Le bonheur est (entre autres!) dans la sauce à spaghetti

Publié par Audrey le samedi, juillet 16, 2011
Pas mal tout le monde sera d’accord avec moi : la délicieuse odeur d’une sauce à spaghetti qui mijote lentement un samedi après-midi, c’est un réel bonheur! C’est synonyme de réconfort, de famille, de plaisir partagé entre êtres chers. J’ajoute à cela un fond de musique et Bébé 1er qui gazouille tranquillement dans sa chaise berçante et je ne peux pas vraiment demander mieux!

Je profite donc de ce moment calme pour réfléchir à tout et à rien. En congé de maternité, pas de dates de tombées, pas d’échéanciers de projet à respecter. Je commence à peine à réaliser la « zénitude » de cette période de ma vie et ce qu’elle peut m’apporter. Planifier, tout régler au quart de tour… nah, ça ne sert plus à rien!

Il faut l’avouer, c’est vraiment un changement de vie, la maternité. Je sais que je commence à peine à découvrir les réalités parentales, mais déjà, l’un de mes grands défis est de lâcher prise et d’apprendre à vivre au rythme de Bébé 1er, l’Héritier. Maintenant, c’est lui, le boss!

Si parfois j’ai des moments plus difficiles à cause des pleurs, en général, ma vie est remplie de doux moments de tendresse et d’émerveillement. Bien que les nuits se vivent en alternance avec les boires, les jours ont le mérite de compenser par leur quiétude. Il s’agit de s’abandonner au bébé et de profiter de chaque instant pour se détendre avec lui. Je crois que tout est dans l’attitude : il faut éviter à tout prix de percevoir cela comme une tâche. Après tout, une maman stressée, ce n’est sûrement pas très rassurant!

Je me rends compte que je ne connaissais tellement rien aux jeunes enfants à l’arrivée de Bébé 1er! Je repense avec amusement au fait que j’aie apporté un jouet dans mes bagages pour l’accouchement. Bien oui, comme si un nouveau-né pensait à jouer dans ses premières heures de vie! Et je repense à ma gêne d’avouer pendant les cours prénataux que je n’avais jamais changé une couche de ma vie… Comme le disait l’infirmière, il ne faut pas s’inquiéter pour ça puisqu’on devient expert en la matière après deux jours!

Quand j’étais plus jeune, je ne voulais pas d’enfants. Je réalise aujourd’hui que c’était principalement par peur de l’inconnu. Je n’en avais jamais côtoyé, j’étais convaincue que je ne serais jamais à la hauteur. Heureusement que j’ai surmonté cette crainte! C’est sûrement un peu – beaucoup – grâce à Papa 1er, tellement zen dans toute cette aventure!

Alors voilà, ces jours-ci, le bonheur prend vie tous les jours lors une balade en poussette sous les rayons du soleil, dans un sourire de Bébé 1er lorsqu’il voit son père rentrer du travail le soir, dans ses soupirs contents précédant le roupillon, et dans toutes ces petites choses qui me rappellent qu’il grandira trop vite que peu importe l’attention que je lui porte. Et dans l’odeur de la sauce à spaghetti qui mijote!

Hmmm… Ça va être bon ce soir!

Crédits photo: Licence CC HatM

3 bouteilles à la mer...:

Une femme libre on 16 juillet 2011 à 14:17 a dit…

C'est simple le bonheur et vous le décrivez très bien!

Une femme libre on 16 juillet 2011 à 14:17 a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Hélène a dit…

C'est dont vrai! Une fois la "routine" - ou ce que l'on peut appeler routine- installée, la maternité nous fait découvrir tous les petits plaisirs de la vie. Pour moi, cette découverte s'est intensifiée au fur et à la mesure que mon fiston grandit. Que de plaisir à lancer des roches dans le Fleuve, à peinturer des roches, regarder les tomates poussées...

Mordons à pleines dents dans ces petits plaisirs gratuits et si nombreux!

 

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