Un peu seule

Publié par Evely le jeudi, mars 31, 2011 8 bouteilles à la mer...
Souvent, j’ai l’impression d’être seule. Seule à ne pas voir le bout du tunnel. Seule à ne pas comprendre pourquoi je m’inquiète autant. Je me dis que mon passé lourd y est pour quelque chose. Que mes craintes de me faire rejeter et de me faire juger me brouillent la vision. Que mes sentiments d’infériorité et d’incompétence ont trop de place dans ma tête.

Souvent, je me bats contre moi-même. Je fais semblant de rien. On n’y voit que du feu, mais je me bats corps et âme contre moi. Je me bats contre mes propres faiblesses, contre mes démons, contre mes ombres noires. Et je me sens seule dans ce combat.

Mais je ne le suis pas. Je me rends de plus en plus compte que plein de gens qui m’entourent sont exactement comme moi. Ils ont leur passé, leurs angoisses, leurs luttes et ils se sentent aussi seuls dans le chaos que moi. Ce n’est qu’à de petites occasions, lors de conversations plus personnelles, que l’on se rend compte qu’ils vivent ce qu’on vit. Que les mêmes remises en question, que les mêmes doutes font surfaces, simplement teintés de leur couleur à eux, plutôt que la mienne.

Je m’étonne quand j’entends ces paroles qui ressemblent tellement à ce que je pense. Comment se fait-il qu’eux aussi se sentent comme ça ? Comment se fait-il que je n’avais pas remarqué ça chez eux ? La réponse est pourtant simple. Eux, comme moi, se battent sans que ça paraisse. Eux, comme moi, se motivent la plupart du temps par des pensées positives, de l’énergie, du bon vouloir et de la confiance dans le futur. Mais une fois de temps en temps, pour eux comme pour moi, tout tombe et ça fait mal.

Dernièrement, plusieurs de ceux qui m’entourent semblent vivre une bataille intérieure. Ils m’ont tous surprise quand ils m’ont fait la confidence de cette lutte. Je les vois si forts. Je les vois se moquant des intempéries et des revers de la vie. Pourtant, dans leur tête, les questionnements se bousculent, les doutes rebondissent partout et les remises en question prennent de l’expansion.

J’aurais le goût de leur dire qu’ils se trompent et qu’ils sont plus forts qu’ils ne le pensent. Qu’ils l’ont déjà prouvé maintes fois et que ce sont de faux doutes, parce qu’ils sont tellement mieux qu’ils le pensent. Qu’ils sont aimés et qu’ils resplendissent tellement que, parfois à leurs côtés, j’ai l’impression de ne pas être à la hauteur. Sauf, que je sais comment ils se sentent, alors je leur dis que je comprends et qu’ils se trompent, mais je sais bien qu’en ce moment ils ne le voient pas parce que je suis pareille à eux.

C’est drôle qu’on se sente si seul et c’est incompréhensible qu’on arrive si peu à l’exprimer. Nous sommes pourtant tous pareils. Quand P’tit Clown est né, je suis tombée dans un post-partum et ce sont ces gens seuls qui m’ont aidée à mieux me comprendre. Je me suis remise en question professionnellement plus d’une fois, et ce sont ces personnes qui doutaient qui m’ont aidée à me diriger. Je m’inquiète pour notre futur et ce sont tous ces gens qui ont des craintes qui m’aident à voir que je ne suis pas seule et, qu’en fin de compte, c’est tous ensemble que nous arriverons à trouver notre place. Je continue à douter de moi. Parfois je me demande si ce n’est pas le mal de notre génération de ne pas avoir confiance en ses capacités. Parfois, je me dis que notre société n’est pas adaptée à nous et que, tant bien que mal, c’est nous qui tentons de nous adapter à elle.

Mais au bout du compte, je sais de plus en plus que je ne suis plus seule. Je sais que, même si c’est discret, il y a tout un combat qui se mène en ce moment. De plus en plus, des petites voix se lèvent de l’ombre et disent "moi aussi, j’ai besoin de vous tous".

Crédits photo: Licence CC f2g2
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Comment se renouveler sans cesse ?

Publié par Anik le mercredi, mars 30, 2011 3 bouteilles à la mer...
Il y a des gens qui aiment la stabilité. La routine. Le calme... Des gens pour qui les remous, c'est bon dans les bains, mais pas trop dans la vie... Pour ma part, comme me le faisait remarquer Julie aujourd'hui, je suis plus de style rafting que pédalo... J'ai besoin que les choses bougent ! Et ça m'amène à prendre plaisir à changer de direction, à essayer de nouvelles choses, quitte à me péter la gueule...

Évidemment, il y a des passions qui restent stables dans ma vie depuis des années, depuis ma tendre enfance. L'écriture, la lecture, le badminton (et le futur homme de ma vie, qu'il ne s'inquiète pas, demeurera aussi...). Or, en ce qui concerne ma passion de l'écriture, j'aime bien varier les plaisirs ! De la même manière qu'on ne mange pas la même chose au déjeuner, au dîner et au souper (c'est bien beau, le Kraft Dinner, mais il y a autre chose dans la vie!), je n'ai pas envie de limiter mes saveurs d'écriture...

Par conséquent, alors que je travaille actuellement sur deux projets de livre en collaboration, j'ai aussi décidé de laisser aller ma plume autrement, sur la blogosphère... Je prends un virage humoristique où le fait de rire de moi et de mon « personnage » (faut en prendre et en laisser...) constituera l'objectif principal de mes billets...

Évidemment, je publierai également ici, mais je risque de faire quelques essais bizarres dans les prochaines semaines... Je suis en mode « on teste sa créativité sans censure »... alors ça donnera ce que ça donnera ! ;-)  Mais, je suis bien motivée ! Alors, go!

Je vous reviens vendredi pour vous révéler l'adresse de mon nouveau blogue !

Crédit photo : © beogenesis
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Marions-nous! Et faisons des bébés!

Publié par Julie le mardi, mars 29, 2011 9 bouteilles à la mer...
Il ne se passe pas une semaine sans que PetiteSoeur ne pose de questions. Elle n'en est plus à se demander comment on fait les bébés. Elle en est à réfléchir aux conditions idéales pour en avoir un.

PetiteSoeur, racontant sa journée - Maman, je ne suis plus amoureuse de N.

Julie, surprise - Ah bon... Je ne savais pas que tu avais été la copine de N!

PetiteSoeur, avouant - Bien oui. Parfois on se court après pour se donner un bisou!

Julie, voulant creuser le sujet - Et pourquoi, vous n'êtes plus amoureux?

PetiteSoeur - Bien en fait, il ne le savait pas que j'étais amoureuse de lui...

GrandeSoeur, se mêlant à la conversation, grimaçant parce que perplexe - Euh... comment ça?

PetiteSoeur, levant les yeux au ciel - Parce que la journée où je suis tombée amoureuse, c'était pendant le dîner! Et lui, il ne me regardait pas pendant ce temps-là!

Donc, la première condition, il faut être amoureux. Les deux. Et idéalement les principaux intéressés. Mais j'ai appris que, dans sa petite tête, il en fallait davantage...

Ainsi, donc, par un beau matin...

Julie, son manteau sur le dos - Allez, tout le monde! Je vous souhaite une belle journée! C'est l'heure, il faut que je parte!

Frérot, la bouche pleine de "céréanes" - Bye, maman! Bonn' jounée li z'amis!

PapaZen, sortant de la salle de bains - Mon bisou...

PapaZen et Julie se donnent un bisou, de part et d'autre de la rampe d'escalier. Une fois le baiser terminé, ils réalisent qu'une spectatrice est aux premières loges. Les deux petites mains posées sur la rampe, elle a le sourire fendu jusqu'aux oreilles.

PapaZen, crampé - Puis, PetiteSoeur? Penses-tu que nous allons avoir un bébé?

PetiteSoeur, déçue, mais toujours dans la même position - Non, je ne crois pas. C'était petit bisou... Ça prend un bisou spécial...

Donc, la deuxième condition, il faut un bisou spécial (sans quoi, j'imagine qu'elle attendrait déjà un bébé de N. ...). Mais j'ai appris que, dans sa petite tête, il en fallait encore davantage!

Alors donc, par une balade familiale en voiture...

Julie, questionnant PapaZen sur la grossesse de C, la copine de son frère - C'est quand leur échographie, donc?

PapaZen - C'est la semaine prochaine!

Julie, contente - Super! J'ai hâte de savoir! Les filles? Ce sera un cousin ou une cousine?

GrandeSoeur - Un cousin!

PetiteSoeur, perdue dans ses pensées - Est-ce qu'ils sont mariés C et S?

Julie, surprise de la question - Non. Pourquoi, ma puce?

PetiteSoeur, n'y comprenant plus rien - Mais c'est qu'il faut être marié pour avoir un bébé, non?

GrandeSoeur, ajoutant l'argument qui tue - Même pas vrai... Regarde, papa et maman, ils ne sont pas mariés et ils ont eu 3 bébés!

PetiteSoeur - Mais ça doit être pour ça qu'ils n'en ont plus! Pour avoir un bébé, il faut qu'on se mar' non?

PapaZen, étonné du choix de verbe - Il faut qu'on se marre?

