Il y a des matins plus compliqués que d'autres. Où les deuxièmes mitaines sont introuvables. Où la boîte à lunch a été oubliée à côté du magnolia qui bourgeonne. Où on ne se doute pas qu'après avoir reçu des fleurs, on nous lancera un pot d'une manière malveillante.
Un matin comme ceux-là, j'ai laissé Frérot à la garderie. Son éducatrice a stoppé net sa conversation. Elle a pris le temps de l'accueillir. Elle est venue vers lui et l'a pris dans ses bras en souriant.
Je leur ai souhaité bonne journée et je suis sortie. Comme d'habitude, je ne voulais pas manquer à un élément important de notre routine, le "bye-bye dans la fenêtre". Qu'y ai-je vu? Certes pas le regard de mon fils ou sa petite main qui s'agite bravement.
Non. Encore blotti dans les bras de son éducatrice, il se laissait chatouiller gaiement. Un gros rire gras que j'imaginais sans peine derrière la baie vitrée.
Crédits photo: Licence CC bijoubaby
Il y a 5 heures
1 bouteilles à la mer...:
Faut que les mamans se préparent doucement au grand détachement. L'enfant qui grandit doit aussi s'éloigner un peu.
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