Baby proof. Terminus, tout le monde descend!

Publié par Julie le mardi, mai 31, 2011 7 bouteilles à la mer...
Ça y est, je l'ai fait. Hier soir, dans la pseudo canicule, je me suis laissée tenter. Entre la confection des boîtes à lunch et le lavage de la vaisselle, je me suis dit "C'est ce soir que ça se passe"! ---

Le moment était idéal. Les enfants jouaient dehors. J'ai regardé l'heure. J'ai calculé. Affirmatif, j'avais bien quelques minutes devant moi. Mais il me fallait faire vite. ---

J'ai empoigné l'outil et me suis mise à l'œuvre. Même si elles m'ont plus d'une fois épargné la crise de nerfs durant les sept dernières années, ça m'a fait le plus grand bien de les faire disparaître pour de bon. Désormais, nous pourrons aller et venir sans entraves.

Ça y est. J'ai enlevé les 10 petites vis qui ont rendu baby proof nos armoires de cuisine. Il s'agissait d'un des derniers vestiges de notre périple dans l'univers des bambins. Je crois qu'il ne reste que les couches...

Crédits photo: Licence CC amberlynnlane
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J'ai le goût...

Publié par Anik le lundi, mai 30, 2011 0 bouteilles à la mer...
La vie, c'est un tas de couleurs magnifiques
avec lesquelles jongler...
Au moment où j'écris ces lignes, j'ai envie... Terriblement envie. Nous sommes samedi soir, et mon plus profond désir est, non pas de profiter de la soirée avec l'un de mes potentiels prétendants, mais de me laisser aller à ne rien faire. Et puis, je l'avoue, j'ai envie de me plaindre un peu...

Le problème, c'est que ma liste de tâches m'apparaît tellement longue que j'ai l'impression que je n'en viendrai jamais à bout. J'ai cette fâcheuse tendance à m'en mettre beaucoup sur les épaules, à remplir mes journées de bord en bord. Je suppose que ça me donne l'impression de vivre pleinement, certes, mais c'est parfois fatigant...

Mais il y a tant de choses intéressantes dans la vie! Tant de projets palpitants! En fin de semaine, par exemple, j'ai suivi une formation en hypnose (qui continue la fin de semaine prochaine). C'était super intéressant, mais à cause de ça, je ne peux pas profiter de ces deux jours pour mettre mes tâches à jour.

Et je « perds » mon temps autrement, entre autres, quand je me permets des balades en vélo certains jours, en plein après-midi, parce qu'il fait beau et que j'en ai besoin pour faire le vide... En contrepartie, je travaille souvent le soir...

Enfin, je jongle avec mille et une choses... Et je n'ose pas diminuer mon nombre de balles, parce que leurs couleurs sont toutes belles et que je sais que je peux arriver à jongler ainsi, même si j'ai le bras mort, de temps en temps...

En tout cas, ces jours-ci, j'ai le bras métaphoriquement mort... Vivement juillet que je dépose quelques balles !

Crédit photo : © Mathias L.
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 29, 2011 9 bouteilles à la mer...
Vendredi soir, c'est le cours yoga famille chez nous. C'est très plaisant. Si bien que chaque vendredi, PapaZen et moi on se tiraille pour savoir qui sera l'élu qui passera une heure à relaxer avec les grandes. ---

Cette semaine, il faut croire que c'était moi la plus stressée des deux, car c'est moi qui ai eu le privilège d'aller faire le crocodile, l'esturgeon, le guerrier danseur et la salutation à la lune. Et aussi l'étoile de mer, une de mes postures "farniente" préférées! ---

Toujours est-il que notre professeure est vraiment très zen. Elle commence chaque cours de la même manière. Et j'ignore sincèrement pourquoi je ne prends pas le temps d'intégrer cette routine à la maison. C'est tout simple et ça permet de faire le point.

Professeure de yoga - Tu t'asseois en demi-lotus. Tu fermes les yeux pour regarder à l'intérieur de toi. As-tu passé une belle journée? Profites-en pour regarder ce qui se passe dans ton coeur. Y a-t-il des choses que tu n'as pas aimées? Qui t'ont rendu triste? Qui ne t'ont pas rendu fier de toi? Si tu en trouves, tu respires une fleur jusqu'à ce que ton petit ventre soit plein.

Julie, faisant fi de l'épithète petit, ouvre un oeil pour regarder ses filles qui, de part et d'autre, inspirent le plus sérieusement du monde.

Professeure de yoga, poursuivant la métaphore - Et puis tu souffles fort sur une chandelle pour t'en débarrasser!

Les filles se crachant presque les poumons - PFFFTTTTT!

J'espère tout de même que mes filles passent de belles journées, qu'elles ne sont pas tristes et aussi qu'elles sont fières d'elles... car elles ont répété l'exercice avec la même intensité!

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Tout le monde en parle...

Entre filles, on se comprend chez Maman 3.0
Voyage dans le temps

Ça bricole pour Madame l'Enseignante chez Caro
Offrir... un plaisir!

Si vous l'avez trouvée, Evyzamora est intéressée
Elle est où la petite switch

Perception d'un signe visible de l'âge chez Étolane
De femme, de rides et d'un mari...

JeVeux1Bébé vise encore une fois dans le mille
Le sommeil d'une baleine

Bizz prie ses ovules d'agréer ses salutations distinguées
Lettres aux futurs bébés

Chez Valérie, "grr" et non pas "miaou"
Le ronron du tigre

Je ne sais pas quoi choisir entre ces gourmandises d'Isabelle (quoiqu'en popotant les deux, ma chopine de crème passera au complet!)
Muffins aux fraises et à la crème
Clafoutis cerises-coco

Peccadilles a une façon originale d'identifier sa destination vacances
Pensons aux vacances

C'est le temps des dilemmes chez Maman à bord
Maman à la maison: être ou ne pas l'être?

Une suggestion de Catherine pour les cruciverbistes (peut-être pour la prochaine journée de pluie)
Mots croisés maison

Une très belle perle du fils de Maternit-Anne
Trop p'tit

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC papermoons
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Le mozus de rot qui ne passe pas!

Publié par Audrey le samedi, mai 28, 2011 1 bouteilles à la mer...
J’écris cette chronique à une main. J’ai beau maîtriser ma frappe au clavier, ça ne m’est d’aucune utilité en ce moment. Bébé 1er, l’Héritier, a un rot qui ne passe pas. Je l’ai donc accoté sur mon épaule pour lui offrir un répit (et du coup en offrir un à mes oreilles).

Ça fait six semaines qu’il est né, et son mantra est simple : mange, rote, dors. Oublions la prière et l’amour pour le moment, désolée Julia. Le hic, c’est que la séquence bloque - et c’est le cas de le dire - à la deuxième étape.

J’avais entendu parler des coliques. J’aurais moi-même, étant bébé, passé plusieurs moments sur (et non dans!) la sécheuse. Bébé 1er, lui, pète sans aucun problème et nécessite régulièrement de partir l’échangeur d’air de la maison (j’ai d’ailleurs proposé à mon chum de changer l’entrée d’air frais de sa chambre pour une aspiration, mais ça c’est un autre dossier!). Non, le hic (et c’est, encore une fois, le cas de le dire!), c’est le satané rot qui ne passe pas. On n’en parle pas dans les livres de ce fléau!

Régler ça, c’est super facile! Tu le fais boire, tu l’arrêtes régulièrement pour l’installer en position assise sur tes cuisses, légèrement penché en avant, puis tu lui tapotes ou frottes doucement le dos. Ça ne fonctionne pas? Pas de problème, tu le mets à ton épaule et tu tapotes encore. Toujours rien? Bah, certains bébés n’ont pas toujours besoin de roter.

Ok, je le couche. Ouille, 2 secondes plus tard, c’est le hurlement. On recommence. J’ajoute cette fois les quelques minutes sur le ventre. Ça marche parfois. Toujours rien? Monter et descendre l’escalier sur mon épaule, ça aussi des fois ça marche. Mais pas cette fois? Le bras endolori, à court d’idées et une crampe dans le dos, je tends Bébé 1er à son père.

Un énorme « Burp! », digne d’une taverne, résonne quelques secondes plus tard… « Bon tu vois, c’est facile? »

...Hic!

Crédits photo : Licence CC tehsuck
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Je suis une travailleuse

Publié par Evely le jeudi, mai 26, 2011 5 bouteilles à la mer...
Je suis une travailleuse. Pas carriériste, mais j’ai des objectifs, des attentes et des plans. J’aime devoir prouver que je mérite mon salaire et performer. J’aime les problèmes qu’il faut régler, les risques que l’on court en se commettant dans un projet et la confiance qui se gagne au compte-goutte. J’aime le défi qu’est le travail.

Quand j’étais petite, je savais que je voulais travailler. Je ne savais pas dans quel domaine, mais j’allais travailler. Je savais aussi que j’allais envoyer mes enfants à la garderie. Je n’avais pas dix ans que j’avais pris cette décision sans équivoque.