GrandeSoeur, corrigeant - Il faut dire "qu'on se marie", PetiteSoeur! Pas "qu'on se mar'".

PapaZen, pouffant - Ah oui... C'est sûr que ça aide pour faire un bébé quand on se marre un peu!

Après l'amour, il y a le bisou. Mais pas n'importe lequel: un bisou spécial. Ensuite, bien, je vous annonce que ça prend idéalement un mariage. J'apprendrai peut-être une 4e condition dans les prochaines semaines... On ne sait jamais ce que PetiteSoeur nous réserve!

Crédits photo: Licence CC nic_finno
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mars 27, 2011 7 bouteilles à la mer...
Potin, potin! La chroniqueuse et auteure Christine Michaud suggère notre livre Imparfaite, et alors? en tant que lecture inspirante. Où en êtes-vous dans votre quête de l'imMÈREfection? ---

Pour voir la mention dans la chronique Le bonheur, ça s'apprend du magazine Le lundi

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Tout le monde en parle...

Geneviève O'Gleman vous offre la chance de gagner un atelier culinaire
Se sucrer le bec... pour bonne cause!

En parlant de Geneviève, il vous reste encore un peu de temps pour participer à notre concours pour gagner son nouveau livre (en prime, des piles de trucs!)
Un chausson avec ça?
Bouche-trous les collations?
Les repas en pyjamas

Catherine voit son portrait gribouillé
Méchante maman!

Que d'émotions en une minute chez Béka!
Le roi Lion en voiture

Transformation radicale chez M
Simplifier ma vie: la base, le coeur

Prune n'étale pas ses longues jambes brillantes au soleil et ne sirote non plus son café (elle fait... autre chose!)
Une petite pelouse?

Une drôle d'idée chez Tchoubi
Prends un sourire :)

Une belle idée de Daisy pour bricoler et gérer son temps
Que faire avec une éponge? Un calendrier

C'est reparti pour Catellina
Une belle nouvelle

BelleMaman cherche les mots (Avez-vous vu Crevette?)
Et Crevette, il/elle aura deux maisons?

Enfin, une vidéo bien pensée sur la persévérance scolaire, un clin d'oeil rigolo pour les mamans d'ados
La réussite à l'école, selon le prof Laurier

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Partagez ici votre meilleur billet de la semaine ou votre billet préféré!

Bon dimanche!
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Vendredi merci : merci gros défis de la vie

Publié par Anik le vendredi, mars 25, 2011 0 bouteilles à la mer...
Depuis un peu plus d’un an, je ressens le besoin de sortir de ma zone de confort… Ainsi, j’ai eu l’occasion de faire un tas de nouvelles choses qui, souvent, exigeaient une certaine dose de courage…

Et bien la semaine prochaine, je vais en faire une qui va me demander énormément de courage et une excellente gestion du stress… Je vais faire une présentation de 30 minutes sur la scène principale Arm & Hammer, au Salon de la femme de Montréal, qui a lieu du 1er au 3 avril au Palais des congrès.

Ainsi donc, le vendredi 1er avril, entre 15h et 15h30, je serai sur la scène, seule avec mon micro, devant bon nombre de femmes qui seront venues assister au salon… Je parlerais du fait qu’en tant que mère de famille, nous sommes les véritables PDG de la maison… Avec toutes les responsabilités et la gestion que cela implique… Évidemment, je dévoilerai quelques astuces pour s’en tirer à bon compte…

Enfin, je souhaite dire merci pour cette superbe occasion de sortir de ma zone de confort… Et j’en profite pour dire merci pour toutes les autres occasions, depuis un an, où j’ai relevé des défis qui me demandaient de me surpasser…
  • Commencer à enseigner au cégep
  • Vivre la monoparentalité
  • Arriver à patienter avec sérénité même si je n’ai pas le contrôle sur la situation
  • Louer mon sous-sol et devenir une « proprio »
  • Rencontrer tout un lot de nouvelles personnes et parler davantage aux étrangers que je croise
  • Écrire un second livre (dont la rédaction va bon train)
  • Me lancer en coaching
  • Prendre un congé sans solde pour septembre, malgré mes obligations financières
Il y aurait d’autres éléments, mais je ne ferai pas la liste exhaustive de tout ce qui m’a fait sortir de ma zone de confort… Mais le fait est que je suis fière de moi, et que j’espère que la vie me permettra, encore et toujours, de sortir de ma zone de confort pour élargir sans cesse mes horizons…
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Ma malédiction

Publié par Evely le jeudi, mars 24, 2011 5 bouteilles à la mer...

Je vis une grande malédiction. J’imagine que c’est mon karma ou que je paie pour m’être laissé éloigner de mes premiers amours. En fait, à être franche, ce n’a pas toujours été le grand amour entre nous, mais le jour où je me suis perdue dans la magie des mots, c’est devenu une passion, un coup de foudre qui tonne depuis dans mon imaginaire.

Bon je m’explique plus clairement. Ma grande malédiction est que je n’arrive plus à dénicher de bons livres depuis un bon moment. Avant, j’allais à la petite libraire sur Crémazie en face du marchant de bagels. Cette petite libraire où un matou se promène entre les jambes des clients et fait des siestes sur les piles de livres qui définissent les allées. Quand j’entrais dans la boutique qui sent la poussière et l’encre, je repartais quelques heures plus tard avec un sac plein de vieux bouquins et de poils de chat. Je m’installais au Café Kriegoff avec un allongé et je passais l’après-midi en compagnie de Camus, de Tolstoi, de Baricco ou de Hemingway. Je me perdais dans les rues d’une vieille Barcelone, je tombais amoureuse d’âmes damnées et je mourais dans les tranchées de guerre que je n’ai connues qu’en mots.

Mais ce n’a pas toujours été comme ça. Enfant, ma maman me soudoyait presque pour lire quelques pages de romans juniors. Je détestais les livres aux histoires trop longues, aux descriptions interminables et aux personnages théâtraux. Un jour, en secondaire cinq, notre professeur, une femme grosse au faux accent français, nous dit que nous allions lire Des souris et des hommes. J’ai pris ce livre du bout des doigts et tranquillement, sans m’en rendre compte, je m’en suis délectée. J’étais en amour avec cette manière de décrire, de vivre et de sentir un passé à la fois complètement imaginé et basé sur la réalité des années trente. Depuis, je croque goulûment dans ces petits univers de papiers.

Sauf que voilà, quand j’ai rencontré Superpapa, les livres ont pris la table de chevet et se sont empilés pendant que je vivais mon histoire. Avec la naissance de P’tit Clown et la maison, ils ont pris la troisième étagère et une couverture de poussière. Tout ça pour dire qu’il y a un peu plus d’un an, je m’y suis remise. Armée de trois ou quatre livres, j’ai recommencé à naviguer au travers des histoires. Sauf que je ne trouve pas de bons livres. Ce doit facilement être mon quatrième livre de suite qui me déçoit. Du coup, en plus, j’ai toute la misère du monde à finir. Moi qui lisais tout et de tous les genres, moi qui n’arrivais pas à vivre une journée sans lire au moins une page, me voici dans un désert aride depuis plus d’un an.

Pourtant, je prends des valeurs sûres. Des coups de cœur de Renaud-Bray, des livres recommandés par des copines et de la famille. Rien n’y fait, je n’embarque pas. Les histoires ne me touchent plus comme avant. J’attends que Baricco en sorte un autre pour me chavirer, pour me faire fondre, pour me sentir voyager. J’espère découvrir dans le fond d’une librairie, cette petite perle qui viendra ranimer ma flamme que j’entretenais avec tant de passion.

Puis une idée me vient. Et si la raison pour laquelle je ne brûle plus autant pour les histoires que je lis est parce que je me passionne pour une seule histoire maintenant ? Et si mon histoire, celle de Superpapa et de P’tit Clown est la seule que je ne me lasse pas de découvrir ? Elle n’est pas prise entre des pages blanches, elle n’est pas définie sous les taches d’encre noire, mais elle est belle et me comble. Arriverais-je un jour à lire une histoire aussi belle que celle-là ?

Bien sûr que non! La réalité surpasse les mondes imaginés et imagés des livres, mais j’espère, quand même, retrouver des livres qui me font perdre la notion du temps, qui me font oublier les petits tracas et qui me font aimer la douceur de la langue française sous tous ses accents et ses coutures.
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Le concept d'amélioration constante...

Publié par Anik le mercredi, mars 23, 2011 4 bouteilles à la mer...
Je lisais récemment dans un livre au sujet du concept d'amélioration constante... En fait, ce que l'auteur soutenait, c'est que souvent, ce sont un tas de petits gestes ou détails (plutôt que quelques gestes très remarquables), qui font la différence dans la qualité de vie ou même la qualité de fabrication de produits... J'ai tenté de voir comment pourrait s'appliquer ce principe dans ma vie familiale...

