Comment ne plus avoir d'excuses pour bouger? Suivez les conseils de Mélissa Lemieux!

Publié par Julie le lundi, mai 31, 2010 17 bouteilles à la mer...
Vous avez aimé la première partie de l'entrevue avec Mélissa Lemieux, coach de vie professionnelle? Vous souhaitez gagner son agenda Mon journal santé pour avancer pas à pas dans de nouvelles habitudes reliées à l'alimentation, l'exercice physique et au mieux-être?

C'est par ici, par beau temps sur une mer calme, que ça se passe!

D'ici le vendredi 4 juin, répondez-à la question à la fin de cette entrevue pour participer au tirage.

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Julie, encore toute motivée des trucs mentionnés dans la première partie de l'entrevue - Après avoir jasé sur les façons de formuler ses objectifs, d'identifier un défi chaque semaine (et les récompenses qui vont avec!), j'aimerais qu'on discute sur la forme physique.

Mélissa - Il s'agit de l'un des trois volets de mon agenda santé, rédigé avec la collaboration de la médaillée olympique Nathalie Lambert.

Julie, impressionnée - Il faut dire que tu t'es particulièrement bien entourée pour cet ouvrage! La nutritionniste (et aussi médaillée!) Isabelle Charest ajoute son grain de sel pour le volet alimentation.

Mélissa, enthousiaste - Oui! L'agenda combine les conseils de trois experts pour obtenir une vie active et vivifiante. Nathalie pour la forme physique. Isabelle pour la nutrition. Et moi-même pour le mieux-être.

Julie - Alors, je suis certaine que tu auras tous les arguments qu'il faut pour me déjouer dans mes résistances... Allons-y!

Mélissa - Je suis prête!

Julie, espiègle - Supposons... Nous sommes dans le domaine de l'hypothétique...

Mélissa, faisant un clin d'oeil - Bien sûr...

Julie - Supposons que je connaisse une amie... pour qui intégrer l’exercice physique à la routine quotidienne ne pas, mais alors pas du tout, un jeu d’enfant. Supposons que, pour elle, ce ne soit qu'une corvée de plus à ajouter à son agenda... Quels trucs fonctionneraient bien pour cette cliente bien peu motivée?

Mélissa - Ah ! Culte du plaisir, quand tu nous tiens… Tu diras à ton "amie" que je ne connais pas un seul athlète olympique qui m’ait dit avoir eu envie, chaque jour, de faire son entraînement. Certains confessent même être plutôt paresseux et adorer rester enfoncer dans leur fauteuil !

Julie
, curieuse - Alors comment font-ils pour continuer ?

Mélissa - Le plaisir est un ingrédient essentiel, oui, mais pas parce qu’il apparaît chaque matin d’entraînement comme par enchantement. Pour rester motivé, les athlètes explorent sans cesse de nouvelles façons de s’activer, ils varient les environnements dans lesquels ils pratiquent leurs activités et changent fréquemment les exercices.

Julie - La variété serait le secret? Comme pour "changer le mal de place"?

Mélissa - Oui! Par exemple, ton "amie" pourrait s'entraîner seule, avec de la musique, en tandem avec son conjoint ou une autre amie, en groupe dans un cours ou une équipe ou encore avec un coach qui lui dit « go, go, go! ». Il faut jouer à éviter l’ennui en alternant, les lieux, les gens et les sports. Ce faisant, elle apprendra à connaître davantage les façons de bouger qu'elle aime vraiment.

Julie, déconfite, voyant qu'elle que son amie n'a plus d'excuse - Plus d'excuses alors...

Mélissa - Et si ton "amie" n'a pas le goût de se lever de sa chaise, il faut qu'elle se répète que l’appétit vient en mangeant. Une fois en action, on est heureux et fier d’y être. Alors la phrase clé, c’est « Allez, hop ! Il n’y a pas d’excuses qui tiennent ! ». Il faut se fixer un objectif à sa mesure et ne jamais se laisser l’option de ne pas le faire.

Julie, ravalant tout argument - Comment trouver l’activité « perle rare », celle dont on ne peut plus se passer?

Mélissa, ayant réponse à tout - On arrête de n’en chercher qu’UNE ! S’il fallait qu'on la trouve et qu'on ne se mette qu'à ne faire que celle-là, notre corps prendrait l’habitude de cette activité et elle deviendrait moins bénéfique. Il découvrirait vite comment fournir le résultat à moindre effort et, ce faisant, cesserait de relever les défis qui lui permettent de se développer.

Julie, découvrant qu'elle a du pain du la planche - Moi qui avait déjà de la difficulté à en trouver une... Qu'est-ce qu'une bonne activité?

Mélissa - Un programme d’entraînement complet doit contenir des activités qui permettent de développer tone endurance cardio-vasculaire, de tonifier tes grands groupes musculaires (jambes, tronc, bras) et d’améliorer ta flexibilité. Pour y arriver, il te faut alterner entre diverses activités complémentaires. Tu sais, même lorsqu’on s’entraîne en salle, il est fortement conseillé de varier les appareils afin d’éviter que le corps deviennent paresseux et effectue un mouvement avec le minimum d’effort possible.

Julie, souriant - Je ne sais pas si mon corps est aussi paresseux que moi... Toi, quelles sont tes activités "perles rares"?

Mélissa - Pour ma part, je me déplace en vélo (vive les bixis !). Je fais mon jogging jusqu’à mon club sportif où j’y fais des entraînements variés en salle. Je fais aussi vigoureusement mon ménage à la maison et je passe mes vacances à nager ou à marcher en montagne.

Julie, qui aimerait en dire autant - On parle d'une femme active! Pour ma part, j'arrive à motiver à bouger parce que ça me permet de prendre le temps du temps pour moi, d’écouter de la musique ou de penser. J'essaie de combler plusieurs de mes objectifs en une seule activité...

Mélissa, enchantée - Ah ! Oui ! J’adore ce concept et l’utilise. Dans mon livre Mon projet de vie, je compte neuf sphères de vie qui sont bien distinctes les unes des autres. Neuf ! Considérant qu’il n’y a que 7 jours dans une semaine et que celle du travail occupe une grande partie de notre temps, il nous faut combiner si on veut joindre les deux bouts.

Julie - Connais-tu d’autres « deux pour un »?

Mélissa, jamais à court d'idées - Par exemple, tu peux combiner couple et santé en faisant une randonnée de vélo avec ton conjoint. Tu peux aussi combiner famille et santé en planifiant des vacances actives à la mer ou en montage. Si vous vous logez en camping, vous y combinerez même la sphère financière grâce aux économies que vous ferez ! J’aime aussi combiner amitié et santé en transformant les rendez-vous « repas et alcool » par des rendez-vous sportifs. Pourquoi ne pas organiser une activité de volleyball ou de tennis avec eux pour vous divertir ?

Julie - Quelles sont les meilleures défaites pour ne pas faire de sport que tu as entendues?

Mélissa - La plus fréquente est « je n’ai pas eu le temps ». Puisque tout le monde a la même quantité de temps, cette phrase devrait plutôt être « je n’ai pas pris le temps ». Derrière celle-ci se cache donc souvent les vraies raisons comme : je ne vois pas assez les résultats pour sentir que cela fait une différence ou je ne me sens pas bon dans les sports ou encore cela me rappelle trop que je ne suis pas en forme et je me critique alors sévèrement, etc.

Julie - Une question de confiance, donc?

Mélissa, acquiesçant - Réussir à relever un défi et à se développer construit notre confiance en nous. C’est l’un des parcours les plus gratifiants qui soit. Et la réussite on y prend goût, on en veut encore. La motivation devient alors plus facile à gérer.

Julie - Quelle est ton astuce de coach?

Mélissa - Mon astuce ? Arrêtez de regarder le grand défi, le colosse, et d’essayer de l’atteindre. C’est comme essayer d’avaler le gâteau d’un seul coup : un moyen garanti de s’étouffer ! Pour le manger (et en profiter!), il faut le découper en petites bouchées.

Julie - Comment?

Mélissa, pratique - Il faut se poser la question : quel est le plus petit pas possible que je peux réussir cette semaine ? Si ta réponse est « faire 15 min. de plus d’exercice que la semaine dernière » hé bien voilà ton objectif!

Julie, encouragée - Identifier le plus petit pas? C'est tout?

Mélissa - De mini réussites en mini réussites, tu accompliras (lentement, mais sûrement) plus que tu ne le crois. Tu réaliseras ainsi que tu es tout à fait capable et que tu n'as aucun défaut de fabrication qui fait que « les autres peuvent, mais ce n’est pas pour toi ».

Julie, fouettée dans son orgueil - Dans tes agendas, tu utilises beaucoup la technique des listes et de la prise de notes écrites pour nommer ce qui se passe en nous. Pourquoi?

Mélissa - Si, comme coach de vie, j’insiste pour que les gens mettent par écrit, leurs réflexions, leurs objectifs et leurs plans d’action, c’est justement parce que cet un acte engageant. Très engageant. C’est comme officialiser, rendre réel et concret, se faire une promesse à soi-même. Des études ont même démontrées que cela décuple notre efficacité. Dix fois plus de résultats, tu imagines ! Pas pour rien que j’ai choisi de faire écrire aux gens leur objectifs de développement personnel et professionnel à même leur agenda. (Rusée canaille, va!)

Julie, sur un ton de confidence - Moi, j’en ressens comme une petite gêne : je veux tellement bien faire et inscrire les «bonnes» réponses. Je t'ai déjà raconté les embûches que j'ai rencontrées. Pour la perfectionniste que je suis, j'ai la fâcheuse tendance de choisir objectif très (trop?) vaste. As-tu un truc pour aller de l’avant?

Mélissa, comprenant - L’effet pervers de l'"agenda engageant" est que parfois on n’ose pas. Qu’arrive-t-il si tu te trompe ? Ou si tu tu écris quelque chose que tu ne veux pas, finalement ? Cette petite voix intérieure qui mise sur la peur, qui te raille, te ridiculise et te fait entrer en résistance, on l’appelle le senseur ou le gremlin. C’est ton petit démon.

Julie, sceptique - Un gremlin?