En fait, j’ai eu une maman à la maison. Elle faisait des activités avec mon frère et moi. Elle prenait grand soin de nous et, après nos siestes, elle était toujours là. Les matins s’étendaient en longueur, car on avait le luxe du temps. Ma maman nous apprenait pleins de petits trucs, la maison était en ordre et les repas prêts à l’heure où il fallait.

Quand je suis entrée en maternelle, je ne savais pas trop comment me faire des amis. Je ne savais pas comment jouer en groupe. Je ne comprenais pas qu’il y avait plusieurs manières de faire une activité et qu’elles étaient toutes bonnes. Je n’arrivais pas à tisser des liens avec ce monde extérieur.

Ça m’a inlassablement suivie. Je me suis toujours sentie un peu à côté de la track et on m’a souvent fait remarquer que j’étais « bizarre ». J’en ai longtemps voulu à ma maman de m’avoir trop couvée. Un enfant, c’est fait pour vivre et découvrir. J’ai longtemps pensé qu’elle nous avait égoïstement gardés juste pour elle.

Bien sûr, les choses ne sont jamais en noir ou en blanc. J’ai compris avec le temps pourquoi elle nous avait gardés à la maison jusqu'au préscolaire. Ma maman voulait nous prolonger le plaisir de la petite enfance le plus longtemps possible. Puisque Frérot grano n’a jamais eu de problèmes à se faire des amis, elle ne pouvait pas se douter que ça me causerait un choc de découvrir le monde extérieur à cinq ans.

J’ai toujours dit que j'allais envoyer mes enfants à la garderie. S’ils sont comme moi, ça va leur servir de s’habiliter aussi jeune que ça. Je suis contente que mon fils sache s’adapter à une situation sans se sentir déstabilisé chaque fois. Je me vois dans ses manies gauches, dans ses craintes, mais aussi dans tout l’amour qu’il donne aux autres (parfois trop intensément). Je me vois aussi dans son goût pour la découverte. Timide et trop conscient de lui-même, je me revois me demandant comment les autres arrivaient si facilement à s’ouvrir les uns aux autres sans avoir peur de se faire mal.

Mon choix sera toujours discutable aux yeux de certaines personnes et c'est correct. Chacun ses opinions. J’aime ce que je fais. J’aime le message d’accomplissement personnel que j’envoie à mon enfant. J’aime qu’il découvre qu’il n’est pas seul. Que la vie est un jeu, un jeu qui ne favorise pas toujours notre petit pion. Je veux qu’il reste enfant le plus longtemps possible, mais être enfant ne veut as nécessairement dire être loin de la réalité.

Nous avons eu une rencontre de bureau dernièrement. J’étais fière d’en faire partie. Je suis une maman travailleuse et j’y crois, en sachant que c’est ce qui convient à ma famille. Je félicite toutes celles qui restent à la maison et qui sont bien dans leur choix. Le fait est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de faire les choses, juste plusieurs manières d’essayer d’atteindre les mêmes objectifs.

Je suis une maman poule qui prend grand soin de son fils. Après tout, j’ai appris de la meilleure. J’aimerais bien une journée de congé de plus par semaine pour arriver à tout concilier, mais à défaut de l’avoir, je sais que ma petite tribu aime la vie et y participe pleinement.

Crédits photo : Licence CC Guillaume Lemoine
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1, 2, 3... L'agenda en trois temps, une révolution ?

Publié par Anik le mercredi, mai 25, 2011 3 bouteilles à la mer...
Êtes-vous du genre à vous éparpiller sans cesse ? Vos journées typiques comportent un peu de travail, un peu de loisirs, vous planifiez quelques trucs, puis vous abattez une nouvelle tâche, relaxez (tout en vous sentant coupable de ne pas avancer), et ainsi de suite... Au bout du compte, vous terminez votre journée épuisée, mais surtout frustrée de ne pas avoir assez avancé dans vos tâches, ni assez relaxé.

Et s’il y avait une solution à ce problème ? Je l’ai trouvée dans le livre « Raccourci vers la réussite », de Paul-Gérald Farmer, aux Éditions Un monde différent.

Il s’agit d’un concept d’agenda en trois temps. Bon, vous me direz peut-être que vous n’êtes pas fan d’agenda, mais en posséder s’avère selon moi un incontournable. Il permet de coucher sur papier tout ce qui vous trotte dans l’esprit, et de l’en libérer du même coup.

Enfin, si vous utilisez un agenda en trois temps, vous planifierez vos journées selon trois grands axes :

  1. Les journées d’action (celles où le travail est la priorité absolue, avec de petites pauses pour vous ressourcer, tout de même. Priorisez les tâches qui valent vraiment la peine, qui vous donnent des résultats).
  2. Les journées libres (celles où il est hors de question de travailler, ni même d’en parler ou d’y penser. Vous vous sentez coupable d’en mettre à l’horaire : dites-vous qu’une fois bien reposée, vous serez beaucoup plus efficace).
  3. Les journées de préparation (celles où vous planifiez vos journées de travail et vos journées libres, parce que relaxer et s’amuser, ça se prépare aussi; ce sont aussi les journées où vous effectuez l’entretien, le ménage, les suivis téléphoniques, l’épicerie et toutes ces petites choses qui bouffent du temps quand on les fait un peu par ici, un peu par là…)

L’auteur propose de s’asseoir devant son agenda, tous les 90 jours, et d’identifier quelles seront les journées libres, d’action et de préparation. Personnellement, avec des enfants, je trouve cette période trop longue. Je préfère une planification à la semaine. Alors, le dimanche (qui est généralement ma journée de préparation), bien j’organise mon horaire de la semaine à venir. Et si je décide de m’octroyer des journées libres, bien j’en profite au maximum. Ça fait tellement de bien de faire une véritable pause à l’occasion, comme si le temps s’arrêtait. Et lorsque je me consacre ensuite au travail, comme j’ai pris soin de moi, il est vrai que je suis plus productive. De toute manière, selon la loi de Parkinson, si j’ai moins de journées dédiées au travail, je devrais abattre la même quantité de boulot important tout de même, parce qu’on prend toujours le temps disponible pour faire ce que l’on a à réaliser.

Alors, l’agenda en trois temps, ça vous parle ? Sinon, quelles sont vos stratégies gagnantes de planification du temps ? N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courrez la chance de remporter votre exemplaire du pratique livre de Paul-Gérald Farmer « Raccourci vers la réussite », aux Éditions Un monde différent. Le tirage est dans deux semaines.

Crédit photo : © alancleaver_2000
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Premier jour d'école

Publié par Julie le mardi, mai 24, 2011 3 bouteilles à la mer...
C'est la routine du dodo. Je borde PetiteSoeur. ---

PetiteSoeur, tristounette - Pourquoi faut-il se coucher si tôt. Il fait encore clair dehors... ---

Julie, s'asseyant au bord du lit - Parce que demain, c'est ta première journée à la maternelle, ma poulette. Si tu te couches trop tard, elles vont s'en rendre compte les enseignantes... ---

PetiteSoeur, souriant franchement - Ah oui! C'est vrai! C'est demain!

Julie - As-tu hâte?

PetiteSoeur, les yeux brillants - Oh oui! Tu vas voir maman, je vais être bonne!

Julie, n'en doutant pas un instant - Je le sais, ma poule. Tu es devenue grande maintenant.
(puis soupirant) Je n'en ai plus de bébé fille...

PetiteSoeur, empathique - Ne t'en fais pas, maman. Il y a Frérot... Et il y a aussi Tante Lou et son petit bébé fille dans son ventre. Quand tu vas la voir, ça va te faire penser à GrandeSoeur et moi quand nous étions bébés nous aussi...

Julie - C'est vrai. Mais ce ne sera pas vraiment pareil. Tu comprends?

PetiteSoeur, ne comprenant pas vraiment - Oui, je comprends. (puis pensive) Maman, j'aurais aimé que tu viennes avec moi demain...

Julie, se lançant dans une longue explication pour ne pas se sentir trop pouiche de lui faire faux bon à sa première visite à l'école - Moi aussi. Mais tu sais, à mon travail, j'aurai deux jours d'école moi aussi. J'ai besoin d'apprendre de nouveaux trucs pour aller plus loin dans mon travail et pour avoir de nouvelles idées. Et tu sais quoi? J'ai dit oui avant de recevoir la lettre de ton école. Maintenant que j'ai promis, je ne peux pas leur dire que j'ai changé d'idée. Une promesse, c'est une promesse. (puis réalisant que tout ce laïus est ridicule puisque la vérité sort de la bouche des enfants) Par chance, ton gentil papa ira avec toi.

PetiteSoeur, faisant un grand effort pour me donner l'absolution - Oui, il est très gentil mon papa.

C'est probablement juste moi, mais il me semble qu'elle a prononcé très lentement sa dernière phrase. Je n'en reviens pas: je travaille 3 jours par semaine pour me garder du temps pour les trucs importants et ça arrive que je doive passer mon tour. Misère!

