Baby proof. Terminus, tout le monde descend!

Publié par Julie le mardi, mai 31, 2011 7 bouteilles à la mer...
Ça y est, je l'ai fait. Hier soir, dans la pseudo canicule, je me suis laissée tenter. Entre la confection des boîtes à lunch et le lavage de la vaisselle, je me suis dit "C'est ce soir que ça se passe"! ---

Le moment était idéal. Les enfants jouaient dehors. J'ai regardé l'heure. J'ai calculé. Affirmatif, j'avais bien quelques minutes devant moi. Mais il me fallait faire vite. ---

J'ai empoigné l'outil et me suis mise à l'œuvre. Même si elles m'ont plus d'une fois épargné la crise de nerfs durant les sept dernières années, ça m'a fait le plus grand bien de les faire disparaître pour de bon. Désormais, nous pourrons aller et venir sans entraves.

Ça y est. J'ai enlevé les 10 petites vis qui ont rendu baby proof nos armoires de cuisine. Il s'agissait d'un des derniers vestiges de notre périple dans l'univers des bambins. Je crois qu'il ne reste que les couches...

Crédits photo: Licence CC amberlynnlane
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J'ai le goût...

Publié par Anik le lundi, mai 30, 2011 0 bouteilles à la mer...
La vie, c'est un tas de couleurs magnifiques
avec lesquelles jongler...
Au moment où j'écris ces lignes, j'ai envie... Terriblement envie. Nous sommes samedi soir, et mon plus profond désir est, non pas de profiter de la soirée avec l'un de mes potentiels prétendants, mais de me laisser aller à ne rien faire. Et puis, je l'avoue, j'ai envie de me plaindre un peu...

Le problème, c'est que ma liste de tâches m'apparaît tellement longue que j'ai l'impression que je n'en viendrai jamais à bout. J'ai cette fâcheuse tendance à m'en mettre beaucoup sur les épaules, à remplir mes journées de bord en bord. Je suppose que ça me donne l'impression de vivre pleinement, certes, mais c'est parfois fatigant...

Mais il y a tant de choses intéressantes dans la vie! Tant de projets palpitants! En fin de semaine, par exemple, j'ai suivi une formation en hypnose (qui continue la fin de semaine prochaine). C'était super intéressant, mais à cause de ça, je ne peux pas profiter de ces deux jours pour mettre mes tâches à jour.

Et je « perds » mon temps autrement, entre autres, quand je me permets des balades en vélo certains jours, en plein après-midi, parce qu'il fait beau et que j'en ai besoin pour faire le vide... En contrepartie, je travaille souvent le soir...

Enfin, je jongle avec mille et une choses... Et je n'ose pas diminuer mon nombre de balles, parce que leurs couleurs sont toutes belles et que je sais que je peux arriver à jongler ainsi, même si j'ai le bras mort, de temps en temps...

En tout cas, ces jours-ci, j'ai le bras métaphoriquement mort... Vivement juillet que je dépose quelques balles !

Crédit photo : © Mathias L.
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Quand dimanche rime avec potinage

Publié par Julie le dimanche, mai 29, 2011 9 bouteilles à la mer...
Vendredi soir, c'est le cours yoga famille chez nous. C'est très plaisant. Si bien que chaque vendredi, PapaZen et moi on se tiraille pour savoir qui sera l'élu qui passera une heure à relaxer avec les grandes. ---

Cette semaine, il faut croire que c'était moi la plus stressée des deux, car c'est moi qui ai eu le privilège d'aller faire le crocodile, l'esturgeon, le guerrier danseur et la salutation à la lune. Et aussi l'étoile de mer, une de mes postures "farniente" préférées! ---

Toujours est-il que notre professeure est vraiment très zen. Elle commence chaque cours de la même manière. Et j'ignore sincèrement pourquoi je ne prends pas le temps d'intégrer cette routine à la maison. C'est tout simple et ça permet de faire le point.

Professeure de yoga - Tu t'asseois en demi-lotus. Tu fermes les yeux pour regarder à l'intérieur de toi. As-tu passé une belle journée? Profites-en pour regarder ce qui se passe dans ton coeur. Y a-t-il des choses que tu n'as pas aimées? Qui t'ont rendu triste? Qui ne t'ont pas rendu fier de toi? Si tu en trouves, tu respires une fleur jusqu'à ce que ton petit ventre soit plein.

Julie, faisant fi de l'épithète petit, ouvre un oeil pour regarder ses filles qui, de part et d'autre, inspirent le plus sérieusement du monde.

Professeure de yoga, poursuivant la métaphore - Et puis tu souffles fort sur une chandelle pour t'en débarrasser!

