La philosophie de vie

Publié par Evely le jeudi, juin 30, 2011 6 bouteilles à la mer...
Le premier jeune homme qui m'a fait chavirer le cœur était un étudiant en philosophie. J’adorais l’écouter parler des grands philosophes. Ses yeux brillaient en évoquant ces grands penseurs. Il dénigrait certaines théories et adulait d’autres thèses. Dans son petit appartement, il refaisait l’humanité à sa manière. Notre relation a été de courte durée. Il m’a larguée sans préavis. En fait, j’avoue que durant toute cette relation, je n’ai pas dit grand-chose. Je l’écoutais. Je me demandais comment on pouvait être aussi convaincu. Probablement que pour lui, je n’étais pas assez opiniâtre. Mais je ne voyais pas comment l’être quand on parle de dogmes. Je suis pourtant terriblement opiniâtre sur plein des sujets.

Il y a plusieurs années de ça, je passais la journée avec un jeune homme qui faisait palpiter mon cœur. Nous marchions dans les Bois-de-Coulonge sous les feuilles d’automne qui tombaient sur le sol frais. Nous parlions de tout, mais surtout de nous. Après tout, nous apprenions à nous connaître. C’était seulement notre deuxième rendez-vous. Ça a aussi été le dernier. J’ai déchanté rapidement de ses beaux yeux noirs d’artiste. Alors que nous étions assis sur un banc à se réchauffer au soleil, il m’a demandé « C’est quoi ta philosophie de vie ? » Prise au dépourvu, j’ai hésité. Puis je me suis dit rien ne valait la franchise. « Je n’en ai pas, je découvre encore la vie, je ne pourrais pas en faire une analyse qui me permettrait d’avoir une philosophie. Il y a trop de choses que je ne sais pas. » Ma réponse ne lui a pas plu. Il ne ma pas rappelée. Ce n’était pas grave: sa question ne m’avait pas plu non plus et je ne l’ai pas rappelé non plus!

Cela dit, ce moment m’a tout de même marquée. Aujourd’hui, je n’ai pas plus de réponse à cette question. Sauf pour des bons classiques du genre « ma philosophie, fais ce que tu peux, c’est toujours mieux que rien » ou « la vie est ce qu’elle est. Après cette courte fréquentation, j’ai rencontré un autre jeune homme qui a fait bondir mon cœur. Son regard humble m’avait terriblement plu. Il était bouddhiste. Ça n’a pas duré non plus. Voyez-vous, c’est que les bouddhistes prônent le détachement matériel et émotionnel. Moi je suis passionnée, alors on ne pouvait pas s’entendre. J’aime beaucoup le bouddhisme, il y a beaucoup de beaux et de bons concepts dans leur doctrine. J'en applique certains, mais je vais pas virer moine demain, je peux vous le confirmer.

Alors que mon garçon grandit à une vitesse fulgurante, alors que la vie m’envoie à la fois des fleurs et des revers, je me dis qu’il n’y a qu’une seule vraie chose que l’on peut faire. Apprécier la vie telle quelle. Bien sûr que je philosophe, que j’analyse, que je cherche à comprendre le sens de tout ce qui m’entoure. Sauf que, voilà, je me dis qu’au-delà de toutes ces thèses sur la vie, la première et seule chose importante est d’en profiter. Il y aura toujours des jours pluvieux, mais si on s’arrête à ça, on ne découvrira les joies de danser sous la pluie chaude. Et Dieu sait que c’est plaisant.

J’essaie dans la vie d’être positive et de toujours voir mon verre à moitié plein. De son côté, Superpapa a tendance à la voir à moitié vide. Avec nos deux moitiés de verre, je me dis que le verre est bien plein. Il me ramène sur Terre et moi je le fais fabuler. Il embarque dans mes folies et moi dans les siennes. Il m’expose ses idées et respecte toujours les miennes.

À mon âge, je me trouve encore trop jeune pour avoir une philosophie de vie. Je ne sais toujours pas quels philosophes voient juste. Je ne sais pas non plus quel est le sens de la vie. Je peux juste vous dire que chaque matin, entre la chaleur de Superpapa et les câlins de P’tit Clown, je la sens douce cette vie qui aime trop souvent nous tester. Quand ma vie ne sera qu’un souvenir, je répondrais à mes anciens coups de cœur. Qui sait, ma réponse sera peut-être profonde et sage? Et sinon, je m’arrangerai pour dire quelque chose de comique et d'outrageusement déplacé.

Crédits photo: lartnouveauenfrance
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Les règles de l'alimentation

Publié par Anik le mercredi, juin 29, 2011 10 bouteilles à la mer...
La dernière page du livre de Geneen Roth, Les femmes, la nourriture et Dieu... Mangez, changez vos pensées et atteingnez votre poids santé, publié aux Éditions Un monde différent, résume probablement tout ce que j'ai toujours appliqué dans ma vie et qui me permet de rester mince. Aucun régime n'est utile si vous suivez ces règles, j'en suis convaincue (mais j'ajouterais qu'il faut aussi bouger, en guise de règle numéro 8).

D'une simplicité déconcertante, ces règles ne sont toutefois pas toujours toutes faciles à suivre (et vous le comprendrez par mes parenthèses personnelles)...

1) Mangez quand vous avez faim (et non parce que ça fait du bien, des chips et de la trempette).
2) Mangez assise et dans un environnement calme (et non debout dans la cuisine en train de ramasser le lave-vaiselle).
3) Mangez sans distractions, c'est-à-dire sans la télévision, la radio, les journaux, les livres, les conversations intenses ou anxiogènes et la musique (sans commentaire !!!)
4) Mangez quand votre corps vous le demande.
5) Mangez jusqu'à satiété.
6) Mangez (avec l'intention d'être) devant les gens et non en cachette (même pour les chips, que je mange quand mes filles sont couchées, mais c'est parce que j'en veux plus pour moi...)
7) Mangez avec jouissance, délectation et plaisir...

Quelle est votre bête noire dans la liste ? Et la règle que vous respectez le plus facilement ?

Pour ma part, la règle numéro 3, j'y arrive très rarement. Mais la 7, en contrepartie, j'en fais ma devise... J'ai toujours dit qu'il fallait toujours manger sans culpabilité, alors je me laisse aller gaiement...

C'est la dernière semaine pour courir la chance de remporter votre exemplaire du livre « Les femmes, la nourriture et Dieu... Mangez, changez vos pensées et atteingnez votre poids santé ». En commentant ce billet, vous êtes automatiquement inscrite au concours. La gagnante sera révélée mercredi prochain. Bonne chance !
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MonDieu.com, prise 2

Publié par Julie le mardi, juin 28, 2011 2 bouteilles à la mer...
Je viens de lancer les dés. Il me reste à croiser mes doigts et espérer. ===

Ami fidèle - Si je peux faire plus que de te dire que tu es bien bonne et bien fine, fais-moi signe! ---

Oui, pourquoi pas! ---

Collègue précieuse - Je suis bien fière de toutes les démarches que tu fais pour t'offrir une vie satisfaisante. ---

Oui, j'avance. Une chance que tu es là pour me pousser dans le dos! ---

Collègue non moins précieux - Je croyais qu'avec beaucoup de conviction, on pouvait mettre un s dans "fille de conviction"!

Pouah! Elle est excellente!

Soeur-un-brin-ésotérique - Visualise! Vois des belles couleurs et de la lumière. N'oublie pas d'envoyer l'énergie qui circule de façon fluide vers la bonne direction.

Euh...

Alors je n'ai pas pris de chance. Je me suis rappelé qu'Anik avait non seulement un lien direct avec Rhonda, mais aussi avec MonDieu.com. Après avoir vérifié le courriel de la divinité en question, je lui ai envoyé ma requête.

Cher MonDieu.com,

J'espère que vous prendrez ce courriel avant vos vacances.

Je vous écris pour vous dire qu'un petit coup de pouce et un alignement des étoiles seraient appréciés en ce moment.

Pour ne pas inonder inutilement votre boîte de courriels, voici deux autres demandes qui mettraient des fleurs dans mon coeur. Un beau "OUI" pour ces bijoux qui vont faire fureur et des vacances d'été comme je les aime me feraient monter au 7e ciel.

Vous auriez ma reconnaissance éternelle.

Je vous prie de recevoir mes plus divines salutations.

Julie
Crédits photo: Licence CC ~dgies
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Les potins du dimanche

Publié par Julie le dimanche, juin 26, 2011 4 bouteilles à la mer...
Ouf! La semaine a passé si vite que je n'ai pas eu le temps de vous parler de la Journée internationale de la lenteur. ---

Eh oui! Rien ne sert de courir. Cette journée thématique s'est tenue le 21 juin dernier. Le saviez-vous (ou vous aviez trop la broue dans le toupet)?

Qu'à cela ne tiennent, prenez le temps de ralentir et de parcourir notre chronique à 4 mains, à Maman 3.0 et moi chez Parentzie.


