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Au bout de soi-même

Publié par Evely le jeudi, mars 15, 2012 3 bouteilles à la mer...
Avez-vous parfois l’impression de ne pas aller jusqu’au bout de vos capacités ? Sentez-vous que vous pouvez performer dans toutes les sphères de votre vie? Que vous atteignez non pas seulement les objectifs que vous vous êtes fixés, mais aussi ceux que vous pouvez rejoindre ?

Depuis quelques années, ma sphère professionnelle évolue beaucoup. En fait, depuis plus de trois ans, je suis une analyste en planification et contrôle de projet (mieux connu sous le nom de PCO – projet controler officer). J’aime bien ce que je fais, mais dans ma tête et dans la tête de mes supérieurs, ça toujours été un emploi tremplin. En fait, même quand j’étais secrétaire-réceptionniste c’était dans le but de monter dans la hiérarchie et de devenir chargée de projet. Il y a donc longtemps que je travaille vers ce but.

Pourtant, plusieurs circonstances ont freiné ma graduation. Entre autres, alors que j’étais secrétaire-réceptionniste, un poste s’est ouvert. Pour mes patrons la perspective qu’ils doivent former deux personnes (moi en charge de projet et une autre en secrétaire-réceptionniste) a fait qu’ils ont priorisé quelqu’un d’autre. Après, dans ma carrière de PCO, mon manque d’expérience en tant que consultante a fait que les mandats qu'on me proposait n’étaient pas à la hauteur de mes attentes. Finalement forte de mon expérience, c’est un supérieur qui m’appréciait trop dans mon rôle qui ne voulait pas que je devienne chargée de projet. Finalement, quand l’opportunité s’est présentée, je suis tombée enceinte. On m'a alors demandé d’attendre à mon retour de congé de maternité pour progresser.

Tout cela me fait me questionner sur mes ambitions. Peut-être que je ne suis tout simplement pas faite pour être une chargée de projet. Je n’ai nul doute que je suis capable de faire le travail, et ce même dans plusieurs domaines, mais peut-être que je ne m’éclaterais pas autant que je le pense dans ce rôle. En parlant avec une collègue de travail, qui est une fonceuse, je me suis rendu compte que ce serait peut-être la communication et l’organisation du travail qui pourrait être ma voie. Évidemment je suis qu’au balbutiement de cette idée. Je me donne un congé de maternité complet pour me faire une idée claire sur mes aspirations professionnelles. Mais j’en viens tout de même à une première conclusion: je peux faire plus et mieux que ce que je fais. Ce qui me bloque est la plupart du temps, moi-même. Mon manque de confiance, ma crainte de l’inconnu, mon appréhension de ne pas être assez présente pour mon couple et mes enfants le temps de me mettre à la page d’une nouvelle carrière. Je lisais Mamamiia qui était plus ou moins dans cette situation il y a quelques mois, j’écoutais ma collègue fonceuse qui aspire à plus aussi, mais qui n’a pas peur de faire ce qu’il faut pour s’y rendre et je me suis demandé ce que moi je devrais faire.

On m’a souvent dit que les congés de maternité sont propices à la réorientation. Alors que ma vie à l’extérieur de ma carrière est en parfaite harmonie, est-ce qu’il se peut qu’un renversement professionnel se pointe à l’horizon ?

J’ai beaucoup de questions et pour l’instant peu de réponses. Je sais juste que je peux aller beaucoup plus haut au niveau professionnel. Et surtout j’en ai le goût.

Crédit photo: Licence CC mytoenailcameoff
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Une tape dans le dos!

Publié par Anik le vendredi, mars 02, 2012 2 bouteilles à la mer...
Une tape dans le dos!


En l’honneur de « feu » les vendredis mercis… je veux exprimer ma gratitude aujourd’hui. Je viens de terminer une semaine avec les filles. Une grosse semaine, puisqu’un retour de vacances, il faut toujours payer pour… Cependant, j’ai passé une magnifique semaine avec mon trio. Un rythme plus centré sur le présent, une plus grande disponibilité et un plus grand calme de ma part.

