Mercredi soir dernier, je me trouvais dans une chouette petite auberge à Val-D'or. Je venais de terminer un sprint de correction pour les travaux de mes étudiantes. Il était l'heure de profiter de cette soirée de solitude que j'aime tant.
Mon "ordinateur" a sonné. J'avais "parlé" à mon trio fiesta par Skype un peu plus tôt dans la soirée. Ils sont toujours impressionnés par cette technologie qui nous permet de nous voir et de nous raconter notre journée comme si j'étais à la maison. Mais à cette heure, mes trois mousses dormaient à poings fermés.
C'était PapaZen, entre deux périodes du fameux match décisif pour le Canadien. Lui aussi profitait de sa soirée solo, mais il voulait me souhaiter bonne nuit. J'avais peine à le reconnaître. La pénombre le rendait mal sur mon écran de portable (c'est qu'il ne voulait pas réveiller les enfants avec la lumière). Il était en bedaine et portait solidairement sa barbe des séries. "Je ne veux pas te faire de peine, mon Petou, mais tu ressembles à un mineur chilien!", ai-je plaisanté.
Quelques heures plus tôt, je venais de boucler la boucle avec mes 14 étudiantes. En guise de mot de la fin, je leur avais préparé une synthèse en images de nos 45 heures ensemble (on est blogueuse minutieuse ou on ne l'est pas!). J'avais aussi écouté leurs exposés et leur avais souhaité mille fois bonne chance pour leur parcours professionnel. Une période de 4 mois intense, mais qui m'a donné des ailes.
Je me plais à penser qu'un tel défi se représentera sur ma route. D'ici là, je vais abattre la pile de correction sous laquelle je croule!
Crédits photo: Licence CC Chrissy Olson
Lire la suite...
Mon "ordinateur" a sonné. J'avais "parlé" à mon trio fiesta par Skype un peu plus tôt dans la soirée. Ils sont toujours impressionnés par cette technologie qui nous permet de nous voir et de nous raconter notre journée comme si j'étais à la maison. Mais à cette heure, mes trois mousses dormaient à poings fermés.
C'était PapaZen, entre deux périodes du fameux match décisif pour le Canadien. Lui aussi profitait de sa soirée solo, mais il voulait me souhaiter bonne nuit. J'avais peine à le reconnaître. La pénombre le rendait mal sur mon écran de portable (c'est qu'il ne voulait pas réveiller les enfants avec la lumière). Il était en bedaine et portait solidairement sa barbe des séries. "Je ne veux pas te faire de peine, mon Petou, mais tu ressembles à un mineur chilien!", ai-je plaisanté.
Quelques heures plus tôt, je venais de boucler la boucle avec mes 14 étudiantes. En guise de mot de la fin, je leur avais préparé une synthèse en images de nos 45 heures ensemble (on est blogueuse minutieuse ou on ne l'est pas!). J'avais aussi écouté leurs exposés et leur avais souhaité mille fois bonne chance pour leur parcours professionnel. Une période de 4 mois intense, mais qui m'a donné des ailes.
Je me plais à penser qu'un tel défi se représentera sur ma route. D'ici là, je vais abattre la pile de correction sous laquelle je croule!
Crédits photo: Licence CC Chrissy Olson