Stratégie de diversion masculine

Publié par Julie le mardi, juin 07, 2011 8 bouteilles à la mer...
Julie, soupirant en voyant le fouillis - Les filles! Avez-vous vu la salle de jeux? Venez ranger avec moi tout ce bazar! ---

PetiteSoeur, déçue de devoir interrompre son épisode de Lazy Town - Ah non! ---

GrandeSoeur, négociant - Mais juste 5 minutes alors! ---

Julie, battant le fer pendant qu'il est chaud - PapaZen, svp mets la minuterie. (puis d'un anglais plutôt minimal) And please be creative to ajust the timer to let us finish! ---

S'ensuivent quelques minutes de ménage effréné où papiers se faufilent dans le bac de la récupération et où babioles diverses retrouvent leur maison. Puis soudain un bruit peu ragoûtant. Un raclement de gorge identique à celui d'un vieillard aux prises avec de disgracieuses sécrétions.

Julie, dégoûtée - Yeurk, PapaZen! La GROSSE classe! Franchement!

PapaZen, apparaissant dans le cadre de porte - Excuse-moi, c'était un deux pour un. T'as pas idée...

Les filles, sourcils relevés, interrompent leur séance de tri pour écouter la discussion qui s'annonce animée.

Julie, n'en démordant pas - Il me semble qu'il y a une limite à ne pas transgresser quand quatre autres personnes vivent sous le même toit, tu ne crois pas?

PapaZen, insulté - Il fallait que je m'en sorte, vois-tu?

Julie, piquée - Non, je ne vois pas... Malheureusement.

PapaZen, crampé - C'est qu'il me fallait camoufler...

Profitant du fait que les filles se remettent à la tâche, PapaZen joint le geste à la parole et mime à nouveau son stratège. Il étend le bras pour feindre d'appuyer sur le bouton de la minuterie en faisant disparaître à nouveau de sa gorge toute trace de mucosité fictive.

PapaZen, fier - Il me fallait faire incognito, tu sais. Avoue que j'ai été créatif! Même toi tu t'es fait avoir!

Ouais. Est bien prise qui croyait prendre!

Crédits photo: Licence CC steve.wilde
Lire la suite...

Les joies du moment présent...

Publié par Anik le lundi, juin 06, 2011 10 bouteilles à la mer...
Sentir l'odeur sublime du lilas,
quelle belle façon de vivre le moment présent!
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai toujours eu beaucoup de mal à vivre mon moment présent. « L'ici et maintenant » demeure toujours empreint de pensées qui vagabondent dans mon esprit, de considérations futures (j'avoue penser peu au passé), de préoccupations quotidiennes, de recherche de solutions pour des problèmes qui ne se sont même pas encore présentés, etc.

Or, j'ai fait une découverte renversante lors de mes deux fins de semaine de formation en hypnose... À force d'avoir réalisé maints exercices (à la fois dans le rôle de l'hypnothérapeute et du patient), je me sens vraiment différente cette semaine.

1) Ma concentration est incroyable.
2) Mon énergie est à la hausse.
3) Mon esprit est, la plupart du temps, vide de toutes pensées autres que celles qui concernent ce que je suis en train de faire en ce moment.

Sérieusement, je n'en reviens pas! Cela fait des années que je chercher à atteindre ces buts, et hop, en quelques jours, une transformation radicale survient. Wow! J'ai toujours pensé qu'il était possible de changer en peu de temps, mais je suis estomaquée! Chose certaine, je vais continuer chaque jour des exercices d'autohypnose, c'est trop bénéfique ! Vous avez déjà tenté l'hypnose ?
Lire la suite...

Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le samedi, juin 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
Je déclare la saison de la pataugeoire est officiellement ouverte! Mon trio fiesta a barboté vigoureusement dans l'eau froide. Pour se réchauffer sous les rayons du soleil, une bonne séance de balançoire était de mise. ---

PetiteSoeur, s'exclamant bruyamment - C'est le plus beau jour de ma vie! ---

GrandeSoeur, presque synchronisée dans l'élan - Pourquoi? ---

PetiteSoeur, d'un rire franc, la langue sortie "toute"! - Parce que je touche au ciel!

Comme quoi, dans notre cours, l'herbe est d'un vert juste assez vif !
===

Tout le monde en parle...

Serez-vous au Bazar créatif à Québec en juillet? Béka y sera! Bravo Béka!
Ma première expo

Aucun tabou chez Twin Girl, la fille de Prune
Verdict...

À vrai dire, Bizz non plus
Quand on parle de sexe (bis)

E-Zabel voit ses 9 mois du bon côté
J'aime être enceinte

Marie suggère une vidéo démontrant un réflexe masculin impossible à reproduire chez la femme (mais alors là complètement!)
Grand champion international de père...