Mélissa - Pour celles qui sont un peu comme toi et qui veulent aller de l'avant, je suggère un parcours de cheminement personnel. Un coach peut aider à apprendre à réduire l'impact du senseur. Arrêtez de l’écouter comme s’il tenait la vérité (ce qui est faux) et répondez-lui en donnant un porte-voix au petit ange qui se tient sur l’autre épaule. Il a bien droit de parole lui aussi !

Julie - D'autres idées?

Mélissa - Pour celles que cela intéresse, je recommande aussi le livre Libérez votre créativité de Cameron. Un classique recommandé dans les Trésors de références sur mon site Internet.

Julie, pensant aux prochaines vacances - J'ai gardé ma question à saveur estivale pour clore cette entrevue... Quelles activités suggères-tu pour troquer la surveillance passive des enfants (la chaise longue, bien sûr) pour une activité physique plaisante en leur compagnie?

Mélissa - Les mots clés sont « en leur compagnie », lorsque vous êtes sur votre chaise longue, vous n’êtes pas présent à eux. C’est parfois agréable de décrocher, mais si vous voulez partager, retrouvez votre cœur d’enfant et intégrez leurs activités. Voilà une belle façon d’apporter de la variété ! Sautez à la corde, lancez le ballon, faites des bombes dans la piscine, jouez à cache-cache. Je vous promet une chose : vous réaliserez vite qu’il n’y a pas meilleur cardio!

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Pour gagner votre copie de l'agenda de Mélissa Lemieux, faites-nous savoir quelle "bonne raison" vous invoquez habituellement pour ne pas faire de l'exercice ET le plus petit pas que vous pouvez réussir cette semaine!

Toutes celles qui commentent courent la chance de remporter ce prix !

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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 30, 2010 8 bouteilles à la mer...
Il paraît que...

Maman 3.0 verse une "tite larme
La maternelle bientôt

La marâtre veut savoir
To “cours prénataux” or not to “cours prénataux”, that is the question

La Belle devrait peut-être relire "Imparfaite, et alors?"
C'est plus fort que moi...

Pat Duval se fait faire la morale par son petit frère
La Terre est une boule

Prune change d'adresse, attend Number5 et patati, et patata!
News en vrac

Grande Dame développe ses talents de comédienne
Menteuse et manipulatrice...ne cherchez plus, c'est moi !

Nancy se la coule douce pendant le looonnnngg congé (attendez tout de même qu'il fasse moins chaud pour cuisiner ses muffins)
Bo long week-end...

M fait un premier pas, fait de la place et se fait plaisir
Sur le chemin de la simplicité: premier pas

Maman savoure le croustillant bavardage de sa fille
Deux hamsters, un lézard et une... pie!

Catherine a adopté le rose
J'aurais dû l'appeler Rose!

Bon dimanche!
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Samedi... d'aller à l'essentiel !

Publié par Anik le samedi, mai 29, 2010 7 bouteilles à la mer...
Julie et moi avons réalisé une sympathique entrevue avec Mamamiiia ! Le défi : répondre à ses questions en 140 caractères... Bon, je ne sais pas où j'avais la tête, mais j'ai raté l'une des questions avec 163 caractères... Moi qui avait pourtant la bosse des maths !

Ce fut bien amusant de répondre à ses questions. S'obliger à synthétiser sa pensée en si peu de caractères constitue un exercice tout à fait pertinent pour cerner ce qui est essentiel pour nous.

Alors, en ce samedi, je vous pose trois questions complémentaires.
Saurez-vous y répondre en 140 caractères ou moins ?

Je me plie également à l'exercice !

1) Quel est votre plus grand rêve ?
2) La vie serait plus belle si...
3) Quel est votre plus grand défi...

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Voici mes réponses :

  1. Vivre la vie que j'ai envie de vivre, tout simplement : liberté, plaisir, amour, sérénité, santé, simplicité, passion… (118 caractères - incluant les espaces)
  2. C'était l'été 8 mois sur 12, si j'étais riche, que je me questionnais moins, qu’il n’y avait plus de cons pour entraver paix et liberté. (136 caractères)
  3. Lâcher prise ! Lâcher prise ! Lâcher prise ! Écouter mon instinct. Laisser libre cours à mes émotions et mettre mon rationnel de côté. (134 caractères)

Bonne journée!
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Vendredi merci : lieux de prédilection...

Publié par Anik le vendredi, mai 28, 2010 5 bouteilles à la mer...
Hier soir, je suis allée marcher sur la piste cyclable... Ce lieu est pour moi un véritable sanctuaire. J'aime y faire du sport : vélo, jogging, patin à roues alignées, marche... Je m'y sens comme chez moi. J'y respire l'air pur, j'y admire la forêt.

Je veux dire merci pour ce lieu magique qui est situé juste derrière chez moi. C'est bizarre, parce que je demeure à côté de la piste cyclable depuis 10 ans, et que j'en profite vraiment depuis l'an passé. Comme quoi, on a parfois devant soi des ressources merveilleuses pour faire du sport et se calmer sans pourtant les voir ou en profiter.

Ma piscine aussi est un lieu de prédilection pour faire du sport, et je l'ai inaugurée hier soir, croyez-le ou non ! J'adore ces baignades froides de printemps, elles me donnent l'impression de faire des folies et de tester mon courage. :-)

Et vous, quels sont les lieux qui vous donnent envie de bouger et pour lesquels vous êtes reconnaissantes ?
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Connaissez-vous le vélo-boulot-dodo?

Publié par Evely le jeudi, mai 27, 2010 5 bouteilles à la mer...
J’ai hâte.
En fait je ne tiens plus à terre.
J’ai hâte en même temps j’ai une petite appréhension.
J’ai commencé mon nouvel emploi il y a deux semaines. Étant donné du lieu de mon nouveau travail, je ne peux plus faire du covoiturage avec Superpapa et, du coup, aller porter P’tit Clown à la garderie. Je me tape donc un beau trajet d’autobus. Cependant, je me compte chanceuse: je n’ai pas de transfert à faire. Cela dit, à partir de lundi dernier, j'ai choisi de ne plus me déplacer en autobus.

À ma première semaine, j’ai évalué tous les différents trajets d’autobus possibles. J’essayais de voir lequel prendrait le moins de temps, lequel serait le moins bondé et lequel me conviendrait mieux. C’est le trajet 84/74 qui gagne haut la main. Tous ces tests et évaluations m’ont rappelé une ancienne vie. Une dans laquelle je me déplaçais toujours en autobus. Je connaissais toutes les alternatives et, du printemps en automne, j’étais heureuse de pouvoir économiser ma passe d’autobus, car je me déplaçais en vélo.

Québec est une ville idéale pour le vélo. On peut se rendre partout et relativement rapidement. La piste cyclable sur le bord de la Saint-Charles est belle et bien entretenue et c’est sans parler de la piste du Petit Champlain qui se rend dans le vieux Québec. En plus, pour les vrais de vrais qui veulent se faire des jambes, on a des côtes dignes de mention pour se rendre de la Basse-Ville à la Haute-ville. Dans mon ancienne vie, Superpapa et moi allions faire nos commissions en vélo tous les samedis. Toujours à bicyclette, nous allions assister aux événements culturels et nous rejoignons nos copains pour une partie de frisbee sur les plaines.

Le seul hic, c’est l’hiver. On range le vélo et on oublie nos bonnes habitudes. Mon frérot qui est en Suisse est chanceux sur ce point-là. Il a à peine un mois de neige et on parle d’un tapis de neige, non pas de dunes blanches comme nous les connaissons ici. Il peut donc faire du vélo presque à l’année.

Toujours est-il qu’en déménageant en banlieue, j’ai perdu cette habitude de sortir le vélo. En plus, j’ai appris à conduire et, disons-le, c’est tellement simple de mettre les clefs dans le contact plutôt que de se changer, de mettre son casque et de sortir le vélo pour une aller acheter pinte de lait. Cependant, avec ce nouveau lieu de travail, viennent de nouvelles possibilités. J’ai fait le calcul rapide que ça me prend une heure d’autobus pour me rendre au travail et, en contrepartie, ça me prendrait environ 45 minutes pour venir au travail en vélo (le retour serait plus autour d’une heure). Hier, j’ai été voir la sécurité de l’édifice et j’ai découvert qu’il y a des douches et que le stationnement des vélos est intérieur. Donc, lundi matin je vais enjamber mon vélo pour me rendre au travail. Beaucoup d’édifices offrent des douches à leurs employés sportifs. Je trouve que c’est une belle initiative pour promouvoir le sport. Ici, il y a même un centre de conditionnement physique exclusif aux employés. Je ne suis pas du type à m’entrainer à l’heure du midi, mais hier, en visitant les lieux, je trouvais que c’était vraiment génial que de tout avoir à la même place.

Je suis plutôt fière de l’initiative que je vais prendre. Je me plains beaucoup que je manque de temps pour faire de l’exercice. Arriver à consolider vie quotidienne et exercice physique me fait vraiment plaisir! J’aimerais même pouvoir le faire à l’année!

Faute de pouvoir, j’espère que ça me motivera, l’automne venu, à trouver une autre activité pour garder mes bonnes habitudes et rester en santé.

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Ajout : j'ai attendu un peu avant de publier ce billet... question de ne pas dire une chose qui n'était pas vraie. J'ai testé la piste samedi avec une copine et c'est parti pour le boulot vélo d'été depuis mardi dernier!
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Comment battre son record?

Publié par Julie le mardi, mai 25, 2010 9 bouteilles à la mer...
Deux heures.
C'est le temps que ça m'a pris pour me rendre au travail ce matin après ce long congé. Deux heures de trafic pare-choc à pare-choc à poser des questions de Trivial Pursuit à mon co-voitureur pour passer le temps.

J'avais prévu prendre une petite demi-heure en arrivant au bureau pour vous écrire un billet songé... Mais il me faudra couper court!

Je commence donc ma journée avec plusieurs minutes de retard. J'ai très exactement 51 courriels qui m'attendent bien sagement. Une demi-douzaine de dossiers empilés. Et 1001 petites choses à faire.

Je sais que la journée sera remplie et que je butinerai d'une urgence à l'autre jusqu'à la fin de la journée. Aussi (horreur!), j'ai oublié de planifier un repas pour le souper. Et nous n'avons pas fait l'épicerie en fin de semaine...

