Ralentir pour mieux réussir ?

Et si le secret de la réussite résidait dans le fait de ralentir ? À force de courir sans cesse, on finit par s’essouffler… J’ai pris une semaine de vacances, cette semaine. Une pause salutaire, qui m’a donné l’envie de me lancer de nouveaux défis et de continuer à accomplir ceux qui faisaient déjà partie de ma vie. Ralentir (pour ne pas dire arrêter, considérant mon état végétatif sur la plage, les petits « cock-ke-tails » n’aidant pas…), c’est souvent mieux recommencer…

En réfléchissant au concept de vacances et de pause, je me suis amusée à faire un calcul (ouais, je sais, je trouve mon plaisir à de drôle d’endroits). Vaut-il mieux donner son 80% toute l’année ou donner son 100 % pendant 2-3 mois, puis prendre des vacances ou une bonne pause sur une base régulière ? À plus courte échelle, vaut-il mieux donner 80% de son rendement 7 jours sur 7 (et donc être préoccupé à 80%, mais quotidiennement) ou encore 100% chaque jour, mais prendre une journée complètement OFF pour se réénergiser complètement ? Je sais que je vais lever le coeur de certains avec l’allusion aux maths, mais 100% x 6 jours = 600%, tandis que 80 % x 7 jours = 560 %... Il semblerait donc que la pause permette plus d’efficacité à long terme…

Les ralentissements réguliers apparaissent ainsi nécessaires pour un fonctionnement optimal. Même lorsque je cours chez Énergie Cardio ou même que je fais du spinning, je remarque que l’entraînement proposé exige une alternance de rythmes, en donnant tout ce que j’ai pendant un certain laps de temps, puis en ralentissant par moments. Ce procédé me permet au bout du compte de mieux profiter de mon entraînement et d’être en mesure d’être vraiment concentrée et efficace lors des périodes de rush.

C’est un peu la même chose dans la vie, ne croyez-vous pas ? Variez-vous votre rythme avec de véritables pauses qui s’étalent pour mieux combler vos périodes de course ? Sinon, courez-vous toujours, sans jamais pourtant être en mesure de donner votre 100% puisque vous êtes sans cesse crevé, mais sans jamais vraiment prendre le temps de ralentir assez pour profiter de la vie ?

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Comment bien rater ses vacances ?

Vous êtes sur le point de terminer vos vacances et vous avez l'impression de ne pas en avoir assez profité ? Jetez un coup d'oeil à ce sketch de Florence Foresti et vous serez vite convaincue qu'il y a pire que vous ? Rires garantis... Six minutes bien investies, je vous jure !

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Comment vivre de vraies vacances ?

Cet été, j'ai développé un nouvel art : potentiellement aussi compliqué que l'origami, mais plus simple que l'art de se mettre les pieds dans les plats. Je ne croyais pas y arriver. En fait, on m'avait même confirmé que je n'avais pas le pré-requis absolu, parce que je travaille à l'année (comme rédactrice et comme prof au cégep, aux adultes (donc pas de congé de grève)).

Je pensais donc que je n'y arriverais jamais. L'art de prendre de vraies vacances, c'était hors de ma portée. Chose impossible, mirage absolu... Un peu comme quand on imagine un homme qui ferait ferait l'épicerie sans rien oublier sur la liste et qui connaîtrait par coeur le prix des meilleurs spéciaux en alimentation. On en a entendu parler, mais on n'en a jamais vu... Dans mon cas, prendre de vraies vacances frôlait la légende urbaine, car depuis que j'ai 16 ans, j'ai toujours travaillé l'été.

Cependant, cette année, c'en était assez. J'étais plus mure qu'une banae qu'on aurait laissé traîner sur le comptoir et que les enfants ne veulent pas manger parce que la peau est noire (même si on sait très bien que l'intérieur est encore correct, mais ça, nos petits choux n'en ont rien à cirer). Mure pour des vraies vacances.

Je me suis donc mise au défi de me développer l'art du pognange de derrière. Drastique, j'ai élaboré mon plan de match infaillible :
- prendre deux semaines de vacances en Europe sans connection Internet.
- reporter mes cours du collégial pour ces deux semaines.
- prendre un congé total de rédaction pour l'été.

Et voilà ! Ça a fait du bien (à l'âme, du moins, mais moins au portefeuille). Le seul problème... c'est qu'on s'habitue à en faire moins, à dormir le matin et à paresser.... En fait, j'ai si bien réussi que maintenant, il me faut développer une autre forme d'art : retourner à la vraie routine du boulot sans déprimer...

Ou plutôt, trouver une réponse à cette épineuse question : « Comment se botter le derrière à nouveau sans que ça fasse mal ? :-) »

Vous avez une réponse ?

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Les vacances... finalement

Nous sommes officiellement en vacances. Bon, vous allez me dire que je suis en congé de maternité, alors je suis en vacances depuis trios mois déjà. Sauf que, comme vous le savez, un congé de maternité, ce n’est pas des vacances. C’est une période où l’on s’oublie un peu pour donner son maximum à un boss exigeant et impatient qui se nomme bébé. Loin de moi l’idée de m’en plaindre, j’apprécie le fait de ne pas avoir de stress professionnel. Ça fait du bien d’être à la maison, ne pas porter de maquillage, de ne pas courir d’une réunion à l’autre et surtout ne pas rendre de comptes à personne. Cela dit, c’est les vacances pour six semaines. Et oui, six semaines! Superpapa prendra son congé parental plus ses semaines de vacances. De longues vacances cette année!

