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Moi, j’aime mieux mon papa!

Publié par Audrey le samedi, mars 03, 2012 3 bouteilles à la mer...
J’avais lu que c’était possible. J’étais donc préparée. Mais quand on s’en rend compte, ça frappe… et ça fait un peu mal en fait! Heureusement, ça ne dure pas toujours, il paraît. Bébé 1er, je pense, achève une phase « J’aime mieux Papa que Maman ». ---

Il va avoir un an dans moins de 2 semaines et depuis quelques jours, j’ai remarqué qu’il voulait toujours jouer avec son papa. Avec moi, ça dure à peine 2 minutes, puis il s’en va voir ce que son papa fabrique.

Il le suit partout dans la maison.

Il hurle son désespoir dès que papa va aux toilettes ou dehors porter un sac à la poubelle.

Mais si c’est moi qui fais la même chose, alors c’est comme si de rien n’était, il n’en fait aucun cas. Je peux monter et descendre les étages de la maison sans avoir peur qu’il ne se jette dans l’escalier, comme il le fait quand son papa se déplace…

Je vais le chercher le soir à la garderie, et dès qu’on arrive à la maison, il n’en a plus que pour son papa.

Le matin quand je me lève, bébé me regarde à peine et continue de boire son lait dans les bras de son papa.

Puis, au déjeuner, s’il ne voit pas son papa, il le cherche des yeux et ne mange presque pas.

J’ai lu qu’il arrivait que les bébés « préfèrent » un parent à l’autre pendant quelque temps, puis changent. Visiblement, on est dans la période « je préfère Papa ».

Heureusement, je pense que ça va se terminer bientôt. Hier soir, il est resté avec moi tranquille, sa petite tête accotée sur mon épaule, à regarder ce que je fabriquais sur mon ordinateur pendant que Papa préparait le souper dans l’autre pièce. Cela aurait été impensable avant-hier. Ça fait du bien, disons!

Crédit photo : Licence CC Jeff Rhines
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Je n'ai plus besoin de toi

Publié par Evely le jeudi, septembre 08, 2011 11 bouteilles à la mer...
Je ne parle jamais de mon père. C’est normal, il n’y a rien à dire sur ce sujet là. Dernièrement, il a recontacté ma mère pour lui dire qu’il est mourant. Oh, ne vous en faites pas, c’est la cinquième fois en dix ans qu’il est mourant. Je vous épargne les détails, mais en gros, il veut me voir avant de devenir de la chair à vers de terre. Non, non, n’allez pas penser qu’il veut vraiment me voir, il veut juste jouer aux victimes et nous manipuler parce qu’il s’ennuie en ce moment. Vous direz que je suis dure, c’est vrai, mais croyez-moi, le type n’a pas changé en 23 ans. Il le démontre par l’incohérence dans les histoires qu’il nous déverse encore et encore. Hélas, on connaît trop bien le moineau.

Mon père ne se gênait pas pour nous mentir quand nous étions enfants. Selon lui, ça ne dérangeait pas, puisque nous n'étions rien d’autre que des enfants. Mais, les enfants, ça enregistre et même si ça aime inconditionnellement ses parents, ça fait une marque bien profonde dans leur petit cœur.

Mon père me disait ouvertement qu’il ne m’avait jamais voulue, que le fait que je sois une fille faisait qu’il m’aimait moins que mon frère et que j’étais « grosse » (on parle ici du gras de bébé). Selon lui, c’était de bonne guerre, après tout on lui disait de ne pas mentir aux enfants, alors de quoi on se plaint quand finalement il dit la vérité. Mais, les enfants, ça souffre et ça veut absolument plaire à ses parents, alors ça se dénigre autant que le parent peut le faire.

Mon père jouait aux rois dans notre famille. Personne n’avait le droit de dire ou de faire autrement que comme il voulait. Ça aura pris 17 ans à ma mère pour sortir de l’emprise de cet homme. Un combat qui dura encore des années après leur séparation. Comme un enfant, elle était devenue vulnérable et ne croyait plus en ses capacités, mais avec deux adolescents sur les bras, elle a s’est reconstruit pour nous et est devenue une femme forte et indépendante. Les enfants, eux, restent longtemps soumis à toutes les formes d’autorité et oublient qu’ils ont le droit d’être eux-mêmes.

Puis tranquillement, les enfants deviennent des adolescents. Ces adolescents combattent tous leurs démons et souvent portent ces combats jusqu’à l’âge adulte. Ils perdent parfois, parfois ils gagnent, mais ils se sentent finalement vainqueurs quand ils ont refait leur vie avec une famille qu’ils construisent. Un amour véridique, des enfants sains qu’ils éduquent à leur tour et une carrière digne de leur capacité et de leur aspiration. Mais surtout, ils se sentent guéris quand ce parent malsain qui avait pourtant autant de pouvoir sur eux revient et n’a plus de pouvoir du tout.

Je parle de moi ici. Je résume mon histoire qui dure depuis 34 ans et qui a connu des moments forts et des moments noirs, mais si j’écris cela, ce n’est pas pour moi. C’est pour ces enfants mal aimés. Des fois, il ne s’agit pas que le parent soit aussi nocif que le mien, mais juste qu’il oublie que sa priorité est son enfant. Des fois, les cœurs des enfants souffrent parce que leurs parents ne sont plus présents même s’ils ne sont pas volontairement méchants. C’est aux parents de reprendre leur rôle et de se rendre compte que leur bonheur passe aussi par celui de leur enfant. Que leur vie est en partie dans cette petite chose qui a ses propres idées, ses propres rêves et ses propres craintes et qui se déploie devant nous parce qu’à la base nous l’avons créée. Ne l'oublions jamais.

Je n'ai plus besoin de revoir mon père. Il n'a plus de pouvoir sur moi, il ne peut plus m'atteindre. Je ne lui souhaite pas de mal, mais il est maintenant un étranger dans ma vie et je m'en porte mieux. Ceux qui m'entourent me font grandir, famille et amis. Ceux qui m'entourent sont ceux que je garde avec moi et pour qui je déplacerais des montagnes, car ils en valent la peine.

Crédit photo © Biké
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Papa 1er, un papa extraordinaire!

Publié par Audrey le samedi, juin 18, 2011 2 bouteilles à la mer...
C’est bientôt la fête des Pères, et ce sera la toute première pour Papa 1er. Bien sûr, il faudra attendre quelques années avant que Bébé 1er, l’Héritier, ne lui offre une carte bricolée de ses propres mains. J’en profite donc pour lui faire un petit hommage, aidée de Bébé 1er qui approuve chaque pensée d’un grand geste du bras, d’un gazouillis ou d’un hoquet.

Cadet d’une famille de quatre enfants, Papa 1er a donné un coup de vieux à ses parents en leur annonçant que ce serait son tour d’être papa. Papa 1er, c’est un vrai gars. Tout le monde était donc un peu curieux de voir comment il serait, lui qui n’est pas particulièrement démonstratif et surtout pas « catineux »! « Avec le mien, ça ne sera pas pareil! », répétait-il à tous ceux qui le taquinaient à ce sujet pendant la grossesse.

Papa 1er est finalement extraordinaire! Il n’est pas « gaga gougou », mais…

Il a été extraordinaire pendant la grossesse. Je n’ai pas eu à porter un seul paquet, pas une seule marche d’escalier à déneiger. Je n’ai pas eu à expliquer mes maux de cœur ni mes sautes d’humeur (enfin, presque pas!). Il s’est toujours fait rassurant dans mes moments d’inquiétude et m’a, dès l’annonce de la grossesse, prouvé à quel point nous allions vivre des moments extraordinaires ensemble.

Il a été extraordinaire pendant l’accouchement. Il m’a serré la main bien fort, m’a encouragée, s’est informé de tout et de rien au personnel médical pour s’assurer que tout allait bien, et a versé des larmes lui aussi lorsqu’on a déposé ce petit paquet d’amour sur ma poitrine.

Il a été extraordinaire après l’accouchement. Il a veillé sur le bébé jour et nuit pour que je récupère un peu. Il l’a bercé, l’a réconforté, et a finalement suggéré un nouveau prénom après un de leurs petits moments entre hommes. Il a trouvé aussi la force de constamment s’occuper de moi. Il n’a pas dormi pendant presque 3 jours pour s’assurer que nous ne manquions de rien.

