
Pas mal tout le monde sera d’accord avec moi : la délicieuse odeur d’une sauce à spaghetti qui mijote lentement un samedi après-midi, c’est un réel bonheur! C’est synonyme de réconfort, de famille, de plaisir partagé entre êtres chers. J’ajoute à cela un fond de musique et Bébé 1
er qui gazouille tranquillement dans sa chaise berçante et je ne peux pas vraiment demander mieux!
Je profite donc de ce moment calme pour réfléchir à tout et à rien. En congé de maternité, pas de dates de tombées, pas d’échéanciers de projet à respecter. Je commence à peine à réaliser la « zénitude » de cette période de ma vie et ce qu’elle peut m’apporter. Planifier, tout régler au quart de tour… nah, ça ne sert plus à rien!
Il faut l’avouer, c’est vraiment un changement de vie, la maternité. Je sais que je commence à peine à découvrir les réalités parentales, mais déjà, l’un de mes grands défis est de lâcher prise et d’apprendre à vivre au rythme de Bébé 1
er, l’Héritier. Maintenant, c’est lui, le
boss!
Si parfois j’ai des moments plus difficiles à cause des pleurs, en général, ma vie est remplie de doux moments de tendresse et d’émerveillement. Bien que les nuits se vivent en alternance avec les boires, les jours ont le mérite de compenser par leur quiétude. Il s’agit de s’abandonner au bébé et de profiter de chaque instant pour se détendre avec lui. Je crois que tout est dans l’attitude : il faut éviter à tout prix de percevoir cela comme une tâche. Après tout, une maman stressée, ce n’est sûrement pas très rassurant!
Je me rends compte que je ne connaissais tellement rien aux jeunes enfants à l’arrivée de Bébé 1
er! Je repense avec amusement au fait que j’aie apporté un jouet dans mes bagages pour l’accouchement. Bien oui, comme si un nouveau-né pensait à jouer dans ses premières heures de vie! Et je repense à ma gêne d’avouer pendant les cours prénataux que je n’avais jamais changé une couche de ma vie… Comme le disait l’infirmière, il ne faut pas s’inquiéter pour ça puisqu’on devient expert en la matière après deux jours!
Quand j’étais plus jeune, je ne voulais pas d’enfants. Je réalise aujourd’hui que c’était principalement par peur de l’inconnu. Je n’en avais jamais côtoyé, j’étais convaincue que je ne serais jamais à la hauteur. Heureusement que j’ai surmonté cette crainte! C’est sûrement un peu – beaucoup – grâce à Papa 1
er, tellement zen dans toute cette aventure!
Alors voilà, ces jours-ci, le bonheur prend vie tous les jours lors une balade en poussette sous les rayons du soleil, dans un sourire de Bébé 1
er lorsqu’il voit son père rentrer du travail le soir, dans ses soupirs contents précédant le roupillon, et dans toutes ces petites choses qui me rappellent qu’il grandira trop vite que peu importe l’attention que je lui porte. Et dans l’odeur de la sauce à spaghetti qui mijote!
Hmmm… Ça va être bon ce soir!
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