Croyez-moi sincère que je vais sortir à nouveaux mes collants de bonne journée demain. Et je risque de m'en prendre un aussi!

Crédits photo: Licence CC barnabywasson
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L'honnêteté selon Dynamite...

Publié par Anik le lundi, mai 23, 2011 4 bouteilles à la mer...
Les hot dogs, c'est bon pour la santé ?
Ça dépend ce que tu mets dedans! ---
Ma fille cadette est très honnête. Dernièrement, voici ce qu'elle a répondu à quelques questions que je lui ai posées... ---

Alors qu'une nouvelle gardienne venait à la maison pour s'occuper de mon trio:
- Les filles, allez-vous être gentilles pendant mon absence ?
- Bien, je ne le sais pas ! On verra!

Alors qu'elle me demandait de l'aider à mettre son pyjama.
- Ma belle, je ne sais pas si je vais pouvoir t'inscrire à la maternelle en septembre. À presque 5 ans, tu devrais être capable de t'habiller toute seule !
- Bien, je suis capable! C'est juste que j'aime pas ça!

Alors que mon copain était en visite chez vous, en toute honnêteté, elle a cru bon de lui révéler un petit secret :
- Tu sais, ma mère, quand nous sommes couchées mes soeurs et moi, bien elle mange des chips toute seule !

Sacrée Dynamite ! Je t'adore !

Crédit photo : O's World of photos
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Oui, oui, j'arrive!

Publié par Julie le samedi, mai 21, 2011 5 bouteilles à la mer...
Vendredi soir. PapaZen est parti jouer au hockey dans un gymnase. Soirée cinéma-pyjama entre filles. ---

Julie, descendant l'escalier - Bon, les filles. Ça y est, Frérot est couché. C'est l'heure de notre soirée de fèèm'! ---

Les filles, en choeur - Yé! ---

GrandeSoeur, optant pour une sage suggestion - Maman? Comme on se chicane souvent pour le film, PetiteSoeur, moi j'ai pensé que tu pourrais choisir un film-surprise...

Julie, épatée de l'idée - Hum, je suis épatée de l'idée! Je choisis! PetiteSoeur, tu es maintenant grande: interdiction d'être déçue ou de dire que MON film te fait trop peur. D'accord?

PetiteSoeur, flattée de se faire rappeler ses 5 ans - D'accord, maman. Maman? Tu vas pouvoir nous installer le matelas soufflé? Ça va être encore plus rigolo!

Julie, farfouillant dans les DVD en évitant soigneusement les films de princesses - Bien sûr! (puis mettant la main sur un film qu'elle n'a jamais eu le temps de visionner au complet elle-même) Ça y est, j'ai trouvé! Pendant les bandes-annonces, je vais chercher tout ce qu'il faut pour être bien collées "croûtes les trois"...

Les filles s'installent avec Martin et Canne-de-bonbon-de-toutes-les-couleurs, les deux toutous fétiches. Le film commence. Julie remonte l'escalier.

GrandeSoeur, déçue - Tu vas mettre ton pyjama, maman?

Julie, préoccupée
- Oui, mais avant j'ai un petit texte à écrire pour demain. Je me dépêche. Commencez le film, je vous rejoins tout de suite!

PetiteSoeur, guidoune - Hon... Et on va pouvoir se coller après, maman?

Julie - Bien sûr!

Quelques Plusieurs minutes passent. Julie trouve l'inspiration pour son billet du lendemain. Commence à le rédiger.

PetiteSoeur, d'une voix inquiète - Maman? Tu viens?

Julie, convaincante et convaincue - Mmmmais ouiiiii, mon petit coeur! J'ai presque terminé!

Quelques Plusieurs minutes passent. Julie termine de rédiger son billet. Le relit. Précise deux ou trois phrases. Corrige deux ou trois mots. Antidote son texte. Trouve une image libre de droits pour l'illustrer. Elle répond à un courriel. Va voir son compte Facebook. Elle éteint la lumière. Enfile son pyjama et descend l'escalier sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Frérot.

Julie, se faufilant sous les couvertures entre ses deux filles - Ça y est! (puis chuchotant) Hon... GrandeSoeur s'est endormie?

PetiteSoeur, assise pour lutter contre le sommeil, se frottant les yeux - Ouais. Elle ronfle... un peu... Allez, maman, on écoute le film en se tenant la main, d'accord? Je t'ai gardé une belle place...

Julie relaxe enfin pendant quelques minutes. Entre ses deux filles, le temps s'arrête... un peu... pas longtemps... parce que, vous l'aurez deviné, c'est déjà le temps du générique!

Julie, peu fière d'elle - C'est déjà fini, ma puce?

PetiteSoeur, souriant de contentement - M'ouais! C'était une belle histoire, hein, maman?

===

Ça s'est reproduit à quelques reprises.

Pour me donner meilleure conscience, j'ai tenté de mieux organiser mon temps. Mon souhait était de rédiger mes billets de fin de semaine pendant la semaine. Voeu pieux.

Pour me donner meilleure conscience, j'ai essayé de travailler sur mon portable, juste à côté d'elles. Mais je n'arrive qu'à répondre des Mmmm... Je ne sais pas... Tu penses, ma belle? Ah bon... à toutes les commentaires qu'elles formulent pendant le film. Ordinaire.

Pour me donner meilleure conscience, j'ai essayé de me lever aux aurores pour rédiger avant que toute la famille ne se lève. Mais notre plancher craque et mes pérégrinations matinales vers mon ordinateur ne passent jamais inaperçues. Pas génial.

Pour me donner meilleure conscience, je vous annonce que je laisse ma place à Audrey pour les billets du samedi matin (du moins, pour un certain temps).

Les potins du dimanche et les billets du mardi n'en seront que meilleurs!

Crédits photo: Licence CC Djizeus (pour celles qui se demandent... c'est un grain de maïs soufflé!)
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L'irréfutable quête

Publié par Evely le jeudi, mai 19, 2011 6 bouteilles à la mer...
Je dis souvent que je suis en quête d’équilibre. C’est que j’ai le don de tomber dans les extrêmes. Comme Superpapa s’amuse à dire, je suis intense par bouts. Habituellement, quand je suis intense, c’est que je suis passionnée, que je fais une action par conviction ou encore que je suis en manque de contrôle.

J’aimerais bien être de ceux chez sur qui tout coule sur le dos comme un canard. Mais je suis l’opposée, je prends tout très à cœur. Il y a des choses qui se sont passées, il y a des années de ça, et qui me hantent encore.

Je me souviens que j’ai lu qu’une vie réussie est une vie sans regrets. Si c’est le cas, je vous le dis, j’ai royalement manqué ma vie, parce que j’ai des tonnes de regrets. Le premier étant que je n’ai pas fait le tour de l’Europe en sac à dos après mes études et ça va jusqu’à une parole que j’ai dite qui est mal sortie, il y a plus de vingt ans de ça.

Sauf que voilà, je ne pense pas que j’ai manqué ma vie ou que je suis en train de la manquer. Bien au contraire, j’essaie d’apprendre de mes regrets, j’essaie de trouver mon équilibre et d’être moins excessive, mais surtout j’apprends que c’est correct de se planter, tant qu’on a au moins fait l’effort d’essayer. Ce dernier point n’est pas au point.

J’ai une grande peur de l’échec. Étant donné que je ne me suis jamais spécialisée, étant donné que j’ai appris sur le tas, étant donné que je ne suis pas une perfectionniste, j’ai souvent peur de ne pas être à la hauteur. Cela est autant valide au travail où j’ai peur de ne pas satisfaire mes supérieurs qu’à la maison, où j’ai peur de ne pas arriver à être celle que Superpapa et P’tit Clown méritent, que dans mes passe-temps où j’ai peur que mes créations ne soient pas de calibre à plaire.

Je mène en ce moment trois où quatre projets créatifs en parallèle que je n’arrive pas à finir, car si je les finis, je peux les évaluer et si je peux les évaluer, je peux me rendre compte qu’ils ne sont tout simplement pas bons. Au travail, je veux me former pour monter dans la hiérarchie de la gestion de projets, sauf que mon esprit me trouble à penser que si je m’investis dans mes formations, je n’aurais plus de raison de ne pas être à la hauteur et qu’alors on pourrait se rendre compte que je ne suis pas aussi callée que j’en ai l’air.

Je vous parle de mes angoisses, mais on s’entend, elles ne sont pas toujours là à me gruger de l’énergie et de la confiance. Sauf que dès que quelque chose se passe, elles en profitent pour faire des munitions. Je combats ces angoisses par ma quête d’équilibre. Quand je tombe dans mes extrêmes, je m’imagine en funambule sur sa corde et que je fais plein de pirouettes. À tant en faire, la corde vacille et j’ai de la misère à rester stable. Lentement, je me replace, un peu à droite, un peu à gauche, un pied devant l’autre, les bras cherchant des points de stabilité. Je ne vois pas le bout de ma corde au loin, mais je ne peux qu’avancer. J’apprends à chacun de mes pas qu’avec beaucoup de patience et de la confiance en moi, je progresse.