Il y a de ces jours où je m'inviterais bien dans la chaumière de Nancy...

Je vous pose alors aussi une question Trivial Pursuit: qu'est-ce qui est rapide à préparer, qui utilise les aliments du bord, qui plaît à tous et que notre petite famille devrait manger ce soir?

Des idées?
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Comment vivre dans une autre dimension ?

Publié par Anik le lundi, mai 24, 2010 2 bouteilles à la mer...
Certaines le savent, d'autres peut-être pas, je suis monoparentale depuis quelques mois... Mais bon, voilà un bien grand mot, étant donné que PapaEx habite encore la maison jusqu'en juillet. Évidemment, cela cause parfois quelques frictions (parce que PapaEx ne fait pas ses tâches de coloc toujours à mon goût), mais je dois dire que PapaEx a aussi une grande qualité : son ouverture...

Je l'avoue, pour parler en métaphore, je n'ai pas tardé à trouver une nouvelle chaussure à mon pied. Un style bien différent de mes anciennes godasses. Cette fois-ci, j'ai opté pour un modèle plutôt artistique, marginal, mais à la fois sportif et cultivé... Le modèle en question est très grand et possède bien d'autres qualités, mais je m'étendrai sur le sujet une autre fois...

En fait, pour en revenir à PapaEx, comme il est toujours dans les parages, je devais trouver un moyen de porter mes nouvelles chaussures, c'est-à-dire de voir NouveauChum (je dois lui trouver un meilleur nom, je vais y songer) sans que ce soit trop compliqué. Mais bon, PapaEx est souvent à la maison, et NouveauChum a aussi trois enfants une semaine sur deux, alors voilà qui devenait un peu un casse-tête.

J'ai donc invité NouveauChum à quelques reprises à la maison alors que PapaEx était parti pour la soirée avec des amis. Puis, j'ai invité NouveauChum au sous-sol chez moi, alors que PapaEx était fantôme à l'étage... Puis, samedi dernier, j'ai, toujours avec l'accord de PapaEx, invité NouveauChum à passer la journée chez moi avec les filles (dont je suis responsable le samedi alors que PapaEx est en journée fantôme, donc présent à la maison mais invisible pour quelque tâche que ce soit).

Résultat : sous le même toit se trouvaient moi, les filles, PapaEx et NouveauChum. Ces deux derniers ont trouvé le moyen de se parler comme deux hommes qui discutent du Canadien de Montréal... NouveauChum trouve cela plutôt surréel... Mais bon, PapaEx et moi nous sommes laissés dans la bonne entente, alors il faut croire que ça paie... Et je ne suis pas du genre patiente, alors je n'avais pas envie de m'empêcher de voir NouveauChum parce que PapaEx reste à la maison.

Alors tant mieux! Et en prime, les filles adorent NouveauChum...
Ça se passe comment, d'habitude, l'introduction du nouveau conjoint ? Des exemples ? Je suis nouvelle dans cette situation, donc j'ai peut-être poussé ma chance, mais cela semble fonctionner. Et vous, ça vous surprend d'arriver à être sous le même toit en harmonie avec PapaEx et NouveauChum ?
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 23, 2010 4 bouteilles à la mer...
Ouf! Une chance que j’avais commencé mon potinage un matin, plus tôt cette semaine et qu’il ne me restait que quelques lignes à vous écrire aujourd’hui. Une chance, parce qu’avec le magnifique temps de cette fin de semaine, j’aurais volontiers passé mon tour.

Imaginez-vous aussi qu’en fin de semaine j’en ai eu assez du piètre état de nos plate-bandes. Il y a un bout à pratiquer la philosophie des jardins à l’anglaise! Le look est désespérant! En espérant que ça compte pour mon défi 100 calories, hier matin, j’ai échangé mes 25 minutes d’entraînement sur mon appareil elliptique pour deux heures de jardinage intensif. Je devrais plutôt dire défrichage intensif. Car je suis repartie à neuf. J’ai tout enlevé et j’ai tout remis… dans une plate-bande! Il m’en reste trois… C’est pour vous dire à quel point je les ai négligées…

Alors, je vous refile deux ou trois potins et je file faire le ménage des vivaces de ma deuxième plate-bande!

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Il paraît que…

L’herbe est toujours plus verte chez le voisin de Nathalie
La preuve

Maman préfère les fleurs finalement
Oh les beaux cadeaux!

Un inconnu tente de séduire Grande Dame
Cruising café

M fait un post-partum sympathique
Mon top 5 de maman fatiguée en signe de sympathie pour mon amie qui vient d'accoucher

Stéphanie réinvente les déjeuners de semaine
Du pain doré la semaine, pourquoi pas?

Maman 3.0 fait preuve d’abnégation pour aider le Canadien de Montréal
Les oméga-3 vont rapporter la coupe à Montréal!

Bilounne entend bien gagner les séries éliminatoires
Série éliminatoire, partie 1
Partie 2

La marâtre joyeuse répond à 5 questions en 609 caractères
Entrevue «twiteresque» : une joyeuse marâtre en 140 caractères!
(Saviez-vous qu’elle était enceinte? Toujours marâtre, bientôt maman)

Karo n’a rien de spécial, juste la routine…
Une journée de maman top chrono...
(Avez-vous visité sa boutique en ligne?)

Mamamiiia révèle les coulisses de la première rencontre des blogueuses
Elles bloguent, elles jasent et elles sont si dynamiques!

Julie vous invite à
Au fait, Anik et moi recherchons toujours Andaf qui a gagné "Comment faire?" de Linda Sauvé. Si vous la connaissez, pouvez-vous lui faire un petit coucou?

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Bon dimanche!
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Samedi... d'être sportive de salon

Publié par Julie le samedi, mai 22, 2010 4 bouteilles à la mer...
Ça me dit. Ça me dit...

En fait, pas moi. Celles qui me connaissent savent que je n'ai jamais écouté un match de hockey. Je peux m'asseoir devant la télé. Je peux regarder. Mais je ne regarde pas vraiment. Je tombe dans un espèce d'état méditatif. Je n'écoute pas vraiment non plus. Je ne pense à rien... Si PapaZen s'absente pour un besoin pressant de popcorn ou de crottes de fromage et qu'il y a eu un but pendant son absence, je ne peux lui dire qui a scoré, ni même quelle équipe. En fait, je n'ai même pas remarqué qu'il y a eu un but.

Mais mes filles, c'est une toute autre histoire! Elles ne manquent pas une partie. Nous devons être la seule famille du Québec avec un matelas pneumatique gonflé en permanence dans la salle de jeu. PetiteSoeur porte fièrement son chandail #13 avec le premier pantalon de pyjama trouvé. GrandeSoeur agite frénétiquement sa serviette à chaque but pendant que PapaZen hurle en bobettes. Ils s'installent en petit groupe sur ce canapé improvisé jusqu'à ce qu'ils tombent de fatigue un après l'autre devant le match. Tout le monde est heureux...

...sauf quand ils perdent!

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PetiteSoeur, déçue de la 2e défaite du Canadien dans cette troisième manche - Papa, donne-moi le téléphone. Je veux parler à Gionta.

GrandeSoeur, levant les yeux au ciel - Franchement. On n'a même pas son numéro de téléphone! Ils ont perdu. Ils ont perdu. Ce n'est pas la fin du monde. Et qu'est-ce que tu vas lui dire au juste, mademoiselle Cammellari?

PetiteSoeur, offusquée - Je m'appelle PetiteSoeur!

PapaZen, pensant avoir trouvé une bonne situation pour en connaître peu plus sur les processus mentaux de sa fille - PetiteSoeur, je n'ai pas son numéro de téléphone... Toi, sais-tu où le trouver?

PetiteSoeur, levant à son tour les yeux au ciel devant si peu de perspicacité - Franchement, c'est écrit sur son chandail. On fait 2 et 1. C'est tout!

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Bonne partie!

©Julie
«Je sais que ce n'est pas assorti, mais j'espère qu'ils vont gagner pareil!»
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Vendredi merci: merci activités d'été

Publié par Julie le vendredi, mai 21, 2010 0 bouteilles à la mer...
Anik est la spécialiste du Vendredi merci. Elle y prend grand plaisir chaque semaine. Elle est une grande habituée.

Pour ma part, je me sens chaque fois prise un peu au dépourvue quand je dois vous nommer tout ce envers quoi j'éprouve de la gratitude. J'ai comme une petite gêne...

J'y vais donc ce matin pour l' "autre" rituel du vendredi, le rituel "Ce moment" qui me permettra de vous faire un clin d'oeil sans m'étendre en long et en large sur mes petits et grands moments heureux de la semaine. Voici donc:

{ce moment} - Un rituel initié par Soule mama et suivi par des blogueuses telles que Germaine professionnelle, FéePoussière et Mélissa. Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un moment simple, spécial ou extraordinaire. Un moment à capturer pour le savourer et le garder dans nos souvenirs.

© Julie
Il faut bien un premier carré de sable à vie!
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Entrevue Web: les trucs de la coach Mélissa Lemieux pour prendre sa santé en main

Publié par Julie le jeudi, mai 20, 2010 10 bouteilles à la mer...
Ça y est. J’ai mon trio!
Entendons-nous bien, je ne parle pas d’un trio de malbouffe composé d’une bonne frite et d’une boisson gazeuse géante. Non! Vous me connaissez mal. C’est le mois de l’activité physique quand même!

Je parle du trio des agendas Une année pour moi! de Mélissa Lemieux, coach de vie professionnelle. Il y a Mon projet de vie, Mon bien-être au boulot, et Mon journal santé, trois ingrédients essentiels, à mon imparfait avis, pour aller là où on veut aller.

Je vais vous faire une confidence.
(musique sentimentale en sourdine).
Je suis paresseuse. Je connais les 1001 raisons pour prendre ma santé en main. Je dois faire de l’exercice régulièrement (et y prendre plaisir en prime). Je dois bien manger (et préparer ces repas santé moi-même pour toute ma famille). Je dois aligner ma vie avec les priorités qui sont miennes (et idéalement, par le chemin le plus court!). Je sais tout cela, mais je me dis que demain serait une meilleure journée pour m’y mettre…
(fin de la musique sentimentale)

Pour le mois de l’activité physique, et pour vous inspirer à aller de l’avant maintenant, j’ai pensé demander à Mélissa de nous donner des suggestions simples pour obtenir la vie active dont nous rêvons toutes.