Il est toujours aussi extraordinaire trois mois plus tard. Il a finalement appris à survivre aux changements de couches « numéro 2 ». C’est lui le meilleur pour faire faire les rots, même s’il ne gère pas encore bien les régurgitations! Il a les yeux qui brillent quand il voit son Héritier commencer à gazouiller pour lui « raconter » sa journée le soir. Je le surprends à s’émerveiller quand Bébé 1er lui offre ses plus beaux sourires. C’est lui aussi qui joue inlassablement à « Tire-moi la langue! », qui mange à une main quand Bébé 1er se met à hurler en plein milieu de notre repas, qui insiste pour l’endormir le soir, qui se lève trop tôt pour l’heure d’exercice au petit matin et pour qui « Y’a rien là! » de se balader au magasin avec un Bébé 1er qui menace de se mettre à hurler à tout moment... Et c’est lui qui part se balader dans le quartier en poussette par belles soirées, qui trimbale son fiston chez ses amis pour leur présenter pendant que je me repose, qui appelle 3 fois par jour pour vérifier si tout se passe bien et si nous avons besoin de quoi que ce soit.

Je pourrais écrire un million de raisons pourquoi il est extraordinaire, mais je ne voudrais pas vous ennuyer ni qu’il s’enfle la tête! Et vous, vous en avez un Papa Extraordinaire comme ça dans votre vie? Allons-y, rendons-leur hommage!

Crédits photo : Licence CC Marc Moss
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La jardinière

Publié par Evely le jeudi, mars 10, 2011 6 bouteilles à la mer...
Je vous ai déjà fait part de la recette pour un papa réussi. Un plat délicieux qui réchauffe le cœur à tout coup. Sauf que c’est bien beau, mais les papas, ce sont les papas, et les amoureux, c’est autre chose.

Les amoureux, on les plante dans la terre, comme une plante. Certains amoureux sont des annuels et d’autres sont des vivaces. Faites attention, ce n’est pas écrit, moi je me suis fait prendre quelquefois, mais j’ai un amoureux vivace maintenant. C’est, en fait en le cultivant que vous découvrirez lequel vous avez.

Évidemment, on choisit un germe d’amoureux à son apparence, mais ne vous y méprenez pas: un beau germe ne contient pas toujours de belles fleurs. Superpapa était dans un germe qui était un peu turlupinade, mais quand j’ai senti toute cette culture à l’intérieur, je n’ai pas pu résister très longtemps. En fait, j’avais vu Superpapa depuis un bon moment quand je suis rentrée dans le magasin d'amoureux, mais j’avais fait des grands détours avant d’arriver à son étagère. Quand j’ai senti le parfum d’amour qui s’en dégageait, j’ai su que je l’achèterais. Avec le temps, l’amour de Superpapa est une des choses les plus pures que j’ai vues et son flamboiement m’émeut de jour en jour.

Une fois votre germe en poche, il faut lui trouver la bonne plate-bande chez vous. Certains amoureux ont besoin d’ombre, d’autres aiment être exposés à la lumière. Il faut respecter leurs besoins, sinon il se pourrait que rien ne pousse et que votre amoureux disparaisse avant même de naître. C’est triste quand ça arrive.

Très important, si vous avez déjà des plantations ou des restants de plantations, laissez une certaine distance entre vos pousses. Sinon, un risque que tout s’entremêle chaotiquement ou qu’une pousse veuille prendre le dessus sur le reste de la plate-bande… Une bonne distance, croyez-moi. Je sais, au printemps, on a hâte de planter un amoureux, mais si vous ne labourez pas votre terre, si vous ne jetez pas les anciennes racines, vous risquez de ne pas avoir un amoureux qui dure, même si c’était un amoureux vivace. Ce ne sont que des recommandations, bien sûr.

Il faut aussi bien choisir votre terre. Je vous dirais qu’une terre noire, dense et passionnelle constitue l’idéale pour les débuts, mais avec le temps une terre plus affectueusement stable dont le taux de pH est équilibré fera très bien l’affaire. Votre amoureux appréciera cette attention, car dans le long terme, l’amoureux recherche un sol qui est permanent et qui respecte son environnement ainsi que le vôtre. Une fois de temps en temps, ne vous gênez pas pour mettre une terre nouvelle un peu exotique, pigmentée ou aromatisée. Ces égards sont de belles gâteries qui aideront à faire pousser votre amoureux surtout en temps de sécheresse.

On arrose avec de la communication, de la spontanéité, de l’attention, du respect, de l’écoute, de la loyauté, de la franchise et surtout des projets en commun. Encore une fois, petite indication: si vous arrosez trop souvent vous risquez de noyer votre amoureux. Sous la pluie constante, il mourra. Le contraire est aussi vrai. Si vous l’asséchez, il trépassera complètement sec et seul ou ira chez la voisine où le gazon est toujours plus vert et jeune. L’amoureux à besoin de vous, autant que vous avez besoin de son parfum qui ensoleille votre vie. Ne l’oubliez pas.

Quand l’amoureux pousse, c’est bon signe. Il ne faut pas qu’il devienne trop grand et démesuré. Il risquerait de vous ombrager et ce n’est pas ce que vous voulez. Ni qu’il reste petit sous vos soins, bien sûr il faut que vous l’entreteniez, mais vous n’êtes pas là que pour lui. Vous saurez que sa grandeur est adéquate quand il prend assez de place dans la plate-bande sans pour autant la détruire par ses racines.

Comme pour toute plante, il arrivera que l’amoureux perde des pétales et des couleurs, il arrivera qu’il s’endorme avec l’hiver, mais si vous avez un amoureux vivace, vous saurez que ce sont les saisons de la vie et qu’au printemps votre amoureux renaitra plus grand et plus fort qu’avant. Je vous souhaite peu de changements de saisons, mais quand le froid vient, dites-vous que si votre amoureux est bien enraciné, vous le retrouverez assez vite.

Je ne vous mentirai pas : comme vous pouvez le voir, un amoureux, c’est du travail. C’est beaucoup de constance, de soins, de partage et ça ne fleurit pas toujours, mais croyez-moi, ça vaut la peine d’essayer. Les amoureux sont des plantes surprenantes qui souvent vous enchanteront par leur caractère distinct et leur manière unique de faire les choses. Je me souviens qu’en fait au début, sachant que j’étais mauvaise jardinière, je ne donnais pas grande chance à ce petit germe d’amoureux. Pourtant aujourd’hui, il est enraciné dans mon cœur et je ne voudrais jamais le déloger de là.

Joyeux anniversaire, Superpapa!
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Entrevue Web: Comment Martin arrive à naviguer à deux et à négocier avec les flots

Publié par Julie le mardi, juin 22, 2010 12 bouteilles à la mer...
À la fin de la première partie de notre entrevue de l'auteur et père Martin Larocque, je vous demandais quelle place votre conjoint avait prise dans votre vie familiale. À en constater par vos commentaires, je constate que plusieurs d'entre vous ont gagné le gros lot!

Pourtant, le métier de parent est exigeant. Il nous demande d'être alerte 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Voici comment Martin arrive à garder le cap, à marée haute comme à marée basse.

Julie
– Jasons couple... Ta blonde et toi semblez être très complices. Même si vous avez de la difficulté à finir vos phrases (!?), vous semblez avoir une bonne communication. Comment vous êtes-vous adaptés à votre vie de famille?

Martin - D’abord je ne serais pas le quart du père que je suis si je n’avais pas eu… elle! Nous aimons tous les deux avoir des enfants. Nous sommes différents à tout point de vue dans la pratique.

Julie – C’est vrai?

Martin hochant la tête - Nous sommes d’accord sur le fond. Mais la forme… ouf! Quel travail!!! Le langage papa et le langage maman n’est pas le même. Mais cette différence est souhaitable devant le défi de la parentalité. C’est plus complet. Mais il y a des discussions parfois trop longues sur les pratiques...

Julie, souriant en pensant à ce sentiment de déjà-vu - ...

Martin, poursuivant - Je te vois sourire… on se comprend! Il n’y a pas trente-six mille secrets : parler, parler, parler et parler… évidemment quand les p’tits loups dorment.

Julie, se remémorant une engueulade en bonne et du forme à 4 heures du matin – Ça, c'est quand ils dorment... D'ailleurs pour améliorer le travail d'équipe et éviter les frustrations, tu évoques dans une de tes chroniques la métaphore des ministères. À chacun ses ministères et fini les petites disputes au sein du couple. L’as-tu vraiment essayé?

Martin, coloré - Oui, parfois ça reste et parfois ça disparaît. Il y a eu plusieurs remaniements ministériels. Mais juste assez longs pour constater que c’est beaucoup moins stressant quand les ministères sont bien établis. Beaucoup de couples m’ont dit l’avoir appliqué et que ce fût un second début dans leur vie parentale. Vive le parent libre!!!

Julie, abordant une question existentielle - Dans ta lettre d’amour d’un père à une mère, tu te demandes si vos trois enfants vont vous user, toi et ta conjointe. Arrive-t-on jamais à répondre à cette question?

Martin - Oui. Ça s’appelle les chicanes de couple. Le divorce. L’amertume. La frustration. La séparation temporaire (sic!). L’usure à plusieurs visages. Parfois, c’est très catastrophique et parfois c’est un peu catastrophique.

