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Les potins du dimanche - Bonne fête des Mères!

Publié par Julie le dimanche, mai 13, 2012 0 bouteilles à la mer...
Jeudi. ---

Frérot, trépignant à mon arrivée à la garderie - Aujourd'hui, maman, j'ai fait une belle fleur pour toi!! ---

Éducatrice, déçue de se faire voler son punch - Oui, Frérot. On va la donner demain! ---

Vendredi. ---

Frérot, pas subtil du tout dans mon rétroviseur avec sa fleur dans une main et sa carte dans l'autre - Suprise! Maman! ---

PapaZen, jouant le jeu - Maman! Ferme tes yeux! Ce n'est pas la fête de les mamans aujourd'hui!

Samedi.

Frérot, fier d'avoir trouvé une boite bricolée par GrandeSoeur pour cacher son cadeau - Tanadam, Maman! Suprise!

Julie - J'ai si hâte à DEMAIN, Frérot! Je me demande bien ce que tu m'as préparé!

Il était tout fier, mon benjamin!

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Tout le monde en parle...


Le policier...

Comparaisons matinales...

La soirée de la fierté

Accoucher d'une nouvelle carrière

Dessins d'enfants, version toutous

10 idées de cadeaux pour la fête des Mères (et les autres jours!)

Maman, as-tu un prénom? 

Mères veilleuses

La maternité idéalisée

Bonne fête des Mères!
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Comment faire un homme de soi ?

Publié par Anik le vendredi, mai 13, 2011 0 bouteilles à la mer...
Un jour, l'envie va me prendre de jeter
tout ce qu'il y a dans le garage !
En fin de semaine dernière, c'était la fête des Mères... En ce qui me concerne, je crois que j'ai vécu la fête des Mères la plus masculine qui soit, et ce, pour plusieurs raisons.

1) Mes filles n'étaient pas à la maison (et mon ex n'a pas cru bon de leur dire de m'appeler pour me souhaiter une bonne fêtes des Mères, mais sincèrement, je ne lui en veux pas).
2) Je me suis tapée une quantité industrielle de « job de gars » :
  • nettoyer le garage et déménager des meubles
  • acheter de la terre, de la semence et du traitement de gazon
  • vider et re-remplir le spa
  • nettoyer la piscine
  • réparer la brouette
  • acheter un embout pour gonfler des pneus de bicyclette
  • cuisiner des cotes levées et faire de la pizza congelée
Bref, mon côté masculin a drôlement été mis à profit en fin de semaine. Je découvre les « joies » de la gestion d'une maison par moi-même... Arghhhh... J'ai hâte en juillet pour que les tâches printanières soient terminées. Me reste encore à effectuer toutes les tâches reliées aux achats de terreau, de semence, de traitement de gazon, de compost pour les cèdres, de balayeuse dans la piscine, de plantation d'annuelles, etc...

Enfin, voyons ça positivement : je suis pas mal fière d'avoir réussi à me taper ça toute seule sans chialer !

Et vous, votre fête des Mères ? Sûrement meilleure que la mienne, j'ose espérer ! ;-) Mais au moins, j'ai mangé du McDo en plus... un très bon endroit pour rencontrer des pères monoparentaux...

Crédits photo : ScottSchrantz
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Samedi... de vous raconter...

Publié par Julie le samedi, mai 08, 2010 3 bouteilles à la mer...
(Evely, signe ce texte...)
On dit que ça prend une tribu pour élever un enfant et c’est bien vrai.

Je me souviens quand j’étais en première année, une fois, j’avais mal au ventre à la fin de la journée. Ma maîtresse, Maryse, me prit à part et me réconforta. Je ne voulais pas prendre l’autobus parce que j’avais peur d’être malade. Elle attendit avec moi quelques minutes pour que mon mal passe un peu, puis elle me raccompagna chez moi dans sa jolie voiture rouge. C’est elle qui m’a appris à lire et à écrire.

Anne, une bonne amie de maman, a célébré beaucoup de fêtes de Noël avec nous. Elle venait régulièrement souper à la maison. Elle m’a toujours parlé comme si j’étais une grande personne. J’adorais ça. Je sentais, même petite, que je participais à la conversation. Plus tard c’est moi qui gardais sa fille.