J’ai préparé une liste d’activités que l’on peut faire. Nous allons voir l’exposition de Star Wars à Montréal et celle de Samourai à Québec ainsi que l’exposition navale pour P’tit Clown qui aime les bateaux. Nous allons visiter un vignoble à St-Bruno et un sur l’île d’Orléans. Nous allons faire un pique-nique au parc de l’escarpement, où il y a des jeux d’eaux. Nous allons visiter une ferme avec des petits animaux à nourrir et à flatter. Puis nous allons nous promener dans les rues enchanteresses du Vieux-Québec. J’ai proposé à Superpapa que nous fassions, autant que possible, nos sorties le matin. De toute manière, nous nous levons tôt pour donner le premier boire. Comme ça nous pourrons revenir à la maison en début d’après-midi, coucher les enfants pour la sieste et profiter d’un moment de couple tranquille sous le soleil. Après tout, depuis trois mois, les moments de couple se font plus rares.

Il y a quelques semaines, mes beaux-parents et Superpapa m’ont fait toute une surprise. Ils m’ont dit qu’ils prendraient les enfants, le temps d’une fin de semaine pendant que Superpapa et moi partirons à Tadoussac en escapade amoureuse. Je ne suis jamais allée à Tadoussac et depuis que je connais Superpapa, on se dit qu’on devrait y aller. Je me suis empressée de nous trouver une petite auberge et une croisière en zodiac pour voir les baleines. Cette petite surprise m’a vraiment fait plaisir. Ce sont mes vacances dans nos vacances dans mon congé de maternité. Bref, un moment juste pour moi et Superpapa.

Je lisais un reportage sur les vacances. Selon ce que le journaliste disait, nous n’avons pas assez de vacances. Nous devrions avoir un mois pendant l’été et deux semaines pendant l’hiver (une à Noël et une pour la relâche). Toujours selon ce qu’il disait, des études démontraient que notre productivité s’en porterait mieux et que le taux d’absentéisme diminuerait tout comme le taux de burn out et de dépression. Le reportage soulignait que la créativité des travailleurs, leur implication au travail et même l’estime de soi seraient en hausse si les vacances étaient plus longues. Enfin, je ne sais pas le bien fondé de ces études, mais je trouve que ce ne serait pas bête. Une des choses qui me plaît particulièrement dans nos six semaines de vacances est que je sais que Superpapa décrochera vraiment de son travail. Il pourra vraiment profiter de ce moment et de ses garçons et ça c’est le mieux que l’on peut demander.

Crédit photo:  © Evely

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Les potins du dimanche - Édition vendéenne

J'en rêvais cet hiver, sous la neige. Nous y sommes!

À l'heure où vous lirez ces lignes, nous aurons déjà visité Bordeaux, végété à la plage, navigué dans la Venise verte et visité quelques-uns des plus beaux villages de France.

Je vous envoie néanmoins quelques potins rédigés d'avance.

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Tout le monde en parle...

Elle est morte en tweetant

Le Québec, une histoire de famille: les Gingras à l'honneur

Grève (sauce rosée)

Le blogue d'inspiration de Geneviève O'Gleman

La vertu

À glisser dans vos bagages cet été

Les boissons de l'été

Murs

Un compagnon bien spécial... la suite

À visiter: Presse-Éducation


Sur la toile éducative cette semaine...

Bon été!

Crédits photo: Licence CC Stéfan

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Nos carnets de voyage

L'heure des vacances a sonné. J'ai presque fait le tour du calendrier depuis mon changement de cap. Je ne regrette rien de mon nouveau choix professionnel... mais le voyage qui nous attend sera le bienvenu!

Je vous avais "potiné" que les carnets de voyage de Tchoubi me faisaient rêver. Je me suis mise à l'oeuvre, au grand bonheur des filles!

Nous sommes (presque) prêts pour le décollage. Il ne reste qu'à espérer que la météo sera de notre côté!

À bientôt!

Crédits photo: © Julie

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Les potins du dimanche

Tous sont en vacances à la maison... sauf moi! Mais j'y arrive!

Plus que 11 jours avant notre envolée vers la France avec les grandes. Notre premier voyage en famille en avion. Très fébriles!!

Plage, châteaux, villages médiévaux, nous voici!

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Tout le monde en parle...

Facile et délicieux

Allez les pères, on vous fait confiance!

J'ai 12 enfants!

Crème glacée au citron

Allô!!! Il y a quelqu'un!!!

55 choses en 505 jours - le retour

Étampe digitale gratuite


Rond, dodu et grassouillet

Idées pour remplir un journal d'été

Bon dimanche!


Crédits photo: ©M. Lavoie

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Les lunettes roses

PetiteSoeur, se faisant border - Est-ce que demain, c'est congé? ---

PapaZen - Oui, demain c'est dimanche! ---

PetiteSoeur, contente - Yé! On va pouvoir se lever de bonne heure! ---

PapaZen, rêvant de faire grasse matinée - En général, les personnes normalement constituées en profitent pour dormir un peu plus longtemps...

