Matins pressés, soirées de party...

Publié par Anik le lundi, novembre 08, 2010 4 bouteilles à la mer...
Je ne sais pas si c'est parce qu'il fait terriblement noir le matin, ou si c'est parce qu'on se lève à 6h00, mais bon Dieu que j'ai de la difficulté à réveiller les filles le matin. Bien, en fait, elles se réveillent, mais elles chialent... Pas toutes les trois... Chacune leur tour. On dirait qu'elles se donnent le mot la veille pour savoir laquelle va chialer à l'aube. Mais j'avoue que ma petite Dynamite, qui s'endort difficilement le soir, ne donne pas sa place (quoi qu'elle demeure dans sa chambre sans chialer, mais fait le party avec AngeCornue, qui ne donnent pas sa place pour s'endormir tard non plus). Quatre ans et demi, puis aucune motivation pour s'habiller le matin. Fucking four! Et puis AngeCornue, 2 ans et 3/4, peine à manger son déjeuner et l'étire jusque dans l'auto... Argggghhh!!

Sans compter les batailles pour les bottes, ou les maintes répétitions : « Mets ton manteau, maman va être en retard » (c'est pas vrai, mais j'aime arriver à l'avance au boulot)... La semaine passée, j'étais vraiment tannée. Écoeurée... Je pensais à cet hiver, quand il faudrait calculer 10 minutes de plus pour l'habillement et déglacer l'automobile... Ouf. Il faut que ce soit plus efficace. J'en ai marre de répéter et de chialer. Puis-je prendre mon café glacé en toute quiétude, le matin ? Vais-je devoir instaurer un système de récompense ?

En fait, je pense que si les filles se couchaient plus tôt (endormies à 19h30, mettons), donc si elles allaient dans leur chambre à 19h00, ce serait mieux. Mais comme on arrive à 17h00 à la maison, ça fait des soirées un peu ennuyantes... En fait, je me dis que je devrais peut-être remettre les lunchs et la vaisselle à 19h30, justement, et prendre du temps pour lire tranquillement avec les filles à 19h00. Après tout, c'est mon activité préférée avec elles (ou les casse-tête. Ne me parlez pas de bricolage!!!). Les petits massages, aussi, que je fais la plupart du temps...

Enfin, des idées pour améliorer les 5 à 7 de soirée et les 6 à 7 matinaux d'une maman monoparentale qui commence à travailler tôt ? Je suis partante !
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, novembre 07, 2010 9 bouteilles à la mer...
Petit potin perso avant de passer aux potins nationaux: ça y est, je n'ai plus de bébé. ---

Cette semaine, mon Frérot a eu 2 ans! ---

Il y a deux ans, je troquais le rose bonbon pour le bleu poudre (ce que je n'ai pas cru jusqu'à ce qu'on me le mette sur le ventre). Il y a deux ans, j'avais deux petites filles folles d'accueillir leur petit frère (et à ma stupéfaction, elles le sont toujours!). Il y a deux ans, je tentais le tout pour le tout pour l'AVAC (et j'en étais transportée). Il y a deux ans, il y a eu de grands changements dans ma tête (et depuis, je touche du bois, ça va bien!).

Allez, on file vers une 3e année... et vers vos nouvelles!

Tout le monde en parle...
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Catherine écrit des billets comme je les aime
Dis-moi ce que tu fais, je te dirai qui tu es

Et Maman 3.0 répond qui elle est
Juste une maman

Karo récupère joliment les surplus sucrés de vos petits monstres
Le collier de bonbons
Le collier de bonbons en images

Nancy récupère délicieusement les surplus décoratifs de vos petits vampires
Citrouilles édition 2010 (purée de citrouille)

La marâtre trouve que c'est fou tout ce qu'il y a à faire dans la vie à part travailler
Le mode Ésope

Le père blogue persévère à éduquer son fils à persévérer
Michelle je t'abandonne

Le temps glisse entre les doigts de Mme Cornue qui continue d'avancer
Au pied de l'Everest

Isabelle énumère les petits plaisirs qui lui font du bien
Cohabiter avec la grisaille de novembre

Anne-Marie partage une belle idée
Colorier pour aider

Bizz vit deux gros bonheurs
Je suis tombée dans la marmite de l'amour inconditionnel

Bonne semaine!
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Hop, dans la piscine!