Il y a Yolande, une autre amie de mes parents, qui a une fille de mon âge. Elle nous accueillait toujours avec un grand sourire et une voix un peu aigüe. Je rêvais d’habiter sa maison à Sainte-Martine. La plus belle maison du monde avec un mur de livres et des poutres de bois partout. Plus tard ce fut elle qui m’enseigna l’Histoire du monde à l’école secondaire.

Ma marraine Jenny m’explique, encore aujourd’hui, comment marche le monde. Elle me gâte toujours beaucoup trop et me fait promettre de ne rien dire à maman qui ne comprend pas de toute manière.

Regina, m’écrit quelques mots à l’occasion pour me dire comment elle va tout en s’excusant que « sa français soie bien pôvre » Pourtant, c’est cent fois mieux que mon allemand.
Je me souviens de la maman de Genny qui jasait de tout et de rien avec moi quand j’avais seize ans. La maman de Mimi qui s’inquiétait toujours beaucoup pour moi quand j’étais en appartement.

Il y a ma belle-maman qui essaie de ne pas en être une, mais qui l’est toujours un peu, sauf que tellement charmante. Quand j’étais en congé de maternité, une journée ça n’allait pas bien, elle a pris sa journée de congé pour me remonter le moral. J’ai tellement apprécié ce geste de sa part.
Que ce soit ma maman, mes tantes, les mères de mes amis, les amis de mes parents, bref toutes les femmes qui partagent ma vie, elles sont toutes mes mères. Elles sont toutes là pour moi depuis que je suis petite et sont toujours là pour moi aujourd’hui. Je leur remercie pour leur présence, pour leur soutien et pour leurs conseils.

Aujourd’hui je vois les femmes qui sont dans la vie de mon fiston : ses grand-mamans, mes copines, ses tantes. Je me réjouis de savoir qu’il a plein de mamans autour de lui. Ma belle-sœur m’appelle depuis la Suisse pour savoir comment va mon petit prince. Ma copine Padou vient souper toutes les semaines et joue avec lui jusqu’à son dodo. Les grand-mamans prennent grand soin de leur petit-fils adoré. Dernièrement, l’éducatrice de mon p’tit clown me dit en prenant mon fils dans ses bras, qu’elle n’imaginait pas que c’était possible d’aimer l’enfant d’une autre comme si c’était le sien et pourtant c’était ce qu’elle ressentait envers mon petit bébé. Toutes ces femmes, célibataires ou en couple, mères ou sans enfants, loin pourtant proche, toutes ces femmes sont les mamans de mon petit garçon. Elles sont toutes là pour lui et partagent avec nous les beaux et moins beaux moments de sa vie.

On dit que ça prend une tribu pour élever un enfant. Pour la fête des Mères cette année, j’aimerais souligner ma tribu de mamans qui gravitent dans nos vies. Merci les filles.
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Vendredi merci : merci maternité !

Publié par Anik le vendredi, mai 07, 2010 5 bouteilles à la mer...
En ce vendredi qui précède la fête des Mères (et qui me rappelle ce fameux vendredi précédant la fête des Mères où je suis devenue maman pour la première fois), je veux dire merci à ma maternité…


Euh ? Vous vous demandez si j’ai bu ? Non, non. Laissez-moi vous expliquer. Le fait d’être devenue maman, même si cela m’a fait suer, sacrer, perdre patience, pester par moments (et j'en passe!), a aussi fait de moi une meilleure personne en plusieurs points.

Et vous savez quoi, cette phrase que je viens tout juste d’écrire vient de me causer un véritable choc.
Faire de moi une meilleure personne en plusieurs points : voilà qui porte à réfléchir...


Parce que pendant longtemps, je pense que j’en ai voulu à cette même maternité de m’avoir empêchée de développer ou de vivre certaines choses : une carrière florissante, une liberté sans égale, avoir du contrôle sur la forme de mon corps et mon temps de sommeil... Mais bizarrement, je n’ai pas réalisé que cette même maternité m’a sans aucun doute aidée à évoluer et a fait de moi celle que je suis devenue.
Grâce à cette expérience de la maternité, je dis merci pour ces aspects de ma personnalité que j’ai développés par nécessité, découverts ou améliorés…
- mon côté organisé, qui est maintenant incroyablement affiné.