PetiteSoeur - Bien non! Il faut se lever tôt pour avoir plus de temps pour jouer!

Bien oui, il fallait y penser! Voilà un principe important en gestion du temps bien intégré.

Crédits photo: Licence CC Maria

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Sous la neige, je rêve de l'été!

«Veuillez ne pas faire semblant de boucler votre ceinture. Bouclez-la pour vrai, car nous traversons une zone de turbulences. Tenez bon: dans six mois, vous profiterez pleinement de vos vacances estivales en famille.»

High five! Notre échange de maisons est conclu. Le hasard a déterminé notre destination. Plus nous lisons à son sujet, plus elle nous plaît!

Les filles sont dans le coup et font des trois minutes du peuple pour accumuler des "air-voyage". Cela leur a permis d'obtenir leur passeport et, avec un peu de persévérance, leur permettra aussi de se procurer leur billet d'entrée à Disney Paris. Au menu pour agrémenter notre expédition: l'exploration d'une cité médiévale, le farniente sur la plus belle plage d'Europe (dit-on!) et la visite de châteaux.

Ouais, encore une fois cette année, sous la neige, je rêve de l'été!

Crédits photo: Licence CC Stéfan

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La clé du jeu – ou les joies de « faire comme si »…

Vous amusez-vous dans la vie ? J’en ai déjà parlé un peu il y a quelques temps, mais je suis encore une fois tombée, en lisant Le pouvoir, de Rhonda Byrne, sur des propos qui m’incitent, justement, au jeu… « Faire comme si… » Avez-vous déjà essayé ? Comment vous sentiriez-vous si vous étiez riche, mince, comblée de tous les succès désirés ? Je parie que votre attitude changerait, et vos gestes quotidiens aussi.

Je me suis amusée à cet exercice avec deux copines, au spa… Nous avons discuté pendant 30 minutes en faisant comme si notre vie était telle qu’on la veut vraiment. J’ai eu un plaisir fou à me livrer à cette activité. Et les gens qui nous entouraient au spa devaient se dire qu’on avait une vie INCROYABLE ! C’était vraiment amusant ! Mais j’ai poussé l’exercice un peu plus loin cette semaine. J’ai toujours dit que je voulais 8 semaines de vacances. Comme travailleur autonome, ce n’est pas si évident, car les vacances ne sont évidemment pas payées. Mais j’ai décidé de « faire comme si » je pouvais me le permettre, que je disposais du temps et de l’abondance nécessaire pour concrétiser le tout… Ainsi, j’ai déterminé d’emblée dans mon agenda 2012 les dates de mes semaines de vacances. Huit. Je les ai bloquées au marqueur, écrivant en gros le mot VACANCES sur chacune de ces semaines.

En conséquent, ce temps n’existe plus pour le travail. Je n’aurai qu’à terminer mes tâches dans les 44 autres semaines qui restent dans l’année. Rien d’impossible là-dedans.

Et vous, si vous faisiez comme si… quel geste ou quelle attitude adopteriez-vous ? Ça vous dit de relever le défi ? En commentant ce billet, vous courez la chance de remporter votre exemplaire du livre « Le pouvoir », publié aux éditions Un monde différent, de Rhonda Byrne. Bonne chance !

Crédit photo : 'smil

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La poule de luxe

Je suis une poule de luxe. Je m’assume, c’est comme ça. J’aime la bonne bouffe, j’aime mettre des petits tailleurs pour le travail, j’aime les spas nordiques et me faire masser pendant des heures. Du coup, quand les copines m’ont proposé d’aller en camping, elles avaient quelques inquiétudes à mon sujet. Moi-même, je me demandais si j’allais aimer ça. J’ai déjà fait du camping avec Superpapa et les potes, mais je n’y ai jamais pris goût. Premièrement, j’ai le dos fragile, alors le sol rocailleux ce n’est pas génial. Superpapa a acheté un matelas gonflable pour m’accommoder. Deuxièmement, je n’avais jamais un bon sac de couchage. Nous avons remédié à cette situation aussi. Ensuite, je n’aime pas avoir froid ou être humide, alors je fais toujours la demande pour que notre site soit proche des toilettes et douches. Bon, vous le voyez bien, je suis une poule de luxe. Cela dit, on ne refuse pas l’occasion de passer une fin de semaine juste avec les copines. J’ai accepté et je me suis préparée au pire (et elles aussi d’ailleurs).

Elles furent très surprises de me voir bien m’acclimater à notre fin de semaine. J’ai allumé notre feu que j’ai fait en forme de tipi. J’ai pris dans mes mains monsieur crapaud gluant, parce qu’il était au milieu du chemin et que je ne voulais pas qu’on l’écrase. Je me suis rafraichie dans le lac plein de têtards et au fond vaseux. Je voulais continuer la randonnée malgré la pluie et le vent. Et, sommes toutes, je ne râlais pas trop des petits désagréments que le camping amène (sauf pour les mouches et moustiques que je ne supporte pas). En fait, dans ma jeune jeunesse j’ai été un scout. J’ai donc un peu d’expérience dans le domaine du plein air. Évidemment, je ne suis pas prête à faire du camping en autonome, mais du camping sous la tente dans un de nos magnifiques parcs, je veux bien. D’ailleurs si vous avez l’occasion, nous étions aux Grands jardins, près du lac des cygnes à Baie-St-Paul, c’est de toute beauté. Charlevoix est carrément la plus belle région que j’ai visitée au Québec jusqu’à aujourd’hui.