M est tombée amoureuse de cette idée de Jean
Flower petal stained glass door

Des petites bestioles pour vos coccinelles chez Claudia
Marque-pages originaux

Hommes 1, 2 et 3 chez X-Mom
Poser un tapis, c'est compliqué, bon.

Une chronique signée Anik chez Carrefour éducation
Des examens réussis haut la main

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC beatingforyouanyway
Lire la suite...

Je rêvais d’un bain chaud…

Publié par Audrey le samedi, juin 04, 2011 4 bouteilles à la mer...
J’étais allongée dans mon lit. Fatiguée, une grippette à l’horizon, avec Bébé 1er, l’Héritier, qui tétouillait tranquillement sa suce à mes côtés. Lentement, mes yeux se fermaient. C’est bien sûr à cet instant que la suce tombait et que Bébé 1er se mettait à la réquisitionner sur-le-champ avec un cri bien senti. Après une bonne demi-heure de ce petit manège, je commençais à frissonner. Hé oui, la grippette prenait lentement la tournure d’une grippe d’homme.

Je me suis alors mise à rêver d’un bain chaud. Il m’envelopperait jusqu’au cou, me réchaufferait, me détendrait. J’ai commencé prendre des bains plus souvent pendant ma grossesse. La période de relaxation qu’il apporte remplace sans problème une sieste pour moi. Et comme je suis incapable de faire la sieste quand il fait jour, disons que c’est pour moi un très bon compromis!

J’ai donc commencé à comploter sur la façon dont je pourrais arriver à réaliser ce rêve tout en gardant bébé tranquille. À ce moment, la suce tombe et le réveille… Ça risque d’être ardu. Et si je plaçais un coin de coussin sur lequel la suce s’appuierait et tomberait moins facilement?

Bon, dossier temporairement réglé, je me glisse hors du lit en prenant mille précautions. Bébé 1er me regarde avec ses grands yeux bleu gris. Ouille, il ne dort pas! Je m’aventure quand même à faire couler l’eau du bain. Ahhh… AHHHH! J’entends les cris malgré l’eau qui cascade! J’accoure, la suce est tombée, mais visiblement, le problème est plus sérieux… La couche est (relativement) nouvelle, le ventre est (supposément) plein, il me semble avoir obtenu un beau rot… Alors quoi? Je positionne Bébé 1er sur mon épaule et le tapote gentiment dans le dos. Il s’apaise. Je le recouche. Ouf.

Je retourne à mon bain, commence à retirer quelques vêtements tout en tendant l’oreille… Oh non, ça recommence!! Pauvre petit lapin, je retourne voir ce qui ne va pas. Toujours rien, apparemment. Incroyable comment cet homme ne peut se passer de moi! Et pourtant, mon bain m’obsède…

Encore des câlins pour apaiser monsieur. Je le recouche. Oh mon dieu! Un peu plus et mon bain débordait! Ouf, les dégâts sont contrôlés. J’enlève à la hâte les derniers vêtements et plonge avec bonheur une jambe dans l’eau chaude réconfortante. Nooooooooon! Le hurlement recommence! Je ne fais ni une, ni deux, et vais chercher la chaise vibrante que j’installe directement à côté du bain. Je me dis que je le ferai bercer en lui parlant doucement à côté de moi, ça ira sûrement mieux comme ça. Me voilà à courir toute nue dans la maison pour rassembler le matériel. Heureusement, les voisins sont loin!

J’installe bébé confortablement et me plonge dans le bain avec un soupir moitié heureux, moitié déprimé… Combien de temps restera-t-il calme?

Hé bien, tout près d’une heure! En fait, j’ai seulement imaginé toutes ces embuches qui ont failli me faire renoncer à mon rêve. Mais en fait, mon formidable bébé n’a même pas bronché dès l’instant où je me suis glissée hors du lit. J’ai savouré mon bain au maximum, je l’ai étiré jusqu’à avoir les doigts plissés. J’ai pataugé en souriant. C’est beau d’être maman. C’est rempli de moments difficiles, mais aussi de petites victoires qui font rapidement oublier tout le reste. Merci Bébé 1er de m’avoir accordé ce moment dont j’avais tellement besoin.

La morale de cette histoire? Un bébé, ça change une routine, mais en adaptant son horaire et ses habitudes aux siennes, on peut arriver à profiter encore de ces moments qu’on croyait pourtant désormais réservés aux célibataires ou couples sans enfants. (D’accord, on s’en reparlera quand Bébé 1er courra partout dans la maison et/ou que Bébé 2nd existera!)

Prochain rêve : une nuit pendant laquelle je me lèverai seulement une fois.

Crédit photo : Licence CC Melody Kramer
Lire la suite...