Place à Mélissa, coach de vie, auteure et conférencière.

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Julie - Mélissa, bienvenue sur notre île! Anik et moi sommes ravies que tu aies accepté notre invitation!

Mélissa, souriante - Merci à vous pour cette belle proposition!

Julie, honnête - J’ai tellement de plaisir à parcourir ton agenda sur la santé! Et j’ai même commencé à prendre des notes dedans (et à mettre mes stratégies en action, si si !)...

Mélissa, reconnaissante - Je suis contente que mon plus récent agenda soit à propos pour toi !

Julie, enthousiaste - Crois-moi, il l'est! Beaucoup de questions me sont venues en tête...

Mélissa, prête - Je t'écoute.

Julie, désirant connaître le pourquoi du comment - J'ai des amies qui vont voir des psys, des thérapeutes ou encore des orienteurs pour cheminer vers une vie plus satisfaisante. Dis-moi, pourquoi faire appel aux services d’un coach pour atteindre ses objectifs?

Mélissa - La meilleure démonstration que je peux faire est, je crois, celle de mon billet du blogue des Éditions de l’Homme « Le coaching, qu’est-ce que ça mange en hiver ? » dont voici un extrait: Imaginez ce que vous répondriez à votre jeune voisin qui court chaque jour dans la ruelle, s’il vous avoue : « Je rêve de gagner aux olympiques. J’ai du talent, vous savez. Je cours vite. ». Probablement quelque chose comme : « Ouais, mon p’tit gars, disons que tu as plus de chance de t’y rendre si je te présente un bon coach ». Et le plus tôt, sera le mieux !

Julie, intéressée - Pourquoi?

Mélissa - Parce qu’un coach lui offrira l’encadrement nécessaire pour progresser efficacement et réaliser la meilleure performance possible. Parce qu’il restera alerte pour lui éviter des erreurs coûteuses et un terrible gaspillage de temps, d’argent et de talent. Parce votre voisin rencontrera des creux de motivation et qu’il aura alors besoin de soutien. Parce que lorsqu’il rencontrera un plateau, quelqu’un sera là pour le mettre au défi. Et parce qu’il y a peu de choses aussi puissantes et inspirantes qu’une personne qui croit inconditionnellement en son potentiel.

Julie, résumant - On parle donc de quelqu'un qui motive, qui aide à donner une direction. Comment réussis-tu à convaincre les personnes qui préfèrent prendre la vie comme elle vient et qui résistent à l’idée de vouloir planifier la leur dans les détails (on en connaît)?

Mélissa, humble - Oh, je n’essaie pas de les convaincre ! À chacun son niveau de structure et ses habitudes de vie. Si ces personnes font appel à moi, c’est qu’il y a un élément qui leur déplait et qu’elles aimeraient changer. Je les aide alors à trouver une façon de faire dans laquelle elles se sentent à l’aise et en harmonie avec leurs besoins et leur personnalité.

Julie - C'est donc une démarche personnalisée. Du "sur mesure"...

Mélissa, acquiesçant - Tout à fait. Si mes clients y prennent goût et en veulent plus (contrairement à ce que l’on peut penser, une certaine dose de structure libère beaucoup plus qu’elle ne contraint!), alors on fait le pas suivant ensemble. Tout simplement! Ce sont mes clients qui dictent vers où on va et à quel rythme. C’est leur vie après tout! Moi, je m’assure qu’ils se rendent bien à la destination qu’ils ont choisie, et par le plus court chemin possible.

Julie, répétant - "Le chemin le plus court possible". C'est un bout de phrase que j'avais surligné dans ma lecture... Ça m'a beaucoup parlé car, vois-tu, je réfléchis longuement à mes objectifs. Je les pense, je les mijote, mais j'ai beaucoup de difficulté à les formuler...

Mélissa, complétant la pensée - Ce faisant, tu n'arrives pas à faire ton premier pas et à passer à l'action?

Julie - C'est ça! Quelle est la meilleure technique que tu as expérimentée pour formuler ses objectifs?

Mélissa, concrète - J’aime bien compléter une phrase comme "D'ici ..., je vais... . Je saurais que j'ai atteint mon but lorsque...."

Julie, presque sceptique - Tout simplement?

Mélissa, sure d'elle - Tout simplement.

Julie, toujours aussi raisonnée - J'ignore pourquoi, mais pour moi c'est tellement compliqué de nommer ce que je désire vraiment. J'ai beaucoup de difficulté à identifier ce qui me tente au juste. Je juge avant même d'avoir formulé une seule pensée... Comment faire émerger ce que nous voulons vraiment?

Mélissa - La passion est l’ingrédient de ton projet de vie. C’est elle qui te dicte ce dans quoi tu rayonnes au meilleur de toi-même. D’ailleurs, dans nombre de livres de référence, les exercices qui aident à trouver notre mission de vie nous font explorer nos passions et utiliser nos talents dans ces domaines pour jumeler plaisir et contribution.

Julie - Justement, comment reconnaît-on une passion ?

Mélissa, simple - Il faut te demander ce que tu fais et qui t'absorbe au point d'en perdre la notion du temps! Si tu veux (ré)essayer des activités d'exploration, consulte le premier chapitre de mon agenda Une année pour moi! Mon projet de vie. Tes lectrices peuvent le télécharger gratuitement sur monprojetmavie.com.

Julie, pensant aux grands questionnements en perspective - Promis, je vais m'y mettre! D'ailleurs, si je ne le fais pas, personne ne le fera à ma place!

Mélissa - C'est effectivement ce que dit dicton populaire!

Julie - Mai, c'est le moi de l'activité physique. Quelle est, selon toi, la meilleure tactique pour prendre notre santé en main aujourd’hui et mettre k.o. la procrastination qui nous habite?

Mélissa, pratico-pratique - Il faut se donner « Un défi de la semaine », soit un petit (tout petit) changement qu'on peut réaliser dans nos habitudes de vie cette semaine.

Julie - Un exemple?

Mélissa - Par exemple, si tu essaies de boire du jour au lendemain 2L d’eau par jour, tu passeras ta journée à courir au petit coin! Mais mets-toi au défi cette semaine de boire un verre d’eau de plus (ou une infusion) que tu ne le fais habituellement et le changement se fera assez en douceur pour que ce soit facile d’en garder l’habitude à long terme.

Julie - J'imagine que cette stratégie est gagnante dans plusieurs situations... J'imagine cet objectif (fictif, bien sûr) de perdre son poids de grossesse et de retrouver sa taille de guêpe. Plusieurs mamans s’y mettent en grande, avec des moyens démesurés en espérant des résultats garantis pour toujours.

Mélissa, confirmant - Mieux vaut intégrer des "petits changements" dans sa routine pour améliorer ses habitudes de vie. Pour ton exemple (fictif, bien sûr!), s’assurer de prendre une marche de 30 minutes par jour fait déjà une bonne différence. Mamans, sortez avec la poussette! L’activité paraît moins intense que du jogging, mais si vous marchez d’un pas vif, elle est en fait juste assez vigoureuse pour vous faire perdre du poids.

Julie, honteuse - Les défaites sont si nombreuses... Il me semble que toutes les mamans que je connais courent après leur temps...

Mélissa, ayant réponse à tout - Vous avez beaucoup à faire et ne pouvez probablement pas vous absenter deux heures chaque jour pour aller au gym. Faites alors vos corvées de façon à vous activer : lavez les planchers plus souvent et vigoureusement, avec de la musique entraînante; lorsque vous trimbalez vos sacs, contractez (subtilement) vos bras pour les exercer; gonflez un ballon à exercice chez vous et, plutôt que d’attendre d’avoir une heure de libre, volez 5 minutes par-ci, 5 minutes par là en l’utilisant chaque fois que vous passez devant.

Julie - Voler des minutes... je le fais dans plein de domaines, mais je n'ai jamais pensé concilier ça avec l'exercice! J'aime ça!

Mélissa - Il y a aussi les exercices de mise en forme à faire avec bébé! C’est amusant pour lui de voir le visage de maman qui monte et descend alors qu’elle fait quelques push-up juste au-dessus de lui! Un bisou, deux bisous, trois bisous… ouf ! On lâche pas !

Julie, riant - Je comprends le principe! Une fois qu'on a trouvé quelques exercices qui nous plaisent, comment mettre toutes les chances de notre côté pour persévérer dans nos nouvelles habitudes?

Mélissa, sûre d'elle - Si tes objectifs sont formulés comme la phrase à compléter dont nous avons parlé tout à l'heure, tu auras en main une mesure, un indice qui te permettent de vérifier si tu l'as atteint. Et puisque tu as choisi de tout petits défis faciles et que tu sais exactement il t'en faut combien pour réussir à atteindre ton but, tu auras mille et une occasions de te féliciter de tes progrès.


Julie, étonnée de l'idée - Des récompenses?

Mélissa, assurée - Oui! On met souvent à nos agendas ce qu’il faut faire, mais on oublie d’y inscrire ce qu’on s’offrira ensuite pour se gâter. Tu veux un bon truc motivant ? Apprends à te récompenser maintenant, à chaque pas, et tu n’auras plus l’impression que les résultats ne viendront que dans trois mois.

Julie - Tu suggères dont d'inscrire notre santé à l'agenda... Comme un engagement?

Mélissa, perspicace - Oui! L’agenda est central parce que tout ce que l’on fait demande du temps. Sans exception! Alors si tu veux concrétiser quoi que ce soit, ne sous-estime jamais l’importance de t'y engager en réservant un moment dans ton emploi du temps. Et faut-il préciser que de le faire par écrit décuple vos chances de réussite ?

Julie, intimement touchée par la question - Comment renoncer à nos petites (et grandes) mauvaises habitudes?

Mélissa, catégorique - On n’y renonce pas. Ça ne marche pas de se répéter « il faut que j’arrête les desserts, il faut que j’arrête les desserts » Notre cerveau ne s’encombre pas des négations et n’entend que « Dessert, dessert ». Si tôt votre résolution prise, tu auras le nez dans le frigo.