Alors, depuis quelques semaines, j'ai instauré ou amélioré certains éléments de notre routine familiale...
  • Je fais systématiquement un petit massage aux filles avant le dodo (alors qu'avant, c'était sporadique).
  • Je permets à chacune de choisir un livre, donc je lis 3 histoires plutôt qu'une avant le dodo (parce que la prof en moi souhaite développer le vocabulaire des filles, et que l'auteure en moi adore lire)...
  • Je révise les leçons de ma fille aînée pendant que je ramasse la vaisselle (deux pour un pratique quand on est monoparentale, ça me fait sauver beaucoup de temps et mon ilot de cuisine permet à ma fille de travailler près de moi pendant que je fais son suivi).
  • Je fais des petites séances de danse avec les filles : ça me permet de bouger un peu les semaines où elles sont avec moi (comme je ne peux pas aller au badminton) et la musique me met systématiquement de bonne humeur... Ça me permet aussi de favoriser le contact, parce qu'on fait carrément de la danse sociale (à force d'avoir écouté « So you think you can dance », ça donne envie !)
  • Je leur pose de petites questions axées sur la gratitude, la confiance et la fierté pendant le brossage de dents, histoire de leur ouvrir l'esprit à de belles valeurs...
Bref, je pose plusieurs petits gestes qui, je le crois, porteront fruit à long terme, si je persévère dans ces voies... Évidemment, il faut choisir ses gestes... Mais je suis heureuse de ce que j'ai choisi d'intégrer à notre routine quotidienne... Et vous, quels sont les petits gestes que vous aimez répéter pour améliorer votre qualité de vie familiale ?

Crédits photo : © Sean Dreilinger
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Un chausson avec ça? Les trucs de Geneviève O'Gleman pour les desserts

Publié par Julie le mardi, mars 22, 2011 6 bouteilles à la mer...
Pour le Mois de la nutrition, la nutritionniste et auteure Geneviève O'Gleman partage ses astuces aux lectrices de La mère est calme. Maintenant que vous savez tout sur les petits déjeuners et les collations vous vous voulez en savoir davantage sur les desserts? Gourmandes que vous êtes!

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Julie, repentante - Geneviève, je suis drôlement contente que tu sois de retour. J'ai une rage de sucre en ce moment et je n'ai qu'une seule envie: me cacher derrière les portes d'armoires pour manger du chocolat ou du dulce de leche...

Geneviève, souriant mais sourcillant - Alors, j'imagine que tu aimerais avoir des trucs pour les desserts?

Julie - Oui! Et vite! Dis-moi, est-ce qu’il y a toujours du dessert chez toi ?

Geneviève - Oui, il y en toujours… mais j’attends qu’on m’en demande avant d’en offrir. C’est rare, mais ça arrive de temps en temps que ma fille ne se soit pas gardé « de petite place » pour un dessert. Et c’est correct comme ça. Le dessert, c’est un petit plaisir pour terminer le repas sur une note sucrée, mais ce n’est pas essentiel.

Julie, pensant à GrandeSoeur qui ne passe jamais par-dessus cette petite note sucrée - Quelles sortes de desserts as-tu chez toi ?

Geneviève - Ça dépend des soirs… Il peut aussi bien y avoir du gâteau qu’une belle salade de fruits frais. Je ne mets pas les gâteaux et autres desserts sucrés dans une classe à part. Ils ne sont ni interdits, ni valorisés. La variété devrait primer. Je réponds souvent à ma fille : « Tu as déjà choisi de la crème glacée cette semaine, choisis autre chose ce soir. » ou bien « Tu as choisi un bonbon hier, c’est au tour du fruit ce soir. ». Elle est habituée ainsi et comprends le principe.

Julie - De mon côté, quand je nomme "yogourt", "fruit" ou "fromage" comme desserts disponibles au menu, on me répond souvent "quoi d'autre?" J’ai l’impression que mes enfants choisiraient toujours le dessert sucré !

Geneviève, hochant - C’est sûr que s’il y a plusieurs choix de desserts sucrés disponibles en tout temps, c’est difficile à contrôler. Par exemple, s’il y a plusieurs sortes de biscuits dans le garde-manger, tes enfants seront tentés d’en demander plus souvent. Chez moi, lorsque la boîte de biscuits est vide, je ne me sens pas obligée d’en racheter sur-le-champ. Pourquoi ne pas attendre une semaine ou deux? Même chose pour la crème glacée, j’en achète de temps en temps, mais pas systématiquement.

Julie, ajoutant, pour le bénéfice de ses lectrices qu'elle n'est pourtant pas portée sur le biscuit - As-tu des idées de desserts santé qui peuvent rivaliser avec le gâteau ?

Geneviève - Il y a toujours une grande variété de fruits frais dans le tiroir du frigo. Je prépare souvent des salades de fruits, des trempettes, des smoothies ou des barres de fruits glacées. Un « bar à smoothie » c’est une façon tripante de marquer la fin du repas. Les enfants choisissent eux-mêmes leurs fruits surgelés dans le congélateur. Un peu de lait, un peu de yogourt aux fruits. On mixe et on déguste. Et dans Bonne bouffe en famille, il y a plein de desserts à la fois santé et gourmands… ce sont mes petites ruses à moi ! As-tu essayé les biscuits zébrés, le brownies et les sandwichs glacés ?

Julie - Non, pas encore! Mais sache que toutes tes recettes de muffins et de barres tendres font fureur ici, tant dans la boîte à lunch qu'au moment du dessert!

Geneviève - Tant mieux!

Julie - Je connais des mamans qui rencontrent des problèmes de taille. Prenons le cas, hypothétique bien sûr, d'un bambin de deux ans qui dit "ai fffffaiiim" pendant la préparation du repas. Une fois servi, il regarde son bol et le repousse en disant "pas tou'd'suite". Il n'en prend pas une seule bouchée, mais revient au galop pour le dessert. Que devrais-je faire si, malheureusement, ça m'arrivait?

Geneviève - Le dessert ne devrait pas dépendre de ce que ton enfant a mangé, ou n’a pas mangé, du plat principal...

Julie, faisant un clin d'oeil - Je te répète que ce n'est pas le mien qui fait ça...

Geneviève - Je sais bien... Mais supposons que ton terrible deux le faisait, dis-toi que tout le monde devrait avoir droit à un dessert, mais qu'il ne devrait pas être plus gros que le plat principal. On ne devrait pas compenser avec un plus gros dessert parce que notre enfant n’a rien mangé et qu’on le prend en pitié. Supposons que Frérot t'ait cassé les oreilles pendant le repas en disant qu’il n’avait pas faim, il n’est pas logique qu’il ait « de la place » pour manger un énorme dessert! Offre-lui une petite portion, de la taille d’une balle de golf, pour contenter sa dent sucrée. S’il en redemande et te disant qu’il a encore faim, offre-lui de nouveau le plat principal qu’il n’a pas voulu manger et surveille sa réaction. Ça marche à tout coup ! Il comprendra que ce n’est pas très logique son affaire.

Julie, craignant une protestation, mais se promettant d'essayer - Et maintenant, la question qui cause bien des frictions entre monsieur et madame: devrait-on priver un enfant de dessert à l'occasion?

Geneviève - Je préfère banaliser le dessert plutôt que de le mettre sur un piédestal. En l’interdisant, je ne fais qu’intensifier le désir de ma fille. Il ne faut pas que les légumes soient une punition ou un passage obligé pour accéder au dessert. Chez moi, on attend que tout le monde ait terminé le plat principal avant d’évoquer le dessert. Si ma fille demande ce qu’il y a pour le dessert avant que le repas ne soit terminé, je lui réponds simplement qu’on parlera du dessert lorsque tout le monde sera rendu au dessert! Chaque chose en son temps. Par contre, on reste tous à table tant que tous les membres de la famille n’ont pas terminé. Souvent, le simple fait d’attendre à table sans rien faire « ravive » l’intérêt pour le repas principal. Comme par magie !

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Bonne bouffe en famille, dites-nous quels sont vos trucs pour créer un climat agréable à table!

Pour consulter le site de Geneviève O'Gleman et en savoir plus sur ses livres (et mettre en pratique le conseil de la semaine)
Pour avoir des détails sur son nouveau documentaire L'assiette démystifiée
Pour consulter son blogue

Crédits photo: © Bonne bouffe en famille
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Les traditions amicales...

Publié par Anik le lundi, mars 21, 2011 5 bouteilles à la mer...
Avez-vous remarqué comment s'est parfois difficile de prévoir du moment entre amis ? Les enfants, le conjoint qui n'apprécie pas toujours de voir partir sa douce moitié le temps d'une soirée, le travail, les tâches... Toutes les raisons sont bonnes pour remettre au lendemain les rencontres qui pourtant, font tellement de bien...

Un petit groupe d'amies et moi avons réglé le problème... Ainsi donc, nous avons instauré les « samedis soirs de mamans »... Une fois par mois, on se retrouve chez l'une d'entre nous : quatre femmes, un total de 10 enfants âgés entre 3 et 14 ans, un repas pour les jeunes et un menu spécial pour les mamans, qui soupent après la marmaille. Ça fait tellement de bien ! J'ai déjà hâte au prochain samedi! On ne prend pas de chances, on choisit la date de la prochaine soirée avant de se quitter, et toutes notent à l'agenda ! Alors, plus d'excuse pour reporter! C'est coulé dans le béton !

Mes filles adorent ce contact social, et moi aussi! En prime, elles dorment plus tard le lendemain matin, alors c'est une formule gagnante à tout coup! Je réalise qu'en amitié, en famille ou même au plan personnel, les habitudes facilitent de beaucoup la vie... Cette habitude de se voir mensuellement ne demande plus d'organisation, parce qu'on l'a fait quelques fois déjà... Et ça permets aux conjoints de se ressources en même temps (ce dont profitera mon futur amoureux lui aussi)... 