- mon énergie qui a augmenté, j'en suis persuadée… Je dors moins et je suis capable d’accomplir davantage de choses.

- ma capacité à faire deux choses (que dis-je, 1000 choses) en même temps.

- mon aptitude à ne plus jamais m’ennuyer. Je profite maintenant de toutes mes minutes de temps libres, car leur aspect précieux m’a été particulièrement révélé depuis que je suis mère (on n'apprécie pas à sa juste valeur ce que l'on a en trop).

- ma capacité à être plus émotive, plus touchée par certaines choses…

- mon habileté à lâcher prise de plus en plus, parce que je n’ai guère d’autres choix avec les enfants : je ne les contrôle pas… (et cela ne sera que de pire en pire à force qu'ils grandiront)...

Bref, grâce à la maternité, je suis celle que je suis, celle que je deviens... Et même si cette personne n'est pas parfaite, elle assume mieux son imperfection et se dirige vers un calme et une sérénité essentielles pour moi... Cette année, plus que les autres, je me sens devenir celle que je veux être... et vous comprendrez bientôt à quel point cette métamorphose est importante pour moi...



Bref, je deviens une personne meilleure. J’évolue…
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L'esprit d'une maman

Publié par Imparfaite-et-alors le jeudi, mai 06, 2010 1 bouteilles à la mer...
(Evely signe ce texte)
Les mamans sont des précieuses petites choses toutes fragiles qu’on essaie de protéger et que, parfois, on malmène un peu. Les mamans nous protègent contre vents et marées. Elles sont là quand on s’écorche le bras et quand on nous brise le cœur. Elles connaissent des histoires de princesses et de dragons. Elles connaissent les paroles des chansons qui bercent nos nuits et elles font les meilleurs gâteaux.

Les mamans sont aussi des créatures inquiètes et stressées. Elles ont des Kleenex dans leur sac à main et savent quand les marmots doivent aller aux toilettes avant même que les petits le sachent eux-mêmes. Les mamans ont un plan pour le futur de leur tribu et, même s’il n’est pas parfaitement défini, elles ont une bonne idée des avenues qu’il faudrait prendre. Elles savent bien que la vie mènera leur petite famille à bon port… et sinon elles ont un plan B et un C et un D, juste au cas où.

Mais les mamans, sont souvent fatiguées et au bout du rouleau. Entre leur engagement professionnel et leur famille, parfois elles ont peine à voir comment elles vont tout faire. Les mamans apprennent (souvent malgré elles) à accepter l’aide de leur entourage. Elles sont réticentes à des verbes comme « déléguer » ou « laisser-aller », mais elles adorent les mots comme « câlins » et des expressions comme « après-midi au spa entre copines ».

Les enfants savent que ce n’est pas facile d’être une maman. Ils regardent la leur avec admiration et amour. Ils savent que, parfois, les mamans n’ont pas le beau rôle, mais qu’en bout de ligne, c’est pour leur bien. Les papas le savent aussi. Ils épaulent les mamans du mieux qu’ils peuvent et ne comprennent pas vraiment pourquoi ces drôles de dames n’arrivent pas à s’arrêter. Même le reste de la famille et les amis le savent bien, les mamans vont monter aux barricades pour défendre leur clan en moins de temps que ça ne prend pour le dire.

Je suis encore aux balbutiements de la maternité. Fiston a tout juste plus qu’un an. Cependant, c’est avec plaisir que je me rends compte qu’être maman, c’est encore beaucoup plus que tout ça. Les moments d’extase quand bébé prononce un nouveau mot ou qu’il se lève debout par lui-même. Les moments moins roses avec les purées dans les cheveux et les questionnements de conciliation travail-famille. Être maman c’est être le centre de l’univers, mais c’est aussi s’apprendre à ne pas l’être.
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Entrevue Web : M. comme Maman à la Maison

Publié par Julie le mercredi, mai 05, 2010 6 bouteilles à la mer...
Pour la fête des Mères, nous avons choisi d'inviter M, une maman accomplie qui nous inspire parce qu'elle a choisi de prendre le temps pour tous les petits moments importants. Maman et blogueuse émérite, M est l’heureuse présidente M.A.M. (maman à la maison, inc.). Bien qu’elle crée et tweet plus vite que son ombre, elle sait offrir à ses trois enfants une vie toute simple. Et tout ça, moi, ça m’impressionne.

