Comment on fait les bébés?

Publié par Julie le mardi, novembre 16, 2010 3 bouteilles à la mer...
Les enfants sont à table en train de manger leur collation. ---

Julie - Les filles, savez-vous quoi? Il y a la maman de S qui va avoir un bébé. C'est chouette, hein? ---

GrandeSoeur, polie, hochant la tête - Mmmm, hum? ---

PetiteSoeur, "exquitée" et y allant d'une hypothèse farfelue - Oh oui! Et elle va s'appeler S, elle aussi? ---

GrandeSoeur, philosophant - PetiteSoeur, deux soeurs ne peuvent pas avoir le même nom... Ça ferait trop bizarre...

Julie, poursuivant - Et il y a Tante L qui a envie d'avoir un bébé aussi.

GrandeSoeur, intéressée - C'est vrai?

Julie, acquiesçant - C'est vrai! Et il y a la maman de É qui m'a dit qu'elle aimerait bien un petit frère ou une petite soeur pour lui.

PetiteSoeur, réfléchissant intensément - ...

GrandeSoeur, renchérissant - Et il y a peut-être Tante C qui aimerait avoir un premier bébé, hein?

Julie, hochant la tête - Oui, sûrement.

Frérot, impassible à ces discussions concernant de futurs congénères, engloutissant une cuillerée de "campotte" après l'autre - ...

PetiteSoeur, n'en pouvant plus - Comment ça se fait maman?

Julie, curieuse - Comment ça se fait, que quoi?

PetiteSoeur, mystérieuse - Que tout le monde pense à faire des bébés sauf toi?

Julie, ouvrant grand les yeux parce que déjà bien embêtée par le dilemme - ...

PetiteSoeur, un éclair de génie traversant son regard - Mais je le sais!!

Julie, sentant qu'une grande révélation suivra - Ah oui?

PetiteSoeur, mettant un doigt sur sa bouche, comme pour dire un secret et baissant le ton - Il faudrait que tu tombes amoureuse de papa!

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Voilà, vous savez tout! C'est comme ça qu'on fait les bébés.

Crédits photo: Licence CC kton25
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Ralentir le rythme en bougeant plus ??? Tout à fait !

Publié par Anik le lundi, novembre 15, 2010 3 bouteilles à la mer...
Depuis un moment, vous avez certainement remarqué que ralentir le rythme est une préoccupation constante (disons, un objectif constant, le mot préoccupation ayant une connotation négative). Que ce soit par le fait de prendre une pause de ma vie de plusieurs semaines (en diminuant les réalisations et les obligations), ou encore en me lançant des défis comme marcher moins vite, j'ai sans cesse en tête l'idée de ralentir...

Et c'est avec bonheur que je constate que ça marche ! Ça commence à entrer dans mon cerveau, à se traduire dans mes gestes !!! Mon naturel rapide est en train de laisser un peu de place à une «plus-tout-jeune» femme (j'exagère, mais mon anniversaire récent me fait me sentir plus sage, tout de même) beaucoup plus relaxe et apte à profiter du moment présent.

Cette semaine, je lisais « L'art de la gentillesse » de Piero Ferrucci (que je vous recommande chaudement. Agréable à lire, et met en relief une foule de belles valeurs grâce à des réflexions pertinentes et bien illustrées par des exemples touchants de la vie quotidienne). Un moment donné, je réalise que je suis en train de respirer profondément... sans en avoir consciemment décidé ainsi... My God! Je commence à être vraiment relaxe... Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que de respirer profondément, ça ne vient pas naturellement... J'ai l'impression que la plupart des gens ont la mauvaise habitude de mal respirer.

Enfin, en m'en revenant du Parc d'Oka hier, pendant les quelque trente minutes du trajet, je me suis amusée à respirer, encore... Ça faisait du bien. Et sur la plage, en me promenant avec les filles, Caro l'Ergo et sa petite famille... Et j'ai respiré en allant à la bibliothèque samedi matin, en marchant en famille... Puis, en lisant après avoir mangé un trio Big Mac chez McDo samedi midi, pendant que mes plus vieilles jouaient dans les glissades et qu'AngeCornue lisait avec moi. Puis, j'ai encore pris le temps de respirer pendant que je poussais Dynamite sur la balançoire, au parc...