Julie, espérant sincèrement ne pas s'être mis les pieds dans les plats et abordant un sujet plus léger comme le sexe, pour détendre l'atmosphère
– Voici un extrait souligné par mon amie Anik: « Et lorsqu’enfin nous touchons le lit, nous nous endormons, que dis-je nous nous évanouissons. Nous chassons dans un bâillement le dernier micron d’atome de désir qu’il nous restait… ». Quels ont été vos trucs pour vous donner du temps juste pour vous deux?

Martin, d'une franchise sans égal - Partir loin…sans enfants!!! C’tu assez clair?

Julie, surprise par l'évidence de cette réponse - Je suis fascinée par ta façon de te donner le droit à l’erreur dans tes interventions auprès de tes enfants. La culpabilité est un sentiment tellement plus commun. Comment y es-tu arrivé?

Martin, positif - Je pense que, bizarrement, je ne m’attendais à rien de la paternité. Sinon du plaisir. Et je me dis que, tant qu’à souhaiter des enfants comme je l’ai souhaité, je ne sombrerai sûrement pas dans le drame, la culpabilité, l’angoisse de l’échec, la peur de leur avenir, l’inquiétude des mauvaises interventions, la peur de ne pas avoir dit la bonne chose. Oh que nenni!!! Par contre, j’ai mes moments au quotidien, dans les petites choses. C’est certain que sur le coup je ne ris pas. Mais pas très longtemps après, je suis obligé de constater que ça m’amuse. Il n’y a rien de blanc ou noir dans ma vision de la paternité, mais je suis du type qui voit le verre d’eau toujours à moitié plein. J’ai me fait un plaisir de ne pas savoir. Parce qu’au fond, on ne le saura jamais....

Julie - On apprend tous les jours à être parent avec les enfants que nous avons. Tu dis qu’être père, ça va bien au-delà des couches et de la fatigue. Est-ce plus facile d’être père quand les enfants vieillissent?

Martin - Pour le moment oui. C’est plus amusant. Il y a plus de dialogue, de discussions, d’échanges d’idées. C’est passionnant (pas tous les jours) des les entendre créer leur monde à partir des idées qui les entourent et qu’ils essaient d'intégrer.

Julie - Que fais-tu différemment?

Martin - Je suis un plus grand observateur de par l’indépendance qui se crée naturellement. Ils ont leurs amis, leurs sorties, leur gang, leurs activités. Et papa n’est pas toujours le bienvenu. Donc je suis plus en stand-by. J’attends. Je les vois partir après l’école en vélo au parc (je ne ferai pas croire que je ne freak pas un peu) et j’attends. Ils reviennent avec plein de choses à raconter, à demander, à se faire confirmer, à soulager, à réparer (autant le vélo que le cœur). Moi ma job est d’être là. Ce qui est différent, c’est que je ne saurais jamais exactement d’où viennent les informations, de qui. Alors, je compose ma paternité avec ce qu’ils veulent bien me dire.

Julie - Tu dis faire des expériences pour tester les réactions de tes fils… comme de revenir à la maison avec un seul chandail neuf, mettre le doigt sur la durée idéale pour confisquer un ballon, découvrir quand exactement commence le « gossage », ou de t’asseoir sans rien faire jusqu’à ce qu’ils viennent butiner autour de toi. Quelles autres expériences as-tu faites?

Martin - Je n’ai pas d’exemple qui me vient. Mais sachez que ma paternité est un immense laboratoire. Tous les jours, je sors les éprouvettes et les microscopes et j’expérimente. Parfois ça me saute au visage et d’autre fois je reçois le Nobel de la Paternité.

Julie, aimant la métaphore - En as-tu tiré des constats qui pourraient nous être utiles?

Martin - La seule utilité que les autres peuvent en retirer est de savoir que toutes les expériences sont permises. Être parent c’est de l’essai/erreur. C’est tout. Ne cherchez plus. Voilà. Fin. Autant avoir du fun avec!!!

Julie - Les vacances s’en viennent. Tu aimes que l’agenda de tes enfants soit libre afin qu’ils puissent s’amuser seuls et les habituer à gérer le vide (quitte à les inscrire au camp de jour de l’ennui!). Comment y parviendras-tu cette année?

Martin - Ils ont chacun choisi d’aller dans un camp d’été (tous différents et tous loin!!!) ce qui va occuper 6 jours de leur été, et le reste je vous le dirai à la fin de l’été. Mais il n’y a vraiment rien à l’horaire. On verra!

Julie - Quels sont vos projets?

Martin, déjà en mode cool - J’aurai un chalet dans la région de Québec car je joue au Capitol tout l’été. Donc mon plus gros projet est de faire pas mal de BBQ, des pots de légumes marinés, et pis c’est pas mal ça. Ah oui…un mojito par jour. De la célèbre expression; « one mojito a day keeps the doctor away »…

Julie - Concluons... Le ciel est bleu, le père est calme quand :

Martin, épicurien - je cuisine seul…mmmmm

Julie - Je tourne au bleu marin quand...

Martin
- les gens me posent des questions stupides sur ma paternité.

Julie, espérant que les siennes ne soient pas tombées dans cette catégorie
- Sur mon île déserte, j’apporte...

Martin, avec la répartie qu'on lui connaît - Un livre sur l’art d’être seul sur une île déserte.

Julie
- La croisière s’amuse quand...

Martin
- la mère s’amuse…

Julie
- À la fin de mon périple, je saurai que je suis parvenu à bonne destination quand...

Martin, étonné - Y’a une fin???

Julie - Quand je suis trop fatigué d’être papa...

Martin
- je…quitte

Julie
- Mon plus beau souvenir de fête des Pères...

Martin, pince-sans-rire - Je n’en ai pas encore, mes gars ne sont pas encore assez riches.

Julie - J’ai déjà utilisé la lecture forcée d’un bouquin sur les hémérocalles du Québec pour calmer une dispute, mais j’ai déjà aussi :

Martin, terre-à-terre - fais semblant de n’avoir rien entendu.

Julie - J’ai déjà enseigné à mon fils comment faire semblant d’être malade pour faire l’école buissonnière. En famille, j’ai déjà aussi utilisé mes talents d’acteur pour arriver à mes fins quand…

Martin, original - je fais cuire un hippopotame !!!

Julie, crampée - Martin, ce fut un plaisir de partager ces instants avec toi... Je regrette juste de ne pas avoir apporté mon mojito! Merci pour ta confiance.

Martin, cordial - C'était très amusant et c'était un bel exercice pour moi.

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(Méritez deux participations si votre homme vient signer son commentaire :-D)

Pour parcourir une entrevue récente avec le père qui chronique (les copieurs!)
Pour écouter les opinions de Martin Larocque au conseil de famille
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Mille et un papas

Publié par Evely le lundi, juin 21, 2010 3 bouteilles à la mer...
Beaucoup d’enfants sont chanceux et ont de bons parents qui les aiment et qui en prennent soin. D'autres n’ont pas de bons parents. Pour d'autres, un seul des parents l'est alors que le second ne l'est pas. D'autres enfants encore n'ont tout simplement plus de parents.

Moi, j’ai une maman en or et un très mauvais père. Il était égoïste et méchant. Il buvait et ne nous aimait pas. Il a beaucoup de tords et il nous a fait beaucoup de mal au fils des ans. Je précise, tout de même, que les torts n’ont jamais été physiques. Croyez-moi cependant: les mots ça fesse aussi et ça laisse des marques.

Une de mes copines a perdu son papa quand elle avait onze ans. Il est mort d’un cancer. Il était un bon papa. Il aimait ses filles et s’en occupait, mais la maladie s’est emparée de lui. Elle l’a affaibli et il fallait qu’on s’occupe de lui à la place. Finalement, il est mort et sa famille le pleure encore aujourd’hui, avec tout l’amour qui lui est dû.

Une autre amie a un papa qui l’aime, mais qui ne sait pas comment le montrer. Elle le sait, mais ça l’agace. Elle est distante avec lui, tout comme lui était distant avec elle quand elle était petite. Ils peuvent être dans la même pièce et se parler de la pluie et du beau temps, mais en fait ils sont deux étrangers.

J’ai un ami qui vient de France. Son père était un piètre conjoint, mais un papa respectable. Sans plus, mais respectable. Il y a un océan qui les sépare, mais mon ami pense souvent à son père. En ce moment, il cherche le meilleur moyen pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. C’est que son papa à la santé fragile et que mon ami ne veut pas lui causer des soucis en lui racontant les siens. Il aime son père malgré les faux pas du passé.

Il y a des papas qui ont des problèmes psychologiques. Ils voudraient prendre soin de leurs enfants, mais dans les faits, ce sont les enfants qui prennent soin d’eux. J’ai une amie que je respecte énormément, car je sais qu’elle était l’adulte et son papa était l’enfant. Il sombre régulièrement dans la dépression et elle est toujours là pour lui. Il fait tout ce qu’il peut quand il va bien pour lui montrer qu’il l’aime, mais en fin de compte, c’est elle qui porte le poids de sa famille pour lui, pour qu’il aille mieux.

