Cet été, j'ai développé un nouvel art : potentiellement aussi compliqué que l'origami, mais plus simple que l'art de se mettre les pieds dans les plats. Je ne croyais pas y arriver. En fait, on m'avait même confirmé que je n'avais pas le pré-requis absolu, parce que je travaille à l'année (comme rédactrice et comme prof au cégep, aux adultes (donc pas de congé de grève)).
Je pensais donc que je n'y arriverais jamais. L'art de prendre de vraies vacances, c'était hors de ma portée. Chose impossible, mirage absolu... Un peu comme quand on imagine un homme qui ferait ferait l'épicerie sans rien oublier sur la liste et qui connaîtrait par coeur le prix des meilleurs spéciaux en alimentation. On en a entendu parler, mais on n'en a jamais vu... Dans mon cas, prendre de vraies vacances frôlait la légende urbaine, car depuis que j'ai 16 ans, j'ai toujours travaillé l'été.
Cependant, cette année, c'en était assez. J'étais plus mure qu'une banae qu'on aurait laissé traîner sur le comptoir et que les enfants ne veulent pas manger parce que la peau est noire (même si on sait très bien que l'intérieur est encore correct, mais ça, nos petits choux n'en ont rien à cirer). Mure pour des vraies vacances.
Je me suis donc mise au défi de me développer l'art du pognange de derrière. Drastique, j'ai élaboré mon plan de match infaillible :
- prendre deux semaines de vacances en Europe sans connection Internet.
- reporter mes cours du collégial pour ces deux semaines.
- prendre un congé total de rédaction pour l'été.
Et voilà ! Ça a fait du bien (à l'âme, du moins, mais moins au portefeuille). Le seul problème... c'est qu'on s'habitue à en faire moins, à dormir le matin et à paresser.... En fait, j'ai si bien réussi que maintenant, il me faut développer une autre forme d'art : retourner à la vraie routine du boulot sans déprimer...
Ou plutôt, trouver une réponse à cette épineuse question : « Comment se botter le derrière à nouveau sans que ça fasse mal ? :-) »
Vous avez une réponse ?
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Je pensais donc que je n'y arriverais jamais. L'art de prendre de vraies vacances, c'était hors de ma portée. Chose impossible, mirage absolu... Un peu comme quand on imagine un homme qui ferait ferait l'épicerie sans rien oublier sur la liste et qui connaîtrait par coeur le prix des meilleurs spéciaux en alimentation. On en a entendu parler, mais on n'en a jamais vu... Dans mon cas, prendre de vraies vacances frôlait la légende urbaine, car depuis que j'ai 16 ans, j'ai toujours travaillé l'été.
Cependant, cette année, c'en était assez. J'étais plus mure qu'une banae qu'on aurait laissé traîner sur le comptoir et que les enfants ne veulent pas manger parce que la peau est noire (même si on sait très bien que l'intérieur est encore correct, mais ça, nos petits choux n'en ont rien à cirer). Mure pour des vraies vacances.
Je me suis donc mise au défi de me développer l'art du pognange de derrière. Drastique, j'ai élaboré mon plan de match infaillible :
- prendre deux semaines de vacances en Europe sans connection Internet.
- reporter mes cours du collégial pour ces deux semaines.
- prendre un congé total de rédaction pour l'été.
Et voilà ! Ça a fait du bien (à l'âme, du moins, mais moins au portefeuille). Le seul problème... c'est qu'on s'habitue à en faire moins, à dormir le matin et à paresser.... En fait, j'ai si bien réussi que maintenant, il me faut développer une autre forme d'art : retourner à la vraie routine du boulot sans déprimer...
Ou plutôt, trouver une réponse à cette épineuse question : « Comment se botter le derrière à nouveau sans que ça fasse mal ? :-) »
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