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Tout le monde en parle...

C'est le temps du petit coin chez Bizz
Telle mère, telle fille

Sous d'autres cieux, Prune cherche aussi à occuper la marmaille
Gray day

Relax, l'été, chez Mylen?
L'été risque d'être long

Louis-Simon, diable, dormira trop
10 phrases que je ne dirai pas cet été

Tchoubi est de retour le 1er août... avec 50 activités créatives!
Les vacances sont arrivées

Pour aller saluer Karo et voir sa belle bouille (oups, ses belles billes!)
Festival d'été de Beloeil, c'est un go!

Un ange veille sur Béka
Synchronicité

Maman à bord console
Fêter la fin des classes, vraiment???

Annie n'est surtout pas ridicule à travers tous ces parents radieux
Ces repas qui ne goûtent rien

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC mobilechach
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Quand mon bébé était petit…

Publié par Audrey le samedi, juin 25, 2011 1 bouteilles à la mer...
Je dois me rendre compte que Bébé 1er, l’Héritier, grandit à vue d’œil. Dans ma tête, c’est toujours ce petit poupon qui a tant besoin de nous pour tout faire. Mais dans les tiroirs de la commode, la dure réalité me rattrape : Bébé 1er qui flottait encore il y a quelques semaines dans ses pyjamas de taille 0-3 mois semble maintenant coincé quand il s’étire de tout son long. Oh et ça devient de plus en plus difficile de rembarquer les pattes après le changement de couche! Ouch! Déjà l’heure de changer pour une taille plus grande!

Et c’est à ce moment que je prends conscience que j’ai même commencé à raconter des anecdotes de Bébé 1er qui commencent par « Quand il était petit... ». C’est probablement pour ça que les gens me regardent avec un léger sourire en coin : ben oui, il n’a même pas trois mois encore… Peut-être, mais il a déjà été plus petit! Il a déjà pesé moins de 6 lbs, il a déjà été incapable de se tenir la tête, il a déjà fait des bruits de nouveau-né (la « petite souris »!), il a déjà eu de la difficulté à avaler toute une once de lait, on l’a déjà perdu sous sa tuque pour aller dehors tellement il était petit, oui oui, tout ça quand il était petit!

Maintenant, il est grand pour un nouveau-né! Il tient de mieux en mieux sa tête (et ça fait de plus en plus « bang » sur maman lorsqu’il la relâche!), il a l’air moins perdu dans son siège d’auto, il interagit avec les jouets qui pendouillent sur son tapis d’éveil, il a parfois besoin qu’on le laisse seul plutôt que d’être toujours dans nos bras, ses couvertures sont en majorité trop petites pour bien l’emmailloter, ah oui, et il commence à peser une tonne quand on lui fait faire son rot! Vous devriez voir mes biceps en formation!

Heureusement, il a toujours ce petit visage de poupée fragile lorsqu’on le fait danser sur nos cuisses et qu’il fixe résolument le mur bleu, avec ses petites mitaines qui fendent l’air comme un boxeur en faisant aller ses bras de tous les côtés…

Le bon côté de tout ça, c’est qu’en fouillant dans les mille boîtes de vêtements usagés que j’ai reçues, je n’ai pas trouvé plus que 3 pyjamas de sa nouvelle taille. Ça veut dire que je serai obligée (hoonnn!) d’aller en magasiner quelques nouveaux. Quelle vie!

Crédits photo : Licence CC Christine
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Bonne St-Jean-Baptiste, chers Québécois!

Publié par Anik le vendredi, juin 24, 2011 0 bouteilles à la mer...
En cette journée de fête nationale, je tiens à souhaiter à toutes les Québécoises et à tous les Québécois une superbe journée! J'ai simplement envie de partager avec vous, aujourd'hui, cette magnifique chanson de Gilles Vigneault dont, je dois l'avouer, je ne connaissais que le refrain...

Je trouve le premier couplet particulièrement touchant... Le temps de se dire « Je t'aime »... le seul qui restera au bout de nos jours... Je n'ai pas peur de la mort, mais je me demande parfois comment je regarderai ma vie lorsque je serai, justement, au bout... Aurai-je des regrets ? Serai-je satisfaite de ma vie et de l'amour que j'ai donné et reçu ? Parce que Vigneault a raison, je crois, l'amour (et son souvenir) sera probablement la seule chose qui restera au bout du compte... Qu'en pensez-vous ?

Le temps que l'on prend pour se dire: je t'aime

C'est le seul qui reste au bout de nos jours
Les voeux que l'on fait, les fleurs que l'on sème
Chacun les récolte en soi-même
Aux beaux jardin du temps qui court

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le temps de s'aimer, le jour de le dire
Fond comme la neige aux doigts du printemps
Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
Ces yeux ou nos regards se mirent
C'est demain que j'avais vingt ans

Gens du pays...

Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête
Et forme un étang ou chacun peut voir
Comme en un miroir l'amour qu'il reflète
Pour ces coeurs a qui je souhaite
Le temps de vivre leurs espoirs

Gens du pays...


Crédit photo : © abdallah
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L'oeil rebelle

Publié par Evely le jeudi, juin 23, 2011 2 bouteilles à la mer...
Il y a quelque temps, j’écoutais The King Speech. Un très bon film, il va sans dire. La qualité du jeu des acteurs, la direction juste et posée et la caméra qui transmet l’émotion d’une époque montrent bien que ce film méritait tous les prix qu’il a reçus.

Cela dit, ce n’est pas ce qui m'a marquée. En fait, c’est dialogue entre Linus et Berti. Linus demandait s’il était naturellement droitier. Le futur roi répond que non, mais qu’on l’y a forcé et de plus qu’on l’a forcé à redresser ses jambes croches. À ce moment, on voit dans le visage du monarque toute la douleur d’une vie de parure, une vie non naturelle.

Moi, je louche depuis la naissance. J’arrive à regarder droit quand j’ai des verres de contact et que je ne suis pas fatiguée. Toutefois, ceux qui me connaissent le savent: mes yeux vivent indépendamment l’un de l’autre. À la suite des conseils de mon optométriste, ma maman m’avait acheté un œil de pirate dans le but que je corrige ce défaut. Je dois vous confesser que l’œil de pirate a eu une rencontre funèbre avec les ciseaux qui trainaient sur mon bureau. Je me suis fait chicaner, mais ma maman avait compris que je préférais de loin les moqueries qu’on me faisait sur mes yeux disparates que l’humiliation de me promener avec un pansement occlusif. Déjà qu’il fallait que je porte des fonds de bouteille! Par chance, ma maman n’en a pas rajouté. Elle s’est toujours beaucoup inquiétée pour ma vision. Pourtant, la sienne est encore pire que la mienne. Alors, je lui ai présenté, la tête basse, les lambeaux de l’œil de pirate, elle a compris que c’était trop pour moi. Que la petite fille que j’étais souffrirait trop avec cet accoutrement devant les autres enfants.

Le film The King Speech montre jusqu’où certaines humiliations peuvent nous mener. Il y a des choses qui laissent des marques et parfois beaucoup plus profondes que l’on pourrait croire. Bien sûr, les attentions pour redresser certains torts sont bienveillantes, leur but étant d'aider. Par contre, parfois entre le but et le résultat il y a une grande différence.

Ma vision ne s’est jamais améliorée, même qu’elle s’empire toujours un peu plus. Mon œil fugitif reste discret sous mes verres de contact, mais je sens parfois mon muscle qui se contracte pour que l’œil rebelle reste droit comme son frère. Les copains en rient aujourd’hui gentiment en me disant qu’avec moi, c’est évident quand je fatigue. « Bon on va y aller, Evely veut aller se coucher. Son œil cherche la chambre à coucher ». Ça me fait sourire, comme tout défaut dévoilé que l’on ne peut pas nier.

Puis, je me suis demandé quel sera ce défaut « qu’il faut absolument corriger » de P’tit Clown. Les dents croches ou une mauvaise diction? Aura-t-il toujours une tête de plus que ses camarades et passera du coup pour un géant? Sera-t-il dyslexique ou aura-t-il un trouble du comportement ? Peut-être qu’il n’aura rien. Je le souhaite bien. Il y en a qui n’ont rien et qui ne savent pas que pour paraître comme les autres on nous demande de grands efforts.

Si un jour mon fils présente une de ces différences qui mine sa confiance et qui l’humilie secrètement, j’espère que, de mon fol œil, j’arriverai à lui faire voir que les différences sont
des charmes cachés. Si un roi qui bégaie arrive à faire un discours et être un monarque digne de ce nom, lui, P’tit Clown, peut être fier d’être tel qu’il est. Chose que sa maman commence à comprendre.

Crédits photo:Micheal Kappel
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La bouffe, les femmes… et les tentations estivales !