Quand j’étais petite, je ne comprenais pas pourquoi le papa de mes voisines jouait avec elles aux poupées. Je ne comprenais pas pourquoi certains papas allaient aux rencontres à l’école. Je trouvais ça bizarre quand mon père voulait, dans de rares moments, me prendre la main au magasin. Je croyais que les gentils pères c’étaient dans la télévision qu’ils existaient, c’étaient des histoires d’enfants, pas la réalité.

Ça m’a pris presque toute ma vie à faire confiance aux hommes. Par chance, j’ai eu un frère incroyable qui a joué le rôle de père pour moi. Heureusement, j’ai vu des bons pères qui m’ont marquée et qui m’ont donné espoir. Par chance, j’ai des tas d’amis qui me racontent les beaux moments passés avec leur père. Parmi toutes leurs anecdotes, il y en a une qui me plaît particulièrement. Une copine me raconte qu’elle aime aller à la quincaillerie parce que ça lui rappelle tous ces moments passés avec son père qui prenait le temps de lui enseigner comment on rénove une maison et comment on choisit une scie en fonction du travail à faire.

Chaque année, la fête des Pères passe et c’est seulement depuis l’an dernier que je la célèbre avec Superpapa et P’tit clown. Pour moi c’était toujours cette fête qui souligne le manque que j’ai eu petite. Aujourd’hui, je comprends que l’on célèbre tous ces hommes, pères, oncles, frères, grand-pères, conjoints, amis qui font de nous une meilleure personne. Et j’ajoute qu’il y en a bien plus de bons que de mauvais.
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Samedi de... paqueter les petits!

Publié par PapaZen le samedi, juin 19, 2010 4 bouteilles à la mer...
{ce moment} - Un rituel initié par Soule mama et suivi par plusieurs blogueuses. Je crois être le premier papa à m'adonner à cette activité très peu virile... Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial ou extraordinaire. Un moment à capturer pour le savourer et le garder dans nos souvenirs.

©PapaZen
Un trio attentif qui attire l'attention

Bonjour lectrices! Il y a si longtemps que je vous ai parlé... Récemment, pendant que maman participait à des activités mondaines dans la magnifique ville de Québec, je me suis promené avec Grandesoeur, Petitesoeur et Frérot dans les vieux quartiers. Les petits pas enjoués sur la terrasse Dufferin ont été nombreux. Quel bel endroit pour courir! Les passants ont souri. Un bonheur tout simple. Comme quoi ça peut être un peu la fête des Pères chaque jour.

C'est ce que je nous souhaite: un bonheur quotidien.
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Vendredi merci : merci papas !

Publié par Anik le vendredi, juin 18, 2010 3 bouteilles à la mer...
C'est la fête des Pères dans deux jours. La première fête des Pères que je passerai sans le père de mes filles. Sans mon père aussi, mais cela fait déjà 12 ans qu'il est décédé, alors ce n'est pas d'actualité.

J'avais l'habitude de laisser à PapaRelax une journée relaxe lors de la fête des Pères. Cette année, évidemment, je ne souligne pas la fête, laissant le soin à mes filles de remettre leurs bricolages en guise de cadeau.

Mais bon, je peux tout de même profiter de ce vendredi merci pour remercier PapaRelax de ce qu'il fait pour les filles. C'est un père constant, présent, aimant. Je pense qu'il aidera sans aucun doute mes filles à bien grandir et évoluer. Je suis curieuse de le voir aller avec les filles, seul dans sa maison, sans moi pour prendre les initiatives et guider la famille. J'ai confiance qu'il réussira, à sa manière.

Enfin, je le remercie d'avoir été un père impliqué tout au long des 7 années où nous avons été parents ensemble, sous le même toit. À défaut d'avoir eu un mari à l'image de ce que j'aurais aimé, il a été un père à la hauteur de mes espérances, et même plus.

Et je remercie aussi NouvelleFlamme, qui prend lentement mais sûrement une place non négligeable auprès de mes filles. Je sais qu'il ne prendra pas la place de PapaRelax, mais cette autre figure masculine gravitant dans notre univers aura un effet positif, aussi, sur l'évolution de mes filles.

Hier, NouvelleFlamme a célébré la fête des Pères avec ses enfants, puisqu'ils ne sont pas avec lui en fin de semaine. Ils lui ont demandé si les filles et moi allions nous joindre à eux... J'ai été touchée que sa petite famille soit ainsi ouverte à nous accueillir. Alors, je dis également merci pour cette intégration qui se passe si bien, dans un sens comme dans l'autre. Nous ne sommes pas allés parce que j'étais débordée (c'était la fête de ma petite Dynamite, hier...), mais j'aurais aimé.

Et je dis merci d'avance, tant qu'à y être, pour la fête des Pères 2011 qui sera peut-être bien différente de toutes celles que j'ai jusqu'alors vécues, mais potentiellement une belle occasion de fête en famille recomposée...

Et vous, qu'est-ce que vous appréciez le plus du père de vos enfants ou de leur père d'emprunt ? Qu'est-ce que vous appréciez le plus de la célébration de la fête des Pères ?
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Comment régler tous ses soucis en deux temps, trois mouvements?

Publié par Julie le jeudi, juin 17, 2010 10 bouteilles à la mer...
C’est l’heure du souper. GrandeSoeur a mangé en moins de deux. PetiteSoeur a laissé son bol entier sur la table. Frérot regarde attentivement Bébé Einstein captivé par l'intrigue. Julie et PapaZen en profitent pour un tête-à-tête bien mérité. ===


PapaZen, utilisant ce moment de silence pour passer à travers sa Presse – Ouin, je te dis que Foglia y va fort cette semaine… Son texte est délirant

Julie, choisissant ce moment tranquille pour sonder ses deux ou trois petites angoisses – Moi aussi, j’ai l’impression de délirer avec toute cette histoire d’ordinateur mort…

PapaZen, faisant un lien comme il peut – Justement, il parle de suicide assisté. C’est touchant… Écoute…

Et PapaZen y allant d’un long extrait à tirer les larmes.

Julie, prenant une bouchée maintenant froide – Quand j'y pense, toutes nos données y étaient... Faudrait qu’on réussisse à émouvoir comme ça la responsable chez Apple et la convaincre qu'elle nous remplace ce citron... Moi, je connais l’historique des problèmes de l’ordi. Je ne suis pas bonne pour m'engueuler en français, ce sera pire en anglais! Toi, tu es plus calme en argumentation. Qui devrait appeler, tu penses ?

PapaZen, changeant de cahier (et de sujet) – C’est le Mondial de soccer en ce moment…

Julie, perdue dans ses pensées – Mmmm…

PapaZen, si emballé qu’il désire à tout prix partager sa découverte – Écoute comme ce concept est l’fun… Le journaliste a choisi de parler d’un restaurant de Montréal où se rencontrent les partisans selon leur nationalité… Tu sais, pour l’ambiance…

Julie, restée accrochée sur l’expression « concept l’fun » – Tu sais, je suis déçue. J’aurais aimé ça que ça fonctionne encore cette année pour l’échange de maison. Il me semble que ça nous aurait fait du bien une belle semaine dans une belle maison au bord de la mer. On est dus, il me semble…

PapaZen, ne démordant pas – Et sais-tu pour quelle nationalité le journaliste n’a pas trouvé de restaurant ?

Julie, hyper intéressée – Ça m’intéresse. Non, je ne le sais pas.

PapaZen, ne saisissant pas l’ironie – La Corée du Sud (ou du Nord, je ne sais plus).

Julie, sautant du coq à l’âne – Je me demande bien où on a bien pu perdre le carnet de vaccination et la carte d’assurance-maladie de GrandeSoeur… J’ai cherché partout… Nous sommes pathétiques pour ne pas ranger à leur place les choses importantes…

PapaZen, hyper intéressé – J’sais pas… Mais ils viennent de nommer un coach pour l’équipe des (désolée, lectrices, j’ai oublié le nom… mais les détails qui suivent sont tellement précis qu’on jurerait qu’il parle d’un ami d’enfance). Il a trois enfants. Un garçon et deux jumelles de 6 ans. Ils déménagent en Floride. Les petites n’ont pas compris tout ce que ça impliquait mais quand elles ont su que c’était tout près de Walt Disney, ça a l’air qu’elles étaient bien contentes.

Julie, renversée par cette déclaration – Eh ben. C'est pas facile... J'espère qu'ils seront compensés grassement pour tous ces désagréments...

Heureusement pour nous, PetiteSoeur est venue interrompre cette palpitante discussion par sa découverte du jour.

PetiteSoeur, tout « exquitée » - Papa, Maman ! Tout à l’heure, j’étais dans notre petite maison de bois. Vous savez ce que j’ai trouvé ? Des « poils » d’araignée !!