Je voulais faire ce camping, entre autres, pour prouver que malgré que je sois une poule de luxe, je suis capable de faire ressortir le poussin sauvage en moi. Je voulais aussi me prouver que je pouvais aimer ça. Voyez-vous, Superpapa est un passionné de camping. Seulement, depuis qu’il est avec moi, il en fait moins, presque plus du tout. C’est dommage parce qu’il adore ça. Je me suis donc dit qu’il fallait que je le fasse pour lui. Que j’aille une belle expérience pour qu’en mai prochain je puisse lui dire que je veux qu’on en fasse avec P’tit Clown. Je sais combien les yeux de Superpapa deviennent brillants quand il part en camping. Dans le sous-sol nous avons tout son équipement qui n’attend que de sortir. Superpapa fait plein de petits trucs qu’il aime plus ou moins pour me faire plaisir. C’est la moindre des choses que je me botte le cul de poule pour sacrifier mon confort au profil de son plaisir. J’aimerais bien qu’il transmette sa passion à P’tit Clown. Ce serait vraiment une belle expérience de famille. Les trois dans la tente aux petites aurores dans les sacs de couchage douillets. J’aime l’idée que mon fils sache apprécier la nature et les plaisirs dont elle regorge comme son père sait le faire.

Le petit poussin sauvage en moi, à dit à Superpapa dès mon retour à la maison, que l’an prochain, c’est un fait établi, nous irons faire du camping. Superpapa est très content de la métamorphose de sa poule. Bon ça me prendra toujours mes toilettes et mes douches pas trop loin… et un spa, et une manucure, et des sushis et, et, et…. Et, surtout, les yeux étincelants de Superpapa quand la tente sera montée dans la forêt sauvage.

Crédit photo : ©Jacme 31 -

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Décompression 101

Mon prof d’hypnose nous disait, la semaine dernière, que l’adrénaline causée par le stress se transmet dans l’environnement. D’où le fait qu’en ville, on se sent potentiellement plus stressés, comme les gens sécrètent plus d’adrénaline…

Je suis allée en campagne en fin de semaine dernière, passer trois jours au Domaine Bazinet, une pourvoirie-centre de plein air située près de Ste-Émelie-de-l’Énergie. Et bien, après moins de 24 heures, en effet, j’ai ressenti les effets de l’absence d’adrénaline des lieux. Mon corps s’est mis à ralentir. J’ai DÉ-COM-PRES-SÉ… Ouf, ça a fait tellement de bien. Trois jours à dormir dans une charmante auberge, à ne pas faire de ménage, à ne pas cuisiner (leur resto est hyper bon et j’ai même eu des doggy bag pour ramener chez moi), à faire du kayak, à lire sur la plage et à laisser mes filles s’amuser avec les amis de la place…

Même si j’étais en mode monoparental, j’ai pu profiter de ma bulle, car les lieux étaient aménagés de façon à ce que je puisse relaxer jamais trop loin des enfants, qui profitaient de la plage, du parc et du lac. J’avoue que j’avais peur de ses vacances en monoparentale, mais finalement, j’ai eu du temps pour moi et les filles se sont amusés, jusqu’à être initiées à la pêche sans même que j’ai à toucher un poisson… (ah, la fille de la ville!).

L’an prochain, peut-être cette destination, mais en chalet ? Avec une ou deux autres familles pour profiter de toutes les installations, ça fait des vacances pas chères, relaxantes et surtout, amusantes pour tous !

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Camping sans souci, partie 4

Nous avons déjà discuté des indispensables à apporter dans les bagages, des repas en plein air, des fameuses douches publiques avec les enfants. Pour cette dernière partie, nous aborderons la routine en camping et les excursions. Et pour vous faire saliver, sachez que Caro l'ergo revient de 17 jours de camping avec ses deux explorateurs et que prélasse présentement dans une verrière devant le magnifique golfe St-Laurent!

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Julie – Caro, je te remercie ! Jusqu’à maintenant, j’ai déjà mis en place plusieurs de tes trucs !

Caro, satisfaite – Tant mieux! Et c’est que j’en ai d’autres !

Julie – Comme on dit, le camping, ça change le mal de place. Comment réussis-tu à garder tes moineaux calmes ? Reproduis-tu la même routine qu’à la maison ?

Caro – Tous les psychologues diront qu’il est essentiel de la conserver. Je crois que c’est vrai. C’est pourquoi nous ne faisons que décaler les heures d’activités sans changer la routine. Nous faisons les mêmes choses qu’à la maison (ou presque): jeux calmes (souvent assis près d’un feu), collation, brossage de dents, toilette, histoire dans le lit, bisous et dodo.

Julie, sur un ton de confidence – Hum, j’avoue qu’on a légèrement improvisé… avec des résultats pas trop mal !