Publié par Anik le mercredi, juin 22, 2011 4 bouteilles à la mer...
Comment résister à un tel délice ?
En fin de semaine, je l’avoue, j’ai abusé… De sangria, de vin rosé, de fromage, de crème glacée, de soleil (mais sans attraper de coup)… Alors que Maryse disait manger plus léger l’été, personnellement, je trouve que c’est la pire saison de tentations alimentaires… L’alcool qui arrose les BBQ entre amis, la crème glacée qui rend les après-midi exquis, les cafés glacés remplis de sucre, j’avoue que ce sont mes = péchés mignons estivaux… Et ça fait tellement de bien, difficile de résister…

Alors que Geneen Roth, l'auteure du livre Les femmes, la nourriture et Dieu - Mangez, changez vos pensées et atteignez votre poids santé, publié aux éditions Un monde différent, parle du fait que l’on mange ses émotions, je me pose cette question :

Peut-on manger davantage ses émotions durant une saison en particulier ? Pourquoi ne puis-je pas résister à la gourmandise pendant deux mois de l’année, alors que ma consommation de cochonneries demeure tout à fait correcte le reste de l’année ? Réagissez-vous ainsi ? On dirait que la bonne humeur est une émotion que je mange aussi, comme parfois la solitude ou la frustration… Je suis de bonne humeur, alors j’en rajoute avec des petites douceurs…

D’où cette hypothèse : notre relation avec la nourriture peut être à la fois basée sur la douleur (manger pour éviter de se sentir mal), mais aussi sur le plaisir (manger pour se sentir ENCORE mieux)…

Dans votre cas, cette relation est-elle plus axée sur l’évitement de la douleur ou la recherche de plaisir ? N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courrez la chance de remportez votre exemplaire du livre de Geneen Roth : Les femmes, la nourriture et Dieu - Mangez, changez vos pensées et atteignez votre poids santé, publié aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : © LuisMacalinao
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Magasinage en famille 101

Publié par Julie le mardi, juin 21, 2011 2 bouteilles à la mer...
GrandeSoeur, déçue d'abandonner son bricolage - Est-ce que ça va être long, maman?

Julie, se voulant rassurante - Pas beaucoup. Mais ça dépend de Papa.

PetiteSoeur, bourrue - Mais pourquoi est-ce qu'on doit y aller avec vous?

Julie, ramassant ses clefs - Parce que quand Papa a une rage de magasinage, mieux vaut l'accompagner.

GrandeSoeur - Pourquoi?

Julie, chaussant Frérot - Parce que s'il va au magasin tout seul, il va acheter n'importe quelles fringues sous prétexte qu'elles sont en spécial.

PetiteSoeur - C'est quoi des fringues?

Julie, évasive - Tu sais, des vêtements juste assez beaux pour tondre la pelouse ou faire de la peinture.

S'ensuit une balade en voiture sans histoire, nous menant au magasin choisi par l'homme de la maison.

PetiteSoeur, ne démordant pas - Mais pourquoi t'es pas capable d'acheter tes "linges" tout seul?

PapaZen, piqué au vif - Parce que maman trouve que je choisis des "linges" bizarres avec des drôles de couleurs qui, dit-elle, défraîchissent-trop-vite-et-que-j'ai-le-goût-de-jeter-quand-ça-arrive. Elle veut superviser.

PetiteSoeur - Mais moi, je n'ai pas le goût! J'aimerais mieux aller acheter la tente pour la fête des Pères!

GrandeSoeur, d'un ton blasé - Bravo, PetiteSoeur. Tu lui as dit...

PetiteSoeur, toute rose - Même pas vrai. Il avait deviné sa surprise. Pas vrai, Papa?

Julie - Ne t'inquiète pas, ma puce... Les filles, allons regarder les bijoux pour avoir des idées pour se faire des colliers. Papa et Frérot, filez entre hommes. On se retrouve aux cabines!

Quelques minutes plus tard, PapaZen avait choisi des chemises, toutes à carreaux. Et des T-shirts, pas mal pareils à ceux de la maison. Et des pantalons capri, comme ceux que j'avais suggérés il y a quelques années. Mais je me suis (presque) gardée de le dire alors qu'il entrait dans la cabine d'essayage.

Une cliente, venue aussi faire des emplettes avec son homme - Je vous trouve bien courageuse de venir magasiner avec les trois enfants.

Julie, se confiant - Je sais... En plus, j'ai oublié la c-o-l-l-a-t-i-o-n du plus jeune. Il va falloir être créatifs.

La cliente, regardant Frérot dans sa poussette - Au moins, il commence à magasiner jeune. Il va peut-être apprendre à coordonner les bonnes couleurs. Le mien est encore incapable!

Julie, regardant le conjoint de la vieille dame - Oh la la! Êtes-vous en train de me dire que ça ne s'apprend jamais?

La cliente, empathique - J'en ai bien peur!

Julie, profitant alors de la moue découragée de ses filles dans le fauteuil pour transformer ce pénible moment d'attente en activité éducative - Les filles, j'ai une idée! On va voter pour en finir! Quand Papa sortira, si vous trouvez que le vêtement qu'il porte est beau, on fait un pouce par en haut. Si c'est "beurk", on fait un pouce par en bas.

GrandeSoeur, aimant les règles claires - Et si c'est moyen, est-ce qu'on peut faire un pouce au milieu?

Julie - Bien sûr, ma puce. Vous allez voir, à trois filles, ça va aller vite et il va être beau notre Papa!

La vieille dame, souriant - Une enseignante sait reconnaître une autre enseignante. J'imagine que vous l'êtes pour avoir une pareille idée ?

Julie, prise en flagrant délit - C'est un peu compliqué, mais c'est un peu ça!

PapaZen a été surpris de voir son trio féminin passer sa nouvelle garde-robe au vote, mais il s'est prêté au jeu. La dame s'est bidonnée quand PapaZen a utilisé son droit de veto.

C'est ainsi que j'ai initié mes filles à la mode masculine, à la démocratie et à la patience. En prime, j'ai légèrement pu influencer mon chum dans ses achats... La vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants?

Crédits photo: Licence CC apdk
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La loi de Murphy, version cheveux...

Publié par Anik le lundi, juin 20, 2011 6 bouteilles à la mer...
Vous connaissez la loi de Murphy ? Vous savez, cette fameuse loi dont j'ai déjà parlé qui dit que quand une chose a une chance de tourner mal, elle le fera... Genre : si tu as VRAIMENT besoin d'essence, c'est sûr que la prochaine station service est fermée ou trop loin...
J'en ai une nouvelle pour vous, tirée de mon récent vécu familial.
Si les cheveux de tes filles poussent vraiment lentement, tu peux être certaine qu'elles vont essayer de se les couper à un moment crucial... Et qu'elles ne vont pas se rater !
Cette semaine, c'est AngeCornue, 5 ans, qui s'est fait un charmant dégradé en enlevant une quinzaine de centimètres de cheveux derrière sa tête ! Ses cheveux, après 5 ans d'efforts, lui dépassaient à peine les épaules... Disons que les grosses mèches enlevées lui manquent crucialement... Et que pour son entrée en maternelle dans deux mois, il n'y a aucune chance pour que ça ne paraisse plus, étant donné la lenteur que prennent se cheveux à pousser...

Enfin, après un méga découragement sur le coup (mon aînée m'avait fait la même chose à 4 ans), je prends le tout en philosophant... Je lui ai égalisé un peu plus le reste et je lui attache ce que je peux, donc ça ne paraît pas trop (mais il manque d'épaisseur)...

Enfin, comme il me reste une dernière fille, avez-vous un truc, une prière, un ensorcèlement... quelque chose, pour que numéro 3 ne me fasse pas, elle aussi, le coup ??? Et ne me dites pas de cacher tous les ciseaux, je suis certaine que comme Aurore, elle finirait par les trouver et se piquer le doigt dessus! ;-)

Crédit photo : © pawpaw67
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Les potins du dimanche

Publié par Julie le dimanche, juin 19, 2011 2 bouteilles à la mer...
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que ça commence à sentir les vacances. À défaut de profiter de ce grand air du fleuve frais qui me manque tant, j'ai opté pour la plage Jean-Drapeau avec ma copine maman 3.0. ---

Inspirée par nos mousses et nos minis, voici notre dernière chronique à quatre mains dans le magazine Montréal pour enfants!

Familles en cavale, direction: la plage! (p. 36 du document PDF)

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Tout le monde en parle...

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Papa 1er, un papa extraordinaire!

Publié par Audrey le samedi, juin 18, 2011 2 bouteilles à la mer...
C’est bientôt la fête des Pères, et ce sera la toute première pour Papa 1er. Bien sûr, il faudra attendre quelques années avant que Bébé 1er, l’Héritier, ne lui offre une carte bricolée de ses propres mains. J’en profite donc pour lui faire un petit hommage, aidée de Bébé 1er qui approuve chaque pensée d’un grand geste du bras, d’un gazouillis ou d’un hoquet.

