Une petite règle qui change tout dans le couple ?

Publié par Anik le mercredi, février 29, 2012 3 bouteilles à la mer...
Assise au bord de la mer, j’en ai profité pour lire, durant ma semaine de vacances. C’est « L’amour sexship - L'art de l'intelligence sexuelle », de Chantal Lamontagne et David Bernard, qui a trouvé place dans mon sac de voyage. Ça faisait un bail que je n’avais pas lu de livre sur la vie de couple… Entre autres, le bouquin promettait de donner une astuce pour révolutionner la vie de couple en 10 secondes… Une autre en 20 secondes…


Héhé, je suis méchante, je vais vous faire languir jusqu’aux deux prochaines semaines pour vous révéler ces trucs… Cependant, je vais vous en dévoiler un autre d’une simplicité désarmante, mais qui a fait ses preuves.

Lorsque j’ai lu ces lignes, mon chum se faisait dorer au soleil, tout près de moi… J’ai éclaté de rire devant la formulation du conseil en question, mais j’étais en total accord !

Je lui dis : « Il y a trois règles pour s’assurer que tout soit simple dans un couple. Sais-tu quelle est la règle numéro 1?

- Non, c’est quoi ?

- « Occupez-vous du pénis de votre homme. »

Il s'esclaffe... manquant de renverser le petit verre de rhum qui se tient près de lui...
- Quelle est la deuxième ?, me demande-t-il

- «Occupez-vous du pénis de votre homme. » Et tu devines la 3e?, que je lui dis en lui faisant un clin d’œil.

- Laisse-moi deviner : «Occupez-vous du pénis de votre homme. »

- Tout à fait !

Tout cela pour dire que le sexe est important pour les hommes, mais aussi pour le couple. Sincèrement, quand ça ne va plus de ce côté, les choses se corsent et les risques de rupture augmentent… Alors, pourquoi ne pas mettre ce simple truc à profit ? Pensez-vous que l’auteur ait raison de mentionner ces trois règles ? Quelle importance devrait avoir la sexualité dans le couple ? En commentant ce billet, vous courez la chance de remporter votre exemplaire de « L’amour sexship », publié aux éditions Un monde différent.
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Vilains mots et rapport clément

Publié par Julie le mardi, février 28, 2012 0 bouteilles à la mer...
Rappelons l'enchainement des événements. Lors d'une soirée bucolique en camping, Frérot a lancé un mot d'église bien senti laissant son auditoire bouche bée. Puis, lors d'un matin pressé, il a tenté à nouveau l'expérience. Julie, la Mère Calme et PapaZen furent accusés de se laisser aller, à l'occasion, à l'expression de jurons inappropriés et déclarés coupables de démontrer le mauvais exemple auprès de leur fils.

Les incidents demeurèrent heureusement sans conséquence. Frérot ne fut pas pris d'émotions fortes qui lui auraient permis de développer une mauvaise habitude. Jusqu'à...

... ce qu'il lui arrive un pépin banal pendant une séance intense de bricolage. Troublé, il a poussé un joli "ciboulette" auquel les adultes présents n'ont pu faire autrement que de retenir leur fou rire en lui prêtant main-forte.

Après investigations, les autorités ne jugèrent pas à propos d'accuser l'éducatrice de la garderie pour cette négligence. Après tout, si l'emploi de ce végétal lui est libérateur, pourquoi lui en tenir rigueur?

Crédits photo: Licence CC Rosh Sillars
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Le cube... ou comment se découvrir soi-même...

Publié par Anik le lundi, février 27, 2012 7 bouteilles à la mer...
Une copine m'a envoyé un lien amusant hier... Je vous propose cet exercice qui ne vous prendra que quelques minutes...

• Imaginez un paysage.
Rien de plus simple.
Une ligne d'horizon.
Le ciel
Est-ce un paysage désertique ? Montagneux ? Une prairie ? Autre chose ?

• Dans ce paysage, il y a un cube.
Imaginez le. Décrivez le.
Quelle est sa taille ?
Où se trouve-t-il ?
De quoi est-il fait ?
De quelle couleur est-il ?
Est-il plein ? Vide ?
Transparent ? Opaque ?
Il n'y a ni règles. Ni réponses justes ou fausses. Décrivez le cube tel que vous le voyez.

• A présent une échelle vient s'ajouter au cube dans ce paysage.
Décrivez la :
Sa hauteur,
Sa position,
Sa couleur.
La matière dont elle est faite.
Le nombre d'échelons.

• Apparaît alors un cheval. Décrivez le :
De quelle race s'agit-il ?
Quelle est sa taille ?
Sa couleur ?
Où se situe-t-il par rapport au cube ?
Et à l'échelle ?
Que fait-il ?
Où se situe-t-elle par rapport au cube ?
Est-elle sur le même plan ?
Repose-t-elle sur quelque chose ?

• Quelque part dans ce paysage, une tempête éclate. Décrivez-la.
D'où vient elle ?
Quelle est sa force ?
En quoi affecte-t-elle (ou non) le cube, l'échelle et le cheval ?
Que se passe-t-il, une fois la tempête passée ?

• Dernier détail : on trouve aussi des fleurs dans ce paysage. Décrivez les.
Combien y en a-t-il ?
De quelles sortes ?
De quelles couleurs ?
Où se trouvent-t-elles par rapport au cube, à l'échelle, au cheval ?
Et comment réagissent-elles à la tempête ?