Caro, poursuivant – Puis, c’est à ce moment que mon chum et moi sortons de la tente pour notre routine d’amoureux au coin du feu avec une bière ou un verre de vin.

Julie, taquinant – Je sais que tu aimes bien les verres de vin, mais que tu ne donnes pas ta place non pour les activités sportives. Peux-tu nous en parler ? Des excursions, je veux dire…

Caro – Mon chum et moi sommes des amoureux de la nature. Nous trainons nos enfants partout, et ce, depuis leur plus jeune âge. Pour vous dire, nous avons atteint le sommet du mont Albert en Gaspésie (et plusieurs autres) avec nos enfants de 18 mois et 4 ans sur le dos.

Julie, impressionnée – La morale de l’histoire : si vous aviez l’habitude de faire des sorties sportives avant d’avoir des enfants, on continue ?

Caro – Assurément ! On fait du vélo, du kayak, du canot et de la randonnée. Il suffit d’avoir les bons équipements et d’y aller progressivement !

Julie – Et quel est le secret ?

Caro – Le secret des longues randonnées avec les enfants, c’est l’organisation. Ainsi, lorsque nous allons à vélo, on recherche un parc pour le lunch et on s’y arrête plus d’une heure. Pendant le déplacement, on fait des courses, on se raconte des histoires, on arrête pour voir le paysage, on joue aux devinettes, on cherche des trésors… En randonnée, le pique-nique cache toujours une surprise comme un dessert spécial ou une gourmandise. On le prend en haut de la montagne devant un paysage radieux.

Julie – J’avoue n’avoir jamais pensé à un aliment-surprise dans le pique-nique pour les garder en appétit!

Caro – Pourtant, ça fonctionne vraiment très bien ! Le truc, c’est d’être inventif. Ainsi vous pourrez transporter vos petits amours dans toutes vos aventures, quitte à ce que ce soit un semi-vélo, une remorque, un siège ou un porte-bébé !


Julie – On termine avec quelques questions en rafale…

Caro – Go !

Julie - En camping, le ciel est bleu et la mère est calme quand...

Caro, zen - nous nous laissons aller au rythme de la nature !

Julie – Pour occuper les enfants…

Caro – On garde toujours un sac de jeux d’extérieurs (pelles, sceau, boîte à insectes, cloche pieds, bulles de savon, etc.). On tente aussi de les responsabiliser dans la préparation et toutes les étapes du voyage : préparer la valise avec supervision, planter les piquets de la tente, installer son lit, vider le coffre de la voiture…

Julie – Votre pire nuit de camping…

Caro – C’était lorsque notre fils avait neuf mois et qu’il se réveillait toutes les heures en hurlant. Un véritable cauchemar!

Julie, désolée de l’entendre – Une fois, nous avons oublié à la maison...

Caro – Les enfants! Sans blague, les casques de vélo des enfants. Malheur! Mais avec quelques ajustements, nous avons pu effectuer des transferts de la tête de maman vers fiston et de papa vers fillette.

Julie, souriant – Et malgré tout ça, votre famille aime le camping parce que...

Caro – Ça nous permet de décrocher de la routine, de fonctionner sous un rythme différent et de faire des activités en famille.

Julie – Les trois plus beaux endroits où vous avez campé...

Caro, sans hésiter – Sur le bord de la mer au Nouveau-Brunswick, sur une plage de sable aux abords du lac St-Jean et dans le Parc de la Gaspésie.

Julie – Le mot de la fin ?

Caro – Suivez le rythme de la famille, ne pas trop programmer d’avance. C’est les vacances non ?!

Crédits photo: Licence CC MMarsolais

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Vacances en mode « mono » : relaxantes ?

Cette semaine, je suis en congé avec les filles. Pas de service de garde, pas de camp de jour, quoique je vais devoir faire garder les filles un peu puisque je travaille à travers ça.

Si la plupart des gens doivent aborder leurs « vacances » comme des moments de relaxation, j'avoue que les vacances en monoparentale m'apparaissent d'un autre acabit. Je dois « divertir » mes filles pendant 9 jours, car elles vont ensuite quelque temps chez leur pauvre grand-mère (que j'ai convaincu de peine et de misère de prendre mon trio, en lui disant qu'elle aurait ensuite jusqu'à Noël pour s'en remettre). Essayer de faire en sorte que les choses soient agréables et amusantes.

Mais ces 9 jours de G.O. familiale, je le sais par expérience, sont exigeants en terme d'énergie. Mon silence et mon calme depuis deux semaines vont drôlement faire contraste avec ces élans de vie (et de conflits fraternels, évidemment) qui déplacent de l'air. J'ai appelé mon ex la veille du retour des filles, pour qu'on organise justement l'échange, et il avait l'air carrément mort de fatigue.

Y a-t-il une solution miracle pour conserver son énergie en vacances avec trois enfants quand on est seule pour s'en charger ? Quels sont vos trucs pour bien vivre ces moments ?

Crédit photo : © SjoerdvW -

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Camping sans souci, partie 3

Youpi ! Nous sommes à quelques heures de notre périple vers les Îles-de-la-Madeleine ! La route sera longue et nous avons prévu faire plusieurs haltes en camping en chemin, au grand plaisir des enfants. Ce sera pour moi l’occasion de mettre en pratique plusieurs trucs de Caro l’ergo, passionnée de camping en famille !