Un jour, je serais vieille et ridée. Je sais que je dirais que j’ai des regrets. Je sais que je dirais que j’ai toujours manqué de confiance en moi et que souvent j’ai été trop incommensurable. Sauf que je sais que je serais satisfaite d’avoir toujours continué à croire que je peux m’améliorer. Je n’aurais pas le choix de finir au moins un projet. Le projet qu’est ma vie. Assise sur mon perron, soufflant mes derniers jours, je pourrais évaluer ce que j’ai été et être heureuse d’avoir toujours été moi. Même si ça inclut une dose d’incertitude au quotidien, de questionnement perpétuel, de gaucherie, mais aussi de passion et d’ivresse pour la vie et de volonté à être digne de tous ceux qui m’entourent et de moi-même.

Crédits photo : Licence CC Meredith_Farmer
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Mercredis littéraires : Raccourci vers la réussite...

Publié par Anik le mercredi, mai 18, 2011 5 bouteilles à la mer...
Je vous présente un nouveau bouquin pour les trois prochaines semaines. Vous pourrez évidemment remporter votre copie si vous commentez les mercredis littéraires. ---

Cette semaine, c'est le livre Raccourci vers la réussite - Vivre ses rêves, en faire profiter les autres et en être richement récompensé, de Paul-Gérald Farmer, aux Éditions Un monde différent, qui prend la vedette.

J'ai adoré ce sympathique bouquin rédigé par un homme d'affaires heureux et performant. Il y propose une foule de petites astuces pour se diriger vers le succès et le bonheur à vive allure. Et pour l'impatiente que je suis, c'est gagnant!

Cette semaine, je partage avec vous une loi que j'ai découverte dans ce livre : la Loi de Parkinson. Rien à voir avec la maladie du même nom. En fait, il s'agit d'une loi qui soutient que :

Nous prenons toujours autant de temps pour accomplir une tâche que le temps qui nous est alloué.
Lisant cela, au départ, je me suis dit : c'est faux! Quand j'étais étudiante universitaire et que j'avais des travaux de session, je les terminais toujours en novembre, me laissant le mois de décembre pour relaxer à ma guise. Mais pourtant, cela confirme cette loi, puisque je me donnais à moi-même jusqu'à la fin-novembre pour terminer mes travaux. Il était hors de question pour moi de travailler à la dernière minute en décembre. Ainsi donc, je prenais tout le temps disponible pour faire la tâche, et je la terminais en novembre.

Encore aujourd'hui, lorsque mes éditrices des revues Montréal pour enfants ou Destination famille me fournissent une date d'échéance pour un article, je me donne jusqu'à 3 jours avant la date pour terminer. Et je termine... trois jours avant la date d'échéance, certes, mais à la dernière minute du temps que je me suis alloué pour la tâche...

Ce mois-ci, j'avoue que je me sens débordée. L'entretien printanier de la maison, ma nouvelle session d'enseignement au collégial, mes filles, une formation en hypnose, un roman à terminer d'ici quelques jours, mes blogues, mon travail régulier, mon « social », mon sport... Ouf, la liste de tâches est longue et j'ai l'impression, comme j'ai souvent eu par le passé, que je ne vais pas y arriver à temps. Mais dans les faits, ai-je déjà pris du retard dans mes échéanciers essentiels ? Non. Je les ai toujours respectés.

Ainsi, si je cessais simplement de perdre mon temps à me stresser à propos de mes échéanciers et que j'avançais avec confiance, les choses ne risqueraient-elles pas d'être réalisées à temps, stress en moins ? Souvent, quand on n'a pas le choix de réaliser une tâche pour un moment X, on trouve la créativité de faire les choses autrement pour arriver dans les temps... L'auteur du livre propose d'ailleurs de faire exprès pour se mettre à soi-même des échéanciers plus courts, justement pour faire preuve de cette créativité et éviter de traîner du stress.

Vous en pensez quoi, de la loi de Parkinson ? Comment remarquez-vous sa présence (ou son absence) dans votre vie ?
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Mon merle a perdu son L!

Publié par Julie le mardi, mai 17, 2011 6 bouteilles à la mer...
L'apprentissage que font mes enfants de la langue française me fascine. Les mots nouveaux, les petites erreurs, les perles. J'adore au point de ne pas corriger et de laisser la nature faire.

Mes trois enfants ont été bien différents à ce chapitre. À 18 mois, GrandeSoeur placotait comme une grande. Elle a parlé vite et bien. C'était de loin la plus volubile de notre famille. "Bla bla et bla bla bla". Elle était le seul bébé de la maison et son babillage nous étourdissait parfois.

PetiteSoeur y a été lentement, mais sûrement. Puisque son aînée jacassait pour elle, elle a pris son temps. À 22 mois, elle ne disait pas un mot. Puis, du jour au lendemain, le nombre de mots qu'elle prononçait est devenu exponentiel. Nous étions bien fiers d'elle.

Quant à Frérot, il est d'un autre genre. Les livres et les étiquettes-mots font partie de sa routine quotidienne depuis longtemps. Il nomme et il complète les phrases, à sa manière!

Je dis "à sa manière" car Frérot n'a pas encore trouvé ses L. Son habitude est constante: pour tous les mots qui contiennent cette consonne, leur prononciation est modifiée de façon singulière. Ainsi, tous les L deviennent des N. Chaque jour, nous apprenons de nouveaux mots à la sonorité rigolote.

Chez nous, dans la ferme à Mathurin, il y a des pounes, des napins et un chevan'.
On boit du nait, de n'eau.
On mange du cochonat et des céréanes.
On lit des nivres et on va à na douche pour se naver.
On chante "Fais dodo, Conas mon p'tit frère, fais dodo t'auras du nono".
On a les dents bnanches et des yeux bneus.
On regarde na nune et ne sonein.
On dit s'i'-te-pnaît.
On fait des bunnes et c'est vraiment très drône!
Et surtout, on dit oh na na et on fait des beaux cânins!

Crédits photo: Licence CC Leo Reynolds
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L’angoisse de la séparation

Publié par Audrey le lundi, mai 16, 2011 1 bouteilles à la mer...
À un moment ou à un autre, que ce soit prévu ou non, toute jeune nouvelle maman sera confrontée à une situation qui l’obligera à se séparer momentanément de son bébé. Ça m’est arrivé lorsque Bébé 1er avait 7 semaines. Oh j’avais déjà réussi à aller au bureau de poste 5 minutes en laissant l’Héritier avec son père, et j’avais même survécu à laisser aller mes deux hommes en visite chez les grands-parents le temps d’un après-midi, alors que j’avais bien besoin de me reposer. Mais la séparation pour presque 2 jours, ouh là, c’est toute une épreuve…

Je pensais que ce serait facile d’accepter de faire garder Bébé 1er un jour ou deux, que ça me permettrait de me reposer, de passer un peu de temps avec mon homme, de me changer les idées. Malheureusement, la situation a fait que ce n’est pas moi qui ai décidé quand ce moment arriverait. Je vous rassure, tout s’est bien terminé, mais à cause de saignements inquiétants, je me suis retrouvée sur une civière à l’urgence un beau jeudi soir. J’étais « cordée » parmi des gens qui gémissaient de douleur, qui essayaient de trouver leur souffle, qui suppliaient pour des calmants. Moi je sanglotais à côté, fatiguée, avec l’image de mon petit bébé dont je m’ennuyais tellement.

Je savais qu’il était entre très bonnes mains chez ses grands-parents, mais mon cœur de mère, étroitement connecté à lui, était inconsolable. Comble de malheur, juste à côté de moi sur une autre civière se trouvaient de jeunes parents avec un bébé naissant, sagement emmitouflé dans son siège d’auto. Chaque fois qu’il couinait - ce petit bruit caractéristique des bébés qui me fait penser à une petite souris - je sanglotais de plus belle! Heureusement, ils sont partis assez rapidement après mon arrivée, toute la famille en bonne santé.

J’ai obtenu mon congé le soir même, vers 23h, mais nous sommes rentrés à la maison sans Bébé 1er. Il a passé la nuit chez ses grands-parents. Je ne peux pas dire que je me suis vraiment reposée. J’étais réveillée une bonne partie de la nuit, à m’ennuyer et aussi à me demander si ses grands-parents passeraient la nuit debout ou s’ils dormiraient bien…

En après-midi le lendemain, nous sommes allés le rejoindre. À mon arrivée, je l’ai tout de suite pris dans mes bras et la CRISE a commencé! Ah, mon petit cœur de mère souffrait, et les larmes sont montées en trombe quand sa grand-mère l’a repris et qu’il s’est arrêté net. Ouf, je me suis répété en mantra que ce n’était pas ce que je croyais… Il devait avoir des gaz, ce n’était pas à cause de moi…

Je devais plus tard retourner passer des tests à l’hôpital. Comme j’étais encore pâle et faible, nous avons décidé de le laisser avec les grands-parents une seconde nuit (« C’est pour mon bien, c’est pour mon bien, c’est mieux comme ça, c’est mieux comme ça… »). Nous avons tout de même passé la soirée avec lui et j’ai pu partager un moment tendre en l’allaitant « naturellement » (habituellement, je me tire du lait). J’ai ensuite sangloté la moitié du trajet de retour chez nous et je suis retournée le chercher tôt le lendemain matin. Nous avons passé l’après-midi et la soirée « collés-collés », comme pour rattraper ce temps.