Les filles se crachant presque les poumons - PFFFTTTTT!

J'espère tout de même que mes filles passent de belles journées, qu'elles ne sont pas tristes et aussi qu'elles sont fières d'elles... car elles ont répété l'exercice avec la même intensité!

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Tout le monde en parle...

Entre filles, on se comprend chez Maman 3.0
Voyage dans le temps

Ça bricole pour Madame l'Enseignante chez Caro
Offrir... un plaisir!

Si vous l'avez trouvée, Evyzamora est intéressée
Elle est où la petite switch

Perception d'un signe visible de l'âge chez Étolane
De femme, de rides et d'un mari...

JeVeux1Bébé vise encore une fois dans le mille
Le sommeil d'une baleine

Bizz prie ses ovules d'agréer ses salutations distinguées
Lettres aux futurs bébés

Chez Valérie, "grr" et non pas "miaou"
Le ronron du tigre

Je ne sais pas quoi choisir entre ces gourmandises d'Isabelle (quoiqu'en popotant les deux, ma chopine de crème passera au complet!)
Muffins aux fraises et à la crème
Clafoutis cerises-coco

Peccadilles a une façon originale d'identifier sa destination vacances
Pensons aux vacances

C'est le temps des dilemmes chez Maman à bord
Maman à la maison: être ou ne pas l'être?

Une suggestion de Catherine pour les cruciverbistes (peut-être pour la prochaine journée de pluie)
Mots croisés maison

Une très belle perle du fils de Maternit-Anne
Trop p'tit

Bon dimanche!

Crédits photo: Licence CC papermoons
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Le mozus de rot qui ne passe pas!

Publié par Audrey le samedi, mai 28, 2011 1 bouteilles à la mer...
J’écris cette chronique à une main. J’ai beau maîtriser ma frappe au clavier, ça ne m’est d’aucune utilité en ce moment. Bébé 1er, l’Héritier, a un rot qui ne passe pas. Je l’ai donc accoté sur mon épaule pour lui offrir un répit (et du coup en offrir un à mes oreilles).

Ça fait six semaines qu’il est né, et son mantra est simple : mange, rote, dors. Oublions la prière et l’amour pour le moment, désolée Julia. Le hic, c’est que la séquence bloque - et c’est le cas de le dire - à la deuxième étape.

J’avais entendu parler des coliques. J’aurais moi-même, étant bébé, passé plusieurs moments sur (et non dans!) la sécheuse. Bébé 1er, lui, pète sans aucun problème et nécessite régulièrement de partir l’échangeur d’air de la maison (j’ai d’ailleurs proposé à mon chum de changer l’entrée d’air frais de sa chambre pour une aspiration, mais ça c’est un autre dossier!). Non, le hic (et c’est, encore une fois, le cas de le dire!), c’est le satané rot qui ne passe pas. On n’en parle pas dans les livres de ce fléau!

Régler ça, c’est super facile! Tu le fais boire, tu l’arrêtes régulièrement pour l’installer en position assise sur tes cuisses, légèrement penché en avant, puis tu lui tapotes ou frottes doucement le dos. Ça ne fonctionne pas? Pas de problème, tu le mets à ton épaule et tu tapotes encore. Toujours rien? Bah, certains bébés n’ont pas toujours besoin de roter.

Ok, je le couche. Ouille, 2 secondes plus tard, c’est le hurlement. On recommence. J’ajoute cette fois les quelques minutes sur le ventre. Ça marche parfois. Toujours rien? Monter et descendre l’escalier sur mon épaule, ça aussi des fois ça marche. Mais pas cette fois? Le bras endolori, à court d’idées et une crampe dans le dos, je tends Bébé 1er à son père.

Un énorme « Burp! », digne d’une taverne, résonne quelques secondes plus tard… « Bon tu vois, c’est facile? »

...Hic!

Crédits photo : Licence CC tehsuck
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Je suis une travailleuse

Publié par Evely le jeudi, mai 26, 2011 5 bouteilles à la mer...
Je suis une travailleuse. Pas carriériste, mais j’ai des objectifs, des attentes et des plans. J’aime devoir prouver que je mérite mon salaire et performer. J’aime les problèmes qu’il faut régler, les risques que l’on court en se commettant dans un projet et la confiance qui se gagne au compte-goutte. J’aime le défi qu’est le travail.

Quand j’étais petite, je savais que je voulais travailler. Je ne savais pas dans quel domaine, mais j’allais travailler. Je savais aussi que j’allais envoyer mes enfants à la garderie. Je n’avais pas dix ans que j’avais pris cette décision sans équivoque.

