Les potins du dimanche - Édition télévisuelle

Publié par Julie le dimanche, septembre 04, 2011 3 bouteilles à la mer...
Après mon scoop d'hier, vous serez peut-être surprise de savoir qu'il reste un peu de place dans ma vie pour le vedettariat. ---

En fait, ce n'est pas moi qui volerai la vedette auprès de Geneviève O'Gleman dans sa première chronique de l'année à l'émission Tout simplement Clodine. C'est plutôt mon très modeste cartable-perso-qui-frise-le-zèle. Vous savez, l'outil le plus pratique de notre cuisine? Celui qui permet d'organiser les repas de la semaine et de classer nos meilleures recettes?

Il semble que mon cartable ait eu un grand succès auprès de l'équipe. Geneviève potine : "Toutes les recherchistes le feuilletaient en se disant que c'était donc une bonne idée et qu'elles devrait donc faire la même chose !"

La chronique sera diffusée le mardi 6 septembre, à 10h, sur les ondes de TVA.

Crédits photo: © Moi!
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Nouveau départ

Publié par Julie le samedi, septembre 03, 2011 22 bouteilles à la mer...
Quinze heures de l'après-midi. Une attente interminable. La déprime totale. Puis, le téléphone sonne enfin. Je cours. ---

Dame - Bonjour, j'aimerais parler à madame Julie Beaupré, s'il vous plaît. ---

Julie, essoufflée - C'est moi! ---

Dame - Je suis la Dame des ressources humaines. Vous allez bien?---

Julie, tentant de se donner une contenance - Très bien, vous-même?

Dame - Je vais très bien, merci. Je vous appelle au sujet de votre entrevue d'hier.

Julie, s'en doutant - Oui, je vous écoute.

Dame, commençant par le début - D'entrée de jeu, il faut que je vous dise que vous avez fait une très bonne entrevue. Nous avons apprécié votre dynamisme et votre connaissance du domaine...

Julie, écoutant à peine parce qu'attendant la suite avec impatience - Merci.

Dame, poursuivant - Il faut savoir que vous étiez quatre excellentes candidates...

Julie, sentant alors que ça regarde mal - Hum.

Dame, en rajoutant - Il a été très difficile de vous départager...

Julie, attendant alors le "mais" fatidique - Hum. Hum.

Dame, soudainement moins protocolaire - Alors nous serions très heureux de vous accueillir dans notre équipe!

Julie, n'y croyant pourtant plus - Quoi?! C'est vrai?

Dame - Bien sûr que c'est vrai! Votre réseau de contacts en éducation a fait la différence.

Julie - Madame, vous faites ma journée! Mais à la longueur de votre préambule, je n'y croyais plus... J'ai failli faire une crise cardiaque!

Dame, riant - Il faudrait peut-être que je le travaille un peu!

Les filles, ça y est! C'était le défi que j'attendais! Depuis mes pérégrinations abitibiennes, j'avais une idée plus claire de la direction où je voulais aller. Je préparais tranquillement les morceaux de ma mosaïque en réalisant qu'il n'est pas toujours facile de suivre son instinct! Pendant la tempête, je ne me suis pas découragée. Je me suis questionnée, j'ai écouté les signes, lu entre les lignes et pris de bonnes résolutions. J'ai passé quelques entrevues dans l'espoir de trouver un poste à deux pas de chez moi qui me permettrait de mieux concilier ma vie familiale et professionnelle. Pour celles qui me suivent depuis un moment, vous savez que j'ai même écrit à MonDieu.com!

Voilà, c'est chose faite: Avec un (gros) brin de nostalgie, je quitterai la barre de Carrefour éducation. Je m'éloignerai momentanément de partenaires dont l'expertise m'impressionne chaque année scolaire. Et je m'éloignerai d'une équipe de travail extraordinaire. Je pense à J, à A dont je vous ai déjà parlé, mais à plusieurs autres avec qui j'ai tissé des liens significatifs.

Dès la mi-septembre, je me joindrai à l'équipe de la commission scolaire des Affluents en tant que conseillère pédagogique TIC au primaire. Il ne me reste que 6 jours de travail pour conclure une longue et belle décennie, riche en rencontres et en collaborations.

J'ai des ailes. Les voyez-vous?

Crédits photo: Licence CC Swamidu (non, ce ne sont pas mes nouvelles chaussures!)
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Sortie trois générations...

Publié par Anik le vendredi, septembre 02, 2011 0 bouteilles à la mer...
La rentrée scolaire. Déjà. Et des week-ends qui risquent de devenir moins intéressants que ceux de l'été. Pendant la période estivale, les filles et moi avons profité d'un tas d'activités dans ma grande ville de banlieue. J'ai profité de Laval comme jamais, avec un tas de sorties captivantes.

