il n’y a personne qui n’aime pas ce genre de plat dans ma famille. (puis faisant un clin d’œil) Je vais servir sur une tite surprise! Mais, en passant Julie, est-ce qu’un membre de la famille peut dresser le couvert ?? C’est comme ça dans ma chaumière.

Julie, badinant et potinant – Malheureusement, je crois que tu devras tout faire seule! Tu es la seule participante ici à tenir un blogue de cuisine. Penses-tu que ces habiletés te serviront pour composer avec la pression?

Nancy, formelle - Pas du tout!! Mon blogue est un héritage à ma famille. Je l’alimente pour m’amuser et partager avec ceux que j’aime. Je ne sens aucune pression, mais ici par contre ouf!! Les genoux me claquent! (puis jetant un œil curieux sur les comptoirs des autres participantes) Les filles ont de bonnes idées je trouve, ce n’est pas gagné!!

Julie, se déplaçant vers Claudie – Claudie, tes talents en organisation te permettent-ils en ce moment de gérer toutes les contraintes?

Claudie, souriant malgré la pression – Oui, en fait, c’est comme une liste de tâches à terminer! Dans ce cas-ci, c’est de vider les restes de légumes dans le réfrigérateur. C’est le même effet libérateur !

Julie – Qu’as-tu choisi de préparer?

Claudie, espiègle – J’y vais pour une macédoine au bœuf avec des légumes coupés en petits cubes. C’est un bon raccourci : ça fonctionne avec tous les légumes (même avec un sac de légumes congelés!) Les enfants en raffolent! Tu sais, je remplace l’éternel potage par cette recette lorsque le panier bio ne passe pas au complet. Un succès!

Julie, sa tournée terminée, allant retrouver la nutritionniste Geneviève O’Gleman qui observe à l’écart les moindres gestes des participantes – Geneviève, ce défi n’est pas nouveau pour toi : tu l’as bien relevé au moins 150 fois pour mener à bien la rédaction de ton livre de recettes! Comment trouves-tu que les concurrentes se débrouillent jusqu’à maintenant?

Geneviève – Les mamans ont en commun le désir de plaire à leurs enfants avec des saveurs gagnantes : la sauce, la béchamel… C’est aussi une bonne façon pour que les enfants mangent les légumes. En les intégrant à un plat qu’ils aiment, on augmente nos chances de succès.

La caméra fait une vue d’ensemble sur les 4 participantes à l’œuvre. Julie et Geneviève ont un point de vue global sur toute l’activité en cuisine et commentent le tout.



C’est ce que vous saurez, après la pause!

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Rapido Presto de la nutritionniste Geneviève O’Gleman, commentez ce billet en répondant à la question suivante :

Quelle est votre recette express de poulet ou de viande hachée?

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Ce billet a été écrit à 12 mains!
Merci à Maman 3.0, Prune, Claudie, Nancy et Geneviève qui m'ont suivie dans cette folie!
Pour consulter l'épisode précédent


Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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Comment étirer le temps ?

Publié par Anik le lundi, octobre 11, 2010 3 bouteilles à la mer...
Ce long week-end me fait du bien... J'avais cinq heures d'écriture à effectuer, et j'ai trouvé le moyen qu'il m'en reste encore une à faire aujourd'hui... La procrastination à son meilleur... J'ai pris ça relaxe, en fin de semaine. Tranquillement, à mon rythme...

Et mon défi de ne penser à rien, qui a suscité pas mal de réactions vendredi, bien il avance! Sans blague, j'ai eu pas mal de moments sans penser. Ça fait du bien. En fait, je pense que le concept du rythme y est pour quelque chose... Quand la vie roule à une vitesse folle, notre cerveau en fait autant. Mais quand on prend le temps de ralentir, bien notre petit hamster cérébral va moins vite, jusqu'à se permettre de petites siestes bien méritées... Une piste ici ?