Vous avez fini d'imaginer, bien sûr cela n'est pas une description sans sens, loin de là. Le Secret du Cube Magique est une clé ancestrale qui ouvre les portes du cerveau et de l'âme. Dans ce paysage, votre Cube est un autoportrait d'une précision symbolique étonnante par sa taille, sa place, sa matière et son interaction avec les 4 autres éléments de la scène. C'est le miroir étrange de votre état d'esprit et de votre lien au monde.

Pour connaître l'interprétation, la symbolique des couleurs et quelques astuces d'interprétation, visitez simplement cet autre blogue, Les chroniques d'A, qui est la source de l'exercice...

Ou si vous êtes trop curieuse et pressée, lisez simplement ceci et faites l'analyse intuitivement :

1- Le paysage représente votre monde.
2- Le cube représente votre personnalité.
3- L'échelle représente vos amis et votre réseau social.
4- Le cheval représente celui que vous aimez ou votre idéal
5- La tempête représente vos problèmes et soucis.
6- Les fleurs représentent les enfants et l'espérance.

Vous m'en donnerez des nouvelles !
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Revenir de vacances... pour mieux repartir!

Publié par Anik le vendredi, février 24, 2012 0 bouteilles à la mer...
Une semaine dans le Sud, c'est ce que je me suis payée... Ça faisait un bail ! Je me suis laissée aller à ce luxe que je considère paradoxalement essentiel. J'ai décidé que si je voulais voyager, je devais agir. Donc, j'ai agi et je suis allée au Gran Bahia Principe Coba - Riviera Maya... (un club vraiment super, je vous le recommande chaudement!)

Cette semaine m'a fait un grand bien. Et contrairement aux autres fois où je suis revenue du Sud, je me sens prête à « repartir », c'est-à-dire me remettre au boulot, à la vie. Mais ce n'est pas sans réflexions. Ralentir le rythme, prendre davantage soin de ma famille et devenir l'amoureuse que je souhaite être... voilà ce qui m'importe... Trois objectifs que je souhaite atteindre rapidement.

Vous me direz que les changements prennent du temps. Et bien non ! Lisez Anthony Robbins et découvrez la PNL, vous verrez qu'il suffit d'un seul instant pour changer (mais parfois, la prise de position avant le changement est longue). D'accord, ça prend aussi parfois de la pratique (quand il s'agit d'habitudes), mais à partir du moment où on pratique avec coeur, je crois que le changement est déjà en opération. Et un jour, on réalise que c'est fait !

Enfin, je suis prête à atteindre mes objectifs... que j'ai décortiqué en plusieurs faits mesurables dont je vous épargne ici les détails... ;-)

Sur quels objectifs vous travaillez, ces temps-ci ?

Crédit photo : Scottman 1979
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La piqure des jeux de société

Publié par Evely le jeudi, février 23, 2012 5 bouteilles à la mer...
Pour l’anniversaire de P’tit Clown, j’ai décidé que les jeux de société seraient de mise. Je me suis dit qu’il pourrait apprécier le défi que les jeux de table amènent et que ce serait chouette de jouer tous ensemble.

Superpapa et moi adorons les jeux de société. Cependant, ceux qu’on a sont compliqués et stratégiques. Nous faisons régulièrement des soirées avec les copains ou la famille autour de la table à jouer. Étant donné que nous sommes des mordus, j’espérais que mon fils aurait la piqure lui aussi.

Le premier jeu que je lui ai donné est une course de Schtroumpfs. Nous pigeons des cartes et notre Schtroumpf avance ou recule sur la couleur de la carte. Mais attention à Gargamel! Le deuxième est une course de lapins. Il faut piger des cartes qui indiquent le nombre de sauts que notre lapin doit faire. Dans celui-là, il faut faire attention à la route qui mène à la carotte piégée.

P’tit Clown aime particulièrement ce jeu. Depuis qu’il l’a reçu, il joue tous les soirs. Superpapa et moi jouons avec lui à tour de rôle. Mardi soir, nous avons mis la vaisselle sur le comptoir et avons joué tous ensemble. P’tit Clown était heureux comme un roi et je dois avouer que Superpapa et moi avons réellement eu beaucoup de plaisir. Superpapa criait lorsqu’on le dépassait. Moi je paniquais quand un de mes lapins tombait dans le trou. P’tit Clown embarquait dans nos envolées dramatiques et en rajoutait quand la carte de croque-carotte se faisait piger. Nous avons joué deux parties et avons quitté la table avec le sourire. Superpapa a gagné la première joute et moi la deuxième, mais en fait, ça importait peu. C’était le fait d’être tous ensemble qui était amusant.

Après que P’tit Clown se soit couché, Superpapa m'a dit : « C’était vraiment amusant… tu sais quoi, on devrait jouer à ça avec les copains. »
« Hein ? »
« Oui, quand on a bu un peu, t’imagines, ce serait tellement drôle. »

Hi hi hi, j’avoue que ce serait comique. Enfin, mon but était de donner la piqure à mon fils et c’est réussi. Je ne pensais pas qu’en plus on y trouverait un jeu pour nos soirées plus arrosées.

Crédits photo: Licence CC Mélisande
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À qui la faute ?