En fait, j’ai eu une maman à la maison. Elle faisait des activités avec mon frère et moi. Elle prenait grand soin de nous et, après nos siestes, elle était toujours là. Les matins s’étendaient en longueur, car on avait le luxe du temps. Ma maman nous apprenait pleins de petits trucs, la maison était en ordre et les repas prêts à l’heure où il fallait.

Quand je suis entrée en maternelle, je ne savais pas trop comment me faire des amis. Je ne savais pas comment jouer en groupe. Je ne comprenais pas qu’il y avait plusieurs manières de faire une activité et qu’elles étaient toutes bonnes. Je n’arrivais pas à tisser des liens avec ce monde extérieur.

Ça m’a inlassablement suivie. Je me suis toujours sentie un peu à côté de la track et on m’a souvent fait remarquer que j’étais « bizarre ». J’en ai longtemps voulu à ma maman de m’avoir trop couvée. Un enfant, c’est fait pour vivre et découvrir. J’ai longtemps pensé qu’elle nous avait égoïstement gardés juste pour elle.

Bien sûr, les choses ne sont jamais en noir ou en blanc. J’ai compris avec le temps pourquoi elle nous avait gardés à la maison jusqu'au préscolaire. Ma maman voulait nous prolonger le plaisir de la petite enfance le plus longtemps possible. Puisque Frérot grano n’a jamais eu de problèmes à se faire des amis, elle ne pouvait pas se douter que ça me causerait un choc de découvrir le monde extérieur à cinq ans.

J’ai toujours dit que j'allais envoyer mes enfants à la garderie. S’ils sont comme moi, ça va leur servir de s’habiliter aussi jeune que ça. Je suis contente que mon fils sache s’adapter à une situation sans se sentir déstabilisé chaque fois. Je me vois dans ses manies gauches, dans ses craintes, mais aussi dans tout l’amour qu’il donne aux autres (parfois trop intensément). Je me vois aussi dans son goût pour la découverte. Timide et trop conscient de lui-même, je me revois me demandant comment les autres arrivaient si facilement à s’ouvrir les uns aux autres sans avoir peur de se faire mal.

Mon choix sera toujours discutable aux yeux de certaines personnes et c'est correct. Chacun ses opinions. J’aime ce que je fais. J’aime le message d’accomplissement personnel que j’envoie à mon enfant. J’aime qu’il découvre qu’il n’est pas seul. Que la vie est un jeu, un jeu qui ne favorise pas toujours notre petit pion. Je veux qu’il reste enfant le plus longtemps possible, mais être enfant ne veut as nécessairement dire être loin de la réalité.

Nous avons eu une rencontre de bureau dernièrement. J’étais fière d’en faire partie. Je suis une maman travailleuse et j’y crois, en sachant que c’est ce qui convient à ma famille. Je félicite toutes celles qui restent à la maison et qui sont bien dans leur choix. Le fait est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de faire les choses, juste plusieurs manières d’essayer d’atteindre les mêmes objectifs.

Je suis une maman poule qui prend grand soin de son fils. Après tout, j’ai appris de la meilleure. J’aimerais bien une journée de congé de plus par semaine pour arriver à tout concilier, mais à défaut de l’avoir, je sais que ma petite tribu aime la vie et y participe pleinement.

Crédits photo : Licence CC Guillaume Lemoine
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1, 2, 3... L'agenda en trois temps, une révolution ?

Publié par Anik le mercredi, mai 25, 2011 3 bouteilles à la mer...
Êtes-vous du genre à vous éparpiller sans cesse ? Vos journées typiques comportent un peu de travail, un peu de loisirs, vous planifiez quelques trucs, puis vous abattez une nouvelle tâche, relaxez (tout en vous sentant coupable de ne pas avancer), et ainsi de suite... Au bout du compte, vous terminez votre journée épuisée, mais surtout frustrée de ne pas avoir assez avancé dans vos tâches, ni assez relaxé.

Et s’il y avait une solution à ce problème ? Je l’ai trouvée dans le livre « Raccourci vers la réussite », de Paul-Gérald Farmer, aux Éditions Un monde différent.

Il s’agit d’un concept d’agenda en trois temps. Bon, vous me direz peut-être que vous n’êtes pas fan d’agenda, mais en posséder s’avère selon moi un incontournable. Il permet de coucher sur papier tout ce qui vous trotte dans l’esprit, et de l’en libérer du même coup.