Alors, je me donne une tape dans le dos ! Ça fait du bien. Et on n’a besoin de personne pour le faire, même à un très jeune âge… ;-)

Allez-y, tapez-vous donc dans le dos vous aussi ! Qu’est-ce que vous avez fait dont vous êtes fière cette semaine ? Souvent, il ne faut pas attendre après les autres pour se lancer des fleurs. Alors, en ce vendredi, lancez-vous en ici allégrement ! On pourra même vous en lancer nous aussi!

Crédit photo : © Ash Brian
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Ce n’est plus possible…

Publié par Anik le vendredi, décembre 02, 2011 1 bouteilles à la mer...
Depuis septembre, j’ai beaucoup travaillé : trois soirs par semaine et trois samedis sur quatre. Pour la mère monoparentale que je suis, cela n’a pas été si évident. J’avais de petites gardiennes, mais j’ai bien constaté que je manquais à mes filles. Et le peu de fois où j’étais à la maison le week-end, j’avais du boulot, ce qui me mettait dans l’obligation de travailler plutôt que de m’occuper complètement de mes filles.

En fin de semaine passée, j’ai fait un constat : mélanger travail à la maison et présence des enfants me semble trop difficile. Mes filles viennent me voir constamment pour me demander un tas de trucs (d’une collation jusqu’à danser ou jouer avec elles), mais je refuse souvent et ça me dérange de dire toujours non. Alors, je statue ceci : mes fins de semaine avec les filles seront maintenant exempte de travail « obligatoire ». Je ne me fixerai pas d’objectifs de travail précis. De cette manière, je ne serai pas frustrée de ne pas avancer, et je ne serai pas frustrée de ne pas prendre soin de mes filles comme je le voudrais. Pour ce faire, toutefois, j’ai dû faire un choix déchirant : diminuer mes charges de cours au collège à raison d’une par semaine. J’adore ce boulot et mon rythme personnel convient très bien au travail de soir, mais je décide d’être plus présente pour mes filles. Un point c’est tout.

De toute manière, je suis confiante que la vie m’apportera d’autres occasions professionnelles qui conviendront à mon horaire et à ma situation familiale… J’ai hâte de voir de quoi sera faite la prochaine session, mais une chose est sûre, mes fins de semaine seront relaxes et je serai là pour mes filles la plupart des soirs. Et, comme le dit si bien l’annonce, ça n’a pas de prix !

Crédit photo : © libookperson
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Les potins du dimanche - Droit devant!

Publié par Julie le dimanche, septembre 18, 2011 1 bouteilles à la mer...
Jamais je n'ai travaillé aussi vite aussi longtemps. J'ai voulu bien faire. J'ai voulu terminer en beauté. Mon défi était de taille: clore 10 années de travail en 6 jours top chrono. ---

Pincement au coeur. J'ai signé mon dernier éditorial dans l'infolettre mensuelle de Carrefour éducation. J'ai trié quelque 2000 courriels. J'ai salué nos partenaires et garni mon carnet de contact. J'ai jeté des tas de documents remplis d'idées désormais désuètes et classé tous les autres qui demeuraient dignes d'intérêt. J'ai dessiné ma vision d'avenir pour le projet que j'ai vu naître et grandir. J'ai ajusté les priorités en croisant les doigts pour que tout aille pour le mieux. J'ai lu avec attention (et émotion!) tous les bons mots qu'on m'a écrits pour mon départ, me félicitant de m'être retenue de les lire devant public. "Le moins qu'il reste de place pour écrire dans une carte, le plus que l'on voit que la personne était appréciée", m'a-t-on signé. J'ai remercié mes collègues pour chaque vœu de succès. Et je me suis effondrée comme une petite fille quand il m'a fallu dire un dernier au revoir à A, mon mentor durant toute cette décennie remplie de projets ambitieux.