Bref, on a bougé pas mal en fin de semaine, mais à un rythme lent, qui m'a permis de respirer dans le sens propre comme figuré du terme... Il n'y avait pas de presse (si bien que notre escapade à pied bibliothèque-McDo-parc du quartier a duré de 9h30 à 14h15, et que l'escapade au Parc d'Oka a duré de 10h30 à 15h00). Disons que ça occupe bien des journées en monoparentale... Et que ça m'aide à ralentir mon rythme.

D'ailleurs, le fameux rythme... Je lisais à ce sujet dans le livre sur la gentillesse... N'est-ce pas être gentil que de respecter le rythme des autres ? J'ai cette petite (toute petite, hihi!) tendance à pousser un peu les autres dans le derrière pour qu'ils aillent plus vite... Mais je me débarasse tranquillement de cette mauvaise habitude. Et je les laisse aller... Après tout, je peux bien aller à la vitesse que je veux, et eux aussi... Personne ne m'oblige à attendre après qui que ce soit... (ok, pour les enfants quand il faut aller les reconduire à la garderie, un peu moins vrai, mais tout de même, il y a moyen de ne pas attendre).

Enfin, je suis un peu décousue ici, mais ça doit être mon rythme plus lent qui influence ainsi mon cerveau... Bon début de semaine à vous tous ! Je vous souhaite de respecter votre rythme ! (Et je me souhaite de continuer à ralentir le mien.)
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 14, 2010 10 bouteilles à la mer...
Julie monte sur la scène des pour recevoir le trophée. ---

Julie, tentant de cacher sa nervosité derrière le lutrin
- hum... hum... (puis parlant un peu plus fort dans le micro) Avant de potiner, permettez-moi de remercier toutes celles qui ont contribué au succès de la première "blogue-réalité" Les chefs. ---

Les personnes présentes dans la salle applaudissent chaleureusement.

Julie, poursuivant sur sa lancée - Le but de ce défi était d'illustrer, que même si les journées sont remplies, on peut cuisiner simplement et dans le plaisir pour sa petite famille.

La caméra fait un plan sur les participantes, en robe de soirée, assises dans la salle.

Julie, prenant un peu plus d'assurance
- Merci à Maman 3.0 qui a réussi à faire saliver les enfants (et leur faire manger des légumes!) grâce à sa recette de kranchounne-poulet. Merci à Nancy qui nous en a mis plein la vue avec ses ramequins maison sauce au poulet. Merci à Claudie, notre coach en organisation familiale, qui a su allier bon goût et "vide-frigo" avec sa macédoine au boeuf. Merci aussi à Prune qui a marié des ingrédients simples en un mélange épatant avec sa marinade de poulet façon crapouilles.

Les spectateurs saluent la débrouillardise des participantes avec des applaudissements soutenus.

Julie, s'apprêtant à annoncer le nom de la personne gagnante - Je tiens également à remercier notre juge invitée, la nutritionniste Geneviève O'Gleman, qui nous a fait part de maintes stratégies et conseils pour cuisiner vite et bien! D'ailleurs, une des mamans qui a assisté à cette "blogue-réalité" aura la chance d'obtenir plusieurs autres trucs pour cuisiner Rapido Presto, en gagnant son populaire livre de recettes santé du même nom. Il s'agit de KaroCréations!

La pause publicitaire commence pendant que tout le monde en parle...

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Geneviève flotte et vous invite à faire de la bonne bouffe en famille (on dirait Noël un mois d'avance)
En avant-première...

La marâtre vit le moment le plus excitant de la grossesse (mais ce n'est que mon avis!)
Une dernière fin de semaine sans enfants

Sophie dit "prête-moi ta plume, pour écrire un mot"
Gros projet

Martine rame contre le courant
Idée-cadeau: offrir une heure pour Noël

Bonne nuit, Mère Michèle
Sommeil, quand je te fuis

Sophie en met plein la vue à sa visite gynécologique
Madame, montrez ce sein

Mélissa organise son monde
Deux trucs pratiques pour sauver du temps

Evyzamora commence en beauté ses emplettes du temps des fêtes
Égoïste!