Publié par Anik le mercredi, février 22, 2012 3 bouteilles à la mer...
Cette fameuse phrase : « C'est la faute de ma mère si je suis... », tout le monde l'a au moins entendue une fois. Les parents (mais surtout les mères) ont le dos large quand vient le temps d'expliquer les « bugs » des jeunes et même des adultes (parce que nos défauts nous suivent souvent comme notre ombre). Or, la société a aussi son rôle à jouer... Son rythme... ses exigences...

Je lisais dernièrement le livre « Savourer la vie », de François Gervais. Une phrase m'a frappée : « Il faut aussi interpeller notre société afin qu'elle cesse de « fabriquer » des êtres qui ont le mal de vivre. » Et une discussion avec une de mes étudiantes marocaines établie au Québec depuis deux ans m'a amené dans le même sens. Elle me disait être beaucoup plus stressée ici. Au Maroc, pourtant, elle accomplissait un tas de choses (c'est une femme dégourdie), mais le rythme d'ici a quelque chose d'indescriptiblement stressant, rapide...

Alors, est-ce ce rythme omniprésent qui fabrique le mal-être ambiant ? Le manque de spiritualité ? La course à l'argent ? Le stress de performance ? Les horaires de travail ? Le trafic ? Pourquoi la majorité des gens ont-ils l'impression de courir et de ne pas être si heureux que ça ? Qu'est-ce que la société peut faire ? Perso, j'ai toujours pensé qu'un cours de développement personnel ne serait pas un luxe dans le cursus scolaire.

Pas comme le cours d'éthique actuel, mais vraiment du développement personnel : savoir se connaître, identifier ses valeurs et ses priorités, développer systématiquement la gratitude, l'autonomie, la gentillesse, apprendre à relaxer, etc.

Et vous, c'est quoi votre solution pour qu'on arrête de fabriquer des êtres qui ont le mal de vivre ? En commentant ce billet, vous courez la chance de remporter votre exemplaire de Savourer la vie, publié aux Éditions Un monde différent.
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La théorie du muscle

Publié par Julie le mardi, février 21, 2012 5 bouteilles à la mer...
Julie, soupirant en entrant dans la cuisine - Ce n'est pas juste! ---

PapaZen, levant les yeux de son journal - Quoi? ---

Julie, commençant ses doléances - Ça fait deux jours que je me lève plus tôt pour faire "ami-ami" avec mon elliptique pendant que tout le monde dort. ---

PapaZen - Bravo! Tu as du mérite.

Julie - Pas tant que ça, faut croire!

PapaZen, surpris - Bien oui. Moi, je serais incapable de courir là-dessus à peine l'oeil ouvert!

Julie, déçue - Bien sûr que c'est difficile! Mais crime, la balance ne me le rend pas. J'en suis au jour 2 et je pèse une livre de plus!

PapaZen, pince-sans-rire - Je ne vois qu'une seule explication: c'est du muscle!

Julie, fâchée - C'est ça, champion. Moque-toi.

Il y eut un second épisode, deux jours plus tard.

Julie, bourrassant en préparant sa rôtie - Je pense que tu as raison...

PapaZen, tournant la page de son journal - J'ai souvent raison, mais j'aimerais savoir à propos de quoi.

Julie - Bien j'en suis au matin quatre de mon entrainement. Je n'ai pas passé mon tour une seule fois. Tu sais quoi?

PapaZen - Euh, non...

Julie - Bien la balance indique "+2"!

PapaZen - Hon.

Julie, déculpabilisant - Alors, j'en arrive à la conclusion que ta théorie du muscle... bien elle doit être bonne.

PapaZen, se dépatouillant - Ma blonde, ce n'était pas une théorie. C'était une joke!

Je ne vous dis même pas ce que le pèse-personne a indiqué le jour 6. Un indice toutefois: la suite logique s'est maintenue!

Crédits photo: Licence CC puuikibeach
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Quel chapeau portez-vous ?

Publié par Anik le lundi, février 20, 2012 0 bouteilles à la mer...
Une de mes copines me disait qu’elle avait tendance à toujours imaginer le pire scénario. En effet, lorsqu’on analyse un problème, une idée ou une situation, on a souvent tendance à faire cette analyse de la même manière. Or, avez-vous déjà pensé que vous pourriez changer de chapeau ? Edward de Bono propose justement une technique amusante qui permet à chacun, ou à un groupe de jeter un regard complet sur une situation. Chacun est invité à mettre, à tour de rôle, l’un de ces chapeaux…

• En portant le chapeau blanc, on se concentre de façon neutre sur les faits dont on dispose ainsi que les informations manquantes (et la façon de les obtenir).

• En portant le chapeau rouge, on met l’accent sur les émotions et l’intuition.

• En portant le chapeau noir, on est prudent et critique et on met de l’avant les éléments défavorables et les erreurs potentielles.

• En portant le chapeau jaune, on envisage ce qui est faisable et les moyens de réalisation, en plus de recherche les bénéfices logiques.

• En portant le chapeau vert, on se laisse aller aux nouvelles idées et à la créativité tout en regardant les possibilités, les hypothèses diverses.

• En portant le chapeau bleu, on fait la synthèse et on avance, on résume, on conclut, on rend la réflexion plus productive en sollicitant les autres chapeaux, s’ils n’ont pas été utilisés.