À vrai dire, je l’envie. À parcourir les multiples pages de son blogue, M semble vivre à l’abri de la course folle que vivent la plupart des mamans que je connais. Même après avoir œuvré plus de 6 ans dans mon nouvel emploi de mère, il m’arrive encore de prendre les nerfs quand je dois me sortir de la merde, de me désespérer à trouver l’équilibre parfait entre la vie de famille et la vie professionnelle et de ne pas trop comment savoir passer mon horaire au bistouri.

Je suis plutôt certaine qu’à certains égards, vous êtes certainement un peu comme moi. J’aime bien vous partager les découvertes qui me font cheminer, et, à vrai dire, je commence à prendre drôlement plaisir à faire des entrevues! J’ai pensé qu’un tête-à-tête avec M vous aiderait à vivre la vie que vous avez envie de vivre.

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Julie - Bienvenue sur notre île, M! Et merci d'avoir accepté notre invitation!

M, souriante - C'est avec un grand plaisir que je le fais! J'aime beaucoup vos entrevues et je suis honorée d'y participer.

Julie, modeste - Bah... C'est si facile de faire des entrevues intéressantes quand on reçoit des invités colorés. M, je l'ai dit en introduction. Tu m'impressionnes. Tu aurais pu appeler ton blogue S comme simplicité. «Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?», telle semble être ta devise. Comment y arrives-tu?

M, songeuse - Hum. Ce n’est pas venu tout seul. Lorsque j’ai quitté le monde du travail pour devenir maman à la maison, il y a 6 ans, j’étais encore intoxiquée au «il faut que je fasse quelque chose, il faut que je sois productive, il me faut un projet».

Julie, espiègle - Tiens, tiens, j'ai comme un sentiment de déjà vu...

M, dynamique - J’ai pris quelques contrats à la pige en communications, été chroniqueuse pour PetitMonde (il était une fois une maman à la maison), été responsable des relations publiques pour un organisme pour les mamans de ma région et mis sur pied des soupers inspirants pour les mamans à la maison en compagnie d’une autre maman.

Julie, époustouflée par ces réalisations - Ouf!

M, poursuivant - Ce n'est pas tout! À l’arrivée de mon deuxième enfant, j’ai démarré de zéro un webzine pour une entreprise qui œuvre dans le monde de la maternité. C'était un emploi à quasi-temps plein. Tout cela, avec mes deux très jeunes enfants à la maison à temps plein...

Julie, sachant fort bien qu'on peut sortir une femme de son travail, mais qu'on ne peut pas sortir la passion d'une femme - Tu devais être essoufflée...

M, acquiesçant - Je me suis sentie tellement loin de ce que je désirais sincèrement offrir à mes enfants, à ma famille et à moi-même! Lorsque j’étais avec les enfants, j’angoissais rien qu’à penser à tout ce que j’avais à faire en tant que rédactrice en chef. Lorsque je travaillais, je m’ennuyais du temps avec mes enfants.

Julie, bouche bée - Il fut un temps où j'aurais pu phraser cette constatation exactement de la même manière... Qu'as-tu fait?

M - Je me suis tournée vers l’idée d’envoyer mes garçons à la garderie à temps partiel. Ce fut une belle expérience pour eux comme pour moi. Mais dans mon for intérieur, j’éprouvais un malaise. Je sentais que je n'étais pas à la bonne place, au bon moment... Tu sais, j'adorais vraiment mon travail. Mais je réalisais en même temps que les enfants grandissaient si vite! Et que ce temps-là, il ne reviendrait jamais!

Julie - Comment es-tu passée à l'action?

M - C’est cette pensée qui m’a incitée à quitter mon emploi durant la même semaine que j’apprenais que j’étais enceinte pour la troisième fois. Je n’ai jamais regretté ma décision depuis. J’ai vécu une belle grossesse calme. J’ai renoué avec ma véritable créativité. Je me suis immergée complètement et avec un total abandon dans mon rôle de maman. Quel bonheur pour l’esprit et le cœur!

Julie, l'enviant - Ça prend toute une dose de courage!