Cadet d’une famille de quatre enfants, Papa 1er a donné un coup de vieux à ses parents en leur annonçant que ce serait son tour d’être papa. Papa 1er, c’est un vrai gars. Tout le monde était donc un peu curieux de voir comment il serait, lui qui n’est pas particulièrement démonstratif et surtout pas « catineux »! « Avec le mien, ça ne sera pas pareil! », répétait-il à tous ceux qui le taquinaient à ce sujet pendant la grossesse.

Papa 1er est finalement extraordinaire! Il n’est pas « gaga gougou », mais…

Il a été extraordinaire pendant la grossesse. Je n’ai pas eu à porter un seul paquet, pas une seule marche d’escalier à déneiger. Je n’ai pas eu à expliquer mes maux de cœur ni mes sautes d’humeur (enfin, presque pas!). Il s’est toujours fait rassurant dans mes moments d’inquiétude et m’a, dès l’annonce de la grossesse, prouvé à quel point nous allions vivre des moments extraordinaires ensemble.

Il a été extraordinaire pendant l’accouchement. Il m’a serré la main bien fort, m’a encouragée, s’est informé de tout et de rien au personnel médical pour s’assurer que tout allait bien, et a versé des larmes lui aussi lorsqu’on a déposé ce petit paquet d’amour sur ma poitrine.

Il a été extraordinaire après l’accouchement. Il a veillé sur le bébé jour et nuit pour que je récupère un peu. Il l’a bercé, l’a réconforté, et a finalement suggéré un nouveau prénom après un de leurs petits moments entre hommes. Il a trouvé aussi la force de constamment s’occuper de moi. Il n’a pas dormi pendant presque 3 jours pour s’assurer que nous ne manquions de rien.

Il est toujours aussi extraordinaire trois mois plus tard. Il a finalement appris à survivre aux changements de couches « numéro 2 ». C’est lui le meilleur pour faire faire les rots, même s’il ne gère pas encore bien les régurgitations! Il a les yeux qui brillent quand il voit son Héritier commencer à gazouiller pour lui « raconter » sa journée le soir. Je le surprends à s’émerveiller quand Bébé 1er lui offre ses plus beaux sourires. C’est lui aussi qui joue inlassablement à « Tire-moi la langue! », qui mange à une main quand Bébé 1er se met à hurler en plein milieu de notre repas, qui insiste pour l’endormir le soir, qui se lève trop tôt pour l’heure d’exercice au petit matin et pour qui « Y’a rien là! » de se balader au magasin avec un Bébé 1er qui menace de se mettre à hurler à tout moment... Et c’est lui qui part se balader dans le quartier en poussette par belles soirées, qui trimbale son fiston chez ses amis pour leur présenter pendant que je me repose, qui appelle 3 fois par jour pour vérifier si tout se passe bien et si nous avons besoin de quoi que ce soit.

Je pourrais écrire un million de raisons pourquoi il est extraordinaire, mais je ne voudrais pas vous ennuyer ni qu’il s’enfle la tête! Et vous, vous en avez un Papa Extraordinaire comme ça dans votre vie? Allons-y, rendons-leur hommage!

Crédits photo : Licence CC Marc Moss
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Faut-il être fou pour être heureux ?

Publié par Anik le vendredi, juin 17, 2011 2 bouteilles à la mer...
Êtes-vous en mesure de crier
votre joie publiquement,
comme un enfant ?
Mercredi dernier, alors que je faisais ma balade quasi-quotidienne en vélo, j'ai croisé un cycliste particulier. Le mec conduisait en zigzaguant modérément, en chantant et en balançant les bras au rythme de sa musique intérieure (il n'avait pas de lecteur MP3).

Ma première réaction, en constatant ce gars, a été la suivante :
- Woah! Est-ce qu'il a toute sa tête, ce mec ?

Ensuite, j'ai été choquée de ma propre réaction. Parce que quelqu'un est apparemment de bonne humeur et qu'il le démontre de manière très exubérante, j'en conclus qu'il ne peut être normal ? Les enfants ont ce don d'exprimer leur bonne humeur de maintes manières, mais nous, les adultes, oublions vite qu'il est possible de gambader ou de chanter publiquement pour faire savoir au monde qu'on est heureux !

Il m'arrive parfois de faire des steppettes dans la rue ou de chanter à tue-tête dehors quand je suis heureuse, mais je ne le ferais pas si quelqu'un regardait... Pourquoi? Par peur du ridicule, je suppose. Mais c'est dommage ! Parce que ça fait sourire, croiser quelqu'un de bonne humeur ! Et c'est contagieux !

Et vous, osez-vous démontrer votre bonne humeur comme si vous étiez un enfant ? Prenez-vous modèle sur vos petits mousses ?

Crédit photo : © fmgbain
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La spectatrice trop crédule

Publié par Evely le jeudi, juin 16, 2011 0 bouteilles à la mer...
Je n’aime pas chicaner mon fils. Chaque fois, je m’en veux de ne pas être plus patiente avec lui. Il joue les grands comédiens avec sa lèvre inférieure qui se bombe, ses yeux qui se mouillent et ses mains qui me défient. Mais moi, je suis bon public. J’embarque dans l’histoire de cet Oliver Twist moderne qui me réclame un caprice de plus. Devant lui, je reste stoïque et je gronde. « Maman a dit non et quand c’est non, c’est non ».

La bouche s’entrouvre, la larme coule, les bras se balancent le long de son corps qui se ramollit encore un peu plus. « Non, si tu continues tu vas aller faire un tour dans le coin, je te préviens ». Ses jambes flanchent, ses os et ses muscles se liquéfient, il n’est plus qu’un bacon sur le plancher. « Bon, c’est le coin et c’est tout ». Le bacon grésille deux fois plus dans mes bras et des cris stridents d’une brûlure profonde qui ne va plus jamais pouvoir s’estomper retentissent de sa bouche. Les larmes coulent à flot.

Une fois dans le coin, le corps serpentin tente de se faufiler de sa prison à coups de promesses et de regrets. « You do the crime, you do the time. Reste là mon tit gars, maman est fâchée ». Il s’agrippe à ma jambe, mon bras, mon orteil, qu’importe tant que je ne le laisse pas dépérir dans le coin reculé. Son corps se contorsionne. Après avoir crié, pleuré, imploré et demandé pardon dans une rivière de doléances, il ne nie plus, il fera (c’est promis!), il a compris (c’est juré!, il sera bon. Le meilleur des petits garçons qui existe entre ciel et terre, avec des yeux de Bambi .

Je reviens le voir au bout de cette éternité que sont deux minutes. À genoux devant lui, je lui demande la leçon. Il répète d’une voix enrouée et encore larmoyante. Je lui fais un câlin. C’est de bonne guerre, mon fils. Ses petites mains s’agrippent à moi. "Ne me laisse plus, maman". Sa tête chaude d’émotions repose dans mon cou. "Protège-moi, maman". Il me regarde avec un sourire qu’il force pour me faire plaisir. "Tu vois que je suis bon, maman". Son nez coule, ses yeux brillent et sa douceur revient dans son étreinte. "Je t’aime, ma maman à moi tout seul".

L’énergie revient en lui et vite il retourne au jeu après s’être soigneusement mouché. Ses yeux se me regardent une dernière fois, brillants de douceur me disant merci de ne pas l’avoir abandonné dans ce coin. "Je ne donnais plus cher de ma peau, mais ton retour m’a sauvé. Comme toujours et pour toujours, tu es la seule qui peut me sauver". Puis, il repart, toutou à la main, ayant tout oublié de la scène. Il n'en reste qu’un vague souvenir au fond du mouchoir. Un court intermède sans importance dans son jeu.

Moi je reste ébranlée, fâchée, triste, amoureuse, médusée et complètement lessivée. Vivement ses trois ans et la fin de ce Terrible Two.

Crédits photo:Dalbera
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Les femmes, la nourriture... et les fameux régimes estivaux !

Publié par Anik le mercredi, juin 15, 2011 11 bouteilles à la mer...
Alors que l'été arrive officiellement dans quelques jours, je suis certaine que plusieurs d'entre vous ont songé à entamer un régime, histoire d'être plus sexy dans votre maillot de bain. Or, personnellement, je ne crois pas aux régimes... Et Geneen Roth, l'auteure du livre Les femmes, la nourriture et Dieu - Mangez, changez vos pensées et atteignez votre poids santé, publié aux éditions Un monde différent, n'y croit pas non plus.

Dans son livre, elle indique plutôt que c'est notre relation à la nourriture qu'il faut modifier. Car cette relation est le reflet fidèle de nos réactions émotionnelles... C'est vrai qu'il est tellement tentant de « manger nos émotions ». Personnellement, je mange toujours plus lorsque je me sens seule ou débordée. Le problème, comme le dit l'auteure, n'est pas la nourriture, mais le fait qu'on ne sache pas combler nos manques...