Je sais très bien qu’il ne se souvient déjà plus de ces deux jours, mais moi oui. Ce fut pénible, difficile moralement, et finalement presque plus fatigant que de l’avoir avec moi! J’ai vécu l’angoisse de la séparation!

Oh, et j’ai eu droit à une magnifique nuit de retour à la maison tous ensemble! Papa et moi nous répartissons les boires de la nuit, et cette fois nous avons fait une exception : moi jusqu’à 3h du matin, et lui ensuite. Habituellement, il s’occupe du boire de 23h30. Et vous savez quoi? Je ne sais pas si c’est mon cadeau de fête des Mères, mais Bébé 1er a filé de 20h30 à 1h du matin! Première fois qu’il dépasse les 3h… Hourra!

Crédit photo : Licence CC miguelpdl
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Quand dimange rime avec potinage... et jardinage!

Publié par Julie le dimanche, mai 15, 2011 11 bouteilles à la mer...
Pluie, soleil, pluie... C'est "toute ou pantoute" en ce début de belle saison. ---

Que cela ne tienne, Maman 3.0 et moi nous nous lançons dans le jardinage avec nos mousses et nos minis. ---

Voyez notre nouvelle chronique chez Parentzie!


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Tout le monde en parle...

Concours: Dorlotez votre mère intérieure
Et si votre corde à linge faisait ressortir votre personnalité?

Mamamiiia résume notre tristesse à toutes
L'insupportable récit de la détresse

Après la loi de Mummy, Mamanbooh tient un autre concept intéressant!
Contribuez à votre assurance-morale!

Prune est géniale
Vive l'été... ou pas...

La pédagogue en moi aime cette idée de Claudia
Les nombres de 1 à 100

La mère joie est en paix
Je me sens très belle

Sans son fils, X-Mom ne serait pas ce qu'elle est (et elle dormirait trop longtemps!)
X-Boy 3

Roxane (ou plutôt sa fille!) a le sens du punch
Petite histoire pour faire sourire

"Maudit toutou à marde" pour Carl
La machine à pogner un toutou avec une pince est une invention du diable

Fleuvero provoque les choses en se mettant en mouvement
Depuis que...

Tigrou se parle
Dear 16-year-old-Me

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC stevendepolo
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Les vendredis soir

Publié par Evely le samedi, mai 14, 2011 2 bouteilles à la mer...
Nous le savons tous: être parent égale souvent à ne plus avoir de temps pour soi. En fait, j’ai toujours trouvé que c’était une demi-vérité. Il s’agit de bien s’organiser. Cela dit, Superpapa étudie pour une certification et moi je suis en mode ménage de printemps. De plus, on veut continuer à s’entrainer et, évidemment, passer le plus de temps possible avec P’tit Clown. Il y a aussi le lavage, le ménage, l'épicerie qui s’ancrent dans les tâches récurrentes qu'on ne peut pas ignorer.

Les soirées passent si vite. Si bien que je me couche vers onze heures trente pour avoir l’impression de n'avoir rien à faire après mes besognes de la soirée. Je ne vous parle même pas des fins de semaine. Enfin, vous connaissez aussi bien que moi ce tourbillon qui, invariablement, finit par nous étourdir plus que ce qu'on pouvait l'imaginer.

Superpapa et moi avons développé le concept de la soirée-pour-nous. Une soirée où P’tit Clown a congé de bain. Une soirée où, une fois qu’il est couché, on ne se dit pas qu’on va faire ci ou ça. Une soirée où le but n’est pas d’être efficace et efficient. Une soirée où on se retrouve un peu comme à nos premiers rendez-vous. En tête à tête, à parler de tout et de rien, en se perdant dans nos envolées opiniâtres et en oubliant le reste de l’univers.

Après avoir couché P’tit Clown, Superpapa nous sert un verre de vin. Il se relève les manches et nous concocte un festin pendant que je lui parle distraitement de ma journée en jouant à Angry birds. Les aliments cuisent tranquillement sur le feu, se transformant en parfum enivrant. Superpapa écoute le Spornographe tout en poursuivant la conversation.

Quand le repas est prêt, j’allume les chandelles. Je place couteaux et fourchettes sur la table. Pendant que le niveau de la bouteille de vin baisse, les conversations se succèdent. Nous nous retrouvons rêveurs et amoureux. La soirée se passe dans notre salle à manger, moi en insistant sur un point, Superpapa en débattant le sien.

Chaque semaine nous disons que nous allons écouter un film après le repas, mais chaque fois nos tête-à-tête s'éternisent. Finalement, quand nous allons dans le sous-sol écouter la télévision, nous nous endormons enivrés et heureux sur le divan.

Au début, c’était un vendredi comme ça en amoureux, mais, tranquillement, c’est devenu une habitude. Pendant toute la semaine, nous attendons cette soirée juste pour nous. Et nous sommes déçus notre cette soirée romantique ne peut pas avoir lieu.

Ces soirées me rappellent l’ancien appartement de Superpapa. Un appartement de gars, sans décoration, avec de la vaisselle sur les comptoirs et des consoles de jeux partout. Il aimait beaucoup m’inviter à souper et on passait des nuits à parler. Au petit matin, il me disait de rester à dormir, mais je repartais chaque fois. Je ne voulais pas qu’il se fasse des idées.

Aujourd’hui, avec nos vies en tourbillon, nous tombons de sommeil bien avant que le soleil se lève. Pourtant, pendant ces quelques heures le vendredi soir, j’ai l’impression que l’on est encore des jeunes amoureux qui espèrent que le jour ne reviendra plus jamais. C’est un moment magique qu’ont vit tout seuls dans notre univers, autour d’une table où les chandelles illuminent les assiettes vides et où le temps n’a plus d’emprise.

Crédits photo : © Thibaut§-)
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Comment faire un homme de soi ?

Publié par Anik le vendredi, mai 13, 2011 0 bouteilles à la mer...
Un jour, l'envie va me prendre de jeter
tout ce qu'il y a dans le garage !
En fin de semaine dernière, c'était la fête des Mères... En ce qui me concerne, je crois que j'ai vécu la fête des Mères la plus masculine qui soit, et ce, pour plusieurs raisons.

1) Mes filles n'étaient pas à la maison (et mon ex n'a pas cru bon de leur dire de m'appeler pour me souhaiter une bonne fêtes des Mères, mais sincèrement, je ne lui en veux pas).
2) Je me suis tapée une quantité industrielle de « job de gars » :
  • nettoyer le garage et déménager des meubles
  • acheter de la terre, de la semence et du traitement de gazon
  • vider et re-remplir le spa
  • nettoyer la piscine
  • réparer la brouette
  • acheter un embout pour gonfler des pneus de bicyclette
  • cuisiner des cotes levées et faire de la pizza congelée
Bref, mon côté masculin a drôlement été mis à profit en fin de semaine. Je découvre les « joies » de la gestion d'une maison par moi-même... Arghhhh... J'ai hâte en juillet pour que les tâches printanières soient terminées. Me reste encore à effectuer toutes les tâches reliées aux achats de terreau, de semence, de traitement de gazon, de compost pour les cèdres, de balayeuse dans la piscine, de plantation d'annuelles, etc...

Enfin, voyons ça positivement : je suis pas mal fière d'avoir réussi à me taper ça toute seule sans chialer !

Et vous, votre fête des Mères ? Sûrement meilleure que la mienne, j'ose espérer ! ;-) Mais au moins, j'ai mangé du McDo en plus... un très bon endroit pour rencontrer des pères monoparentaux...

Crédits photo : ScottSchrantz
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Mercredi littéraire : Et la gagnante est…

Publié par Anik le mercredi, mai 11, 2011 2 bouteilles à la mer...
Voici le temps de révéler : ---

1) le pourquoi de l’exercice de la semaine dernière.
2) La gagnante du livre de Christine Michaud.
3) L’habitude la plus susceptible de changer votre vie.

L’exercice de l’invitation au repas ---

Je vous avais confié, mercredi passé, à me révéler l’identité de 3 personnes que vous aimeriez inviter à souper, parce que vous les admirez. Je voulais surtout savoir POURQUOI vous les admiriez.

Ce petit exercice que j’ai découvert dans le livre « C’est beau la vie », m’a bien fait sourire. Parce qu’après avoir détaillé les qualités de ces gens, l’auteure nous indique que justement, ce sont des qualités que l’on a en nous. En effet, on voit souvent chez les autres ce qui fait partie de nous, les bons comme les mauvais côtés. L’effet miroir, quoi! Alors, qu’avez-vous chez les autres que, dans le fond, vous possédez déjà sans peut-être l’avoir actualisé ?