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Julie, toute énervée - Ça y est, Caro. Nous sommes prêts ! Nous avons abordé la bouffe, les jours de pluie et les bagages. Maintenant, que dirais-tu de se mouiller et de parler de douches et de vaisselle?

Caro, empathique - Tu sais, je ne connais personne qui aime se laver dans une douche publique et encore moins avec de jeunes enfants ! Mais, il faut ce qu’il faut surtout si nous campons plusieurs jours…

Julie, résignée - Je sais bien… Même si cela parait avantageux pour éloigner les moustiques, ça l’est moins pour garder les gens près de soi !

Caro -Mais j’ai quelques trucs qui valent la peine d’être essayés. Si, à la maison, votre enfant ne prend que des bains, se doucher dans un endroit inconnu pourrait se révéler une dure épreuve de patience. J’entends encore l’écho des pleurs de ma fille que j’avais beau essayer de divertir. J’ai remédié à ce problème en prenant les cabines adaptées pour les personnes handicapées. Elles sont plus grandes et munies d’une douche téléphone.

Julie - À condition de faire vite pour laisser la cabine prioritaire aux personnes qui en ont besoin!

Caro - Évidemment ! Quand nos bébés étaient plus petits, nous les avions simplement installés dans le bac à vaisselle au milieu de la table à pique-nique. Aujourd’hui, plusieurs endroits offrent des baignoires pour bébés. Ce sont de grands éviers aménagés dans le bloc sanitaire. C’est vraiment pratique, et ce, peu importe l’âge de l’enfant.

Julie, curieuse - Chez vous, qui fait quoi ? Et quand ?

Caro - De notre côté, nous avons la chance d’avoir un garçon et une fille. Donc, les gars avec les gars et les filles avec les filles dans la même douche ! Quant au moment idéal, voici notre truc parfait : nous allons à la douche avant le souper. Il y a beaucoup moins de monde et pas besoin de faire la file !

Julie - Donc, dans l’ordre des choses. Douche, souper et… vaisselle ! Comment vous y prenez-vous ?

Caro -Pour nous, ce n’est tellement pas compliqué! Au contraire de plusieurs autres, nous ne nous rendons pas au bloc sanitaire avec notre bac après les repas. À notre campement, on fait chauffer un peu d’eau sur le feu, on savonne tous les couverts et on les rince à l’eau courante. (puis, pince-sans-rire) Il faut toutefois ne pas oublier d’enlever les bébés du bac à vaisselle avant!

Julie, se moquant - Chez nous, on fait encore plus simple : on lave à l’eau froide ! As-tu d’autres trucs utiles ?

Caro - C’est une très bonne idée d’apporter le ‘’petit pot’’ lorsque les enfants sont en apprentissage de la propreté. Ça évite bien des soucis.

Julie, se plissant le nez - Ouch ! Je n’y ai pas pensé…

Caro - Alors vous choisirez un site près d’un bloc sanitaire !

Julie - Ça, je n’y manque jamais !

Julie - Que dirais-tu de quelques questions en rafale avant de se donner rendez-vous la semaine prochaine pour parler de routine et d’excursions en famille. Es-tu prête ?

Caro, jouant le jeu - Oui !

Julie - Nos enfants nous aident en…

Caro - …s’occupant seuls pendant que nous montons la tente.

Julie - Nos activités de soirée préférées sont...

Caro - …inévitablement nos histoires racontées près du feu et nos balades à la lampe de poche.

Julie - Les quelques items “de luxe” dont je ne pourrais me passer...

Caro - Franchement, je n’apporte aucun luxe, de peur de le perdre. À moins qu’une bouteille de vin soit un luxe en camping!

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Quels sont vos trucs pour faire des moments de la douche et de la vaisselle en camping une "expériences" agréables?

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Crédits photo: Licence CC christophercraig

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Plaisirs de lire... ou comment décrocher ?

En fin de semaine, j'étais seule. Comme une ermite... Et j'ai redécouvert le plaisir de lire en plein soleil... Je parlais de mon besoin de prendre des vacances, vendredi, mais le simple fait de me prélasser au soleil avec un livre vaut beaucoup sur mon échelle de la relaxation.

C'est comme si lire, c'était vraiment du bonbon... Rien à voir avec le travail, une pure détente... Je me suis même permis de me faire un petit drink, de m'étendre les pieds sur une chaise. Et j'ai savouré. Pleinement...

Quand je vais dans le Sud, l'un de mes principaux plaisirs est de lire sur la plage. Manger, boire, me baigner (ne pas faire de ménage)... Je me demande parfois pourquoi payer 1000$ pour une semaine de vacances ailleurs quand je pourrais tout simplement ne rien faire ici (et mettre mon ménage de côté), et investir 1000$ en gâteries diverses (des livres ou des vêtements, peut-être un soin esthétique ou autre, et de la bouffe spéciale)...

Mais en fait, je ne sais pas comment je pourrais me détendre et décrocher totalement ici... C'est plus difficile, il me semble, surtout si ce n'est pas l'été. Les tentations seront grandes de vaquer à certaines occupations...