Tango familial

Publié par Anik le vendredi, juin 03, 2011 3 bouteilles à la mer...
Dans toute relation, quand
l'un fait un pas, l'autre
doit toujours s'ajuster.
Depuis quelques mois, j’essaie de travailler ma relation avec ma fille aînée. Avec elle, les choses n’ont pas toujours été évidentes… Me ressemble-t-elle trop ? Est-ce parce qu’elle me reflète mes pires défauts ? Est-ce parce que, comme c’est ma fille aînée, je l’ai trop voulue parfaite ? Probablement un mélange de tout cela.

Mais j’ai posé des gestes afin de me rapprocher d’elle. Séances de massage, repas en famille, meilleur suivi scolaire, etc. Je lui parle aussi de valeurs comme la gratitude, la satisfaction, la fierté de soi… Et je lui parle de la vie, du fait qu’avec de la volonté, de la persévérance et de la confiance, tout est possible.

Enfin bref, tout ça pour dire que vendredi dernier, quand ma grande est revenue de l’école, après une semaine chez Papa, elle est rentrée de très bonne humeur. Puis, nous avons un peu cuisiné ensemble pour faire le souper.

- Les filles, on écoute Les Parent ?

- Non, je veux écouter Toc Toc Toc, répond ma petite Dynamite.

- D’accord, alors je vais manger toute seule, ai-je répondu.

- Maman, je veux manger avec toi, me dit ma grande…

Sincèrement, j’étais ESTOMAQUÉE! C’était la première fois qu’elle préférait manger avec moi plutôt qu’avec la télé. Alors, je lui ai offert de souper en tête à tête, elle et moi… Et nous avons mangé ensemble. Je sais, ce n’est qu’un souper, mais cette envie de passer du temps avec moi, comme ça, m’a vraiment touchée. Et cette façon qu’elle a, maintenant, de venir me voir pour me dire qu’elle m’aime et qu’elle trouve que je suis une bonne maman, même quand mon caractère fait des siennes, m’émeut…

Ce que j’en retiens, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour améliorer une relation, et ce que tango à deux dépend toujours des deux danseurs… Si l’un va dans une nouvelle direction, l’autre n’a pas le choix de suivre. Alors, je vais continuer de danser dans la bonne direction, un pas à la fois!

Crédit photo : © Maxfear ®
Lire la suite...

La fille d'un cuisinier

Publié par Evely le jeudi, juin 02, 2011 1 bouteilles à la mer...
J’ai grandi dans les cuisines d’un restaurant français. Je me faisais toute petite entre le réchaud à potage, les couteaux de chef tranchants et la viande fraîche qui cuisait sur les flammes du poêle au gaz. Pendant que maman criait qu’elle faisait « marcher la cinq », mon père coupait les légumes à toute vitesse. Mon oncle ajoutait des herbes fraîches dans la sauce et le plongeur s’affairait, la sueur au front. Il faut le dire, dans les cuisines, il fait chaud. Très chaud.

Je m’assoyais sur un sac de patates dans le fond de la cuisine et j’écoutais. Je regardais et je rêvassais au Matou. C’est qu’en arrière du restaurant, il y avait une ruelle. Le restaurant était dans l’est de Montréal, alors qui sait, un ti-cul qui a trop de répartie pour son âge aurait bien pu apparaître à la porte toujours ouverte de la cuisine entre deux conteneurs à poubelles.

Quand l’heure du souper devenait trop intense, ma maman me faisait un signe de la tête pour que je disparaisse. Je partais et descendait dans le sous-sol du restaurant. Mon père avait installé une télévision pour écouter les matchs de hockey entre deux tablées. Frérot grano et moi écoutions Samedi de rire pendant que ça chauffait dans la cuisine. En bas, il y avait deux vieilles chaises de fortune pour nous accommoder. Je préférais m’asseoir sur l’immense tonneau de sucre. Maman avait toujours peur que je défonce le couvercle et que je me retrouve les fesses dans le sucre. Les étagères étaient pleines de denrées en canne. Elles étaient tellement énormes qu’on aurait dit des conserves pour géants. Des cannes si grosses que je n’arrivais pas à les prendre dans mes bras. Évidemment, dans un restaurant, on en passe de la nourriture et il faut être certain de ne manquer de rien. La télé était installée entre deux gigantesques congélateurs. Dans un des congélateurs, il y avait juste de la viande. Des tonnes et des tonnes de viande. C’était dégueulasse de voir les demi-carcasses. Le deuxième congélateur avait deux compartiments. Un qui était pour les poissons. Encore une fois, très dégueulasse de voir les yeux écartés des poissons congelés. L’autre compartiment était réservé pour les pâtisseries que mon oncle faisait. Il était pâtissier de formation. Je n’avais pas le droit d’aller fouiner dans le congélateur… surtout parce que je suis une gourmande incontrôlable.