Maternit-Ann fait preuve de dévouement (et sa fille d'un altruisme épatant)
Salade

Madeleine a "pogné la twist" pour les boîtes à lunch
Libre. Je suis liiiiiiiibre!

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Bon dimanche!

Crédits photo: © Éditions La Semaine
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Pain gourmand... pour famille cochonne

Publié par Julie le vendredi, novembre 12, 2010 3 bouteilles à la mer...
NDLR: Ce billet est largement inspiré du "style-à-la-Nancy"... Qu'est-ce que vous voulez? J'ai uniquement animé le défi Les chefs, moi, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de vous montrer ce que j'avais dans le ventre! ---

Mes filles et moi mettons souvent les mains à la pâte pour nous sucrer le bec. Croustades, muffins, poudings, gâteaux et tartes, nommez-les! Nous avons fait plusieurs essais et, heureusement, très peu d'erreurs! ---

C'est au cours de mes pérégrinations pour mes potins du dimanche que je suis tombée sur le site des Gourmandises d'Isa, et son concours de baguettes. Puisqu'Isa promettait un "résultat assez bluffant", il ne nous en pas fallu davantage pour nous laisser tenter. ---

Voici tous les avantages de cette recette...

  1. Elle se fait avec des ingrédients sans flafla. Farine, levure, sel, eau.

  2. C'est un vrai jeu d'enfant.

  3. Il est impossible de rater la présentation. (Bien que PetiteSoeur affichait un air confiant, je vous avoue que j'étais sceptique vu l'allure suspecte de notre baguette "à peine taponnée". Jugez vous-même de cette métamorphose à l'aide de ces photos "avant" et "après".)


  4. Tout a été mangé en un temps record. Voyez ce client satisfait.



  5. Ces baguettes sont très santé, particulièrement si on les accompagne d'un potage aux légumes. (Par contre, elles le deviennent un peu moins lorsqu'accompagnées de fromage riche et onctueux, voire de beurre. Repus, mes invités en témoignent, en empruntant la cette citation de Jean-Thomas Jobin "Avoir su tantôt, je ne me serais pas autant "garroché" dans le pain".)

Finalement, pour un "résultat assez bluffant", c'est ttrrrèèèès réussi. Après un seul essai, je vous assure que cette recette se mérite une bonne place dans le cartable-perso-qui-frise-le-zèle.

Note à l'intention de Mamanbooh (au cas où l'idée de venir subtiliser mon livre personnel de grands classiques culinaires pourrait tourner à l'obsession): La recette se trouve ici, mais elle provient de ce livre...

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Vendredi défi : un défi ridicule...

Publié par Anik le vendredi, novembre 12, 2010 7 bouteilles à la mer...
J'étais dehors et je marchais pour aller déposer une partie de mon matériel scolaire à mon véhicule, sur mon heure de dîner. Il faisait froid, peut-être 5 ou 6 degrés Celcius, mais le soleil plombait. Je n'avais pas mis mon manteau. Mon chandail à manches courtes, une petite jupe et des bas-collants, voilà ce que je portais... Ma première réaction a été de marcher rapidement vers ma voiture.

En fait, ce n'est même pas une réaction, mais un réflexe. Car, 99,9% du temps, je marche vite. VITE. TRÈS VITE. Tous ceux qui me connaissent doivent rire en lisant ceci, parce que sincèrement, je ne connais personne qui marche aussi vite. Mais ce n'est pas seulement la marche que je fais vite. Vous devriez me voir taper sur le clavier, conduire, faire l'épicerie, ... Je fais tout rapidement, depuis que je suis haute comme trois pommes. C'est mon état naturel.

Or, il me semble qu'après 35 ans de course, je serais mure pour autre chose... Ralentir le rythme... Car je remarque que les jours où je diminue la cadence (ça arrive, mais c'est rare), je me sens mieux. Plus calme, plus sereine... Je suis plus dans mon moment présent, aussi.