Publié par Julie le samedi, novembre 06, 2010 3 bouteilles à la mer...
Préambule: Toute ressemblance avec une situation familiale comme celle-ci ne pourrait être que fortuite.

La famille est sur le pas de la porte, prête à partir. Il est 6h30 du matin. La porte est ouverte, l'air froid entre.

GrandeSoeur, remuant tous les vêtements qui se trouvent pêle-mêle dans l'entrée - Maman, ou elle est mon autre mitaine?

Julie, cherchant elle-même son portefeuille - Je ne sais pas... J'ai déjà assez de difficulté à trouver mes propres affaires, alors...

PetiteSoeur, sur le seuil, s'amusant à faire un nuage de fumée en expirant - Brrr... il fait froid. Je pense que mes mitaines sont à la garderie, il m'en faudrait d'autres... (puis refusant les mitaines noires que GrandeSoeur lui tend) Pas celles-là, moi j'en veux des roses!

Julie, vérifiant une quatrième fois dans son sac - Bon, ça y est, je l'ai! Voilà, mon portefeuille.

Petite soeur, se croisant les bras d'un air dramatique pour illustrer son frisson - Maman, j'ai trrrrroooopppp frrrroooid! Il me faut des MI-tai-NES...

Frérot, dans les bras de PapaZen, s'en allant vers la voiture - Itai-neuh! ITai-neuh!

Julie, remettant rageusement tout le matériel vidé à nouveau dans son sac - Les filles, je regrette... J'ai compté toutes les mitaines. Je les ai rangées par paires. J'en ai mis de toutes les couleurs. J'en ai mis plus que moins pour que personne n'en manque. C'est à vous de vous débrouiller. Qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Que je tricote, là, maintenant?

GrandeSoeur - ...

PetiteSoeur - ...

PapaZen, rentrant dans la maison après avoir installé Frérot dans son siège - Brr... Il fait vraiment froid. Vite, ma blonde, ton covoitureur vient d'arriver. (puis se frottant les mains pour les réchauffer)... Au fait, t'aurais pas vu mes mitaines?

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J'ai pensé à mon affaire. Franchement, les filles, vous allez être fières de moi.

J'ai sorti un des 10 paniers à lessive de la maison (bon, j'exagère peut-être un peu).
Je l'ai installé dans l'entrée. Vous savez, juste à côté du panier à tuques et foulards et juste à côté de nos 20 chaussures ? (Bon, cette fois je n'exagère pas. Nous sommes 5. À mon grand désespoir, chaque personne a au moins 2 paires de souliers dans l'entrée. Mon chum chausse du 12. Je vous laisse calculer combien de centimètres carrés il nous reste pour marcher...)


Je disais donc... J'ai présenté ledit panier à ma gang, mais pour dire franchement, ce n'était pas ma meilleure performance à vie.

Julie, telle Sally Tupperware - Je vous présente ce contenant révolutionnaire. Voyez-vous, rien de tel n'existe encore! C'est dire la chance que vous avez de posséder une telle merveille technologique. Il s'agit de "La piscine des amoureux"! (puis applaudissant) Savez-vous pourquoi on l'appelle ainsi?

PetiteSoeur, émerveillée - ...

GrandeSoeur, sceptique - ...

PapaZen, découragé - ...

Frérot, essayant de soulager son mal de dents en mâchouillant baveusement ses doigts"> - ...

Julie, poursuivant malgré cet enthousiasme si peu délirant - Vous ne savez pas? C'est dommage parce que c'est la Fée du ménage qui m'a donné ce truc. Bien, la piscine des amoureux, c'est pour les vêtements qui vont DEUX-PAR-DEUX.

La mitaine de Frérot, plongeant dangereusement - Oui! J'adore les piscines. Hop, je saute!

La 2e mitaine de Frérot, tout aussi téméraire - Je veux plonger avec mon amie!! Plouche!

Le foulard de PetiteSoeur - Oui! Moi aussi! Attention...