Des traditions amicales comme ça, moi j'en veux des tonnes !  Vous avez des idées inspirantes pour moi ?

Crédit photo : © Courosa
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Quand dimanche rime avec potinage - Quand les traditions se perdent...

Publié par Julie le dimanche, mars 20, 2011 7 bouteilles à la mer...
Avant de potiner, laissez-moi vous partager le vent de tristesse qui m'envahit.

GrandeSoeur en était à farfouiller dans le sac à surprises qu'elle a reçu lors de la dernière fête d'enfants à laquelle elle a assisté.

GrandeSoeur, hésitante dans sa lecture - PO-PEE-Y-EE... Maman? Qu'est-ce que ça veut dire Popeye?

Julie, surprise - Tu ne le connais pas?

GrandeSoeur, sérieuse - Non. C'est une personne? C'est écrit sur ma boîte de bonbons...

PetiteSoeur, fière - Mais moi je le sais! Marité nous en a parlé à la garderie! Papaye, c'est un homme fort avec des groooos brraaas!

Julie, satisfaite - Voilà, c'est lui! (mais, pédagogue, ne pouvant s'empêcher de poursuivre la leçon et de corriger subtilement la mauvaise prononciation de sa fille) PO-peye, c'est un marin qui devient très robuste quand il mange une nourriture spéciale...

GrandeSoeur, toute ouïe - ...

PetiteSoeur, jubilant en sautant d'un pied à l'autre - Moi je le sais! Marité nous l'a dit aussi! Il mange des piments forts!

Bon... après le club sandwich et les films avec de vraies personnes, voilà une autre leçon que j'ai manquée! C'est si triste toutes ces traditions qui se perdent...

Tout le monde en parle...

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Nancy est formelle: une bonne mère est une mère heureuse!
Le mythe de la maman de Caillou

Dans la même veine, La souris coquine dévoile les règles d'une maman entrepreneure
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Ça défile chez Maman 3.0 (qui souffle sa première chandelle!)
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Grande Dame se fait faire la leçon
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Bizz dit tout ce qu'on n'a jamais osé confier
Le sexe en début de grossesse

Anne-Marie se garde une petite gêne
Discussion lunatique du samedi matin


Sophie vient de développer un complexe
Le syndrome de la pince à cheveux

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Partagez ici votre billet préféré cette semaine!

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC Kurt Christensen
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Sexy, poilu et indécent

Publié par Julie le samedi, mars 19, 2011 3 bouteilles à la mer...
Nous avons franchi un nouveau cap à la maison.

Mon message subliminal a porté fruit (ou devrais-je dire "mes messages subliminaux"). Les toutous portent subtilement la bobette. Petit héros fait pipi comme les grands est devenu notre lecture de chevet. Le petit pot qui chante fait dorénavant partie des meubles du salon. Et, comble de l'imMÈREfection, un beau-petit-bonbon est offert chaque fois qu'on entend des glouglous. Bref, on a mis le paquet!

Si bien que ce n'est pas rare que Frérot se promène cul nu pour aller et venir dans la maison. La tendance actuelle est à laisser aller toute forme de pudeur. Mais alors là, complètement.

Voyez par vous-même.


©Julie
L'étiquette des fesses de Brun, un rituel si apaisant!

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Vendredi merci : retour en force !

Publié par Anik le vendredi, mars 18, 2011 0 bouteilles à la mer...
Récemment, j'ai avoué m'ennuyer de mes vendredis mercis... J'adorais cette habitude, car elle me procurait tellement de bien... Alors, je renoue avec le concept. Pour combien de temps ? Nul ne sait... Une semaine, un mois ? On verra bien...

Cette semaine, je dis merci pour :
  • avoir bien avancé dans mes projets professionnels et garder le cap vers mes objectifs
  • mes marches de visualisation qui me font tellement de bien
  • mon dîner avec une copine dimanche (et les excellents oeufs bénédictine au saumon)
  • mes joutes de badminton qui me permettent de bouger et me font toujours sourire
  • une conversation surprise qui m'a émue et touchée
  • les petites habitudes que je suis en train d'acquérir avec de plus en plus de facilité (dont la foutue soie dentaire!)
  • le printemps qui se fait de plus en plus sentir
  • mes cafés matinaux
  • les commentaires de ma copine sur mon prochain livre
  • être bien entourée de gens merveilleux... j'ai vraiment des amis formidables !
Et vous, envie de partager un petit merci ?
Merci de partager avec nous !

Crédit photo : © morning_rumtea
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La maison du Lac

Publié par Evely le jeudi, mars 17, 2011 3 bouteilles à la mer...
Je n’ai pas une grande famille. Au pays, nous sommes plus que deux. Dans nos années fastes, nous étions sept. Mes copines me racontaient leurs partys du temps des Fêtes avec les tantes, les oncles, les cousines et les cousins. Tout ce monde se retrouvait chez les grands-parents. J’écoutais toujours avidement tous les détails de ces fêtes dans lesquelles les ti-culs courraient partout, les mononcles prenaient un coup. À la cuisine, les grands-mères faisaient un festin pour un régiment complet.

Chez moi, on fêtait autour de la table avec au gros maximum sept personnes. Ce n’était pas triste, mais c’était intime. Je me suis toujours demandé comment ce serait si ma famille ne se trouvait pas de l’autre côté de l’Atlantique. Je me demande comment c’est quand les matantes sont comme des mamans parce qu’elles ont autant changé nos couches que nos mères. Je me demande c’est quoi de passer un été chez les grands-parents qui nous laissent faire un peu tout et rien, parce que c’est ça la jeunesse.

Nous, nous allions voir la famille en Europe aussi souvent qu’on le pouvait. Évidemment, deux semaines à faire le tour de la France et de la Suisse pour voir tout le monde, ne donne pas l’opportunité de les connaître. Je ne m’en plains pas non plus, car très jeune, j’ai voyagé et ça, c’est un merveilleux privilège à offrir à un enfant. N’empêche que je me demande bien c’est comment d’avoir une grosse famille.

Superpapa a une grosse famille et il a passé ses étés avec ses cousines et cousins chez ses grands-parents au Lac Saint-Jean. Il me raconte sa vie de famille, ses souvenirs et tous ces moments magiques comme celui où sa grand-mère le passait sous le boyau d’arrosage avant qu’il puisse penser à mettre les pieds dans la maison centenaire.

Un peu avant Noël, toute la famille s’est réunie dans la maison de ses grands-parents. Il manquait à peine deux ou trois personnes. J’étais impressionnée par toute cette famille et cette chaleur. Les enfants couraient partout. P’tit Clown ne se pouvait de voir autant de visages qui ressemblent à celui de grand-maman Froot Loop. Les cousines placotaient dans un coin et Superpapa s’amusait à les faire rire avec des anecdotes de jeunesse. Les tantes et les oncles étaient assis de part et d’autre et racontaient mille et une histoires qui faisaient revivre la maison, celle-là même qui dormait encore tranquillement une semaine auparavant.

Moi, je profitais de ce tourbillon. Je les regardais tous solidaires, tous heureux de se voir, tous explosant de souvenirs. J’imaginais Superpapa, petit ,qui faisait le pitre pour le plaisir de tous. Je sentais le parfum de cette famille qui est encore fort présent, malgré qu’ils se soient un peu dispersés au fil du temps.

Le village n’est plus ce qu’il était, me raconte-t-on. Avant, il y avait des restaurants et des bars. Ça grouillait sur les « cutters ». Aujourd’hui, le village s’endort un peu comme la maison familiale. Ça reste un beau village qui accueille tous ceux qui sortent du parc. Son église se fait toujours aussi fière en haut de la petite côte. Ses accents sont toujours aussi beaux et joviaux dans la bouche des habitants.

Je n’ai jamais eu une grosse famille, mais j’ai une grosse belle-famille et j’adore ça. Mon fils pourra autant profiter des voyages qu’on doit faire pour voir ma propre famille que des rencontres où il y a plein de monde aux accents d’ici.

Cette fin de semaine où nous sommes allés rejoindre toute la belle-famille au Lac, j’ai dû repartir en laissant mes deux amours, car je travaillais le lendemain. J’étais triste de retrouver ma maison vide, mais je me suis endormie en pensant à Superpapa qui levait son verre autour de la grande table pendant que P’tit Clown dormait dans la chambre qui a vu grandir sa grand-maman Froot Loop.à

Crédits photo: Licence CC circulating
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Êtes-vous jeune dans vos oreilles ?

Publié par Anik le mercredi, mars 16, 2011 4 bouteilles à la mer...
J’ai toujours eu beaucoup de plaisir dans ma fourgonnette (et ce n’est pas parce à cause d’utilisations illicites de la banquette arrière, croyez-moi). En fait, la chaîne de radio que je syntonise y est pour beaucoup… Hits FM (94,7) met de l’ambiance dans mes allées et venues. Les mêmes vingt chansons jouent en boucle toute la journée (je suis une mère de famille, enseignante de surcroît, alors la répétition, ça me connaît!), cependant j’adore écouter encore et toujours ces hits, surtout qu’il y a peu de blabla ou de publicité qui les accompagnent.