Mais une partie de moi me dit que si je ralentis, je vais en quelque sorte perdre mon « essence »... Un peu comme si je devenais une autre personne. La vitesse, c'est en quelque sorte ma marque de commerce. Comme faire deux choses en même temps et avoir toujours mille et une choses ou projets à faire. Et puis si je faisais un gros doigt d'honneur à la réalisation de soi ? Si je prenais juste le temps de respirer, d'aller moins vite ?

Et si je commençais juste par marcher plus lentement, pour voir quel effet ça fait ? Ça peut vous paraître ridicule (et ce l'est), mais pour moi, c'est un défi qui mérite que je m'y arrête (arrête... dans les deux sens du terme...). Vais-je y arriver ? Vous avez une idée de petite récompense que je pourrais m'octroyer pour me récompenser (sans que ça ne me coûte un sous) ?

Et vous, un défi ridicule que vous aimeriez vous lancer à vous-même ?
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La maison de Schtroumpfs

Publié par Evely le jeudi, novembre 11, 2010 5 bouteilles à la mer...
Il y a trois ans, Superpapa et moi envisagions de nous acheter une maison. Un samedi, je furetais sur Internet distraitement et j’ai vu une jolie petite maisonnette en rangée. Superpapa, encore un peu réticent, s’est laissé séduire par la photo. Nous avons pris un rendez-vous et sommes allés visiter la résidence.

Elle était belle cette petite demeure sur trois étages. Nous avons pesé le pour et le contre, et le contre et le pour. Nous avons finalement fait une offre, les mains tremblantes à l’idée de s’endetter pour longtemps. Les propriétaires, nous on gentiment rencontré pour nous dire qu’ils refusaient notre offre. Ils nous ont expliqué qu'un autre couple avait offert mieux et qu'ils avaient senti notre hésitation. « Prenez votre temps et vous trouverez LA bonne maison pour y élever votre future famille ».

C’était en septembre 2007. Et ils avaient raison.

À la suite de cette expérience impulsive, mais formatrice, nous avons décidé d’attendre encore un peu. Nous avons pris le temps de rencontrer notre conseiller hypothécaire et avons fait nos budgets. Un soir de janvier 2008, alors que la neige tombait sur le balcon de notre appartement, nous nous sommes amusés à regarder les maisons en vente sur les différents sites. On s’est alors rendu compte que, non seulement on désirait véritablement une maison, mais que nous étions prêts à faire ce pas de géant.

C’est à ce moment que Superpapa et moi sommes devenus enquêteurs en herbe de la vente de maisons. J’étais à l’affût des nouvelles pancartes à vendre tandis que Superpapa relevait tous les détails des fiches de descriptions. Nous faisons équipe avec une agente qui avait des signes de dollars dans les yeux. Soir après soir, semaine après semaine nous visitions des maisons. Trop petites, sous-sol pas fini, du tapis partout, pas de terrain, trop loin… rien ne nous rappelait notre premier coup de cœur. Je commençais à me dire qu’un condo en ville pourrait faire l’affaire, Superpapa se demandait si on ne devrait pas se faire construire. Malgré le fait que notre budget nous dirigeait invariablement vers des jumelés ou des maisons en rangées, on continuait à rêvasser à une maison seule avec ses trois clôtures qui nous sépareraient de nos voisins.

Un soir, Superpapa m’avait fait remarquer une petite maison unifamiliale qu’on n’avait pas encore visitée. Elle ne m’inspirait pas. Pourtant, les trois chambres étaient sur le même étage, comme je le voulais. Pourtant, c’était une maison seule, isolée des voisins. Pourtant, elle n’aurait pas pu être mieux située... Superpapa insistait. C’était rare que Superpapa réclamait une visite, habituellement c’était moi qui, malgré les défauts évidents, disais qu’on devrait donner une chance à des maisons plus douteuses les unes que les autres. Étant donné qu’on avait déjà une visite dans ce coin et étant donné que ce coup-ci, c’était Superpapa qui poussait, nous sommes allés la voir cette maison à paliers.

