Comment parler maternité quand on n'a pas d'enfant ?

Publié par Anik le mercredi, septembre 29, 2010
Je viens de réaliser qu'on est mercredi. Or, le mercredi, c'est ma journée billet de blogue... Mais cette semaine, je n'ai pas d'enfants. Je suis célibataire, libre et, je dois l'avouer, bien contente de l'être... En discutant des orientations du blogue avec Julie et Evely en septembre, nous avions convenu que j'essaierai de produire des billets qui touchent les mamans, qu'elles soient en couple ou non...

Mais sincèrement, je m'aperçois que je manque d'inspiration pour un contenu familial la semaine où je n'ai pas d'enfants. C'est comme si j'avais carrément deux vies... Et mes deux vies sont très bien découpées. Quand je suis maman, je suis maman. Mais quand je n'ai pas les enfants ici, je suis seule et c'est comme si mes enfants appartenaient à une autre galaxie, un monde parallèle en quelque sorte. Et je deviens, le vendredi à 15h00, une célibataire sans soucis dont l'horaire va au gré du vent. La transformation est instantanée dès que je remets les pieds dans la maison vide. Il faut dire que mes filles, à mon image et celle de leur père, ne sont pas des ennuyeuses. Elles ne m'appellent pas, ni ne m'écrivent. Et même scénario quand je les ai : pas de contact avec Papa. Pas parce qu'on l'interdit. Loin de là. Elles n'en ressentent pas le besoin.

Alors, cette semaine, la célibataire qui est à votre écran n'a rien à dire de familial. Mais je serais curieuse de savoir ce qui vous brancherait comme lectures du mercredi... Un peu d'humour ironique, les détails salés de ma vie sexuelle débridée de nouvelle célibataire (héhé, j'exagère un peu, mais je pourrais devenir l'équivalent féminin d'Homme cherche femme... désespérément.), je ne sais trop ? Une liste de questions sans réponses ?

Enfin, je vais cogiter là-dessus, mais sincèrement, je dois avouer que d'être mère à temps partiel, ça change la perspective de la vie, mais pas négativement. Deux expériences de vie pour le prix d'une...

5 bouteilles à la mer...:

Isabelle on 29 septembre 2010 à 10:04 a dit…

Très intéressant comme perspective et tout ce que ça peut susciter en discussion.

Est-il si facile de trancher en deux les deux types de vie ?

Anik on 29 septembre 2010 à 10:13 a dit…

@ Isabelle
Sincèrement, c'est vraiment facile (pour moi, du moins) de trancher les deux types de vie. Comme je le disais, c'est comme deux mondes parallèles qui ne coexistent pas. Un peu comme quand on quitte le boulot, j'ai l'impression de mettre de côté l'une des deux vies quand je passe à l'autre. Je n'y pense plus et je me concentre sur le mode de vie qui est en branle, voilà tout, en faisant le focus sur ses bons côtés.

Isabelle on 29 septembre 2010 à 17:30 a dit…

j'y ai repensé au courant de la journée...

J'imagine que si une personne vivait dans le passé, avec des regrets ou des espoirs... bref, ne pas profiter du moment présent, le cheminement n'en serait pas rendu là.

Merci !

Valérie on 29 septembre 2010 à 23:04 a dit…

Mon chum pis moi on a un running gag : quand on est écoeuré des enfants, on se dit qu'au moins, si on était séparé, on les aurait seulement une semaine sur deux...

On n'a pas l'intention de se séparer, mais ce fantasme de pouvoir vivre les deux vies, je ne me cacherais pas qu'il arrive qu'il me passe par la tête...

Ce n'est probablement pas rose tout le temps, mais il y a sûrement de bons côtés : profite-z-en à notre santé! ;)

Anik on 30 septembre 2010 à 09:12 a dit…

@ Valérie
Pas toujours rose (en fait, c'est plate quand un enfant est malade ou qu'il y a imprévu particulier). Sinon, ça va bien. Et la semaine en solo, c'est vrai que c'est un peu comme un fantasme... hihi!

 

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