Alors, je continue mon défi. Et en parallèle, bien je profite de la vie...  Petite semaine sans enfants... Un peu de social et du badminton au programme... Par curiosité, avez-vous d'autres idées d'activités qui sont amusantes à faire ? Il me semble que j'aurais envie d'élargir ma zone de confort et de faire des choses nouvelles (mais pas trop coûteuses, tout de même)... Il y a la danse qui me tenterait, mais pas évident de suivre un cours quand on est disponible une semaine sur deux seulement... Enfin, bonne journée!
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, octobre 10, 2010 4 bouteilles à la mer...
Je vais faire une rapide introduction à mon potinage de cette semaine. C'est que mes deux petites sirènes m'attendent au salon pour la soirée-cinéma-pyjama. Frérot, quant à lui, est déjà au pays des rêves. J'ai promis d'écrire vite vite "ma petite histoire à l'ordinateur" ce soir pour les rejoindre. ---

C'est rare que je suis seule avec les trois enfants. Je me paie donc une petite journée cocooning avec eux pendant que PapaZen court la galipote son premier marathon cette fin de semaine. Bien que je l'encourage dans ce grand défi qu'il s'est lancé, je trouvais que de m'aventurer avec les trois mousses en banlieue d'Ottawa et de l'attendre patiemment au fil d'arrivée relevait de l'aventure extrême. J'ai perdu toute once de culpabilité à le laisser filer seul quand j'ai eu cette idée en me réveillant la nuit dernière...

Dans la poche gauche de son pantalon de course, les filles et moi avons glissé trois mots d'encouragement. Il en pigera un (ou deux, mais j'espère, pas trois!) si le découragement ou l'envie d'abandonner le hante à un moment de sa course.
©Le mot de PetiteSoeur, coach très humaine, qui avait d'abord suggéré
"Tu peux t'arrêter Papa si tu es trop fatigué"


Dans la poche droite, se trouvent nos trois mots de félicitations qu'il pourra lire lorsqu'il franchira le fil d'arrivée.
©Les félicitations de GrandeSoeur. Je me garde une petite gêne pour les miennes ;-)

Je lui envoie toutes mes bonnes ondes. J'ai hâte qu'il me raconte dans le détail (deux ou trois fois!) toute son aventure. En attendant, j'espère qu'il apprécie sa soirée de solitude autant que j'apprécie le fait d'entrer seule dans une chambre d'hôtel où aucun jouet ne jonche le sol et d'y passer la nuit dans le silence...

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Tout le monde en parle...

Martine a signé son premier billet il y a déjà neuf ans!
Et elle signe son premier livre cet automne!
Ceci n'est pas une chronique banlieusarde
Mon livre Banlieusardises

Manon prend le temps (et je partage son vent de changement!)
Ça fait du bien...

Grande Dame a un fantasme
Ce qui me tue

La vie est un téléroman chez Valérie!
Girl Power!

Mais à quoi diable pense Bizz?
L'âme d'une psy-machin-chouette

Catellina fait écho à Anik et tente de lâcher prise elle aussi
Résolutions: pourquoi attendre le Nouvel An?

Félicitations à Lucie! Elle est en amour et dans sa bulle...
Une semaine!

Seize saisons pour JulieJulie! Bonne fête!
Je blogue depuis 4 ans maintenant!

Je ne sais pas si Muriel fait vite, mais elle fait bien!
Septembre c'était...

Annie vit le gros luxe (j'adore l'ambiance de ce billet...)
La pause

Vous avez été nombreuses à partager votre philosophie en cuisine au premier épisode de notre "blogue-réalité" Les chefs. Ce mardi, voyez la suite de ce défi virtuel rédigé à 12 mains!

Bon dimanche!

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Crédits photos: première photo LicenceCC darkmatter
Les deux autres ©Julie, tous droits réservés
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Samedi de... fêter!

Publié par Julie le samedi, octobre 09, 2010 8 bouteilles à la mer...
Hip, hip, hip hourra! ---

©C'est la fête!

La semaine dernière, GrandeSoeur a eu 7 ans. C'est donc dire qu'il y a 2557 jours, PapaZen et moi nous nous sommes présentés à l'hôpital aux prises avec un curieux mélange d'excitation et d'appréhension. Ce jour-là, j'ai dit adieu à mon ventre tout lisse (paix à son âme!) et j'ai vu ma vie se transformer pour toujours.---

J'aime me replonger dans le temps et revivre les moments importants. En choisissant le cadeau de GrandeSoeur en sortie spéciale avec sa cadette, je repensais à cette journée mémorable où elle a fait son entrée dans notre famille.