Fébrilité. Je tourne la page et je regarde droit devant. Avec mon bagage de compétences et mes contacts, je fonce vers la nouveauté. J'ai hâte. Je suis prête. C'est le défi que j'attendais. Anik ne sait pas que derrière sa banale question "Que vas-tu faire de tout ce temps qui se libèrera pour toi cet automne?", mon cerveau et mon cœur se sont emballés en songeant à tous ces projets qui m'animent que je n'ai jamais pris le temps de réaliser. Du coup, j'ai sorti à nouveau mon cahier créatif, version agenda.

Bon vent... droit devant!
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Crédits photo: © Moi, "Mon trio sur la butte à Mounette aux Îles-de-la-Madeleine"
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Nouveau départ

Publié par Julie le samedi, septembre 03, 2011 22 bouteilles à la mer...
Quinze heures de l'après-midi. Une attente interminable. La déprime totale. Puis, le téléphone sonne enfin. Je cours. ---

Dame - Bonjour, j'aimerais parler à madame Julie Beaupré, s'il vous plaît. ---

Julie, essoufflée - C'est moi! ---

Dame - Je suis la Dame des ressources humaines. Vous allez bien?---

Julie, tentant de se donner une contenance - Très bien, vous-même?

Dame - Je vais très bien, merci. Je vous appelle au sujet de votre entrevue d'hier.

Julie, s'en doutant - Oui, je vous écoute.

Dame, commençant par le début - D'entrée de jeu, il faut que je vous dise que vous avez fait une très bonne entrevue. Nous avons apprécié votre dynamisme et votre connaissance du domaine...

Julie, écoutant à peine parce qu'attendant la suite avec impatience - Merci.

Dame, poursuivant - Il faut savoir que vous étiez quatre excellentes candidates...

Julie, sentant alors que ça regarde mal - Hum.

Dame, en rajoutant - Il a été très difficile de vous départager...

Julie, attendant alors le "mais" fatidique - Hum. Hum.

Dame, soudainement moins protocolaire - Alors nous serions très heureux de vous accueillir dans notre équipe!

Julie, n'y croyant pourtant plus - Quoi?! C'est vrai?

Dame - Bien sûr que c'est vrai! Votre réseau de contacts en éducation a fait la différence.

Julie - Madame, vous faites ma journée! Mais à la longueur de votre préambule, je n'y croyais plus... J'ai failli faire une crise cardiaque!

Dame, riant - Il faudrait peut-être que je le travaille un peu!

Les filles, ça y est! C'était le défi que j'attendais! Depuis mes pérégrinations abitibiennes, j'avais une idée plus claire de la direction où je voulais aller. Je préparais tranquillement les morceaux de ma mosaïque en réalisant qu'il n'est pas toujours facile de suivre son instinct! Pendant la tempête, je ne me suis pas découragée. Je me suis questionnée, j'ai écouté les signes, lu entre les lignes et pris de bonnes résolutions. J'ai passé quelques entrevues dans l'espoir de trouver un poste à deux pas de chez moi qui me permettrait de mieux concilier ma vie familiale et professionnelle. Pour celles qui me suivent depuis un moment, vous savez que j'ai même écrit à MonDieu.com!

Voilà, c'est chose faite: Avec un (gros) brin de nostalgie, je quitterai la barre de Carrefour éducation. Je m'éloignerai momentanément de partenaires dont l'expertise m'impressionne chaque année scolaire. Et je m'éloignerai d'une équipe de travail extraordinaire. Je pense à J, à A dont je vous ai déjà parlé, mais à plusieurs autres avec qui j'ai tissé des liens significatifs.

Dès la mi-septembre, je me joindrai à l'équipe de la commission scolaire des Affluents en tant que conseillère pédagogique TIC au primaire. Il ne me reste que 6 jours de travail pour conclure une longue et belle décennie, riche en rencontres et en collaborations.

J'ai des ailes. Les voyez-vous?

Crédits photo: Licence CC Swamidu (non, ce ne sont pas mes nouvelles chaussures!)
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Je suis une travailleuse

Publié par Evely le jeudi, mai 26, 2011 5 bouteilles à la mer...
Je suis une travailleuse. Pas carriériste, mais j’ai des objectifs, des attentes et des plans. J’aime devoir prouver que je mérite mon salaire et performer. J’aime les problèmes qu’il faut régler, les risques que l’on court en se commettant dans un projet et la confiance qui se gagne au compte-goutte. J’aime le défi qu’est le travail.