Et vous, vous arrive-t-il de manger vos émotions ? Les mangez-vous d'une façon particulière ? Par une rage précise d'un aliment ou autre ? De mon côté, ce sont les chips qui sont dangereuses... (d'où le fait que j'en achète moins).

Si vous avez envie de vous débarrasser de quelques (ou plusieurs) livres en trop, ou si vous souhaitez maintenir votre ligne tout en évitant les excès passagers, ce livre pourra vous aider... Et ça tombe bien, puisque les internautes qui commenteront les trois prochains billets des mercredis littéraires courent la chance de remporter leur exemplaire. Alors, exprimez-vous !

Crédits photo: © Un monde différent
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Quand garder la tête haute frise le ridicule

Publié par Julie le mardi, juin 14, 2011 3 bouteilles à la mer...
C'était la date limite. Il me faillait faire le détour ce soir-là. J'avais ma journée dans le corps et un look à faire peur. Mais je suis allée perdre une heure de mon temps pour renouveler mon permis de conduire au bureau des véhicules. ---

Ledit permis est arrivé par la poste quelques jours plus tard. J'ai ouvert l'enveloppe et j'ai constaté l'ampleur du dégât: sur ma photo, j'ai une bouille absolument épouvantable sous une tignasse frisée digne de la jeune héroïne du film Annie.

PapaZen, épouvanté - Non, mais franchement, ma blonde! T'es-tu vu la motte?

Julie, banalisant - Bah, qu'est-ce que tu veux? Je frise plus depuis mes accouchements... C'est vraiment si pire que ça?

PapaZen, écoutant sans doute son intuition masculine - Tout ce que je dirai pourra être retenu contre moi... Mais franchement, tes cheveux dépassent du cadre!

GrandeSoeur, s'en mêlant - Qu'est-ce qui se passe, maman?

Julie, vulgarisant - Ce n'est rien, ma puce. C'est juste que sur la photo de mon permis de conduire, je ressemble à Micheal Jackson. (puis dramatisant) J'espère que je ne me ferai pas arrêter par la police... Ils ne croiront jamais que c'est moi...

GrandeSoeur, constatant par elle-même - C'est vrai que ça frise un peu... trop.

PapaZen, en rajoutant - En tout cas, si tu vas en prison, on t'apportera des bonbons.

PetiteSoeur, inquiète
- Mais c'est très grave! Moi, je ne veux pas.

Julie - Ce n'est pas très gentil, ça. Ne pas vouloir m'apporter des bonbons. Quel genre de petite fille es-tu?

Silence. Je regarde mon portrait en essayant de me convaincre qu'il n'est pas si mauvais. En vain.

Julie, fâchée - Une chance que j'ai demandé à la commis de vérifier si la photo était réussie avant de partir! Elle l'a prise deux fois en plus. Je ne peux pas croire que l'autre était plus laide que celle-là!

PetiteSoeur, après avoir réfléchi sérieusement - Ne t'en fais pas, maman. Je pense avoir une idée! On a juste à montrer ton permis à Oncle S.

Julie, ne voyant pas où elle veut en venir - Pour quoi faire? Pour qu'il se paie ma gueule lui aussi?

PetiteSoeur, le regard allumé - Mais non! Pour savoir s'il va te reconnaître! Il est policier, lui! Il va te le dire tout de suite si tu ressembles trop à Micheal Jackson et si c'est dangereux de te promener avec une photo comme la tienne!

Julie, feignant de ne pas trop être insultée - Tu penses vraiment que c'est une bonne idée?

PetiteSoeur, satisfaite - Ouais!

Toujours est-il que j'ai été bien heureuse lorsque nous sommes allés chez Oncle S pour dérouler sa tourbe. PetiteSoeur avait oublié le bateau qu'on lui avait monté... et moi j'avais oublié mon cliché raté. Jusqu'à ce que je me présente au bureau de change avec Tante V pour avoir des livres sterling.

La commis, derrière sa vitre - Puisque vous n'avez pas de compte dans notre institution, je vais avoir besoin de deux pièces d'identité.

Julie, sentant une petite gêne la gagner - Et merde...

Tante V, soucieuse - Qu'est-ce qu'il y a? Tu les as oubliées?

Julie, se disant que le ridicule ne tue pas - C'est que tu vas pisser dans tes culottes quand tu vas voir ma photo!

Tante V, s'étirant le nez - Pouah! (puis incapable d'articuler parce que prise d'un fou rire silencieux) Non... mais t'es... tu ... vu... la ... motte?

La commis, sans doute un peu gênée, jetant un discret coup d'oeil sur la photo avant d'ajouter - J'aurais besoin d'une seconde pièce d'identité.

Tante V, les larmes aux yeux - Présente-lui ta carte d'assurance-maladie! C'est la même photo, non?

Julie - Bah, oui! Pourquoi pas?

Je me suis éclipsée dans le hall en rigolant comme une cinglée. J'ai éprouvé un malin plaisir à laisser Tante V faire sa transaction toute seule: elle avait peine à rester sérieuse devant la commis tellement elle riait. Cette dernière lui aurait remis la moitié des livres sterling demandées, elle n'aurait jamais pu s'en apercevoir!

Tante V, me retrouvant après avoir rangé son argent - Et tu sais ce que je me disais? C'est que cette photo est encore plus laide que ta photo de 3e année! En tout cas, j'espère que ta photo de passeport est plus réussie que celle-là, sinon on ne passera jamais la sécurité à l'aéroport!

Julie, éclatant - Je peux te garantir qu'elle n'est pas diable mieux! Sur celle-là, j'ai l'air d'être fraîchement sortie de prison!

Crédits photo: Licence CC Pikaluk
(Elle est pas mal moins rigolote, mais mieux vaut une photo floue de Pikaluk que la mienne. Si je l'avais publiée ici, mon identité numérique en aurait pris pour son rhume!)
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La mère est... pas si calme !

Publié par Anik le lundi, juin 13, 2011 6 bouteilles à la mer...
Une « mère » tumultueuse peut
côtoyer une « mère » calme...
Quand Julie et moi avons choisi le nom de ce blogue, il y a plus d'un an, je m'étais identifié au mot « calme » non pas parce que je l'étais, mais parce que j'y aspirais depuis des années.

Oui, ce calme intérieur était un objectif que je souhaitais ardemment atteindre, sans jamais vraiment y parvenir. Être calme, vivre le moment présent, ralentir le rythme... J'ai essayé un tas de choses. Faire de la méditation sporadique, me parler, respirer, me péter un élastique sur le poignet quand je pognais les nerfs, me créer un système d'émulation pour moi-même. Sérieusement, il n'y a rien que je n'ai pas essayé, du plus ridicule au plus sensé.

Je me suis améliorée, certes, dans la dernière année, mais j'ai comme l'impression que les dernières semaines ont été un tournant. Lors de ma formation en hypnose, je crois avoir découvert LA technique qui me convient. Parce que je réalise qu'il y a tant de recettes... Il faut trouver la nôtre !

Depuis les débuts de cette formation, je suis beaucoup plus calme et dans le moment présent. Même ma fille aînée me l'a fait remarquer. Mais mieux encore... Mercredi dernier, j'avais une entrevue. Pour un poste que je convoitais VRAIMENT! En théorie, j'aurais donc dû être hyper nerveuse. Or, le matin de l'entrevue : calme et bonne humeur... Lors de l'examen précédant l'entrevue : calme... J'ai même fini avant le temps et pris le temps de fermer les yeux et de relaxer... Au moment d'entrer dans la salle, devant 5 personnes plutôt qu'une : calme et confiance... Pendant l'entrevue : confiance, calme et humour...

Sincèrement, j'ai passé un moment agréable, sans stress. Je crois que je n'avais jamais fait une entrevue ainsi... Résultat : j'ai obtenu le poste, en fait une charge de cours au collégial, dans un cégep près de chez moi.

Reste à vérifier s'il y a corrélation. Suis-je calme parce que j'ai trouvé la méthode qui me convient ? Je continue mes exercices et je verrai. Mais chose certaine, les résultats sont fort intéressants... Avez-vous trouvé votre méthode pour vous calmer ?

Crédit photo : © J Pod
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Les potins du dimanche

Publié par Julie le dimanche, juin 12, 2011 7 bouteilles à la mer...
Voici une invitation cordialement lancée par Maman 3.0.

Réservez le 30 juillet à votre agenda pour un pique-nique familial. L'événement aura lieu au parc de la Place de la famille, sur la Rive-Sud, à La Prairie.

J'y serai sans faute. Et j'ai déjà hâte de vous retrouver. Et vous?

Pour en savoir davantage

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Tout le monde en parle...

La nouvelle est publique sur Facebook, mais juste au cas où vous ne le sauriez pas, le couple de Maman 3.0 bat de l'aile
Divorce en vue

Mario célèbre et félicite
Collations des grades

Des bananes et des olives pour Bizz
Une question de goût

Tchoubi fait rêver
L'été arrive...