Julie - Comment suggères-tu de nous y prendre, alors?

Mélissa - Si tu veux de bonnes habitudes, il faut alors te concentrer sur celles que tu désires adopter. Assure-toi de leur donner tellement de place que les autres disparaîtront comme par enchantement. Dans cet exemple, adopte plutôt comme habitude « Je mange un fruit ou un yogourt pour finir le repas. » et tes desserts ne seront plus un problème!

Julie, satisfaite - Voilà un excellent principe à appliquer ! Sur ce, chère Mélissa, je te remercie infiniment de cette agréable entrevue. Je me sens motivée à agir !

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Pour gagner votre copie de l'agenda de Mélissa Lemieux, faites-nous savoir quelle bonne habitude vous intégrerez à votre horaire dès cette semaine. Toutes celles qui commentent courent la chance de remporter ce prix !

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Comment survivre à un cours de «body design»?

Publié par Evely le mercredi, mai 19, 2010 2 bouteilles à la mer...
Je suis un cours au centre d’entraînement physique de mon coin. Le cours se nomme body design, mais ils auraient pu l’appeler torture volontaire 101. L’entraîneur en avant semble croire que l’humain est fait pour avoir des muscles et les utiliser. On tient des poids dans les airs, à bout de bras, en faisant des mouvements rythmés par le « trois, deux, un et encore trois, deux, un » de notre professeur en sueur. Quand on sort du cours, on réalise que demain la douleur se logera dans chaque recoin de notre corps. Sans blagues, après le premier cours, j’avais mal aux aisselles. Au deuxième cours, j’avais mal à l’air qui m’entourait et au dernier cours… ah oups, je n’y suis pas allée, j’ai regardé le match de hockey à la place! Victoire fulgurante des Canadiens contre les Pingouins. Ouais!!!! Bon, revenons à nos moutons... Donc, l’entrainement ce n’est pas de tout repos. Et c’est en fait le pire des cours efficaces que j’ai suivis. Je ne suis pas seule à penser ainsi, car c’est salle comble à chaque fois.

C’est bien ça qui m’a surprise. Habituellement quand on suit un cours de workout ou de step, il y a une quinzaine de femmes qui sont avec nous. Elles se ressemblent toutes : un petit bedon, en forme, mais pas en shape. Elles s’entrainent quand elles le peuvent, sans pression et pour le plaisir. Elles mangent ce qu’elles veulent, mais essayent tout de même de bien manger.

Cependant, dans ce cours de body design, c’est complètement différent. Il y a des petites jeunes dans la vingtaine qui ont des jolis petits corps de rêve. Il y a des femmes dans la cinquantaine qui font de l’embonpoint. Il celles qui nourrissent à nouveau leur espoir de ravoir vingt ans. Il y a des dames dans la quarantaine qui n’ont rien a prouver et qui prennent soin d’elles, malgré leur horaire chargé. Il y a même des hommes (au grand nombre de deux, mais tout de même!).

Lors du premier cours, je me suis installée en arrière d’une dame qui était… disons… relativement dodue. Deux petites cornes me sont poussées sur la tête et je me suis dit qu’elle ne reviendrait probablement pas au deuxième cours. À ma droite, il y avait une jeune femme qui était svelte et qui portait parfaitement le kit yoga à la mode avec les cheveux parfaitement placés (ils étaient d’ailleurs juste un peu échevelés à la fin de la classe). En arrière de moi, il y avait Padou qui avait une superbe vue sur ma culotte de cheval. Padou a une silhouette toute fine, mais elle sait que la quarantaine s’en vient qu’elle le veuille ou non. Alors elle s’y met et elle essaie garder tout ça ferme.

Bref, nous nous sommes mises, Padou et moi, à la merci de notre entraîneur. Nous avons plié notre corps dans toutes sortent de positions toutes plus disgracieuses les unes que les autres, mais toujours extrêmement efficaces. À la fin du cours, alors que je cherchais mon souffle au fond de ma bouteille d’eau vide. Padou me fit remarquer que la jeune fille était en pire état que moi, mais que la dame plus ronde était prête à faire une autre séance d’exercices.

Nous en avons conclu qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Peut-être que cette dame était beaucoup plus grosse avant, peut-être que ça fait un an qu’elle s’entraine et qu’elle en a perdu du poids depuis. Peut-être que la petite jeune n’a jamais même essayé de faire du sport. Peut-être qu’elle est une « mince de stress » et non de santé.

Tout au long de l’entrainement, le professeur nous disait que c’était très important d’y aller à notre rythme. Deux personnes sont sorties pendant le cours parce qu’elles avaient trop forcé. L’entraineur, nous le répète souvent « à votre rythme ». C’est là que se trouve la clef du succès pour l’entrainement physique. Il faut se pousser à bout, mais respecter ses limites. La dame en avant de moi l’avait compris et c’est pour ça qu’elle est revenue le cours d’après. Je ne peux pas en dire autant de la jeune fille à ma droite.

En bout de ligne, faire de l’exercice c’est se faire du bien, même si le cours que l’on suit est un cours de supplices. Notre corps n’est jamais comme on le veut, mais des fois je me demande… Si j’avais ce beau corps svelte, est-ce que cela voudrait dire que je suis réellement plus en santé ou est-ce que ce ne serait que parure?

Enfin… Chose certaine, la dame en avant de moi est en bien meilleure santé physique que moi… qui trouve que le hockey est une bonne excuse pour faire l’école buissonnière!
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Comment garder la tête haute?

Publié par Julie le mardi, mai 18, 2010 5 bouteilles à la mer...
Mon défi 100 calories est le prétexte en or pour développer de nouveaux réflexes santé dans ma manière de cuisiner. Je fais différents essais et je demande à ma marmaille de commenter mes nouvelles créations.

Pour Frérot, ce n'est pas vraiment compliqué. S'il avale avec des gloussements de plaisir, je sais que j'ai réussi mon coup. S'il dit «Mmmmm Mmmmm» quand on lui demande si c'est bon, c'est dans la poche.

Pour GrandeSoeur, si elle demande une deuxième assiettée, c'est que je viens de réussir un exploit. Si elle me confirme que je «devrais garder la recette dans mon cahier», c'est que je gravis une marche dans l'ascension vers le titre convoité de Maman cordon-bleu.

Pour PetiteSoeur, comédienne en puissance, rien n'est moins sur.

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PetiteSoeur, curieuse - Qu'est-ce que tu prépares, maman?

Julie, satisfaite de son choix et du déroulement de sa nouvelle recette - Du poulet avec une sauce aux framboises.

PetiteSoeur, gourmande - Mmmm. Ça va être bon!

Julie - C'est prêt, il me reste à garnir les assiettes. Tu veux être ma goûteuse pour la sauce?

PetiteSoeur, ravie - Oh oui! (puis goûtant) Ah. C'est... bon. C'est une belle couleur.

Julie, contente - Tu trouves? Alors, voici ton assiette. Je te mets ta sauce dessus ou dans un petit bol à côté ?

PetiteSoeur, sans aucune inhibition - Ne m'en mets pas s.v.p.. Parce qu'elle me donne comme le goût de vomir.

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Ou encore cette fois-ci...

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PetiteSoeur, curieuse - Maman, qu'est-ce qu'on mange ce soir?

Julie, goûtant son potage et inventant effrontément un nom évocateur pour la recette, car elle déborde de légumes verts pas véritablement prisés - Une soupe du printemps.

PetiteSoeur, déçue - Tu sais maman, je n'aime pas beaucoup les soupes.

Julie - Celle-ci est différente. Je l'ai passée au bizbiz (le mélangeur). Elle est toute crémeuse. D'ailleurs, tu as juste à me répondre autre chose que des «hot dogs» quand je te demande ce que tu veux manger...

PetiteSoeur, pas convaincue pour autant - Ah bon. Et il y aura des petits pains chauds avec?

Julie - Si tu veux. Allez, je t'en mets un petit bol. Tu vas y goûter?

PetiteSoeur, sans aucune inhibition - Oui, je vais goûter... même si j'ai un peu peur de m'empoisonner...

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Alors, vous me comprendrez que je suis un peu déçue de la prendre la main dans le sac en train de croquer une crotte de nez fraîchement extorquée de sa position délicate...

Est-ce qu'on est toutes dans le même bateau?
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Comment reprendre de bonnes habitudes ?

Publié par Anik le lundi, mai 17, 2010 2 bouteilles à la mer...
Entre le mois d'avril 2009 et mars 2010, j'ai fait du sport à tous les jours, mis à part quelques exceptions. Résultat : j'ai perdu 10 livres en relativement peu de temps, soit quelques mois. Ensuite, mon poids s'est stabilisé. Quand j'ai cessé le sport, début mars 2010, à cause de la fracture au pied, j'étais pas mal découragée. Je me voyais reprendre du poids, à cause de cette pause forcée. Et je me voyais devoir dire adieu aux chips que je mangeais en soirée au retour du badminton...

Bizarrement, mon corps est demeuré le même pendant cette pause. Il faut dire que j'ai couru autrement : les conséquences de la séparation, les enfants, les tâches plus nombreuses, les nouveaux contrats de travail, une nouvelle fréquentation... Bon, faut croire que ça a fait la job, comme on dit...

Mais là, mon pied est rétabli et je veux reprendre le sport quotidien. Mais je n'y arrive pas. Trop de tâches, trop de « priorités » incontournables... Pourtant, le sport était une priorité pour moi. Comment se fait-il que je ne trouve même pas un petit 30 minutes dans ma journée à y consacrer ? Quand j'ai commencé cette routine journalière sportive, en avril 2009, j'avais trouvé cela un peu difficile au départ. Vraiment, j'avais dû me discipliner et identifier des plages-horaires particulières pour le sport, immuables... Je vais devoir me replier à l'exercice... En fait, pas « devoir », mais « vouloir »... Les bienfaits du sport sont si importants, je ne vois pas pourquoi je m'en passerais...