La tuque de GrandeSoeur, rabat-joie - Holà, toi, le Fou, c'est interdit, c'est juste pour les amoureux! Il faut être deux pour sauter là-dedans.

Le foulard de PetiteSoeur, piteux - Oups, pardon. Je retourne à ma maison alors...

La tuque de GrandeSoeur - Je rentre avec toi!

Voilà le travail! Les filles ont fini de trier les vêtements dans les paniers en les faisant plonger. Depuis, le matin, ça y va plus rondement. C'est loin d'être parfait, mais je m'en porte mieux!
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Bonne fête à moi!

Publié par Anik le vendredi, novembre 05, 2010 21 bouteilles à la mer...
C'est ma fête aujourd'hui! Je recommence en neuf (et c'est mon année 1 justement, en numérologie, pour ceux que ça intéresse)...

Hier soir, j'ai fait ma séance de brûlage. Douze éléments : voilà ce que j'ai brûlé. Mais je les garde pour moi... Assise seule devant une chandelle, écoutant Hallelujah de Jeff Buckley, j'ai fait mon petit rituel. Ça fait du bien.

Et ce matin, voici la nouvelle moi, version améliorée. Je sais bien, on ne change pas comme cela en une nuit... Mais en fait, pourquoi pas ? En tout cas, je me sens bien ce matin et je me dit encore une fois bonne fête...

Mes 35 ans seront l'année de l'amour et de la confiance... Voilà mes deux thèmes centraux...

Je vous laisse sur cette magnifique chanson que j'adore... (En passant, c'est la toune à la fin de Shrek 1, mais dans une meilleure version).

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Le poids des choix

Publié par Evely le jeudi, novembre 04, 2010 13 bouteilles à la mer...
J’ai peur de ne pas être une bonne maman. J’ai peur que les choix que je fais influencent négativement mon P’tit Clown. Si je suis trop sévère, il deviendra un être frustré et castré. Si je suis trop permissive, il deviendra un égocentrique qui ne respecte rien ni personne. Je n’arrive pas à me raisonner.

Quand j’en parle, j’ai peur du jugement des autres. Si j’explique une situation où j’ai puni P’tit Clown, j’ai l’impression que les lettres du mot "marâtre" s’écrivent sur mon front. Je me sens mal de ne pas permettre de chocolat sauf pour les occasions spéciales, de le mettre dans le coin quand il fait une bêtise ou de ne pas toujours jouer avec lui.

D'un autre côté, je me sens trop permissive par moments et je me dis que j’en fais un enfant-roi. Je l’excuse quand il fait des crises dues à la fatigue et je ris quand il fait le bouffon même si ça veut dire mettre de l’eau partout dans la salle de bain. Je le pardonne quand il dessine sur le plancher ou qu'il fait des faces dans la porte-patio. Je souris quand il fait une danse à la place de ranger. Je le saoule de bizous continuellement et je lui achète des jouets et des livres presque chaque fois que je peux me le permettre. J’ai l’impression que je me soumets à ses caprices.

Je dirais que j’ai souvent l’impression d’être la marâtre et ça me fait vraiment de la peine. Je veux être une bonne maman et faire de bons choix. Je veux être à la hauteur et sentir que mes instincts sont bons. Superpapa me dit souvent que je devrais me calmer. Il m'assure que je fais du bon travail, mais j’ai de la misère à le croire. Comment est-ce que ce peut être du bon travail si je me remets toujours en question?

Ma maman me disait dernièrement que lorsque mon frère et moi étions petits, elle nous chicanait parfois. Après coup, elle venait s’excuser d’avoir été aussi sévère. Il paraît que, même toute petite, je lui disais de ne pas s’en faire et que je serais encore plus sévère avec mes enfants qu’elle l’était envers nous.

Bien que l’anecdote soit adorable (car j’imagine la petite Evely tout caractère parler ainsi à sa mère), j’ai l’impression que je disais vrai. Je pense que je suis vraiment dure envers P’tit Clown. Puis, quand je décide de ne pas l’être, j’ai l’impression qu’il fait ce qu’il veut et me marche dessus. En plus, j’ai l’impression que tout vient en phases: une phase P’tit Ange, une phase P’tit Monstre et sa phase continuelle de P’tit Clown (que j’adore!).