Daniel a quitté ses amis à vélo et les retrouve en minifourgonnette
Le temps qui ne passe pas.

Evyzamora étend tous ses petits kits et choisit celui qui lui fait le mieux
L'habit

La seule chose que Béatrice n'avait pas prévue, c'est que ce serait si prévisible
Le tout dernier préparatif

Belle idée d'Isabelle pour les enseignantes qui nous lisent (ou pourquoi pas dans d'autres domaines?)
{ce moment pédagogique}

Très très originale cette idée de Happy Housewife d'envoyer en direct ses impressions dans les moments importants
You've got a mail baby...

Bon dimanche!
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Quand le décodeur de pleurs tombe en panne

Publié par Audrey le samedi, juin 11, 2011 2 bouteilles à la mer...
Quand Bébé 1er, l’Héritier, pleure, maman a généralement une bonne idée du pourquoi et s’arrange pour y remédier. Cependant, il arrive que le décodeur tombe en panne… ---

Ce serait chouette il me semble, une belle boîte blanche design avec affichage numérique qui indiquerait « faim », « froid » ou « mal au ventre » pour décoder les pleurs! Mais non, il faut se fier à son instinct. Sauf que lorsque l’instinct ne sait plus où donner de la tête, ben on s’en remet au temps…

Il est de ces nuits où je ne sais plus. Bébé a bien mangé, a les fesses au sec, est bien au chaud dans sa douce couverture, mais pourtant il crie et hurle de toute son âme, en profitant du moment pour expérimenter de nouveaux cris tous plus difficiles à supporter pour mon cœur de mère. Alors je le berce, le serre contre moi, marche en rond avec sa tête sur mon épaule… jusqu’à ce qu’il s’apaise. Mais dès que je le dépose dans son lit, ça recommence.

Dans ces moments, je me sens vraiment remplie d’imMÈREfections, pour reprendre l’expression de Julie. Suis-je à la hauteur? Est-ce normal que je n’arrive pas à consoler mon bébé? Je crois que toutes les mamans passent par ces sentiments. Qu’on le veuille ou non, peu importe le nombre de livres qu’on lit pour se préparer à ce nouveau rôle, il arrive qu’il n’y ait rien d’autre à faire que d’être là pour son poupon.

Et ça finit irrémédiablement par passer, en même temps qu’un bon pet odorant. Ah je vous dis, je ne pensais jamais que ma vie finirait par tourner autour des pets et des rots, mais mon Dieu qu’ils sont bienvenus parfois!

Un petit conseil en terminant, chaque fois que vous vous sentez démunie, dépourvue de solutions, à court d’idées… dites-vous en serrant votre bébé bien fort qu’il grandit si vite que déjà demain, ce dur moment fera partie du passé. Pour moi, ça fonctionne à merveille…

Crédit photo : Licence CC Brandon Baunach
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L'abondance est partout...

Publié par Anik le vendredi, juin 10, 2011 1 bouteilles à la mer...
L'une de mes 1001 définitions de
l'abondace : un livre gratuit et
du temps pour le lire au soleil...
Dernièrement, j'ai élargi ma « blogosphère »... Je dispose d'un peu plus de temps, ce qui m'a permis de créer un autre blogue en parallèle de celui-ci, où je divague avec anecdotes et réflexions, toujours avec plaisir, au sujet de la séduction et de la vie amoureuse - ou de l'espoir d'en avoir une! ;-). J'ai aussi découvert un tas de blogues fort intéressants et je me suis retrouvée, entre autres, sur celui des paresseuses (bon, je l'avoue, je me reconnais dans ce terme à mes heures)...

Dernièrement, ce blogue faisait un petit concours, un peu comme les livres que je fais tirer ici lors des mercredis littéraires, et j'ai participé. Et devinez quoi ? J'ai gagné un bouquin !

Agréable, oui, mais ce prix me parle beaucoup plus que vous ne pourriez le penser. Pourquoi ? Tout simplement parce que depuis quelques semaines, je m'amuse à croire que la vie me gâte. Que l'abondance provient, non seulement de l'argent, mais d'une multitude d'autres sources. Et depuis que j'intègre cette pensée, je suis de plus en plus chanceuse et gâtée. Ne me dites pas qu'il n'y a pas un lien entre la modification de mes pensées et les résultats concrets dans ma vie, j'ai trop reçu dernièrement pour qu'il n'y ait pas de corrélation.

Alors, je vous pose la question, quelle est votre croyance face à l'abondance ? Face à l'argent, aux dettes, aux surplus, aux petits luxes... Bref, à tout ce qui touche l'abondance matérielle ? Avez-vous l'impression que vos croyances se reflètent dans votre vie ? Auriez-vous envie de modifier vos pensées à ce sujet ? Si oui, que voudriez-vous croire ?

P.-S. Je souhaite un voyage dans le Sud gratuit. Si quelqu'un veut me l'offrir, allez-y sans hésiter! :-)

Crédit photo : © mallix
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La complainte d'Evely

Publié par Evely le jeudi, juin 09, 2011 7 bouteilles à la mer...
Je l’attends avec tant d’amour et d’espoir. Petit rayon de soleil qui viendrait compléter notre trio. Je ne savais pas que l’on pouvait autant désirer quelque chose que l’on n’a pas encore en notre sein. Que l’on pouvait se sentir incomplète sans même connaître ce qui nous manque. ---


Quand j’étais jeune, je rêvais de l’amour. Je m’en déchirais le cœur à l’attendre. Pourtant, je refusais donner la chance au premier venu. Je savais déjà qu’il n’y en aurait pas des tonnes, mais que le bon se présenterait et qu’on serait heureux. Je l’attendais et bien que j’étais complètement esseulée, je restais patiente et je gardais la foi qu’il se pointerait en s’excusant de son retard.

Tranquillement, on s’est rendu compte qu’il manquait quelque chose dans notre couple. Une petite chose avec mes yeux et ses manières à lui. Un rire qui caresse les moments qui passent trop rapidement, des petites larmes qui nous donnent de grandes angoisses. Un petit bonhomme qui escalade sa maman et son papa pour se loger entre eux au petit matin. Ne connaissant encore rien de la vie de famille, nous n’avions en fait pas d’attentes. Seulement deux demandes. Un : qu’il soit en santé et deux : qu’il soit aussi câlin que coquin. Depuis son arrivée, nous découvrons toute cette joie qu’un enfant apporte.

Puis le désir de compléter notre trio s’est fait sentir encore plus ardemment. Nous voulions être quatre. Non, c’est plus que ça, c’est comme si nous sommes déjà quatre, mais que comme sa maman, petit dernier, prend son temps pour se préparer et aime se laisser désirer.

Alors nous y voilà. On attend avec tant d’amour et d’espoir que petit dernier trouve refuge dans mon ventre. Sauf, que de mois en mois, je me demande, comme est-ce possible d’avoir autant envie de ce petit être qui est en devenir. Quand j’étais enceinte de P’tit Clown, j’avais hâte, mais ne connaissant rien de la maternité, j’étais en découverte constante. Maintenant que je sais, j’ai hâte de me faire renvoyer en pleine face tout ce que j’ai cru comprendre de la maternité ainsi que des enfants et de devoir admettre que j’ai encore tout à apprendre.

Si seulement vous saviez. Je laisse dame nature faire, mais je peux vous dire que je l’implore de se bouger les fesses et de se mettre au travail, parce qu’ici il y a une maman, un papa et un grand frère qui sont juste trop impatients de rencontrer petit dernier

Crédit photo : © Weird Beard
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Mercredis littéraires : Raccourci vers la réussite... La gagnante !

Publié par Anik le mercredi, juin 08, 2011 1 bouteilles à la mer...
Depuis les trois derniers mercredis, je vous ai parlé de l'excellent livre de Paul-Gérald Farmer, publié aux éditions Un monde différent, Raccourci vers la réussite.

Vous avez ainsi découvert, parmi les nombreuses excellentes astuces que comporte ce livre, la loi de Parkinson, la planification à trois temps et l'écriture automatique.

Parmi toutes les lectrices qui ont commenté ces billets, l'une d'elles se mérite son exemplaire du livre.

Il s'agit de : Catellina ! Félicitations!

Alors, pour obtenir ta copie, envoie-moi tes coordonnées à : la-mere-est-calme@hotmail.fr

Sur ce, bonne journée à toutes!
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Stratégie de diversion masculine

Publié par Julie le mardi, juin 07, 2011 8 bouteilles à la mer...
Julie, soupirant en voyant le fouillis - Les filles! Avez-vous vu la salle de jeux? Venez ranger avec moi tout ce bazar! ---

PetiteSoeur, déçue de devoir interrompre son épisode de Lazy Town - Ah non! ---

GrandeSoeur, négociant - Mais juste 5 minutes alors! ---

Julie, battant le fer pendant qu'il est chaud - PapaZen, svp mets la minuterie. (puis d'un anglais plutôt minimal) And please be creative to ajust the timer to let us finish! ---

S'ensuivent quelques minutes de ménage effréné où papiers se faufilent dans le bac de la récupération et où babioles diverses retrouvent leur maison. Puis soudain un bruit peu ragoûtant. Un raclement de gorge identique à celui d'un vieillard aux prises avec de disgracieuses sécrétions.