En coupant les sandwichs pour ses petites copines, je me rappelais que, puisque je ne l'habillais jamais en rose, on la prenait pour un bébé garçon.

©"Comment il s'appelle ce beau garçon aux yeux magnifiques?"
"...Il s'appelle GrandeSoeur, madame..."

En crémant son gâteau-fleur-mauve-pétant-et-rouge-Noël, j'ai revu son premier dessin de notre famille...

©Papa et Maman selon GrandeSoeur

Comme vous l'apprendrez bientôt dans une chronique que j'ai rédigée pour Parentzie, à chaque fête, je choisis de prendre le temps de préparer un événement spécial qui ira directement dans la boîte à souvenirs de mes enfants. Pourtant, je mets rarement toute la gomme sur le cadeau, le nombre de copains invités à la maison et les fameux sacs à surprises. Mais je prends le temps de choisir un thème qui leur plaît (les princesses, les cuisiniers, le party pyjama...) et de préparer le gâteau moi-même selon les inspirations de mon ami Google.

Cette année, pour célébrer ma grande artiste, PapaZen et moi avons pensé à un atelier de création de colliers.

©Joaillière à l'oeuvre

C'est avec brio (et une patience d'ange!) que mon amie KaroCréations a enseigné à 5 fillettes et àP'titCopain l'art d'enfiler des perles. En deux heures, nos invités ont conçu leur bijou personnalisé à l'image de ceux qu'on pourrait trouver en magasin.

©Fierté

Je vous avoue qu'ils étaient plutôt heureux de repartir avec leur création! Et que malheureusement pour moi, ça va me coûter cher de perles, billes et boules... Imaginez-vous que Karo nous a donné la piqûre (à moi, et aux filles aussi!)!


Crédits photo: ©Tous droits réservés, Julie
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Vendredi défi : lâcher prise!

Publié par Anik le vendredi, octobre 08, 2010 16 bouteilles à la mer...
La semaine dernière, je me suis donné comme défi de lâcher prise... Je l'avoue, cela a été plutôt difficile. J'aime avoir du contrôle sur ma vie, et quand je n'en ai pas, on dirait que le petit hamster dans ma tête chercher à tout prix des solutions, même si ce n'est même pas moi qui peut les appliquer... En fait, ce sacré hasmter de tête me rend parfois complèment cinglée...

Je ne sais pas pour vous, mais moi, mon cerveau fonctionne à plein régime en tout temps. Souvent, je trouve même le moyen d'avoir une chanson dans la tête et une réflexion cohérente par-dessus tout cela, en simultané, à l'intérieur de moi-même... Enfin, le fait est que je suis tannée de tourner et de retourner certains problèmes pour lesquels, dans les faits, je n'ai pas vraiment de contrôle. À quoi bon imaginer les 1001 scénarios possibles ou me radoter encore 350 fois ce que je me suis déjà dit à tel ou tel sujet ? Ça ne sert à rien, je ne me sens pas plus sécure pour autant, et ça me met parfois même dans un état désagréable.

Alors, mon défi de cette semaine est énorme : je vais faire un homme de moi!

Explication : je vais mettre mon cerveau à OFF et ne penser à rien... (désolé, messieurs, mais il semblerait que vous possédez ce talent de ne penser à rien, alors que nous, les femmes, avons constamment quelque chose en tête)... Évidemment, par ma nature de femme, je vais probablement occuper mon esprit avec une chanson dans ma tête, question de diminuer les risques de penser. Ou je vais peut-être me concentrer sur un mot ou une image. Mais je vais cesser de radoter intérieurement.

Et voilà pour le défi de la semaine ! Vous en pensez quoi ?
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Souvenir d'anniversaire

Publié par Evely le jeudi, octobre 07, 2010 6 bouteilles à la mer...
J’aime regarder cette photo de mon anniversaire. Je devais avoir 6 ans. Deux longues tresses un peu ébouriffées tombaient de chaque côté de la tête presque jusqu’à ma ceinture. Je porte une petite robe d’automne en laine tricotée par ma maman.

