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Assurer ses arrières

Publié par Audrey le samedi, février 04, 2012 2 bouteilles à la mer...
Se lancer à son compte en sortant d’un congé de maternité, c’est assez téméraire, je m’en rends compte. L’industrie a évolué de façon incroyable depuis mon départ. Les beaux projets d’autrefois semblent maintenant envolés. Malgré tout, d’autres avenues sont toujours prometteuses. Pourtant, il se passe rarement une semaine sans que je doute. Et si ça ne fonctionnait pas? Et si je n’arrivais pas à boucler les fins de mois? Avec la petite famille en plus, ce ne serait pas très responsable de ma part. Et pourtant, j’ai tellement envie de foncer, de voler de mes propres ailes.

Pour faire taire mon petit démon intérieur, j’ai pensé assurer mes arrières. J'ai décidé de tenter l'expérience. Juste pour le trip. Juste pour voir. Je me suis inscrite cela fait déjà 4 mois. J’avais presque oublié. Il y a 2 semaines, j'ai eu la confirmation de mon acceptation. J'avais une seule semaine pour réaffirmer mon intérêt.

On nous a convoqués à 13 heures précises. «Et soyez-là 15 minutes d'avance», nous a-t-on recommandé. 13h10. Toujours rien ne bouge. Des centaines de personnes de tous âges, tous horizons, attendent en file.

Tout à coup, la file se met à bouger. Enfin, on nous remet un numéro de local. Une fois tout le monde installé à son pupitre, la responsable de notre groupe nous explique le processus. 13h37, on peut enfin commencer. Je ressors de là un peu avant 17h.

Et j'aurai les résultats dans 2 mois et demi. Je serai alors inscrite sur les listes des potentiels agents de communication avec expérience pour la fonction publique. Et peut-être une possibilité de contrat quelques mois plus tard. On verra. J’ai entrouvert une porte.

Crédit photo : Licence CC Megan Elizabeth Morris
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Trois coqs et une poule de luxe

Publié par Evely le jeudi, décembre 15, 2011 5 bouteilles à la mer...

Trois coqs et une poule de luxe. C’est ce que nous serons dans moins de cinq mois. Nous avons eu la confirmation dernièrement et il n’y a pas à dire, nous sommes heureux de cette nouvelle.


En fait, bien avant que je tombe enceinte, on me souhaitait une fille. J’avoue que je me voyais bien avec une petite fée et Superpapa imaginait sa princesse qui n’a d’yeux que pour lui. Il faut dire que P’tit Clown n’a d’yeux que pour moi, alors il rêvait que les rôles soient un peu inversés. Enfin, on s’imaginait que ce serait une fille. Toute la famille et tous les amis semblaient convaincus, alors nous aussi. Cette impression d’une petite fille nous vient de loin. C’est que j’ai un grand frère et que Superpapa à une grande sœur. Pour nous, il y avait une certaine logique à ce que notre P’tit Clown a une sœur. Nous ne connaissons que ce type de relation frère-sœur. Nous connaissons les chicanes qui viennent avec, les grands secrets que le frère et la sœur se partagent et surtout cette belle relation de respect et d’amour qui devient encore plus forte à l’âge adulte.

Quand nous avons su que ce serait un garçon, nous n’avons eu aucune déception. Au contraire, on s’y connaît maintenant en petits hommes, alors on y retrouve un certain réconfort. Plusieurs personnes m’ont dit que le troisième pourrait bien être une petite fille, mais ni Superpapa, ni moi ne sentons que nous avons à ce point besoin d’une petite fille dans nos vies. Nous voulions un deuxième bébé. Nous sommes donc entièrement heureux avec ce petit coco qui grandit dans mon ventre.

Nous ne connaissons rien de la relation frère-frère. Un des seuls exemples qui nous entoure est celui de Meilleur pote qui a un frère un peu plus jeune que lui. J’avoue qu’ils sont de connivences comme pas deux.
Ces deux frères ont une relation que ni Superpapa, ni moi ne comprenons et c’est ce qui nous plaît le plus dans le fait d’avoir deux garçons. Nous allons créer notre propre dynamique plutôt que de nous fier à nos propres expériences frangines. Ces deux frères se battront pour le même jouet et seront probablement moins sournois que moi et ma belle-sœur avons été avec nos frères. Ils seront probablement beaucoup plus raides l’un envers l’autre que nos frères l’on été envers nous. Enfin, tout est à découvrir autant pour P’tit Clown que pour nous. Finalement, notre famille ne ressemblera qu’à elle-même et je ne pouvais demander mieux.