La gagnante

Parmi les personnes qui ont commenté les mercredis littéraires, l’une d’elles se mérite le livre « C’est beau la vie »… Il s’agit de : Marie-Jeanne. Envoie-nous un courriel à la-mere-est-calme@hotmail.fr pour nous fournir tes coordonnées afin que l’on te poste ton prix. Félicitations !

Et le mot de la fin

J’ai écrit à Christine pour lui poser une question. Je voulais savoir ce que cette conférencière, auteure et critique littéraire considérait comme LE truc par excellence pour changer positivement sa vie… Elle m’a confié que la gratitude était sans nul doute la meilleure habitude à prendre. Et j’abonde tout à fait en ce sens… Faites-vous votre journal de gratitude ou votre vendredi merci ? Essayez, vous serez ravie des résultats!

La semaine prochaine, un nouveau livre à découvrir et à gagner!
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Va-vite et 888-vite-vite-vite-vite!

Publié par Julie le mardi, mai 10, 2011 0 bouteilles à la mer...
PapaZen et Maman se sont mis beaux. Ils passent à la télé. Ils ont écrit une annonce pour donner le meuble télé du salon. Ils ont choisi une chaîne importante, comme Yoopa ou Télé-Québec. C'est du moins ce que croit GrandeSoeur... ---

Maman est déjà nostalgique de son unité murale bourgogne, premier meuble qui a constitué son trousseau commun avec PapaZen. Il est vrai que ça mérite bien une dernière photo. Après tout, il a été témoin de plusieurs scènes depuis 12 ans, en plus d'avoir été acheté avec les piètres économies de son emploi étudiant. C'est du moins ce que croit PetiteSoeur... ---

Maman demande de sourire pour le cliché, alors je montre mes dents en plissant les yeux. Je me suis assis devant le gros meuble télé égratigné sur lequel j'ai renversé du djus, du nait et de n'eau. Je suis un peu inquiet parce qu'elle a mis mes DVD de Diego et des Télétubbies dans une boîte. Drôle de branle-bas de combat. C'est du moins ce que croit Frérot...

Bref, un vent de changement a soufflé dans notre maison. Notre salle familiale a une toute nouvelle image. Ça fait du bien! Nous ne sommes pas passés à la télé, bien sûr, mais il fallait bien mettre une photo de notre vieux meuble pour le mettre dans les petites annonces classées sur Internet! En quatre heures, un couple est venu le chercher.

- "Maman, est-ce qu'on va avoir une télé 3D, demande PetiteSoeur.
- Non, et nous mettrons pas de films 3X non plus!", répond PapaZen en pouffant.

Nos meubles sont arrivés le lendemain. En quatre heures, Frérot a eu le temps d'étrenner notre beau sofa neuf...

Vous ai-je dit que Frérot avait eu la gastro ce week-end? Eh oui! Quand PapaZen et moi avons constaté de visu les dommages du burp libérateur sur notre canapé flambette, nous avons fait un hi-five: nous avions acheté le super-plan-protection-nettoyage-des-tissus-offert-en-option. Yeah!

Crédits photo: Licence CC Margot Wolfs
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8 ans déjà : Bonne fête grande fille!

Publié par Anik le lundi, mai 09, 2011 5 bouteilles à la mer...
Il y a huit ans, j'accouchais pour la seconde fois de ma vie, mais je devenais réellement mère pour la première fois (j'ai perdu mon unique garçon à 5 mois de grossesse)...

Il y a quelques jours, j'ai fait cette constatation. Mes filles n'ont pas eu la même mère... Ma grande me côtoie depuis 8 ans, déjà. Mais en huit ans, j'ai beaucoup changé. Ma grande n'a pas eu la meilleure mère qui soit... Elle a eu d'abord la mère exigeante, celle qui voulait absolument stimuler sa fille, qui souhaitait qu'elle se surpasse. La mère qui a subi le choc de devoir mettre de côté la femme qu'elle était pour s'ajuster à la vie de maman. La mère insatisfaite de sa vie, qui ne savait pas trop où se lancer dans sa carrière. La mère insécure financièrement. La mère qui n'avait pas confiance en elle. Celle qui n'appréciait pas son corps de femme. La mère chialeuse, qui insistait pour que Papa fasse sa part de façon égale, égale... Celle dont la bulle n'était jamais assez grande pour assouvir son besoin de liberté.

Je l'avoue humblement, ma grande n'a pas eu la mère qu'elle méritait. Du moins, au début... Parce qu'avec les années, j'ai grandi (pas en taille, bien que j'aurais vraiment aimé mesurer plus de 1m55). J'ai évolué. Mes valeurs de mère ont changé, mes valeurs de femmes aussi.

Aujourd'hui, la gratitude, la confiance en soi, la fierté de ce qu'on accomplit (quoi que ce soit) et l'amour sont au centre de ce que je veux apprendre à mes filles, parce que je l'ai moi-même intégré. Mes deux plus jeunes filles ont eu une meilleure mère, mais ma plus vieille, depuis quelques mois, me surprend par son changement. Alors que mon bébé a la gratitude tatouée sur le coeur, mon aînée commence à la démontrer sans que je lui aie demandé. J'en suis tellement heureuse. Ça me touche profondément, parce que je constate que même si j'ai fait des erreurs dans le passé, il n'est jamais trop tard pour s'améliorer. Et que lorsqu'on change positivement, notre entourage, nos enfants, n'ont d'autres choix que d'entrer dans la danse...

Bonne fête, ma belle grande fille. Ta mère est fière de ce que tu deviens...
xxxxx

Crédit photo : © johntrainor
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 08, 2011 6 bouteilles à la mer...
GrandeSoeur bricole avec un air sérieux. Je lui avais parlé de mon fameux coffre à bijoux, un bricolage de la fête des Mères que j'avais réalisé en maternelle. Je popote en gardant un oeil sur Frérot, qui s'est endormi sur un petit matelas de fortune dans la cuisine. Week-end gastro :-(

GrandeSoeur, embêtée - Maman? Je ne sais pas comment coller mes bâtonnets pour faire un coffre à bijoux. Ça ne tient pas...

Julie, désolée de voir le piètre état de sa création - Oui, c'est un peu compliqué. Ça prend de la colle en bouteille... pas du papier collant.

PetiteSoeur, m'aidant à préparer les sandwichs - Mais GrandeSoeur, pourquoi demandes-tu à Maman? Tu es meilleure qu'elle dans les bricolages!

Vlan dans les dents! C'est pas la fête des Mères aujourd'hui? En tout cas, je retiens le compliment!

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Tout le monde en parle...

Les potins de Julie

Catherine "recycle" en attendant la prochaine vague déferlante de bricolages
C'est ma fête... littéralement

M a le donc d'aller à l'essentiel
Un cadeau pour une grande fille (fait à la main!)

Si vous le voyez, faites-signe à Hélène!
J'ai perdu mon cerveau

Une grande vérité de Mère Michèle que j'observe aussi
Les enfants se suivent, mais ne se ressemblent pas...

Montée de lait chez Belle-Maman
Les joies de la grossesse

Que choisirez-vous dans les suggestions de Daisy?
Le fête des Mères - Mes souhaits pour célébrer ce jour

Sylvia Galipeau invite 10 mères à se raconter
Mères et fières de l'être

Qu'est-ce qui n'a pas de prix pour Looange?
Il y a VISA :-)

Ève a mal à sa fibre de maman
Détresse de parents

Les potins d'Anik

Ça gronde chez Martine (une suggestion d'Anik)
Ce besoin

La Belle a retenu le conseil
Le couple d'abord...

Bonne fête des Mères!

Crédits photo: ©Julie, À l'époque où GrandeSoeur ne savait pas encore bricoler
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On s'en va aux noces!

Publié par Julie le samedi, mai 07, 2011 1 bouteilles à la mer...
Finalement, nous allons nous marier! C'est du moins ce qu'affirme PetiteSoeur! ---

En fait, c'est le plan qu'elle nous dessine pour l'été. Il a pris forme lorsque nous avons feuilleté un livre portant sur les Îles-de-la-Madeleine, notre destination famille estivale. La photo de la madame qui sourit en courant dans le champ de marguerites, une gerbe de fleurs dans les bras, ça l'a beaucoup impressionnée! Du coup, son imagination s'est emballée. ---

PetiteSoeur, enthousiaste - J'organise tout! Ça va se faire sur la plage!

GrandeSoeur, terre-à-terre - Mais tu ne peux pas décider pour eux! Ce sont les adultes qui décident quand ils se marient!

PetiteSoeur, restant dans le thème - Il va y avoir des fleurs et je pense que je pourrais utiliser mes petites-lumières-pour-les-doigts-de-toutes-les-couleurs-que-j'ai-reçues-dans-le-sac-à-surprises-à-la-fête-de-N! Ça va faire un beau spectacle dans le noir!