La photo est prise au moment où je prends une grande inspiration pour souffler l’unique chandelle sur mon gâteau. Mes petites mains tiennent la table solidement alors que je me recule pour souffler. Un peu comme le loup sur une maison de petit cochon. Le gâteau est un roulé glacé. Une recette de ma grand-maman Mutti. Je me souviens de l’odeur chaude et réconfortante qui embaumait la pièce. Une odeur de vanille et de chocolat pour ce gâteau magnifique. Sur le gâteau ma maman, avait écrit « Joyeux anniversaire ».

Sur la table, on voyait les cadeaux que j’avais déballés avec enthousiasme. Des poupées, des toutous, quelques vêtements et une corde à danser. Derrière moi, dans la pénombre de la pièce, ma maman et ma grand-maman me regardaient souffler la bougie. Elles avaient le sourire de celles qui ont cuisiné toute la matinée et qui voient leur travail récompensé. Ma Mutti a un petit air timide que je lui copie depuis ma naissance. Elle se fait toute discrète sur la photo. C’est qu’elle ne parle pas notre langue. Alors, accrochée au bras de ma maman elle suivait du mieux qu’elle le pouvait les va-et-viens autour de la table. C’était pour moi tout un honneur que d’avoir ma Mutti pour mon anniversaire. Je savais que son pays était lointain. Je savais aussi qu’elle était vieille et que c’était dispendieux que de venir au Québec. J’étais alors vraiment contente de l’avoir pour mon anniversaire en plein automne.

La photo a jauni avec le temps. Je n’ai plus les jouets tout neufs qui ornaient la table. En fait, je ne me souviens plus d’eux, mais je me souviens encore du goût du gâteau de Mutti. Je me souviens que mes copines étaient déçues en voyant le gâteau cylindrique peu orthodoxe. Je me souviens qu’elles le trouvaient bon, mais sans plus. Je me souviens pourtant que j’avais dégusté jalousement mon morceau. Chaque bouchée avait le goût de la cuisine de ma grand-maman. Je me souviens que je me disais que ce devait être comme ça quand on avait la chance d’avoir notre Mutti dans notre pays. Que les grands-mamans faisaient les gâteaux de fête qui laissaient leur parfum feutré dans toutes les pièces.

De tous mes anniversaires c’est l’un de ceux qui m’a le plus marqué. Pourtant, j’en ai eu des beaux anniversaires! Des surprises-partys où l’on se sent si chanceuse de connaître tous ces gens de qualité. Des fêtes où l’on fête plus l’amitié que la personne fêtée. Des anniversaires où les cheveux blancs font leur apparition et où les rides prennent domicile dans le creux du regard. J’ai eu des anniversaires où l’on m’a gâtée (et pourrie!) et des anniversaires où l’on ma fait des témoignages d’amour et d’amitié. Je me souviens du collier de perles que Superpapa m’a offert alors que notre histoire débutait à peine. Je me souviens de mes trente ans avec tout ce monde juste pour moi. Je me souviens de mes 18 ans et de ce travail que je devais remettre pour le lendemain au cégep. Je me souviens de tout, mais cette photo est celle que j’aime le plus.

Cette photo est une histoire d’amour entre une petite fille et sa Mutti. Elle raconte comment la petite fille aurait voulu raconter tous ses rêves à sa grand-maman et comment la grand-maman rêvait d’écouter les paroles de sa petite Evely.

J’ai pris des cours d’allemand beaucoup plus tard pour tenter de parler avec ma Mutti. Je ne comprenais pas grand-chose. J’avais beaucoup de difficulté, surtout avec les verbes. Je lui ai écris bien maladroitement quelques lettres, mais je n’ai jamais pu lui raconter mes rêves. Le temps a vilainement filé. Ma Mutti nous a quittés, il y a quelques années. C’était vers la fin de l’été, juste avant que l’automne ne s’installe et que mon anniversaire n’arrive. Je repense toujours à cette photo avec ce langage secret entre moi et elle. Le plus beau cadeau que j’ai eu à mes 6 ans n’est pas sur la table, mais en arrière de moi. Le regard serein de ma grand-maman au-dessus de mon épaule. Ce regard me suit encore aujourd’hui. C’est lui qui me promet que tout ira bien.
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