En fin de semaine dernière, j'ai fait une dernière activité à saveur estivale, avec mes filles et ma mère, qui était exceptionnellement chez moi. Nous sommes allées faire du rabaska sur la rivière des Mille-Îles. Ça fait du bien, ce genre de sorties trois générations. En fait, c'était la première fois que je faisais une telle activité ainsi. Petite, je ne me souviens pas avoir fait de telles activités avec ma mère. J'espère que mes filles se souviendront de ce que nous faisons ensemble.

Enfin, toutes les cinq sur l'eau, nous avons eu bien du plaisir. Une occasion de relaxer, de découvrir la nature, de discuter ensemble. Je devrais organiser ça une fois par année, ce genre de sorties en plein air avec ma mère et mes filles. J'en garderai un excellent souvenir... Des idées pour d'autres sorties trois générations ? (À part le McDonald's, ça j'ai déjà essayé...)

Crédit photo : © sipierdi
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Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne peut pas être grand

Publié par Evely le jeudi, septembre 01, 2011 3 bouteilles à la mer...
Superpapa et moi déjeunons tranquillement à la table. P’tit Clown joue tout près de nous avec ses Little People. Un café de plus à la main, Superpapa et moi discutons de ci et de ça. Nous passons tranquillement notre samedi matin avec les parfums des pots de confiture encore ouverte sur la table. ---

À 10h30, l’horloge grand-mère a sonné. Ça faisait plus d’une heure et demie que nous jasions pendant que P’tit Clown s’imaginait des mondes merveilleux à nos pieds avec ses figurines. Je me suis interrompue. Dans cette douceur matinale d’été, j’avais oublié mon fils. J’avais oublié de «entertainer. Il jouait seul sans me dire de le regarder ou sans demander qu’on joue avec lui. Il jouait comme… comme… un grand.

J'ai demandé à Superpapa si je devais me mettre à quatre pattes pour jouer avec lui. Dans sa grande sagesse, il m'a répondu : «Ben voyons, il est bien, il joue et tu es bien, tu es libre ». Zut, c’est quoi cette idée, une mère libre? Non, voyons les petits ont besoin qu’on soit là. Je ne suis plus désirable, c’est ça? Pire, je ne suis plus nécessaire !!! Bien sûr, je n’ai rien laissé paraitre de mon angoisse maternelle exagérée et j’ai pris un autre café en écoutant Superpapa qui me racontait sa semaine de travail en faisant comme si de rien n’était.

Bien sûr, ce n’était que temporaire. Bien vite, P’tit Clown a eu besoin de sa maman. Après tout, elle est importante. Cela dit, c’est vraiment ce moment qui m’a permis de prendre conscience que fiston grandit et que grandir veut dire indépendance. Ce n’est pas que je ne le savais pas. C'est qu’une fois face à cette réalité, on se rend compte que ça y est, on a ce qu’on appelle un grand garçon. Un grand garçon qui sait faire des choses par lui-même.

Juste pour me démontrer qu’il est était, en effet un grand garçon, P'tit Clown a été génial tout au long de nos vacances. Il a suivi les consignes, il jouait seul quand il le fallait, il était patient dans les restaurants, il donnait la main quand je lui demandais, il demandait à faire sa sieste quand il était fatigué, il était souriant, rieur et de bonne humeur. Nous l’avons trainé partout de Québec à Montréal, de Montréal à Toronto et de Toronto à Niagara.

Je le trouve grand, je vous dis pas. Ça m’en scie les jambes. Sauf qu’il y a pas à dire, P’tit Clown sait qu’une maman a besoin de prendre soin de son enfant. C’est d'ailleurs pour ça que le dernier dimanche avant le retour au travail, P’tit Clown a fait de la fièvre à la suite d'un petit coup de froid.

Merci mon grand fiston, tu es tout brûlant, mais j’adore te garder coller contre moi en te berçant, ça me rappelle quand tu étais petit et que je pouvais te décrocher les étoiles une à une. Tu sais, si tu as besoin, je peux toujours le faire.

Crédits photo: Licence CC Tienvijftien
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Le fameux « mais »...

Publié par Anik le mercredi, août 31, 2011 4 bouteilles à la mer...
Comment vous sentez-vous quand vous posez une question à votre amoureux ou à vos enfants et qu'ils vous répondent : « Bla, bla, bla... oui, MAIS... »

Ce foutu « mais » qui vient tout gâcher. En fait, ce MAIS vient tout simplement annuler tout ce qui a été dit avant.
«Tu as raison, mais on pourrait voir ça comme ça plutôt...»
Traduction libre :
« Ton idée est une idée, mais la mienne est bien meilleure. »
En lisant le livre de Marshall Goldsmith, L'ultime échelon : les 20 habitudes des gens qui réussissent, publié aux éditions Un monde différent, j'ai réalisé que c'était une bien mauvaise habitude que de ponctuer nos phrases d'un tas de MAIS.