Quel chapeau avez-vous tendance à porter quand vous devez prendre une décision ou analyser une situation ? À utiliser potentiellement en famille, au travail ou même en couple...
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Les lunettes roses

Publié par Julie le dimanche, février 19, 2012 1 bouteilles à la mer...
PetiteSoeur, se faisant border - Est-ce que demain, c'est congé? ---

PapaZen - Oui, demain c'est dimanche! ---

PetiteSoeur, contente - Yé! On va pouvoir se lever de bonne heure! ---

PapaZen, rêvant de faire grasse matinée - En général, les personnes normalement constituées en profitent pour dormir un peu plus longtemps...

PetiteSoeur - Bien non! Il faut se lever tôt pour avoir plus de temps pour jouer!

Bien oui, il fallait y penser! Voilà un principe important en gestion du temps bien intégré.

Crédits photo: Licence CC Maria
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Ah oui, c’est vrai…

Publié par Audrey le samedi, février 18, 2012 1 bouteilles à la mer...
Il y a de ces situations où on se sent incompétente comme maman.

Par exemple, je vais chercher mon Bébé 1er à la garderie. Je m’exclame « Oh, une petite blessure guerre! » en regardant la grafigne sur son nez. La gardienne me regarde et lance timidement « Ben c’est qu’il a les ongles un peu longs, hein… » Argh, c’est bien trop vrai…

Ou une autre fois, toujours à la garderie, la gardienne m’explique que Bébé 1er était le seul assis dans le traîneau dehors, car les autres marchaient dans la neige. Pourtant, mon Héritier marche lui aussi maintenant! « Oui mais c’est ce que ses bottes sont trop grosses! ». Oh! Est-ce que toutes les mamans achètent vraiment une paire de bottes de chaque taille de bébé? À 30 $ la paire, ça monte vite non? En bonne mère indigne, je me dis que mon bébé finira l’hiver avec celles-là même si elles sont un peu trop grandes!

Je ne sais pas pourquoi je me remets en question à chaque commentaire de son éducatrice! « ses pantalons sont un peu grands. » « Il enlève ses pantoufles, il faudrait penser à des souliers… » Ben oui, pourquoi n’y ai-je pas pensé!

Crédit photo : Licence CC BenSpark
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Conversation entre deux frères

Publié par Evely le jeudi, février 16, 2012 2 bouteilles à la mer...
Je suis une maman avec de l'imagination. Avec un bébé à venir et un grand garçon de trois ans, l'inévitable devait se produire... j'ai déliré !!!

- Bon alors raconte.
- Okay, elle c’est la maman
- Celle qui donne le lait ?
- Oui, mais elle fait plus que ça. Elle te donne le bain, change tes couches et elle te câline comme ce n’est pas permis
- Elle ferait tout pour nous ?
- Oui et du coup, elle est facilement manipulable.
- Excellent !
- Non, non, faut pas en abuser. Elle le sait qu’elle est trop douce, mais elle y peut rien. Elle craque pour nous. Tu peux un peu la manipuler, mais pas tout le temps. Elle est stricte parfois, mais c’est pour notre bien.
- Okay, je comprends. Je craque pour elle aussi, alors je comprends. Lui c’est
qui ?

- C’est le papa.
- Il fait quoi ?
- Il utilise sa grosse voix pour nous dire quoi faire.
- Hum… je préfère la maman.
- Non, faut pas. Il est hyper rigolo. Il aime beaucoup jouer et faire le pitre.
- Un clown ?
- Ouin genre, mais un clown cleptomane.
- Comment ça ?
- Il te vole ton nez tout le temps et il ne veut pas te le rendre. Faut que tu le chatouilles et, finalement, il va te le remettre.
- Je vois, c’est un grand bébé.
- Ouais c’est ça, mais il est aussi strict, parfois. Il tient son bout plus que la maman. Il l’influence d’après moi.
- Je l’aime bien finalement, mon genre de type. Et eux, là-bas?
- Eux c’est ta famille.
- Euh, ce n’est pas toi ma famille?
- Oui, moi je suis ton grand-frère, mais tu as des tantes et des oncles, une cousine et des cousins et des grands-mamans et un grand-papa et des grands-tantes et des cousines et des grands-oncles et alouette.
- C’est qui, alouette ?
- Oublie ça, t’es trop petit pour comprendre.
- Et la famille, c’est gentil ?
- Tu dis !!! Ils aiment te donner plein de cadeaux, juste parce qu’ils te voient pas souvent. Faut juste que tu fasses le gentil garçon. Le plus comique c’est que si tu fais un mauvais coup et que maman ou papa te chicane, c’est eux qui se font chicaner par la famille.
- Pas mal, ils sont bons à avoir pas loin en cas de bêtise. Et toi ? Je sais que tu es mon grand frère, mais tu fais quoi au juste ?
- Moi, je t’explique tout ce que tu dois savoir au sujet de la vie. Je te taquine et je te fais pleurer, mais je t’aime gros comme l’univers et je te défendrai toujours. Je suis ton meilleur ami.
- Wow, ce n’est pas rien. Moi je fais quoi dans tout ce beau monde ?
- Tu t’amuses à découvrir, à charmer et à apprendre. Le reste te viendra naturellement au fur et à mesure. Il y a juste un truc que tu n’as pas le droit de faire sous peine de sérieux sévices.
- Vraiment? Quoi ?
- Prendre mes jouets. Alors, rends-moi mon toutou, tout de suite.
- C’est ben plate cette règle.
- TOUT DE SUITE !!!!
- Ouin, on y repassera côté fraternité à tout casser

Crédit photo: Licence CC Ben Mc Leod
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Spécial humour 2 - La St-Valentin

Publié par Anik le mercredi, février 15, 2012 1 bouteilles à la mer...
Et voici une petite vidéo d'une humoriste française qu'une de mes étudiantes m'a fait découvrir... Franchement, j'ai drôlement ri... La vie de couple, les hommes et les femmes sont à l'honneur. Un petit 7 minutes bien investi, je vous jure...

