Comment survivre à un cours de «body design»?

Publié par Evely le mercredi, mai 19, 2010
Je suis un cours au centre d’entraînement physique de mon coin. Le cours se nomme body design, mais ils auraient pu l’appeler torture volontaire 101. L’entraîneur en avant semble croire que l’humain est fait pour avoir des muscles et les utiliser. On tient des poids dans les airs, à bout de bras, en faisant des mouvements rythmés par le « trois, deux, un et encore trois, deux, un » de notre professeur en sueur. Quand on sort du cours, on réalise que demain la douleur se logera dans chaque recoin de notre corps. Sans blagues, après le premier cours, j’avais mal aux aisselles. Au deuxième cours, j’avais mal à l’air qui m’entourait et au dernier cours… ah oups, je n’y suis pas allée, j’ai regardé le match de hockey à la place! Victoire fulgurante des Canadiens contre les Pingouins. Ouais!!!! Bon, revenons à nos moutons... Donc, l’entrainement ce n’est pas de tout repos. Et c’est en fait le pire des cours efficaces que j’ai suivis. Je ne suis pas seule à penser ainsi, car c’est salle comble à chaque fois.

C’est bien ça qui m’a surprise. Habituellement quand on suit un cours de workout ou de step, il y a une quinzaine de femmes qui sont avec nous. Elles se ressemblent toutes : un petit bedon, en forme, mais pas en shape. Elles s’entrainent quand elles le peuvent, sans pression et pour le plaisir. Elles mangent ce qu’elles veulent, mais essayent tout de même de bien manger.

Cependant, dans ce cours de body design, c’est complètement différent. Il y a des petites jeunes dans la vingtaine qui ont des jolis petits corps de rêve. Il y a des femmes dans la cinquantaine qui font de l’embonpoint. Il celles qui nourrissent à nouveau leur espoir de ravoir vingt ans. Il y a des dames dans la quarantaine qui n’ont rien a prouver et qui prennent soin d’elles, malgré leur horaire chargé. Il y a même des hommes (au grand nombre de deux, mais tout de même!).

Lors du premier cours, je me suis installée en arrière d’une dame qui était… disons… relativement dodue. Deux petites cornes me sont poussées sur la tête et je me suis dit qu’elle ne reviendrait probablement pas au deuxième cours. À ma droite, il y avait une jeune femme qui était svelte et qui portait parfaitement le kit yoga à la mode avec les cheveux parfaitement placés (ils étaient d’ailleurs juste un peu échevelés à la fin de la classe). En arrière de moi, il y avait Padou qui avait une superbe vue sur ma culotte de cheval. Padou a une silhouette toute fine, mais elle sait que la quarantaine s’en vient qu’elle le veuille ou non. Alors elle s’y met et elle essaie garder tout ça ferme.

Bref, nous nous sommes mises, Padou et moi, à la merci de notre entraîneur. Nous avons plié notre corps dans toutes sortent de positions toutes plus disgracieuses les unes que les autres, mais toujours extrêmement efficaces. À la fin du cours, alors que je cherchais mon souffle au fond de ma bouteille d’eau vide. Padou me fit remarquer que la jeune fille était en pire état que moi, mais que la dame plus ronde était prête à faire une autre séance d’exercices.

Nous en avons conclu qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Peut-être que cette dame était beaucoup plus grosse avant, peut-être que ça fait un an qu’elle s’entraine et qu’elle en a perdu du poids depuis. Peut-être que la petite jeune n’a jamais même essayé de faire du sport. Peut-être qu’elle est une « mince de stress » et non de santé.

Tout au long de l’entrainement, le professeur nous disait que c’était très important d’y aller à notre rythme. Deux personnes sont sorties pendant le cours parce qu’elles avaient trop forcé. L’entraineur, nous le répète souvent « à votre rythme ». C’est là que se trouve la clef du succès pour l’entrainement physique. Il faut se pousser à bout, mais respecter ses limites. La dame en avant de moi l’avait compris et c’est pour ça qu’elle est revenue le cours d’après. Je ne peux pas en dire autant de la jeune fille à ma droite.

En bout de ligne, faire de l’exercice c’est se faire du bien, même si le cours que l’on suit est un cours de supplices. Notre corps n’est jamais comme on le veut, mais des fois je me demande… Si j’avais ce beau corps svelte, est-ce que cela voudrait dire que je suis réellement plus en santé ou est-ce que ce ne serait que parure?

Enfin… Chose certaine, la dame en avant de moi est en bien meilleure santé physique que moi… qui trouve que le hockey est une bonne excuse pour faire l’école buissonnière!

2 bouteilles à la mer...:

Caro l'ergo on 19 mai 2010 à 06:41 a dit…

Ouf! Que de souvenirs... le body desing! Une session de cours, une fois dans ma vie... qui a fait que j ai compris que quand la souplesse est passee, je ne devais pas etre la... Aussi souple qu une planche de bois!

Bonne chance pour la suite!

Evely on 19 mai 2010 à 23:06 a dit…

@ Caro l'ergo

Je me rends compte de la même chose que toi... mais l'école buissonnière perciste... maudit beau temps ;o) Sans blague, si tout au plus, ce cours me motive à trouver l'activité qui ME convient et qui ME donnera un 100% de satisfaction... Donc, indirectement but atteint

 

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