Régulièrement, mes filles me demandent de monter le son… Alors, nous écoutons Lady Gaga, the Black Eyed Peas, Britney Spears, Enrike Iglesias, Ke$ha, Bruno Mars ou d’autres artistes entonner leurs refrains entraînants. Et c’est plus fort que moi, je chante à tue-tête pour accompagner ce tas d’artistes. Ça me change de Joe Dassin, un autre de mes chanteurs préférés. Je chante aussi quand je suis seule, prenant le risque de passer pour une folle quand les conducteurs des véhicules qui m’entourent me voient… Le ridicule ne tue pas, dit-on !

La semaine dernière, je roulais avec les filles sur les routes de ma fantastique ville de banlieue, encore relativement épargnées de nids-de-poule, dans ma non moins fantastique Dodge Caravan rouge. Ma fille de 4 ans me lance alors, tout bonnement :

« Maman, c’est rare que les adultes écoutent de la musique d’enfants. Comment ça se fait que tu aimes ça, toi ? »

- Ah, tu sais, ta mère est jeune dans son cœur… Alors, j’écoute de la musique qui garde jeune, ma belle!

J’ai quand même trouvé trop drôle qu’elle associe les hits à de la musique d’enfants… En tout cas, musique d’enfants ou pas, j’aime ce qui bouge, ça je peux vous le dire! Mes filles m’ont initiée à BébéLily, j’apprécie!

Enfin, je serais curieuse de savoir ce qui correspond à de la musique de vieux, pour ma fille… Joe Dassin… sûrement!

Et vous, c’est de la musique de jeune ou de vieux qui remplit vos tympans ? Je vous laisse sur ma chanson préférée de l’heure… Bonne journée!

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Bouche-trous les collations? Pas avec les trucs de Geneviève O'Gleman!

Publié par Julie le mardi, mars 15, 2011 16 bouteilles à la mer...
La semaine dernière, dans le cadre du Mois de la nutrition, nous recevions la nutritionniste Geneviève O'Gleman qui nous dévoilait plusieurs astuces pour s'en sortir haut la main lors des matins pressés.

Aujourd'hui, nous parlerons des collations santé, autant dans les boîtes à lunch qu'à la maison. Personnellement, j'ai déjà un petit creux!

Et pour vous mettre en appétit, elle vous offre un exemplaire dédicacé de son plus récent livre de recettes Bonne bouffe en famille!

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Julie, satisfaite - Geneviève, depuis ton passage la semaine dernière, je te promets que j'ai fait un effort pour varier le contenu de nos petits déjeuners!

Geneviève, souriant - C'est vrai?

Julie, contente - Et sais-tu quoi? Ça n'a même pas été difficile!

Geneviève, curieuse - Et qu'as-tu fait de différent?

Julie - Simplement ajouté quelques fruits pour garnir les assiettes! Ou encore un petit yogourt! Ils disparaissent en un clin d'oeil pendant que les rôties se font dorer la couenne!

Geneviève - Génial!

Julie, soucieuse -Mais, je t'avoue que mes enfants ont un appétit sans fond pour les petits déjeuners et les collations, mais un tout mini pour les repas. C’est normal ?

Geneviève, rationnelle - Les enfants ont de petits estomacs, mais de grands besoins! Il est donc tout à fait normal qu’un enfant mange peu, mais te dise souvent qu’il a faim. Les collations devraient être au moins 2 heures après un repas et au moins 2 heures avant.

Julie, pensant à Frérot qui ouvre lui-même le frigo à chaque préparation de repas en disant "ai ffffaim!" - C'est vrai?

Geneviève, hochant - Et oui! Sinon, ils voleront la vedette au repas. Aussi, il ne faut pas compenser en offrant une plus grosse collation si ton enfant n’a pas bien mangé au repas. Une collation raisonnable, c’est de la grosseur d’une balle de tennis.

Julie - Je trouve toujours un peu désolant de voir tant d'enfants grignoter des sacs de collations en portions individuelles et archi sucrées. Et pourtant, ces collations commerciales aux formes amusantes et aux couleurs fluo sont suremballées, coûtent une fortune, mais séduisent les enfants! Comment rivaliser ?

Geneviève, inventive - Il suffit d’un peu de planification. Un bol de fruits déjà coupés, une assiette de crudités avec de la trempette ou un plat de craquelins et de fromage, ça disparaît en moins de deux. Pour éviter de se tanner, il suffit de les jazzer un peu. Une brochette de fruits, une trempette avec des cure-dents et du yogourt, un smoothie, une sucette glacée double-fruits, ça rend les fruits un peu plus sexy, non ?

Julie - Je n'en achète pas souvent, mais pour Frérot, une petite « crolation » est synonyme de barre tendre. Comment les magasiner?

Geneviève, imagée - Si tu achètes des collations « toutes faites », jette toujours un coup d’œil sur l’emballage de l’aliment avant de le déposer dans ton panier. Une liste d’ingrédients courte et composée de mots que tu connais, c’est rassurant. Ensuite, consulte le tableau de la valeur nutritive pour avoir l’heure juste sur ce qui se cache derrière l’emballage. Pour une collation, vise la règle des 3: environ 3 g de protéines, 3 g de gras, 3 g de fibres, 30 g de glucides et 300 mg de sodium. Loin d’être des normes officielles, ces cibles ont l’avantage d’être faciles à retenir pour ne pas passer des heures devant les étalages!

Julie - J'ai un Terrible Two à la maison... Frérot ne boirait que du jus. C’est la chicane chaque fois que je lui offre du lait et qu’il n’en a pas demandé lui-même. Comment gères-tu la quantité de jus à la maison?

Geneviève - Chez moi, le jus est présent, mais pas omniprésent. Un jus dans la boîte à lunch, un autre de temps en temps au retour de l’école, je crois que c’est suffisant. Plusieurs verres par jour? C’est assurément trop. Les jus, même purs, fournissent beaucoup de sucres (naturels, mais ce sont des sucres quand même). Un truc pour limiter la consommation de jus, c’est de donner à chaque enfant un « budget jus » pour la semaine. Chaque enfant se choisit un litre de jus (de type Oasis). On écrit son nom sur le carton et on lui laisse en prendre lorsqu’il en a envie (en le guidant un peu, surtout pour les plus jeunes). Lorsque le litre est fini, tant pis. Il devra attendre la semaine prochaine pour en avoir un autre . Ça lui permet de bien gérer lui-même sa consommation. Ce truc fonctionne même avec les tout-petits. Ils sont fiers d’avoir leur jus « à eux » et après une semaine ou deux, ils comprennent déjà le principe !

Julie, impressionnée par ce truc concret - Belle idée!! Je devrais m'y mettre pour les boissons gazeuses!

Geneviève, faisant un clin d'oeil - À toi de l'essayer!

Julie - Geneviève, la semaine prochaine, on jase de desserts?

Geneviève - Oh que oui!

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Bonne bouffe en famille, dites-nous quelles sont les "collations qui font changement" que vous avez plaisir à servir!

Pour consulter le site de Geneviève O'Gleman et en savoir plus sur ses livres (et mettre en pratique le conseil de la semaine)
Pour avoir des détails sur son nouveau documentaire L'assiette démystifiée
Pour consulter son blogue

Crédits photo: © Bonne bouffe en famille
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Comment être en petit pétard ?

Publié par Anik le lundi, mars 14, 2011 2 bouteilles à la mer...
La semaine dernière, les filles avaient envie de jouer au billard. Pas dans un bar, évidemment. Non, sur notre table de « pool » gracieusement laissée par mon ex (qui m'avait pourtant suppliée de l'acheter, dans le temps). Elles me demandent la permission, et je leur accorde en leur mentionnant :

- Faites bien attention au tapis de la table, hein ?

Je ne sais pas pourquoi, mon instinct de mère (vous savez, celui qui imagine toujours les pires scénarios) me disait qu'elles pourraient endommager la table... Enfin, je relègue cette petite voix loin derrière et je laisse les filles jouer... Ça fait bien mon affaire, je peux prendre mon café tranquille et écrire paisiblement (tranquille, paisible... on voit bien où sont mes priorités à ce moment. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un moment de calme).

Deux jours plus tard, je m'adonne à passer près de la table... Et j'y vois de l'art abstrait comme je ne l'aurais jamais imaginé : une belle ligne de pâte à modeler grise qui sillonne le tapis vert grâce à un tracé subtil et sinueux qui fait pratiquement tout le tour de la table...

Respirons... Respirons... et trouvons une solution. Je tente :
1) De gratter le tout... ÉCHEC.
2) De gratter le tout... ÉCHEC.
3) De gratter le tout... ÉCHEC...

Merde, je n'ai aucune idée de la façon d'enlever de la pâte à modeler sur un tapis de table de billard, moi! Manque total de solutions de rechange... Alors, j'opte pour une voie de contournement :

PASSER MA FRUSTRATION SUR LES COUPABLES!

Même si je me suis donné comme objectif de ne pas m'énerver contre les filles, c'est plus fort que moi. Tranquillement assis devant la télévision, mon petit trio me voit arriver avec de la fumée qui sort des oreilles. Les autochtones d'Oka peuvent pratiquement décoder mes signaux de fumée à 50 km à la ronde...