Non seulement elle rêvait à son spectacle sons et lumières, mais elle en était à planifier ses invitations.

PetiteSoeur, comptant sur ses doigts - Pas besoin d'être beaucoup: Papa et Maman, ça s'est sûr! Puis moi, GrandeSoeur et Frérot! Ça va être assez, je pense. On va manger des sandwiches au soleil et je vais apporter un bouquet de fleurs. Ça va être super chouette.

Je crois qu'on va bien se marrer!

Crédits photo: ©Julie
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le vendredi, mai 06, 2011 7 bouteilles à la mer...
Il y a quelques semaines, j'ai dîné avec Linda Sauvé. Même je l'ai invitée à quelques reprises sur notre île pour partager ses meilleurs trucs en organisation, je ne l'avais jamais rencontrée. ---

Julie, heureuse de faire enfin connaissance - Comment vas-tu? ---

Linda, toute simple - Je vais très bien, mais je suis un peu fatiguée. Il y a quelque temps que je n'ai pas pris ma demi-heure de vacances quotidienne... ---

Tiens! Voilà une idée qui m'a fait réfléchir!

Il me reste à trouver ce qui me fera plaisir pour ces trente minutes. Je suis pas mal certaine de trouver ;-)

Vous?

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Tout le monde en parle...

Les potins de Julie

Geneviève a choisi un très bel endroit pour se faire aller le quadriceps
À moi la Chine

La Mère Joie se vide le coeur
Lettre de divorce à mon gynécologue-chirurgien

Un point pour Twin Girl
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La boîte vocale de JeVeux1Bébé est pleine
Vous avez 28 conseils en attente...

Où est le fard à joues de Bizz?
Réussir un maquillage parfait

Grenouille verte donne le goût de déménager
Vider nos souvenirs et remplir nos boîtes...

Pour Sara, l'oreille sélective pousse quand on devient parent
De la capacité des parents à ne pas entendre leurs enfants

Qui sautille chez Maternit-Anne?
Constatations printanières

Les potins d'Anik

Cryzal a assez aimé pour...
Lettre ouverte aux parents méchants


Crédits photo: Licence CC Ja.ck
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Comment se lâcher lousse et parler de sexe ?

Publié par Anik le vendredi, mai 06, 2011 3 bouteilles à la mer...

Ca y est ! J'ai trouvé la clé!
J'ouvre et je parle d'amour,
de couple et de sexe !
 Il y a un mois, j’ai lancé un nouveau blogue… J’avais envie de raconter des histoires. En fait, j’avais envie de dévoiler une autre parcelle de moi. Mon côté un peu débile, un peu marginal. Les conneries que je fais et qui m’amusent moi-même (j’ai tendance à me trouver drôle, parfois pathétiquement drôle!). Je voulais rire de moi, de mon « personnage ». Je voulais divaguer un peu, mais toujours en me basant sur mon vécu, que je me permettrais de romancer si l’envie m’en prenait…

Naturellement, j’ai commencé par raconter des histoires à saveur familiale. Après tout, je blogue « maman » depuis déjà 2 ans. Mais la semaine dernière, j’ai eu un flash. Je lisais Christine Michaud qui notait l’importance de faire ce qui nous branche dans la vie, et j’ai réalisé que la vie de couple, le célibat, la recherche de l’âme sœur et la sexualité (ou l'absence de... hihi!), depuis que je suis monoparentale, c’est une grosse partie de ma vie. Une semaine sur deux, c’est carrément mon vécu !

Et mine de rien, depuis des années, l’amour, le couple et le sexe ont toujours été mes sujets de discussion de prédilection. Demandez à mes amis, elles vous l’affirmeront toutes. Depuis un an, c’est même pire. Je leur casse les oreilles avec mes histoires d’amour compliquées, avec les rencontres farfelues que j’ai faites depuis un an sur le Réseau Contact ou ailleurs, mais envers et contre toutes, je garde toujours espoir et je persévère… Et tout cela, je n'en ai guère parlé ici, parce que ce n'était pas, à mon avis, l'objectif de ce blogue orienté maternité.

Alors, je me suis dit : « Mais pourquoi tu ne fais pas ton autre blogue sur ta vie de célibataire ? ». Alors, cette semaine, j’ai osé… Et voilà que je raconte mon plus court « blind-date » à vie ! Première tentative de parler ouvertement de célibat, de rencontres… Je me suis bien bidonné à écrire ça, sous forme d'un récit s'étalant sur trois billets, et mes lecteurs et lectrices ont bien ri de ce premier épisode à saveur de célibat pathétique…

Je ne sais pas où tout cela va me mener, mais je peux vous garantir deux ou trois choses… Humour, dérision, relations homme/femme et sexualité seront de la partie… Alors, voilà que ma triple personnalité devient bien servie avec mes trois blogues… La maman ici, sur la Mère est calme, l’amoureuse sur mes lubies de maman monoparentale, et la femme qui chemine avec joie et gratitude vers le bonheur, sur mon blogue de croissance personnelle… Bon, je crois que j’ai assez de personnalités maintenant (ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pathologique!)… Une chance que les trois se passionnent pour l’écriture!

Crédit photo : © Omar Eduardo
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Le ménage du printemps

Publié par Evely le jeudi, mai 05, 2011 3 bouteilles à la mer...
C’est le printemps !!! Finalement. Je l’attendais avec fébrilité.

Mais voilà, pour bien commencer la saison, une chose s’impose. Une corvée, j’en conviens, mais une chose qui permet de vraiment prendre son envol dans l’esprit de légèreté et de vivacité qui s’installe doucement. J’ai nommé, le ménage du printemps.
J’adore le ménage du printemps. Bon ce n’est pas vrai, je déteste faire le ménage du printemps, mais j’adore épurer ma maison de tout ce que l’hiver accumule. J’adore la sensation de félicité quand le ménage du printemps est fini et que tout respire la fraîcheur de la saison.

Vider les garde-robes du linge laineux que l’on ne met plus. Ouvrir et laver fenêtres ainsi que rideaux qui nous cachaient de la lumière renaissante. Ranger les pelles et sortir les râteaux pour masser le terrain crispé. Bouger les meubles et enlever la poussière qui s’est endormie à l’abri de l’aspirateur. Finaliser des petits détails de rénovation qui attendent depuis l’automne, comme un exfoliant que l’on applique pour lisser la peau tendue par le temps. Sortir le mobilier de patio et surtout le BBQ sans oublier les robes et jupes aux tissus délicats et légers et les souliers, des milliers de souliers qui donnent des ampoules, mais qui sont juste trop trognons pour dépérir dans le fond d’une penderie.

J’ai souvent dit que quand je fais du ménage dans ma maison, j’ai l’impression que j’en fais dans ma tête aussi. Comme si l’un et l’autre sont liés. Il me semble que si j’ouvre les fenêtres pour changer l’air de la maison, je me sens plus libre et je respire mieux. Avec les vieilles toiles d’araignées qui disparaissent sous mon plumeau, j’ai l’impression que mes idées noires me quittent pour que je profite pleinement de ce beau temps qui s’installe.

Mes amis rient souvent du fait que je fais souvent le ménage et que je n’aime pas quand ça traine dans la maison, mais ce qu’ils ne voient pas, c’est le bien que ça me fait quand tout est en ordre. Ça me calme, ça me permet de relaxer, ça me permet d’être moi et d’être bien.

Je ne vous mentirai pas, j’aimerais avoir une femme de ménage qui s’occupe de tout nettoyer, sauf qu’en même temps, je me dis qu’en le faisant moi-même, je fais plus que du ménage, je fais une thérapie d’épurement. Le ménage du printemps, c’est un mal nécessaire qui fait fichtrement du bien une fois que c’est fait. Un peu comme un retour sur soi qui est plus que dû, torture dans son processus, mais qui nous libère d’un trop-plein.

Crédits photo : © Vanou
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Mercredis littéraires : un repas révélateur...

Publié par Anik le mercredi, mai 04, 2011 7 bouteilles à la mer...
En parcourant le merveilleux livre de Christine Michaud, C’est beau la vie, j’ai essayé un sympathique petit exercice qui m’a mis le sourire aux lèvres, vous comprendrez la semaine prochaine pourquoi…


En attendant, je vous invite à tenter cette expérience. Imaginez que vous pouvez inviter trois personnes pour un repas. N’importe qui. Vivantes ou décédées. Ces personnes accepteront, c’est garanti.

Qui voudriez-vous inviter ? Mais surtout, pourquoi ? Qu’admirez-vous chez ces personnes ? Prenez un moment pour réfléchir, puis répondez à ces questions pour courir la chance de gagner votre exemplaire du livre « C’est beau la vie », de Christine Michaud.

Je vous révèle ma réponse, à titre d’exemple.