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Le coeur sur la main

Publié par Julie le mardi, février 14, 2012 7 bouteilles à la mer...
Pendant le souper ... ---

Julie, parlant de tout et de rien - Hé, les enfants, savez-vous quoi?

GrandeSoeur - Non.

Julie - Tante Lou m'a envoyé un mot tout à l'heure...

PetiteSoeur, curieuse - Pourquoi?

Frérot, répétant - Pouquoi, hein, maman?

Julie - Parce qu'elle voulait que je lui donne notre recette de muffins aux framboises. Elle a beaucoup aimé celle que vous leur avez faite la dernière fois qu'elle est venue avec E.

PetiteSoeur, soudainement inquiète - Et tu lui as DONNÉ?

Julie, surprise - Mais oui.

PetiteSoeur, visiblement déçue - Vraiment dommage...

Julie, perplexe - Comment ça, dommage?

Frérot, répétant - Comment ça, dommage? Hein?

PetiteSoeur - Si tu lui DONNES, ça veut dire qu'on ne l'aura plus pour nous. Moi, je l'aimais beaucoup, cette recette...

Crédits photo: Licence CC minato
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Les potins du dimanche - Vitesse turbo

Publié par Julie le dimanche, février 12, 2012 0 bouteilles à la mer...
Que ça va vite! En ce moment, j'espère juste que tout ce que j'ai appris en gestion du temps commence à donner des résultats! Ou alors je me laisse inspirer par le premier potin de cette semaine?

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Tout le monde en parle...

Une suggestion de lecture de Danielle qui pique la curiosité
Êtes-vous atteints de gestionnite

Geneviève propose de renouveler l'approche
Un lunch en pièces détachées

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Le suivi médical pendant la grossesse

Tchoubi le fait
Je débranche

Nancy détaille un projet emballant
Joyeux projet pour la fin de semaine

Majka est satisfaite
Auto-promotion

Daisy a répertorié (j'aime particulièrement la seconde!)
Inspiration de cartes de St-Valentin à faire avec les enfants

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC jpctalbot
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On s’attache à ces p’tites bêtes là!

Publié par Audrey le samedi, février 11, 2012 1 bouteilles à la mer...
Charlie, le petit chien de Marraine, est rendu au paradis. Il avait neuf ans, c’est sûr qu’on s’y attendait. Mais c’est arrivé un peu plus vite que prévu à cause d’un accident.

J’aime Bébé 1er. Bébé 1er aimait Charlie. Charlie semblait aimer Bébé 1er. Donc, moi j’aimais Charlie.

Ce n’était pas notre chien. Je l’avais toujours apprécié, mais bon c’était un minuscule petit chien et moi j’aime mieux les gros. En plus, il jappait tout le temps, mais il aimait se faire prendre dans les bras (ce qui pour moi lui pardonne le reste!). Mais récemment, je l’aimais plus que jamais. Je l’aimais parce qu’il semblait très intéressé par mon Bébé 1er, et vice-versa. Il fallait voir mon gros nounours (ça c’est Bébé 1er!) qui devenait tout tranquille et délicat quand Charlie s’approchait de lui. Et quand mon Héritier jouait, Charlie venait se frotter sur lui gentiment. Ils étaient tout mignons ensemble.

C’est donc pour ça que j’ai eu plus de peine que je ne le pensais quand j’ai appris qu’il était rendu au paradis. J’y pense encore de temps en temps. Et je pense aussi à mon lapin. Hé oui, j’ai un petit lapin d’appartement un peu grognon depuis 7 ans. C’est son anniversaire le 14 février. C’est une belle grosse boule de poil munie de longues oreilles qui mange et fait des crottes. Mais je l’aime. C’est MON lapin. Et Bébé 1er l’aime aussi. Quand il a un gros chagrin, on va s’asseoir devant l’enclos du lapin et on lui offre des carottes. Le voir gambader redonne automatiquement le sourire à mon Héritier.

Je n’ai pas hâte au jour où je trouverai mon lapin tout raide dans un coin. Alors probablement je fondrai en larmes et j’appellerai Papa 1er au secours. Je ne lui ferai pas le bouche-à-bouche comme l’a fait Marraine avec Charlie (ne riez pas…), mais sûrement que je l’enterrerai quelque part dans le jardin.

C’est qu’on s’attache à ces p’tites bêtes-là!

Crédit photo : Cousine, hé oui c'est Charlie et Bébé 1er!
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Un petit déjeuner de St-Valentin spécial ?

Publié par Anik le vendredi, février 10, 2012 0 bouteilles à la mer...
Des petits cœurs spéciaux pour la St-Valentin ? Cette technique simple fournira des protéines à vos petits amours le matin du 14 février grâce à ces œufs durs amusants !