Je ne sais pas. Est-ce possible de décrocher à la maison ? Et s'offrir en cadeau l'équivalent du prix d'un billet dans le Sud, est-ce tout aussi gratifiant ? D'autres idées pour une semaine de plaisir à la maison ?

Crédit photo : © Annetta

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Comment être à l'envers ?

En juin, j'ai décidé de cesser l'enseignement aux petits... Ainsi donc, le 1er juillet s'est entamée ma vie de travailleur autonome... Petit hic ! J'ai travaillé tout l'été. Et le mois d'août ne sera pas plus relaxe...

Ça me fait drôle de ne pas avoir de vacances estivales. Oui, j'irai passer 3-4 jours en auberge avec les filles. Mais des vacances pour « me-myself-and-I » : rien...

Mon agenda est plein : formation, écriture de roman, rédaction régulière, enseignement au collégial... Alors, les prochaines vacances ? Je ne sais trop. J'aimerais me planifier quelque chose en novembre, mais encore là, de quoi aura l'air mon mois de novembre ? Dieu seul le sait...

On dirait tout de même que j'ai besoin de penser que j'aurai une « récompense » dans un avenir assez rapproché. Histoire de tenir le coup....

Ça vous est arrivé de ne pas avoir de vacances estivales ? Comment trouvez-vous le fait de prendre des vacances en dehors des mois habituels ? Des suggestions de voyage automnal pour me motiver ?

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Pas pire?

Hier, matin, c'était le branle-bas de combat à la maison. Non seulement nous pliions bagages pour les vacances, mais nous voulions laisser la maison présentable pour nos amis français à qui nous laissons la maison.

PapaZen, trouvant une formulation polie, car assuré du piètre état des lieux - PetiteSoeur, voudrais-tu juste me confirmer que le ménage de ta chambre est fait? Que tout est beau pour que Maxandre fasse des beaux rêves?

PetiteSoeur, le doigt sur les lèvres, comédienne - Minute, papa. Je vérifie. Je ne suis pas certaine.

Il se passe plusieurs minutes. PapaZen et moi courons dans tous les sens dans la maison.

Julie, barrant un élément sur La liste - C'est moi, ou PetiteSoeur n'a pas fait de compte-rendu?

PapaZen, entre deux items - C'est vrai. (puis levant la voix pour être entendu) Finalement, PetiteSoeur?

PetiteSoeur, collée devant la télé - Finalement, quoi?

PapaZen - Bien, ta chambre?

PetiteSoeur, banalement - Euh, non. Elle n'était pas "pas pire"! J'ai ramassé.

Crédits photo: Licence CC Dominic Coulombe

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En vacances avec Bébé 1er : Les préparatifs

Ah les vacances! Le sujet est traité abondamment, mais c'est à mon tour maintenant! Nous avons décidé de tenter notre chance et de partir toute une semaine au Connecticut avec Bébé 1^er. Ce périple familial traditionnel sera certainement mouvementé cette année!

Nous partons avec la famille du côté paternel. Grand-Maman, Grand-Papa, MaTante, MonOncle et Cousinette. Grand-Maman s’est voulue rassurante dans ce projet. « Ça fera plein de bras et nous nous en occuperons quand vous voudrez aller souper en amoureux! » J’avoue que tant qu’à partir dans l’incertitude, c’est formidable d’être aussi bien entourés!

Planificatrice que je suis, j'ai entamé la liste de choses à prévoir deux semaines avant le départ. Comme notre chambre d’hôtel aura deux lits doubles, les plans « dodo » sont réglés. Ouf, pas de parc à traîner. Cependant, nous devrons apporter la chaise berçante magique. Elle sera sûrement – assurément – obligatoirement! - utile pour apaiser Bébé 1^er à la fin des journées. Nous apporterons aussi le petit siège vibrant multiposition pour la plage. Eh oui, nous prévoyons aller à la plage! J’ai vraiment hâte de tremper les pieds de mon Héritier dans l’océan! Il aura peut-être aussi sa première expérience de baignade à la piscine de l’hôtel.

En plus des expériences positives anticipées, j’angoisse un peu à savoir s’il pourra faire des siestes correctes puisque Môssieur est du genre à ne vouloir rien manquer. Quand il y a du nouveau autour de lui, il préfère de loin s’épuiser et se frotter les yeux jusqu’à ce qu’ils soient bien rouges plutôt que de se laisser aller au sommeil. Heureusement, nous prévoyons quand même quelques trajets de route qui réussiront à l’assoupir à coup de demi-heures. Et dire que certains bébés n’aiment pas leur siège d’auto!

Je pense quand même que tout devrait aller rondement. Nous sommes chanceux après tout : pas besoin de traîner de nourriture encore, le lait suffira. Et en plus, pas besoin de le guetter sans arrêt pour qu'il ne s’éloigne pas parce qu’il court partout.

