Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne peut pas être grand

Publié par Evely le jeudi, septembre 01, 2011
Superpapa et moi déjeunons tranquillement à la table. P’tit Clown joue tout près de nous avec ses Little People. Un café de plus à la main, Superpapa et moi discutons de ci et de ça. Nous passons tranquillement notre samedi matin avec les parfums des pots de confiture encore ouverte sur la table. ---

À 10h30, l’horloge grand-mère a sonné. Ça faisait plus d’une heure et demie que nous jasions pendant que P’tit Clown s’imaginait des mondes merveilleux à nos pieds avec ses figurines. Je me suis interrompue. Dans cette douceur matinale d’été, j’avais oublié mon fils. J’avais oublié de «entertainer. Il jouait seul sans me dire de le regarder ou sans demander qu’on joue avec lui. Il jouait comme… comme… un grand.

J'ai demandé à Superpapa si je devais me mettre à quatre pattes pour jouer avec lui. Dans sa grande sagesse, il m'a répondu : «Ben voyons, il est bien, il joue et tu es bien, tu es libre ». Zut, c’est quoi cette idée, une mère libre? Non, voyons les petits ont besoin qu’on soit là. Je ne suis plus désirable, c’est ça? Pire, je ne suis plus nécessaire !!! Bien sûr, je n’ai rien laissé paraitre de mon angoisse maternelle exagérée et j’ai pris un autre café en écoutant Superpapa qui me racontait sa semaine de travail en faisant comme si de rien n’était.

Bien sûr, ce n’était que temporaire. Bien vite, P’tit Clown a eu besoin de sa maman. Après tout, elle est importante. Cela dit, c’est vraiment ce moment qui m’a permis de prendre conscience que fiston grandit et que grandir veut dire indépendance. Ce n’est pas que je ne le savais pas. C'est qu’une fois face à cette réalité, on se rend compte que ça y est, on a ce qu’on appelle un grand garçon. Un grand garçon qui sait faire des choses par lui-même.

Juste pour me démontrer qu’il est était, en effet un grand garçon, P'tit Clown a été génial tout au long de nos vacances. Il a suivi les consignes, il jouait seul quand il le fallait, il était patient dans les restaurants, il donnait la main quand je lui demandais, il demandait à faire sa sieste quand il était fatigué, il était souriant, rieur et de bonne humeur. Nous l’avons trainé partout de Québec à Montréal, de Montréal à Toronto et de Toronto à Niagara.

Je le trouve grand, je vous dis pas. Ça m’en scie les jambes. Sauf qu’il y a pas à dire, P’tit Clown sait qu’une maman a besoin de prendre soin de son enfant. C’est d'ailleurs pour ça que le dernier dimanche avant le retour au travail, P’tit Clown a fait de la fièvre à la suite d'un petit coup de froid.

Merci mon grand fiston, tu es tout brûlant, mais j’adore te garder coller contre moi en te berçant, ça me rappelle quand tu étais petit et que je pouvais te décrocher les étoiles une à une. Tu sais, si tu as besoin, je peux toujours le faire.

Crédits photo: Licence CC Tienvijftien

3 bouteilles à la mer...:

Raz on 1 septembre 2011 à 12:51 a dit…

Vraiment le fun a lire!!

Jane on 2 septembre 2011 à 09:26 a dit…

C'est mignon cette hommage à ton petit grand. J'y ai vue mon fils dans cette article, si indépendant mais en même temps encore à appeler sa maman lorsqu'il se blesse... :)

Evely on 2 septembre 2011 à 19:53 a dit…

@ Raz
Merci... :o)

@ Jane
C'est fou ce que ça va vite. Bientôt il va me dire qu'il veut s'en aller en science pure plutôt qu'en science humaine... ARRRRRRRRRRRGGGGGGGGG

 

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