Julie et PapaZen, pouffant – Il y en avait beaucoup des toiles ?

PetiteSoeur, sautillant d’un pied à l’autre – Non, « ruste » une ! Mais elle était géante !!! Je peux avoir mon dessert?

PapaZen, se levant pour desservir et en profitant pour conclure nos propos décousus – Ne t’en fais pas. Je vais appeler chez Apple le premier. S’il le faut, tu appelleras au deuxième round. Ils ne nous auront pas ces morons-là. Pour les vacances, on a juste à aller en camping en Gaspésie : les filles vont être folles et ça va assouvir notre besoin d'espace. Pour la carte d’assurance-maladie, on va tirer le frigo. Elle est peut-être tombée là. Sinon, bien on va en commander une autre. C’est tout.

Julie, respirant un bon coup - C'est tout? Comment peux-tu, en trois phrases, régler tout ce qui me fatigue depuis trois semaines?

PapaZen, pointant son cerveau - Je n'y peux rien. Je suis exceptionnel.

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Dans sa tête, tout est si simple. Il est un spécimen parfait pour la théorie du mode binaire de Monsieur réponse. Il y a peu de trucs qui le tracassent. C'est inné. Mais je pense qu'il y arrive encore mieux en faisant le vide chaque jour. Le monde s'arrête autour de lui quand il parcoure La Presse et écoute assidument Sport 30.

Je pense que je vais commencer un gros, un très gros roman. Vous en avez à me suggérer?

Crédits photo: Just.Luc
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Entrevue Web: Martin Larocque et son rôle de père tricoté sur mesure

Publié par Julie le mercredi, juin 16, 2010 10 bouteilles à la mer...
Papa pure laine est le titre du nouveau livre de Martin Larocque. Sa plume est toute simple. Elle est légère. Elle est authentique. Elle questionne sur les vraies valeurs. Je l’ai dévoré d’une couverture à l’autre. Je l’ai même laissé traîner pour que PapaZen s’en empare. ===

Lorsque j’ai aperçu Martin au Salon international du livre de Québec, je me suis croisé les doigts pour qu’il soit encore disponible à la fin de notre séance de signatures, à Anik et moi. Je pensais à vous, chères lectrices assidues, et je voulais lui demander s’il accepterait de vous partager sa philosophie du gros bon sens dans une entrevue Web. Ce à quoi il a répondu un enthousiaste « Bin quin!!! ».

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Julie, un peu nerveuse de rencontrer virtuellement un comédien si apprécié – Martin, c’est un plaisir de vous accueillir sur notre île! Merci d’avoir accepté notre invitation!

Martin, sympathique – Ici, si le ciel est bleu et la mère calme, le père l’est-il aussi?

Julie, riant – Tu nous le prouveras, car tu es le premier papa à participer à notre aventure! Tu le sais certainement, mais j’aimerais te dire à quel point tes livres m’ont fait du bien : ils sont du bonbon. Ils sont rafraîchissants et réconfortants.

Martin – Je te remercie!

Julie - Il existe une panoplie de livres destinées aux mamans. Pourtant, il y en a très peu qui sont rédigés par des pères pour des pères…

Martin, acquiesçant – C’est vrai!

Julie, risquant une question clichée – Mais qui sont les nouveaux pères?

Martin, farceur – Tu sais, je ne les connais pas tous!!! Sérieusement, je n’ai aucune idée. Je ne parlerais jamais au nom de tous les pères. Ma paternité est si singulière que je devine que c’est la même chose pour les autres… Tout ce que je constate, c’est qu’aujourd’hui, la paternité est choisie. Ce qui fait que les pères sont beaucoup plus proactifs que, disons, la génération de mon père. Mais encore… j’entends les autres dire « …Moi mon père était très bon… » Alors, tu vois! Disons que ce qui distingue notre époque, c’est le choix. On peut choisir sans avoir peur de brûler en enfer.

Julie, reconnaissant la personnalité colorée de son interlocuteur – Mais pourquoi avoir choisi d’écrire pour eux?

Martin - Je n’écris pas nécessairement POUR eux, mais avec eux pour MOI. J’ai commencé à écrire par révolte…

Julie, levant un sourcil – C’est vrai?

Martin, s’emballant – Oui. La révolte de constater que tous les magazines donnaient la parole aux mamans. Qu’ils s’adressaient aux mamans. Qu’ils célébraient les mamans. Et que parfois, peut-être une fois par année, il y avait un spécial sur les papas, genre : « Qui sont les nouveaux pères? »

Julie, rougissant en pensant à sa première question et se disant que c'est en forgeant qu'on devient forgeron – Oups!

Martin - J’en avais marre et j’ai chialé en bonne et due forme à la rédactrice en chef du magazine Enfants Québec. Et pour se débarrasser de moi (qui sait?), elle m’a donné carte blanche pour écrire aux papas. J’ai alors décidé de relever le défi (orgueil, quand tu nous tiens…) Mais je ne parlerai que de MA paternité. Et je ne m’adresserai qu’aux papas. Ça fait 6 ans et je ne suis pas tanné encore.

Julie – Et que voulais-tu dire justement, aux autres pères?

Martin - Je n’avais rien de précis à dire, même que je voulais plus les faire rire avec mes aventures… Mais je ne suis pris le pied dans l’observation de ma paternité et c’est devenu un besoin pour moi ce petit mot. C’est comme si je me permettais de faire le point avec le papa que je suis pour des papas qui, peut-être, vivent la même chose que moi (enfin j’espère plus que tout que je ne suis pas seul… )

Julie, partageant tout à fait son avis sur les bienfaits de l'écriture - En quoi tes livres sont-ils une bonne idée-cadeau pour la fête des Pères?

Martin
- Je peux maintenant répondre à cette question, puisque je vends ces livres depuis presque deux ans… Pour ne pas croire qu’on est seul. L’ennemi numéro un de la paternité est de croire qu’il n’y a qu’à nous que ça arrive. Oh que non!!!

Julie, ayant comme un sentiment de déjà-vu – Tiens, tiens… C’est aussi un ombrage dans la vie de plusieurs mamans que je connais…

Martin, avec l’humour qu’on lui connaît – Pour ma part, pour passer un bon moment à rigoler… bien… parfois je déconne. Je n’invente rien… tout est vrai, mais je m’amuse avec tout cela. Même que parfois je lis mes textes à mes garçons pour tester (pas tous!)… ils s’amusent aussi… Fiou!!!

Julie – Je n’ai pas de difficulté à les imaginer rire, tes trois garçons! Tes livres débordent de chroniques tout aussi drôles les unes que les autres. Quelle est ta préférée? Laquelle te ressemble le plus?

Martin, sage – Hum… C’est comme si tu me demandais quelle respiration est ma préférée… Je répondrais celle qui m’amène à la prochaine. Pour mes chroniques, c’est la même chose, elles sont toutes une petite partie de ma paternité. Et ma paternité est ce que j’ai de plus précieux…vraiment de plus précieux.

Julie - Tu dis avoir pris congé plusieurs mois pour te consacrer à la paternité. Comment ça s’est passé pour toi?

Martin, les yeux brillants - J’ai vraiment aimé ce moment. C’était merveilleux. Toute ma tête à voir mes trois p’tits loups grandir, changer, jouer, pleurer, dormir, aimer, grimacer, chigner, apprendre des millions d’affaires par jour. Être là. Juste pour eux. Wow!!! J’aimais la routine du jour. J’aimais le rythme des journées. Et j’ai même compris que ça n’allait pas si vite que cela.

Julie – Tu trouves?

Martin, convaincu – Oui! Quand on prend son temps avec les enfants, ils ne grandissent pas si vite que cela. Je ne dis pas que c’était tous les jours fête, loin de là. C’est aussi agréable qu’épuisant. Il y a de grands moments de solitude. Mais la solitude plate. Les adultes me manquaient parfois. Mon métier aussi. Les enfants, ça ne donne pas tant que ça. Ça prend beaucoup. Mais j’ai trouvé ce moment extraordinaire. J’ai hâte de le refaire!!!

Julie – J’imagine qu’avec tout le positif que tu en as retiré, tu le conseilles aux nouveaux papas?

Martin, affirmatif - BIN QUIN!!!

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Martin répondra à d'autres questions portant sur la navigation à deux et sur les flots! En attendant:

Dites-nous quelle place votre conjoint a pris pendant votre congé de maternité (et dans la vie de vos enfants!) et vous pourriez gagner une des deux copies dédicacées de Papa pure laine et Papa 24/7!