Crédit photo : anonyme. Si vous connaissez l'auteure, faites-moi signe.
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Les hommes sont des maisons

Publié par Evely le jeudi, février 09, 2012 1 bouteilles à la mer...
S’il y a une recette pour un papa délicieux et qu’il y a des techniques horticoles pour un amoureux parfait, il y a toute une architecture pour faire un homme fort.

Enceinte de mon deuxième garçon, je me rends compte que la gent masculine m’entoure et me fascine. J’observe mon fils, j’observe mon amoureux et tous ses amis et j’en viens à une conclusion. L’homme est comparable à la construction d’une maison.

Premièrement, il faut choisir un terrain. Le choix du quartier influencera la valeur de votre maison. Même si on ne veut pas l’admettre, c’est le cas. Votre maison prend racine dans son entourage. Plus le terrain est vaste, plus les voisins sont accueillants, plus votre maison prendra de la valeur. Je vous propose de défricher le terrain de manière à ce que votre maison soit au soleil. Une maison qui se construit à l’ombre souffrira toujours un peu et restera humide et froide.

Ensuite il faut vérifier la fondation. Une fissure peut toujours se faire réparer au besoin, mais si la fondation est sise sur un terrain argileux, des problèmes suivront inévitablement. Tant que la fondation est forte, la maison le sera aussi. Alors cette étape est de loin la plus importante. Il faut prendre son temps pour s’assurer de couler les meilleurs matériaux. Vous connaissez tous des maisons centenaires. Ce qui les rend si belles, c’est qu’elles gardent leur charme traditionnel et qu’elles arrivent à s’adapter dans un paysage plus moderne. Croyez-moi, leurs fondations ont vu plus d’une fissure, mais elles sont toujours restées fières et chaleureuses. Les rénovations font partie intégrante d’une belle maison, même au niveau de la fondation.

Ensuite, on doit séparer les cloisons de manière à faire des pièces pour un bien-être réussi. Je suis une fervente de la grande salle familiale ouverte. La cuisine et la salle à manger sont des lieux de rassemblement où les idées se façonnent et se discutent. Des opinions naissent et des points de vue grandissent. Les chambres sont des lieux d’intimité. Ces lieux personnels sont des jardins secrets qui permettent de se découvrir, de s’affirmer et de grandir sans être toujours à la vue de tous. J’aime bien les grands sous-sols vastes où les enfants peuvent construire des mondes avec leurs blocs. Le sous-sol a un côté artistique et hétéroclite où l’on trouve un vieux fauteuil ayant appartenu à un grand-père et une télévision 50 pouces dans laquelle les derniers chefs d’œuvres hollywoodiens nous font rêver.

Une fois les cloisons faites, il ne reste qu’à décorer à notre goût. Si vous regardez bien, un style s’impose de lui-même dans une maison. Son âme vibre, sa lumière rayonne, sa présence est incontestable.

Vous savez, il y a tout plein de genres de maisons. Si vous avez déjà magasiné une demeure, vous savez que le coup de foudre se fait au moment où l’on met les pieds dans la maison. Parfois, on cherche des grandes pièces, parfois on aime les styles plus austères ou plus campagnards, mais ce qui nous convient vraiment, nous charmera beaucoup plus que nos critères prédéfinis. En fin de compte, quand l’évaluateur vient nous dire l’état dans lequel la maison est, c’est là qu’on s’aperçoit e que la construction de cette maison en a fait un homme fort et bon qui accueillera toujours sa famille sous son toit.

Crédit photo : Licence CC Arbre évolution
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Et la gagnante est...

Publié par Anik le mercredi, février 08, 2012 0 bouteilles à la mer...
Qui se mérite le roman « Lettre à un ami malheureux » de Marc Fisher, aux éditions Un monde différent ?
C'est « Quelquepart... » Alors, chère dame, où que tu sois, fais-nous signe à la-mere-est-calme@hotmail.fr pour nous donner tes coordonnées. Nous te posterons ensuite ton livre !

Et pour celles qui auraient manqué les réflexions provenant de cet excellent livre, c'est ici :

J'aime - Aimez-vous votre situation ?
Un petit mot qui change tout - Ou comment faire plaisir à l'aide de quelques mots...
Le jeu de la concentration - Un truc facile pour être plus concentré...
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Courir pour évacuer...

Publié par Anik le lundi, février 06, 2012 4 bouteilles à la mer...
Non, ne vous méprenez pas sur le titre... Je ne parle pas de courir le plus vite possible vers la toilette pendant un séjour dans le Sud (quoiqu'on s'entend, c'est toujours une astuce pratique... ce n'est pas pour rien que le « va-vite » porte son nom!)

Je parle de courir. Point. L'été, j'adore courir. Ma piste cyclable est un lieu de prédilection. Toutefois, l'hiver, c'est autre chose. Les rues de Laval et de Montréal, avouons-le, sont dans un état lamentable. Glace, gadoue, neige, boue... Name-it! Ça ne donne pas envie de profiter du plein air.

Or, j'ai réalisé la semaine dernière, alors que je donnais mon cours de Conception d'activités éducatives sur le thème de la motricité globale, au Collège LaSalle, que courir, ça fait du bien. En classe, nous avons esquissé quelques mouvements de course (entre autres, comme un joueur de football, sur place). L'effet a été quasi instantané. Ça libère ! Ça évacue le stress !