Quand j’étais petite, je savais que je voulais travailler. Je ne savais pas dans quel domaine, mais j’allais travailler. Je savais aussi que j’allais envoyer mes enfants à la garderie. Je n’avais pas dix ans que j’avais pris cette décision sans équivoque.

En fait, j’ai eu une maman à la maison. Elle faisait des activités avec mon frère et moi. Elle prenait grand soin de nous et, après nos siestes, elle était toujours là. Les matins s’étendaient en longueur, car on avait le luxe du temps. Ma maman nous apprenait pleins de petits trucs, la maison était en ordre et les repas prêts à l’heure où il fallait.

Quand je suis entrée en maternelle, je ne savais pas trop comment me faire des amis. Je ne savais pas comment jouer en groupe. Je ne comprenais pas qu’il y avait plusieurs manières de faire une activité et qu’elles étaient toutes bonnes. Je n’arrivais pas à tisser des liens avec ce monde extérieur.

Ça m’a inlassablement suivie. Je me suis toujours sentie un peu à côté de la track et on m’a souvent fait remarquer que j’étais « bizarre ». J’en ai longtemps voulu à ma maman de m’avoir trop couvée. Un enfant, c’est fait pour vivre et découvrir. J’ai longtemps pensé qu’elle nous avait égoïstement gardés juste pour elle.

Bien sûr, les choses ne sont jamais en noir ou en blanc. J’ai compris avec le temps pourquoi elle nous avait gardés à la maison jusqu'au préscolaire. Ma maman voulait nous prolonger le plaisir de la petite enfance le plus longtemps possible. Puisque Frérot grano n’a jamais eu de problèmes à se faire des amis, elle ne pouvait pas se douter que ça me causerait un choc de découvrir le monde extérieur à cinq ans.

J’ai toujours dit que j'allais envoyer mes enfants à la garderie. S’ils sont comme moi, ça va leur servir de s’habiliter aussi jeune que ça. Je suis contente que mon fils sache s’adapter à une situation sans se sentir déstabilisé chaque fois. Je me vois dans ses manies gauches, dans ses craintes, mais aussi dans tout l’amour qu’il donne aux autres (parfois trop intensément). Je me vois aussi dans son goût pour la découverte. Timide et trop conscient de lui-même, je me revois me demandant comment les autres arrivaient si facilement à s’ouvrir les uns aux autres sans avoir peur de se faire mal.

Mon choix sera toujours discutable aux yeux de certaines personnes et c'est correct. Chacun ses opinions. J’aime ce que je fais. J’aime le message d’accomplissement personnel que j’envoie à mon enfant. J’aime qu’il découvre qu’il n’est pas seul. Que la vie est un jeu, un jeu qui ne favorise pas toujours notre petit pion. Je veux qu’il reste enfant le plus longtemps possible, mais être enfant ne veut as nécessairement dire être loin de la réalité.

Nous avons eu une rencontre de bureau dernièrement. J’étais fière d’en faire partie. Je suis une maman travailleuse et j’y crois, en sachant que c’est ce qui convient à ma famille. Je félicite toutes celles qui restent à la maison et qui sont bien dans leur choix. Le fait est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de faire les choses, juste plusieurs manières d’essayer d’atteindre les mêmes objectifs.

Je suis une maman poule qui prend grand soin de son fils. Après tout, j’ai appris de la meilleure. J’aimerais bien une journée de congé de plus par semaine pour arriver à tout concilier, mais à défaut de l’avoir, je sais que ma petite tribu aime la vie et y participe pleinement.

Crédits photo : Licence CC Guillaume Lemoine
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Premier jour d'école

Publié par Julie le mardi, mai 24, 2011 3 bouteilles à la mer...
C'est la routine du dodo. Je borde PetiteSoeur. ---

PetiteSoeur, tristounette - Pourquoi faut-il se coucher si tôt. Il fait encore clair dehors... ---

Julie, s'asseyant au bord du lit - Parce que demain, c'est ta première journée à la maternelle, ma poulette. Si tu te couches trop tard, elles vont s'en rendre compte les enseignantes... ---

PetiteSoeur, souriant franchement - Ah oui! C'est vrai! C'est demain!