La première personne qui m’est venue en tête, bizarrement, est un homme qui est très proche de moi, mais que je vois peu souvent… J’avais envie de partager avec lui ce repas, parce que j’apprécie toujours sa présence et que nous passons des moments mémorables ensemble. Son intelligence, ses commentaires pertinents, mais surtout le fait qu’il réussit toujours à me faire sentir merveilleusement bien, m’ont spontanément portée vers lui… Mais aussi, le courage qu’il démontre et comment il a pu me faire découvrir des aspects de moi que je ne pensais même pas posséder. Il fait ressortir le meilleur en moi. Alors, j’avais envie qu’il y soit…

Mon second choix s’est porté sur Anthony Robbins, auteur et conférencier. J’ai lu l’an dernier, et relu depuis, ses bouquins « L’éveil de votre puissance intérieure » et « Pouvoir illimité », et ces livres m’ont profondément touchée. Cet homme semble, par ailleurs, capable de motiver et d’aider les gens très rapidement à changer et à se prendre en main, et j’admire ce talent. Cet homme croit en lui et son succès est admirable. J’adore sa philosophie de vie.

Pour mon 3e choix, j’étais un peu embêtée. Je voulais inviter une femme… Mais ce sont les qualités de la femme qui me sont d’abord venues en tête. Je voulais une femme bien dans sa peau, sexy, ayant du succès, créative, confiante… Alors, l’idée d’inviter Lady Gaga m'est venue, puis j'ai plutôt opté pour Madonna. Mon idole de jeunesse m’a toujours impressionnée. Déterminée, en forme, elle a cheminé et est toujours une icône de la chanson.

J’avais ainsi mon trio…

Et le trio est très révélateur, tant pour moi que pour vous, selon qui vous choisirez… Je vous dirai la semaine prochaine pourquoi… Je ne vous oblige pas à commenter très longuement, mais essayez à tout le moins de nommer la qualité principale que vous appréciez ou admirez chez les trois personnes choisies. C’est important ! Prêtez-vous au jeu, je vous le dis, vous aimerez la suite...

N’oubliez pas que vous courrez la chance de remporter votre exemplaire de « C’est beau la vie – Vivre heureux dans le courant de la grâce », de Christine Michaud, si vous commentez ce billet. Le gagnant sera révélé mercredi prochain.

Crédit photo : © Sifu Renka
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Bébé 1er, l’Héritier : Précis comme une horloge!

Publié par Audrey le mardi, mai 03, 2011 2 bouteilles à la mer...
Voici un billet rédigé par ma copine Audrey, qui vient tout juste d'avoir son premier bébé. Je suis toujours fascinée par les grossesses des amies qui m'entourent et de leur entrée dans leur périple en m(è)r(e). J'ai dû envoyer 1000 courriels à Audrey pendant qu'elle couvait Bébé 1er. Par les mots rigolos contenus dans ses réponses, elle m'a fait rêver plus d'une fois (et, sans le savoir, a entretenu mes questionnements sans fin pour Bébé4!). Comme sa plume est jolie et sympathique, Anik et moi avons accepté son offre de barboter dans les eaux de notre sanctuaire. Bienvenue, Audrey! Julie

Je suis maman de Bébé 1er, l’Héritier. Premier Ti-pou de ses grands-parents de mon côté, premier Tit-homme à porter le nom de famille paternel de l’autre, il va sans dire qu’il fait le bonheur de tous. Comme je me fais dire si souvent « Il est donc petit, c’est fou comme on ne se souvient plus de quoi ça a l’air à cet âge-là! », je vous proposerai quelques chroniques de temps à autre pour vous parler de mes expériences de Maman-une-première-fois.

À seulement six semaines de vie, Bébé 1er, l’Héritier, prépare déjà son avenir. Il sera assurément cartésien, ou à tout le moins très logique. Il a beau être né Poissons et avoir une tête d’artiste, mais une chose est sûre, moi je sais qu’il sera probablement mathématicien, ou ingénieur, ou comptable. Pourquoi? Il a un sens impressionnant de la précision.

Oui oui, Bébé 1er est précis. Il se réveille aux 1h30, 2h30 ou 3h pour boire (ça c’est son record olympique!). Jamais après 1h43, ou 3h12. Non. Toujours à la demi-heure près.

Ensuite, chaque routine nocturne - boire, roter, changer la couche, boire encore, roter encore, s’endormir et donner le temps à maman de tirer son lait pour le prochain boire - dure toujours exactement 1 heure. Pas 47 minutes (zut!), ni 1h13 (fiou!). Non, le cadran numérique dans notre chambre me le confirme à chaque fois. Incroyable!

Ce n’est pas tout! Bébé 1er est même constant dans la quantité de lait qu’il boit. Je lui présente un biberon bien rempli? C’est automatique : il va boire très exactement 30 ml (1 once), 60 ml (2 onces), ou 90 ml (3 onces). Vous voyez le genre. Jamais 38 ml, jamais 75, non, toujours à l’once près. J’en suis chaque fois étonnée.

Et vous savez la meilleure? Devinez quelle quantité de lait j’arrive à me tirer? À chaque fois, c’est soit 2 onces, 3 ou 4 quand je suis chanceuse. Jamais 2 et demi, ni 1 et trois quarts… Je crois donc les spécialistes qui disent que la mère produit le lait dont le bébé a besoin!

Alors, je vous le prédis, il sera drôlement logique, mon Bébé 1er!

Et je jure que je dramatise... à peine!

Crédits photo: Licence CC ellie
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La saison de la procrastination estivale est commencée !

Publié par Anik le lundi, mai 02, 2011 3 bouteilles à la mer...
Procrastiner, c'est agréable!
Je vous l'annonce officiellement, la saison de la procrastination estivale a débuté en fin de semaine, au Québec. Il faisait tellement beau, tellement chaud ! Et moi, j'avais 80 textes à corriger pour ma fin de session au collégial.

Samedi, pleine de bonnes intentions, je m'étais dit que j'allais corriger toute la journée. Or, mes filles voulaient évidemment jouer dehors, alors je les ai accompagnées et j'ai laissé ma pile d'examens sur mon bureau. Je l'avoue, ça faisait mon affaire. Je ne pouvais pas travailler À CAUSE de mes filles (elles ont le dos large)... Finalement, nous avons passé la journée dehors. À 20h30, quand tout le monde a été au lit (sauf moi!), je n'avais plus qu'une envie : m'asseoir sur mon gros (euh... beau) derrière et relaxer. Ce que j'ai fait, un bon verre de vin à la main et un peu de fromage en accompagnement...

Dimanche, mes résolutions étaient tout aussi centrées sur ma correction. Une fête d'enfant au centre commercial, et me voilà OBLIGÉE de magasiner pendant 1h30, le temps que ma fille accouche d'un toutou à son goût... Pourtant, j'avais mes corrections avec moi... mais l'appel des boutiques et de leurs vêtements estivaux et colorés a été plus fort... Une petite robe, une jupe et deux petits tops plus tard, je n'avais corrigé que trois copies quand ma fille eut terminé sa fête...

En après-midi, j'ai été (enfin) efficace, mais j'ai corrigé dehors, avec de la musique... Mais je n'ai que 22 textes sur 80 de faits, alors encore bien du pain sur la planche.

J'espère presque qu'il pleuve cette semaine, pour que je travaille. Sincèrement, mon ardeur au travail est inversement proportionnelle à la beauté du temps extérieur. Je suis une procrastineuse estivale... Alors, me voilà à prioriser le plaisir sur le travail, jusqu'en septembre, où fraîche et dispose, je me remettrai au boulot sans rechigner !

Et vous, le beau temps a-t-il un effet sur votre productivité et vos priorités ?

Crédit photo : .tms
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 01, 2011 3 bouteilles à la mer...
PetiteSoeur, à la balançoire - Papa, tu viens me pousser?

PapaZen, occupé - Non PetiteSoeur. Je prépare le souper. On va manger bientôt.

PetiteSoeur, observatrice - Qu'est-ce que tu fais assis sur la chaise longue, alors?

PapaZen, pris en flagrant délit - Bien, je prends une petite pause de trente secondes, avant d'aller tourner les boulettes sur le barbecue...

PetiteSoeur - Ha... Bien, pendant ta pause, tu pourrais venir me pousser, dis?

PapaZen, tentant le tout pour le tout - Non. J'ai le droit ne ne rien faire et de me reposer, une fois de temps en temps, non?

PetiteSoeur, sincère - Te reposer de quoi?

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Tout le monde en parle...

Fin du biberon chez Valérie
Le lapin de Pâques a bon dos

Ça personnalise chez Béka
Conjugaisons

Madame Unetelle partage sa réflexion (via Gaga mais avertie)
Avoir des enfants est un handicap

Anik a le coup de foudre pour ce billet de Sébastien
Les livres les plus beaux

Belle-maman tranche les questions épineuses... en moins de deux!
Question d'éthique

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La famille saoulée par le bonheur

Dr Maman sera bientôt Dr Mémé
J'vieillis...

Même si ça va vite, ça va bien pour Mamanbooh!
Combien de points pour ANCRÉE?

BbFlo divague à l'aquaforme
Je me relaxe, bordel!

Audrey se remet en question X1000
Pilule miracle

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC Mr__H
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