- Les filles! C'est quoi, l'idée, de mettre de la pâte à modeler sur la table de billard ??? Qui a fait ça ?
(Bien oui, je suis naïve au point de penser qu'en posant la question, je vais obtenir une réponse... Sept ans de maternité, et toujours pas assimilé l'inutilité de cette question)

Silence radio de la part du trio, dont la coupable fait forcément partie, puisque Casper le petit fantôme n'a pas élu domicile ici.

- QUI ??? QUI ??? (vraiment, ça me fait un plaisir fou de poser cette question... )

- Petit pétard, maman, me dit ma grande fille.

À l'entente de ce mot de code, je respire... Une fois, deux fois, trois fois... Je me calme... Je ne suis plus en colère, je suis en petit pétard... C'est le mot que ma fille me dit pour m'inciter à prendre du recul, parce que je lui ai demandé... Cette expression ridicule me rappelle qu'il est en effet ridicule de se fâcher... Ça ne change rien au fait que ma table de billard est maintenant unique au monde dans sa présentation (et que je me serais passée de cette unicité), mais ça me permet de relativiser les choses...

Enfin, il y a des leçons à tirer de tout cela (le prof en moi ne pouvait résister à cette synthèse) :
1) Ne jamais visualiser de problèmes, ils risquent de se matérialiser...
2) Être en petit pétard, c'est beaucoup plus amusant que d'être en grosse colère noire...

Enfin, quel est votre truc pour vous calmer devant les gaffes de vos enfants ?


Crédit photo : © pguisard
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mars 13, 2011 2 bouteilles à la mer...
Tout le monde en parle... ---

La mère Joie se paie tout un fou rire
N'allaite pas qui veut ---

Mylen lance l'idée
Pourquoi pas des Olympiques maternels? ---

GrandeDame fait le plus beau témoignage (je suis tout à l'envers)
Notre Thomas ---

M est pratico-pratique
Retour dans le temps: petit truc infaillible pour parents qui veulent s'épargner des crises ---

Bizz est penaude
Lettre d'excuses aux hôte(sse)s ---

Nancy varie le traditionnel plat de pâtes
Coup de coeur ---

Plus que quelques jours pour le défi de Tchoubi
Cours de mandala et défi créatif

Une nouvelle vie pour Grenouille verte
En attendant...

Karo attend Pâques, impatiemment!
Petits ateliers créatifs pour Pâques

Mme Cornue vante les vertus d'un légume pourtant peu prisé par les enfants (les miens en tout cas!)
Le pouvoir de l'oignon

Il y a des jours comme ça... et c'est le cas de Mamanbooh
Toute croche

Maternit-Anne tient un très bon "entendu à la maison"
"Jeunes"

Partagez ici votre plus belle trouvaille de cette semaine!

Bon dimanche!
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Comment se jeter dans le vide ?

Publié par Anik le vendredi, mars 11, 2011 8 bouteilles à la mer...
Avez-vous parfois l'impression d'être un peu fou ou folle ? Vous arrive-t-il d'avoir cette envie irréprésible de faire quelque chose de complètement débile (comme commander de la salade chez McDonald... non mais tant qu'à être au royaume du fast-food, mangeons gras, pardi!) ? Personnellement, je pense que plus je vieillis, plus j'apprécie faire ce que j'appelle « sortir de ma zone de confort »... Et cette semaine, j'ai poussé ça à l'extrême!

En fait, je pense que je suis potentiellement sauté dans le vide comme je ne l'ai jamais fait dans ma vie... Qu'est-ce que j'ai fait ?

a) Je me suis enrôlée chez les soeurs ?
b) J'ai décidé d'adopter un 4e enfant parce que je trouvais qu'une mère monoparentale avec trois enfants, ça ne faisait pas assez pitié ?
c) J'ai accepté la demande en mariage d'un beau jeune homme russe de 24 ans qui n'en veut sûrement pas à mon argent ?

Vous n'y êtes pas! Quoique pour le a), considérant l'absence de ma vie sexuelle, on pourrait métaphoriquement le dire ;-) hihi!

Non, cette semaine, j'ai fait une demande de congé sans solde à ma commission scolaire... En d'autres termes, j'ai pris un congé d'un an sans salaire pour la prochaine année scolaire... Ainsi donc, dans cinq mois, fini le salaire régulier de prof ! Je vole vers d'autres défis professionnels... La rédaction, évidemment, une dose d'enseignement au collégial, mais aussi une nouveauté : le coaching... On m'a toujours dit que j'avais un grand talent pour ce que j'appelle affectueusement le « bottage de derrière », alors je me lance (curieuse ? allez voir mon nouveau site Web, j'y propose des avenues novatrices, et j'y ajouterai des billets de temps à autres)...

Évidemment, mes obligations financières ne sont pas disparues avec ma décision (que c'est dommage, mon génie de la caisse populaire Desjardins ne peut rien faire pour moi!), cependant, j'ai décidé de vivre la confiance à fond... Alors, je me lance sans filet... Et je suis hyper motivée de voir ce que ma vie me réservera... Chose certaine, je suis déjà pleine d'énergie suite à cette décision et mon instinct me dicte que c'est la voie à suivre, alors go, go, go! Après tout, on n'a qu'une vie à vivre!
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La jardinière

Publié par Evely le jeudi, mars 10, 2011 6 bouteilles à la mer...
Je vous ai déjà fait part de la recette pour un papa réussi. Un plat délicieux qui réchauffe le cœur à tout coup. Sauf que c’est bien beau, mais les papas, ce sont les papas, et les amoureux, c’est autre chose.

Les amoureux, on les plante dans la terre, comme une plante. Certains amoureux sont des annuels et d’autres sont des vivaces. Faites attention, ce n’est pas écrit, moi je me suis fait prendre quelquefois, mais j’ai un amoureux vivace maintenant. C’est, en fait en le cultivant que vous découvrirez lequel vous avez.

Évidemment, on choisit un germe d’amoureux à son apparence, mais ne vous y méprenez pas: un beau germe ne contient pas toujours de belles fleurs. Superpapa était dans un germe qui était un peu turlupinade, mais quand j’ai senti toute cette culture à l’intérieur, je n’ai pas pu résister très longtemps. En fait, j’avais vu Superpapa depuis un bon moment quand je suis rentrée dans le magasin d'amoureux, mais j’avais fait des grands détours avant d’arriver à son étagère. Quand j’ai senti le parfum d’amour qui s’en dégageait, j’ai su que je l’achèterais. Avec le temps, l’amour de Superpapa est une des choses les plus pures que j’ai vues et son flamboiement m’émeut de jour en jour.

Une fois votre germe en poche, il faut lui trouver la bonne plate-bande chez vous. Certains amoureux ont besoin d’ombre, d’autres aiment être exposés à la lumière. Il faut respecter leurs besoins, sinon il se pourrait que rien ne pousse et que votre amoureux disparaisse avant même de naître. C’est triste quand ça arrive.

Très important, si vous avez déjà des plantations ou des restants de plantations, laissez une certaine distance entre vos pousses. Sinon, un risque que tout s’entremêle chaotiquement ou qu’une pousse veuille prendre le dessus sur le reste de la plate-bande… Une bonne distance, croyez-moi. Je sais, au printemps, on a hâte de planter un amoureux, mais si vous ne labourez pas votre terre, si vous ne jetez pas les anciennes racines, vous risquez de ne pas avoir un amoureux qui dure, même si c’était un amoureux vivace. Ce ne sont que des recommandations, bien sûr.

Il faut aussi bien choisir votre terre. Je vous dirais qu’une terre noire, dense et passionnelle constitue l’idéale pour les débuts, mais avec le temps une terre plus affectueusement stable dont le taux de pH est équilibré fera très bien l’affaire. Votre amoureux appréciera cette attention, car dans le long terme, l’amoureux recherche un sol qui est permanent et qui respecte son environnement ainsi que le vôtre. Une fois de temps en temps, ne vous gênez pas pour mettre une terre nouvelle un peu exotique, pigmentée ou aromatisée. Ces égards sont de belles gâteries qui aideront à faire pousser votre amoureux surtout en temps de sécheresse.

On arrose avec de la communication, de la spontanéité, de l’attention, du respect, de l’écoute, de la loyauté, de la franchise et surtout des projets en commun. Encore une fois, petite indication: si vous arrosez trop souvent vous risquez de noyer votre amoureux. Sous la pluie constante, il mourra. Le contraire est aussi vrai. Si vous l’asséchez, il trépassera complètement sec et seul ou ira chez la voisine où le gazon est toujours plus vert et jeune. L’amoureux à besoin de vous, autant que vous avez besoin de son parfum qui ensoleille votre vie. Ne l’oubliez pas.

Quand l’amoureux pousse, c’est bon signe. Il ne faut pas qu’il devienne trop grand et démesuré. Il risquerait de vous ombrager et ce n’est pas ce que vous voulez. Ni qu’il reste petit sous vos soins, bien sûr il faut que vous l’entreteniez, mais vous n’êtes pas là que pour lui. Vous saurez que sa grandeur est adéquate quand il prend assez de place dans la plate-bande sans pour autant la détruire par ses racines.