Julie, dégoûtée - Yeurk, PapaZen! La GROSSE classe! Franchement!

PapaZen, apparaissant dans le cadre de porte - Excuse-moi, c'était un deux pour un. T'as pas idée...

Les filles, sourcils relevés, interrompent leur séance de tri pour écouter la discussion qui s'annonce animée.

Julie, n'en démordant pas - Il me semble qu'il y a une limite à ne pas transgresser quand quatre autres personnes vivent sous le même toit, tu ne crois pas?

PapaZen, insulté - Il fallait que je m'en sorte, vois-tu?

Julie, piquée - Non, je ne vois pas... Malheureusement.

PapaZen, crampé - C'est qu'il me fallait camoufler...

Profitant du fait que les filles se remettent à la tâche, PapaZen joint le geste à la parole et mime à nouveau son stratège. Il étend le bras pour feindre d'appuyer sur le bouton de la minuterie en faisant disparaître à nouveau de sa gorge toute trace de mucosité fictive.

PapaZen, fier - Il me fallait faire incognito, tu sais. Avoue que j'ai été créatif! Même toi tu t'es fait avoir!

Ouais. Est bien prise qui croyait prendre!

Crédits photo: Licence CC steve.wilde
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Les joies du moment présent...

Publié par Anik le lundi, juin 06, 2011 10 bouteilles à la mer...
Sentir l'odeur sublime du lilas,
quelle belle façon de vivre le moment présent!
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai toujours eu beaucoup de mal à vivre mon moment présent. « L'ici et maintenant » demeure toujours empreint de pensées qui vagabondent dans mon esprit, de considérations futures (j'avoue penser peu au passé), de préoccupations quotidiennes, de recherche de solutions pour des problèmes qui ne se sont même pas encore présentés, etc.

Or, j'ai fait une découverte renversante lors de mes deux fins de semaine de formation en hypnose... À force d'avoir réalisé maints exercices (à la fois dans le rôle de l'hypnothérapeute et du patient), je me sens vraiment différente cette semaine.

1) Ma concentration est incroyable.
2) Mon énergie est à la hausse.
3) Mon esprit est, la plupart du temps, vide de toutes pensées autres que celles qui concernent ce que je suis en train de faire en ce moment.

Sérieusement, je n'en reviens pas! Cela fait des années que je chercher à atteindre ces buts, et hop, en quelques jours, une transformation radicale survient. Wow! J'ai toujours pensé qu'il était possible de changer en peu de temps, mais je suis estomaquée! Chose certaine, je vais continuer chaque jour des exercices d'autohypnose, c'est trop bénéfique ! Vous avez déjà tenté l'hypnose ?
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le samedi, juin 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
Je déclare la saison de la pataugeoire est officiellement ouverte! Mon trio fiesta a barboté vigoureusement dans l'eau froide. Pour se réchauffer sous les rayons du soleil, une bonne séance de balançoire était de mise. ---

PetiteSoeur, s'exclamant bruyamment - C'est le plus beau jour de ma vie! ---

GrandeSoeur, presque synchronisée dans l'élan - Pourquoi? ---

PetiteSoeur, d'un rire franc, la langue sortie "toute"! - Parce que je touche au ciel!

Comme quoi, dans notre cours, l'herbe est d'un vert juste assez vif !
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Tout le monde en parle...

Serez-vous au Bazar créatif à Québec en juillet? Béka y sera! Bravo Béka!
Ma première expo

Aucun tabou chez Twin Girl, la fille de Prune
Verdict...

À vrai dire, Bizz non plus
Quand on parle de sexe (bis)

E-Zabel voit ses 9 mois du bon côté
J'aime être enceinte

Marie suggère une vidéo démontrant un réflexe masculin impossible à reproduire chez la femme (mais alors là complètement!)
Grand champion international de père...

M est tombée amoureuse de cette idée de Jean
Flower petal stained glass door

Des petites bestioles pour vos coccinelles chez Claudia
Marque-pages originaux

Hommes 1, 2 et 3 chez X-Mom
Poser un tapis, c'est compliqué, bon.

Une chronique signée Anik chez Carrefour éducation
Des examens réussis haut la main

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC beatingforyouanyway
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Je rêvais d’un bain chaud…

Publié par Audrey le samedi, juin 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
J’étais allongée dans mon lit. Fatiguée, une grippette à l’horizon, avec Bébé 1er, l’Héritier, qui tétouillait tranquillement sa suce à mes côtés. Lentement, mes yeux se fermaient. C’est bien sûr à cet instant que la suce tombait et que Bébé 1er se mettait à la réquisitionner sur-le-champ avec un cri bien senti. Après une bonne demi-heure de ce petit manège, je commençais à frissonner. Hé oui, la grippette prenait lentement la tournure d’une grippe d’homme.

Je me suis alors mise à rêver d’un bain chaud. Il m’envelopperait jusqu’au cou, me réchaufferait, me détendrait. J’ai commencé prendre des bains plus souvent pendant ma grossesse. La période de relaxation qu’il apporte remplace sans problème une sieste pour moi. Et comme je suis incapable de faire la sieste quand il fait jour, disons que c’est pour moi un très bon compromis!

J’ai donc commencé à comploter sur la façon dont je pourrais arriver à réaliser ce rêve tout en gardant bébé tranquille. À ce moment, la suce tombe et le réveille… Ça risque d’être ardu. Et si je plaçais un coin de coussin sur lequel la suce s’appuierait et tomberait moins facilement?

Bon, dossier temporairement réglé, je me glisse hors du lit en prenant mille précautions. Bébé 1er me regarde avec ses grands yeux bleu gris. Ouille, il ne dort pas! Je m’aventure quand même à faire couler l’eau du bain. Ahhh… AHHHH! J’entends les cris malgré l’eau qui cascade! J’accoure, la suce est tombée, mais visiblement, le problème est plus sérieux… La couche est (relativement) nouvelle, le ventre est (supposément) plein, il me semble avoir obtenu un beau rot… Alors quoi? Je positionne Bébé 1er sur mon épaule et le tapote gentiment dans le dos. Il s’apaise. Je le recouche. Ouf.

Je retourne à mon bain, commence à retirer quelques vêtements tout en tendant l’oreille… Oh non, ça recommence!! Pauvre petit lapin, je retourne voir ce qui ne va pas. Toujours rien, apparemment. Incroyable comment cet homme ne peut se passer de moi! Et pourtant, mon bain m’obsède…

Encore des câlins pour apaiser monsieur. Je le recouche. Oh mon dieu! Un peu plus et mon bain débordait! Ouf, les dégâts sont contrôlés. J’enlève à la hâte les derniers vêtements et plonge avec bonheur une jambe dans l’eau chaude réconfortante. Nooooooooon! Le hurlement recommence! Je ne fais ni une, ni deux, et vais chercher la chaise vibrante que j’installe directement à côté du bain. Je me dis que je le ferai bercer en lui parlant doucement à côté de moi, ça ira sûrement mieux comme ça. Me voilà à courir toute nue dans la maison pour rassembler le matériel. Heureusement, les voisins sont loin!

J’installe bébé confortablement et me plonge dans le bain avec un soupir moitié heureux, moitié déprimé… Combien de temps restera-t-il calme?

Hé bien, tout près d’une heure! En fait, j’ai seulement imaginé toutes ces embuches qui ont failli me faire renoncer à mon rêve. Mais en fait, mon formidable bébé n’a même pas bronché dès l’instant où je me suis glissée hors du lit. J’ai savouré mon bain au maximum, je l’ai étiré jusqu’à avoir les doigts plissés. J’ai pataugé en souriant. C’est beau d’être maman. C’est rempli de moments difficiles, mais aussi de petites victoires qui font rapidement oublier tout le reste. Merci Bébé 1er de m’avoir accordé ce moment dont j’avais tellement besoin.

La morale de cette histoire? Un bébé, ça change une routine, mais en adaptant son horaire et ses habitudes aux siennes, on peut arriver à profiter encore de ces moments qu’on croyait pourtant désormais réservés aux célibataires ou couples sans enfants. (D’accord, on s’en reparlera quand Bébé 1er courra partout dans la maison et/ou que Bébé 2nd existera!)

Prochain rêve : une nuit pendant laquelle je me lèverai seulement une fois.