Julie - As-tu hâte?

PetiteSoeur, les yeux brillants - Oh oui! Tu vas voir maman, je vais être bonne!

Julie, n'en doutant pas un instant - Je le sais, ma poule. Tu es devenue grande maintenant.
(puis soupirant) Je n'en ai plus de bébé fille...

PetiteSoeur, empathique - Ne t'en fais pas, maman. Il y a Frérot... Et il y a aussi Tante Lou et son petit bébé fille dans son ventre. Quand tu vas la voir, ça va te faire penser à GrandeSoeur et moi quand nous étions bébés nous aussi...

Julie - C'est vrai. Mais ce ne sera pas vraiment pareil. Tu comprends?

PetiteSoeur, ne comprenant pas vraiment - Oui, je comprends. (puis pensive) Maman, j'aurais aimé que tu viennes avec moi demain...

Julie, se lançant dans une longue explication pour ne pas se sentir trop pouiche de lui faire faux bon à sa première visite à l'école - Moi aussi. Mais tu sais, à mon travail, j'aurai deux jours d'école moi aussi. J'ai besoin d'apprendre de nouveaux trucs pour aller plus loin dans mon travail et pour avoir de nouvelles idées. Et tu sais quoi? J'ai dit oui avant de recevoir la lettre de ton école. Maintenant que j'ai promis, je ne peux pas leur dire que j'ai changé d'idée. Une promesse, c'est une promesse. (puis réalisant que tout ce laïus est ridicule puisque la vérité sort de la bouche des enfants) Par chance, ton gentil papa ira avec toi.

PetiteSoeur, faisant un grand effort pour me donner l'absolution - Oui, il est très gentil mon papa.

C'est probablement juste moi, mais il me semble qu'elle a prononcé très lentement sa dernière phrase. Je n'en reviens pas: je travaille 3 jours par semaine pour me garder du temps pour les trucs importants et ça arrive que je doive passer mon tour. Misère!

Croyez-moi sincère que je vais sortir à nouveaux mes collants de bonne journée demain. Et je risque de m'en prendre un aussi!

Crédits photo: Licence CC barnabywasson
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Vive la relâche !

Publié par Anik le lundi, février 28, 2011 1 bouteilles à la mer...
Lundi matin... Habituellement, je suis sur les routes à 7h15... Mais ce matin, ce n'est pas nécessaire. C'est la relâche. Pourtant, je vais travailler toute la semaine. En plus de mes 15 heures d'écriture « payante », comme je me plais à les appeler (autrement dit, pour Carrefour éducation, Montréal pour enfant, Destination famille ou d'autres contrats qui arrivent de façon plus ponctuelle), j'ai prévu 12 heures d'écriture créative. 4 heures d'études pour un nouveau projet . 4 heures d'enseignement au collégial. Bon, voilà mes 35 heures...Mais ça ne me pèse pas du tout. C'est comme si le simple fait de travailler chez moi fait en sorte que je perçois mon boulot comme un loisir, un plaisir... un CHOIX conscient et assumé !

Enfin, tout ça pour dire que cette semaine, je deviens casanière et j'aime ça. Je suis bien chez moi ! Et le simple fait de manger à l'heure que je veux ajoute un plus à mon expérience de travail à la maison. En plus, je vais pouvoir me lever à l'heure que je veux chaque jour, sans réveil-matin (wow! le summum de la liberté!). Évidemment, comme je n'ai pas les filles, je vais tout de même aller jouer au badminton deux fois (vous ne pourrez pas dire que je ne suis pas sortie).

Ça me rappelle mon année 2009, avant de me séparer. J'avais la chance de travailler uniquement à la maison. Évidemment, mon salaire ne faisait envie à personne, mais bon Dieu que j'étais heureuse de ce que je faisais, de la liberté que j'avais, de la créativité que je pouvais chaque jour mettre en branle.