Mais bon, je vais devoir me botter un peu le derrière... (avis aux intéressés !) ;-)

Aujourd'hui, c'est lundi. Je ne sais trop pourquoi, mais j'aime commencer mes nouvelles habitudes le lundi.
Alors en ce 17 mai, je m'engage solonellement devant vous, chères lectrices et chers lecteurs, à remettre le sport à l'horaire sans aucune défaite possible. Et ce qui est magique, c'est que ces 30 minutes ne feront sûrement pas une grande différence sur l'accomplissement de mes tâches, si ce n'est que de me rendre plus efficace à les terminer à temps pour bouger !

Ce qui est fantastique, c'est ce que je sais que si je le veux vraiment, je peux y arriver. N'avez-vous pas cette impression que ce qui est très important à vos yeux, ce que vous « voulez » faire (et non ce qu'il « faudrait » que vous fassiez) se réalise plus facilement dans la vie ?
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 16, 2010 12 bouteilles à la mer...
Jeudi soir, c'était la première rencontre pour la journée conférence des mères blogueuses québécoises initiée par Mamamiiia et le magazine Coup de pouce. Trrrèèèèsss prometteur!

Vous savez qui y était? Bien sûr, il y avait Christine alias Mamamiiia. Ensuite, vous l'aurez deviné, moi-même, Julie, mère calme en devenir et très emballée par ce projet. Il y avait aussi beaucoup de blogueuses que j'ai eu grand plaisir à rencontrer en chair et en os! Diane, de Deuxfilleslemercredisoir, La Belle des Stars filantes, Maman 3.0, Dre Maman, Fabienne de Maman autrement, Fanie de The Crafty Life, Josée de LilyEcolo, Sophie de Quoi, tu as trois enfants et Marie-Claude Lortie ont partagé de vive voix leurs attentes pour cet événement de novembre. Karo de KaroCréations et Étolane de Vol de mots nous ont fait l'honneur de leur présence virtuelle par le biais d'une conférence téléphonique.

C'est toujours surprenant d'avoir l'impression de bien connaître une personne parce que sa réputation la précède ou parce qu'on a échangé plusieurs commentaires à la suite de billets rédigés de part et d'autre. Et pourtant, on fait le saut quand on découvre les traits de son visage, son timbre de voix et même son prénom!

Bref, les filles, même si je suis partie tôt pour un rendez-vous amoureux avec PapaZen prévu depuis des mois, ce fut un plaisir de faire votre connaissance!

Trêve de bavardage, commençons notre potinage dominical!

Il parait que...

Pat, ne cherche pas qu'une femme désespérément, mais aussi un job d'été. Il a besoin de votre vote
La meilleure job d'été au monde

Karine s'est retrouvée à pleurer à chaudes larmes dans sa salle de bain
Mère imparfaite – J’ai pété ma coche

Christine aime le retour du printemps
Le retour du beau temps, c'est...

Bleu vanille a adoré sa retraite créative
M comme Merci

Béka se flatte la bedaine (celle de ses jumelles, plutôt)
Il y a 4 ans...

Maman n'a pas besoin d'un baccalauréat en perspicacité
La mère blogue et "plogue"

Josée brise la glace pour la première entrevue à la Twitter
Entrevue «twiteresque» de Josée St-Amand de LilyEcolo en 140 caractères (ou presque)

Maman 3.0 répond à 5 questions en 591 caractères
Entrevue «Twiteresque» : Maman 3.0 en 140 caractères
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Samedi... de trouver la recette miracle

Publié par Evely le samedi, mai 15, 2010 8 bouteilles à la mer...
Je vais vous faire une confidence. Je n’aime pas mes rondeurs. Pas du tout. Mon bedon flasque me déprime, mes bras «jello» me font honte et mes fesses molles sont très bien derrière moi (puisque comme ça je ne les vois pas). Je jalouse toutes les femmes minces qui se déhanchent le printemps venu. Je veux leurs corps fermes et sveltes.

Vous me direz qu’il n’en tient qu’à moi. C’est vrai, mais c’est aussi faux.
Avant ma grossesse, je n’étais pas grosse. Mais, bien sûr, je n’étais pas consciente de ce fait, malgré les photos et la grandeur de mes vêtements. Aujourd’hui, je réalise que je ne peux pas vraiment ou complètement me plaindre de mes nouvelles rondeurs. Cependant, n’écoutant que mon envie d’avoir un beau corps, il y a un an presque jour pour jour, je me suis remise au vélo stationnaire.

Une copine se mariait en juin et je voulais paraitre belle pour l’occasion. Je me suis donc entrainée comme une déchainée sur mon vélo. Résultat des courses: rien n’avait changé et j'ai dû me trouver une robe qui cachait mon ventre dodu.

J’y ai pensé longuement. Je me suis dit que le problème, c’était que je ne savais pas comment attaquer mes livres en trop. Je suis donc allée me trouver un entraineur privé pour qu’on fasse fondre mon baby fat. Il m’a fait un programme de cardio et de musculation. Ne reculant jamais devant un défi, je n’ai pas juste atteint les objectifs qu’il m’a donnés, mais je les ai dépassés! Résultat des courses: je n’ai pas perdu l’ombre d’une livre. Rien, nada, que dal. J'étais complètement désespérée. Atterrée. Saoulée de tous mes efforts vains, il ne me restait qu’une chose à faire: la diète. Maudit que j’haïs les diètes.

Ce n’est pas une diète recommandée que j’ai faite. C’est le genre de diète que la famille et les amis sont contre. Mais, j’étais rendue là. Je savais que je ne pourrais pas la faire durer éternellement, mais je souhaitais perdre dix ou quinze livres. Si au moins je pouvais être bien, peut être que j’arriverais à garder mon nouveau poids. Pas besoin de vous dire la suite: je n’ai pas tenu le coup longtemps. J’ai perdu mes dix livres et aujourd’hui elles sont de retour! Les petites maudites. En jasant avec une amie au corps trop parfait, elle m’a encouragée à faire un cours d’entrainement qui se veut très efficace contre le flasque. Cependant, à un jour semaine, je ne crois pas que ça changera mon corps.

Morale de mon histoire… il n’y en a pas. En fait, je sais qu’en ce moment je devrais perdre quelques livres pour vraiment être à un poids plus santé. Je devrais apprendre à diminuer mes portions et à ne pas faire des crash diet. Mais soyons francs, dans la vraie vie, ce n’est pas ce qui se passe. Je ne suis pas un cas unique. Bien que je devrais faire de l’exercice trois fois semaine, je ne le fais pas par manque de temps et par fatigue. Malgré que je devrais manger de la salade mixte, je préfère le goût du poulet de rôtisserie. Alors, dites-moi: que devrais-je faire pour avoir un petit corps de rêve et être en santé sans tomber dans les extrêmes ou dans les recettes miracles, tout en considérant que je n’ai pas le temps de tout faire?
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Vendredi merci : merci sport !

Publié par Anik le vendredi, mai 14, 2010 2 bouteilles à la mer...
Vous vous souvenez peut-être : je me suis fracturé le pied en mars. Pendant huit longues semaines, j'ai été obligé de ralentir le rythme, certes, mais également de cesser toute activité sportive. Les premiers jours ont été un véritable calvaire : mon corps, habitué aux effets bénéfiques d'une pratique quotidienne du sport (et à la sécrétion d'endorphines qui vient avec), a drôlement protesté. Mon humeur massacrante fut la meilleure preuve de l'importance du sport pour moi.

Depuis 2 semaines, je ne porte plus ma botte. Je peux donc refaire du sport... Alors, je tiens à dire merci aujourd'hui à la chance que j'ai de pouvoir bouger... et à mes sports préférés.

  • Merci à mon badminton hebdomadaire (qui malheureusement, se terminait la semaine passée, mais reprendra en août) qui est une source de plaisir intense pour moi. L'occasion de libérer la tension, d'être un brin agressive, de rire, de laisser aller mon côté compétitif sainement, de cotôyer des gens merveilleux... bref, de passer des soirées magnifiques et signifiantes...
  • Merci au vélo : cette activité que j'ai redécouvert l'été passé me permet de passer du temps de qualité avec mes filles, de découvrir du paysage, de papoter avec mon amie Carole, de prendre l'air...
  • Merci au patin à roues alignées : la sensation de vitesse lors de la pratique de ce sport me grise... Et voilà un moyen de transport écolo et pratique que j'utilise parfois pour aller dans le quartier.
  • Merci à la natation : j'adore me baigner, l'eau me fait un effet apaisant incroyable. Et souvent, mon esprit créatif se met en branle et de superbes idées émergent en moi...
  • Merci à la danse (même si je me suis fracturé le pied à cause d'elle) : le fait de bouger sur la musique m'énergise et me fait décrocher comme jamais...
Et vous, quels sont vos sports préférés ?
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Le défi 100 calories pour le mois de l'activité physique

Publié par Julie le jeudi, mai 13, 2010 24 bouteilles à la mer...
Connaissez-vous le défi 100 calories?

Il s'agit, chaque jour de couper 100 calories dans son alimentation OU d'en brûler 100 de plus par jour. Au bout de l'année, vous pourriez arriver à perdre (ou à ne pas prendre, c'est selon!) jusqu'à 5 kilos.

Interpellée par ce défi mathématique et désirant m'offrir un cadeau de fête des Mères de qualité, j'ai demandé à Google de me proposer des astuces. En tapant «100 calories», j'ai découvert 1001 différentes façons de ne pas manger ou de dépenser cette centaine de calories par jours. Et... je me suis lancée... ce matin!

Je tenterai de revenir vous décrire l'avancement de mon périple, ici, chaque jour.

Me suivrez-vous? Il me semble que ça m'encouragerait!