Je pense que comme tout le monde, depuis longtemps j’imaginais ma petite famille dans sa petite maison faisant le bonheur les uns des autres. Je ne sais pas si j’imaginais des filles ou des garçons. Je sais cependant que j’avais hâte de voir la joie de vivre qui vibre dans les yeux des enfants. J’avais hâte de voir des traits qui m’appartiennent dans le visage de mes enfants, mais surtout de découvrir ces petits êtres qui sont en fait, le produit de tout l’amour que Superpapa et moi vivons.

Est-ce qu’un jour je me dirais que ça aurait été chouette d’avoir eu une petite fille ? Non, je ne pense pas. Après tout, dans ma bassecour, je suis la poule de luxe et je vais avoir trois fiers coqs qui s’amuseront à faire des chants aux aurores, quoi demander de plus ? Bon, j’admets que le plus vieux des trois coqs et la poule opteraient pour un sommeil plus long, mais nos petits coqs ont trop de choses à vivre pour rester cloîtrés au pieu. Puis, c’est parfait comme ça.

Crédit photo @ Josephsardin -
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Mon cadeau

Publié par Evely le jeudi, décembre 01, 2011 1 bouteilles à la mer...
Être l’enfant d’immigrants a certains avantages comme inconvénients. Je me suis toujours trouvée chanceuse d’avoir une famille multiculturelle et comme ma belle-famille dit souvent, aussi internationale.

J’en ai déjà parlé, mais il reste que c’est vrai. Nos réunions de famille ont toujours été modestes. Si on se forçait, on ne dépassait jamais quatre personnes. Je rêvais d’une grande tablée comme celle de mes copines, mais j’étais heureuse d’avoir une petite famille aussi géniale. Avec le temps, de quatre nous sommes devenus trois. Et quand frérot grano est parti en Afrique et en Europe, nous sommes devenus deux. Ma belle-famille a vite intégré ma mère et moi dans leur grande famille, chose de laquelle je suis très reconnaissante.

Pour le dernier anniversaire de ma maman, je lui ai fait un gros « surprise-party ». J'avais invité tous les gens qui l'entourent. Parmi les invités, mon Frérot grano est venu de Suisse avec ses deux enfants et sa femme. Je ne vous dis pas la surprise de ma mère. Je ne vous raconte pas les larmes de joie, les surprises de part et d’autre et le bonheur qui planait dans les airs.

Ce que je vais cependant vous raconter, c’est le petit déjeuner du lendemain. Une grosse tablée. Nous avons fait un petit déjeuner avec des croissants, des pains et plein de confitures. Les enfants riaient et faisaient des gaffes d’enfants. Les conversations se croisaient entre nous. Nous avons même dû mettre une rallonge sur la table pour tous être ensemble. Le déjeuner s’est étiré dans la matinée. Les enfants jouaient au salon en se racontant des histoires d’enfants. Notre tablée reste petite avec ses huit chaises. L’an prochain, une chaise haute va s’ajouter, mais nous n’aurons probablement pas l’occasion de faire des soupers tous ensemble puisque Frérot grano retourne chez lui en Suisse à la fin de la semaine.

J’ai pleinement profité de ce moment. Nous avions tous de gros cernes sous les yeux. Certain du décalage horaire et d'autres de la soirée d’émotion. Nous étions tous simplement heureux de ces retrouvailles et c’est presque avec déchirement que Superpapa, P’tit Clown et moi sommes repartis vers Québec, à trois heures de là.

Ma famille est multiculturelle, colorée et internationale, mais comme toutes les familles, autour d’une table, elle est une des plus belles choses que l’on peut vivre dans ce monde. Elle regorge d’histoires et de point de vue, de blagues et d’anecdotes, de questionnements et d’émotion. Elle a sa saveur, son goût et son parfum. Si le « surprise-party » était le cadeau de ma maman, le déjeuner était le mien.

Crédit photo: © Babi
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Conflit... harmonie... fratrie !

Publié par Anik le lundi, novembre 28, 2011 5 bouteilles à la mer...
En fin de semaine, j'avais les filles. Et je ne travaillais pas à l'extérieur. Alors, j'ai eu la chance d'entendre mes filles interagir pendant deux jours... Chance... Je le dis avec ironie, car trois filles dans une maison, ça génère des conflits. Quand ce n'est pas une, c'est l'autre. Bref, il y a toujours deux éléments de mon trio qui s'opposent pour une variété de raisons. Et j'ai du mal à comprendre, pauvre petite fille unique qui n'a jamais vécu les chicanes de fratrie.