Le « MAIS » n'apporte rien. Il détruit. Anthony Robbins, de son côté, préconisait de le changer par « ET » dans les phrases. Ça fait toute la différence.
« Tu as raison ET on pourrait aussi voir ça comme ça plutôt... »
La phrase illustre maintenant deux options ÉGALES et ne vient pas rabaisser la première comme lors de l'utilisation du MAIS.

Je trouve sincèrement que j'emploi trop le mot MAIS. Et si cette semaine, nous y portions attention ? Et si nous l'éliminions pour la journée ? Vous seriez surpris ou surprise de voir à quel point nous l'utilisons dans nos conversations, et à quel point cela peut affecter nos relations avec autrui.

Quelle est votre relation avec le MAIS ? Que pensez-vous de la signification du MAIS ? En commentant ce billet, vous courez la chance de remporter votre exemplaire du livre de Marshall Goldsmith, L'ultime échelon : les 20 habitudes des gens qui réussissent, publié aux éditions Un monde différent. Tirage dans deux semaines.

Crédit photo : © a2gemma
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Les chefs 2011 - Épisode 1

Publié par Julie le mardi, août 30, 2011 9 bouteilles à la mer...
L’animatrice fait son entrée sur le plateau. ---

Julie – Bonjour chers téléspectateurs et bienvenue à cette série spéciale de billets de "blogue-réalité" inspirée de la populaire émission « Les chefs ». D’ordinaire, des aspirants-chefs cuisiniers s’affrontent dans cette compétition où ils doivent concocter un plat gastronomique. Aujourd’hui, ce sont plutôt 4 mamans qui devront cuisiner pour leur petite famille. J’invite les participantes à me rejoindre dans cette cuisine entièrement aménagée pour l’occasion.

Souriantes, Béka, Solène, Bizz et Mamanbooh font leur entrée d’un pas déterminé. Chacune d’elle se présente dans un court topo sur fond musical.

Béka – Je suis Karine, maman de trois fillettes et en couple depuis 14 ans. Ma plus grande fille a 6 ans et mes jumelles ont 5 ans. En cuisine, j’aime les défis créatifs: faire beaucoup avec peu, recycler de manière appétissante les restes et améliorer la qualité nutritive de mes plats... sans que ça neparaisse! Je cuisine rarement avec des recettes, je préfère l’improvisation.

Solène - Je m'appelle Solène, maman d’une fille (8 ans) et d’un garçon (6 ans). Je suis en couple depuis 10 ans. En cuisine, je suis plus du type à suivre des recettes qu’à improviser. J’aime les recettes à la fois simples et nutritives. Et comme j’ai deux fines bouches qui font souvent la moue devant leur assiette, je reviens au moins une ou deux fois par semaine vers les mêmes recettes gagnantes.

Bizz - Je suis Bizz, maman de Bébé fille (22 mois), enceinte d’un alien (aussi appelé Bébé Fiston). Je suis en couple depuis 5 ans. Côté cuisine, il faut que ce soit savoureux. Que la préparation soit simple ou complexe n’a pas d’importance, pourvu qu’il y ait un bon mélange des saveurs. Et avec un amoureux qui troque sa portion de légumes pour une deuxième part de viande et un bébé qui penche vers le végétarisme, j’ai intérêt à user d’ingéniosité!

Mamanbooh - Je m'appelle Mamanbooh. Je suis la maman de Fillette (6 ans) et de Fiston (5 ans) ainsi que l’amoureuse de Papabooh depuis 11 ans. Chez nous, rapidité, simplicité et fraîcheur sont les mots clés quand vient le temps de cuisiner pour ma petite gang! Intuitive, j’aime beaucoup improviser à partir d’une recette, d’un produit ou même d’une couleur alors que mon chum préfère ses vieux classiques. Je fais donc preuve de créativité (même dans la cusine) et ça marche!

Julie – Les filles, avant de vous expliquer votre défi d’aujourd’hui, j’invite la nutritionniste Geneviève O’Gleman à me rejoindre. Auteure du best-seller Bonne bouffe en famille et collaboratrice à l’émission Tout simplement Clodine, elle aura le plaisir de juger vos plats et d’en apprécier la valeur nutritionnelle. (puis se tournant vers Geneviève) Geneviève, merci de nous faire l’honneur de ta présence. As-tu un mot d’encouragement ou un conseil pour nos concurrentes?