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  • 12 mai: 1-4 livres (bah quoi... je me garde une petite gêne ;-)) => 25 minutes cardio (appareil elliptique)
  • 13 mai: 1-3 livres (quoi, déjà?), 25 minutes de cardio
  • 14 mai: 1-3 livres, pas grignoté en préparant le souper (m'enfin, juste un peu...), je résiste au dessert (La Belle, j'ai fait 50 abdos, tu dis mieux?)
  • 15 mai: 1-3 livres, je n'ai pas volé de chips à PapaZen en préparent le souper! (La Belle, 70 abdos!)
  • 16 mai: 1-3, 25 minutes de cardio et une marche de 30 minutes (La Belle, deux séries de 50 abdos)
  • 17 mai: 1-3 livres, 25 min de cardio (La Belle, deux séries de 50 abdos)
  • 18 mai: 1-3 livres, j'ai laissé des frites dans mon trio! (La Belle, deux séries de 50 abdos)
  • 19 mai: 1-3 livres, 25 min de cardio, (La Belle, pas d'abdos :-( )
  • 20 mai: 1-3 livres, pas de desserts, pas de chips en cuisinant, marche après le souper (La Belle 2 fois 50 abdos)
  • 21 mai: 1-2 livres (yé!!!) pas de pain au souper, pas de fromage en soirée (La Belle 2 fois 50 abdos et 2 fois 20!)
  • 22 mai: 1-3 livre (oups :-S), jardinage intensif (La Belle, congé d'abdominaux)
  • 23 mai: 1-3 livres (c'est vrai, j'ai mangé des chips hier :-S), jardinage
  • 24 mai: 1-2 livres, niet, IEA?
  • 25 mai: 1-2 livres, 20 minutes cardio, 2 chansons de musculation pour les bras, 2 séries de 50 abdos
  • 26 mai: 1-2 livres, 20 minutes cardio, musculation bras, 2 séries de 55 abdos, compote de fruits au dessert (ouf!)
  • 27 mai: 1-2 livres (20 minutes cardio, musculation bras, 2 séries de 75 abdos)
  • 28 mai: 1-2 livres (20 minutes de cardio, 100 abdos), il a vraiment fallu que je me parle!, je me suis permis un fudge...
  • 29 mai: 1-2 livres (20 minutes cardio), souper 4 services (!!, mais je n'ai pas tout mangé mon dessert)
  • 30 mai: 1-2 livres, 20 min cardio, 100 abdos (déjeuner tardif, souper hâtif, vive le fudge!)
  • 31 mai: 1-1 livres (oh oh!!), 20 min cardio, musculation bras
  • 1 juin: 1-1 livres (yé!), 20 min cardio, compote pour dessert, je résiste au fudge
  • 2 juin: 1-1 livres, 20 min cardio, je résiste au fast-food
  • 3 juin: 1-1 livres, deux fois 35 minutes de marche
  • 4 juin: 1-2 livres (mince, alors!), 20 minutes de cardio
  • 5 juin: 1-- livres (je n'ose pas monter sur la balance!), 20 minutes cardio
  • 6 juin: 1-2 livres (zut!), 20 minutes cardio
  • 7 juin: 1-2 livres 20 minutes cardio
  • 8 juin: 1-2 livres, 2 fois 35 minutes de marche, je résiste au resto
  • 9 juin: 1-2 livres (bien coudonc!), 2 fois 35 minutes de marche
  • 10 juin: 1-2 livres (hum, je vais commencer à me dire que seb haton a raison avec sa théorie des muscles lourds), 35 minutes de marche + 30 minutes de marche (j'ai fait la même distance avec une collègue mais on a marché plus vite!)
  • 11 juin: 20 minutes de cardio, 100 abdos (La Belle, c'est mon premier jour consécutif!)
  • 12 juin: 20 minutes de cardio, 100 abdos
  • 13 juin: oups, j'ai oublié de noté, blanc de mémoire...
  • 14 juin: 2 fois 30 minutes de marche
  • 15 juin: 2 fois 30 minutes de marche
  • 16 juin: Rien de rien... je me suis pris une journée de congé et j'ai relaxé avec un livre su ma chaise longue... mais j'ai résisté aux crottes au fromage achetées par PapaZen!
  • 17 juin: 1-0 livres (quoi?), 30 minutes cardio, 100 abdos
  • 18 juin: ???
  • 19 juin: 40 minutes de cardio
  • 20 juin: ???
  • 21 juin: 1-0 livres, 30 minutes de cardio, deux séries d'abdos
  • 22 juin: 1-0 livres, 2 fois 30 minutes de marche
  • 23 juin: 1-1 livres (zut!) 2 fois 15 minutes de cardio, 2 séries d'abdos (120)
  • 24 juin: ???
  • 25 juin: 1-2 livres (ich... ce doit être les crottes au fromage) 15 minutes et abdos
  • 26 juin: 30 minutes et abdos
  • 27 juin: 30 minutes et abdos, j'ai nettement abusé sur la trempette et les chips à une fête... pas de balance demain!
  • 28 juin: 15 minutes, abdos
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Mamans de la Rive-Nord, que faites-vous vendredi?

Publié par Julie le mercredi, mai 12, 2010 0 bouteilles à la mer...
Pour souligner la Semaine de la famille, le Centre Re-Naissance de Mascouche vous invite à participer à plusieurs ateliers gratuits.

Après avoir signé votre Vendredi Merci, pourquoi ne pas venir faire une petite saucette au Mini Salon maternité au Centre Re-Naissance de Mascouche, ce vendredi?

En plus de courir la chance de gagner des prix de présence, vous pourrez venir discuter imMÈREfection avec moi!

Si vous êtes de passage dans le coin, il me fera plaisir de vous voir, en chair et en os!

J'y serai ce vendredi, de 9h30 à 15h30.

Pour en savoir davantage sur le Mini Salon maternité
Pour en savoir davantage sur le Centre Re-Naissance
Pour connaître l'horaire des activités gratuites toute la semaine
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Comment se préparer pour l'été qui s'en vient?

Publié par Julie le mardi, mai 11, 2010 5 bouteilles à la mer...
Les filles, la vie est bien faite.

Saviez-vous que, juste avant le «Juin, le mois du maillot de bain et de la jupe courte», il y a le «Mai, le mois de l'activité physique»?

Je vous avoue toutefois, bien humblement, que je me suis prise d'avance. N'ayant jamais été motivée plus qu'il faut à faire du sport, j'ai commencé mon mois de mai en avril. Je voulais être prête.

Pour mettre toutes les chances de mon côté (et me secouer les puces), je me suis procuré "Mon journal santé" de Mélissa Lemieux. Elle propose des outils pour y aller pas à pas, étape par étape. J'ai l'impression qu'on me tient par la main. J'ai le sentiment de me faire une vraie promesse à moi-même. C'est motivant.

Ma première résolution a été de me trouver 4 demi-heures par semaine exclusivement réservées à une activité cardio-vasculaire (mission accomplie, yé!). La deuxième étant de respecter ces 4 engagements (euh... j'y travaille toujours...). Je vous reviendrai sous peu avec les détails croustillants de mon expédition au pays de l'activité physique.

Quelles sont vos résolutions santé pour le mois de l'activité physique? Quels moyens vous donnerez-vous pour les tenir?
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Le journal de bord d'une maman qui divague...

Publié par Julie le lundi, mai 10, 2010 7 bouteilles à la mer...

Juillet 1975: Du haut de mes 50 cm, je pousse mon premier cri. Je nais tout près du fleuve. ---

Mars 1978: Je regarde ma petite soeur pousser son premier cri. En tant que matelot aînée, je l'observe attentivement. Dévouée, j'avertis ma mère en lançant un cri sonore chaque fois qu'elle ouvre l'oeil. ---

Septembre 1980: Le ciel est bleu, la mère est calme. J'entre à l'école primaire. ---

Septembre 1983: Tante V et moi devenons amies. Nous dérivons ensemble depuis ce grand jour. Je bois des Yop que je vais chercher avec elle au dépanneur (nous devenions de plus en plus habiles à ne pas percer le sac de bord en bord avec la paille). Nous travaillons sur une collection d'autocollants des Schtroumpfts (mot que je savais orthographier de mémoire à l'époque!). Nous écoutons la Guerre des tuques, Peau de banane et Rock et belles oreilles (mais aussi Épopée Rock!). Je participe aussi régulièrement aux concours de coloriage de chez K-mart (et je dépense mon chèque-cadeau gagné aux spéciaux de la lumière bleue).

Septembre 1994: Choix de parcours pour l'université: je choisis d'étudier en enseignement.

Été 1997
: Je vis d'amour et d'eau fraîche. Je rencontre PapaZen.

Septembre 1999: Après la houle des années de suppléance, nous choisissons de quitter notre ville natale pour emménager sur l'île de Montréal. Vous comprenez... « Temporairement, juste une année ou deux... » J'y poursuis mes études en technologies éducatives où je fais la connaissance d'Anik. PapaZen y trouve un boulot d'enseignant sans se faire éclabousser par les vagues de la suppléance.

Décembre 2000: Je trouve un super boulot, ici, au Carrefour des océans des partenaires, qui regorge des meilleures ressources pour enseigner. PapaZen se plaît avec ses élèves. «Bah, pourquoi ne pas rester un peu encore?»

Mai 2002: «Et pourquoi ne pas acheter une cabine en banlieue, tant qu'à y être? Les prix sont raisonnables et d'ailleurs, tout se revend, non?»

Janvier 2003: Que se passe-t-il? J'ai la nausée... C'est parti pour mon premier périple en mère de 9 mois!

Mai 2003: La vie de PapaZen n'a pas trop changé suite à ces premières semaines de grossesse (« Oui, oui, ma blonde est top shape, elle va SU-PER bien!, Comment pourrait-elle aller autrement? Elle est enceinte!). Il sent pour la première fois cette vague d'émotion monter en lui (contrairement à moi, ce n'est pas comme une nausée) lorsque nous nous rendons à notre rendez-vous magique de l'échographie. Après avoir bu des litres d'eau, et m'être demandé sincèrement si on pouvait mourir d'une envie de pipi, je fais enfin connaissance avec ce petit poisson qui barbote dans ma piscine utérine. Nous apprenons avec bonheur que c'est rose!!

Octobre 2003: Mère en vue! Je perds mes eaux pour la première fois. Jusqu'à la dernière minute, nous hésitons entre les prénoms Mathilde ou Alexandrine. Mais nous changeons de cap en optant pour GrandeSoeur. Je me dévoue entièrement à cette expérience de maternité. Je me fixe une barre très haute. La maison doit être impeccable, l'allaitement réussi, la petite stimulée, les repas équilibrés, les purées maison, la conjointe amoureuse, le temps optimisé, la taille de guêpe retrouvée... Bref, la femme que je suis disparaît dans ce Triangle des Bermudes.