L'idée me vient donc de profiter des installations du gym Énergie Cardio que je fréquente pour... courir ! Je l'avoue, à prime abord, l'idée de courir sur une machine me semblait un peu ridicule, étant donné que j'ai une rue devant chez moi ! ;-) Mais considérant la saison, c'est peut-être finalement une excellente idée! Je sais qu'il y a parmi vous de grandes adeptes de course. Comment orchestrez-vous votre pratique hivernale ? En gym ? Dehors ? Quels sont les effets ressentis à long terme de la pratique de la course ? Allez, donnez-moi encore plus envie de courir (autrement qu'au sens métaphorique, avec la vie chargée que nous menons toutes).

Crédit photo : © BanjoL
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Les potins du dimanche - Remonter le temps

Publié par Julie le dimanche, février 05, 2012 2 bouteilles à la mer...
Maman 3.0 et moi avons remonté le temps sous les yeux terrifiés ou amusés de nos mousses et minis. Suivez notre plus récente aventure à l'ère des dinosaures, dans notre chronique publiée dans le magazine Montréal pour enfants.

Familles en cavale Direction: la Terre, il y a 65 millions d'années
(dès la page 52)

Anik signe également un article sur la gestion du temps facile. À inscrire à votre agenda! À lire aussi en page 34.

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Tout le monde en parle...

Sous la surveillance de la firme Evely co., l'heure gagnante du concours de la St-Valentin est Fleur d'âme !
SVP écris-nous pour nous faire part de tes coordonnées postales à la-mere-est-calme (a) hotmail.fr!

Pour les sportives de salon d'entre vous, Geneviève propose
Un menu santé pour le Super Bowl

Ode à l'amitié de Prune
La bonne copine...

Bizz ment effrontément (et alors?)
Pinocchio peut aller se rhabiller

Une tite recette dans mes cordes, de Nancy
Délicieux!!

Maternit-Anne se débranche... et vous invite à aller voir ailleurs (elle y est!)
Dernier chapitre...

Une idée de Tchoubi pour vos cupidons
Idée pour une carte de St-Valentin

16 beaux moments éparpillés dans la semaine de Loreli
Les petits bonheurs

Bon dimanche!
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Assurer ses arrières

Publié par Audrey le samedi, février 04, 2012 2 bouteilles à la mer...
Se lancer à son compte en sortant d’un congé de maternité, c’est assez téméraire, je m’en rends compte. L’industrie a évolué de façon incroyable depuis mon départ. Les beaux projets d’autrefois semblent maintenant envolés. Malgré tout, d’autres avenues sont toujours prometteuses. Pourtant, il se passe rarement une semaine sans que je doute. Et si ça ne fonctionnait pas? Et si je n’arrivais pas à boucler les fins de mois? Avec la petite famille en plus, ce ne serait pas très responsable de ma part. Et pourtant, j’ai tellement envie de foncer, de voler de mes propres ailes.

Pour faire taire mon petit démon intérieur, j’ai pensé assurer mes arrières. J'ai décidé de tenter l'expérience. Juste pour le trip. Juste pour voir. Je me suis inscrite cela fait déjà 4 mois. J’avais presque oublié. Il y a 2 semaines, j'ai eu la confirmation de mon acceptation. J'avais une seule semaine pour réaffirmer mon intérêt.

On nous a convoqués à 13 heures précises. «Et soyez-là 15 minutes d'avance», nous a-t-on recommandé. 13h10. Toujours rien ne bouge. Des centaines de personnes de tous âges, tous horizons, attendent en file.

Tout à coup, la file se met à bouger. Enfin, on nous remet un numéro de local. Une fois tout le monde installé à son pupitre, la responsable de notre groupe nous explique le processus. 13h37, on peut enfin commencer. Je ressors de là un peu avant 17h.

Et j'aurai les résultats dans 2 mois et demi. Je serai alors inscrite sur les listes des potentiels agents de communication avec expérience pour la fonction publique. Et peut-être une possibilité de contrat quelques mois plus tard. On verra. J’ai entrouvert une porte.

Crédit photo : Licence CC Megan Elizabeth Morris
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Grasse matinée... en soirée !

Publié par Anik le vendredi, février 03, 2012 1 bouteilles à la mer...
Au moment où j'écris ces mots, on est jeudi soir et je fantasme déjà sur ma matinée de demain... Pourquoi ? Parce que j'ai statué que demain, je fais la grasse matinée ! Rien de moins !

C'est fou, mais prendre cette décision d'avance m'enlève toute culpabilité face à la chose. Mais mieux encore, j'en retire déjà les bénéfices. Je sais que je n'aurai pas besoin de me stresser demain, je n'ai rien mis à l'horaire matinal. Donc, je suis déjà relaxe... même si on est la veille...

Alors, c'est décidé, je me planifie des grasses matinées de temps à autres, ça fait trop de bien! Et vous, vous êtes adeptes de grasses matinées ? Vous faites comment pour vous assurer d'en avoir ?