M, animée - Enfin, j’étais à la bonne place, en train de faire ce que mon cœur avait réellement envie de faire. Maintenant, je tente par tous les moyens de laisser une place de choix à la simplicité avant tout. Mais attention. Je ne voudrais pas être mésinterprétée : à chacune ses décisions. Il n’existe pas UNE bonne solution. En fait, la bonne décision est toujours celle qui nous rend heureuse et l’ensemble de notre famille. C’est tout.

Julie, comprenant très bien la nuance - Tu sembles une fille aux priorités bien établies. Tu dis te sentir riche et prendre le temps de bien vivre. Comment arrives-tu non seulement choisir ce que tu aimes, mais aussi à aimer ce que tu choisis?

M, surprise - Bonne question! (puis réfléchissant) Je dirais que dès l’instant où nous avons pris la décision en équipe, mon chum et moi, que nous vivrions avec un seul salaire pendant quelques années, le temps que les enfants entrent à l’école primaire, j’ai tout de suite fait abstraction des sacrifices conséquents à notre décision.

Julie - Habituellement, un sacrifice apporte une récompense...

M, les yeux pétillants - Dans mon cœur, rien n’a d’égal ces moments passés en la présence de mes enfants. Dans le quotidien. Avec tout ce que cela comporte de plaisant et de plus ardu. Mes enfants, ce sont mes meilleurs professeurs. Ils m’apprennent tellement de choses et font de moi une meilleure personne. Plus centrée, apaisée, davantage dans le moment présent au lieu de toujours me projeter dans l’avenir. Alors, je ne peux pas faire autrement que d’aimer ce que j’ai choisi; je suis en amour avec la vie!

Julie - Je ne sais pas si tu réalises le nombre de mamans qui aimeraient formuler cette phrase avec autant de facilité...

M, grave - Sérieusement, je sais que je serais tombée malade si j’étais retournée travailler à l’extérieur. J’en étais incapable. Incapable de manquer la majorité des beaux moments de la petite enfance de mon enfant. J’aurais préféré tout vendre et habiter dans un minuscule appartement que de quitter mon bébé.

Julie - Tu t'es donc centrée sur les petits plaisirs.

M, paisible - Le fait de pouvoir faire dormir mon garçon dehors en le promenant en carrosse en pleine semaine, de voir vraiment les saisons transformer le décor autour de nous, d’être aux premières loges des apprentissages de mon fils m’a toujours fait sentir millionnaire! Et ça s’est poursuivi avec mon deuxième enfant puis mon troisième!

Julie, partageant aussi ce sentiment d'évoluer à chaque grossesse - C'est vrai que l'on chemine après avoir porté un, deux, puis trois enfants...

M, sage - Avec tout ce que j’ai vécu en tant que maman, avec les apprentissages que j’ai faits, je te dirais que c’est à mon troisième enfant que j’ai été enfin en pleine possession de mes moyens pour dire non à tous ces projets qui se présentaient. À protéger ces moments que je partage avec mes enfants. Les opportunités reviennent toujours.

Julie, répétant - Les opportunités reviennent toujours... J'aime ça!

M, convaincue
- Et c'est vrai! Je n'ai pas le temps pour tous ces projets pendant que les enfants sont petits. Mais comme j’ai encore de la difficulté à ne pas avoir de projets, j’ai décidé de commencer à écrire M comme Maman.

Julie, curieuse - Qu'est-ce qui te motivait à entamer ce projet d'écriture plutôt qu'un autre?

M - Je voulais léguer à nos enfants des bribes de nos moments à la maison ensemble. Avec ma voix. Avec qui je suis en tant que femme et maman. Je n’ai jamais été aussi heureuse et accomplie qu’à ce jour. Sincèrement. Même avec ces sacrifices financiers que nous faisons. À nos yeux, ça en vaut vraiment le coup. Et ce temps passé à la maison m’a permis de vraiment déposer mes ailes afin de mieux définir mes passions et de réorienter ma vie professionnelle. Comme je suis toujours restée active, je ne me sens pas dans la brousse ou dépassée. Au contraire. Je me sens plus solide, plus accomplie.

Julie - À l’automne dernier, tu levais ton verre à ton statut de maman à la maison. Comment as-tu reçu le regard des autres lorsque tu as choisi de le devenir? Sentais-tu le besoin de te justifier?