J’imagine bien que ce genre de questionnement est normal. Pourtant, chaque fois que je lis un truc au sujet de l’éducation, je lis le contraire quelques jours plus tard. Ça, c'est sans parler des commentaires sur certains forums et blogues. J’essaie de faire confiance à mes instincts maternels, mais je sens souvent le poids du regard des autres. Et le fait est que j’aime tellement P’tit Clown que je ne voudrais pas lui porter préjudice en étant une maman qui fait des mauvais choix.

Parfois, je me dis que ce sont des relents de mon post-partum qui m’assaillent de remises en question. Je m’en veux d'avoir été incapable d’allaiter. Je m’en veux de ne jamais avoir eu de montée de lait et. Si on en croit certaines sources, aussi bien dire que j’ai empoisonné P’tit Clown avec les préparations lactées. Bon, je ne crois pas avoir empoisonné P’tit Clown, mais je sais que ce n’est pas le meilleur du meilleur que je lui ai donné. Alors, j’ai peur qu’en terme d’éducation, je ne lui donne pas le meilleur du meilleur non plus.

Ouf! Si je ne l’ai pas déjà dit, ce n'est vraiment pas évident l’éducation et le poids de nos choix.
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Blogue-réalité "Les chefs" - Partie 5: La touche finale!

Publié par Julie le mardi, novembre 02, 2010 8 bouteilles à la mer...
Le chronomètre géant indique les dernières secondes de la compétition. Les quatre participantes s’activent pour dresser leurs assiettes et remplir leur boîte à lunch. Les gestes sont rapides et précis. Finiront-elles à temps? ---



Julie, excitée – Cinq. ---

On voit Prune qui, déterminée, se précipite dans son frigidaire et rajouter The dernier ingrédient: un beau filet de crème légère sur sa marinade de poulet. ---

Julie, fébrile – Quatre.---

Maman 3.0 ajoute un bonhomme sourire à son petit mot.

Julie, agitée – Trois.

Gros plan sur Nancy qui replace la garniture de son vol-au-vent.

Julie, nerveuse – Deux.

Claudie s’active à transvider son repas dans les 5 assiettes pour le souper sans oublier le lunch de papa .

Julie, impatiente - Un! C’est terminé. On dépose tout. Mamans, on ne touche plus à rien!

Les quatre participantes déposent ustensiles, serviettes et chaudrons. Elles arborent un sourire satisfait car elles ont toutes réussi à terminer à temps.

Julie, empathique et jouant dans le cliché – Mesdames, ouf! C’était tout un tour de force! Rapidité, doigté et créativité ont été parmi les ingrédients de votre succès. Voyons voir ce qu’en pensera notre juge, la nutritionniste Geneviève O’Gleman.

Toute souriante, Geneviève fait son entrée.

Geneviève, s’adressant à Maman 3.0 – Peux-tu me décrire ton plat s’il te plaît?


Maman 3.0, nerveuse et impressionnée – Le kranchounne-poulet est un sauté composé évidement de poulet et de délicieux légumes, idéalement colorés! Le tout est servi sur du riz et nappé d’une sauce secrète! Pour la boîte à lunch, il peut être réchauffé tel quel et accompagné d’un petit mot rigolo pour égayer le repas!

Geneviève goûte, prend des notes et remercie la participante.

Geneviève se dirigeant vers Nancy – Comment ça s’est passé pour toi, Nancy?


Nancy , récitant le titre de sa recette sans doute par nervositéVol-au-vent sauce crémeuse au poulet, parfumée au cari (puis sa volubilité naturelle reprenant le dessus) Comme le défi était le TEMPS et un plat SANTÉ, je me suis tournée un vol-au-vent réalisé avec des tranches de pain. Moins gras que la pâte feuilletée (je pense!) et moins long à cuire (une dizaine de minutes seulement!). Comme j'avais le goût d'un plat goûteux, j'ai fait revenir mes morceaux de poulet avec du cari. J'ai réalisé ma béchamel avec moitié lait et moitié d'un bon bouillon de poulet. Pour que le tout soit coloré et invitant pour les pupilles (ou papilles!), j'ai ajouté des morceaux de carotte et de brocoli à ma sauce. J'ai servi avec des asperges cuitent dans l'eau de cuisson des deux premiers légumes. Pour le défi 2 légumes ? J'ai toujours un beau concombre (je ne parle pas ici de tit mari!) et des tomates sous la main. Par contre je vais probablement perdre des points car la tomate est… heu… un fruit ?? Pour la boîte à lunch… j'ai nappé des pâtes de sauce pour y napper des pâtes. L'ajout du parmesan donne une nouvelle saveur à ce repas!

