C'est mardi soir... Le sapin illuminé est devant moi, que j'ai fait à une vitesse record en fin de semaine avec mes filles, Caro l'Ergo et sa fille (1h30 top chrono... mon ex capoterait de voir comment j'ai « garroché » les lumières dans le sapin, avec un résultat somme toute surprenant... Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire vite et bien?). Et là, assise tranquille, les filles endormies au second étage, je ne sais guère quoi écrire...
En fait, il y a bien des choses que j'aimerais écrire, mais tout ne s'écrit pas... Tout ne se partage pas... Les bons coups comme les moins bons, les bonnes idées comme les mauvaises... Qui dit blogue dit « ouverture au monde » et dit « confidence »... Mais à quel point ? À quel point sommes-nous transparents, nous les blogueurs, sur nos blogues ? Nos billets sont-ils un peu « arrangés avec le gars des vues ? ». Sont-ils politiquement corrects ? Sont-ils le reflets de ce que l'on choisit de refléter, justement, tout en proposant une portion de notre personnalité (potentiellement la meilleure) et en laissant notre côté sombre en plan (bon, bon, je ne suis pourtant pas fan de Dark Vader et de la Guerre des étoiles, mais vous comprenez le principe) ?
Parfois, je serais tentée de pondre un blogue anonyme. Un blogue où « sky would be the limit », parce que la gêne n'empêcherait pas d'écrire tout ce qui me passe par la tête, ou tout ce que je vis... Évidemment, j'ai mes petits carnets pour cela, mes charmants carnets... Je ne sais trop... Mes carnets ne donnent pas de rétroaction comme d'autres blogueurs pourraient le faire... Mais d'un autre côté, je me demande parfois qu'est-ce qui me pousse à avoir besoin d'une rétroaction d'une amie, d'une lectrice ou autre, par rapport à ce que je vis. Un besoin de se sentir comprise, normale ou je ne sais trop...
Enfin, tout cela pour dire, en sautant du coq à l'âne, que j'ai hâte aux vacances de Noël... Ce sera une belle occasion de réfléchir à ce que je veux dire, vivre, faire, être en 2011... C'est drôle, parce que je réalise que le verbe avoir ne me rejoint pas vraiment... En 2011, ce ne sera pas ma priorité, loin de là... Être et vivre d'abord... faire et dire ensuite... Ce sera une belle année... Enfin, je m'éloigne de mon sujet de départ, mais de toute manière, j'avais dit que je ne savais pas quoi dire, alors ça donne ce que cela donne... Et vive l'écriture automatique...
P.-S. J'en profite pour rendre hommage à ma grand-mère Mariette, une femme exceptionnelle, qui nous a quitté il y a 3 ans exactement... Mais depuis, pratiquement pas une journée sans que je ne pense à toi...
Il y a 4 jours
5 bouteilles à la mer...:
Alors, je me permets le commentaire suivant sur l'arbre de Noël d'Anik : Même si les lumières ont été ''garochées'', ça ne paraît pas. Il y a tellement de boules et de décoration dans l'arbre que les fils verts sur branches vertes sous une tonne de boules (je n'exagère même pas!), se sont camouflés aisément!
Ton beau sapin, roi du salon...
@ Caro
J'ai trouvé d'autres boules dans le 2e bac rouge, imagine-toi... Je ne les ai pas mises encore... Et dire que PapaRelax a pris la moitié du stock... ;-)
Et t'appelles ça le syndrôme de la page blanche? Fiou, je me demande à quoi ça ressemble quand tu te sens super-inspirée!
Je suis d'accord avec toi, on s'auto-censure dans nos billets et je pense que c'est pour le mieux. Nos billets portent parfois sur des gens qui ne veulent pas nécessairement qu'on les expose sur le web (famille, amis, collègues). Se livrer intimement, c'est bien beau, mais jusqu'où aller face à des lecteurs qu'on n'a même jamais rencontré?
Et ce besoin de rétroaction, peut-être qu'il vient juste du fait qu'on a parfois besoin d'une bonne tape dans le dos pour se féliciter ou d'un coup de pied au derrière pour se retrousser les manches et on va les chercher auprès d'une communauté qui nous ressemble.
100 % d'accord avec Bizz!
Des fois, moi aussi, j'aimerais avoir un peu plus d'anonymat...
On pourrait se réserver ça pour un café ou même se créer un blogue commun anonyme pour se défouler, non?
EN passant, la page blanche te va bien.
Je crois que nous vivons toutes ce syndrome un jour ou l'autre. L'important c'est de se dire que nous avons le droit de prendre des pauses ou d'écrire sur n'importe quoi, comme sur un billet blanc ;-) !
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