M, sincère - Je n’ai jamais senti que j’avais besoin de justifier le fait que j’étais maintenant une maman à la maison. Au contraire, j’ai toujours reçu de bons mots à cet égard. De toute façon, il n’y avait rien pour me faire changer d’idée. Même chose aujourd’hui après six ans. Ce que les autres pensent de notre choix de vie de famille, ça ne me préoccupe pas du tout. On fait tous notre vie! Il suffit d’assumer pleinement nos choix et qu’on ne passe pas nos journées à pleurer sur notre sort. Et pour moi, ce choix représente une joyeuse parenthèse dans ma vie professionnelle. Pas une finalité en-soi, mais bien un beau chapitre de notre vie de famille.

Julie - Même s’il y a des jours où tu donnerais ta « démission », reprendrais-tu la même décision si c’était à refaire?

M, entière - Je reprendrais la même décision sans aucune hésitation! Même que je rêve parfois de pouvoir tout recommencer. Pour pouvoir savourer encore et encore tout ce que j’ai vécu à la maison! Bien sûr, c’est loin d’être oisif que de rester à la maison! Ça en prend de l’énergie! Mais, qui a dit que ça devait toujours être facile pour être plaisant? S’il n’y avait pas de noirceur, comment pourrions-nous apprécier la lumière?

Julie - Et comment vis-tu cela quand ça se passe moins bien?

M, sans hésitation - Dans les moments plus houleux, quand je suis extrêmement fatiguée, je me catapulterais à l’autre bout du monde! Pour pouvoir dormir, manger quand j’ai faim, dormir encore, lire, penser, jouer au tennis. Aaaaah! Mais notre priorité, à mon chum et moi en tant que grands manitous de la famille, c’est de toujours communiquer et exprimer comment on se sent. Parents et enfants. On s’écoute, on vide notre sac, on rit, on pleure, on s’aime. (puis riant franchement) Alors, personne n’a encore accepté que je démissionne!

Julie, désireuse de connaître l'opinion d'une femme d'expérience - Quel conseil donnerais-tu à une maman qui songe à faire comme toi?

M - Qu’on reste toujours surpris du fait que ce n’est pas la grosse catastrophe financièrement que de vivre avec un seul salaire. C’est serré, on fait des compromis, des choix. Mais quand la simplicité volontaire est vraiment volontaire, il y a beaucoup de bonnes choses qui en découlent. Il ne faut pas avoir peur d’envisager de faire le pas si on a le goût. Mais j’insiste sur le fait que c’est un véritable travail d’équipe. Sans mon chum pour nous soutenir financièrement, pour valoriser le rôle que j’occupe à la maison et pour m’épauler dans cette aventure, rien ne serait possible! Ça se fait à deux!

Julie - Et quel conseil donnerais-tu à une maman qui hésite à faire un si grand saut?

M, pratique - Qu'il y a aussi d’autres options comme le travail à temps partiel, le rôle de parent à la maison partagé (les deux travaillent à temps partiel et s’échangent le rôle de parent à la maison), et bien d’autres solutions envisageables. Le but? Se simplifier la vie et profiter du temps avec nos tout-petits.

Julie, contaminée - J'ai plusieurs autres questions à te poser sur tes élans créatifs et sur tes petits côtés imparfaits. Reviendras-tu nous visiter pendant l'été, période propice à la créativité et aux petits plaisirs?

M, rigolant - Si tes questions sont aussi inspirantes, je m'emballerai autant! Merci pour cette belle invitation!

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Comment se faire plaisir pour la fête des Mères?

Publié par Julie le mardi, mai 04, 2010 5 bouteilles à la mer...
Vous vous régalez de ce blogue depuis un moment déjà.
Et vous le voyez là, tout juste à droite de ce billet.
Sa couverture est colorée et son contenu l'est tout autant.
Il contient 192 pages de trucs, d'astuces et de réflexions qui vous aideront à troquer le bleu marin de votre humeur pour une vie de famille teintée de rose.

Vous hésitez encore à vous procurer le livre d'Imparfaite, et alors?
Voici quelques témoignages de lectrices satisfaites:

Une amie généreuse - Voilà déjà quelques semaines qu'à chaque soir je m'endors en souriant grâce aux quelques pages lues de mon livre IEA.... Voilà pourquoi j'ai choisi de l'offrir à une amie qui en a bien besoin actuellement. Merci de faire partie de ma vie à votre manière !