Et j'avoue que cette relâche me donne envie de revenir travailler uniquement à la maison, ou du moins comme travailleur autonome seulement (mis à part pour l'enseignement au collégial, que je perçois comme un loisir beaucoup plus qu'un travail, mais si je dois me plier à un « employeur », j'y tiens à ce boulot!). Plus je vieillis, plus je m'aperçois que c'est à mon compte que je me sens le mieux. Et que la liberté, le plaisir et la créativité sont les ingrédients nécessaires à mon bonheur professionnel.

Si j'avais assez de courage, je crois que je balancerais mes obligations de travail à l'extérieur par la fenêtre et que je reviendrais travailler chez moi. Écrire, c'est vraiment ma passion, tout comme aider les gens et leur enseigner (cependant, je préfère le mot «entraîner») mais avec une clientèle adulte. Décidément, moi qui vais bientôt fêter mon premier anniversaire de séparation (Dieu que le temps passe vite!), j'ai l'impression que le mois de mars génère en moi des envies de changements. Je veux me rapprocher de ma vie rêvée, voilà tout ! Il me faut simplement m'assurer d'avoir assez de revenus pour payer mes dépenses courantes et mon hypothèque... Comment y arriver ? Je pose la question pour que la vie m'apporte les réponses!

Je songe à tout cela, je demande à l'univers de m'ouvrir des portes... Je suis mûre pour de nouveaux défis professionnels et créatifs !
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Il y a des jours comme ça

Publié par Evely le jeudi, septembre 30, 2010 6 bouteilles à la mer...
Il y a de ces journées où l’on se demande si l’on a fait le bon choix. Il y a de ces semaines où l’on ne comprend pas pourquoi on s’en met autant sur les épaules. La semaine passée était une de ces semaines et le lundi était une de ces journées.

La semaine à commencé sous la pluie comme la précédente. Ma motivation pour faire du vélo-boulot était à zéro, mais j’ai tout de même enfourché ma bécane et je suis arrivée détrempée au travail. La journée a été aussi longue et douloureuse qu’elle s’annonçait et pour combler le tout une réunion qui devait finir à 16h s’est étalée jusqu’à 16h50. J’ai vite sauté sur mon vélo et je me suis dépêchée.

C’est que P’tit Clown se couche à 19h. C’est que si je pars du travail à 17h j’arrive chez moi vers 17h30, plus ma douche qui est nécessaire, car le retour à la maison est en ascension continuelle, je ne peux prendre mon fiston dans mes bras que vers 18h, puis vers 18h30 on commence le rituel du dodo. J’avais les larmes aux yeux en pédalant vers la maison. Même pas une heure, ce n’est pas juste. Et si j’avais pris l’autobus, je serais arrivée à la maison à 18h30. Non, ce n’est pas juste.

De plus, ce soir-là, j’avais un souper d’anniversaire pour Nini. J’ai donc quitté la maison à 18h30 pour aller cueillir Vieille copine et Frisette au passage. La soirée s’est avérée un franc succès, mais Vvieille copine était un peu dans le même état. Son retour aux études se passe bien, mais prise dans le trafic, elle a hâte de retrouver son bébé Titou. Après la soirée nous avons longuement parlé de ce sentiment de dépassement qui nous hante. Un effet de la rentrée probablement, mais nos cœurs de mamans en souffrent un peu.

Le reste de ma semaine est planifié au quart de tour et bien que je dispose de la fin de semaine seule avec P’tit Clown, j’ai l’impression que ce sera incomplet sans Superpapa.

Superpapa s’en va célébrer sa testostérone avec ses potes dans un chalet. Ça fait dix ans que les gars se suivent et ils vont fêter ça. Ils se sont connus jeunes, pour la plupart célibataires et insouciants et maintenant ils sont des papas devenus responsables. Le temps d’une fin de semaine bien méritée, ils vont se la couler douce et faire des trucs de gars comme boire de la bière, jouer au poker et sentir l’homme à plein nez (quand les filles sont pas là, les odeurs sortent).