(Méritez deux participations si votre homme vient signer son commentaire :-D)

Pour consulter la deuxième partie de l'entrevue
Pour écouter les opinions de Martin Larocque au conseil de famille
Pour en savoir plus sur sa maison d’édition
Pour en savoir plus sur les livres Papa pure laine et Papa 24/7 (et les acheter à votre homme!)
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Recette pour un papa réussi

Publié par Evely le lundi, juin 14, 2010 6 bouteilles à la mer...
Recette pour un papa réussi :

  • 1 pincée de cheveux gris pour la sagesse
  • 1 tasse d’humour, pour faire rire les marmots et la maman (très important)
  • 2 tasses d’autorité (surtout si la maman à tendance à en laisser passer parce qu’un certain P’tit Clown est juste trop adorable)
  • ½ tasse de folie (sinon la vie serait bien triste et certaines mamans risqueraient de croire qu’elles sont seules à porter le chapeau de la folie… je ne fais ab-so-lu-ment pas référence à moi-même!!!))
  • 1 tasse de valeurs (Il existe différent type de valeurs, personnellement je prends la marque Estime-de-soi-&-respect-des-autres. Cette marque renferme des ingrédients bio tel que la politesse, le savoir-vivre, la franchise ainsi de suite, mais soyez à l’aise de prendre la marque qui convient le mieux à votre famille.)
  • 1 pincée de connaissances générales (C’est un ingrédient que je trouve très utile. Les enfants nous écoutent avec admiration et sont heureux quand on leur explique les choses, donc c’est génial quand on sait de quoi on parle… puis c’est chouette pour les mamans qui aiment avoir des conversations avec le Papa quand les bambins sont couchés)
  • ¾ de tasse de modernité (Soyons franches, c’est agréable que de nos jours les Papas changent les couches, donnent le bain et le biberon. La relation père-enfant étant plus forte, la maman peut se reposer un peu)
  • 1 tasse d’imagination (Un Papa qui joue à la princesse, un Papa qui raconte une histoire de dragons et de ninjas, un Papa qui monte le mont Everest dans la cour arrière. Cela est un ingrédient important qui fait sourire les mamans comme moi et qui les enchante à tout coup.)
  • - 1 ½ tasse de patience (On peut en mettre jusqu'à 2 tasses, bien tassées. Cet ingrédient permet de réduire les conflits et de mieux se comprendre. Les enfants aiment cet ingrédient et souvent le réclament à toutes les sauces.)

On met le tout dans le four pendant 9 mois à 350 degrés Fahrenheit. Attention! Pour bien réussir le Papa, il faut lui donner le temps de bien cuire. Un Papa pas assez cuit risque d’être nerveux et un Papa trop cuit risque d’être impatient.

Maintenant la partie la plus importante le glaçage.

  • 3 tasses d’amour inconditionnel
  • ½ tasse d’autodérision
  • 2 tasses de disponibilité
  • ¾ de tasse de confiance en soi

On mélange le tout et on badigeonne le Papa pendant qu’il est encore chaud afin que le glaçage se fasse absorber par le Papa (Croyez-moi, à l’adolescence de vos petits, vous voudrez que le Papa soit bien absorbé du glaçage).

Afin que le Papa garde une belle texture offrez-lui beaucoup d’amour et d’admiration. Si vous n’êtes plus en couple avec le Papa réussi, offrez-lui du respect et de la communication. Vous serez ainsi toujours fière du Papa de vos enfants. Foi d’Evely.

Quels sont vos recettes de Papa réussi ?
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Qui se cache derrière le masque de Superpapa?

Publié par Evely le mercredi, juin 09, 2010 6 bouteilles à la mer...
Superpapa n’a pas toujours été un Superpapa. Il a gagné son nom à la dure. En 2009, j’ai perdu les eaux à minuit, le 13 février. Futurpapa a sauté hors du lit et dans ses pantalons dans le temps de le dire. Pendant les 18 heures du travail, Futurpapa est resté attentif à mes côtés, me soutenant, me faisant rire, me racontant que tout irait bien. Futurpapa était blanc et très très fatigué. Il n’aime pas les hôpitaux: ses jambes deviennent molles et son pouls s'accélère. Toujours est-il qu’il a su rester calme, juste pour moi. Puis, une petite créature mauve fit son apparition. Toute criante, la petite créature nous regardait et se lovait sur mon ventre.

Suite à l’accouchement, j’étais dans les vapes quelque chose de rare. Pour vous donner une idée, j’ai eu le tournis quand on m’a roulée jusque dans ma chambre. Nouveaupapa marchait tout chancelant à mes côtés. Les infirmières nous ont dit qu’on pouvait les appeler si on avait besoin d’aide. Moi, je n’arrivais pas à me lever. Alors quand le P’tit Clown mauve pleurait, c’était Nouveaupapa qui se levait. Le problème, c’est que le gros bébé de 9,5 livres faisait terriblement peur au petit Nouveaupapa de 5 pieds 11. Nouveaupapa appelait chaque fois les infirmières. Le lendemain, je me sentais mieux, alors j’ai pu prend soin du P’tit Clown rosacé. Je le berçais, lui changeait ses minis couches dans lesquelles il logeait des gigantesques cacas. Nouveaupapa m’assistait, mais ne prenait pas son fils. Il avait peur.

Je m’étais un peu surestimée et le tournis s'est niché dans mon corps fatigué. Notre P’tit Clown se mit à pleurer sans cesse. Ni les infirmières, ni moi ne sommes arrivées à le calmer. Je ne savais plus quoi faire. C’est à ce moment que Nouveaupapa devint Superpapa. Il prit P’tit Clown dans ses bras maladroits. Les deux hommes sont allés se promener pour me laisser dormir un peu. Superpapa m’avait fait un pique-nique déjeuner dans la chambre d’hôpital pour la St-Valentin. Des chocolatines et des croissants. Il me donna des roses fraichement cueillies de l’épicerie et des tonnes de câlins fragiles à cause de mon corps endolori.

Finalement, nous avons eu notre congé de l’hôpital. Le hic c’est que P’tit Clown n’arrêtait pas de pleurer. Il pleurait constamment. Tout le temps. Sans cesse. Je ne savais plus quoi faire et, avec la fatigue, je n’arrivais plus à voir clair. Superpapa disparut dans le sous-sol avec notre P’tit Clown larmoyant et les deux s’endormirent dans le divan aux petites heures.

Finalement, l’infirmière du CLSC nous a dit que je ne fournissais pas en lait. Une fois bien rassasié, P’tit Clown a réellement bien pour la première fois. Je voulais tant allaiter. Je me suis battue pour y arriver, mais après avoir versé toutes les larmes de mon cœur dans les bras de Superpapa, j’ai dû m’avouer vaincue. Superpapa est allé à la pharmacie et a ramené tout ce que ça prenait pour satisfaire les p’tits clowns affamés... et une bouteille de vin pour les nouvelles mamans en deuils d’allaitement.

Les semaines et les mois ont passé. Superpapa a pris de confiance en lui et donnait toute l’attention dont toute nouvelle maman en baby blues a besoin. Aujourd’hui, quand j’entends mon P’tit Clown rire dans les bras de son Superpapa qui lui fait des blagues, je me trouve chanceuse. J’ai vraiment trouvé un Superpapa qui est là pour son fils, qui l’aime et qui lui dit. J’ai un Superpapa qui se donne corps et âme pour un p’tit bonhomme de clown et qui sait foncer des sourcils quand il le faut. J’ai trouvé un Superpapa qui en plus est le meilleur des chums. En fait, il est tout simplement super.
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Père manquant, fille manquée ?

Publié par Anik le mardi, juin 08, 2010 9 bouteilles à la mer...
Je sais que le livre « Père manquant, fils manqué » existe. Je ne l'ai jamais lu, mais j'ai trouvé un article du genre. De toute manière, je suis une fille, et j'ai trois filles... Mais tout de même, à un mois du départ de PapaRelax pour d'autres cieux (comprendre ici : une maison à 3 minutes d'automobile d'ici, ou à 6 minutes de vélo), je pourrais avoir enfin à me questionner.

Est-ce que le fait que mes filles verront moins leur père (et moi aussi, par le fait même) va changer quelque chose dans leur vie ? C'est certain que le résultat de ce vécu ne sera pas le même que si on était resté ensemble. Mais si on était resté ensemble par parure, sans amour véritable, aurait-ce été mieux ? Sincèrement, je ne crois pas. Je pense que les enfants perçoivent les dysfonctions dans le couple, même si en apparence, tout va bien.

Je discutais avec un ami récemment qui lui, soutenait le contraire et pensait que, par amour pour les enfants et pour leur stabilité émotive, vaut mieux que les parents demeurent ensemble, même s'il n'y a plus d'intimité et que l'amour est plutôt de l'amitié. A-t-il raison, selon vous ? Par ailleurs, il semblait croire que les enfants de familles monoparentales ou reconstituées éprouvaient plus de problèmes... Mais n'est-ce pas plutôt les familles «carencées» que «reconstituées» qui causent problème ?