Comme pour toute plante, il arrivera que l’amoureux perde des pétales et des couleurs, il arrivera qu’il s’endorme avec l’hiver, mais si vous avez un amoureux vivace, vous saurez que ce sont les saisons de la vie et qu’au printemps votre amoureux renaitra plus grand et plus fort qu’avant. Je vous souhaite peu de changements de saisons, mais quand le froid vient, dites-vous que si votre amoureux est bien enraciné, vous le retrouverez assez vite.

Je ne vous mentirai pas : comme vous pouvez le voir, un amoureux, c’est du travail. C’est beaucoup de constance, de soins, de partage et ça ne fleurit pas toujours, mais croyez-moi, ça vaut la peine d’essayer. Les amoureux sont des plantes surprenantes qui souvent vous enchanteront par leur caractère distinct et leur manière unique de faire les choses. Je me souviens qu’en fait au début, sachant que j’étais mauvaise jardinière, je ne donnais pas grande chance à ce petit germe d’amoureux. Pourtant aujourd’hui, il est enraciné dans mon cœur et je ne voudrais jamais le déloger de là.

Joyeux anniversaire, Superpapa!
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Les repas en pyjamas: les trucs de Geneviève O'Gleman!

Publié par Julie le mardi, mars 08, 2011 12 bouteilles à la mer...
Mars est le mois de la nutrition. Sauf que, dans la vie d'une maman, bien nourrir tout son petit monde est une préoccupation quotidienne!

Qu'à cela ne tienne! Geneviève nous dévoilera, tout au long de mars, ses trucs pour les petits déjeuners, les collations et les desserts.

Et pour nous mettre en appétit, elle vous offre un exemplaire dédicacé de son plus récent livre de recettes Bonne bouffe en famille!

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Julie, heureuse d'accueillir son invitée - Bienvenue à nouveau sur notre île, Geneviève!

Geneviève, souriante - Je suis contente d'y revenir!

Julie, curieuse d'obtenir des trucs pour le repas le plus pressé de la journée - Geneviève, on dit souvent que le petit déjeuner c’est le repas le plus important...

Geneviève, assurée - C’est vrai ! Le petit déjeuner fournit au corps et au cerveau le carburant nécessaire pour bouger, réfléchir, se concentrer. Sans petit déjeuner, la journée commence à reculons. C’est donc super important d’instaurer le rituel du petit déjeuner à la maison. Avec un peu de persévérance, ça deviendra vite naturel.

Julie, avec un soupçon de culpabilité - Pourtant, c'est le seul repas que nous n'organisons pas à la maison. Nous y allons toujours au plus simple...

Geneviève, complétant - Et il n'y a pas de place pour les demandes spéciales?

Julie, souriant - C'est à peu près ça! Avec trois enfants, à l'heure à laquelle on se lève, ça doit y aller rondement! Et j'en ai une qui grignote à peine....

Geneviève - L’appétit vient en mangeant ! Commence par lui offrir un petit quelque chose… Un fruit par exemple. Après quelques semaines, ajoute un yogourt. Quelques semaines plus tard, une poignée de céréales à grignoter (granola, flocons de blé ou de maïs). Et ainsi de suite, on progresse lentement, mais sûrement, vers un déjeuner complet. Parions qu’un matin, ta fille se lèvera du lit avec le ventre qui gargouille. Ce sera alors mission accomplie!

Julie, n'osant pas confier qu'elle ne mange elle-même qu'une seule tranche de pain le matin - Mais comment varier le traditionnel petit déjeuner "rôtie-verre-de-lait"?

Geneviève, créative - Chez moi, le matin, il y a un seul choix (on n’est pas au resto) et rarement le même d’un jour à l’autre. Le week-end, j’ai l’habitude de faire des crêpes en grande quantité et je les congèle.

Julie, surprise - Ah oui?

Geneviève, poursuivant - Même le pain doré se prépare d’avance et se congèle. Un tour au micro-ondes, un filet de sirop d’érable, quelques fruits et voilà ! Le petit déjeuner est servi.

Julie - Je n'ai jamais pensé inclure les aliments du petit déjeuner pendant ma routine de la fin de semaine!

Geneviève, organisée - Des muffins, du pain aux bananes, des galettes à l’avoine…, ça ne se cuisine pas à 6 heures le matin! Les dimanches après-midi, j’en cuisine pour la semaine. Il y a aussi les céréales, le gruau et même les cocos. Un œuf fouetté à la fourchette dans un petit bol prend le même temps à cuire au micro-ondes qu’une tranche de pain dans le grille-pain. Avec du fromage et un jus d’orange, ça fait un repas complet !

Julie, pensant toujours à sa seule tartine matinale - Au fait, est-ce qu’on doit toujours avec les 4 groupes alimentaires dans l’assiette ?

Geneviève - Pas toujours les 4, mais au moins 3 ! Sinon, le ventre va gargouiller et il ne sera même pas encore 10h ! Le plus important, ce sont les protéines. C’est ce qui soutient l’appétit. Du fromage, du lait, du yogourt, du beurre d’arachides ou d’amandes, des noix, du tofu dans un smoothie, un œuf ou même une tranche de jambon dans un muffin anglais… toutes ces sources de protéines permettent de bien démarrer la journée.

Julie, confiant timidement un autre petit péché - Certains matins, je me sens comme une serveuse de restaurant... Je mange debout, sur le coin du comptoir… je suppose que ce n’est pas l’idéal ?

Geneviève - Tu as raison de dire que ce n’est pas l’idéal, mais c’est mieux que de ne pas déjeuner du tout. Tu sais, prendre le temps de s’asseoir quelques minutes avec ses enfants, ça fait partie du rituel du petit déjeuner. On commence la journée dans la complicité avant de partir chacun de son côté. C’est réconfortant. Pour y arriver, on peut dresser la table la veille, avant d’aller au lit. Lorsque je prépare les lunchs, je coupe un peu plus de fruits ou de fromage pour le petit déjeuner. C’est pratique ! On conserve le tout au frigo jusqu’au lendemain matin.

Julie - Geneviève, "on s'appelle et on déjeune" mardi prochain? Nous discuterons des collations.

Geneviève - Mais certainement!

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Pour courir la chance de gagner un exemplaire dédicacé de Bonne bouffe en famille, dites-nous quelles sont vos recettes favorites pour les matins pressés.

Pour consulter le site de Geneviève O'Gleman et en savoir plus sur ses livres (et mettre en pratique le conseil de la semaine)
Pour avoir des détails sur son nouveau documentaire L'assiette démystifiée
Pour consulter son blogue

Crédits photo: © Bonne bouffe en famille
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50 façons de célébrer la journées de la femme... dans mes rêves !

Publié par Anik le lundi, mars 07, 2011 0 bouteilles à la mer...
Demain, ce sera la Journée internationale de la femme... Mesdames, considérons-nous chanceuses, nous en avons au moins une sur 365 ! ;-)

Je blague un peu, mais il n'en demeure pas moins que j'aimerais bien avoir les avantages de la gente masculine par moment. Je n'ai qu'à être patiente, pour ma prochaine vie, j'ai demandé d'être un homme... (Mais je ne suis pas pressée de terminer cette vie-ci. J'en ai pour encore 70 ans au moins.) Enfin, comme c'est ma journée demain, voici ce que je rêve secrètement de faire, comme les hommes les 364 autres jours de l'année...

- Pouvoir avoir le cerveau vide sans avoir à faire des tentatives compliquées de méditation et répondre en tout honneteté « À rien » à la question : « À quoi tu penses ? ».
- Ne pas avoir à me demander si j'ai les jambes rasées quand je veux mettre des shorts ou une jupe.
- Pouvoir peigner mes enfants tout croche ou les habiller avec des couleurs dépareillées sans que l'on me juge...
- Roter, péter ou sacrer sans que cela soit jugé disgracieux...
- Avoir un meilleur salaire pour le même job, ou encore mieux, avoir un meilleur salaire pour un job qui a necessité 6 ans de moins d'études ou de formation.
- Avoir une vraie grippe d'homme et rester au lit sans me sentir aucunement coupable de ne pas m'occuper des autres.
- Balancer aux poubelles toutes mes serviettes hygiéniques parce que je n'en aurais plus besoin...
- Être admirée quand je m'occupe de mes trois enfants toute seule (un homme monoparental qui fait ça, c'est un Dieu et il mérite toutes les louanges de la Terre entière, une femme qui fait ça... bien c'est juste normal!)

Et vous, qu'enviez-vous aux hommes ?

Je vous laisse sur cette vidéo vraiment amusante de Florence Foresti... qui n'aime pas les garçons! Je vous jure, vous rirez en masse !

P.-S. Je vous reviens mercredi avec les raisons qui font que je célèbre la Journée de la femme... pour ma réelle féminité! Ne vous inquiétez pas, je trouve aussi qu'il y a des avantages à être une femme! ;-)

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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mars 06, 2011 7 bouteilles à la mer...
Tout le monde en parle... ---

Six chandelles pour Florence-Élyse ---
Bon anniversaire Blogue!

Geneviève vous invite à faire de bonnes bouffes en famille ---
Serez-vous à l'antenne de Canal Vie lundi soir pour sa nouvelle série documentaire? ---
Un concours pour le Mois de la nutrition

Des zeux silencieux pour le zeune saze de de GrandeDame ---
La guerre

La marâtre est un peu moins joyeuse (allez, courage copinaute!)
"Comment vas-tu?"