Geneviève, impartiale, prend quelques bouchées avant de remercier la participante.

Geneviève questionnant Prune – Prune es-tu satisfaite du résultat?

Prune, avec son beau ventre rond et son accent français – Plutôt! Je suis souvent just in time... J'ai la très mauvaise habitude de travailler dans l'urgence... mais c'est comme ça que je travaille le mieux et que je suis la plus efficace. Ça m'a aidée aujourd'hui! Ma recette est une marinade de poulet et petits légumes façon "crapouilles". Des ingrédients tout simples: ail, échalote, citron, huile d'olive. Pour rentrer dans les temps, j'ai utilisé le couscous pour accompagner. Et j'ai fait cuire mes légumes à la cocotte minute. Voilà!

Geneviève, professionnelle, goûte, note et félicite Prune.

Geneviève poursuivant son chemin vers Claudie – Claudie, que nous as-tu concocté aujourd’hui?


Claudie, débrouillarde et sûre d'elle – Voici une macédoine au bœuf faite avec les ingrédients que j’avais sous la main. Le défi est bien tombé : c’est la veille de l’arrivée du panier bio, j’ai voulu vider le frigo au maximum ! J’ai donc mis ma viande hachée dans ma poêle antiadhésive et ajouté tous les légumes qui se trouvaient dans les tiroirs! J’ai couvert de bouillon de poulet, ajouté du poivre et mis le tout à ébullition jusqu’à ce que les légumes soient tendres et le liquide évaporé. Pour la boîte à lunch, il n’y a qu’à glisser le tout dans un fajitas ou dans un pain burger à la Sloppy Joe, mais santé!

Julie – Pendant que Geneviève fait son choix, je vous tiens à vous remercier pour vous être prêtées au jeu. Vos idées sauront certainement en inspirer plus d’une! En quelques mots, qu’avez-vous retenu de votre défi d’aujourd’hui?

Prune – Moi j'aime toujours me servir du basic (riz, pâtes, couscous) et broder autour en rajoutant toujours un petit légume trouvé au fond de mon frigo. Et le coup de la marinade permet de varier les goûts, on peut préférer un jour du lait coco, du curry, du paprika et ajouter aussi toutes sortes d’herbes (coriandre, basilic…).

Maman 3.0 – Je ne suis pas très douée pour réinventer un plat, mais il n’y a rien qu’un peu d’humour ne peut pas résoudre! Il suffit de ne pas trop se prendre au sérieux!

Nancy – Ce que je retiens de ce défi ? Humm... J'aime pas regarder ma montre en cuisinant même si j'ai adoré l'expérience! Conseil de Donalda : Cuisiner avec amour, voilà le secret!

Claudie - Ne pas se casser la tête avec les repas, essayer, mixer, innover ! En plus d’aider les enfants à diversifier leur alimentation, cela aide à finir les restes et évite les courses de dernière minute à l’épicerie!

Julie, gravement – Mesdames, l’heure de vérité est venue. Geneviève est prête à donner son verdict. Lorsque votre nom sera appelé, je vous invite à faire un pas en avant pour écouter le commentaire de Geneviève.

Alignées devant la table où se trouve Geneviève, les 4 participantes attendent nerveusement.

Julie – Prune.

Prune s’avance.

Geneviève – Prune, ta recette brille par sa simplicité ! C’est une règle d’or pour cuisiner contre la montre. De bons ingrédients, frais, bien choisis. Le mariage ail + citron est toujours gagnant. C’est l’exemple parfait d’une recette sans prétention, mais qui fait plaisir. Pour éviter de s’en lasser, je t’invite à essayer des variantes en ajoutant des épices ou des herbes fraîches. Le mariage miel + lime est aussi très bon.