Une belle semaine d’apprentissages et d’expériences nouvelles débute maintenant! Envoyez-moi quand même quelques ondes positives! Je vous raconterai au retour…

Crédits photo: Licence CC Pfau

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Camping sans souci, partie 2

Les vacances approchent pour moi. Et ça sent bon ! Histoire de me mettre dans l’ambiance, je poursuis ma discussion avec Caro l’ergo, experte en camping. ---

Julie – Caro, j’ai de plus en plus hâte de partir !! Maintenant, j’ai de bonnes idées pour organiser mes bagages, maintenant, j’aimerais connaître tes trucs pour la bouffe !

Caro – Pour moi, c’est facile : j’opte pour les repas vite faits et faciles à préparer à l’aide d’un barbecue et d’un brûleur !

Julie, pensant à la complexité de faire griller une rôtie en camping – Que cuisinez-vous au petit déjeuner ?

Caro – J’amène des muffins maison préparés à l’avance et des céréales. Nous faisons aussi griller sur le feu des rôties ou brioches. C’est tellement meilleur ! Pour varier, on achète aussi des tartinades spéciales ou on infuse notre café dans un filtre en plastique qu'on dépose au-dessus de nos tasses. Et les enfants ont droit à un bon chocolat chaud !

Julie, pensant à son homme et à ses piètres performances pour allumer un feu – Alors là, si tu allumes un feu pour griller ton pain, tu es mon idole ! Nous avons un excellent running gag sur le sujet...

Caro, riant – Mon chum n'a jamais été scout, et moi non plus! Ça c'est notre blague à nous! Vive le propane! Sans blague, on y parvient, mais ça prend parfois beaucoup de temps , surtout si c'est humide. Et pour les rôties, on vend un truc en métal qu'on place sur le brûleur au propane. Ça fait une petite tente en pain... Il faut surveiller notre déjeuner, mais c'est très simple! Et ça fait les meilleures toasts du monde : pain blanc, pain aux raisins, pain de ménage, pain aux noix, pain de ce que tu voudras!

Julie, réconciliée à jamais avec les petits déjeuners en camping- Et pour le dîner ?

Caro – On le prend généralement en pique-nique, dans un parc ou au sommet d’une montagne. Nous voyageons donc léger. Nous grignotons avec des biscottes avec tartinade ou du thon en canne, des noix, de la compote de fruits, des barres tendres, des crudités et du fromage. On prend plutôt le repas complet le soir.

Julie – Et pour souper ? Arrivez-vous à varier des traditionnels hot dogs ou spaghettis ?

Caro – Ici, les variantes sont infinies ! Il est si facile de préparer et de congeler nos viandes marinées et de les laisser décongeler dans la glacière. Si jamais nous devons nous ravitailler en cour de route, je prends des vinaigrettes ou des sauces du commerce pour donner du goût aux viandes. On les cuit sur notre barbecue portable avec des pommes de terre, du riz des pâtes et de la salade. Un verre de vin est aussi le bienvenu !

Julie, pensant à son petit brûleur à deux ronds – As-tu vraiment dit barbecue?

Caro – Oui, nous avons un BBQ, mais ça n'a pas toujours été le cas! Il faut cependant savoir que tous les sites de camping ont un espace feu où ont peut faire cuire notre viande. Dans ce cas, il est chouette d'apporter sa propre grille par contre, c'est plus ragoutant!

Julie, se disant alors qu'elle pourrait ajouter l'item sur sa liste de cadeaux de Noël – La question qui tue : comment conservez-vous tout cela ? Il n’y a pas beaucoup de place et ça se réchauffe si vite dans la glacière…

Caro, riant – Le cauchemar! Depuis quelques années, nous avons… un réfrigérateur !

Julie, surprise – Tu es sérieuse ? Moi qui me contentais de faire congeler toutes nos viandes et tous nos liquides, y compris le lait !

Caro – Mais il existe aussi des glacières qui se branchent dans l’allume-cigarette de la voiture ou dans un bloc d’alimentation. Autrement, la glace dans la glacière est la seule façon efficace de conserver les aliments frais. Il s’agit alors de se procurer des contenants individuels et étanches et de changer le sac de glace tous les jours.

Julie – Je me trouvais organisée, mais tu me clenches, Caro ! Voyons voir comment vous vous en sortez les jours de pluie !

Caro – Il y a toujours des jours de pluie, il faut simplement se préparer ! Il est pourtant toutefois rare qu’il pleuve à boire debout durant des heures… Rien ne nous empêche alors de revêtir notre imperméable et d’aller observer les alentours ! Pour la pluie qui dure ou les soirées venteuses, nous conservons dans la tente un petit bac de jeux : jeux de cartes, perles à colliers, casse-tête, livres à colorier, crayons, jeux de devinettes et de société. J’opte pour des jeux qui prennent peu de place. J’achète aussi diverses activités au magasin du dollar, juste pour faire différent, ça occupe généralement pour plusieurs heures !

Julie – Je me rappelle d’une soirée de camping tellement venteuse que nous avons pratiquement embarqué la voiture dans la tente pour faire obstacle à la rafale !

Caro, faisant un clin d’oeil – Les charmes du plein air ! N'oubliez pas d'apporter une toile, la fameuse bâche, pour vous faire un abri extérieur. Ça permet demeurer dehors confortablement en cas de pluie.

Julie – On continue notre conversation la semaine prochaine. On se mouille : on s’en va à la douche et on fait la vaisselle !

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Crédits photo: Licence CC henry

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