Geneviève – Je vois que nous avons cette année une brigade d’expérience ! Elles dégagent une confiance et ne semblent pas manquer de créativité ! C’est parfait lorsque vient le temps de cuisiner contre la montre. Maintenant, voyons voir comment elles feront face aux surprises que tu leur réserves. Parce que la cuisine de soir de semaine est aussi une cuisine remplie d’imprévus. Fiston qui refuse de faire ses devoirs, fillette qui hurle parce qu’elle a trop faim ou encore le fromage qui a mystérieusement disparu du frigo... Notre brigade est-elle prête à tout ? J’ai hâte de voir !

Julie, excitée - Nous sommes prêtes à commencer. Mamans blogueuses ou entrepreneures, êtes vous prêtes à connaître votre défi?

Les mamans aspirants-chefs, en chœur – Oui!!!!

Julie, maintenant sérieuse – Ce défi se réalisera en trois parties. Vous devrez inventer trois recettes. La première vous permettra de vous réchauffer et de nous mettre en appétit. Il vous s’agira de servir une entrée, soit quelques bouchées pour calmer les petits estomacs affamés. Libre à vous d’utiliser les aliments qui vous plaisent dans ce garde-manger mis à votre disposition (la caméra fait un plan d’ensemble sur un entrepôt réfrigéré qui contient des victuailles diverses issues des 4 groupes alimentaires). Vous avez 15 minutes pour réaliser ce défi. Un, deux, trois, c’est parti!

Un chronomètre géant affiche le minutage. Les 4 participantes sortent leur calepin et prennent des notes. Elles déposent le tout rapidement, car vous le devinez, elles n’ont pas le temps de chômer.

Geneviève s’adressant à Julie, en regardant les mamans courir dans tous les sens - Le truc pour relever ce défi, c’est la simplicité. Ce n’est pas le temps d’impressionner avec un plat compliqué. Il faut ce que soit rapide et réaliste pour un soir de semaine, lorsque notre pile est presque à plat. Je vois l’entrée comme un bouche-trou pour permettre aux enfants de patienter un peu, mais sans gâcher le reste du repas.

Julie, enthousiaste - Comment évoluera leur défi? C’est ce que vous saurez après cette pause publicitaire! D'ici là, dites-nous quel est votre défi alimentaire à l'aube de la rentrée scolaire!

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Ce billet a été écrit à 12 mains! (mais n'est malheureusement pas disponible sur tou.tv)!
Merci à Béka, Mamanbooh, Bizz, Solène et Geneviève de m'avoir suivie dans cette folie!
Pour "voir" l'épisode suivant

Pour connaître les impressions de Mamanbooh
Pour connaître les impressions de Béka
Pour connaître les impressions de Solène
Pour connaître les impressions de Bizz

Crédits photo: © Radio-Canada, Tous droits réservés
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Rentrée ou sortie scolaire ?

Publié par Anik le lundi, août 29, 2011 3 bouteilles à la mer...
Demain, ma seconde fille fait son entrée scolaire. Deux enfants sur trois à l'école, maintenant. Deux fillettes dans le bus. Ça me fait drôle. Je sais bien que ce n'est pas la première ni la dernière (parce que j'avoue que quand mon bébé va prendre le bus avec ses soeurs, je crois que je vais prendre un coup de vieux en même que j'aurai le soulagement de ne pas devoir faire le tour de la ville pour aller porter tout le monde à des lieux et heures qui diffèrent)...

Enfin, je ne suis pas inquiète pour ma numéro 2... Nous sommes allées chez Mamanbooh cet été, et je suis toujours impressionnée de sa facilité à entrer en contact avec les gens (celle de ma fille, quoique Mamanbooh ne donne pas sa place en guise de facilité à sociabiliser, avec son superbe sourire!). Alors, je lance cette intention à la vie, aujourd'hui : « Que ma petite dynamite se plaise à l'école, qu'elle s'y fasse des amis, qu'elle y apprenne beaucoup et qu'elle me revienne, chaque soir, le sourire aux lèvres... »

Et moi, pendant ce temps ? Bien je profite de ma « sortie » scolaire. Eh oui, j'ai quitté le monde de l'enseignement aux petits, je me consacre maintenant aux grands, à l'hypnose et à la rédaction, pour un cocktail professionnel qui me plaît au plus haut point. Et cette semaine, c'est du concret... Ce matin, c'est ma rentrée professionnelle... dans une autre vie ! :-)

À chacune de s'asseoir dans le bus qui la mènera... sur le bon chemin !

Crédit photo : Bill Ward's Brickpile
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