Cette semaine-là, je n’étais pas une famille. Il me manquait toujours un de mes membres. Cette semaine-là, j’avais deux souper, un 5 à 7, du travail après le travail et des réunions et des échéanciers. Cette semaine-là, chaque journée aurait dû durer 30 heures et je me demande pourquoi j’en fais autant.

Pour mon confort, pour celui de ma famille, pour ma carrière, pour mon estime de moi, parce que c’est ça aussi la vie, parce que si j’avais tout ce temps dont je rêve, je dirais que je voudrais faire de quoi et être dans le jus.

À l’automne, j’ai toujours cent mille projets que je commence ou que je veux commencer. Le travail reprend de plus belle, le trafic devient plus dense, les soupers entre amis se font plus fréquents pour contrer le temps froid qui s’installe. À l’automne, je me remets en question et je repars à neuf, à l’automne je suis positive et je vois des possibilités dans tous les coins, mais des fois, des fois il y a des jours comme ça, il y a des semaines comme ça qui essoufflent. Par chance elles sont rares, par chance elles se fondent dans le reste de la vie, mais aussi par chance, elles existent...

En jasant avec Vieille copine je me rendais compte que cette semaine m’envoyait un signal d’alarme. N’en fais pas trop, prend du temps pour toi, prend soin de ta famille, admets qui tu es et respecte tes limites et surtout arrête de croire que tu es seule à vivre ça.

La semaine d’après, je commençais le karaté à raison de deux soirs par semaine. Les cours de natation le samedi matin avec P’tit Clown, le tireur de joints qui venait finir le travail et ensuite la peinture, les soupers avec les copains et pleins d’activités à droite et à gauche. J’ai confiance que je vais trouver mon juste milieu. Ça ne devrait pas être trop difficile, mon juste milieu ,c’est quand j’ai Superpapa et P’tit Clown jouent avec moi et qu’on se court après pour faire rire en oubliant de faire le ménage, l’épicerie, le lavage pour au moins quelques heures.
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La mère est houleuse...

Publié par Anik le mercredi, août 04, 2010 1 bouteilles à la mer...
Dimanche matin, 8h00. Les filles étaient de retour à la maison. Pour 13 jours. Treize jours sans garderie, puisque mes filles sont en milieu familial et que la garderie est fermée. 13 jours en monoparentale... Et pour la travailleuse autonome que je suis, ces deux semaines sont difficiles. Pas de travail, pas de salaire. Bon, je peux bien tenter de travailler avec les enfants, mais j'avoue que je trouve cela difficile. Et je n'ai rien accumulé comme salaire estival de prof, puisque j'ai à peine travaillé depuis avril. Mais Dieu que je me dis que l'été prochain sera agréable juste à cause de mon retour à l'enseignement et du salaire différé que j'aurai grâce à cela...

Enfin, je me suis permis deux semaines de relaxation, les deux semaines précédentes. En effet, ces deux dernières semaines, à part mon cours au cégep, je n'ai rien foutu. J'en avais besoin, Mais là, je vis un sentiment de culpabilité. Je n'ai pas avancé dans mes tâches à la maison. Je n'ai pas travaillé. J'aimerais me mettre à l'ouvrage maintenant, mais j'ai les filles pour deux semaines, alors ça gruge mon énergie habituellement disponible pour le travail. Résultat : je ne ferai rien de très productif pour 1 mois au total ? La productive en moi hurle à la mort...

Mais je l'avoue, je manque d'énergie (peut-être à cause de mes 6 derniers mois de changements intenses). J'aurais envie de faire des siestes d'après-midi et de me laisser aller. Mais je ne peux pas, je ne peux me fier sur personne sauf sur moi... Suis-je prête à subir les conséquences de ma paresse ? Je ne suis pas certaine... Ah, mais où est-il l'équilibre entre paresse et travail ? Entre temps familial et temps pour soi, quand on a les enfants 24 heures sur 24 ?

Arghhhh!!!! Re-arghhh!!! Au secours !
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