Quand l’affluence commençait à diminuer, maman venait nous chercher. Elle nous préparait une table dans un coin discret du restaurant et on avait pour consigne de se tenir. Frérot grano et moi nous faisions un plaisir de clouer le bec de certains clients, ceux qui n’aiment pas les enfants dans les restaurants, en étant calmes, gentils et sages comme des images. Bon dans mon cas, c’était surtout que je savais que si j’étais vraiment docile, j’aurais le droit à des profiteroles en dessert ou encore à une crème caramel. Je crois que maman savait qu’on aimait faire comme les grands sans supervision.

J’ai mille et un souvenirs du restaurant. Des flashs de moments qui m’ont marquée. Il y en a deux en particulier que je garde qui me font sourire de temps en temps. J’ai souvent dit que je n’ai pas eu un bon père, mais ces deux souvenirs nous sont communs. Deux moments qui nous appartenaient.

Mon père m’amenait à l’occasion au marché Jean-Talon avec lui. Habituellement, il m’achetait un casseau de framboises et on faisait les emplettes pour le restaurant. Je me souviens des couleurs de tous ces légumes alignés et de mon père qui évaluait la qualité de ce qu’on lui proposait. Je me souviens des sacs qu’on empilait dans la voiture au point qu’il ne restait que les deux bancs d’en avant d’accessibles. Je me souviens des jours de pluie où les parfums des aliments sont rehaussés. Mon père faisait son marché avec un sérieux qui montrait bien que pour lui c’était du travail. Pourtant, pour moi, faire le marché est un grand plaisir.

Mon deuxième souvenir se passait tous les samedis matin. Je me préparais toujours rapidement après les petits bonshommes à la télévision pour que mon père m’amène à l’épicerie de notre quartier afin d’aller chercher les petits produits d’appoint qu’il n’avait pas eu par ses fournisseurs et dont avait besoin pour le restaurant. On repartait avec un poulet rôti qui tournoyait dans les fourneaux du Steinberg’s que l’on allait manger à l’heure du midi avec maman et Frérot grano. Il m’amenait à la banque et dans une pâtisserie où il achetait une vingtaine de baguettes de pain pour la soirée au restaurant et un petit pain au chocolat pour me faire sourire.

Ne me le demandez pas… oui je suis une épicurienne de la nourriture, de tous les types de nourriture. Je vois dans les yeux de P’tit Clown que lui aussi. Je ne pensais pas, mais ça l’air que c’est héréditaire. Je vous ai dit, mon grand-père était aussi pâtissier, c’est vraiment dans notre sang. ;o)

Crédits photo : © Jenn Farr
Lire la suite...

Connaissez-vous l'écriture automatique ?

Publié par Anik le mercredi, juin 01, 2011 12 bouteilles à la mer...
Laissez-vous aller, simplement...
Dans son livre, Raccourci vers la réussite, publié aux éditions Un monde différent, Paul-Gérald Farmer indique que, si vous n’avez qu’un exercice à tenter, ce devrait être celui-ci. De quoi s’agit-il ? De l’écriture automatique. Vous connaissez le principe ?

En fait, cela peut vous paraître un peu ésotérique, mais à partir d’une question ou d’une intention que vous formulez, vous demandez à vos guides, à l’intelligence supérieure, à Dieu (appelez ça comme vous voulez) de vous guider dans l’écriture de la réponse. Après avoir clairement indiqué ce que vous voulez savoir, vous vous mettez simplement à écrire sans analyser, sans chercher à comprendre. Vous écrivez comme ça vient, simplement.
Relisez ensuite votre texte, et vous pourrez être surpris de ce que vous y découvrirez. J’avoue que j’étais un peu sceptique, mais j’ai tenté l’expérience. J’ai été étonnée par la fluidité de mon écriture. Oui, évidemment, j’ai l’habitude d’écrire, mais j’étais encore plus facile qu’à l’habitude. Et j’ai été impressionnée de la sagesse de la réponse. Cet exercice ressemble un peu à celui du journal créatif, qui consiste à rédiger quelques pages systématiquement au réveil, mais je le trouve différent parce que l’écriture se concentre sur un sujet précis.

Avez-vous déjà essayé ? Comment avez-vous trouvé ce type d’exercice ? Avez-vous envie de tenter l’expérience.

N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courrez la chance de remporter votre copie du livre Raccourci vers la réussite, de Paul-Gérald Farmer, publié aux éditions Un monde différent.

Crédit photo : © juliejordanscott
Lire la suite...
 

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2010 Designed by Ipietoon Blogger Template Sponsored by Online Shop Vector by Artshare

Le ciel est bleu, la mère est calme... Copyright © 2009 Girlymagz is Designed by Bie Girl Vector by Ipietoon | Distributed by Blogger Templates