La terre tremble chez Bizz
La fin des temps

C'est le temps des sucres chez Nancy (non mais...)
Dernière gâterie...

Daniel magasine
Avec assurance

Pour un ménage du printemps partout, partout, les trucs de Céline
Mettez du feng shui dans votre ordi!

La parfaite réponse pour Annie
Mon salaire

Ça prenait bien Belle-Maman pour penser à ça! (j'avoue que ce serait chouette pour Bébé4...)
La chasse aux trésors

Mamanbooh: une experte et une vedette qui a toute mon admiration
Reportage sur la dyspraxie à Radio-Canada!
(le reportage ici)

Partagez ici votre billet préféré de la semaine: le vôtre ou celui d'une autre!

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC gsagostinho
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Leçon cinématographique

Publié par Julie le samedi, mars 05, 2011 4 bouteilles à la mer...
Samedi soir. PapaZen et moi avons rendez-vous au salon. Il a loué un bon film québécois. C'est la première fois depuis des semaines.

On a couché Frérot. Puisque les filles sont grandes et que le film est classé général, on a choisi de les laisser écouter le début du film en notre compagnie. À vrai dire, on s'est aussi dit que ce serait chouette de roupiller un peu plus longtemps le lendemain matin et que de les faire veiller ne pourrait contribuer à atteindre ce louable objectif.

Commence le long métrage choisi par PapaZen, avec une scène de François Papineau qui attend silencieusement dans un corridor d'hôpital.

PetiteSoeur de s'exclamer, le plus innocemment du monde:

"Mais on dirait des vraies personnes dans votre film!"

Et bien oui, ma puce. Il n'y a pas que des films d'animation, des dessins animés et des personnages-enfants maquillés! Le plus souvent, ce sont, comme tu dis, des vrais films joués par des vrais acteurs!

J'ai malencontreusement dû oublier cette leçon dans mon plan pédagogique quinquennal. Tout comme, celle du club sandwich...

Crédits photo: Licence CC protoflux
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Vendredi merci : temps qui passe !

Publié par Anik le vendredi, mars 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
Cette expression, êtes-vous du genre à l'utiliser ? « Ah, que le temps passe vite ? »... Êtes-vous plutôt du genre à regarder votre montre, ou même le calendrier, et à compter les dodos avant un jour J quelconque ? À penser que le temps s'écoule lentement ?

Je pense qu'on vacille toujours entre les deux. Évidemment, si vous êtes en vacances, le temps passe vite. Mais si vous devez vous occuper d'un enfant malade ou pire, de la grippe d'homme de votre conjoint, ouf! Que le temps semble s'étirer...

Cette semaine, j'ai trouvé que le temps a filé à la vitesse de l'éclair. C'était ma semaine de relâche, et bien que j'aie accompli tout ce que je voulais, je trouve que la semaine a passé excessivement vite. Alors, cette semaine, j'ai le goût d'éprouver de la gratitude pour tous ces moments, dans ma vie, où le temps s'est écoulé si rapidement, mais où, en même temps, j'aurais voulu que le temps s'arrête...
  • merci pour tous ces moments passés en compagnie de l'être aimé... même si je ne suis pas en couple présentement, les moments merveilleux à deux m'ont toujours comblée, surtout tous ceux, incomparables, avec une personne en particulier qui se reconnaîtra s'il lit ces ligneS...
  • merci pour ces moments de créativité intense. Avoir de nouveaux projets me donne des ailes... et cette semaine, j'ai littéralement volé!
  • merci pour ces petits week-end avec les enfants quand je n'ai rien d'autre au programme que de profiter du moment présent. Bizarrement, le temps passe vite dans ces moments.
  • merci pour mes soirées de sport en bonne compagnie...
  • merci pour toutes ces conversations téléphoniques avec mes amis...
Je pourrais continuer longuement ainsi, mais je choisis d'arrêter... Et pour vous, quand le temps passe-t-il le plus rapidement ?
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La petite Evely vs la grande Evely

Publié par Evely le jeudi, mars 03, 2011 9 bouteilles à la mer...
Avez-vous peur de tenter votre chance ? Moi, j’ai vraiment peur. Pourtant petite, j’étais tout sauf trouillarde. Avec mon caractère de révolutionnaire et mes principes enfantins, je me serais battue contre vents et marées et même moulins imaginaires. Je ne sais pas quand que je suis devenue froussarde. Pourtant, je savais bien que tout est possible quand on se retrousse les manches et qu’on fonce.

Je ne sais pas, quelque part, quelque chose a fait que je suis devenue pétocharde et routinière. La crainte de perdre ce que j’ai, l’inconnu qu’est le futur, le risque de se casser le nez sur le béton de la réalité. Des fois, je me dis que la petite Evely ne serait pas fière de moi. Elle serait très heureuse que je sois devenue maman, elle ne se pourrait plus de joie à savoir que je suis en amour avec un homme aussi bien que Superpapa, elle triperait de savoir que j’habite dans une maison de schtroumpf à Québec et que je suis allée à l’université et, et, et… Cependant, elle battrait du pied, me regarderait droit dans les yeux et avec son petit accent, elle me demanderait :

« Comment ça, tu n’as pas fait le tour de l’Europe en sac à dos ? »

« Écoute petite Evely, ce n’est pas ce que tu penses. Ça prend des sous pour faire des voyages, tu sais je suis allée à plein de places, j’ai même amené Superpapa en Suisse rencontrer la famille. Je suis allée en Afrique, tu voulais tellement que j’y aille. Eh bien! C’est fait. »

Je la connais, elle reconnaitrait que l’Afrique ce n’est pas rien, mais elle y tenait à ce tour d’Europe en sac à dos. Je lui dirais qu’avec les enfants, quand ils seront plus grands, nous irons et ça leur fera des beaux souvenirs. Elle reprendrait son regard dur, les petites mains sur les hanches :

« Et, comment se fait-il que tu ne travailles pas dans un musée ou dans les arts ? Tu es supposée avoir écrit un roman ou faire du théâtre ! »

« Écoute petite Evely, ce n’est pas facile de se faire engager dans les musées et de réaliser toutes ces choses. Tu devrais plutôt être fière que je travaille fort en ce moment et que je sois appréciée dans mon milieu. Je ne fais pas un X sur nos rêves, mais je me fais une carrière pour pouvoir offrir à ceux que l’on aime tout ce qu’ils méritent et nous offrir à toi et à moi le meilleur pour notre futur. »

Elle n’est pas dupe :

« Tu as pris des risques sûrs. Tu ne voulais pas te mouiller. Tu t’es dit « petit train va loin » et non pas « fonce dans le tas », comme moi j’aime le faire. »

C’est vrai. En sortant de l’université, j’ai commencé comme secrétaire. J’envoyais des C.V. à droite et à gauche, mais c’est difficile de percer quand on n’a pas d’expériences. De plus, je suis très mauvaise pour me vendre. J’ai donc pris un emploi qui m’assurait de pouvoir payer mon loyer. Avec le temps, des occasions se sont présentées et j’ai pris des risques, mais toujours dans un contexte sûr. Quelquefois, j’ai pensé retourner aux études. Plusieurs fois, je me suis dit que je devrais tout lâcher et recommencer, mais j’ai persévéré et j’ai aujourd’hui une petite carrière très acceptable. Je rêve du musée et tout ce que la petite Evely aimait tant, et si un jour je m’y rends, elle pourra me regarder fièrement, car j’y serais parvenue armée d’expériences, de connaissances, de patience et prête à lui transformer son rêve en réalité. Et si je ne m’y rends pas, elle pourra me regarder fièrement en voyant tout ce que j’ai accompli pour notre confort à tous.

J’ai toujours dit que je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Je savais que je voulais aller à l’université, je savais que je voulais voyager, mais quoi faire, je ne savais pas. Aujourd’hui, je sais ce que je veux faire. Je ne suis pas rendue là. Et comme beaucoup de mes copines, j’ai environ quatre ou cinq autres projets en tête que je chéris secrètement. La petite Evely, un peu exaspérée, doit attendre, mais je sais bien qu’elle comprend que je suis une personne qui a besoin de stabilité et d’assurance. Je suis une personne qui se remet souvent en question, mais qui cherche toujours à atteindre son équilibre personnel et son bonheur. Une personne qui ne renie pas qui elle est, mais qui s’adapte à la réalité avec ses obstacles.

On ne se change pas, ni ce que l’on est, ni ce que l’on veut. La petite Evely était une grande rêveuse qui s’imaginait la vie sans toutes les difficultés que celle-ci comporte, mais la petite Evely était aussi très sage et elle savait déjà que dans les rêves se trouvent le début de ce qui pourrait être son futur. Elle a beaucoup rêvé pour me donner plein de possibilités et si aujourd’hui elle me gronde encore de ne pas avoir toujours osé, elle me félicite aussi pour tout ce que j’ai accompli pour elle et moi.

« Tu sais, grande Evely, tu es peut-être devenue une trouillarde adepte de son confort, mais sache que je ne te quitte pas d’une semelle, pour te remettre dans le droit chemin de nos rêves. »

Pfff, ça aurait été quoi de dire merci… petite ingrate coquine !
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