Enfin, si vous utilisez un agenda en trois temps, vous planifierez vos journées selon trois grands axes :

  1. Les journées d’action (celles où le travail est la priorité absolue, avec de petites pauses pour vous ressourcer, tout de même. Priorisez les tâches qui valent vraiment la peine, qui vous donnent des résultats).
  2. Les journées libres (celles où il est hors de question de travailler, ni même d’en parler ou d’y penser. Vous vous sentez coupable d’en mettre à l’horaire : dites-vous qu’une fois bien reposée, vous serez beaucoup plus efficace).
  3. Les journées de préparation (celles où vous planifiez vos journées de travail et vos journées libres, parce que relaxer et s’amuser, ça se prépare aussi; ce sont aussi les journées où vous effectuez l’entretien, le ménage, les suivis téléphoniques, l’épicerie et toutes ces petites choses qui bouffent du temps quand on les fait un peu par ici, un peu par là…)

L’auteur propose de s’asseoir devant son agenda, tous les 90 jours, et d’identifier quelles seront les journées libres, d’action et de préparation. Personnellement, avec des enfants, je trouve cette période trop longue. Je préfère une planification à la semaine. Alors, le dimanche (qui est généralement ma journée de préparation), bien j’organise mon horaire de la semaine à venir. Et si je décide de m’octroyer des journées libres, bien j’en profite au maximum. Ça fait tellement de bien de faire une véritable pause à l’occasion, comme si le temps s’arrêtait. Et lorsque je me consacre ensuite au travail, comme j’ai pris soin de moi, il est vrai que je suis plus productive. De toute manière, selon la loi de Parkinson, si j’ai moins de journées dédiées au travail, je devrais abattre la même quantité de boulot important tout de même, parce qu’on prend toujours le temps disponible pour faire ce que l’on a à réaliser.

Alors, l’agenda en trois temps, ça vous parle ? Sinon, quelles sont vos stratégies gagnantes de planification du temps ? N’oubliez pas qu’en commentant ce billet, vous courrez la chance de remporter votre exemplaire du pratique livre de Paul-Gérald Farmer « Raccourci vers la réussite », aux Éditions Un monde différent. Le tirage est dans deux semaines.

Crédit photo : © alancleaver_2000
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Premier jour d'école

Publié par Julie le mardi, mai 24, 2011 3 bouteilles à la mer...
C'est la routine du dodo. Je borde PetiteSoeur. ---

PetiteSoeur, tristounette - Pourquoi faut-il se coucher si tôt. Il fait encore clair dehors... ---

Julie, s'asseyant au bord du lit - Parce que demain, c'est ta première journée à la maternelle, ma poulette. Si tu te couches trop tard, elles vont s'en rendre compte les enseignantes... ---

PetiteSoeur, souriant franchement - Ah oui! C'est vrai! C'est demain!

Julie - As-tu hâte?

PetiteSoeur, les yeux brillants - Oh oui! Tu vas voir maman, je vais être bonne!

Julie, n'en doutant pas un instant - Je le sais, ma poule. Tu es devenue grande maintenant.
(puis soupirant) Je n'en ai plus de bébé fille...

PetiteSoeur, empathique - Ne t'en fais pas, maman. Il y a Frérot... Et il y a aussi Tante Lou et son petit bébé fille dans son ventre. Quand tu vas la voir, ça va te faire penser à GrandeSoeur et moi quand nous étions bébés nous aussi...

Julie - C'est vrai. Mais ce ne sera pas vraiment pareil. Tu comprends?

PetiteSoeur, ne comprenant pas vraiment - Oui, je comprends. (puis pensive) Maman, j'aurais aimé que tu viennes avec moi demain...

Julie, se lançant dans une longue explication pour ne pas se sentir trop pouiche de lui faire faux bon à sa première visite à l'école - Moi aussi. Mais tu sais, à mon travail, j'aurai deux jours d'école moi aussi. J'ai besoin d'apprendre de nouveaux trucs pour aller plus loin dans mon travail et pour avoir de nouvelles idées. Et tu sais quoi? J'ai dit oui avant de recevoir la lettre de ton école. Maintenant que j'ai promis, je ne peux pas leur dire que j'ai changé d'idée. Une promesse, c'est une promesse. (puis réalisant que tout ce laïus est ridicule puisque la vérité sort de la bouche des enfants) Par chance, ton gentil papa ira avec toi.

PetiteSoeur, faisant un grand effort pour me donner l'absolution - Oui, il est très gentil mon papa.

C'est probablement juste moi, mais il me semble qu'elle a prononcé très lentement sa dernière phrase. Je n'en reviens pas: je travaille 3 jours par semaine pour me garder du temps pour les trucs importants et ça arrive que je doive passer mon tour. Misère!

Croyez-moi sincère que je vais sortir à nouveaux mes collants de bonne journée demain. Et je risque de m'en prendre un aussi!

Crédits photo: Licence CC barnabywasson
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