Crédit photo : © ffi
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Un concours pour la St-Valentin

Publié par Evely le jeudi, février 02, 2012 8 bouteilles à la mer...
Je n’avais plus pensé au Garçon-qui-sourit-tout-le-temps depuis des années. C’est Superpapa qui me l’a rappelé indirectement alors que nous cherchions un joli prénom pour bb2. Jusqu'à ce qu'il propose celui-là, si un nom plaisait à l’un, il déplaisait à l’autre. Un prénom simple, beau et qui sonne bien. Au début, je l’avais mis sur la liste, mais bien vite, il est devenu le seul nom de la liste.

Plus je le prononce, plus je l’aime. Quand je le dis aux autres, j’ai toujours le même commentaire. « Oh, j’en connaissais un! Il était vraiment gentil, c’est un beau nom... ». Sur le coup, j'ai pensé en connaitre seulement un aussi. Un ami de mes parents. Un Français. Un très gentil monsieur. Je me souviens qu’il était un peu mal à l’aise avec les enfants, mais qu'il essayait vraiment de nous faire sourire. Il n’avait pas d’enfants, mais je pense que c’était parce qu’il n’avait pas encore trouvé la future maman de ceux-ci.

Alors que la Saint-Valentin approche, je me suis rappelée que j’en connaissais un autre. Le Garçon-qui-sourit-tout-le-temps. Il allait à l’école avec moi. Un blondinet qui ressemblait presque au Petit Prince d’Exupéry. Il était gentil. Je l’aimais bien comme camarade de classe.

En deuxième année, il m’a donné une carte pour la Saint-Valentin. Il y avait deux abeilles dessinées dessus. Elles étaient assises sur une fleur et se donnaient la main. Ça m’avait beaucoup touchée. À l’époque, je me voyais comme étant le vilain petit canard avec mes lunettes à grosse monture, avec mes sourcils qui se rendaient jusqu’à mon nez, avec mon corps trop grand pour la petite fille que j’étais et avec mon accent qui était source de moquerie de la part des autres enfants.

Il était mon tout premier Valentin. Je ne l’aimais pas comme un amoureux, mais j’aimais le voir sourire, chose qu’il faisait tout le temps. Je me disais qu’il devait vraiment être heureux, car je ne le voyais jamais triste ou fâché, il souriait tout le temps et c’était parfait.

Plus tard, à la récréation, j'avais parlé avec les autres filles. J'ai appris qu'elles avaient toutes reçu une carte de sa part. Ça ne m’avait pas attristée, au contraire. Il répandait un beau sourire sur les visages de tous les autres enfants. J’aimais ça et j’étais contente d’être une de ses valentines et qu'il soit, lui, mon seul valentin.

Si mon enfant peut être aussi souriant que le Garçon-qui-sourit-tout-le-temps, je serai très fière. Je me dirai que très probablement, il fait du bien à un vilain petit canard qui a besoin de beaux sourires comme ça pour ensoleiller ses journées.

Tout cela m'amène à vous proposer un concours.

Racontez-moi votre premier valentin en commentant ce billet. Je vais tirer un nom le samedi 4 février prochain. La gagnante sera annoncée dans les potins du dimanche. Le prix est une magnifique cravate que vous choisirez pour votre amoureux dans la collection disponible sur le site Sowee. Après tout, la Saint-Valentin, c’est le meilleur moment pour faire un petit cadeau à celui que l’on aime et les hommes sont toujours séduisants en cravate.

Crédit photo : ©Sowee.ca
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J’aime…

Publié par Anik le mercredi, février 01, 2012 1 bouteilles à la mer...
Il y a bien des choses que l’on peut aimer dans la vie. Les cappuccinos glacés… et encore plus s’ils sont recouverts de crème fouettée… Nos enfants… L’homme de notre vie (ou de notre lit)… Faire la grasse matinée… Acheter à gros rabais un objet longtemps convoité. Partir en voyage sans courriels…

Enfin, vous comprenez le topo. Notre vie est remplie d’éléments à aimer. Mais si l’amour ultime devait aller plus loin ? En fait, en lisant le livre Lettre à un ami malheureux, Marc Fisher parlait simplement d’aimer « sa situation », quelle qu’elle soit. En fait, lorsqu’on aime sa situation, on n’a d’autres choix d’être bien dans l’instant présent. Je vous l’accorde, ce n’est pas toujours facile. Cependant, chaque situation recèle sûrement d’un petit quelque chose d’aimable ou de positif. Le défi, c’est de s’entraîner à le voir, à le mettre en avant-plan. Par exemple, pris dans le trafic hier, dans la neige, je me suis amusée à écouter une chaîne de musique classique, ce qui m’a calmée du coup et a rendu mon trajet agréable. Je travaillais à 18h, mais je suis partie plus tôt en transport en commun, ensuite, pour aller enseigner. Prête à l’avance, j’ai pris le temps de me payer un petit trio McDo avec les coupons. Un petit bonheur juste avant le travail! Et quand je regarde ma situation globale, mis à part les millions de riche héritière qui me manquent et sur lesquels je ne peux pas compter, bien je me dis que je suis choyée… Il faut juste que je le garde en tête, malgré l’hiver, les bugs du quotidien…

Oui, garder en tête d’aimer notre situation. Ce qui n’empêche nullement de travailler à l’améliorer. Un sourire, avec ça ?

N’oubliez pas, c’est la dernière semaine pour gagner votre exemplaire de l’excellent roman de Fisher, publié aux éditions Un monde différent. La gagnante sera connue la semaine prochaine.
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