Septembre 2004: Je retourne au boulot. Je tente de nager la tête hors de l'eau. La tempête est violente. On la surnomme "Conciliation travail-famille".

Juillet 2005
: Que se passe-t-il? J'ai le mal de mère...«Oui, oui, ma blonde est en pleine forme... C'est vrai qu'elle a juste perdu connaissance dans un bus bondé... Mais elle va SU-PER bien!»

Décembre 2005: Les temps sont difficiles. Le bateau coule pour Carrefour. Notre équipage est repêché ici. C'est avec soulagement, qu'après ce stress intense, je me retire sur une île tranquille pour commencer mon second congé de maternité. Je peux donc manger mes amandes enrobées de chocolat en toute quiétude et ne pas (trop) m'en faire de me sentir si grosse (c'est moi où, les gros chandails de laine, en fin de grossesse, en plein hiver ça crée une drôle d'illusion d'optique?).

Février 2006: Juste avant que PetiteSoeur ne fasse son entrée dans le port, nous apprenons qu'elle présente ses jolies fesses vers la sortie. Cette mésaventure complique la fin de cette expédition de 271 jours. Je verse toutes les larmes de mon corps lorsque j'apprends que la césarienne est inévitable. Je tremble sur la table d'opération comme devant le monstre du Loch Ness. Mais j'ai affronté la tempête bravement. Pas de changement ce cap pour le prénom de PetiteSoeur, elle s'est toujours appelée PetiteSoeur.

Octobre 2006: PapaZen termine mon congé parental et met en pratique tout ce qu'il y a à savoir pour être un bon capitaine de famille. De mon côté, je retourne mener la barre de Carrefour et faire la connaissance de notre nouvelle équipe sur notre nouveau navire. Avec deux mousses, la conciliation travail-famille m'apparaît plus difficile, même si j'ai fait le choix de consacrer 4 jours par semaine à mon travail sur le pont. Lorsque je navigue, je pense à mes flots. Lorsque je suis avec mes flots, je pense à naviguer. Anik et moi, à peu près dans le même cul-de-sac, on s'échange des milliers de courriels pour adoucir les frontières entre nos vies personnelles, familiales, amoureuses et professionnelles. Nous commençons à lire tous les carnets de navigation que nous trouvons à la bibliothèque. Y reconnaissez-vous le contexte de la naissance du concept "Imparfaite, et alors?"

Quelque part en 2007: Allez savoir pourquoi, c'est à travers tout ce tumulte que PapaZen et moi y allons de grands questionnements existentiels à savoir "Où vivons-nous? Où allons-nous? Devrions-nous avoir un 3e enfant?". Une grande décision... (que nous ne regretterons jamais d'avoir prise)

Mars 2008: Yeurk! Encore ce teint brouillé et cette sensation constante d'être sur un voilier qui tangue. «Oui, oui, ma blonde est en pleine forme... Son médecin l'a juste arrêtée quelques jours le temps de se "repepper" un peu. La pauvre, elle écoute Boutique TVA et elle trouve ça beau. Mais elle va SU-PER bien!»

Juin 2008: Après une première moitié de grossesse, où les hormones, franchement, ne m'ont pas fait de cadeau, nous nous rendons, toujours aussi fébriles à l'échographie. «Savoir où ne pas savoir? »,«Demander ou ne pas demander?» Telles sont les questions qui tourmentent une femme enceinte qui décide de se compliquer la vie. Finalement, nous demandons. C'est bleu. Nous n'en croyons pas nos oreilles (et, parenthèse du capitaine, je ne l'ai cru qu'au moment où on a déposé mon bébé sur mon ventre après l'accouchement).

Octobre 2008: «Tenter l'AVAC ou ne pas le tenter?». «Arnaud, Benjamin ou Frérot?» Telles sont les autres questions qui tourmentent une femme enceinte jusqu'aux oreilles.

Novembre 2008
: Arnaud, Benjamin ou Frérot crève les eaux . Il naît, le plus naturellement du monde (m'enfin, avec une péridurale, quand même). Le plus simple et le plus beau de nos trois accouchements. Juste avant de quitter l'hôpital, PapaZen me concède la victoire et accepte pour choisir le prénom Frérot (yé!).

Janvier 2009: Deux mois intenses viennent de passer pour la mère imparfaite que je suis. «Où suis-je? Que dis-je? Resterais-je dingue toute ma vie?» «Dre, non, non, ma blonde ne va pas bien. Je ne la reconnais plus. Puis-je vous l'amener maintenant?». Une fois remise de toutes cette frousse, j'entame avec énergie le plus beau de mes trois congés de maternité. L'écriture d'Imparfaite, et alors? commence et nous levons l'ancre pour le blogue du même nom. Un année chanceuse, créative, heureuse, complète et remplie. Une vie comme je l'aime, alignée avec ce que je suis vraiment

Septembre 2009: Je retourne au boulot. Avec trois enfants, je choisis de tenir la barre 3 jours par semaine, mais j'ai peine à tenir la tête hors de l'eau et à mener ma barque. En moi, crient toujours ces désirs de me simplifier la vie et de laisser de la place à mes élans créatifs. Et je ressens toujours cet appel du fleuve...

Mai 2010: Après un an de cette belle aventure en mère, le blogue Imparfaite et alors? prend le large. Bienvenue dans sa nouvelle vague: le ciel est bleu, la mère est calme. Anik et moi vous promettons plusieurs escales ensoleillées pour vous mener à bon port.

Bienvenue à bord!
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Comment je suis devenue mère…

Publié par Anik le dimanche, mai 09, 2010 1 bouteilles à la mer...
Aujourd’hui est une journée très spéciale pour moi… Dans plus d’un sens…

Aujourd’hui, je célèbre mon 7e anniversaire… Non, non, je n’ai pas rajeuni à ce point. Je célèbre mon 7e anniversaire de maman. Il y a sept ans, jour pour jour, à 19h09, le vendredi 9 mai, je devenais maman…

Aujourd’hui, je célèbre ainsi ma 8e fête des Mères… Mais ce sera aussi ma première fête des Mères passée seule… Sans enfants, qui seront chez leur grand-mère, et sans ma propre mère, qui est trop loin… Mais ne vous inquiétez pas, je n’en suis pas amère… Je ferai la grasse matinée et je la savourerai…

Aujourd’hui, je réalise que le fait d’être mère m’a fait grandement évoluer et que ma nouvelle situation de mère monoparentale me fait changer encore davantage.

Pendant longtemps, j’ai été une mère imparfaite, au départ malgré moi. À la naissance de Philosophe, cette imMÈREfection m’a frappée de plein fouet… Alors que je souhaitais bien faire (ou peut-être plutôt « tout faire »), j’ai durement réalisé l’impossibilité de la tâche… J’ai donc tenté d’être encore plus efficace, plus optimale. Stimuler, ramasser, organiser, gérer, planifier, cuisiner, nettoyer, travailler… Être frustrée ? Oui, cela aussi… Parce que 24 heures ne suffisaient jamais à faire tout ce que j’aurais voulu faire… Parce que 24 heures ne permettaient pas d’être à la fois la mère, la femme, l’amante et la professionnelle que j’aurais voulu être. Plutôt que d’être 100% mère, 100% femme, 100% amante et 100% professionnelle, j’avais la désagréable impression d’effectuer ces rôles à moitié, voire au quart…

Bébé 2, cette chère Dynamite, est arrivée… Les choses ont-elles changé ? Oui, un peu. Ce qui m’apparaissait important ou essentiel à Bébé 1 avait évolué. La stimulation de bébé, le ménage… voilà, entre autres, ce qui me prenait moins de temps. Mais tout de même, cette lutte pour accepter mon imperfection était toujours présente. En parallèle, ce foutu sentiment de faire les choses à moitié, mais cette envie viscérale de croquer dans la vie et de ne rien mettre de côté : travail, famille, loisirs… Bien des dilemmes en perspective.

Un an et demi après est apparue dans la famille notre petite AngeCornue… Bébé 3, une véritable révélation. Une véritable cure d’imperfection, couplée à la rédaction de notre livre, Imparfaite, et alors ? et à ma décision de me séparer. Et je suis devenue une imparfaite qui s’assume (enfin ? enfin !!!) … Ce fut long, mais j’y suis arrivée… J’ai compris, oui j’ai compris, que je ne pouvais pas tout faire, mais que je pouvais réaliser ce qui était important pour moi. Pour moi : pas pour la société, pas pour mon ex, pas pour ma famille. Pour moi. Égoïste, vous me direz ? Non, je respecte qui je suis, simplement, et je vis la vie que j’ai envie de vivre.

Et vous savez quel effet ça fait ? Je ressens depuis quelques mois, encore plus depuis quelques semaines, une véritable révolution en moi. Une amie très proche m’a même fait remarquer qu’elle m’avait rarement vu aussi relaxe, aussi dans le moment présent… Un nouvel homme que je fréquente et qui m’est cher m’a aussi avoué être charmé par mon calme, mon intériorité et ma faculté d’abandon. Bref, je suis en paix. Je suis plus sereine. J’arrive à lâcher prise. Je suis étonnamment calme…

Une nouvelle étape de ma vie, centrée sur ce calme qui me fait tant de bien, s’amorce ainsi. Et pour souligner le tout, Julie et moi avons décidé de modeler notre blogue à cette nouvelle identité en devenir… Je vous annonce donc que l’aventure du blogue Imparfaite, et alors ? se termine ici, mais que le nouveau blogue Le ciel est bleu, la mère est calme, voit le jour, en cette journée si significative pour moi… Je ressens un peu de peine à l’idée de dire adieu à notre blogue imparfait. Mais je suis comblée de passer à une autre étape de ma vie. C’est avec enthousiasme que j’aborde aujourd’hui cette quête du calme. Je sais, évidemment, qu’il y a aura des jours de tempêtes, des jours de vague à l’âme… que la «mère» sera parfois déchaînée. Mais le calme reviendra, et sera de plus en plus présent. Et je savourerai ma vie comme jamais encore avec cette certitude intérieure d’être en accord avec moi-même, d’être en accord avec celle que je souhaite devenir, celle que je deviens déjà.

Alors, bienvenue sur notre nouveau blogue, à notre nouvelle image…

http://www.mere-calme.com/
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