Julie – Nancy.

Nancy s’avance.

Geneviève – L’utilisation de cari est un bon truc pour relever un plat en peu de temps. Quand le temps presse, il faut miser sur les ingrédients qui ont beaucoup de goût et c’est ce que tu as fait. Chapeau. Ton idée pour remplacer la pâte feuilletée est aussi très bonne. C’est grâce à tous ces petits trucs qu’on arrive à prendre plaisir à manger santé. Bravo!

Julie – Maman 3.0.

Maman 3.0 s’avance.

Geneviève – Maman 3.0 ta recette est colorée et appétissante. On l’apprécie d’abord avec les yeux, ensuite avec les papilles. L’abondance de légumes est un plus. Pour la sauce, j’aurais réduit la sauce soya un peu et j’aurais mis du gingembre ou même un soupçon de vinaigre de riz pour relever les saveurs sans ajouter trop de sodium. Qu’en penses-tu ? Ah oui, même si ta recette est très réussie, je te suggère d’essayer le riz brun étuvé la prochaine fois. Il est aussi rapide à cuisiner que le riz blanc (contrairement au riz brun régulier). Si tu as peur de la réaction de tes enfants, fait une transition en douceur en le mélangeant au riz blanc.

Julie – Claudie.

Claudie s’avance.

Geneviève – Claudie, je dois avouer que l’apparence de ta recette est pour le moins… surprenante ! Mais il ne faut pas se fier aux apparences, et ta recette l’illustre bien. C’est très bon ! C’est aussi une excellente idée pour faire le ménage du frigo. Personnellement, j’aurais utilisé du bouillon de poulet réduit en sodium et pour compenser, j’aurais ajouté un peu de fines herbes séchées ou encore mieux, des épices cajun ou tex-mex. Un petit twist mexicain, qu’en dis-tu ?

Julie, tenant l’enveloppe contenant le nom de la personne gagnante – Ce défi a présenté maints rebondissements, du début à la fin. Vous pouvez être fières de vous. (puis décachetant l’enveloppe délicatement et tentant de cacher son émotion de surprise en parcourant le contenu)… Considérant tout cela, sachez que, puisqu’il s’agit d’une compétition amicale, que chacune y a mis le meilleur d’elle-même, une mention coup de cœur est accordée à vous quatre!

Les 4 participantes se félicitent et se font l’accolade pendant que le générique défile.

Julie, concluant – Sachez, chers téléspectateurs que les recettes de chacune des participantes seront disponibles sur leur site Web respectif. D’ici à ce que vous preniez 30 minutes pour les tester auprès des membres du jury de votre famille, laissez-nous vos commentaires! Vous pourriez gagner le livre Rapido Presto dédicacé par Geneviève O’Gleman. Saviez-vous que notre juge invitée ajoutera d'ici quelques jours un 4e livre à son actif? En primeur, nous vous en présentons un extrait de Bonne bouffe en famille.


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Ce billet a été écrit à 12 mains (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Pour revoir le 1er épisode
La recette de Maman 3.0
La recette de Nancy
La recette de Prune
La recette de Claudie
Pour consulter le site de Geneviève O'Gleman (et découvrir son p'tit dernier!)

Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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Dans le fond d'une tasse de café

Publié par Evely le lundi, novembre 01, 2010 8 bouteilles à la mer...
Il y a des parfums qui piquent le nez et qui nous font retrousser les orteils en même temps. Je pense ici à une couche bien pleine à la suite à une des expérimentations culinaires de Superpapa. Comme par hasard, Superpapa disparaît quand l’odeur de la couche embaume la pièce et que P’tit Clown chante « caca-caca-tada ».

Il y a aussi, et heureusement, des parfums qui réconfortent et qui sont empreints de chaleur. Dans mon cas, c’est l’odeur du café. Je ferais cent fois le tour du Tim Hortons quand un pot de café frais vient de finir de couler. Mon nez s’allonge de plaisir à l'odeur de la torréfaction qui aromatise la cafetière.