Une grand-maman en or - Suite à la chronique de Salut Bonjour Week-end, j’ai trouvé que votre livre était le cadeau idéal pour ma fille qui prend tout trop au sérieux.

Une mamanpreneure de 3 enfants - J’ai l’impression de vous connaître tellement je vous lis. Je vous remercie pour vos dizaines (centaines?) de conseils qui m’ont été utiles, ou du moins drôles et rassurants.

Vous hésitez toujours?

La sympathique équipée d'Imparfaite, et alors? a décidé de vous faire une fleur pour la fête des Mères.

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Future maman ou maman, ce sera un plaisir de vous faire part de nos 1001 réflexions et questionnements. Vous savez, tous ces apprentissages qu'on fait "sur le tas" sur les mers à la fois calmes et houleuses de la maternité?

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La fête des Mères: Quel est ton "moman" préféré?

Publié par Julie le lundi, mai 03, 2010 3 bouteilles à la mer...
Cette semaine, et en particulier dimanche prochain, vous serez gâtée.
Vous recevrez des bricolages de macaronis, des signets colorés, des empreintes de petites mains et peut-être même, si vous êtes vraiment la plus belle et la plus gentille, des fleurs en papier de soie.
Cette semaine, les mamans sont à l'honneur en raison de la fête des Mères.

Laissez-vous parler d'amour et faites le plein de beaux souvenirs!

J'en profite pour vous raconter une anecdote. PetiteSoeur était un peu plus jeune au moment où elle s'est produite. Je ne sais pas pourquoi je ne vous l'ai pas racontée avant... Peut-être parce que je suis trop "concept" et que je me suis dit qu'elle serait encore plus savoureuse pendant le thème de la fête des Mères. Comme dirait Nancy, "Chu de même moé!"

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PetiteSoeur, guidoune à souhait, profitant de chaque moment de la routine du dodo - Maman, on se colle dans mon lit?

Julie - Bien sûr, mon petit coeur en sucre.

PetiteSoeur, se lovant tout près - ...

Julie, faisant la conversation pour prolonger ce moment béni avant d'attaquer la To Do List de la soirée - As-tu passé une belle journée?

PetiteSoeur, ravie - Mouiii....

Julie, curieuse - Qu'est-ce qu'il s'est passé à la garderie aujourd'hui?

PetiteSoeur, d'un air soudain sombre - Il est arrivé quelque chose de vraiment "pécial". Et de très très grave. C'était un gros "naccident".

Julie, surprise de ne pas en avoir entendu parlé plus tôt - Ah oui?

PetiteSoeur - Ouais. C'est que T a donné un gros coup de point à N. Dans le "noeil". N a beaucoup pleuré. Il y avait des grosses "mardes" qui coulaient sur ses joues.

Julie, compatissante mais soulagée que le coup ne soit pas arrivée sur les lunettes neuves de PetiteSoeur - Oh là là...

PetiteSoeur, poursuivant avec gravité - T. s'est fait chicané. C'est très dangereux. Des "noeils", c'est précieux. Mais une chance, ça n'était pas trop grave: même si N était très "crisse", mon "écatrice" n'a pas eu besoin d'appeler la "bulance".

Silence

Julie, reprenant - Et dis-moi, quel a été ton moment préféré aujourd'hui?

PetiteSoeur, réfléchissant à la question - C'est toi, maman.

Julie, contente, mais ne voyant pas le lien - Pourquoi?

PetiteSoeur, souriante et mielleuse - J'en ai juste une maman. C'est toi mon "moman" préféré.

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Je suis certaine qu'elle est plus facile à comprendre à l'écrit. Mais je vous jure que ça a dû me prendre trois routines de dodo pour comprendre que PetiteSoeur avait sa propre interprétation de la célèbre question de conclusion de Dora.

Dans sa version personnelle (et enfantine!), elle troquait simplement "Quel est ton moment préféré?" par "Quelle est ta maman préférée?". Et franchement, qui pourrait lui en vouloir?

Surtout pas moi :-D

Quelles sont vos anecdotes qui réchauffe votre coeur de maman?
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