Je suis peut-être trop égoïste, mais il me semble que nos enfants ne doivent pas devenir un élément qui nous empêche d'avoir une vie de couple harmonieuse et satisfaisante à tous les égards. Je pense que si c'est le cas, ils le sentiront et que ce ne sera pas mieux, reproduisant éventuellement plus tard un modèle de couple dysfonctionnel...

Vous qui avez vécu la séparation (celle de vos parents ou la vôtre...), vous qui connaissez des gens qui l'ont vécue, vous qui avez tout simplement une opinion sur le sujet... Qu'en pensez-vous ?
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Papa... pour le meilleur ou pour le pire...

Publié par Anik le lundi, juin 07, 2010 7 bouteilles à la mer...
Il y a toutes sortes de Papas dans le monde... Des papas gâteaux, des papas poules (c'est rare, mais ça existe), des papas zens ou relaxes (ceux-là, ils semblent être légion), des papas sévères, des papas sportifs, des papas qui ne changent pas les couchent, des papas qui font la cuisine, des papas de remplacement...

Bref, il y en a pour tous les goûts... Et tous, on en a au moins un...

Le mien, c'était un papa distant. Il me regarde du ciel (du moins, c'est que j'aime croire) depuis 12 ans. Est-il fier de moi ? Je l'espère... Même si notre relation n'a jamais été très intime, peu avant sa mort, j'étais devenue plus proche de cet homme timide, mais fondamentalement bon avec qui la vie n'avait pas été très clémente.

J'aurais aimé que mes filles connaissent leur grand-père... Ma grande aura connu son grand-père paternel, et mes deux autres filles, aucun des deux grands-papas... Décidément, il y a très peu d'hommes dans mon entourage... Mais bon, même si PapaRelax et moi ne formons plus un couple, je peux sincèrement affirmer qu'il est un excellent père. Je pense que mes filles bénéficieront de la présence et de l'amour de cet excellent capitaine, même lorsqu'il mènera sa barque seul et qu'il ne sera plus dans le navire familial... Il aidera sans nul doute mes filles à se forger une image positive d'elles-mêmes (du moins, c'est ce que j'ai lu je ne me souviens plus où).

Qui sait, j'aurais peut-être une meilleure estime de moi si mon père avait été plus présent dans ma jeunesse? Après tout, on ne peut pas tout mettre sur le dos des mamans, non ? Comment votre papa vous a-t-il influencée ?
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Comment être monoparentale et en profiter ? Les résultats du jeu...

Publié par Anik le lundi, septembre 21, 2009 10 bouteilles à la mer...
Nous sommes enfin de retour de la pause, s'exclame Patrice L'Écuyer... Je vous rappelle que nous jouons au Détecteur de mensonges avec Anik imparfaite, qui nous a proposé 6 affirmations sur ce qu'elle a fait pendant sa période de monoparentalité forcée, alors que son mari était en France par affaire. Les téléspectateurs et blogueurs sont passés au vote et voici les résultats obtenus, en guise de pourcentage. Dites-nous ce qui est vrai ou faux.

7 % ont voté pour la réponse A.
a) Vrai. Lors d'une de mes soirées toute seule, j'ai pris mon repas après avoir couché les enfants. J'en profite pour écouter l'émission Sophie Paquin , pour manger du fromage et du pain, et pour boire un peu de vin, euh... un peu plus, je dirais ! Vive la France, chéri !

2 % ont voté pour la réponse B.
b) Vrai. Lors d'une de mes soirées avec moi-même, j'ai fait venir une petite voisine pour surveiller les enfants et j'ai joué au badminton.

34 % ont voté pour la réponse C.
c) Faux. Lors d'une de mes soirées en solo, je ne me couche jamais à 21h40, soit une heure avant mon heure habituelle de coucher. Je ne m'ennuie pas toute seule, trop de choses intéressantes et à faire quand les enfants sont couchés ! Avant d'être maman, il m'arrivait de m'ennuyer, mais comme maintenant, je dois condenser tous mes loisirs de semaine entre 20h et 23h, disons que cette période est sacrée, et je ne la gâcherai pas en dormant.

42 % ont voté pour la réponse D.
d) Faux (j'entends les soupirs de déception d'Édith). Lors d'aucune de mes soirées, je n'ai invité mon amant. J'ai précieusement conservé ma libido pour mon charmant mari et laissé le soin à mon amie XYZ (elle se reconnaît) de vivre une vie sexuelle trépidante...

3 % ont voté pour la réponse E.
e) Vrai. Lors d'une de mes soirées toute seule, j'ai passé du temps à l'ordinateur pour écrire des billets de blogues.

12 % ont voté pour la réponse F.
f) Vrai. Lors d'une de mes soirées en solo, j'ai joué à des jeux vidéo comme une ado attardée. Il faut dire que j'ai reçu The Beatles- Rock Band, alors je me suis amusée comme une petite folle en imitant Ringo, Paul, John et Georges.

- Eh bien, Anik, vous nous avez révélé le mensonge, en fait, les deux mensonges, qui se cachent parmi ces affirmations.
- Bien, la réponse d) était évidemment fausse, hi hi ! Mais aussi la réponse c). Je suis bien trop contente d'avoir mes soirées à moi toute seule pour me coucher à 21h40. J'adore mon mari et j'aime beaucoup sa compagnie, mais 3 soirées pour moi, c'est aussi bien agréable !
- Oui, mais avoir à vous occuper seule des enfants, ça doit être difficile, non ?
- Vous savez, Patrice, je suis habituée. Mon mari sort une fois par semaine sans même entrer pour souper, et il fait du sport en soirée une fois par semaine également, alors cela fait partie de la routine. C'est certain que j'ai dû sortir les poubelles seule, même si c'est CLAIREMENT une tâche d'homme, mais avec trois enfants, je suis pas mal immunisée aux mauvaises odeurs... ;)
- Bien, merci de votre présence à l'émission, chère Anik. Au plaisir de vous rencontrer au Moment de vérité. Vous pourrez alors relever le défi de nommer, en deux minutes, 75 aliments à donner comme collation à votre enfant qui ne contiennent évidemment pas de traces de noix ou d'autres aliments allergènes. Une émission palpitante, il va sans dire...
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Blague à ne dévoiler sous aucun prétexte aux papas - Et l'art culinaire à la sauce de PapaRelax

Publié par Anik le vendredi, septembre 04, 2009 7 bouteilles à la mer...
La semaine passée, j'ai pété mes plombs. SPM, rentrée scolaire ou « écoeurantite » aïgue de faire les repas pour me faire dire systématiquement par l'un des membres de la famille : « Ouach ! Je ne goûte pas à cela! C'est dégueulasse ! », je ne sais pas. Chose certaine, je travaille fort pour leur inculquer la différence entre « je n'aime pas cela » et « ce repas est à ch... »... Ça viendra...

Mais bon, je n'en pouvais plus de planifier les repas et les lunchs alors j'ai dit à PapaRelax, sur mon habituel ton doux et diplomate (sentez-vous l'ironie, ici ?) :

« À partir de maintenant, c'est toi qui t'occupes des repas le week-end ! Et je m'attends à manger autre chose que juste un steak dans mon assiette ou une soupe Lipton poulet et nouilles (faits vécus, alors je voulais prévenir). Je veux des ACCOMPAGNEMENTS ! Suis-je claire ? ».

Disons que je ne laissais pas beaucoup de place à la possibilité de dire NON à PapaRelax. Alors, il a acquiescé. De nature prévenante, j'ai voulu lui donner quelques conseils d'expertes :

« N'oublie pas de planifier. Et regarde les spéciaux et ce qui va passer date dans le frigo... (J'aurais pu ajouter : ne fais pas de repas congelé, je ne veux pas de resto et n'oublie pas les légumes, mais je ne voulais pas pousser ma chance).

Alors, cette fin de semaine, c'était le premier essai de Papa. Au menu :
  • Samedi midi : Kraft Dinner habituel
  • Samedi soir : côtes levées et frites maison
  • Dimanche midi : McPoulet maison et ailes de poulet avec frites (il voulait aller au resto, mais j'ai insisté pour qu'on mange à la maison)
  • Dimanche soir : boulettes de boeuf haché aigre-douce (recette que j'ai proposée, le boeuf haché est en spécial).

Somme toute, je suis satisfaite de ses repas, même si ce n'est pas très santé...
C'est du moins pas mal mieux que la blague suivante, reçue par mon amie Sonia :

Pour la première fois après 3 années de mariage, une épouse demande à son époux
si ça le dérangerait pas de faire les lunchs pour eux deux pour leur journée de travail du lendemain.
Se sentant obligé, il accepta.
Le lendemain matin, la jeune épouse demanda à son chéri s'il avait fait les lunchs.

« Certainement que je les ai faits, ils sont dans le frigo.
Le mien est à gauche et le tien est à droite. »

Regardez la photo… plus bas pour garder le punch !