J’ai toujours aimé l’odeur du café. Je me souviens des samedis trrrrès tôt le matin où mon frère et moi allions en catimini dans le salon pour écouter les bonshommes. On regardait le « Ô Canada » et mon frère me serrait dans ses bras alors que je bavais outrageusement pour faire comme la petite fille et son petit frère le faisaient à la fin de l’hymne. Après, c’était La Cité d’or qui commençait. Nous ne faisions pas un bruit et le volume de la télé était presque inaudible. (C’est que nos parents étaient restaurateurs et qu’ils revenaient souvent du travail vers 2 heures du matin. Nous avons vite appris à respecter ce moment bien mérité de sommeil.)

Éventuellement, ma maman se levait avec l’oreiller encore imprégné sur la joue. Nous ne lui portions pas vraiment d’attention, surtout que Bugs Bunny venait encore de faire un coup pendable au chasseur. Elle disparaissait dans la cuisine et après quelques minutes une odeur de café parvenait. C’était le signal pour le petit déjeuner. La radio de la cuisine commentait les nouvelles du jour. Maman buvait tranquillement son café et Frérot grano et moi mangions nos Mini-Wheats. Nous racontions notre soirée avec Nathalie, notre gardienne, et nos plans pour la fin de semaine. J’adorais ce moment. Il définissait le passage du matin à l'enthousiasme du samedi et de toutes ses possibilités. Le café a un parfum de vie. La vie qui reprend, qui se réveille.

Je me souviens de ma première gorgée de café. Celle qui m’a fait découvrir que le parfum s’équivaut en goût. J’étais au cégep et je paniquais un peu. C’était en fin de session avant le temps des Fêtes. Le 14 décembre à 7h00, pour être plus que précise ou un peu trop précise. À cause d’un conflit d’horaire, notre examen de philosophie était devancé d’une heure, donc 7h00 du matin. La chose n’était pas si pire, surtout que j’étais prête. Je connaissais la matière et j'étais sûre de pouvoir décortiquer sans trop de mal les théories que le texte avançait.

Le hic, c’est que le soir d’avant j’avais été voir Radiohead en spectacle. Mon groupe favori de tous les temps et galaxies. Les copines et moi sommes rentrées si tard que mon Frérot grano ma suggéré de faire une nuit blanche, de prendre du café avant l’examen et de revenir me coucher après. Chose que j’ai faite. Ma première gorgée de café s’est prise en même temps que je donnais ma version de la signification de la caverne de Platon. Comment ne pas tomber amoureuse du café suite à ça? Un parfum que j’associe aux grands qui refont le monde et définissent l’humain et qui mène le monde par leur musique.

Plus tard quand j’ai déménagé à Québec, j’ai découvert un petit café-bistro qui s’appelle le Café Krieghoff. C’est aussi là que j’ai découvert les allongés, les mokas, les viennois, les cafés au lait et j’en passe. J’aimais l’odeur du café et le bruit de la machine expresso criante au travers des discussions des clients attablées. Je m’apportais un livre et je passais des heures à prendre un réchaud et à me perdre dans les fabuleux contes de Don Quichotte. J’interrompais ma lecture pour admirer tout le fourmillement dans lequel le bistro respirait. Aujourd’hui encore, quand une copine me propose d’aller prendre un café c’est inévitablement ma première suggestion. Le parfum des bistros où l’on aurait pu croiser Amélie Poulin au regard coquin.

Au travail, j’ai ma petite cafetière individuelle et je me fais un café en arrivant. Tous ceux qui passent proche de mon cubicule disent que ça sent bon le café. Je ne peux qu’approuver et étirer le nez pour humer le parfum réconfortant. Je rêve d’avoir une machine expresso à la maison, bien que je n’aie pas de place dans ma cuisine de schtroumpf pour ce type de machine. Je me dis qu’un jour, quand nous allons refaire la cuisine pour lui donner la vision que j’ai en tête, je pourrais l’agrémenter d’une belle machine expresso. En attendant, je prépare les cafés aux copains qui viennent souper pour que la soirée se prolonge encore un peu. Le café, pour moi, c’est le parfum des moments que l’on ne veut pas qu’ils finissent.

Cela dit, je dois aller changer la couche de P’tit Clown. Il pointe ses fesses en grimaçant et Superpapa est introuvable…

Crédits photo: Licence CC Sukigirl74
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