Ma benjamine, frustrée contre sa soeur cadette, lui lance :

- T'es plus ma soeur!
- Ben, t'as pas le choix, je vais toujours être ta soeur pareil !
- T'es plus ma soeur quand même!

Et les voilà qui se disputent pour je ne sais plus trop quoi...

Et deux heures plus tard, après le souper, cette même benjamine est carrément sur sa soeur cadette, sur le divan, en train de lui faire mille calins et de lui dire des « je t'aime »...

À n'y rien comprendre !!! Ah, l'amour fraternel!

Crédit photo : © *¦·sindorella·¦*
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La maison du Lac

Publié par Evely le jeudi, mars 17, 2011 3 bouteilles à la mer...
Je n’ai pas une grande famille. Au pays, nous sommes plus que deux. Dans nos années fastes, nous étions sept. Mes copines me racontaient leurs partys du temps des Fêtes avec les tantes, les oncles, les cousines et les cousins. Tout ce monde se retrouvait chez les grands-parents. J’écoutais toujours avidement tous les détails de ces fêtes dans lesquelles les ti-culs courraient partout, les mononcles prenaient un coup. À la cuisine, les grands-mères faisaient un festin pour un régiment complet.

Chez moi, on fêtait autour de la table avec au gros maximum sept personnes. Ce n’était pas triste, mais c’était intime. Je me suis toujours demandé comment ce serait si ma famille ne se trouvait pas de l’autre côté de l’Atlantique. Je me demande comment c’est quand les matantes sont comme des mamans parce qu’elles ont autant changé nos couches que nos mères. Je me demande c’est quoi de passer un été chez les grands-parents qui nous laissent faire un peu tout et rien, parce que c’est ça la jeunesse.

Nous, nous allions voir la famille en Europe aussi souvent qu’on le pouvait. Évidemment, deux semaines à faire le tour de la France et de la Suisse pour voir tout le monde, ne donne pas l’opportunité de les connaître. Je ne m’en plains pas non plus, car très jeune, j’ai voyagé et ça, c’est un merveilleux privilège à offrir à un enfant. N’empêche que je me demande bien c’est comment d’avoir une grosse famille.

Superpapa a une grosse famille et il a passé ses étés avec ses cousines et cousins chez ses grands-parents au Lac Saint-Jean. Il me raconte sa vie de famille, ses souvenirs et tous ces moments magiques comme celui où sa grand-mère le passait sous le boyau d’arrosage avant qu’il puisse penser à mettre les pieds dans la maison centenaire.

Un peu avant Noël, toute la famille s’est réunie dans la maison de ses grands-parents. Il manquait à peine deux ou trois personnes. J’étais impressionnée par toute cette famille et cette chaleur. Les enfants couraient partout. P’tit Clown ne se pouvait de voir autant de visages qui ressemblent à celui de grand-maman Froot Loop. Les cousines placotaient dans un coin et Superpapa s’amusait à les faire rire avec des anecdotes de jeunesse. Les tantes et les oncles étaient assis de part et d’autre et racontaient mille et une histoires qui faisaient revivre la maison, celle-là même qui dormait encore tranquillement une semaine auparavant.

Moi, je profitais de ce tourbillon. Je les regardais tous solidaires, tous heureux de se voir, tous explosant de souvenirs. J’imaginais Superpapa, petit ,qui faisait le pitre pour le plaisir de tous. Je sentais le parfum de cette famille qui est encore fort présent, malgré qu’ils se soient un peu dispersés au fil du temps.

Le village n’est plus ce qu’il était, me raconte-t-on. Avant, il y avait des restaurants et des bars. Ça grouillait sur les « cutters ». Aujourd’hui, le village s’endort un peu comme la maison familiale. Ça reste un beau village qui accueille tous ceux qui sortent du parc. Son église se fait toujours aussi fière en haut de la petite côte. Ses accents sont toujours aussi beaux et joviaux dans la bouche des habitants.

Je n’ai jamais eu une grosse famille, mais j’ai une grosse belle-famille et j’adore ça. Mon fils pourra autant profiter des voyages qu’on doit faire pour voir ma propre famille que des rencontres où il y a plein de monde aux accents d’ici.

Cette fin de semaine où nous sommes allés rejoindre toute la belle-famille au Lac, j’ai dû repartir en laissant mes deux amours, car je travaillais le lendemain. J’étais triste de retrouver ma maison vide, mais je me suis endormie en pensant à Superpapa qui levait son verre autour de la grande table pendant que P’tit Clown dormait dans la chambre qui a vu grandir sa grand-maman Froot Loop.à

Crédits photo: Licence CC circulating
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