C’était l’hiver où les bancs de neige étaient plus hauts que les maisons. Nous n'avons donc pas vu la façade avant de vraiment être devant la porte. Les volets bleus des deux fenêtres se démarquaient sur la brique grise de l’entrée. Il y avait deux petits thuyas d'Occident de chaque côté de la maison. Une dame nous a ouvert la porte. J’avais à peine mis le bout de mon orteil dans l’entrée que je me sentais chez moi. Superpapa me lançait des regards qui m’ont vite fait comprendre que je n’étais pas seule à avoir ce sentiment familier. La maison était petite. Les chambres étaient petites. Le sous-sol était étroit et la cuisine était petite elle aussi, mais c’était chez nous!

Bien que la propriétaire avait refusé toutes les offres jusque-là, la nôtre a été acceptée. Je me souviens que je me demandais même si tous nos meubles allaient rentrer. Comment faire pour passer d’un appartement si grand à une petite maison de… de… soyons francs, de Schtroumpfs.

Bien que nous avons acheté la maison au début de l’an 2008, ce n’est qu’en novembre que nous avons pu emménager. Entre l’achat et la prise de possession, je suis tombée enceinte de P’tit Clown. Quand notre notaire nous a remis les clés, nous étions déjà une famille en construction.

Depuis, nous avons fait un patio, refait la céramique de la cuisine, changé la porte d’entrée agrandi le sous-sol, ajouté une porte patio, changé le système de chauffage, semé du gazon, peinturé à la grandeur et posé une haie de cèdres. Nous devons aussi changer les fenêtres, investir dans les luminaires, refaire de la peinture, sceller une fissure dans le demi-sous-sol, vernir le patio, refaire le plancher de la salle à manger en bois franc, sabler et vernir les volets, finaliser le sous-sol en faisant un plancher de bois flottant ainsi qu’un plafond et faire traiter le gazon.

J’ai en tête d’éventuellement refaire les divisions de la chambre de P’tit Clown et de la chambre d’Harry Potter (c’est que la troisième chambre est tellement petite que je lui ai donné le nom de l’apprenti sorcier, alors on veut l’agrandir un peu). J'aimerais aussi refaire les comptoirs et armoires de la cuisine en faisant une plus grande ouverture sur la salle à manger. Bien sûr, il faudrait refaire les marches ainsi que la rampe et faire une toilette dans le sous-sol.

Parfois, quand je pense à toutes les rénovations que nous voulons faire, je ne vois plus le bout. Ni financièrement, ni en temps investi. Cette petite maison demande beaucoup d’entretien et d’investissements. Sauf, que la question se pose: est-ce que c’est en vain? Est-ce que c’est plus de maux de tête et d’argent flambé que de confort et de rentabilité ?

Comme Superpapa le dit souvent : ce sont les « joies » d’être propriétaire. Dans ces temps-là, je m’assois dans les marches et je regarde P’tit Clown qui joue aux Little People dans la salle à manger et Superpapa qui prépare le souper dans la mini cuisine. Je me rends compte que tout cela vaut vraiment la peine, car cette maison respire au rythme de notre famille, elle porte notre odeur, notre couleur, nos aspirations et que comme, nous elle a besoin d’un peu de polissage et d’amour, mais elle est très chaleureuse et agréable.

C’est dans cette maison que nous allons construire toute notre famille et en prendre soin sous son toit... qui n'est pas à refaire, lui :o)

Crédits photo : Licence CC momono
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MonDieu.com

Publié par Anik le mercredi, novembre 10, 2010 10 bouteilles à la mer...
(ATTENTION! Le contenu de ce billet pourrait vous laisser croire que je suis folle ou tombée sur la tête... Je préfère vous en avertir!)

Il y a quelque chose quelque chose qui tracasse présentement. Ça me tracasse, mais je n'ai aucun contrôle sur les événements. J'ai fait ce que j'avais à faire, dit ce que j'avais à dire... Et j'en suis à l'étape de décrocher, de lâcher prise... Mais la madame ici présente a bien de la misère à lâcher prise dans sa tête...

Alors, la madame ici présente (oui, encore elle!) :
- analyse et réanalyse la situation ;
- formule et reformule des hypothèses ;
- imagine et réimagine les dénouements possibles (et la panoplie de réactions possibles à tous ces dénouements... ça n'en finit plus!)
- ressasse à l'occasion les « erreurs » du passé (aurait mieux fallu que...)