Crédit photo : Licence CC Melody Kramer
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Tango familial

Publié par Anik le vendredi, juin 03, 2011 3 bouteilles à la mer...
Dans toute relation, quand
l'un fait un pas, l'autre
doit toujours s'ajuster.
Depuis quelques mois, j’essaie de travailler ma relation avec ma fille aînée. Avec elle, les choses n’ont pas toujours été évidentes… Me ressemble-t-elle trop ? Est-ce parce qu’elle me reflète mes pires défauts ? Est-ce parce que, comme c’est ma fille aînée, je l’ai trop voulue parfaite ? Probablement un mélange de tout cela.

Mais j’ai posé des gestes afin de me rapprocher d’elle. Séances de massage, repas en famille, meilleur suivi scolaire, etc. Je lui parle aussi de valeurs comme la gratitude, la satisfaction, la fierté de soi… Et je lui parle de la vie, du fait qu’avec de la volonté, de la persévérance et de la confiance, tout est possible.

Enfin bref, tout ça pour dire que vendredi dernier, quand ma grande est revenue de l’école, après une semaine chez Papa, elle est rentrée de très bonne humeur. Puis, nous avons un peu cuisiné ensemble pour faire le souper.

- Les filles, on écoute Les Parent ?

- Non, je veux écouter Toc Toc Toc, répond ma petite Dynamite.

- D’accord, alors je vais manger toute seule, ai-je répondu.

- Maman, je veux manger avec toi, me dit ma grande…

Sincèrement, j’étais ESTOMAQUÉE! C’était la première fois qu’elle préférait manger avec moi plutôt qu’avec la télé. Alors, je lui ai offert de souper en tête à tête, elle et moi… Et nous avons mangé ensemble. Je sais, ce n’est qu’un souper, mais cette envie de passer du temps avec moi, comme ça, m’a vraiment touchée. Et cette façon qu’elle a, maintenant, de venir me voir pour me dire qu’elle m’aime et qu’elle trouve que je suis une bonne maman, même quand mon caractère fait des siennes, m’émeut…

Ce que j’en retiens, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour améliorer une relation, et ce que tango à deux dépend toujours des deux danseurs… Si l’un va dans une nouvelle direction, l’autre n’a pas le choix de suivre. Alors, je vais continuer de danser dans la bonne direction, un pas à la fois!

Crédit photo : © Maxfear ®
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La fille d'un cuisinier

Publié par Evely le jeudi, juin 02, 2011 1 bouteilles à la mer...
J’ai grandi dans les cuisines d’un restaurant français. Je me faisais toute petite entre le réchaud à potage, les couteaux de chef tranchants et la viande fraîche qui cuisait sur les flammes du poêle au gaz. Pendant que maman criait qu’elle faisait « marcher la cinq », mon père coupait les légumes à toute vitesse. Mon oncle ajoutait des herbes fraîches dans la sauce et le plongeur s’affairait, la sueur au front. Il faut le dire, dans les cuisines, il fait chaud. Très chaud.

Je m’assoyais sur un sac de patates dans le fond de la cuisine et j’écoutais. Je regardais et je rêvassais au Matou. C’est qu’en arrière du restaurant, il y avait une ruelle. Le restaurant était dans l’est de Montréal, alors qui sait, un ti-cul qui a trop de répartie pour son âge aurait bien pu apparaître à la porte toujours ouverte de la cuisine entre deux conteneurs à poubelles.

Quand l’heure du souper devenait trop intense, ma maman me faisait un signe de la tête pour que je disparaisse. Je partais et descendait dans le sous-sol du restaurant. Mon père avait installé une télévision pour écouter les matchs de hockey entre deux tablées. Frérot grano et moi écoutions Samedi de rire pendant que ça chauffait dans la cuisine. En bas, il y avait deux vieilles chaises de fortune pour nous accommoder. Je préférais m’asseoir sur l’immense tonneau de sucre. Maman avait toujours peur que je défonce le couvercle et que je me retrouve les fesses dans le sucre. Les étagères étaient pleines de denrées en canne. Elles étaient tellement énormes qu’on aurait dit des conserves pour géants. Des cannes si grosses que je n’arrivais pas à les prendre dans mes bras. Évidemment, dans un restaurant, on en passe de la nourriture et il faut être certain de ne manquer de rien. La télé était installée entre deux gigantesques congélateurs. Dans un des congélateurs, il y avait juste de la viande. Des tonnes et des tonnes de viande. C’était dégueulasse de voir les demi-carcasses. Le deuxième congélateur avait deux compartiments. Un qui était pour les poissons. Encore une fois, très dégueulasse de voir les yeux écartés des poissons congelés. L’autre compartiment était réservé pour les pâtisseries que mon oncle faisait. Il était pâtissier de formation. Je n’avais pas le droit d’aller fouiner dans le congélateur… surtout parce que je suis une gourmande incontrôlable.

Quand l’affluence commençait à diminuer, maman venait nous chercher. Elle nous préparait une table dans un coin discret du restaurant et on avait pour consigne de se tenir. Frérot grano et moi nous faisions un plaisir de clouer le bec de certains clients, ceux qui n’aiment pas les enfants dans les restaurants, en étant calmes, gentils et sages comme des images. Bon dans mon cas, c’était surtout que je savais que si j’étais vraiment docile, j’aurais le droit à des profiteroles en dessert ou encore à une crème caramel. Je crois que maman savait qu’on aimait faire comme les grands sans supervision.

J’ai mille et un souvenirs du restaurant. Des flashs de moments qui m’ont marquée. Il y en a deux en particulier que je garde qui me font sourire de temps en temps. J’ai souvent dit que je n’ai pas eu un bon père, mais ces deux souvenirs nous sont communs. Deux moments qui nous appartenaient.

Mon père m’amenait à l’occasion au marché Jean-Talon avec lui. Habituellement, il m’achetait un casseau de framboises et on faisait les emplettes pour le restaurant. Je me souviens des couleurs de tous ces légumes alignés et de mon père qui évaluait la qualité de ce qu’on lui proposait. Je me souviens des sacs qu’on empilait dans la voiture au point qu’il ne restait que les deux bancs d’en avant d’accessibles. Je me souviens des jours de pluie où les parfums des aliments sont rehaussés. Mon père faisait son marché avec un sérieux qui montrait bien que pour lui c’était du travail. Pourtant, pour moi, faire le marché est un grand plaisir.

Mon deuxième souvenir se passait tous les samedis matin. Je me préparais toujours rapidement après les petits bonshommes à la télévision pour que mon père m’amène à l’épicerie de notre quartier afin d’aller chercher les petits produits d’appoint qu’il n’avait pas eu par ses fournisseurs et dont avait besoin pour le restaurant. On repartait avec un poulet rôti qui tournoyait dans les fourneaux du Steinberg’s que l’on allait manger à l’heure du midi avec maman et Frérot grano. Il m’amenait à la banque et dans une pâtisserie où il achetait une vingtaine de baguettes de pain pour la soirée au restaurant et un petit pain au chocolat pour me faire sourire.

Ne me le demandez pas… oui je suis une épicurienne de la nourriture, de tous les types de nourriture. Je vois dans les yeux de P’tit Clown que lui aussi. Je ne pensais pas, mais ça l’air que c’est héréditaire. Je vous ai dit, mon grand-père était aussi pâtissier, c’est vraiment dans notre sang. ;o)

Crédits photo : © Jenn Farr
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Connaissez-vous l'écriture automatique ?

Publié par Anik le mercredi, juin 01, 2011 12 bouteilles à la mer...
Laissez-vous aller, simplement...
Dans son livre, Raccourci vers la réussite, publié aux éditions Un monde différent, Paul-Gérald Farmer indique que, si vous n’avez qu’un exercice à tenter, ce devrait être celui-ci. De quoi s’agit-il ? De l’écriture automatique. Vous connaissez le principe ?

En fait, cela peut vous paraître un peu ésotérique, mais à partir d’une question ou d’une intention que vous formulez, vous demandez à vos guides, à l’intelligence supérieure, à Dieu (appelez ça comme vous voulez) de vous guider dans l’écriture de la réponse. Après avoir clairement indiqué ce que vous voulez savoir, vous vous mettez simplement à écrire sans analyser, sans chercher à comprendre. Vous écrivez comme ça vient, simplement.
Relisez ensuite votre texte, et vous pourrez être surpris de ce que vous y découvrirez. J’avoue que j’étais un peu sceptique, mais j’ai tenté l’expérience. J’ai été étonnée par la fluidité de mon écriture. Oui, évidemment, j’ai l’habitude d’écrire, mais j’étais encore plus facile qu’à l’habitude. Et j’ai été impressionnée de la sagesse de la réponse. Cet exercice ressemble un peu à celui du journal créatif, qui consiste à rédiger quelques pages systématiquement au réveil, mais je le trouve différent parce que l’écriture se concentre sur un sujet précis.

Avez-vous déjà essayé ? Comment avez-vous trouvé ce type d’exercice ? Avez-vous envie de tenter l’expérience.

N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courrez la chance de remporter votre copie du livre Raccourci vers la réussite, de Paul-Gérald Farmer, publié aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : © juliejordanscott
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