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Correspondance : Connes doléances ou règlement de comptes chez Julie et PapaZen

Publié par Julie le mercredi, juin 17, 2009 3 bouteilles à la mer...
De : Julie ---
Envoyé : 16 juin 2009 ---
À : Anik ---
Objet : Connes doléances ou règlement de comptes chez Julie et PapaZen ---

Allô Anik, ---

J’espère que tu vas bien cette semaine! Pour ma part, ça sent les vacances et ça sent bon!

Eh oui! PapaZen et moi nous nous envolerons vers le vieux continent cet été. Nous partons tous les DEUX pour la première fois depuis la naissance de GrandeSoeur. Nous partirons le 9 et nous reviendrons quelques jours plus tard (du même mois et de la même année, nous n’avons pas osé pousser l’audace plus loin!).

Nous devrions théoriquement commencer à ressentir l’allégresse de cette divine lune de miel sur nos humeurs… comme une joie immense qui nous envahit jusqu’à ce qu’on manque de souffle… pourtant, on est bel et bien humains, car on ne manque pas de se « renoter » nos petites faiblesses, comme en fait foi le débat suivant :

PapaZen, qui se cherche désespérément un coin sur la table de la cuisine pour plier une brassée - C’est moi ou ça fait plusieurs jours que tu ne prends pas le temps de ramasser les miettes du déjeuner sur la table?

Julie, qui esquive l’attaque en proposant deux hypothèses plausibles - Peut-être parce que j’ai déjeuné debout en donnant à Frérot sa purée parce que les filles avaient 56 affaires à me demander… ou peut-être parce que ça fait plusieurs fois que je vous demande de mettre vos couverts sales dans le lave-vaisselle…

PapaZen, qui commence rageusement à plier les débarbouillettes - Il me semble que la maison est à l’envers depuis quelque temps…

Julie, qui réalise que « quelque temps » dure depuis un méchant bout - Bien, j’avais les 3 enfants avec moi aujourd’hui. À ma décharge, on est sortis à la « bebilothèque », à l’épicerie et chez la coiffeuse. On est cinq hein, ça salit plus. C’est une logique mathématique indéniable. J’en ai fait un peu de ménage, si tu veux savoir. J’aurais peut-être eu le temps d’en faire plus si je n’avais pas eu à ramasser tes bas dans le salon, tes papiers de gomme sur la commode ou à trier le mont Éverest de linge sale avant de le mettre dans la laveuse …

PapaZenOu peut-être si tu ramassais ce qui déborde des armoires plutôt que ce qu’il y a à l’intérieur…

Julie Pah! Ce qui déb… tu vas être bien content quand on n’aura plus rien de superflu dans la maison. Ça va se ranger d’un pet… mais d’ici là, je le sais, c’est pas beau… D’ailleurs, tu es injuste, GrandeSoeur s’est déchainée à faire un ménage digne de ce nom dans la salle de jeu avant que tu n’arrives parce qu’elle ne voulait pas que tu mettes ses bricolages dans un sac-poubelle…

PapaZenPourquoi tu la laisses bricoler avec tout ce qu’elle veut?

JuliePeut-être parce qu’elle trouve les trucs à récupérer que tu jettes dans la poubelle?

S’ensuit une pause au milieu des hostilités.

Julie - C’est moi ou, ça fait des semaines que je te demande de passer au garage pour la voiture?

PapaZen - Ouais, je devrais pouvoir régler ça sous peu…

Julie, qui réalise que « sous peu » dure depuis un méchant bout Alors je pense mettre du rose fluo sur ta « to do list » sur le frigo pour que tu n’oublies pas… à moins que je prenne le rendez-vous pour toi?

PapaZen, qui ne s’en laisse pas imposer - Très drôle, en échange, tu pourrais passer des coups de fils pour le baptême de Frérot?

Julie, dont, curieusement, les rudiments de négociation appris au Monopoly lui reviennent en mémoire - Aucune chance! Cours toujours, mon lapin. Je n’ai pas le temps. Au pire, présente-toi au presbytère et tente d’émouvoir la dame qui s’en occupe.

PapaZen - « Je n’ai pas le temps » est un argument plutôt faible. J’en reviens à ta liste… tu me fatigues avec tes listes… il y en a partout!

Julie - Si tu les regardais un peu mieux, tu n’oublierais pas d’acheter ce qu’il faut à l’épicerie… en l’occurrence, je n’aurais pas eu besoin d’y retourner aujourd’hui ce qui m’aurait donné plus de temps pour ramasser les miettes sur la table et, en prime, je n’aurais pas besoin de te harceler jusqu’à la fin de tes jours pour que tu…

PapaZen - … achètes ce qu’il faut pour faire de la céramique dans la salle de bain. J’ai compris!

Silence radio.

PapaZen, tout d’un coup réflexif et ayant visiblement oublié la teneur de son dernier reproche, peut-être en raison de sa méditation profonde à remettre en paires tous ces petits bas d’enfants qui ont perdu leur jumeau quelque part dans le cycle de lavage - Je pourrais faire les achats samedi. Et on pourrait faire des Bob, le bricoleur de nous dimanche. Pourrais-tu me préparer une liste avec les questions qu’on se pose pour que je n’oublie rien? »

Bref, j’imagine que tu vois bien le topo… Tout ça se résume à une flopée de petites manies qui nous sont personnelles et qui nous titillent le gros nerf.

Comment ça se fait qu’on s’obstine pour des broutilles alors qu’on s’entend sur les grandes orientations? Pourquoi s’empêtrer dans les détails quand on a pourtant des valeurs communes? Pourquoi on perd de l’énergie sur ce qu’on ne pourra pas changer chez l’un et l’autre? Il laisse sa Presse traîner tous les matins, et alors? Moi mon bureau est un foutoir total. On fait une équipe du tonnerre auprès des enfants. On se complète bien. J’ai le sentiment de bien faire mon boulot de mère et PapaZen mérite souvent une médaille pour son implication dans la famille.

Ça ne devrait pas être ça le plus important?

Julie


Anik répond à Julie


De : Anik
Envoyé : 17 juin 2009
À : Julie
Objet : RE : Connes doléances
Salut Julie!

Je lisais votre conversation et je nous reconnaissais tout à fait. Pas tant dans la liste de choses à faire que dans le ton. La balle qu’on se renvoie si facilement, ça ressemble à notre vécu aussi.

Et tes questions existentielles, à savoir pourquoi s'attarder aux détails quand nos valeurs et objectifs généraux se rejoignent, bien je cherche encore la réponse. Existe-t-elle seulement ? Ça doit bien faire 10 ans que je me pose le même genre de questions... Et personne pour y répondre : c'est plus fort que moi, tout simplement. Des fois, remplie de bonne volonté, je me dis : « Bon, lâche prise. Arrête de lui en vouloir pour ce qu'il ne fait pas et concentre-toi sur ce qu'il fait, c'est-à-dire être un bon père avec les filles. ». Cette résolution dure habituellement… jusqu'à la première tâche qu'il n'a pas faite à temps ou convenablement. Alors, on oublie le lâcher-prise pour moi jusqu'à maintenant !

Dans le fond, je voudrais un mari parfait : bon père, bon amant (sans parler d'un corps à faire saliver, avec de beaux abdos bien découpés) employé modèle et travailleur hors pair à la maison pour faire toutes les « jobs d'homme ». C'est bien beau le féminisme, mais il reste que m'occuper de l'auto, tondre la pelouse, réparer des meubles, ramasser les poubelles, brancher les appareils technos et faire le BBQ, je ne veux rien savoir (peut-être parce qu'avec toutes mes tâches de « femmes », de toute manière, j'en ai déjà plein les bras). Sauf que j'ai souvent deux choix : soit je le fais pareil, soit j'attends que PapaRelax décide de le faire. Et côté patience (ou impatience), bien je ne lui arrive pas à la cheville.

Alors, je peux accepter que personne n'est parfait, respirer et relativiser, ou encore continuer comme maintenant et péter les plombs à intervalle régulier, sensiblement toujours sur les mêmes détails insignifiants, mais qui tombent sur le système à la longue. Comme c'est la fête des Pères en fin de semaine, je vais tenter l'approche numéro 1. Je me souhaite bonne chance ! ;o) J'en aurai bien besoin !

À plus !

Anik
P.-S. Pour les visites au garage, j'ai carrément fait signer un contrat à PapaRelax pour qu'il s'engage à faire la révision mécanique de sa nouvelle-voiture-avec-tous-les-gadgets-inimaginables dans les temps prescrits, sans quoi je me paye un voyage dans le Sud TOUTE SEULE à chaque fois qu'une mise au point est en retard de plus de 3 semaines… Je peux te dire que j'ai hâte en novembre, il va sûrement avoir oublié ! Cuba, me voilà! Il va capoter, une semaine avec les enfants, mais je n'ose pas trop imaginer l'état de la maison à mon retour…

Crédits photo: © GrandeSoeur, "Bonne fête papa!"

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