Imaginez quelques secondes combien de temps peut être investi à ces pensées inutiles, surtout quand on est une femme et que (mal)heureusement, on peut cogiter et faire autre en même temps...

Bref, mon cerveau a grand besoin de lâcher prise... Il me faut faire ma pause en bonne et due forme, mais j'y arrive difficilement.

Alors, hier, alors que mon cerveau surchauffait comme à son habitude et que je cherchais, en femme d'action que je suis, une millième (que dis-je, une dix millième!) solution à mon problème, j'ai eu une idée de génie (lire ici un synonyme d'idée farfelue et un peu débile)...

Et si je déléguais mon dossier problématique (le mot « dossier » étant le petit mot sympathique que j'utilise pour parler de mes problèmes ou de mes défis) ? Si je l'offrais en sous-traitance à des autorités plus compétentes que ma pauvre petite personne ?

De là l'idée farfelue d'envoyer mon fameux dossier problématique à « mon équipe de l'au-delà » (un petit concept qui me vient du livre « La vie comme je l'aime », de Marcia Pilote), ci après affectueusement appelée Mon_Dieu...

Je ne suis pas une adepte de religion. Je ne fréquente pas l'église. Mais j'ai tout de même l'impression que quelque part « en haut » veillent sur nous des entités (nos défunts qui nous sont chers, des anges, Dieu lui-même, qu'importe, je n'ai pas la prétention de savoir...).

Alors, j'ai décidé de leur faire parvenir mon dossier. Mais tant qu'à faire, je voulais pousser l'allégorie jusqu'au bout... Alors, je me suis créée une adresse Hotmail débutant par Mon_Dieu (sur hotmail.ca, parce que d'autres sympathiques personnes avaient eu l'idée de prendre ce courriel dans ses autres dénominations).

Puis, je me suis mise à taper un petit dossier dans mon logiciel de traitement de texte... Un contrat d'engagement de mon équipe de l'au-delà, avec les grandes lignes de la problématique et ce que j'attendais d'elle, de même que l'échéancier et la rémunération pour la finalisation réussie du dossier (à savoir, mon éternelle reconnaissance, hihi! mais ça vaut de l'or) ... Mes droits et devoirs dans tout cela, et surtout, ce que je m'engageais à respecter : c'est-à-dire ne plus me mettre le nez dans ce dossier, puisque je le délègue et que je lâche prise...

Ce fut un exercice d'écriture créative bien amusant, dans lequel je me suis permis plusieurs doses d'humour... Comme quoi la dérision et rire de ses problèmes, ça fait du bien (sincèrement, ça fait réellement du bien de dédramatiser)... Et en même temps, ce fut un bon exercice de synthèse sur ce que je veux, tant au plan des attitudes que des actions ou des « forces » extérieures en jeu, sur lesquelles justement, je ne possède aucun contrôle.

Bref, j'ai passé une petite demi-heure bien ludique, fait rire deux amies, et envoyé par courriel le dossier à Mon_Dieu... Ainsi donc, j'ai délégué... Je m'en lave les mains... Il faut croire que même pour lâcher prise, j'ai besoin d'agir... On ne sortira pas l'action de la fille... ;-)

Et si ça fonctionnait ? Rien à perdre à essayer...

Enfin, dans le pire des cas, cela m'aura permis de faire une folie, c'est-à-dire partager avec vous mon côté ésotérique et franchement bizarre... Quand même, j'avoue que ça me demande un peu de courage (quoi que vous devez commencer à penser qu'en effet, je suis parfois un peu farfelue dans mes approches de la vie).

Je vous tiens au courant... Et si jamais vous avez des dossiers à déléguer, n'hésitez pas à les envoyer à cette adresse courriel mon_dieu sur hotmail.ca (je ne l'écrit pas au complet pour éviter le spam automatique)... Vous n'aurez pas de réponse formelle par écrit, mais l'univers vous répondra sûrement autrement... Suffit d'avoir confiance...

Sur ce, passez une excellente journée! Avec le sourire ! :-) Soit dit en passant, même écrire ce billet me fait du bien... Je sens que je me détache du problème...
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